Affiche des JO / IVG dans la Constitution / Islamisme dans le sport

  • il y a 7 mois
Mettez vous d'accord avec Jean Luc Bennahmias, membre de la Ligue des Droits de l'Homme, ancien membre du CESE, Alexandra Szpiner, conseillère régionale LR Ile de France, Georges Kuzmanovic, président de République Souveraine et Sophie De Menthon, chef d'entreprise, présidente du mouvement ETHIC

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-03-05##

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Transcription
00:00 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:05 Et on est ensemble pour commenter l'actualité avec vous et avec aujourd'hui Alexandra Spiner,
00:11 vous êtes enseignante et conseillère régionale d'Île-de-France.
00:15 Georges Kuzmanowitsch, président de République souveraine, vous êtes à l'heure aujourd'hui, c'est bien.
00:20 Sophie de Menton, chef d'entreprise et présidente du mouvement Éthique.
00:27 Bonjour Sophie et Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des droits de l'Homme
00:30 et ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
00:33 Bonjour.
00:34 Les violences se multiplient à l'école, on voit des enseignants qui manifestent et qui sont de plus en plus inquiets.
00:43 Je crois que vous avez vu dans le Parisien hier, on nous parlait d'un lycée, d'un collège
00:48 où les profs prennent des cours de Krav Maga, d'auto-défense pour se défendre.
00:54 Comment lutter contre l'antrisme dans le sport ?
00:57 La une du Parisien ce matin, cette photo d'une rue de Paris, à Max Dormoy,
01:03 mais c'est le cas à Nîmes et à Marseille.
01:05 Comment est-ce qu'on a laissé les trafics s'installer et pourquoi ne peut-on rien faire ?
01:10 Puis les chiens et les chats dans les Ehpad, au moins quelque chose, à priori,
01:14 sur lequel on devrait au moins être d'accord.
01:16 On commence avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
01:19 Je voulais peut-être avant juste vous soumettre, vous poser la question sur cette affiche des Jeux Olympiques.
01:24 Vous l'avez vu, elle a été dévoilée hier.
01:27 J'ai surtout vu une croix qui a mystérieusement disparu.
01:30 Oui, absolument, c'est la polémique.
01:32 Alors ça ressemble un peu à Luna Park, Gilles Gansman ce matin me disait
01:36 ça ressemble au plan de Disneyland Paris, c'est très coloré, ça ressemble à une fête foraine.
01:42 Il y a effectivement des monuments de Paris dont le Dôme des Invalides, duquel a disparu la croix.
01:47 On peut que s'en étonner.
01:50 Une croix ?
01:51 Une croix, absolument.
01:52 C'est sans doute une erreur.
01:54 Déjà qu'on avait fait fabriquer en Chine notre peluche qui était d'un goût douteux,
01:59 à bon effrigieur, c'est assez étrange comme communication.
02:02 Vous l'avez vu Jean-Luc Benhamia, cette affiche ?
02:04 Non, je n'ai pas vu cette affiche.
02:06 Regardez, c'est très coloré, ça fait penser à une fête foraine, c'est assez joyeux.
02:12 C'est bien ?
02:13 Première abord, oui. Après on ne comprend pas bien, il y a un salon de coiffure,
02:19 sur la gauche il y a certaines personnes qui sont représentées mais pas d'autres,
02:25 et puis cette absence de croix.
02:27 Est-ce que c'est woke au moins ? Il y a tout ce qu'il faut ?
02:29 Oui, il y a tout ce qu'il faut et je ne crois pas.
02:31 On est bon là.
02:32 Oui, je l'ai vu, effectivement, il n'y a pas de croix.
02:35 En même temps, on a deux responsables de la sécurité des Jeux Olympiques
02:41 qui se sont fait voler leur matériel, deux fois de suite.
02:44 Ils s'occupent d'enlever des croix sur les affiches,
02:47 mais la sécurité est moyennement prise au sérieux,
02:51 donc on verra ce que ça va donner.
02:52 Ce que je trouve incroyable, c'est que ce qui est censé être un grand moment de national,
02:58 de concorde nationale, un grand moment de fête que nous à la région nous attendons,
03:01 on y contribue très largement avec des tas de dispositifs de soutien aux grands sportifs.
03:09 On fait vraiment tout pour que ce soit un événement à la hauteur,
03:13 parce que quand même Paris va être au centre du monde.
03:16 Et tous les jours, il y a une petite surprise qui vient de filer à la fête.
03:24 Alors, je suis tout à fait d'accord.
03:27 D'un autre côté, est-ce qu'on n'est pas indéfiniment en France en train de chercher la petite bête ?
03:32 Non, je ne suis pas d'accord.
03:33 Une croix, ce n'est pas une petite bête.
03:35 Tous les jours, on trouve, et on a raison la plupart du temps, malheureusement, ce n'est pas ça,
03:40 c'est que tous les jours, on s'aperçoit qu'on a volé les plans de sécurité des Jeux Olympiques.
03:45 Oui, mais c'est un souci.
03:46 Ça, c'est tout le grave.
03:47 C'est un peu un souci quand même.
03:48 C'est un souci, il y a un autre souci.
03:50 Ça dépend ce qu'il en est réellement, ce qu'il y avait vraiment.
03:55 Les médias, quand même, se jettent sur tous les détails négatifs.
03:58 On n'a jamais quelque chose de positif.
04:01 Mais il ne tient qu'à ceux qui l'organisent de faire du positif.
04:04 Malheureusement, ce n'est pas ça.
04:05 Je suis d'accord.
04:06 Qu'est-ce qu'on a encore appris la semaine dernière ?
04:08 Ils se sont rendus compte que, comme ça se passait sur la Seine,
04:11 ça a bloqué tout le transport fluvial des céréales qui passent par là.
04:14 Non, mais la facture non prévue est d'un demi-milliard.
04:18 Il y a des gens qui se sont demandés
04:20 "Est-ce qu'on va mettre ici un petit salon de coiffure ?
04:22 Est-ce qu'on enlève une croix ? Est-ce qu'on met la mer à Paris ?"
04:25 Je suis entièrement d'accord.
04:27 Imaginez, vous connaissez comment c'est l'entreprise des trucs de communication.
04:30 Il doit y avoir 200 réunions pour savoir si on met du rouge ou du vert.
04:34 Et personne n'a pensé qu'à ce moment-là, il y a les péniches qui passent.
04:38 Qu'est-ce qu'ils ont demandé ? Ils ont demandé aux agriculteurs
04:40 "Est-ce que vous pouvez décaler les recolles de deux semaines ?"
04:43 C'est tellement irresponsable et nul de ce qu'ils ont fait.
04:46 Non, on a déjà vu les bouquinistes, c'était autre chose.
04:48 Mais il y a quelque chose de tout ça.
04:50 Parce que je me pose la question, je suis exactement comme vous.
04:53 Genre, voilà les bouquinistes, etc. Très bien.
04:55 Mais, est-ce que ce n'était pas la même chose dans les autres pays ?
04:58 Peut-être que dans les autres pays, il y a eu énormément de tâtonneries.
05:01 On pourrait prendre exemple, non ? Jean-Luc ?
05:04 Non, on a fait un choix qui me paraît excellent.
05:08 C'est d'utiliser la scène, très bien.
05:10 Après, on aurait dû ne pas oublier qu'effectivement,
05:12 il y avait les péniches qui traversaient la scène.
05:15 Pas uniquement pour les céréales,
05:17 pour les travaux publics aussi, énormément,
05:19 le long de la scène.
05:20 Et les gens qui habitent là ?
05:22 Il y a un côté relativement amateur,
05:25 ce que je dis, dans les petites organisations.
05:28 Même si elle va, au bout du compte,
05:30 elle devrait réussir cette organisation.
05:32 Mais on s'aperçoit, évidemment,
05:35 que par rapport à différents autres jeux,
05:38 moi je pense à ceux de Londres, qui ne sont pas si lointains,
05:41 c'était organisé, me semble-t-il, de manière un peu plus simple.
05:44 Un peu plus raisonnable.
05:46 On l'a vu, la polémique a existé.
05:48 On l'a vu grand, oui.
05:49 Sur les transports, des populations internes à l'île de France,
05:54 et sur les touristes, c'est assez bizarre.
05:58 Et je rajouterai à ça,
06:01 je n'ai rien contre Mme Nakamura,
06:03 mais clairement, je suis quand même sidéré.
06:07 Qu'est-ce qu'on a ?
06:09 En plus, c'est encore une fois le président de la République
06:11 qui s'occupe de tout dans le pays.
06:12 Absolument.
06:13 C'est lui qui décide qui va chanter ou pas.
06:16 On a vu sur les Coupes du Monde de rugby,
06:18 je ne sais pas comment vous avez pensé,
06:20 comment est-ce que vous avez pensé de l'ouverture,
06:23 mais moi je l'ai trouvé d'un ringardisme absolu.
06:26 Si on pouvait éviter,
06:28 on a assez de qualités musicales,
06:32 de qualités artistiques,
06:33 pour trouver quelque chose qui fasse consensus.
06:36 Allez, on va en reparler dans un instant.
06:37 Oui, je voulais vous demander,
06:38 parce que j'ai vu votre hashtag hier,
06:41 quand vous annonciez que vous seriez présente
06:43 dans l'émission où il y avait Nakamura,
06:44 donc je me demandais ce que vous vouliez dire.
06:46 On peut en reparler si vous voulez, dans un instant.
06:48 A tout de suite.
06:49 On va essayer de se mettre d'accord aujourd'hui,
07:02 malgré une actualité quand même assez étonnante.
07:06 Enfin, il y a quand même des choses positives.
07:09 Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des droits de l'homme,
07:11 ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
07:15 Alexandra Spiner, enseignante et conseillère régionale,
07:21 Gilles de France.
07:22 Georges Kuzmanovic, président de République souveraine,
07:25 ça va tout seul ça,
07:26 et Sophie de Menton, chef d'entreprise,
07:28 présidente du mouvement éthique.
07:29 On va parler des violences qui se multiplient dans les écoles.
07:33 On va parler de l'antrisme dans le sport.
07:35 On va parler du trafic, des trafics, dans de nombreuses villes de France.
07:39 C'est cela avec la une du Parisien, aujourd'hui en France,
07:42 sur Max Dormois, avec une situation absolument chaotique
07:46 où des Afghans ont carrément fait main basse sur ce quartier de Paris
07:51 avec des trafics en tout genre.
07:53 Beaucoup de sujets avec vous.
07:55 On continue, on va commencer notre tour de table,
07:58 mais peut-être un petit mot, Jean-Luc, sur Aya Nakamura.
08:01 Donc juste, ça vous chiffonne ?
08:04 Non, ce n'est pas Nakamura qui me chiffonne.
08:06 C'est le choix fait, bizarrement en tous les cas, me semble-t-il,
08:11 j'ai fait la référence tout à l'heure au choix qui avait été fait
08:14 pour la Coupe du monde de rugby.
08:16 Je ne sais pas ce qu'on cherche avec ça.
08:18 On veut s'adresser à l'opinion publique mondiale en général,
08:21 qui va s'intéresser évidemment aux Jeux olympiques à Paris et à Marseille.
08:25 Je le rajoute à chaque fois, et en polynésie.
08:27 Mais voilà, bon, je trouve ça très étonnant quand même,
08:31 parce que, bon, pourquoi pas ?
08:34 Il semblerait qu'elle chante une chanson de Didier Piaf, très bien,
08:38 mais pourquoi c'est le président qui choisit ?
08:41 Oui, oui, non mais...
08:43 Non mais alors, d'abord, je suis tout à fait d'accord,
08:46 mais je ne comprends plus rien.
08:49 Donc voilà.
08:51 Il paraît que les jeunes...
08:54 Pardon, je veux juste répondre à un auditeur qui me dit
08:56 des guignols racistes qui couinent pour une croix,
08:58 une jolie blague qu'il va chanter pour les Jeux olympiques.
09:00 Vous me faites pitié, non ?
09:02 Désolée, d'abord elle est pas si jolie.
09:04 Désolée, on pose la question, pourquoi il y a une croix sur un bâtiment
09:06 et pourquoi on la retire ?
09:08 Est-ce que c'est quand même très particulier ?
09:11 Pourquoi est-ce qu'on est en France, après tout,
09:15 pourquoi pas un chanteur français ?
09:17 Elle est française.
09:19 Elle est française, elle est absolument française.
09:21 Elle chante qu'en anglais.
09:22 Non, non, elle chante en français.
09:24 Non, non, elle chante en français.
09:26 Mais les jeunes, il paraît qu'elle est très aimée à l'étranger.
09:28 Partout, partout, elle est très connue.
09:30 Pour votre auditeur, je vois pas très bien pourquoi elle ne chanterait pas.
09:33 D'abord les chanteuses.
09:35 Non, mais la vraie question c'est celle de Jean-Luc,
09:38 c'est comment le président de la République se trouve.
09:40 C'est ça, il n'y en a qu'à Mourad, il n'y a aucun problème.
09:43 Il y a beaucoup d'autres soucis avec ces Jeux olympiques,
09:46 mais par contre le président, lui,
09:48 entre faire une erreur diplomatique grave
09:51 de parler dans la voix de troupes de l'OTAN au sol,
09:53 et puis moitié régler ou pas régler les problèmes des agriculteurs,
09:56 il a trouvé une demi-heure pour faire pique-et-pique
09:59 et puis choisir la chanteuse, mais c'est dingue.
10:01 Après un comité olympique, il fait mal de tout.
10:03 Mais est-ce qu'on est si sûr que c'est ça ?
10:05 Mais c'est lui.
10:06 On annonce des trucs comme ça, peut-être qu'on l'a présenté sur son bureau,
10:09 "Tenez, monsieur le président, il y a trois jours..."
10:11 Non, non, non, il l'a reçu, il a discuté avec elle.
10:14 Vous imaginez que Gérard De Gaulle choisir la chanteuse
10:18 ou le chanteur pour des Jeux olympiques, mais c'est dingue en fait.
10:20 Ah si, il l'a reçu, d'accord.
10:22 Mais il veut tout faire, il veut marquer des petits points de communication
10:25 sur chaque sujet, c'est incroyable.
10:26 C'est curieux.
10:27 Alors moi, sur le choix de la chanteuse,
10:29 je trouve un peu étonnant que ce soit le président de la République
10:32 qui s'en charge effectivement.
10:34 Moi, si elle chante Édith Piaf et qu'elle rend hommage
10:37 à une immense chanteuse, pourquoi pas ?
10:40 Je crois que c'est une jeune femme qui est très talentueuse,
10:42 qui a du succès partout dans le monde.
10:44 Oui, c'est ce qu'on m'a dit.
10:45 Pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
10:47 En revanche, sur l'affiche de l'illustrateur Hugo Gattoni,
10:53 je suis désolée de dire à votre auditeur que ça n'est pas anodin
10:57 d'effacer un symbole de ce qui fait l'identité française
11:01 dans un moment qui va être un moment de grande fierté nationale.
11:06 Ça n'est pas être raciste que de le regretter.
11:09 Et puis de s'apercevoir qu'on l'a effacé.
11:11 Parce que, encore, ça serait passé inaperçu.
11:14 Oui, l'ordinateur contenant les plans d'accès des JO
11:18 a volé à Drancy pour la seconde fois.
11:21 C'est un peu un comique de répétition.
11:23 Il y a quelques jours, c'était un employé de la mairie
11:27 qui avait placé sa serviette, enfin on appelle ça une serviette,
11:30 son dessus et des documents.
11:33 Et là, c'est un employé de la direction de l'hôpital d'Avicenne
11:36 qui s'est fait voler son ordinateur sur un parking vendredi à Drancy
11:40 dans lequel il y aurait des plans d'accès.
11:42 La question à se poser, c'est comment des informations
11:46 aussi confidentielles se retrouvent sur les ordinateurs de tant de gens ?
11:51 C'est le problème des ordinateurs aussi.
11:53 C'est vraiment un sujet.
11:55 C'est pas le problème des ordinateurs, c'est le problème des personnes qui les reçoivent.
11:58 Déjà qu'on a de grandes questions sur la sécurité de ces jeux.
12:01 À mon avis, il y a ces plans sur beaucoup d'ordinateurs.
12:04 Et ensuite de ça...
12:06 Non, parce que il ne devrait pas exister sur beaucoup d'ordinateurs.
12:10 Ça ne devrait pas, mais à mon avis, oui.
12:12 C'est censé être des informations confidentielles.
12:14 Oui, mais ce qui m'étonne, c'est que statistiquement,
12:18 le fait de se faire voler justement un ordinateur
12:22 avec ce type de renseignements, c'est très étrange.
12:26 Écoutez, moi j'ai fait à une époque de la sécurisation,
12:28 entre autres, la base Militaire, quand j'étais déployée.
12:31 Et vous avez un très petit nombre de personnes qui ont le plan général.
12:35 Et chaque sous-responsable a un bout d'information
12:39 pour son accès à lui, ou ses bases, ou sa route.
12:42 Quelles sont les fonctions exactes des gens qui se sont fait voler ?
12:44 Là, c'était visiblement l'hôpital d'Avicenne,
12:48 concerné pour l'évacuation quand il y a des blessés.
12:51 Et la personne qui s'est fait voler ça, c'était ?
12:53 Une responsable, je ne sais pas.
12:55 C'est pas précisé maintenant.
12:58 Mais est-ce que le premier vol a été confirmé ?
13:01 Est-ce qu'il a été confirmé que l'ordinateur
13:03 contenait des informations sensibles ?
13:05 Parce que c'est pas aussi une façon d'accélérer l'enquête
13:09 pour retrouver son ordinateur.
13:12 On commence vraiment à faire un peu beaucoup.
13:14 Ce qui est délirant, c'est de l'annoncer comme ça dans les médias.
13:16 Mais ça c'est le deuxième amateurisme.
13:18 C'est-à-dire que s'il y a vraiment des informations importantes,
13:21 parce que si c'est volé, a priori c'est volé par un voleur à la tire.
13:24 Moi aussi je me suis fait voler mon sac il y a 6 mois.
13:26 C'est très agaçant.
13:27 Mais si avec une information confidentielle,
13:29 on hurle pas sur les toits.
13:30 "Mon Dieu, je me suis fait voler les secrets nucléaires de la France."
13:34 C'est guignolesque en fait.
13:36 C'est pour ça que je n'arrive pas à y croire.
13:38 Oui, mais c'est pourtant le cas.
13:41 Sophie, vous vouliez faire de la pub carrément ?
13:44 Oh, vous exagérez.
13:45 Mais il se trouve qu'en ce moment,
13:47 on est en train d'enlever ou de donner des étoiles pour le guide Michelin.
13:50 Ce qui est quand même très important en France.
13:53 Et il se trouve également que j'ai dîné dans un restaurant
13:58 en Haute-Savoie à Méjeuf,
14:00 pour ne rien vous cacher pendant le week-end.
14:03 Bah oui, c'est Méjeuf, je savais bien qu'il y aurait une réaction.
14:05 Et que je suis tombée, j'ai demandé à lui parler,
14:08 sur un jeune chef qui a commencé à 15 ans,
14:11 sa grand-mère cuisinait, à 17 ans il s'est fait engager,
14:15 il a actuellement 29 ans,
14:17 son restaurant s'appelle le Saint-Nicolas.
14:21 Et j'ai franchement jamais mangé quelque chose d'aussi bon de ma vie.
14:25 Et donc ça m'a impressionnée parce que la créativité,
14:28 c'était du niveau d'un grand artiste.
14:31 Et je me suis dit, alors j'ai posé des questions,
14:34 on lui a donné un peu sa chance,
14:36 c'est l'hôtel de Méjeuf qui lui a donné sa chance,
14:39 qui lui a permis d'avoir ce restaurant.
14:41 Et c'était un talent incroyable.
14:43 Et quand j'ai vu ce môme, j'ai envie de dire ce môme,
14:45 parce qu'il avait commencé très tôt,
14:46 il avait tout compris.
14:47 Le service était impeccable,
14:49 les saveurs incroyables,
14:51 il faut une culture qu'on acquiert par soi-même.
14:54 Et il m'a dit évidemment, bac -4,
14:57 pas d'études.
14:59 Et donc c'est un coup de chapeau à tous ces jeunes restaurateurs
15:01 et ces jeunes chefs,
15:02 qui effectivement ont commencé tôt.
15:04 Et pour une fois qu'il y a quelque chose de vraiment positif
15:07 et qu'on est fiers de ça,
15:08 j'espère qu'on est restés leaders en matière culinaire en France.
15:11 Et je regardais aussi les étoiles qu'on avait enlevées,
15:14 le guide Michelin, c'est un peu du rail.
15:17 Paf, une note très dure,
15:19 on vous enlève une étoile, on vous en met une.
15:21 - Le guide Michelin aujourd'hui, alors c'est encore effectivement...
15:24 - Bah, grand écho pour les étrangers.
15:26 - Bien sûr.
15:27 - Alors donc j'avais un coup de coeur pour ce jeune chef
15:29 qui s'appelle Marvin Lance.
15:31 - Très bien.
15:33 - Alors peut-être Georges, oui, un coup de gueule.
15:38 - Oui, un coup de gueule ?
15:40 Non mais c'est sur l'irresponsabilité,
15:43 voire la corruption,
15:45 parce que ça peut être les deux,
15:46 de ceux qui nous gouvernent.
15:48 C'est le rendu de la Cour des comptes
15:50 sur le comité interministériel
15:52 de prévention de la délinquance et de la radicalisation.
15:55 Donc un truc important.
15:56 Prévention de la délinquance,
15:57 et puis 2016, de la radicalisation.
15:59 Mais qu'est-ce que dit, je lis les termes,
16:02 défaillance d'ampleur.
16:04 Rôle inexistant du comité interministériel,
16:08 réuni seulement trois fois entre 2018 et 2022.
16:12 C'est pas comme s'il y avait une menace terroriste, qui plane.
16:14 C'est pas comme si on nous expliquait régulièrement dans les médias,
16:17 "mais non, ne vous en faites pas, la déradicalisation,
16:19 on travaille dessus, c'est très important pour le gouvernement,
16:22 bla bla bla", non.
16:24 Par contre, il y a énormément d'argent.
16:26 Et la Cour des comptes s'est en particulier intéressée
16:28 par la filière dépenses,
16:30 à s'y rendre compte, qui ne faisait pas grand-chose.
16:33 C'est là qu'on retrouve la question du fonds Marianne de Mme Schiappa,
16:37 qui est une honte totale.
16:39 On a vu la commission du Sénat,
16:43 inadmissible, elle devrait finir en prison,
16:46 et pas qu'elle.
16:48 À ce stade-là, c'est quelque chose qui est important,
16:51 qui sert juste à donner de l'argent à des amis.
16:54 Parce que quand on voit comment l'argent est réparti,
16:56 c'est une catastrophe.
16:58 Et en plus, ça veut dire qu'on ne s'occupe pas
17:00 sérieusement de la radicalisation.
17:03 Je ne dis pas qu'en France, personne ne s'en occupe sérieusement.
17:06 Il y a des juges antiterroristes, des policiers...
17:08 - Non, mais il y a tout un tas de machins...
17:10 - Il y a un tas de machins qui devraient coordonner
17:12 et rendre les choses efficaces.
17:14 En fait, ça fait du dysfonctionnement et de la corruption.
17:16 Et il n'y a aucune sanction.
17:18 On va aller parler de qui est corrompu au Sénégal,
17:20 de qui a fait quoi en Russie,
17:22 mais chez nous, ce n'est pas grave.
17:24 On a des gouvernants qui passent, mais sans aucun problème.
17:26 Il n'y a jamais de sanction.
17:28 Et sur cette question-là, c'est délirant.
17:30 - Et ce n'est ni responsable, ni coupable.
17:32 C'est là que tout vient.
17:34 - Oui, mais ni responsable, ni coupable.
17:36 - La dilution des responsabilités, vous avez totalement raison.
17:39 Et la dilution totale. Personne n'est coupable.
17:41 Il y a toujours un machin,
17:43 ou une association,
17:45 ou un truc qui avait l'autorisation d'un tel.
17:47 Et donc c'est dramatique.
17:49 Et la vraie question qui se pose, parce que c'est sans arrêt,
17:51 c'est comment on sort de ça ?
17:53 Je ne vois pas qui pourrait rétablir
17:55 une espèce de "justice"
17:59 pour arrêter cette corruption,
18:01 pour arrêter ces fuites partout.
18:03 C'est ça le problème.
18:05 - Visiblement, ça ne marche pas.
18:07 Moi, avec d'autres,
18:09 j'irai sur une liste citoyenne
18:11 qui s'appelle "Nous le Peuple".
18:13 Et un des sujets principaux, ce sera la corruption.
18:15 Parce que visiblement, ça ne veut pas être pris en charge.
18:17 - Il y a une liste comme ça ? "Nous le Peuple" ?
18:19 - On la lance, là.
18:21 - On la lance sur la personne.
18:23 - A politique ?
18:25 - Il n'y a rien à politique.
18:27 Mais citoyenne, tout est politique.
18:29 - Mais ce que vous dites,
18:31 sur la prévention
18:33 de la radicalisation et autres,
18:35 il y a eu,
18:37 par le cas, énormément d'argent donné
18:39 à certaines personnes pour faire
18:41 de la déradicalisation.
18:43 Plusieurs millions d'euros.
18:45 Ça n'a pas marché. Il n'y a pas de conséquence.
18:47 Il n'y a pas de suite. Il n'y a pas de condamnation.
18:49 - L'article aujourd'hui sur le fonds Marianne
18:51 est absolument édifiant.
18:53 Je crois que c'est dans le Figaro, si je n'ai pas de bêtise,
18:55 que je l'ai lu, où il y a des dysfonctionnements terribles.
18:57 - Il y a le fonds Marianne,
18:59 puis maintenant il y a le comité.
19:01 C'est-à-dire que c'est les poupées russes.
19:03 On sort les informations,
19:05 on les sort les unes après les autres.
19:07 Et effectivement, ça veut dire que le travail
19:09 n'est pas bien fait.
19:11 En même temps, on nous dit qu'il faut ramener
19:13 des gens qui sont des pauvres français
19:15 qui étaient djihadistes et qui sont coincés
19:17 quelque part dans
19:19 le nord-est de la Syrie.
19:21 Les pauvres, vous comprenez,
19:23 ils étaient totalement contre toutes nos valeurs.
19:25 Mais maintenant, il faut les ramener
19:27 avec des gens qui nous expliquent que oui, on travaille bien
19:29 sur la déradicalisation. Il ne faudra pas
19:31 s'étonner s'il y a des bataclans
19:33 dans les années à venir.
19:35 - On parle des enfants dans ce cadre-là
19:37 par rapport à la Syrie et par rapport
19:39 à ceux qui sont encore.
19:41 - Non, c'est ça. La problématique,
19:43 en ce qui me concerne, la problématique principale,
19:45 c'est les mères qui reviennent.
19:47 On ne sépare pas les enfants des mères.
19:49 - J'entends bien, mais
19:51 on parle sérieusement de...
19:53 C'est une complexité absolue.
19:55 On n'apprend rien.
19:57 Mais on ne peut pas laisser
19:59 aux populations kurdes
20:01 qui s'en occupent dans les camps, le sujet
20:03 qui est extrêmement dur à gérer,
20:05 aussi pour eux. - Oui, mais Jean-Luc, on pourrait le faire
20:07 très très bien si on avait
20:09 des gens qui s'occupent sérieusement de la déradicalisation.
20:11 Mais on découvre qu'ils ne le font pas.
20:13 - Mais sauf que vous avez un enfant de 7 ans.
20:15 C'est quoi s'occuper
20:17 de la déradicalisation ?
20:19 - Il y a des gens qui sont spécialisés.
20:21 C'est comme ceux qui subissent des drames dans les familles.
20:23 Les enfants qui sont violés, les enfants qui sont battus.
20:25 Il y a des spécialistes, des psychologues
20:27 qui travaillent sur les gens.
20:29 Il y a des enfants qui sont sauvés
20:31 des drames. Donc si aussi on s'en occupait bien,
20:33 j'imagine que ça devait être faisable.
20:35 - Pause, petite pause pub. On se retrouve dans un instant.
20:37 Sud Radio,
20:39 votre attention est notre plus belle récompense.
20:41 - Merci pour la qualité
20:43 des émissions que vous proposez, la qualité
20:45 de vos intervenants et des témoignages.
20:47 Sud Radio, parlons vrai.
20:49 Sud Radio, le 10h midi,
20:53 mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
20:55 - Et on est ensemble
20:57 avec vous pour commenter l'actualité.
20:59 Votre tour de table est bel et
21:01 bien commencé.
21:03 On a parlé de la mauvaise gestion
21:05 et il faut s'y intéresser, vous avez raison,
21:07 Georges Kuzmanovitch, mauvaise gestion
21:09 du comité de prévention contre la radicalisation.
21:11 Jean-Luc, c'était un coup de...
21:15 Peut-être qu'on va faire avant vous,
21:17 Alexandre. - C'est ça.
21:19 Vas-y, Valérie. - Non, parce qu'on va
21:21 pouvoir parler de l'IVG, évidemment,
21:23 qui est un sujet qui... Cette constitutionnalisation
21:25 de l'IVG qui mérite
21:27 qu'on en débatte un peu plus.
21:29 Et vous, vous aviez un coup de gueule, ça va introduire
21:31 le sujet qui suit. Alexandre Aspiner.
21:33 Un coup de gueule.
21:35 Donc, suite à cette journée historique
21:37 hier au Congrès,
21:39 Mathilde Panot a cru
21:41 devoir produire une affiche
21:43 où elle se met en scène
21:45 avec Simone Veil.
21:47 Alors, ils avaient déjà
21:49 dressé la liste des ennemis
21:51 publics avec toute une série d'affiches
21:53 répugnantes.
21:55 Mais là, j'avoue qu'on a atteint
21:57 des sommets puisque
21:59 Madame Panot,
22:01 dont je rappelle quand même qu'elle a qualifié
22:03 Élisabeth Borne de
22:05 rescapée, qu'elle a refusé de marcher
22:07 contre l'antisémitisme,
22:09 qu'elle a qualifié le rappeur
22:11 Médine de victime
22:13 d'une cabale d'extrême-droite,
22:15 se mettre
22:17 en scène avec
22:19 Simone Veil, qui est une femme
22:21 qui a révolutionné la vie des femmes
22:23 véritablement, parce que le 17 janvier
22:25 75 est une date
22:27 historique pour les femmes.
22:29 - Il y a plus historique qu'hier.
22:31 - Contrairement à cette journée d'hier
22:33 qui ne changera rien concrètement
22:35 dans la vie des femmes. C'est un message au monde
22:37 mais ça ne changera rien concrètement
22:39 au quotidien dans la vie des femmes
22:41 qui veulent pratiquer
22:43 une IVG. Et j'ai trouvé ça
22:45 totalement immonde. Ça montre
22:47 aussi le culte
22:49 stalinien de la personnalité
22:51 qui règne à
22:53 LFI, qui rajoute
22:55 l'indignité
22:57 au ridicule. Parce que
22:59 il faut quand même oser.
23:01 Simone Veil, c'est quand même une personnalité
23:03 culte en France.
23:05 C'est une personnalité qui inspire
23:07 des générations de femmes. - Est-ce que la famille n'aurait pas pu réagir ?
23:09 - Aurélien Veil, justement,
23:11 le petit-fils a réagi. Il a qualifié
23:13 cette affiche, je crois, d'indigne.
23:15 Mais rappelons quand même que
23:17 LFI s'est invité aux obsèques
23:19 de bas d'inter alors que la famille
23:21 leur avait demandé de ne pas venir.
23:23 S'est invité
23:25 aux Allons et aux Panthéons
23:27 alors qu'on leur avait
23:29 demandé de ne pas venir.
23:31 - Pour être
23:33 juste aussi, c'est que Mathilde
23:35 Pannot est la première à avoir écrit la proposition
23:37 de loi constitutionnelle en 2022.
23:39 - Oui, très bien. - C'est elle qui avait fait ça.
23:41 - Donc elle s'est justement
23:43 comparée à Simone Veil. - Justement, c'est ça
23:45 qui est obscène. C'est qu'elle se compare à Simone Veil.
23:47 C'est ça qui est totalement obscène.
23:49 Et quand on sait qu'aujourd'hui,
23:51 alors je ne veux évidemment pas parler
23:53 en son nom, mais nous savons tous ici
23:55 que Simone Veil serait
23:57 en opposition frontale avec LFI
23:59 et avec Mme Pannot.
24:01 - Et même sur la loi, pardon,
24:03 on règle sur la loi telle qu'elle est, rédigée.
24:05 - Et indigne. Répugnant et indigne.
24:07 - Oui. - Rien de neuf
24:09 sous le soleil avec LFI. - Un tout petit mot quand même.
24:11 Est-ce qu'on va inscrire, si jamais
24:13 on le vote, la fin de vie dans la Constitution ?
24:15 - Oui. - Non mais parce que
24:17 à partir du moment où on commence à inscrire
24:19 ce genre de choses dans la Constitution,
24:21 pardonnez-moi, mais on peut très bien imaginer
24:23 que s'il y a une décision qui est prise sur la fin de vie,
24:25 on dit "c'est une honte, quelqu'un peut
24:27 revenir dessus". Et donc le mettre dans la Constitution.
24:29 La Constitution n'est pas un catalogue
24:31 de mesures sociétales et sociales
24:33 et personnellement,
24:35 j'étais assez contre,
24:37 j'ai même peur un peu de cette loi parce que
24:39 on a tellement peur qu'on revienne dessus
24:41 que je me demande si un jour,
24:43 on ne va pas inscrire que tous les médecins sont obligés
24:45 de faire avorter qu'il n'y a plus de clause du conscient.
24:47 - Non, mais arrêtez de colporter des...
24:49 - Je ne colporte pas, je demande !
24:51 - Mais si vous colportez... - Justement, c'est pour ça
24:53 que j'ai mis le sujet à l'ordre du jour alors qu'il n'est plus
24:55 vraiment... Il a été faux !
24:57 - Vous colportez des fake news d'abord ? - Enfin !
24:59 - Alors allez-y, juste une chose... - Mais quelle fake news ?
25:01 - Mais je ne colporte pas. - Parce que les médecins
25:03 qui pratiquent des avortements sont des médecins
25:05 qui sont spécialisés, ça se pratique dans des endroits
25:07 très précis. - Je n'ai pas dit qu'ils ne pratiquaient pas.
25:09 - Eh bien si, mais vous êtes en train de dire que...
25:11 - Non mais il y a déjà des clauses de conscience. - On va demander à des
25:13 gastro-entérologues de faire des avortements. - J'ai jamais dit ça Valérie !
25:15 - Eh bien oui, mais des clauses de conscience, elles sont là
25:17 et ceux qui pratiquent des avortements le font
25:19 et le feront. - On a beaucoup changé.
25:21 Vous avez vu le tableau sur la... Ce que
25:23 avait décidé Simone Vell et le tableau de
25:25 ce qu'on a rajouté tous les deux ans.
25:27 Personnellement, je suis pour l'avortement.
25:29 Je pense que c'est bien qu'il fallait assiter à ce que
25:31 les femmes puissent avorter beaucoup plus facilement
25:33 avec toutes ces difficultés.
25:35 Et je me pose vraiment des questions sur cette inscription.
25:37 Mais je n'en fais pas à une maladie.
25:39 - Non, non, mais l'histoire de dire que les médecins
25:41 n'auront plus leur liberté de conscience,
25:43 ils l'ont et ils l'auront.
25:45 - Qu'est-ce que vous en savez ?
25:47 - Je précise que j'aurais
25:49 voté cette loi.
25:51 Je le dis, j'aurais voté cette loi.
25:53 Je ne peux pas dire que ça
25:55 m'enthousiasme particulièrement
25:57 parce que je sais
25:59 que ça ne change pas la vie des femmes.
26:01 Et je redis ici que la politique, c'est fait
26:03 pour changer la vie des gens. C'est pour avoir un effet
26:05 concret sur la vie des gens.
26:07 Nous avons en France
26:09 un vrai sujet sur des centres
26:11 d'IVG qui ferment,
26:13 des gynécologues
26:15 qui ne s'installent pas
26:17 dans certains territoires en France,
26:19 des femmes. Il est plus facile
26:21 d'avoir recours à un avortement
26:23 à Paris qu'au fin fond
26:25 en Lausanne,
26:27 en Corée ou en Creuse.
26:29 Voilà, ça c'est une vraie
26:31 inégalité. Je crois que le vrai sujet
26:33 c'est l'égalité d'accès aux soins.
26:35 - Bien sûr.
26:37 - Est-ce que ça doit être dans la Constitution ?
26:39 C'est simplement la question que je pose.
26:41 - Et je trouve aussi que la Constitution
26:43 a le réceptacle de toutes
26:45 les revendications sociétales.
26:47 - C'était le coup de cœur
26:49 de Jean-Luc Benamias.
26:51 - Il n'y a pas de mal.
26:53 - Alors expliquez-nous
26:55 vous, pour votre coup.
26:57 C'est coup de cœur ou coup de gueule ? Contre quoi ?
26:59 - Non c'est un coup de cœur. Pourquoi ?
27:01 Parce que le sujet est passé, ça y est.
27:03 À 92%,
27:05 l'Assemblée a voté pour le droit
27:07 et pour l'entrée de l'idée
27:09 dans la Constitution. Voilà.
27:11 Ce n'était pas si difficile que ça.
27:13 Le sujet principal là-dedans,
27:15 c'est la reconnaissance du droit des femmes
27:17 à disposer de leur corps. Ce n'est pas autre chose.
27:19 Et c'est pour ça que c'est important.
27:21 C'est pour ça que des gens,
27:23 des femmes si différentes
27:25 que Mathilde Panot, Aurore Bergé,
27:27 Laurence Rossignol,
27:29 j'en oublie une malheureusement,
27:31 Mélanie Vogel,
27:33 sont fortement présentes dans ce cadre-là.
27:35 Et c'est ça qui est important
27:37 dans ce qui vient de se passer.
27:39 C'est fait.
27:41 Ça change tout.
27:43 Bien sûr que non. Est-ce que ça change
27:45 beaucoup de choses pour les femmes ? Bien sûr que oui.
27:47 - Alors, Georges, vous allez répondre
27:49 dans un instant. On va y revenir
27:51 après la petite pause de pub.
27:53 - Sud Radio.
27:55 Le 10h midi, mettez-vous d'accord.
27:57 Valérie Expert.
27:59 Ça s'est passé sur Sud Radio.
28:01 Si rien n'est fait, je ne suis pas sûr que le président
28:03 puisse rentrer dans le salon de l'agriculture.
28:05 On ne va pas empêcher les gens,
28:07 le grand public de rentrer parce que c'est quand même une belle vitrine
28:09 pour nous. On ne va pas dégrader le salon
28:11 de l'agriculture. On va juste décider que
28:13 les politiques pourront ne pas rentrer
28:15 parce que c'est compliqué
28:17 de les laisser se pavaner au milieu des vaches
28:19 alors qu'il n'y en a plus beaucoup
28:21 à cause de leur politique.
28:23 - Sud Radio. Parlons vrai.
28:25 Sud Radio.
28:27 Le 10h midi, mettez-vous d'accord.
28:29 Valérie Expert.
28:31 - Alors, le débat est animé.
28:33 C'est vrai qu'on manque
28:35 parfois de nuances
28:37 et j'entends ce que vous dites toutes les deux.
28:39 C'est-à-dire, en quoi est-ce que ça va changer
28:41 concrètement la vie des femmes
28:43 là,
28:45 dans l'immédiat et que l'urgence est peut-être
28:47 d'accélérer
28:49 les... - De les aider.
28:51 - De les aider, de faire peut-être plus de prévention.
28:53 - Je trouve que, par exemple,
28:55 le décret qui a permis
28:57 aux infirmières de pratiquer l'IVG
28:59 médicamenteuse, ça c'est quelque chose
29:01 qui a changé la vie des femmes.
29:03 - Très bien. - Contrairement aux léçages femmes,
29:05 qui devraient pouvoir pratiquer les IVG,
29:07 ce qui est en question. - Excellent.
29:09 - Alors, Georges, quel est votre point de vue ?
29:11 - C'est par rapport à ce que disait Jean-Luc.
29:13 C'est que,
29:15 c'est quasiment un non-sujet, en fait.
29:17 - Oui, c'est vrai. - Tout le monde est pour...
29:19 À part quelques dingues
29:21 qui n'ont aucune...
29:23 aucun écho, réellement,
29:25 dans la société,
29:27 personne ne menace l'IVG en France.
29:29 Et je suis assez...
29:31 Et c'est très bien,
29:33 c'est très bien qu'ils soient réunis hier à Versailles,
29:35 et qu'ils aient remis dans le marbre,
29:37 pourquoi pas ? Mais le problème, c'est qu'il y a
29:39 une classe politique qui agit sur des choses où
29:41 il y a un énorme consensus, mais ils travaillent
29:43 sur l'économie, sur la souveraineté,
29:45 sur toutes ces choses-là, mais ils n'avancent pas d'un pouce.
29:47 - Et la Constitution est-elle faite pour ça ?
29:49 - Tout le monde est d'accord, ils se félicitent en rond,
29:51 dans des cocktails, en disant "Ah, qu'est-ce qu'on a
29:53 bien travaillé", et comparer
29:55 à Simone Veil qui l'a fait
29:57 dans un moment où elle était
29:59 huée à l'Assemblée nationale, elle était huée,
30:01 je vous rappelle, j'utilise le terme, elle était traitée
30:03 de salope et de pute par des députés.
30:05 - Par sa propre majorité.
30:07 - Oui, oui, par la majorité droite.
30:09 - Mais Giscard a été très bien, à l'absurde.
30:11 - C'est juste pour dire que Jean-Luc a quand même une ambiance un peu différente.
30:13 Là, c'est...
30:15 C'est très bien, mais...
30:17 - Vous avez dit... - C'est comme combattre
30:19 les curés...
30:21 Un siècle après
30:23 Émile Combes.
30:25 - Alors, à propos de curés, vous oubliez aussi, mais
30:27 je suis tout à fait d'accord, ça ne
30:29 ne doit pas rentrer en ligne de compte, mais
30:31 vous oubliez aussi que les catholiques, pour eux,
30:33 on est quand même un pays
30:35 à une religion catholique
30:37 fiée née de l'Église, et que
30:39 pour eux, c'est un crime absolu, l'avortement.
30:41 Mais je ne mets pas ça, mais...
30:43 - Je pense que pour les très-croyants
30:45 juifs ou les très-croyants musulmans,
30:47 ou tous les gens très-croyants, c'est...
30:49 - Mais fort heureusement, nous sommes un État laïque.
30:51 - Oui, absolument.
30:53 - Et nous retirons les croix.
30:55 - Je me repose des questions
30:57 sur le rôle de la Constitution.
30:59 - Mais ça n'est pas ça, la laïcité, ça n'est pas de retirer la croix
31:01 sur le dos des invalides. - Mais Jean-Luc, comme nous
31:03 venons de gauche, on oublie toujours cette phrase
31:05 à laquelle on ne pense pas trop, assez, de Karl Marx.
31:07 C'est pas...
31:09 C'est les conditions concrètes
31:11 d'existence qui déterminent la conscience, et pas l'inverse.
31:13 Et le problème, c'est les conditions
31:15 concrètes, et comme l'ont souligné
31:17 les deux...
31:19 les deux intervenantes sur le plateau...
31:23 - Sophie.
31:25 - Oui, bon, les Alexandras.
31:27 - Les femmes, les meufs.
31:29 - Il y a énormément d'endroits
31:31 où le premier rendez-vous
31:33 avec un gynécologue, c'est neuf mois, voire un an.
31:35 Donc bien évidemment, quand on sait la durée
31:37 de la grossesse,
31:39 c'est parfaitement ridicule.
31:41 Que...
31:43 La pilule, même, la pilule, tout simplement,
31:45 n'est pas produite en France. Un jour, il y a une pénurie,
31:47 vous avez le droit.
31:49 - Il y a déjà des pilules qui ne sont plus disponibles.
31:51 - Si le droit n'est pas assuré
31:53 par la possibilité concrète de le faire,
31:57 c'est un droit qui sert à rien.
31:59 Donc là, on se félicite de quelque chose.
32:01 - C'est ce que j'ai dit. C'est très juste.
32:03 - Alors que c'est quand même menacé.
32:05 Vraiment, pour le coup.
32:07 - Oui, oui. C'est ça.
32:09 C'est concrètement, mettre à ce que disait Alexandre,
32:11 changer la vie des femmes,
32:13 changer l'accès à l'avortement.
32:15 - Et heureusement, il y a la pilule du lendemain matin
32:17 qui est en vente libre maintenant.
32:19 C'est fondamental, parce qu'il vaut beaucoup mieux
32:21 réagir immédiatement,
32:23 et on ne le dit pas assez, ça.
32:25 - On pourrait se poser la question de savoir
32:27 si le ministère de la Santé
32:29 est vraiment géré depuis plusieurs années,
32:31 et si les moyens financiers
32:33 donnés à tous ceux
32:35 qui s'occupent de tout ce qui est médical
32:39 est à la hauteur.
32:41 - C'est le problème, et la question fondamentale est celle-là.
32:43 On voit ça dans les hôpitaux publics, c'est clair.
32:45 - Le ministre de la Santé n'a aucun pouvoir.
32:47 - C'est comme le comité de la déradicalisation.
32:49 Jean-Luc, je pense que tout le monde s'en fout.
32:51 Ils font très mal leur travail.
32:53 - Moi, je m'en fous pas.
32:55 - Je dis "eux", ils s'en foutent. Ceux qui devraient, tu as raison.
32:57 - Parlons du ministère de l'Éducation
32:59 ou du ministère de l'Intérieur.
33:01 Il y a deux sujets ce matin fondamentaux
33:03 qui sont la montée de la violence
33:05 dans les écoles,
33:07 et la délinquance, le trafic,
33:09 les différents trafics qui persistent
33:11 dans les rues de Paris,
33:13 de Marseille, de Nîmes,
33:15 les points de deal.
33:17 J'entendais la décision du maire de Montpellier,
33:19 qui a décidé d'interdire l'accès
33:21 de sa ville aux dealers.
33:23 C'est joli ça. On sait quoi, comment on fait.
33:25 Et quand on voit,
33:27 ça dure depuis des années, le trafic de cigarettes,
33:29 que ce soit à Barbès, à Marx, d'Ormois,
33:31 il se passe quoi ?
33:33 Et là, on le lit dans Le Parisien ce matin,
33:35 ce sont les Afghans qui se sont emparés de ça.
33:37 Et une collaboratrice, qui vit à côté,
33:39 me dit "il y a les policiers qui sont là".
33:41 Et ça se fait dans la plus grande impunité.
33:43 - Mon coup de gueule,
33:45 je rappelle que,
33:47 avant de devenir
33:49 aide de la radicalisation,
33:51 c'était le Comité interministériel
33:53 de prévention de la délinquance.
33:55 Qui est là depuis 2006.
33:57 Et donc qui est épinglé pour son immense succès.
33:59 Donc ce n'est pas étonnant
34:01 qu'on se retrouve dans des situations comme ça.
34:03 Mais dans un pays
34:05 où l'emploi
34:07 réel
34:09 s'effondre.
34:11 Où le travail est précaire.
34:13 Où on accueille tout un tas d'immigrés
34:15 sans pouvoir les accueillir bien.
34:17 Pour ceux qui veulent les accueillir.
34:19 Et où il n'y a pas réellement de travail.
34:21 Et on maintient une masse de gens entre deux eaux.
34:23 Entre la légalité et l'illégalité
34:25 exploitable à Merci.
34:27 Et qu'en même temps, on ne met pas les moyens
34:29 et qu'on a des dirigeants qui visiblement
34:31 ne sont pas intéressés par cela.
34:33 Il y a des interstices
34:35 où les mafias,
34:37 les organisations délictueuses
34:39 s'infiltrent.
34:41 - Et qu'on désincite au travail en permanence.
34:43 Le gouvernement pour faire plaisir aux gens,
34:45 veut les faire aussi loin.
34:47 - Y compris dans les écoles.
34:49 Et donc la criminalité explose.
34:51 Et les policiers, vous voyez qu'ils fassent quoi ?
34:53 Je parle de votre ami.
34:55 Il va arrêter le gars.
34:57 - Ils n'ont pas les moyens.
34:59 Puisque de toute façon, derrière,
35:01 il n'y a pas une réponse judiciaire.
35:03 - Et puis vous arrêtez des gens
35:05 qui sont
35:07 des petits trafiquants
35:09 et qui appartiennent à un réseau.
35:11 Donc c'est le réseau qu'il faudrait remonter.
35:13 - C'est comme la mafia.
35:15 - Je racontais à un ami qui était à Marseille
35:17 ce week-end et qui me dit
35:19 "J'ai détesté, je me suis sentie très en insécurité.
35:21 J'arrive à la gare Saint-Charles pour louer une voiture.
35:23 Donc tout se passe bien.
35:25 Et le loueur de voiture lui dit
35:27 "Je vais chercher la voiture, restez là.
35:29 Je vais chercher la voiture, il y en a pour 3 minutes."
35:31 Donc il sort avec son sac.
35:33 Et là, le loueur lui dit
35:35 "Non, non, restez à l'intérieur, c'est plus sûr."
35:37 Donc bon, il va à l'hôtel.
35:39 L'hôtel sympa et tout.
35:41 Le lendemain, à la réception, on lui dit "Ça va ?
35:43 Vous n'avez pas été réveillé par le feu d'artifice ?"
35:45 Il dit "Ah bon, il y a eu un feu d'artifice ?
35:47 Non mais il y a eu une fusillade sur le parking de l'hôtel."
35:49 C'est quelqu'un qui va
35:51 plutôt en vacances sur la côte atlantique
35:53 et qui me dit "Je pense que je ne retournerai pas à Marseille."
35:55 - C'est une erreur.
35:57 - Oui, je vous y vivais
35:59 mais c'est assez terrible quand même, non ?
36:01 - Non, non, non.
36:03 Ça fait 20 ans que je vis à Marseille.
36:05 J'ai vécu avant pendant 40 ans
36:07 dans le Val-de-Marne
36:09 et en Seine-Saint-Denis.
36:11 Je ne vois pas d'énorme différence avec la vie à Marseille.
36:13 Oui, il existe des points de dél'
36:15 Oui, il existe des surfaces
36:17 incontrôlées
36:19 et des bouts de quartiers incontrôlés.
36:21 On ne vit pas plus mal à Marseille
36:23 qu'ailleurs, même devant la gare.
36:25 Alors, effectivement,
36:27 nous avons un gros problème à Marseille,
36:29 on en parle souvent, c'est un problème de gestion de la propreté.
36:31 - On en connaît d'autres.
36:33 - À Paris aussi.
36:35 - Oui, mais à ce niveau-là.
36:37 Pour le reste, effectivement,
36:39 il y a ce qu'on appelle
36:41 malheureusement des feux d'artifice,
36:43 c'est-à-dire que c'est la fin des points de dél'
36:45 il y en a plusieurs dizaines sur Marseille
36:47 mais dans toutes les villes de France et même des petites villes
36:49 où il y a des points de dél'.
36:51 La situation par rapport à cela est totalement incontrôlée.
36:53 Je pense que la gestion
36:55 de la toxicomanie et ainsi de suite
36:57 et donc de la gestion
36:59 des produits interdits
37:01 devrait demander une attention
37:03 extrêmement particulière et dans ce cadre
37:05 je suis, moi, pour la légalisation
37:07 contrôlé et totalement
37:09 contrôlé par rapport
37:11 au système qui aujourd'hui
37:13 montre ses failles.
37:15 - On va pas rentrer dans la lettre, je ne suis pas d'accord.
37:17 - Quand on est à Max Zormois, on parle
37:19 d'autres choses.
37:21 Mais en général, par rapport à ça,
37:23 pourquoi tout d'un coup cibler les Afghans ?
37:25 Ce n'est pas la première fois que des communautés
37:27 et je pourrais en citer plusieurs, je ne vais pas les citer
37:29 pour ne pas les stigmatiser.
37:31 - On ne cible pas les Afghans, mais l'insécurité et les trafics
37:33 qui se trouvent comme des Afghans.
37:35 - Là, il y a un cas précis, c'est tombé sur eux.
37:37 - Continuez, Jean-Luc.
37:39 - Non mais voilà, c'est tout.
37:41 Là, il s'agit clairement,
37:43 pour ceux qui connaissent un peu, notamment sur Paris,
37:45 le Sentier. Le Sentier était
37:47 un endroit de commerce
37:49 vu par la communauté judaïque
37:51 et puis après, il est passé à la communauté maghrébine
37:53 et puis maintenant, il est passé à la communauté chinoise.
37:55 - Légal, légal.
37:57 - Vous pourriez stigmatiser un certain nombre de communautés.
37:59 - Non, mais là, vous parlez d'enfantiers,
38:01 il y avait un commerce de tissus.
38:03 Dans le 13ème, vous avez une communauté
38:05 asiatique qui a eu une autre activité.
38:07 - Vous n'avez pas échappé.
38:09 - Là, on parle de trafic illégal,
38:11 de tontine. - De trafic de cigarettes.
38:13 - Non, non, on parle aussi,
38:15 si vous avez lu, il y a trafic de cigarettes,
38:17 il y a aussi des achats et visiblement du blanchiment d'argent
38:19 de façon assez
38:21 évidente.
38:23 Alexandra Spiner ? - Oui, mais on voit
38:25 des villes, des quartiers entiers
38:27 qui sont complètement
38:29 ravagés par la délinquance
38:31 et je trouve que c'est extrêmement
38:33 inquiétant parce qu'on a l'impression
38:35 qu'on est complètement impuissant
38:37 à régler ces sujets.
38:39 Bon, il faut penser
38:41 aux habitants aussi de ces quartiers.
38:43 En termes de vie quotidienne,
38:45 ce que ça signifie quand vous descendez
38:47 de chez vous, que vous vous retrouvez
38:49 au milieu trafiquant. - À Paris, dans le 19ème,
38:51 ils ont même mis à attaquer
38:53 les dealers il y a quelques mois. - Absolument.
38:55 On se retrouve dans des
38:57 querelles de dealers, on se retrouve
38:59 confrontés
39:01 à un niveau d'insécurité qui n'est pas
39:03 acceptable. - Oui, Jean-Luc,
39:05 quand on est,
39:07 quand on a une jeune fille étudiante
39:09 qui vit dans un quartier
39:11 et qui se prend une balle dans la tête dans sa chambre
39:13 parce que des crétins
39:15 pensent qu'ils peuvent faire la loi.
39:17 - Des délinquants, pas des crétins.
39:19 - Des crapules. - On peut, les deux-là,
39:21 n'excluent pas l'autre. - Peuvent faire la loi.
39:23 Non mais ils sont des crétins, parce que si vous savez
39:25 le nombre de cartouches tirées pour mettre une balle dans le corps de quelqu'un,
39:27 c'est des pauvres types, ils savent même pas tirer.
39:29 Mais passons.
39:31 À ce moment-là, il devrait y avoir une réponse
39:33 très dure de l'État
39:35 qu'il ne fait pas. C'est faire des...
39:37 Si ça arrive dans un quartier,
39:39 il faut que les autres quartiers comprennent que s'il y a des lignes
39:41 à part des partis... - Mais c'est pas l'État, c'est la justice.
39:43 - Non mais la justice fait partie de l'État.
39:45 - Et donc l'État. - Oui mais je suis désolée,
39:47 il y a une justice indépendante. - Non.
39:49 - Il n'y a pas de repouvoir à la justice.
39:51 - Non, contre le gouvernement.
39:53 Non, non, je suis désolé, le parquet, c'est l'État.
39:55 Enfin, c'est le gouvernement, même.
39:57 Et quand il a fallu
39:59 matraquer les gilets jaunes... - Mal gouvernement, l'État, en tout cas.
40:01 - Quand il a fallu matraquer les gilets jaunes,
40:03 ça a été fait très bien,
40:05 il y a pas eu de justice.
40:07 Il me semble pas que... - Matraquer ?
40:09 - Oui, vous savez, quand il y a eu
40:11 les gens qui ont été borniés, les 700 blessés
40:13 graves à la tête, les 12 000
40:15 arrestations, dont 3 000 condamnations... - Oh non,
40:17 faut pas exagérer. - C'était des Français, vous savez ?
40:19 - C'est la réalité. - Des artisans, des gens qui travaillaient.
40:21 Les Black Blocs ont pas fini en prison,
40:23 je vous parle des Français qui manifestaient avec des gilets jaunes
40:25 qui se sont retrouvés sans casier judiciaire,
40:27 immédiatement mis en prison, tout à coup,
40:29 là, ni la police, ni la justice
40:31 n'étaient défaillantes. Ça s'est fait très très vite,
40:33 c'est beaucoup plus facilement qu'avec certains dealers
40:35 et voleurs de scooters. Ça veut dire que
40:37 dans certains cas... - Comment vous expliquez ça ?
40:39 - Parce qu'ils ont eu un ordre de l'Elysée,
40:41 c'est pas très compliqué. - Et l'Elysée donne un ordre
40:43 de laisser les dealers dehors et de...
40:45 - Non, mais on laisse faire,
40:47 en fait. - On laisse faire ?
40:49 - Je pense que dans ces cas-là,
40:51 il devrait y avoir une action
40:53 de l'État dure
40:55 et qui montre que non, vous ne pouvez pas
40:57 franchir la ligne de flinguer des pauvres
40:59 enfants dans des voitures, et en plus,
41:01 souvent, ce sont
41:03 des immigrés récents,
41:05 ce sont les gens les plus fragiles
41:07 qui subissent la loi de ces criminels,
41:09 ils ne se baladent pas, ils ne tirent pas la kalachnikov
41:11 dans le 8e et le 16e arrondissement.
41:13 Donc, ils s'attaquent
41:15 aux gens, ils créent
41:17 une vie impossible pour les Français,
41:19 les plus fragiles.
41:21 Et bien, eux, il faut les punir,
41:23 il faut arrêter, vraiment les punir.
41:25 Est-ce qu'ils demandent aussi des lois
41:27 qu'on n'a pas sur la délinquance,
41:29 sur la contrainte pénale,
41:31 sur la délinquance des mineurs ?
41:33 - C'est le grand sujet.
41:35 - Il y a une sortie
41:37 dans des lieux fermés,
41:39 d'éducation, mais pas juste,
41:41 qu'ils se baladent et que jusqu'à 18 ans,
41:43 vous faites ce que vous voulez, on s'en accommodera.
41:45 - Le trafic de cigarettes,
41:47 il faut bien comprendre que ça pollue la vie
41:49 des gens autant que les dealers.
41:51 Ce n'est pas un petit sujet.
41:53 Vous avez à Pantin des commerçants
41:55 qui se sont mis en grève, parce que
41:57 au quotidien, pour eux, c'est totalement
41:59 invivable.
42:01 C'est une série d'incivilités,
42:03 et puis c'est l'insécurité au quotidien.
42:05 C'est ça la réalité
42:07 du trafic de cigarettes.
42:09 Ce n'est pas du tout
42:11 une petite querelle de telle ou telle communauté.
42:13 - Et puis c'est du crime organisé.
42:15 - Absolument.
42:17 - C'est de la contrebande,
42:19 ce sont parfois des cigarettes de contrefaçon,
42:21 vous ne savez pas ce que vous achetez.
42:23 - C'est quasiment toujours des contrefaçons.
42:25 - C'est toujours des contrefaçons.
42:27 C'est aussi un problème de santé publique.
42:29 Mais sur la justice des mineurs,
42:31 pour m'être enseignée,
42:33 j'ai lu plusieurs choses sur les "home-jacking",
42:35 les jeunes qui sont interpellés,
42:37 les délinquants, je ne vais pas employer le mot "jeune",
42:39 ont 17 ans. Ils sont mineurs.
42:41 Donc ce sont des gamins
42:43 qui sont exploités
42:45 par des réseaux mafieux.
42:47 - Comme les guetteurs dans les banlieues.
42:49 - Et donc vous ne pouvez rien contre ces gamins
42:51 ultra-violents qui, à 17 ans,
42:53 vous vous braquez. - Ça c'est un sujet à part entière,
42:55 mais la deuxième chose quand même, quand on interroge
42:57 tous les policiers et les gendarmes,
42:59 ce que j'ai fait, c'est que quand ils arrêtent
43:01 quelqu'un, on le relâche
43:03 immédiatement et que la justice immédiate,
43:05 les comparutions immédiates, etc.,
43:07 ça ne fonctionne pas.
43:09 Il y a quand même un laxisme judiciaire
43:11 fondamental
43:13 que tous reconnaissent.
43:15 Ils s'en foutent de se faire arrêter, ils sont relâchés.
43:17 - Le laxisme judiciaire,
43:19 c'est encore une fois des manques de moyens
43:21 par rapport à la justice française.
43:23 - Mais les prisons, on peut dire que les laxismes
43:25 judiciaires sont dans le laxisme judiciaire.
43:27 - Une autre remarque sur
43:29 les afghans. Moi, j'ai mis
43:31 l'interprète afghan
43:33 que j'avais en Afghanistan,
43:35 comme tous les autres interprètes, sont dans des galères
43:37 pas possibles. - Absolument. Et on les a abandonnés.
43:39 - Il faut des années pour que, soit
43:41 ils sont en France
43:43 et ils sont entre deux, ils peuvent pas
43:45 réellement travailler, ils ont pas réellement de statut, par contre,
43:47 eux-mêmes le disent, on fait
43:49 rentrer des afghans qui viennent des montagnes,
43:51 des gens qui ont vécu avec des chèvres,
43:53 ils sont incapables de s'intégrer,
43:55 on donne des soldats
43:57 au grand banditisme,
43:59 alors que ces gens-là,
44:01 qui nous ont aidés, qui ont aidé
44:03 des humanitaires, qui ont aidé des militaires sur le terrain,
44:05 qui sont menacés, dont les familles sont menacées
44:07 ou exécutées par les talibans,
44:09 eux, on peut pas les accueillir. C'est délirant,
44:11 en fait. - Je rappelle que les
44:13 talibans, hier, on apprenait qu'ils ont interdit
44:15 aux femmes d'utiliser les téléphones portables.
44:17 En plus. Voilà. On finit de les
44:19 enterrer vivantes. On se retrouve dans un instant...
44:21 - Le grillage, c'était compliqué. - C'était compliqué.
44:23 A tout de suite. - Ça brouille.
44:25 Sud Radio, le 10h midi,
44:27 mettez-vous d'accord,
44:29 Valérie Exper.
44:31 Le 10h midi, mettez-vous d'accord,
44:33 Valérie Exper.
44:35 - Avec vous, sur Sud Radio,
44:37 on va parler,
44:39 on devait le faire hier, on n'a pas parlé,
44:41 comment l'Etat veut intensifier
44:43 sa lutte contre l'antrisme
44:45 islamiste
44:47 dans le sport français.
44:49 Si on suit ce que nous dit
44:51 Georges Kuzmanovic,
44:53 le rapport de la Cour des comptes,
44:55 tout ce qui est délinquance et autres,
44:57 qu'à six mois des Jeux olympiques,
44:59 donc c'est censé être une décision
45:01 symbolique,
45:03 les autorités vont ouvrir une cellule nationale
45:05 pour lutter contre leur repli communautaire
45:07 et mieux surveiller
45:09 les dérives dans les clubs et les associations.
45:11 Tout ça est déjà connu.
45:13 - L'Etat ferait bien de
45:15 s'inspirer de ce que nous faisons à la région.
45:17 - Oui absolument,
45:19 avec Patrick Caram qui est très engagé
45:21 sur les sujets de laïcité dans le sport
45:23 et Valérie Pécresse. Nous, nous sommes
45:25 une région qui est quand même pilote
45:27 sur ces sujets-là.
45:29 Nous avons instauré un réseau d'alertes
45:31 et d'interventions pour aider
45:33 le mouvement sportif francilien à lutter
45:35 contre la radicalisation dans le sport.
45:37 On a instauré
45:39 une charte de la laïcité
45:41 et de formation des associations
45:43 sportives. Tout ça est porté par Patrick Caram.
45:45 Nous avons interdit
45:47 la burqa dans les îles de loisirs.
45:49 - Et c'est...
45:51 - Oui mais...
45:53 - La burqa ou le voile ?
45:55 - Le burqini, pardon.
45:57 - Le burqini, excusez-moi.
45:59 Le burqini, nous avons interdit,
46:01 le burqini dans les îles...
46:03 - Et vous arrivez à le faire respecter ?
46:05 - Oui, parce que, oui, difficilement.
46:07 C'est pour ça que
46:09 on a de la chance avec Patrick Caram
46:11 parce qu'il est très engagé sur ces sujets
46:13 de laïcité
46:15 et qu'il porte fermement.
46:17 - Non, il ne l'est pas.
46:19 - Si, il l'est, mais si.
46:21 - En tant qu'individu, il l'est, mais ça ne sert à rien.
46:23 - Mais si, si.
46:25 Vous ne pouvez pas dire une chose pareille.
46:27 - Très bien, mais vous ne pouvez pas dire
46:29 que rien ne sert à rien, ça n'est pas vrai.
46:31 Nous, à la région, on est vraiment très engagés.
46:33 - Des petits flyers, des chartes de la laïcité,
46:35 des rencontres festives
46:37 où on partage un 4/4
46:39 avec un jus d'orange pour dire que c'est pas bien.
46:41 Tout le monde dit oui, oui, et puis ça continue.
46:43 - Non, ça ne continue pas parce qu'on ne subventionne plus
46:45 les clubs sportifs
46:47 qui, par exemple,
46:49 ne veulent pas signer la charte de la laïcité.
46:51 Ça, ce sont des actes concrets.
46:53 Non, non, on ne peut pas dire que rien ne sert à rien.
46:55 - Alors, Georges, qui n'en baisse les bras.
46:57 - Non, justement, je propose qu'on ne baisse pas les bras.
46:59 Mais vous savez comment on a déradicalisé
47:01 le catholicisme politique en France ?
47:03 - Le catholicisme politique ?
47:05 - Oui, au XIXe siècle, il y a longtemps,
47:07 avant la loi de 1905.
47:09 On a envoyé l'armée
47:11 et on a dégagé plus de quasiment 800 congrégations.
47:13 On a saisi leurs biens
47:15 et certaines personnes qui refusaient les lois de la République
47:17 ont été déportées, c'est-à-dire sorties du pays.
47:19 - C'est ça que vous voulez ?
47:21 - À un moment donné, encore une fois, si vous ne tapez pas sur...
47:23 Mais pour le moment, ce qu'il se passe,
47:25 c'est que l'État recule
47:27 partout.
47:29 Et il est remplacé, bien évidemment,
47:31 dans un contexte de problèmes sociaux par
47:33 des islamistes
47:35 ou des évangéliques, ou tous ceux
47:37 qui vont vouloir, qui peuvent...
47:39 - Oui, c'est terminé.
47:41 - Et là, vous vous retrouvez
47:43 dans une situation qui...
47:45 C'est comme le Hezbollah. Le Hezbollah,
47:47 ce sont des gens qui aident, concrètement,
47:49 des gens qui n'ont plus rien. Il ne faut pas
47:51 s'étonner que ça pénètre. Vous pouvez faire signer
47:53 toutes les chartes que vous voulez, s'il n'y a pas
47:55 de travail, s'il n'y a pas de service public,
47:57 si l'État ne revient pas pour la sécurité
47:59 ou pour tout un tas de choses, les gens suivront
48:01 la force. Et la force, elle est
48:03 aux organisations des
48:05 frères musulmans qui sont très très malins
48:07 pour l'infiltration, et
48:09 des évangéliques qui sont
48:11 en train de, avec leur gros symbole,
48:13 s'infiltrer dans le pays. - Si on vous écoute, on a besoin d'une petite dictature.
48:15 - Non, on a besoin d'Émile Combes.
48:17 - Alors, dites-nous rappeler qui était
48:19 Émile Combes.
48:21 Ça ne parle pas à tout le monde.
48:23 - Il est à profondeur, justement,
48:25 du catholicisme politique,
48:27 au point où on a fait la loi
48:29 de compromis, parce que la loi de compromis,
48:31 c'était en 1905, lui, il était
48:33 pour des versions un petit peu plus
48:35 hardcore, mais ce qui a permis de
48:37 mettre un terme à
48:39 un siècle de combat avec des gens qui
48:41 ne voulaient pas la séparation de l'Église
48:43 et de l'État. Ces gens-là ne veulent pas ça.
48:45 - Oui, mais on est dans un monde qui est tellement
48:47 complexe, différent, ouvert.
48:49 Non mais, il y a beaucoup de gens,
48:51 on a tous envie de ça. Je ne sais pas
48:53 comment on fait pour rétablir,
48:55 parce qu'il y a tous les secteurs, il y a la dette de l'État,
48:57 il y a les
48:59 associations multiples,
49:01 qui bloquent tout, il y a les normes absurdes,
49:03 il y a les contradictions avec l'Europe,
49:05 c'est sans fin.
49:07 - C'est pour ça que ça ne sert à rien pour le moment.
49:09 - Non, non, moi je n'accepte pas que vous
49:11 puissiez dire ça, parce que nous on voit concrètement
49:13 que dans les clubs sportifs, ça sert
49:15 concrètement. Oui, ça sert concrètement,
49:17 parce qu'il faut savoir quand même que le sport est un
49:19 vecteur de
49:21 radicalisation. - Pas le foot, hein ?
49:23 - Oui, le foot, oui, pardon.
49:25 Et on constate
49:27 tous les jours des dérives
49:29 qui sont liées à la radicalisation
49:31 dans le sport, vous avez le
49:33 refus de la mixité, vous avez
49:35 les horaires modifiés pour la prière,
49:37 vous avez les douches habillées.
49:39 - Oui. - Non. - Ah absolument.
49:41 - Est-ce que vous arrivez à le combattre ou pas ?
49:43 - Amélie Boudin-Cassera dit que ça représente
49:45 0,8% de signaux faibles
49:47 de séparatisme
49:49 sur les 3449.
49:51 Peut-être qu'on va laisser Jean-Luc
49:53 s'exprimer sur le... - J'invite la ministre
49:55 des Sports à s'inspirer de ce que nous faisons
49:57 à la région, parce que si les ministres
49:59 des Sports étaient moins faibles sur
50:01 ces sujets-là, ça irait
50:03 peut-être un peu mieux. - Alors,
50:05 Jean-Luc ? - Bon.
50:07 - Je pense qu'on est pas d'accord.
50:09 - Tout dépend des fédérations sportives,
50:11 tout dépend des
50:13 lieux où ces clubs s'implantent.
50:15 Georges, tu as raison,
50:17 il y a effectivement l'islam
50:19 intégriste, les frères musulmans
50:21 et autres tendances
50:23 intégristes du côté musulman.
50:25 Il y a effectivement
50:27 des tendances extrêmement sectaires chez les évangéliques.
50:29 C'est quelque chose dont on ne parle pas
50:31 souvent, mais qui sont quasiment aussi
50:33 sectaires, moins violentes, certes, mais quasiment
50:35 aussi sectaires. Comment on
50:37 règle ça ? Encore une fois,
50:39 moi je veux bien... Quel est le budget
50:41 du ministère des Sports ? Quel est le budget
50:43 qui permet d'avoir
50:45 des animateurs et animatrices
50:47 formés ? Quel est le budget qui permet de faire
50:49 la diversité, de faire que tous
50:51 les jeunes et moins jeunes
50:53 puissent pratiquer une politique
50:55 sportive et puissent adhérer à un club ?
50:57 Tout ça, état, état.
50:59 Et qu'est-ce qu'on a aujourd'hui ?
51:01 Je ne comprends pas
51:03 votre
51:05 démonstration, Jean-Luc.
51:07 J'essaye de dire
51:09 que la problématique
51:11 à chaque fois est de voir
51:13 quels sont les moyens humains
51:15 et financiers qu'on met en place pour
51:17 régler un certain nombre de problèmes. Oui,
51:19 il existe dans un certain nombre de lieux de France,
51:21 du territoire français,
51:23 des lieux où l'islam interdise,
51:25 des lieux où des évangéliques
51:27 ont pris, et Georges l'a très bien
51:29 raconté, ont pris en charge
51:31 une bonne partie des populations.
51:33 Et qu'est-ce qu'on fait avec ça si on ne met pas de moyens
51:35 de l'État, des régions,
51:37 tu as raison Alexandra,
51:39 pour réussir à rétablir
51:41 un certain équilibre ?
51:43 Ben, oui.
51:45 Il n'y a qu'à faucon...
51:47 Il n'y a pas qu'à faucon !
51:49 Il faut au con !
51:51 Non, non, nous on agit concrètement.
51:53 Je suis désolée, il faut aussi dire
51:55 quand les choses fonctionnent.
51:57 Il y a un moment quand on essaie de faire quelque chose,
51:59 il ne faut pas tout casser. C'est vrai que c'est
52:01 absolument, quasi insoluble
52:03 dans tous les domaines, mais
52:05 je suis désolée, quand il y a des gens qui essaient,
52:07 il faut bien commencer par quelque chose.
52:09 La charte de la laïcité, croyez-moi que
52:11 si tout le monde s'y mettait, les choses iraient beaucoup mieux.
52:13 Oui, mais pour le moment la radicalisation progresse.
52:15 Oui, la radicalisation progresse, c'est ça,
52:17 mais pas les chars.
52:19 Ça ne veut pas dire que ce que vous faites est mauvais ?
52:21 C'est que la radicalisation progresse ?
52:23 Non, non, c'est insuffisant, ce n'est pas mauvais.
52:25 Dans 21 secondes, André Bercoff avec vous, très bonne journée sur Sud Radio.
52:27 Parlons Vrai est aussi à Lyon et Le Grand Lyon
52:29 sur 105.8 FM, le DAB+
52:31 et l'application Sud Radio.
52:33 Sud Radio, parlons vrai.

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