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Journaliste d’investigation, Aldo Sterone publie "Les nouvelles religions" avec cet avertissement de taille : "l’achat, la possession ou la lecture de ce livre peuvent dégrader votre score social et républicain !". L’analyse de l’auteur est la suivante : l’Occident est en passe de devenir la première civilisation à se saborder du plus haut de sa gloire pour des raisons purement idéologiques. L’Occident est poussé vers l’hystérie et le rapport névrotique dans tous les aspects. Et Aldo Sterone de passer en revue, avec finesse et férocité, les nouvelles religions postchrétiennes occidentales qui ont principalement pour nom le wokisme, le covidisme et le climat.
Le monde occidental décrit par Aldo Sterone est un univers qui s’écroule et s’effondre. Sombre et peut-être quelque peu résigné, l’auteur a cette phrase lourde de sens : "Je vous le dis sans détour, si vous le pouvez, foutez le camp !". Un constat qui laisse peu de place à un renversement de situation et qui ne manquera pas de faire débat.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:06 Il est journaliste d'investigation.
00:07 Il publie "Les nouvelles religions",
00:09 les religions post-chrétiennes occidentales,
00:12 avec un avertissement.
00:13 L'achat, la possession ou la lecture de ce livre
00:16 peuvent dégrader votre score social et républicain.
00:20 On a pris le risque néanmoins
00:21 d'accueillir l'auteur de cet ouvrage, Aldo Steyron.
00:23 Bonjour.
00:24 Bonjour, merci, Marcial.
00:25 Merci de passer à Paris pour nous présenter
00:27 cet ouvrage "Covidis, climat et wauquismes,
00:30 les nouvelles religions".
00:31 Et votre livre commence ici par une note très personnelle.
00:35 "J'étais jeune et naïf,
00:37 le cœur plein d'espoir et de rêve.
00:38 En quittant l'Algérie,
00:39 j'avais l'impression de m'évader d'un asile psychiatrique.
00:42 Je ne savais pas que j'allais atterrir dans un autre."
00:45 Est-ce que cela valait le coup de faire le voyage, finalement ?
00:47 Rétrospectivement, non.
00:49 Ça ne valait pas la peine.
00:50 Et c'est ce que je dis aux jeunes aujourd'hui.
00:51 Si vous êtes dans votre pays,
00:53 aujourd'hui, ça ne vaut pas la peine de venir,
00:56 de faire le sacrifice, de faire le déplacement,
00:58 de laisser vos parents, votre famille derrière vous
01:01 et venir dans un monde occidental
01:02 qui est en train de se transformer en asile psychiatrique,
01:04 jour après jour.
01:06 Est-ce que vous n'avez pas, comme vous le dites vous-même d'ailleurs,
01:07 une vision trop africaine de l'Occident ?
01:10 Ce sont vos termes.
01:11 Possible, absolument.
01:12 Absolument, c'est le contraste en fait.
01:14 C'est la double culture qu'il y a dans ma tête
01:16 qui a fini par clasher ces deux parties de ma tête,
01:19 le côté gauche et droit,
01:20 qui ont fini par entrer en conflit.
01:22 Alors, une petite question quand même,
01:23 pourquoi vous n'avez pas fait ce choix de repartir en Algérie ?
01:26 Je suis trop engagé maintenant.
01:28 Je le ferai peut-être.
01:30 Mais il faut qu'on a des enfants,
01:31 il faut qu'on a pieds-à-terre quelque part,
01:34 qu'on a son travail, qu'on a ses habitudes,
01:36 qu'on a ses amis, son réseau social.
01:38 Ça devient difficile.
01:40 Mais ce n'est pas impossible.
01:40 C'est vrai que c'est une éventualité que je contemple.
01:45 Ce n'est pas seulement que je la contemple intellectuellement,
01:47 il m'arrive même d'en parler avec mon épouse.
01:49 Et si nous repartions ?
01:51 Donc c'est une question qui se pose, vraiment.
01:53 – Vous vivez à Londres ? – Oui.
01:55 – La situation à Londres, elle a l'air encore plus délétère qu'à Paris.
01:57 Est-ce que c'est une vue de l'esprit ?
01:59 – Non, pas vraiment.
02:00 Nous avons la version masculine de votre maire, Hidalgo.
02:06 Nous avons M. Hidalgo à Londres.
02:09 Et puis, ce n'est pas seulement le problème du maire,
02:11 mais il y a une dégradation.
02:13 Une dégradation de l'économie,
02:14 une dégradation de la sécurité,
02:16 une dégradation des services publics, de l'inflation.
02:20 Et finalement, on a un pays qui, comme la France,
02:22 s'engage sur des voies idéologiques qui sont ruineuses et qui sont destructrices.
02:26 Il n'y a rien à gagner dans le chemin sur lequel nous sommes.
02:29 – Alors, je retiens aussi une autre remarque, personnelle encore.
02:32 Contrairement à ce qu'affirme une certaine presse,
02:34 "je ne suis pas conspirationniste",
02:36 écrivez-vous, en exergue même de ce livre.
02:38 C'est un terme qui vous gêne, qui vous blesse ?
02:41 – Il ne me blesse plus, mais tout simplement,
02:43 c'est une étiquette qu'on nous pose pour nous ramener au silence,
02:46 pour nous discréditer.
02:48 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on regarde les données,
02:51 quand on les analyse sans passion, sans idéologie,
02:54 et puis on va tirer les conclusions,
02:57 on est appelé "conspirationniste".
02:58 Quand même, dans trois mois, on a raison.
03:00 Aujourd'hui, entre la conspiration et la réalité, il y a trois mois.
03:03 Parfois, on épuise nos théories,
03:06 tellement elles se valident, tellement elles se vérifient sur le terrain,
03:08 et nous devons aller à la chasse aux nouvelles prédictions.
03:11 – Dans la vie de tous les jours, je suis le gars qui ne demande qu'à croire.
03:15 – Mais moi, je ne veux que croire,
03:17 je ne suis pas là pour contredire, pour contredire à tout prix.
03:21 Mais j'aimerais qu'on me raconte des choses que je peux accepter,
03:24 que ma tête et que mon cœur peuvent accepter.
03:26 Et c'est exactement le même discours que je tenais il y a très longtemps
03:29 aux islamistes de mon pays.
03:31 Dites-moi quelque chose que je peux croire, et je vous croirai.
03:34 Jusqu'à maintenant, vous ne m'avez rien dit de crédible.
03:37 – Vous dites quelques pages plus loin, néanmoins,
03:39 donc vous dites "dans la vie de tous les jours,
03:41 je suis le gars qui ne demande qu'à croire",
03:43 et puis quelques pages plus loin, mais vraiment quelques pages,
03:45 vous dites "la France est en plein coulage,
03:47 cette chute inexorable n'est pas un accident,
03:49 elle correspond au déroulement d'un plan, d'un agenda bien huilé,
03:53 ça, si ce n'est pas du conspirationnisme, ça y ressemble".
03:57 – C'est un constat, tout simplement.
03:59 Je ne crois pas à la génération spontanée,
04:01 je ne crois pas que soudainement,
04:03 dans la rue, on a une vache qui surgit dans la vide.
04:06 Je vois un plan, parce qu'il y a une intention, il y a un schéma,
04:10 il y a quelque chose de répétitif.
04:12 On est en train de détruire la famille, l'agriculture, l'économie,
04:15 l'éducation, la jeunesse, l'école.
04:18 Ce n'est pas par hasard, ce n'est pas de l'incompétence.
04:21 On peut comprendre un errement, on peut comprendre une erreur,
04:25 mais là, on est au-delà de cela.
04:27 Il y a certainement un plan.
04:29 Moi, je ne connais pas, je ne sais pas qui est derrière ce plan,
04:31 mais lorsque je vois un livreur de pizzas,
04:34 je ne sais pas vers quelle adresse il va,
04:35 mais je sais que quelqu'un a commandé une pizza,
04:37 et je sais que quelqu'un l'a cuite, quelqu'un l'a mise au four.
04:40 Il y a plein de choses que je sais,
04:41 même si les détails, je ne les ai pas.
04:43 Là, c'est pareil pour ce qui se passe en France.
04:46 – Quoi qu'il en soit, votre analyse, elle est constante, c'est vrai.
04:49 L'Occident est en passe de devenir la première civilisation
04:53 à se saborder du plus haut de sa gloire
04:54 pour des raisonnements purement idéologiques.
04:57 C'est un constat terrible, celui-là.
04:58 – C'est absolument terrible,
04:59 mais aujourd'hui, nous sommes obligés de faire ce constat-là
05:02 parce que nous sommes dans un sabordage qui ne laisse rien.
05:06 On nous engage même dans des guerres qui ne nous regardent pas,
05:09 en restreint l'accès au sang de notre civilisation ici, qui est l'énergie.
05:15 Aujourd'hui, on a développé des phobies psychologiques
05:18 sur l'utilisation de l'énergie.
05:19 Donc, si on ne veut pas utiliser l'énergie,
05:21 on arrête de travailler, on arrête de créer,
05:23 on arrête de produire, on arrête de se chauffer.
05:25 Jusqu'où ?
05:27 – Un petit hystérie, rapport névrotique à tous les aspects.
05:30 Il y a vraiment quasiment une vision du psychiatre
05:34 qui regarde cet Occident.
05:36 Je revendique une vision parfois freudienne de l'Occident,
05:43 mais effectivement, il y a un rapport qui n'est pas apaisé aux choses.
05:47 Quand je viens d'Afrique, je viens d'Algérie,
05:51 c'est vrai que le rapport à la religion est tout sauf apaisé,
05:54 mais sur le reste des thématiques, on peut toujours parler.
05:57 J'arrive en Occident, par exemple, j'étais au Royaume-Uni,
06:00 les gens avaient un rapport quasi-religieux au Brexit.
06:03 Ça devenait névrotique, les anti-Brexit.
06:06 Trump, on a même créé un dérangement,
06:09 un syndrome de dérangement anti-Trump.
06:11 Les gens voyant lui, littéralement le « dajjal »
06:14 comme je pourrais dire en arabe,
06:16 les gens avaient des psychotés sur tout ce qu'il faisait,
06:20 et même en lui prêtaient des actions qu'il n'avait pas faites,
06:22 ou des idées, ou des propos qu'il n'avait pas tenus.
06:24 Ça peut aller à ce stade.
06:26 Le climat, c'est pareil.
06:26 Aujourd'hui, il y a des psys qui reçoivent des gens qui leur disent
06:31 "J'ai une angoisse climatique, j'ai de l'angoisse,
06:34 je n'arrive pas à dormir à cause du climat,
06:35 je ne veux pas faire d'enfant pour le climat,
06:38 j'ai peur qu'on va bouillir tous vivants sur cette planète".
06:41 Il y a un problème quand même, très profond.
06:44 – Dans le rage, vous prenez donc à bras-le-corps, d'ailleurs,
06:46 toutes les nouvelles religions, ce que vous évoquez,
06:49 post-chrétiennes, occidentales, vous venez de citer le climat,
06:52 on pourrait citer bien évidemment le Covid, le hockisme.
06:56 Et il y a un exemple, enfin il y en a plusieurs très intéressantes,
06:58 mais le premier exemple, c'est l'idéologisation,
07:01 je vais y arriver, progressive de l'entreprise,
07:03 et la soumission au "score walk".
07:06 De quoi s'agit-il, "score walk" ?
07:07 – C'est le score ESG, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
07:10 il y a énormément de groupes financiers,
07:12 de groupes d'investisseurs comme BlackRocks,
07:14 pour ne pas les citer, et d'autres,
07:16 qui ont dit qu'ils veulent que l'entreprise affiche une sorte de vertu.
07:21 Cette vertu, elle l'affiche par des initiatives sociales,
07:24 par des initiatives liées au bien-être, liées à l'immigration,
07:29 liées au climat, liées à l'inclusion,
07:31 des choses qui n'ont rien à voir avec le cœur de leur métier.
07:34 Et donc ce score-là va déterminer si l'entreprise accède au financement ou pas.
07:38 Et c'est pour ça qu'on voit de plus en plus d'entreprises
07:40 parfois se saborder, perdre même des parts de marché,
07:44 on se rappelle de cette marque de bière
07:47 qui a pris un gars qui se prenait pour une femme depuis quelques semaines,
07:52 elle l'a mise en avant dans ses publicités,
07:54 et elle a perdu de très très grandes parts de marché,
07:58 mais en même temps elle a augmenté son score social,
08:00 qui lui permet d'accéder à des financements.
08:04 – Autre exemple sur lequel vous insistez, la théorie du genre,
08:07 là vous abordez la question à travers un prisme,
08:10 qui n'est pas celui de la morale ou de l'anthropologie, mais financier.
08:15 Vous dites que l'industrie de la transition, elle pèse lourd
08:17 et représente une manne juteuse, facile et inépuisable.
08:21 Déjà le choix de ce prisme financier est effectivement,
08:24 au lieu de terme, juteux, facile, inépuisable.
08:27 – Il suffit tout simplement de suivre l'argent,
08:30 comme dans tout ce qu'on nous sert sur le plan idéologique,
08:33 dans les médias, tous les projets, y compris les guerres d'ailleurs.
08:37 On peut les réduire à des questions d'argent.
08:39 Alors bien entendu il y a des gens qui ne sont pas là pour l'argent,
08:41 il y a des gens qui sont là pour d'autres choses.
08:43 Mais l'argent permet déjà de comprendre une grande partie du problème.
08:47 Donc ici on a des laboratoires, on a des cliniques,
08:50 on a même des gens qui deviennent millionnaires, des chirurgiens,
08:54 aux États-Unis, deviennent millionnaires, des chirurgiens stars littéralement,
08:58 qui vont rentrer dans le marché de la transition.
09:00 L'avantage du marché de la transition, c'est qu'il s'adresse à des jeunes,
09:03 des jeunes en bonne santé, qui normalement,
09:05 mis à part peut-être de loin en loin consommer une aspirine,
09:09 normalement ce n'est pas un public, ce n'est pas une clientèle pour la médecine,
09:13 et encore moins pour la médecine lourde.
09:15 Or ces gens vont se retrouver accompagnés médicalement
09:18 pendant probablement toute leur vie,
09:21 et se retrouvent même à faire de la chirurgie très lourde,
09:25 qu'avant on allait la faire que pour des gens qui avaient un certain âge,
09:30 qui étaient malades, et qui ne représentaient pas vraiment un avenir
09:34 pour la médecine sur le plan financier.
09:35 Là quand on a quelqu'un de 14 ans qui rentre dans ce système-là,
09:38 c'est des millions.
09:39 Et ça je cite même dans le livre, je cite des investisseurs,
09:42 des investisseurs sur ce système-là, qui sont derrière et qui disent
09:47 "c'est une manne et il va falloir se positionner".
09:50 C'est par le marché qu'il s'ouvre sur un public qui n'était pas ciblé auparavant.
09:56 Absolument, ce public n'était pas ciblé du tout pour des chirurgies lourdes.
10:01 On peut trouver de temps en temps, de loin en loin,
10:02 un adolescent qui était malade qui exigeait des chirurgies lourdes.
10:05 Mais aujourd'hui, on commence à avoir un système
10:09 qui embrigade de plus en plus de jeunes,
10:11 et je ne parle pas d'un épiphénomène,
10:13 peut-être il y a des gens qui ne l'ont pas vu dans leur vie,
10:15 qui pensent que j'exagère ou que c'est juste un cas ou deux
10:18 que j'ai monté en flèche.
10:19 Non, on a un véritable mouvement de fond chez la jeunesse.
10:23 On a au Royaume-Uni par exemple, une seule école, un seul lycée,
10:27 où il y avait 17 jeunes qui étaient en transition,
10:29 dans un seul établissement.
10:32 Ça commence réellement à prendre des proportions inquiétantes.
10:34 – En quoi c'est une nouvelle religion, la théorie du genre ?
10:37 – C'est pareil, c'est du moment qu'on nous demande de croire en des choses
10:42 que nos sens ne valident pas.
10:46 Si quelqu'un me dit, voilà un tel est arrivé,
10:49 il a ouvert la mer rouge, il a marché, la mer s'est ouverte,
10:54 ça ne correspond pas à mes sens.
10:55 Dans la vie de tous les jours, les mers ne s'ouvrent pas
10:57 quand on est pourchassé.
10:59 Mais je comprends que c'est une religion,
11:00 et puis il faut rentrer dans un narratif.
11:02 Donc aujourd'hui c'est pareil, on prend un homme de 1m90,
11:06 il arrive, il est habillé d'une robe rose, il a une perruque,
11:09 et il exige de moi, avec la force publique c'est nécessaire,
11:13 que je le traite en femme, il exige de moi de voir une femme,
11:16 il exige que je change des millions d'années d'évolution.
11:20 Quand je marche la nuit dans les rues de Paris,
11:22 on bruit, on sent des pas, je sais si c'est un homme ou une femme,
11:26 je sais si c'est un danger ou pas un danger.
11:29 Nous sommes programmés pour savoir si la personne qui vient,
11:32 même en pleine nuit, est un homme ou une femme.
11:34 On ne peut pas aujourd'hui nous demander juste comme ça,
11:37 parce que ça arrange certains de rentrer dans un jeu de rôle
11:41 à participation obligatoire.
11:42 Et c'est là où, pour moi,
11:44 l'eucharisme doit être défini comme une religion.
11:46 Il faut absolument le définir même légalement comme religion,
11:49 ce qui nous permettrait de nous en protéger.
11:51 Ce qui permettrait de dire "vous arrêtez votre prosélytisme,
11:54 c'est votre religion, ok, moi je comprends, je respecte,
11:57 mais je n'en fais pas partie donc laissez-moi tranquille".
11:59 – Parce que là vous parlez de prosélytisme,
12:00 un terroriste du genre vous associez à ça, à prosélytisme,
12:03 et non pas à des interventions pour une nature
12:07 qui avait peut-être été contrariée.
12:09 On vous dit toujours cela, voilà pourquoi avoir contrarié,
12:12 cette nature a été contrariée, on l'a rétabli,
12:14 cet homme se sentait femme, cette femme se sentait homme,
12:16 et on a rétabli le sentiment qui était le sien, c'est sensé à lui.
12:19 – J'ai connu des personnes qui étaient dans cette logique
12:21 à l'époque où même on s'était interdit.
12:24 J'ai connu des gens qui étaient par exemple homosexuels,
12:27 à une époque où c'était interdit par la loi, y compris dans ce pays.
12:31 Mais il l'était.
12:32 Depuis, on a autre chose, on est passé à la légalisation,
12:35 par la suite on est passé à la promotion,
12:37 et aujourd'hui on a plein de jeunes dont on profite,
12:40 des jeunes qui n'ont pas de dysphorie de genre nécessairement,
12:43 ou ne sont pas nés dans le mauvais corps, comme on dit,
12:46 mais tout simplement des jeunes dont on a profité, ils sont fragiles,
12:50 et au lieu de les accompagner à travers la phase de l'adolescence,
12:54 eh bien, qu'est-ce qu'on fait ?
12:55 On en profite pour les embrigader dans un système
12:59 qui va les laisser à l'autre bouille quand ils t'ouvriront les yeux,
13:02 ils seront mutilés, ils seront charcutés,
13:03 sans possibilité de revenir en arrière.
13:06 – Vous utilisez toujours ces arguments financiers,
13:08 dans un autre secteur, arguments financiers ou économiques,
13:10 c'est celui de la lutte pour le climat et contre le réchauffement climatique,
13:14 et là encore, est-ce que ce n'est pas un prisme un peu simpliste,
13:19 par rapport à un problème dont on nous dit qu'il est essentiel ?
13:23 – Le problème, et je l'évoque plus en détail dans mon prochain livre,
13:26 "Le Grand Riset", c'est un problème, ça a été l'apanage de gens
13:32 qui vivaient dans des arrières-boutiques,
13:34 et puis qui étaient en train de lancer des prophéties de fin du monde,
13:38 comme on en trouve aux États-Unis, des fois, à des coins de rue,
13:40 des carrefours, avec un panneau disant "la fin du monde, c'est le mois prochain".
13:44 Mais ça a permis, par la suite,
13:48 quand les forces de l'argent se sont greffées dessus,
13:50 ça a permis d'établir tout un discours et de l'imposer,
13:53 de l'imposer par la force, par la force de frappes médiatiques.
13:56 En réalité, il n'y a pas d'urgence climatique,
13:57 le climat n'est pas en train de se dérégler,
13:59 n'est pas en train de se réchauffer, n'est pas en train de refroidir.
14:01 Toutes les prophéties climatiques qui ont été annoncées depuis les années 60,
14:05 ont toutes été foireuses, il a fallu constamment les changer sans arrêt.
14:09 On nous a même dit que l'eau allait monter de plusieurs mètres,
14:12 que des villes allaient être couvertes d'eau,
14:14 et ceux qui disaient cela, je parle des Obama, je parle des Gates et autres,
14:19 achètent et investissent sur des maisons, des résidences au bord de la mer,
14:23 qui coûtent des millions. Ni eux, ni leurs banquiers, ni leurs conseillers,
14:26 n'ont vu le moindre problème avec cela.
14:28 Donc réellement, il y a une menace très importante,
14:30 parce qu'on a une menace qui permet de tenir un discours absolutiste, totalitaire.
14:35 On ne négocie pas aujourd'hui.
14:36 Aujourd'hui, il s'agit de la vie de l'humanité toute entière.
14:39 Ce n'est pas quelque chose qui exige, qui permet de la flexibilité.
14:43 D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils ont ramené à un moment donné Greta Thunberg,
14:46 et elle était tout sauf flexible sur le plan mental.
14:48 Mais c'est le genre d'exigence qu'on peut imposer,
14:52 et par la suite, restriction de liberté, taxation du moindre fait et geste.
14:56 Parce que c'est ça le but aussi, derrière.
14:58 C'est taxer, c'est avoir une vie de microtransaction.
15:01 Comme un petit peu ces jeux, où chaque acte dans le jeu,
15:05 eh bien, il faut payer une microtransaction.
15:06 Donc notre vie pourrait demain être grévée ou frappée de microtransactions,
15:11 pour se chauffer, pour se refroidir, pour prendre une douche, pour manger.
15:15 Ça sera constamment, constamment frappé de ces transactions-là.
15:19 – Malgré la réflexion autour d'arguments, je le disais tout à l'heure, purement économiques,
15:23 vous constatez quand même qu'il ne s'agit pas uniquement d'argent.
15:25 L'objectif, vous le rappelez, est tout le temps idéologique.
15:28 Est-ce vraiment le cas ?
15:29 Avec la mise en place, par exemple, parler d'un plan nutritionnel programmé,
15:32 faire de nous, par exemple, des insectivores, et même des anthropophages ?
15:37 Et là, j'ai du mal à vous suivre, n'est-ce pas ?
15:39 – Possiblement.
15:40 Alors pour l'anthropophagie, il y a régulièrement,
15:43 ça revient dans les médias, tous les 4-5 mois,
15:46 il y a un article, citant un expert, citant une étude,
15:50 disant que voilà, on pourrait manger les corps humains,
15:55 ce qui réduirait l'empreinte climatique liée à notre existence.
15:59 Donc moi, je les cite tout simplement, je cite même leur nom.
16:04 Et puis aujourd'hui, on insiste également sur les plantes.
16:08 On nous dit qu'il faut manger des plantes.
16:10 L'humain ne mange pas de plantes.
16:12 La plante, le mot "plante" veut dire une nourriture indifférenciée.
16:15 Si je fais une salade avec des tomates,
16:17 et je coupe des concombres dessus, et je mets du persil,
16:20 je suis en train de décrire ma nourriture par des mots bien précis, bien pointus.
16:24 Je ne vais pas dire "Venez, je vous invite à une salade aux plantes".
16:27 Personne n'utilise cette terminologie-là,
16:29 mais on voit que c'est une terminologie qu'on veut absolument nous imposer.
16:33 – Et insectivores, je pensais que ça restait encore du gadget,
16:37 une petite boîte qu'on achète très cher,
16:39 et qu'on présente à l'heure de l'apéro pour faire rire tout le monde, non ?
16:42 – Non, il y a des investissements aujourd'hui sur les insectes,
16:45 sur des usines, des fermes à insectes qu'on veut nous faire manger.
16:50 Et bien entendu, c'est du capitalisme de connivence.
16:53 C'est-à-dire qu'au lieu de…
16:55 S'ils veulent faire une usine d'insectes et les vendre sur le marché,
16:58 tenter leur chance, je n'ai rien contre.
17:00 Et puis après, le consommateur, soit il l'achète, soit il ne l'achète pas.
17:03 Mais ce n'est pas comme ça qu'ils font.
17:05 Ils vont toujours, et on l'a vu sur beaucoup de choses,
17:07 ce qu'ils font, c'est toujours mettre en place leurs investissements,
17:11 et par la suite, ils font une fronde idéologique, médiatique,
17:14 pour nous dire que, attention, il faut manger des insectes pour sauver le climat.
17:17 Mais la réalité, c'est que leur but,
17:20 c'est de faire fructifier des investissements qu'ils ont déjà mis en place.
17:23 – Dans toutes les options à l'étude,
17:24 vous mettez l'accent sur une méthode de contrôle des individus,
17:28 et vous évoquez la monnaie digitale, la technique au service de l'idéologie.
17:32 La monnaie digitale, de quoi parle-t-on là encore de manière très claire ?
17:35 Vous l'avez évoqué un instant.
17:36 – Alors, la monnaie digitale, ce n'est pas une monnaie dématérialisée seulement,
17:40 mais c'est une monnaie programmable, c'est une monnaie qui est personnalisée,
17:43 qui est associée à vous, c'est-à-dire qu'elle sait qui vous êtes,
17:47 parce qu'au fond, la monnaie qu'on paye par chèque ou par carte bancaire ou autre,
17:51 la monnaie ne sait pas, ou se fiche pas mal qui vous êtes vraiment,
17:55 on a juste besoin de transférer de l'argent vers celui qui vous vend la marchandise.
18:00 Par contre, la monnaie digitale sait qui vous êtes,
18:02 elle connaît vos habitudes, elle connaît vos consommations,
18:04 vos patins de consommation, et elle peut être grévée de quota par exemple.
18:08 Vous allez acheter de la viande, le gars devant vous, ça passe, vous ça ne passe pas.
18:13 La caissière vous dira non, le paiement est refusé, ou bien il sera frappé d'une taxe,
18:18 c'est-à-dire que vous achetez un steak à 10 euros, il sera frappé de 25 euros de taxe,
18:22 par-dessus, parce que c'est vous, mais quelqu'un d'autre aura aussi des quotas
18:26 particuliers et individualisés, donc c'est ce qu'on appelle la monnaie programmable.
18:30 – Contrôlez-vous, ce n'est pas encore quand on paie avec sa carte bleue ou avec son téléphone,
18:34 on n'est pas dans ce genre de monnaie digitale, on est sur une monnaie dématérialisée,
18:38 mais pas digitale, elle vous accompagne et elle décide à votre place
18:42 ce qui est bon pour vous, ce qui n'est pas bon, ce que vous avez dépassé,
18:45 si c'est, j'ai bien compris.
18:46 – C'est ça, c'est exactement ça, c'est une monnaie qui peut décider pour vous,
18:49 elle peut contrôler votre vie et elle peut contrôler vos achats,
18:51 si vous avez le droit d'acheter ou pas, et elle peut aussi être expirable,
18:55 c'est-à-dire quand on dit que l'économie va mal, par exemple,
18:58 les gens ne consomment pas assez, on peut les forcer à la consommation
19:01 et on va vous verser la moitié de votre salaire en monnaie digitale expirable.
19:04 Vous avez 6 semaines pour le dépenser, si vous ne le dépensez pas,
19:07 l'argent disparaît, donc c'est un nouveau rapport à l'argent et à votre choix.
19:11 – Cette monnaie digitale c'est quelque chose qui existe déjà
19:13 ou est-ce que c'est quelque chose que vous présentez ?
19:16 On voit en Chine le contrôle social qui se fait par l'Internet, sur la boisson, etc.
19:21 et tout, on voit se profiler ce genre de choses, mais est-ce qu'on a des cas précis où ça existe ?
19:25 – Il y a des cas précis, au Royaume-Uni, elle est en place, la livre digitale,
19:28 elle n'est pas encore généralisée, mais la Banque d'Angleterre a travaillé dessus,
19:32 elle a les moyens techniques de la lancer et elle a même demandé, il y a 2 ans,
19:36 elle a même demandé aux politiques britanniques, à l'État britannique,
19:39 est-ce que vous voulez qu'elle soit programmable et comment ?
19:42 Comment voulez-vous qu'elle soit programmable ?
19:44 Donc il y a des discussions sur sa programmabilité.
19:46 – Et ça permet des contrôles de comportement de manière infinie d'ailleurs.
19:50 – Absolument, il n'y a plus de limite à partir de là,
19:52 on peut avoir l'individu qui est complètement digitalisé
19:55 parce que le but aussi c'est de digitaliser le permis de conduire,
19:57 la pièce d'identité, le passeport, tout sera digitalisé
20:00 et on peut effacer un humain sur un clic, ou réduire sa liberté.
20:04 Et là, si on a un régime totalitaire qui arrive,
20:08 eh bien il y aura un outil de contrôle et de coercition aux potentialités infinies.
20:13 – Un régime totalitaire qui arrive, vous voyez comment cela ?
20:16 – Ça peut arriver en France par exemple, on peut avoir un régime totalitaire
20:20 et si on regarde juste les régimes totalitaires du passé,
20:22 imaginez les mêmes régimes du passé, vous imaginez celui que vous voulez au siècle passé
20:27 et dotez-le de la même technologie qu'aujourd'hui.
20:30 Dotez ces gens-là de systèmes biométriques,
20:32 de caméras de reconnaissance faciale,
20:34 de systèmes d'intelligence artificielle, de monnaie digitale
20:37 et imaginez les dégâts qu'ils auraient fait.
20:40 Je sais qu'ils ont fait des dégâts, mais ils auraient pu multiplier ça par 10 000.
20:44 Il n'y aurait pas eu quelque chose qu'on appelle un résistant
20:46 qui a réussi à échapper par exemple, ce n'est pas possible, on n'échappe pas.
20:50 Parce que là ce n'est plus de la pièce d'identité
20:53 qu'on peut falsifier facilement avec un carton à chaussures.
20:56 Là c'est beaucoup plus puissant.
20:58 – En conclusion, vous écrivez qu'il n'y a pas de conclusion.
21:02 Le monde s'effondre, je vous le dis sans détour, si vous pouvez, foutez le camp.
21:06 Et évitez les pays blancs même, pour rajouter cela.
21:08 – C'est ce que j'ai dit, oui. – Une petite provocation ultime.
21:10 – Oui, une petite provocation, les pays blancs post-chrétiens,
21:13 les pays blancs qui étaient chrétiens hier,
21:15 j'ai l'impression qu'ils sont sur la scellette, ils sont dans le collimateur.
21:18 Ils doivent soit s'auto-détruire,
21:20 s'ils refusent de s'auto-détruire, il faudra leur faire la guerre.
21:23 Ou qu'ils fassent la guerre entre eux.
21:25 Mais ils n'ont pas le droit de continuer d'exister comme avant.
21:27 C'est ce que j'ai constaté.
21:29 – Vous êtes un jeune anglais de souche, un jeune français de souche,
21:32 comme l'on dit, qu'est-ce que vous lui dites ? Faut le camp.
21:35 – C'est plus difficile pour lui, effectivement.
21:37 – Alors qu'est-ce que vous lui dites ?
21:39 – Je lui dis, lui il faut qu'il reste et qu'il lutte.
21:42 Il n'a pas vraiment d'option, vraiment.
21:45 Mais pour ceux qui ont un second passeport, quelque part,
21:49 qui vient d'un grand-père, d'un ancêtre, à ceux-là, je dis,
21:52 si vous pouvez commencer à creuser un petit peu dans votre arbre généalogique,
21:56 s'il y a moyen de partir ailleurs.
21:59 – Il y a possibilité de se battre aussi, regardez,
22:02 des Modigliani et tant d'autres, pendant la guerre de 1914,
22:06 ou Apollinaire, se sont engagés et sont morts même,
22:09 ou ont été blessés pour la France.
22:11 C'est des étrangers, ils sont blessés pour la France.
22:13 – Je suis devenu cynique aujourd'hui.
22:15 Je dis aux gens, vivez pour votre pays, ne mourrez pas pour votre pays.
22:18 Parce que vous allez vous tuer, on donnera à vos familles
22:20 des drapeaux et des breloques fabriqués en Chine,
22:23 et puis quand la guerre se terminera,
22:25 ceux-là même qui ont lancé la guerre vont se retrouver au pouvoir,
22:29 eux et leurs enfants.
22:30 Donc n'allez pas mourir pour eux, ça ne vaut pas la peine.
22:33 – Est-ce qu'on peut espérer un renversement de situation ?
22:35 – J'espère, j'espère, j'ai toujours la foi, je suis un homme de froid.
22:38 Je crois que le bien gagnera à la fin.
22:42 Mais pour le moment, je n'ai pas,
22:44 mis à part la foi, je n'ai pas d'élément objectif à fournir.
22:47 – Bon, voilà, c'est en vente sur le site de TVL,
22:50 sur la boutique de TVL.fr,
22:52 "Les nouvelles religions, les religions post-chrétiennes occidentales".
22:55 Et un livre chasse l'autre, puisque vous avez sorti,
22:58 on a encore un peu de seconde pour en parler,
23:00 un ouvrage qui s'appelle "Toxique, ce que les coachs de carrière ne vous disent pas".
23:05 Alors là c'est assez différent, non ?
23:07 – Absolument, on est dans un… c'est le milieu de l'entreprise,
23:10 le milieu qui a pourri de l'intérieur.
23:12 Et je raconte sans concession, comme à mon habitude,
23:16 mon cheminement là-dedans,
23:18 "ce que les coachs de carrière ne vous disent pas",
23:20 ça signifie je vous apprends réellement, je vous ouvre les yeux,
23:22 sur le jeu qui est en train de se jouer à l'intérieur,
23:24 et je vous apprends à défendre vos propres intérêts,
23:27 et les intérêts de votre famille, et les intérêts de votre carrière.
23:30 – Cessez de trop donner, commencez à mieux récolter le fruit de votre travail.
23:33 Ça veut dire quoi ?
23:35 – Ça veut dire…
23:36 – Qu'est-ce qu'un mot patron ?
23:38 – Ça veut dire qu'il faut essayer de trouver,
23:41 puisque vous êtes un patron, je vous dis qu'il va falloir trouver
23:44 une synergie entre l'employé et l'employeur,
23:47 et il va falloir que l'employé ouvre plus les yeux
23:49 et apprenne à défendre ses propres intérêts.
23:51 Pas rentrer dans une logique collectiviste de l'entreprise
23:56 et dire "voilà l'entreprise c'est une grande famille,
23:58 on est ici pour travailler ensemble,
24:00 et puis on va atteindre des objectifs ensemble",
24:02 et tout ça, ce discours je n'y crois pas.
24:04 Je crois que c'est un discours qui est fait juste pour endormir les employés.
24:06 C'est pas moi qui ai inventé le capitalisme,
24:08 mais je veux que le capitalisme rentre à l'intérieur de l'entreprise.
24:11 – Un marxiste ?
24:12 – Oui.
24:13 – D'accord.
24:14 Toxic, Aldous Dehon, "Toxic, les nouvelles religions",
24:17 c'est celui dont on parlait aujourd'hui, c'est celui que je vous invite à lire
24:19 si vous le souhaitez.
24:20 Merci beaucoup d'être venu.
24:21 – Merci, merci beaucoup.
24:22 – À tes bêtes, au revoir.
24:23 [Générique]

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