Mettez vous d'accord avec :
- Jérôme Dubus, membre du pôle idées d'Horizons
- Alexandra Szpiner, conseillère régionale LR Ile de France
- Alexis Poulin, journaliste – directeur de publication du Monde Moderne - éditorialiste politique sur Sud Radio le jeudi matin et Poulin sans réserve tous les vendredi 12h-13h
-Georges Kuzmanovic, président de République Souveraine
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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2023-11-23##
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00:00 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:06 - Avec vous sur Sud Radio pour les débats d'actualité avec Jérôme Dubu, bonjour.
00:11 - Bonjour. - Membre du pôle ID d'Horizon, Alexandra Spiner, conseillère régionale LR d'Ile-de-France, bonjour.
00:17 - Bonjour Valérie. - Vous êtes également enseignante, Alexis Poulin, journaliste, bonjour.
00:21 - Bonjour. - Directeur de la publication du Monde Moderne, également éditorialiste politique sur Sud Radio, le jeudi matin.
00:27 - Et Poulin sans réserve, c'est tous les vendredis à midi. Va bientôt falloir une émission entière pour donner une vocation.
00:34 - Ça fait beaucoup, à chaque fois c'est très long. Chaque semaine il y a une nouvelle émission.
00:39 - Georges Kuzmanovitch, président de République souveraine, c'est clair, net, précis, rapide et sombre, mais néanmoins très puissant.
00:46 - Victoire de l'extrême droite aux Pays-Bas, faut-il sanctionner Ersilias Soudet ?
00:52 - On va reparler de Crépol, on va parler des Français qui sont toujours plus défiants envers les médias traditionnels.
00:58 - Puis éventuellement un mot quand même sur le périph' à 50 km à Paris, puisque c'est la voie, j'ai entendu ça ce matin, la plus empruntée d'Europe.
01:05 - C'est incroyable. On va y revenir avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:10 - Alors Jérôme, c'est un coup de cœur, on va commencer avec le culturel.
01:13 - Oui, c'est un coup de cœur sur le livre que vient de sortir Lorraine Vernet sur Simone Veil.
01:19 - Alors, ce n'est pas le premier, ce ne sera pas le dernier, mais il est intéressant, doublement intéressant, d'abord parce que c'est dans l'actualité, avec la recrudescence des actes antisémites.
01:28 - Et il y a une stèle de Simone Veil qui a été massacrée dans une commune française la semaine dernière.
01:36 - Et vous vous souvenez des pochoirs qui avaient été mis lorsqu'elle avait été intégrée, reçue au Panthéon, si je puis dire, qui avaient été maculées de peinture dans tout Paris.
01:46 - Donc il y a encore un réflexe contre elle, malgré sa disparition, contre elle, contre ce qu'elle a fait.
01:53 - Alors, on peut partager ou pas partager tout ce qu'elle a fait, je sais qu'il y a eu beaucoup d'opposants à la loi sur l'IVG,
01:59 - mais le livre apporte des éclaircissements sur un certain nombre de choses qu'elle a faites, notamment quand elle était membre du Conseil constitutionnel, qu'on connaît moins.
02:08 - Et donc c'est un livre intéressant, c'est un livre complémentaire, c'est un livre qu'il faut lire parce qu'on est dans l'actualité et qu'il ne faut pas oublier Simone Veil, si tant est qu'on puisse l'oublier.
02:20 - Donc il y a un certain nombre de choses qui sont éclaircies. Alors il y a beaucoup de paradoxes chez Simone Veil.
02:26 - Par exemple, elle était très attachée à la nation française, elle était vraiment extrêmement attachée et elle a beaucoup, évidemment, oeuvré pour l'Union européenne.
02:40 - Donc oui, c'est une femme de paradoxe, c'est une femme de caractère, parce qu'elle avait un sacré caractère, elle n'était pas toujours commode, et ça lui a beaucoup coûté.
02:50 - Parce qu'à un moment, elle était effectivement présidentielle, comme beaucoup d'ailleurs, mais on avait pensé à elle.
02:56 - Et puis, à tort ou à raison, on ne peut pas partager, elle et Jean Dormeson avaient cette phrase, puisque c'est lui qui l'avait reçue à l'Académie française quand elle est arrivée.
03:10 - Simone Veil a eu plusieurs vies, mais toutes étaient tragiques. Ça décrit bien le personnage qui vivait effectivement beaucoup dans la tragédie.
03:20 - Une petite anecdote du livre, si j'ai le temps, en 30 secondes. - Oui, allez-y.
03:24 - Voilà, juste une citation pour bien décrire ce qu'était Simone Veil. Elle inaugure un hôpital lorsqu'elle était ministre de la Santé, elle pose la première pierre.
03:33 - Elle arrive devant la première pierre, un petit muret de parpaing, dit l'auteur, au premier plan, une ministre vêtue d'un tailleur rose, Simone Veil,
03:42 - qui s'avance souriante et qui se saisit de la truelle pour étaler le ciment, comme pour une première pierre.
03:48 - Un notable de la ville, le maire, vraiment, on ne dit pas la ville, qui souhaite faire un bon mot, "vous faites cela très bien, madame la ministre".
03:55 - "J'ai fait cela, vous savez, s'il en gênait, j'ai fait cela en déportation, alors je fais cela très bien". Voilà Simone Veil.
04:04 - Voilà, donc le livre s'appelle "Les vies de Simone Veil" de Lorraine Vernet. Georges, vous c'est un coup de gueule ?
04:14 - Oui, c'est un coup de gueule. J'en profite pour en parler à Dalstom, où 1500 emplois sont menacés.
04:23 - Dans un moment où ça ne va pas très bien pour l'emploi, alors que le carnet de commandes est plein, en particulier sur le ferroviaire.
04:30 - Et Dalstom, c'est l'incarnation parfaite de la présidence d'Emmanuel Macron depuis 2017.
04:35 - On parle d'un fleuron industriel français, en particulier des turbines Arabel.
04:41 - Et la vente par un ministre de l'économie qui était Emmanuel Macron, de ce fleuron industriel, sous pression des Etats-Unis,
04:49 à General Electric, et une perte de souveraineté colossale. Donc on a soumission à Washington, perte de souveraineté,
04:57 et nullité gestionnaire. Pour quelqu'un qui vient de la Banque et qui disait qu'il allait remettre les comptes publics en état,
05:06 on a quelqu'un qui vend Alstom à General Electric, et quelques années plus tard, le rachète, pour sa campagne 2022,
05:16 mais il le paye deux fois plus cher. C'est comme si vous aviez une belle maison de famille en Normandie,
05:21 vous la vendez à 300 000 euros, et puis vous la rachetez cinq ans après à 600 000 euros, mais ils ont ouvert les fenêtres et les portes.
05:28 C'est une gestion assez remarquable. Entre-temps, évidemment, les brevets ont été pris par les Américains, qui en feront bien ce qu'ils voudront,
05:38 et donc une perte d'indépendance industrielle pour la France. Et c'est ça la Macronie. C'est beaucoup de bruit,
05:52 des résultats catastrophiques, et une perte de puissance de la France, et puis au final, à nouveau, des emplois menacés.
06:02 - T'as des mots, Jérôme ? - Avant de dire ça, il faut regarder les chiffres, et j'ai l'impression que mon collègue n'a pas du tout regardé les chiffres
06:09 de la réindustrialisation française depuis 2017. Ils sont publics, ils sont véridiques, ils ne sont pas contestables.
06:16 Il y a 300 investissements nouveaux étrangers dans des industries par an en France, ça nous place au premier rang européen.
06:25 C'est plusieurs milliers d'emplois par an qui sont recréés, donc au contraire, c'est exactement l'inverse qui s'est passé depuis 2017.
06:31 Il y a un phénomène de réindustrialisation. Alors encore, faut-il savoir ce qu'on appelle réindustrialisation, parce que c'est pas d'industrie lourde.
06:39 - Qu'est-ce que vous mettez dedans ? - Parce que quand on est un peu souverainiste, on a tendance à regarder dans le rétroviseur.
06:44 Moi, je regarde devant, c'est un peu différent. Et dans le rétroviseur, on voit des industries lourdes. Mais c'est plus l'ère de l'industrie lourde.
06:52 Donc les industries qui sont arrivées sont des industries aussi légères, des start-up, etc. Et ça, vous prenez tous les chiffres, nous sommes le premier pays européen
07:03 où les investisseurs réinvestissent en matière industrielle, que vous vouliez ou non. Et ça date de 2017.
07:09 Donc quand vous dites "bah non, c'est la catastrophe, c'est une politique catastrophique", non, c'est pas vrai.
07:15 - On peut être Alexi ? - Un bémol quand même, c'est Standard & Poor's, l'agence de notation américaine, qui a issu un avertissement ce mois-ci,
07:27 alors qu'on attend la note de la France le 1er décembre, en disant que le climat des affaires en France était à un niveau très très bas, aussi bas qu'en 2012.
07:36 - Mais ça c'est conjoncturel, c'est pas structurel. - Mais Jérôme Dubu sur Alstom, il a raison sur la démonstration.
07:44 - Mais ne faisons pas d'Alstom une généralité. Il y a à côté tout un phénomène de réindustrialisation qui est complètement mis de côté.
07:51 - C'est quand même très symptomatique. Mais il y a un symbole quand même, il y a un symbole d'une éduc...
07:55 - On a acheté des HK416 pour nos militaires, soit disant on n'avait aucune capacité de production d'armes de fusil d'assaut.
08:02 Avant on avait FAMAS, les FAMAS. - Non mais le FAMAS ça fait longtemps qu'il n'existe plus.
08:06 - Oui, oui, mais vous savez que les Ukrainiens viennent de signer, et qu'ils sont en guerre, donc eux ils testent leurs armes réellement.
08:11 Ils viennent d'acheter en 10 mois, ils vont être livrés avec 10 000 VD15, qui sont un dérivé de la R15 américaine, mais fabriquée sous licence française en France.
08:21 Donc en fait on pouvait, misiblement, on n'a pas voulu.
08:23 - Prenez la liste des gens qui investissent en France et vous verrez que nous sommes premiers.
08:27 - Et sur Alstom ? - Je m'en tiens aux chiffres.
08:31 - Jérôme sur Alstom, vous répondez pas à un scandale. - Sur Alstom c'est le canoir.
08:36 - C'est ? - C'est le canoir de la réindustrialisation.
08:39 - Pourquoi en faire une généralité ? - On peut quand même dire qu'il y a un scandale qui continue avec Alstom.
08:44 - Il ne faut pas en faire une généralité en disant que les deux quinquennats, enfin il y en a un qui est encore en cours, de Macron ont été des industrialisations générales.
08:54 C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! - Petite pause, 1500 sur pression d'emploi quand même.
09:00 - Non mais moi je veux bien qu'on parle de tout, mais il faut s'en tenir aux chiffres.
09:03 - Oui, c'est un chiffre, mais je vous en donne d'autres.
09:06 - Oui mais sur Alstom, il y a un vrai scandale. - C'était un canoir.
09:11 - Un jour on parlera sûrement du scandale de la corruption, parce que ça a servi à financer les campagnes électorales.
09:18 - Allez, on se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio.
09:22 - Sud Radio. - Sud Radio.
09:24 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Experts.
09:30 - Avec vous sur Sud Radio pour commenter l'actualité avec aujourd'hui Alexandra Spiner, enseignante, conseillère régionale LR Île-de-France,
09:38 Alexis Poulin, journaliste, directeur de la publication du Monde Moderne.
09:42 On vous retrouve sur Sud Radio tous les jeudis matin pour l'édito politique et tous les vendredis entre 12h et 13h pour Poulin sans réserve.
09:49 - Bah oui, c'est pour faire un promo. - Ah, c'est elle qui a la clave là.
09:52 - Jérôme Dubu, vous êtes membre du Polidé d'Horizon, là aussi c'est clair, net, précis.
09:59 Et Georges Kuzmanowitsch, président de République Souveraine.
10:02 Pas mal de sujets avec la victoire de l'extrême droite aux Pays-Bas, avec le drame de Crépol.
10:09 Et maintenant, que va-t-il se passer ? Et puis les soubresauts politiques suite à ce drame épouvantable.
10:16 On a plein de sujets aujourd'hui avec vous. On continue notre tour de table.
10:20 Alexis Poulin, vous hésitiez entre du futile et du très sérieux.
10:25 - On parlera du futile sans doute par la suite. Donc je vais commencer par le plus sérieux.
10:29 C'est la déclaration du ministre de l'Economie Bruno Le Maire ce matin sur une radio concurrente
10:33 où il explique qu'il ne voyait pas la raison de continuer d'avoir une différence sur l'indemnisation chômage
10:41 entre les moins de 55 ans et les plus de 55 ans et qu'il voulait donc revenir sur la durée d'indemnisation
10:46 des chômeurs de plus de 55 ans en disant que voilà, maintenant on travaille plus longtemps,
10:53 le gouvernement, on a passé avec le 49-3 la réforme des retraites,
10:58 donc pourquoi avoir droit à plus de chômage ?
11:02 Je pense que si l'économie allait bien, si les entreprises jouaient le jeu, pourquoi pas ?
11:08 Mais aller chercher du travail à plus de 55 ans, vous n'avez pas les mêmes chances,
11:12 vous n'êtes pas reçus pareil que si vous avez moins de 55 ans.
11:15 C'est malheureux, mais c'est les faits. Et les faits parfois, ils sont terribles
11:20 et ils vont à l'encontre de la pensée magique des politiques publiques.
11:24 Donc il y a une réalité, et si l'indemnisation est plus longue, c'est parce que la réalité,
11:28 c'est que je suis désolé, trouver un emploi quand on est dit senior à plus de 55 ans,
11:32 c'est beaucoup plus difficile parce qu'on coûte plus cher à la société,
11:35 parce qu'on a l'expérience, parce qu'on n'a pas forcément envie de faire non plus un petit boulot
11:40 où on va commencer plus jeune et avoir plus de choix.
11:43 Et donc c'est normal je pense d'indemniser plus longtemps quelqu'un qui a 55 ans,
11:47 qui mettra plus de temps à trouver un travail. Et vouloir dire par pure idéologie
11:51 que non maintenant ça marche, c'est de la pensée magique, c'est à peu près du niveau du
11:55 "mettez un costard et traversez la rue pour trouver un travail".
11:57 Ce qui n'est pas très cohérent, non ? On devrait plus de...
11:59 Si il veut réduire les indemnités, le temps du chômage,
12:02 il vaudrait mieux le faire sur des plus jeunes, non ?
12:04 Ben, soit sûr... Non, parce que les jeunes aussi ont du mal à trouver un emploi.
12:07 En fait, le problème, c'est le côté, la déclaration d'Emmanuel Macron "réveillez-vous",
12:13 c'est de dire à un moment, c'est aussi un problème culturel dans la société française
12:18 de voir que, ben, on est finalement jugé utile et employable facilement
12:23 entre 30 et 45 ans, voilà, et après ça commence à être compliqué.
12:28 Ça c'est un problème. Et on ne peut pas faire d'un côté une réforme de l'allongement
12:33 de la durée du travail avec le recul de l'âge de la retraite à 64 ans,
12:37 si les employeurs ne vont pas employer jusqu'à 64 ans.
12:40 Et en plus, et en parallèle, limiter l'assurance chômage pour les plus de 55 ans.
12:45 C'est proprement scandaleux. Enfin, c'est précipiter davantage encore de précarité,
12:50 davantage de paupérisation pour une classe importante de citoyens français, voilà.
12:55 - Oui, c'est bon. - Il faut replacer un peu ça dans son contexte,
12:57 qui est effectivement le contexte de l'allongement de la durée du travail à 64 ans.
13:03 On a le taux de seniors en inemployabilité le plus important d'Europe.
13:09 Bon, ça c'est un fait. Et malheureusement, pendant des années et des années,
13:14 on a poussé les entreprises à se séparer avec des subventions, vous vous souvenez du FME, etc.
13:20 Dans l'industrie précisément, chez les constructeurs automobiles, etc.
13:24 On a demandé aux gens de partir plus tôt. Bon, ces gens n'ont pas retrouvé de travail, effectivement.
13:30 Dans ce contexte actuel, tout ce qui avait été mis en place pour le travail des seniors,
13:36 dans la loi sur l'allongement de la durée du travail, a été sorti.
13:43 Donc les partenaires sociaux en ce moment sont en train de négocier.
13:47 Qu'on les laisse négocier. Ils viennent de négocier sur la Gire Carco,
13:51 ça n'a pas plu effectivement au gouvernement.
13:54 Moi, je ne sais pas quelle est la position du gouvernement, par ailleurs que je soutiens,
14:01 mais sur ce point-là, je ne soutiens pas. Il faut laisser les partenaires sociaux négocier.
14:06 On est dans une société compliquée, on est dans une société où le dialogue social est difficile en France.
14:14 Laissons négocier avant d'avoir ce genre de déclaration.
14:17 On a l'impression qu'on va imposer aux partenaires sociaux ce que veut le gouvernement.
14:22 Non ! Les partenaires sociaux sont là pour négocier. Laissons-les négocier.
14:26 On va remettre dans le contexte, effectivement.
14:31 Ce n'est pas que ce matin qu'il a eu cette idée géniale, comme Madame Géniale de Madame Géniale,
14:36 ceux qui ont des enfants connaissent Madame Géniale.
14:39 Il a eu deux idées géniales avec Cazenaves. Ils sont bien, ils sont deux.
14:42 C'était dans un grand interview dans la Tribune, dimanche.
14:46 Les deux idées, c'est la réduction du chômage des seniors, dans un contexte de montée du chômage.
14:52 C'est vachement bien parce que ça va permettre de réduire les chiffres du chômage.
14:56 - D'unanimisation. - Oui, oui. Durée d'unanimisation.
14:59 - Oui, c'est ça. - Oui, mais en général, vous sortez facilement des chiffres du chômage quand vous ne touchez plus le chômage.
15:04 - Ce n'est pas la même chose. - Mais si, il y a une relation statistique.
15:07 Et puis l'autre idée, c'est de vendre 25% de l'immobilier d'État.
15:11 Ce sont des opérations qui ont toujours été douteuses, où les choses sont bradées à des amis à pas cher.
15:17 On découvre ça toujours dix ans après et ça fait tout un tas de scandales de corruption.
15:22 Mais ce ne sont pas des idées géniales, ce sont des idées qui ont déjà été faites cent fois.
15:26 Et la raison, ils le disent, c'est qu'on a une dette publique qui a 3 040 milliards,
15:32 qu'il a, lui, reçue il y a sept ans, parce qu'il est ministre de l'Économie depuis sept ans,
15:38 à 2 300 milliards. Donc ils ont rajouté 700 milliards.
15:42 Je rappelle, c'est important, je sais que la Covid, tous les gouvernements ont des problèmes,
15:46 c'est un gouvernement, avec Emmanuel Macron, qui a dit que eux, ils allaient bien gérer et réduire la dette
15:52 et que pour ça, ils allaient supprimer les impôts et vendre tout un tas de trucs.
15:55 En fait, non, ils l'ont rajouté 700 milliards. Et ils paient rore, toujours.
16:00 - Il y a 500 milliards qui sont dûs au Covid.
16:02 - Ils ont toujours des idées extraordinaires qui consistent à faire que la vie des gens
16:06 qui déjà n'accèdent pas à l'emploi, comme l'a dit très bien Alexis, vont être plus dans la galère.
16:11 C'est remarquable.
16:13 - On l'a évoqué ici hier, oui, Alexandra Spina.
16:16 - On voit bien dans tout ce qui vient d'être dit aussi que c'est une question de méthode,
16:19 qui est d'une brutalité inouïe.
16:21 Et on voit bien aussi que, comme toujours, la marque de fabrique des macronistes, c'est le mépris total.
16:28 - Je ne sais pas si c'est du mépris, en tout cas Bruno Le Maire, il est plutôt centre droit,
16:34 il était chez LR pendant des années, il était soutenu par un certain nombre de gens,
16:39 il est ministre économique et des finances depuis 2017, effectivement, donc ça fait 7 ans.
16:44 Mais il ne faut pas tout confondre.
16:46 Moi je crois que dans cette affaire, c'est cumulatif, contrairement à ce que dit Alexis.
16:52 C'est un peu le serpent qui se mord la queue.
16:54 C'est-à-dire qu'on dit "Allez, au fond, on va réduire, parce qu'on a trop de chômeurs
17:00 qui sont au-delà de 55 ans, on va réduire les indemnités de chômage
17:06 pour qu'ils reviennent sur le marché du travail".
17:08 - C'est la pensée magique ça !
17:10 - Ça c'est pas sûr.
17:12 - Mais il n'y a pas de volontiers, on embauche des seniors aujourd'hui.
17:14 - Deuxièmement, en parallèle, les entreprises, je suis désolé de le dire,
17:18 abusent de ce système en mettant les gens au chômage prématurément.
17:22 - Mais abusent de ce qui a eu lieu, le système qui leur a été proposé.
17:25 - Oui mais justement, si on le réduit, peut-être que les entreprises abuseront moins de ce système.
17:30 Si on passe de 27 à 18 mois, ce qui est demandé,
17:34 peut-être que les entreprises abuseront moins de ce système aussi.
17:37 - On a un macroniste qui accuse les entreprises d'abuser ?
17:39 - Donc c'est un peu cumulatif.
17:41 - Allez, on continue, on va parler des féministes avec vous Alexandra Spiner.
17:45 Dans un instant, on va parler également d'Arsilia Soudet,
17:48 on va parler de l'extrême droite aux Pays-Bas.
17:50 A tout de suite sur Sud Radio.
17:52 Sud Radio, votre avis fait la différence.
17:55 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
18:01 - Et on continue nos débats, nos discussions.
18:03 Alexandra, vous aviez un coup de gueule.
18:06 - Oui, un coup de gueule sur le silence étourdissant des organisations féministes
18:13 suite au massacre du 7 octobre.
18:16 Vous évoquiez Simone Veil à l'instant, je crois que sa voix nous manque cruellement.
18:21 "Violère, on te voit. Victime, on te croit."
18:25 Ce slogan est celui des néo-féministes wookistes.
18:28 Pourtant, le 7 octobre, elles n'ont rien vu des atrocités commises
18:32 sur les femmes et les petites filles israéliennes.
18:35 On sait depuis l'interrogatoire de plusieurs terroristes
18:38 que le viol a été instauré véritablement comme une arme de guerre absolue de ce massacre.
18:43 Il fallait violer les femmes, il fallait les salir,
18:46 il fallait exhiber leur corps meurtri.
18:48 On a vu des hommes cracher sur leurs dépouilles, uriner sur leurs dépouilles.
18:53 - Les torturés, il y en a qui ont eu le bassin fracturé.
18:56 - Le bassin fracturé, le sein découpé.
18:59 On a eu des images d'horreur absolue.
19:02 Et le monde entier a été pris à témoin de ces images
19:06 de femmes ensanglantées, traînées par les cheveux.
19:08 Et pourtant, aucune indignation, aucune condamnation de la part des féministes.
19:14 Les femmes n'intéressent plus les féministes, et les femmes israéliennes encore moins.
19:19 Elles sont persécutées pour ce qu'elles sont,
19:21 mais perçues comme appartenant à un peuple puissant, un peuple oppresseur.
19:26 La fameuse convergence des luttes, le combat intersectionnel
19:30 qui permet aux prétendus social justice warriors de se tenir aux côtés des bourreaux.
19:36 Alors, silence assourdissant sur l'affaire Ramadan,
19:40 sur les viols à Cologne, sur le harcèlement de rue.
19:43 Ces féministes en carton sont restées étrangement silencieuses
19:47 sur le sort tragique réservé aux femmes iraniennes,
19:50 alors même qu'elles défendent ici, en Europe, le port du hijab.
19:54 Leur silence nous couvre de honte.
19:57 Les nouvelles féministes choisissent leurs victimes.
20:00 Le 7 octobre dernier, un massacre d'une exceptionnelle barbarie a été commis sur les femmes,
20:06 et les organisations soi-disant féministes en France se sont déshonorées par leur silence.
20:12 Alors, en réponse à ce mutisme, il y a un groupe de volontaires israéliens
20:16 qui a produit une vidéo de sensibilisation
20:19 qui met en lumière l'absurdité de ce silence face aux atrocités commises sur les femmes israéliennes.
20:25 Et j'invite vraiment vos auditeurs à la visionner, parce que c'est terrifiant.
20:30 Leur silence est une trahison pour chacune d'entre nous.
20:35 Parce que le viol devrait être reconnu comme une souffrance universelle de toutes les femmes.
20:40 Mais les femmes juives, apparemment, ne méritent pas le "je te crois".
20:45 Le féminisme, il fuit apparemment lorsqu'il entend "femmes, vie, liberté",
20:52 ou lorsque le "me too" se dit en israélien.
20:56 Le féminisme, le vrai, c'est une consécration de l'idéal républicain,
21:02 et jamais, jamais, nous devons accepter qu'il soit dévoyé pour le saboter.
21:08 C'est vrai que c'est un silence assez assourdissant de la part des féministes françaises.
21:14 Dans la liste qui a été donnée, malheureusement,
21:19 j'ajouterais les viols qui ont été commis par l'armée russe,
21:23 enfin une partie des soldats russes sur les ukrainiennes,
21:26 dont on n'a pas du tout entendu parler,
21:28 et encore moins de la part des féministes, des soi-disant féministes que vous citiez.
21:34 Donc c'est malheureusement des oublis épouvantables,
21:38 parce que là, ce qui s'est passé là aussi a été épouvantable.
21:42 Et des viols de masse.
21:44 Il y a la grande duchesse du Luxembourg qui a lancé une association qui s'appelle
21:49 "Stand, Speak and Rise Up" où elle combat le viol comme arme de guerre.
21:54 Ça vaut pour tous les combats, pour tous les territoires,
21:57 et c'est hélas trop utilisé.
22:01 Je vous trouverais qu'il n'y a pas que les féministes qui ne condamnent pas.
22:04 Quand je vois les déclarations et les résolutions de l'ONU, ça m'effare.
22:10 C'est assez marrant parce que vous avez la même réaction que Clémentine Autain.
22:15 Je suis entièrement d'accord avec ce que vous avez dit madame.
22:18 On a une partie des féministes, parce qu'il y a des féministes réalistes,
22:21 je pense par exemple à Vera Nikolsky qui a écrit "Féminicène",
22:25 qui ne sont pas du tout sur cette ligne-là.
22:28 Mais ce néo-féminisme est extrêmement dangereux parce que ce sont des gens
22:32 qui sont frappés de dissonance cognitive, comme on dit.
22:35 C'est-à-dire qu'elles luttent contre le patriarcat,
22:38 et quand le patriarcat c'est un barbu islamiste qui sévit non pas seulement en Palestine,
22:44 mais dans les cités françaises, alors là...
22:47 On ne voit pas.
22:49 Mais votre réaction est étonnante parce que Clémentine Autain,
22:51 vous savez comment elle a réagi quand il y a eu les viols de masse à Cologne ?
22:55 À Cologne.
22:56 Elle a dit "Mais on ne parle pas des viols massifs de l'armée rouge
23:00 quand ils ont pris Berlin et l'Allemagne en 1945."
23:04 - Mais moi je ne parle pas de 1945, je parle de ce qui a été fait là, l'année dernière,
23:09 et qui est encore fait actuellement.
23:11 - Ce qui ne vous semble pas vous intéresser non plus, c'est les viols d'autre côté.
23:14 - Mais n'importe quoi !
23:15 - Mais si, quand on parle d'antisémitisme, il y a plein de problèmes sur cette question.
23:19 C'est intéressant parce que vous soulevez ça.
23:21 Cette guerre en Ukraine, il y a eu un seul bonhomme qui s'est autorisé à prendre les coups,
23:29 c'était Arnaud Klarsfeld, qui a rappelé que non, non,
23:32 on soutient des gens qui se réfèrent à des nazis, pas des néo-nazis,
23:37 qui ont massacré des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale.
23:40 Bandera, Shoukevitch, Lounes, et tout ça est passé comme lettre à la Poste.
23:45 Et ce que vous avez souligné est très très juste.
23:47 On ne peut pas, sur des questions de principe, qui doivent être en errin,
23:52 on ne viole pas, on ne massacre pas, on n'est pas antisémite,
23:55 on ne peut pas un jour être un peu antisémite et puis un jour...
23:58 - Non mais il n'a pas...
24:00 - Il faisait quoi ?
24:02 - C'est n'importe quoi, enfin !
24:04 - Qu'est-ce qui est n'importe quoi ?
24:06 - Mais je n'ai pas dit que vous étiez antisémite !
24:08 - Non mais là, on est dans le délire !
24:11 - Non, non, si je peux me permettre, je pense qu'il a voulu dire qu'il y avait eu d'autres viols
24:17 dans d'autres guerres qui n'avaient jamais été dénoncés.
24:20 - Quoi ? J'ai dit qu'il y a des principes à géométrie variable !
24:22 - Mais ce n'est pas ce qu'il a dit !
24:23 - Mais non, je parlais, j'ai dit, sur le féminisme, ce que vous avez souligné,
24:27 et sur la dénonciation de l'antisémitisme, là, légitimement, on le fait aujourd'hui,
24:32 mais on ne l'a pas fait pendant deux ans !
24:34 - Que ce soit la femme sur laquelle il est commis, le viol est épouvantable !
24:37 - Moi non plus !
24:38 - Qu'est-ce que vous faites avec cette histoire ?
24:40 - Je vous invite vraiment à aller visionner cette vidéo de sensibilisation,
24:46 c'est vraiment... mais pour vos auditeurs, peut-être, ceux qui ne l'ont pas vue,
24:49 c'est très, très... c'est incroyable !
24:53 En fait, c'est une femme israélienne qui arrive pour témoigner de son viol,
24:58 elle est accueillie avec des femmes qui font montre de beaucoup d'empathie,
25:03 et puis on lui demande si elle a des preuves, elle dit que oui,
25:06 qu'elle a une vidéo qui a été réalisée par ses agresseurs,
25:11 et là, quand les femmes visionnent, les soi-disant féministes visionnent la vidéo,
25:17 elle lui explique qu'il faut qu'elles partent, que ça ne les intéresse pas.
25:20 Vraiment, il faut voir cette vidéo !
25:22 - Vous dites comment on peut la trouver, pour ceux qui veulent la voir ?
25:25 Vous nous direz un mot là-dessus, sur l'absence effectivement de mobilisation des féministes,
25:31 certaines féministes.
25:33 - C'est le problème de l'époque où le politique a disparu de la scène pour le communicationnel,
25:39 parce que je me rappelle de cette formidable campagne
25:43 où des artistes courageusement se coupaient une mèche de cheveux pour une israélienne.
25:46 On a retrouvé les mêmes qui marchaient pour la paix dimanche dernier,
25:50 ce genre de mobilisation, bon que dire ?
25:53 Parce qu'au-delà des viols utilisés comme armes de guerre,
25:57 et ça depuis que la guerre existe et que l'humanité existe,
26:00 il y a des régimes actuellement où la femme n'a pas d'existence légale.
26:05 Les talibans qui ont repris leur pays avec l'aide des Etats-Unis,
26:08 après des années de guerre finalement, qui leur ont permis de récupérer des armes,
26:12 gratuitement finalement, et puis un pouvoir sans partage.
26:16 L'Iran bien sûr, et même chez nous,
26:20 où la violence faite aux femmes est traitée avec extrêmement de légèreté,
26:24 tout comme la violence d'ailleurs faite aux enfants.
26:26 Ce sont des sujets qui, je trouve, n'ont pas la place méritée dans le débat public et dans la législation.
26:32 - Si je me permets, vous avez oublié madame, ce que vous avez dit est parfaitement juste,
26:36 mais vous avez oublié qu'en plus, ce que refusent de voir certaines féministes de gauche,
26:41 c'est que c'est un choix politique de Hamas de violer certaines femmes dans des kibbutz,
26:45 de gauche.
26:47 De la même manière qu'ils ont fermé les yeux quand le Hamas a massacré en 2006-2007
26:51 des centaines de militants de gauche et d'homosexuels,
26:54 ils les jettent par les immeubles pour les exécuter,
26:57 qui étaient censés être des camarades palestiniens, mais de gauche.
27:01 Mais là, ils ont violé des gens qui militaient en Israël,
27:05 ou massacrés, pour la paix et deux Etats.
27:09 C'était voulu. Ils ne sont pas stupides, ils savent où ils frappaient.
27:13 Et ça, étonnamment, elles sont aveuglées.
27:17 On se retrouve dans un instant, on va parler d'une autre femme,
27:20 Ersilia Soudé, le Printemps Républicain, réclame que des sanctions soient prises contre elle.
27:25 A tout de suite.
27:26 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
27:31 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
27:37 Avec vous sur Sud Radio, je voudrais qu'on parle quand même du cas Ersilia Soudé,
27:42 qui est députée, qui est également, qui représente,
27:47 qui est à l'Assemblée Nationale, responsable, je sais pas comment on dit,
27:52 à la tête du groupe, vice-présidente du groupe de la lutte contre l'antisémitisme.
27:57 Ce qui est une vaste blague.
27:59 Écoutez hier ce qu'elle disait,
28:03 ce qu'elle disait à propos d'une diffusion d'un film qui n'avait pas pu avoir lieu.
28:08 Écoutez le ton quand elle évoque le 7 octobre.
28:11 C'est un ciné-débat qu'on a organisé, Charlotte Leduc et moi-même,
28:14 avec le soutien du groupe de la France Insoumise, à l'Assemblée Nationale.
28:19 Alors faut savoir qu'au départ, ce ciné-débat, on l'avait prévu avant le 7 octobre.
28:24 Sauf qu'évidemment, on a eu tellement de bol qu'avec Charlotte,
28:28 on avait préparé notre com' genre la veille.
28:31 Donc forcément, dans le week-end, il y a eu des fuites.
28:34 Caroline Niaddan et Mehrabi, toutes ils sont montées au créneau.
28:37 Yael Brown-Pivet, c'est scandaleux.
28:39 En plus j'ai invité Mariam Abou-Dakar, là c'était le bonbon.
28:42 - Voilà, je vous vois sans voix.
28:47 Je vous vois sans voix.
28:49 Cette personne est députée.
28:52 - Cette personne est pathétique, elle est obscène.
28:55 J'espère qu'un jour, elle pourra être poursuivie pour apologie de crime.
29:00 - C'est ce que demande le printemps républicain.
29:02 - J'espère qu'elle sera sanctionnée par ses électeurs.
29:05 Elle nous fait honte.
29:07 - Il y a une plainte qui a été déposée.
29:09 Il y a une plainte qui a été déposée le 6 novembre contre elle,
29:12 pour apologie du terrorisme.
29:14 Je ne sais pas si ça va progresser, jusqu'où cette plainte ira.
29:17 Mais il y a déjà une plainte qui a été déposée.
29:20 Moi, je ne sais pas, je reste sans voix.
29:24 J'en revois au membre, l'ex-membre de l'EFI qui la connaît mieux que moi.
29:28 Moi, je n'ai jamais été chez l'EFI, donc je ne peux pas vous en dire plus sur elle.
29:32 Ses déclarations sont épouvantables.
29:34 - Mais ce n'est pas la première fois.
29:36 - Elle parle d'apartheid quand elle parle d'Israël.
29:38 Elle est proche de France-Palestine-Solidarité,
29:42 qui est une association dont on connaît le financement.
29:44 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
29:46 - Elle voulait inviter donc cette Mariam Abou-Dakka dont elle parle.
29:50 - Voilà.
29:51 - Elle s'est autodésignée vice-présidente de cette commission d'études
29:57 contre l'antisémitisme en France.
29:59 Elle s'est autodésignée et plus personne ne peut la virer.
30:02 Plus personne ne peut la virer.
30:04 Elle fait des déclarations épouvantables.
30:08 Elle est toujours vice-présidente de ce...
30:10 C'est affolant.
30:11 - Elle est profondément antisémite.
30:13 - Elle avait envisagé d'aller en Israël avec une députée renaissance
30:17 après les événements.
30:19 - Évidemment, tollée des autorités israéliennes et à juste titre.
30:23 - Non mais c'est...
30:24 Alexis est resté sans voix.
30:26 Mais Georges Kouzianovitch...
30:27 - Moi, j'étais à la France Insoumise il y a plus de 5 ans.
30:29 C'était un mouvement républicain.
30:31 - C'est récent, il y a plus de 5 ans.
30:32 - Et Jean-Luc Mélenchon défendait même l'interdiction du port du voile dans la rue.
30:37 Un peu changé.
30:38 Et il faisait l'oraison funèbre de Charbes.
30:40 Beaucoup, beaucoup changé.
30:42 Moi, je suis parti et justement, j'ai dénoncé les débuts des dérives.
30:45 Or, ces gens-là, comme Ersilia Soudé, étaient de jeunes militants à l'époque
30:51 qui étaient plutôt mis sous le tapis et qui ont émergé.
30:56 Donc ça montre le changement de la France Insoumise.
30:58 Mais ce qui est intéressant, en dehors du fait qu'Ersilia Soudé a un poitrine dans la tête
31:02 et qu'elle rit comme une hyène à un moment absolument inopportun pour le moins,
31:08 c'est qu'elle fait un peu comme Corbyn.
31:12 La personne Corbyn avait, en 2009, invité des gens du Hamas et du Hezbollah au Parlement britannique.
31:17 Ça a provoqué un tollé.
31:21 Il est toujours au Parlement britannique, même s'il ne siège plus comme travailliste,
31:24 puisqu'il y a eu des problèmes sur le fait que lui-même n'a pas été condamné pour antisémitisme
31:31 et qu'il a couvert des pratiques de certains des militants du Parti travailliste.
31:36 Mais on voit la même logique d'inviter au Parlement des gens qui sont chassés de France.
31:43 Mais ce qui est le pire, c'est que vous ai dit qu'elle s'est autoproclamée dans cette commission
31:50 dans la lutte contre l'antisémitisme.
31:52 Récemment, la France Insoumise avec Jean-Luc Mélenchon est allée déposer une gerbe au déporté du Veldiv.
32:01 Ils ont été reçus, comme ils le méritaient, par des descendants de déportés.
32:08 Le fait est que, et ça c'est le message qui est terrible,
32:12 c'est qu'ils reconnaissent l'antisémitisme des années 30.
32:16 Ils reconnaissent l'antisémitisme d'extrême droite, l'antisémitisme morassien,
32:20 l'antisémitisme qui mènera au nazisme, l'antiséminisme, l'antisémitisme qui mènera au four crématoire, et ainsi de suite.
32:28 Mais, et c'est là que c'est intéressant par rapport à ce que vous avez dit par rapport aux féministes,
32:32 il n'y a pas d'antisémitisme venant de l'islam politique.
32:38 Je précise, pas des musulmans, qui sont très divers et variés,
32:42 mais sûrement pas essentialisés comme le fait la France Insoumise,
32:45 mais ils ne le reconnaissent pas, et ils le combattent radicalement.
32:49 Ça n'existe pas.
32:51 Et ce qu'elle fait, en faisant ces différentes choses, ce n'est pas si naïf que ça,
32:58 c'est faire passer un message que l'antisémitisme et les actes antisémites,
33:03 qui sont aujourd'hui principalement dus à l'islam politique, n'existent pas.
33:09 C'est une résistance, y compris en France, contre l'oppression que subissent les Palestiniens.
33:13 Et c'est comme ça que, petit à petit, avec l'oubli de la Shoah,
33:17 je rappelle qu'il y a plus de 30% de jeunes aujourd'hui, toutes classes confondues,
33:21 qui ne voient pas très bien les massacres des nazis de la Deuxième Guerre Mondiale,
33:27 le Shoah, les tsiganes, les slaves, peu importe.
33:29 Et les difficultés liées à l'enseignement de la Shoah dans certains territoires ?
33:33 On en avait parlé, je plains cette année les professeurs d'histoire,
33:38 vu ce qui s'est passé avec Samuel Paty,
33:40 qui vont avoir, dans les zones où c'est un peu compliqué, à enseigner la Shoah.
33:44 C'est là qu'il va falloir faire de la protection, de l'aide aux enseignants,
33:48 ça va être très compliqué.
33:50 Ça, ils ne le reconnaissent pas, ça, ils ne le voient pas.
33:52 Et au contraire, ils combattent en disant que ça n'existe pas.
33:54 Donc voilà ce que fait Mme Assoudet.
33:56 Ces gens-là, ce sont des vecteurs actifs de la renaissance de l'antisémitisme en France.
34:04 - C'est grave comme accusation.
34:07 - Je viens de vous le démontrer.
34:09 - Tout à fait concret et réel.
34:11 - Je les attends, vous les emmenez au tribunal, on va rigoler.
34:13 - Alexis Poulain, cette séquence est absolument lunaire.
34:19 - Elle est top scène.
34:20 - Vous avez raison, il n'y a pas d'autre mot.
34:22 - Comment on peut dire avec autant de légèreté,
34:25 parler de son opération de com' en mettant en parallèle les massacres du 7 octobre ?
34:32 - C'est pas de bol.
34:34 - C'est peut-être en comité fermé, mais c'était filmé, non ?
34:40 - Oui, c'était filmé, bien sûr.
34:42 - C'est pas des propos qui ont été enregistrés à la sauvette.
34:45 - Que personne ne la contredit, que personne ne lui dise peut-être que votre ton n'est pas tout à fait adapté.
34:51 - Ça a peut-être fait, mais ça a été coupé, on n'a pas toute la déclaration.
34:55 - Mais il y a en plus de voix qui demandent à ce qu'il y ait des sanctions.
34:59 Je ne sais pas quelles sont les sanctions qui peuvent être prises à l'Assemblée nationale.
35:03 - Elle fait attention et à la fois pas attention, donc on est borderline à chaque fois.
35:08 La plainte, moi j'attends avec beaucoup d'attention de voir si ça va progresser ou pas,
35:14 si on va en faire le procurant.
35:16 - Juridiquement, c'est pas attaquable, quel ribètement ?
35:20 - Non, c'est pas là-dessus, la plainte, c'est pas là-dessus du tout.
35:22 - C'est d'autres déclarations, parce que c'est pas la première fois.
35:26 - Non, c'est pas là-dessus.
35:28 - Je dirais que Mme Soudé préside cette commission en tant que pratiquante de l'antisémitisme.
35:34 À cet égard, elle en connaît visiblement tous les détails.
35:38 - Je ne dirais pas ça.
35:40 Le problème du débat, de la polarisation du débat aujourd'hui,
35:44 c'est qu'il y a quand même une partie de la population française, jeune,
35:48 qui a perdu de vue qu'on ne pouvait pas tolérer l'antisémitisme, ni le racisme d'ailleurs.
35:55 Et on voit, c'est dingue en fait, tu dis, il y a des causes quand même qui sont gravées dans le marbre,
36:03 dans l'éducation de ce que c'est qu'un citoyen français, même un humaniste.
36:07 La vocation universelle de la République, la lutte contre l'antisémitisme et le racisme,
36:11 c'est quand même quelque chose de posé, personne ne devrait remettre ça en cause.
36:14 Et on se rend compte que ce pays, en fait, il est gangréné par ça.
36:18 - Il y a un sondage qui est sorti il y a un an, c'était bien avant les événements,
36:22 qui corrobore tout à fait ce que tu dis.
36:24 - Oui, mais comment on arrive là ? Où est la faillite ?
36:27 - Personne n'y a fait attention à ce sondage.
36:29 30% des gens déclaraient à un sondeur.
36:34 Donc ça veut dire qu'il y en a sûrement beaucoup plus qui ne l'ont pas fait.
36:36 - Pour votre santé, évitez de grignoter.
36:38 - Avec vous sur Sud Radio, on est ensemble jusqu'à midi.
36:48 Je reçois un message, quelqu'un qui me dit, c'est qui nous, quand on dit nous avons laissé faire,
36:54 quand des personnes de l'immigration et d'autres ont parlé de l'establishment,
36:58 nous a écarté, nous préférons pour des raisons électoralistes, les non intégrés.
37:05 Le grand philosophe Marcel Gaucher, effectivement, a écrit à cette personne pour lui dire,
37:11 je peux la citer, c'est Malika Sorel qui a fait partie du Haut Conseil à l'immigration,
37:17 je ne me souviens plus, le Haut Conseil à la lutte contre, je ne sais plus.
37:22 Bref, le grand philosophe Marcel Gaucher m'a écrit pour me dire que le seul point positif de tout ce qui advient
37:26 est de démontrer qu'elle avait vu juste sur toute la ligne, effectivement, Malika Sorel n'a cessé d'alerter
37:33 et elle a été écartée assez vite pour avoir dit peut-être des choses qui ne rentraient pas
37:39 dans ce qu'on avait envie d'entendre à l'époque.
37:45 Haut Conseil à l'intégration, elle avait été nommée par, effectivement, Nicolas Sarkozy,
37:50 et vous pouvez relire tous ses livres, tout est écrit dedans, tout ce qui est en train de se passer est écrit dedans.
37:55 Elle n'a pas varié contrairement à d'autres, à des Inebs, à des Razouilles qui d'un seul coup les masques tombent.
38:01 Bon, on a fait pas mal sur le sujet, peut-être un mot sur le périph' c'est quand même la voix,
38:06 alors c'est très parisien vous allez me dire, vous auditeurs du Sud-Ouest, mais non justement, c'est pour ça,
38:11 c'est la voix la plus utilisée en Europe, vous vous rendez compte ?
38:16 Déjà, sur la méthode, Madame Hidalgo, comme toujours, ne consulte personne,
38:21 elle nous a consultés sur plein de sujets totalement inutiles,
38:27 mais là, sur un sujet aussi essentiel, alors que nous, à la région, on demande d'avoir la compétence du périph',
38:34 on a exigé une étude d'impact, évidemment...
38:38 Elle s'en fout, il y en a eu 50 des études d'impact sur les quais...
38:41 Elle s'en fout totalement, elle est toujours dans sa méthode brutale, égocentrique,
38:46 le privilège du parisien pour qui tout va bien, voilà.
38:51 Mais cette France qui travaille, qui utilise le périphérique...
38:54 Ce ne sont pas les parisiens qui en ont beaucoup...
38:56 Ce ne sont pas les parisiens, ce sont les gens qui habitent en banlieue,
38:59 et évidemment, Madame Hidalgo les méprise, parce que vous n'allez pas me dire qu'on utilise le périphérique pour son plaisir,
39:05 pour se balader, donc c'est utilisé exclusivement par des gens qui vont travailler.
39:09 80% des usagers ne sont pas parisiens.
39:13 Et comme toujours, ce qui est annoncé comme provisoire sera évidemment définitif.
39:21 Les franciliens sont privés d'une voie du périphérique.
39:26 Il y a plusieurs choses...
39:28 Alexis, puis après Jérôme.
39:30 Je ne sais pas à quel moment la voiture est devenue l'ennemi public numéro 1.
39:35 Visiblement, c'est maintenant l'ennemi public numéro 1,
39:38 il faut faire en sorte que la voiture devienne électrique.
39:41 Alors, les parts de voiture électriques reculent, c'est trop cher,
39:44 et ça risque d'être un autre problème écologique.
39:47 Si c'est le problème de la qualité de l'air, il faudrait dire à Madame Hidalgo que les incinérateurs de déchets
39:52 polluent l'air de telle façon que même les oeufs de poulailler domestique en région parisienne
39:56 ne sont pas consommables à cause de ces incinérateurs.
39:59 Je ne vais pas la défendre, je n'ai jamais défendu.
40:02 Si la raison, c'est l'écologie, c'est à côté de la plaque.
40:06 La raison, c'est quoi en fait ?
40:08 C'est de rendre la ville invivable, c'est de faire une sorte de préservation d'une ville d'ultra-privilégiés et de touristes,
40:15 et puis pour le reste, de vivre aux marges et d'avoir ensuite un octroi pour entrer dans des ZFE,
40:20 des zones à faible émission, après avoir passé un périph' à une seule voie,
40:23 avec sa voiture électrique qui ne marche que les jours pairs,
40:26 parce qu'attention, les jours impairs, on n'a pas le droit de la recharger,
40:28 parce qu'il ne faudrait pas que le réseau explose.
40:30 Non mais on est où ? On va où ? J'en parlais, c'était la semaine dernière,
40:34 la suite c'est quoi ? Une trabant pour tous, c'est les soviets.
40:38 Il y a plusieurs choses dans l'affaire, moi je reviens uniquement sur l'affaire technique,
40:45 parce que quand j'étais conseiller de Paris, j'ai fait partie de la commission d'enquête
40:50 qui a effectivement émis un rapport sur le périphérique.
40:53 Il n'y a pas de consultation du grand public, mais il y a quand même eu un travail de fond.
40:57 Ce qui avait été dit à l'origine, c'est qu'effectivement, 80% des gens,
41:04 plusieurs millions de véhicules qui passent le périphérique tous les jours,
41:08 la plupart viennent d'abord de la grande banlieue, et aussi de province.
41:12 Pourquoi ? Parce que la 104 et la 86 sont complètement saturés aussi,
41:17 saturés, on ne peut pas y passer non plus, et que donc les gens viennent jusqu'à Paris,
41:21 notamment tous les poids lourds, qui engorgent complètement le périphérique,
41:25 pour passer Paris, et aller d'ailleurs dans le nord de la France, en Belgique,
41:29 aux Pays-Bas, etc. Bon, ça c'est le premier point.
41:34 Donc deuxième point, évidemment si vous restreignez encore une fois,
41:38 le fait de passer de 70 à 50, ça ne va rien changer, on est déjà à 35 en moyenne sur le périphérique.
41:44 - Non, ça va pénaliser ceux qui vont travailler tôt, ou qui reviennent tard le soir.
41:48 - Oui, ça ne changera pas grand-chose, moi je veux bien, et ça ne changera pas grand-chose non plus sur la pollution,
41:51 contrairement à ce qui a été dit, donc c'est un truc budget.
41:54 - J'ai entendu la justification, comment accepter que des gamins qui vivent, sentez vos mouchoirs,
41:59 que des gamins qui vivent à proximité des autoroutes urbaines que sont les périphériques,
42:03 suffoquent à coups de crises d'asthme, à la quatrième des logements d'en bas.
42:07 - Donc on est à 35 en moyenne, donc on va passer à 50.
42:10 Mais le principe de supprimer, enfin de réserver une voie au covoiturage,
42:14 ça c'est absolument scandaleux.
42:18 - Le covoiturage, c'est amusant, ils ont fait ça à l'époque à Las Vegas,
42:26 et après il y a des entreprises qui sont spécialisées en mannequins, dans les voitures, entre montables,
42:31 donc extrêmement difficile à détecter, ce qui se fera immédiatement, non mais oui !
42:37 - Bien sûr !
42:39 - Mais donc, Anne Hialgo, depuis qu'elle est maire de Paris, c'est 120 000 habitants en moins dans la ville de Paris,
42:46 donc c'est une ville en gentrification, moi j'habite dans le banlieue,
42:50 et il faudrait rappeler à ces gens-là qui sont les gagnants de la mondialisation,
42:55 que le 14 juillet 1789 n'est que la conclusion d'une série de journées qui s'appelle la journée des barricades,
43:02 où les bourgeois et les commerçants commençaient à avoir ras-le-bol de payer les octrois aux portes de Paris,
43:07 et tout à coup sont réunis avec le peuple ouvrier de Paris et des faubourgs,
43:12 et il y a eu la prise de la Bastille.
43:14 Je résume très très vite, mais il y a de ça, vivant en banlieue, l'entrée dans Paris,
43:18 évidemment on utilise le périph', je suis venu ici en prenant le périph',
43:21 donc c'est déjà très agaçant, et effectivement on roule rarement au-delà de 50 km/h,
43:26 et il y a ces camions, car on sait pas qu'est-ce qu'ils foutent là, effectivement, t'as raison,
43:30 ça, ce truc-là, il faudrait dire "vous contournez, point",
43:33 c'est vraiment ahurissant d'avoir autant de camions pour le coup, bonjour la pollution !
43:37 Anne Hidalgo, qui est élue en partie par le vote des Verts, des gens qui aiment bien tout ça,
43:44 c'est grâce à leurs copains Verts d'Allemagne qui ont supprimé le nucléaire,
43:47 qui nous foutent des centrales à la limite, gros de la pollution à Paris,
43:51 c'est le vent qui nous l'amène, des centrales à la limite d'Allemagne,
43:55 donc merci les génies !
43:57 - Mais c'est quoi son but ?
43:59 - Et je voudrais insister sur ce truc, c'est de restreindre la voiture de Paris, physique,
44:03 en dehors de la... et qui va être augmentée avec cette voie covoiturage,
44:07 c'est l'entrée dans Paris, toutes les portes de Paris, il n'y a plus qu'une voie,
44:12 quand vous arrivez du sud, la RN20, vous avez des 3, 4 voies,
44:16 et que vous arrivez sur une voie à la porte d'Orléans, c'est le chaos,
44:20 et c'est... tout le monde devient zinzin, plus vous mettez le tramway au milieu qui passe,
44:24 c'est une politique qui est menée depuis un certain nombre d'années...
44:28 - C'est une politique de séparatisme entre les plus riches qui sont dans les centres-villes
44:31 et les restes des Français qui sont dans les portes.
44:33 - Mais c'est le cas, je sais le cas, beaucoup de méprocoles...
44:35 - Il suffit de regarder dans les logements sociaux,
44:37 donc c'est pas aussi la ville de riches qu'on veut bien dire.
44:40 - Je rappelle quand même qu'il y a deux consultations qui ont été menées,
44:43 dont une par la mairie de Paris, où 80% des Franciliens ont répondu "non".
44:48 Mais ça ne l'intéresse absolument pas !
44:50 - Mais comme ça avait été le cas pour les Voisurberges !
44:52 - C'est une nouvelle lubie, sans doute pour faire oublier ces petites escapades taïtiennes,
44:56 je ne sais pas, en tout cas, c'est totalement lunaire,
44:59 mais je ne suis pas d'accord sur les 50 km/h,
45:03 parce que cette limitation de vitesse,
45:08 elle pénalise ceux qui partent tôt au travail le matin et qui rentrent tard le soir.
45:13 C'est ceux-là, c'est la France qui travaille !
45:15 - Mais non, parce que tôt ou tard, vous n'êtes pas à 70 !
45:17 Moi je fréquente le périphérique tous les jours, mais non !
45:20 - Mais bien sûr que si !
45:21 - Mais même à 6h du matin, on n'est pas à 70, croyez-moi !
45:24 - Mais si elle avait donné l'argument de la sécurité,
45:26 ça aurait été assez imparable...
45:28 - Honnêtement, dans la commission d'enquête sur ce sujet-là,
45:34 sur la réforme du périphérique, sur le passage de 70 à 50,
45:38 tout le monde était d'accord, y compris les R !
45:42 - Peut-être, mais moi je trouve que c'est une mesure qui peut les coûter le travail.
45:45 - Et là-dessus, on va rajouter au chaos pour tous les franciliens,
45:48 et là malheureusement, droite, macroniste et gauche sont tous d'accord,
45:52 c'est la privatisation de l'RATP, Castex et elle est en place.
45:55 D'ailleurs, ils ne vont pas le faire, parce qu'ils savent que ça va être un chaos comme en Grande-Bretagne.
45:58 Ils vont attendre de passer les JO pour lancer les opérations de privatisation,
46:02 donc on va avoir des lignes qui vont appartenir à une boîte,
46:04 c'est déjà le bordel colossal aujourd'hui.
46:06 - Il faut regarder les bus, c'est déjà le cas.
46:08 - Les bus, c'est déjà le cas.
46:10 Ça va être un enfer total.
46:13 - Pour vous, demain, Alexis, le ministre de l'économie appelle les Français à se secouer les pousses.
46:19 - Les puces !
46:20 - Les puces !
46:21 - Les puces ! J'ai vu les pousses, moi !
46:22 - À se tourner les pousses, justement, à se secouer les puces.
46:25 - Afin d'atteindre l'opinion, j'avais pas vu cette...
46:27 - Si, mais c'était dans la même déclaration que sur la limitation de la pension chômage.
46:31 - Incroyable. Merci à vous, tout de suite André Bercov qui est au Salon des maires.
46:35 - Merci Valérie.
46:36 Parlons vrai.