• il y a 9 mois
Gamal Abina, co-fondateur du mouvement des droits civiques, était un des invités de Jean-Marc Morandini ce matin sur Cnews dans Morandini Live à 10h35. Au milieu des sujets d'actualité a été évoquée la nouvelle recrue des Insoumis pour les élections européennes et l'échange a été fait l'objet d'un accrochage musclé avec Jean-Marc Morandini.

Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a en effet dévoilé l'identité de ses candidats pour intégrer le Parlement européen. Parmi les débauchages figure Rima Hassan, une militante de la cause palestinienne, accusée d'antisémitisme par l'animateur Arthur en janvier. Elle est même en septième position sur la liste des Insoumis. Cette Française de père palestinien, née dans un camp de réfugiés en Syrie, s'était retrouvée au centre d'une polémique, après le 7 octobre, lorsque l'animateur Arthur l'avait accusée sur Instagram de "faire l'apologie du terrorisme du Hamas et d'être une antisémite patentée".

La juriste, choisie parmi les 40 femmes de l'année par le magazine Forbes, avait répliqué que le message d'Arthur en disait "long sur le sexisme et le racisme de ce boomer", ajoutant que l'animateur était "dérangé par tout ce qu['elle a] bâti après être sortie d'un camp palestinien".

Pourtant la réalité est que le parcours de Rima Hassan interroge. Elle était d'ailleurs présente aux côtés du député David Guiraud – dont elle est très proche – lorsque l'élu avait dit lors d'une conférence à Tunis en novembre 2023 : « Le bébé dans le four, ça a été fait, c'est vrai, par Israël, la maman éventrée, ça a été fait, c'est vrai, par Israël. »

L'hebdomadaire Marianne rapporte aussi que, lors d'une autre conférence, toujours en novembre, à la question « Le Hamas mène une action légitime ? », Rima Hassan avait répondu : « Vrai ».

A noter également qu'à plusieurs reprises Rima Hassan a expliqué quelle ne souhaitait pas une solution à 2 étas et qu'elle ne voulait qu'un seul état, qui n'était bien sûr pas Israël !

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Transcription
00:00 On a tendance à entendre qu'on migre pour profiter d'un autre pays,
00:04 d'une autre société, de ses richesses ou de ce qu'elle a à offrir.
00:10 On a tendance à oublier qu'on vient aussi pour contribuer.
00:13 Je m'inscris vraiment dans cette dynamique.
00:18 J'ai le sentiment et j'en suis fière de contribuer à pas mal de choses en France.
00:22 C'est aussi l'occasion de rappeler que le niveau d'éducation des réfugiés
00:27 sur les dernières études qui ont été faites avec les dernières vagues migratoires en France
00:32 ont bien démontré que ce sont des personnes qui ont un niveau d'éducation
00:36 qui est parfois supérieur aux nationaux.
00:39 Jules Laurence, le portrait de cette femme, c'est assez inquiétant.
00:44 Je le rappelle quand même, elle a été accusée de faire l'apologie du terrorisme du Hamas,
00:47 d'être une antisémite patentée.
00:48 C'est quand même assez surprenant de la retrouver sur la liste des insoumis
00:52 et en plus sur le site officiel du gouvernement.
00:54 Moi j'ai envie de dire qu'au moins les choses sont claires.
00:55 C'est la quintessence de la LFI, c'est-à-dire à la fois l'ouverture des frontières totale
01:00 et évidemment l'islamo-gauchiste.
01:03 Mais elle est aussi sur le site du gouvernement.
01:04 On en défend, c'est le gouvernement de l'homme.
01:07 C'est incroyable.
01:08 Cette personne va être 8ème sur la liste.
01:10 7ème.
01:11 Donc il suffit que la LFI fasse 8% et cette personne sera au Parlement européen.
01:16 En plus avec des déclarations absolument incroyables en niant le droit d'Israël à exister,
01:21 en disant que l'action du Hamas est légitime.
01:23 Elle veut la disparition d'Israël.
01:25 Elle veut la disparition d'Israël.
01:26 Elle dit bien des inventions intéressantes.
01:27 Qu'est-ce qu'elle a dit ?
01:28 Alors ça, ça a été dit par elle nulle part, c'est un mensonge.
01:31 Attention à ce que vous avez dit.
01:32 Le quoi ?
01:33 La négation de l'Israël, le Hamas, ça c'est du baratin.
01:35 Je ne savais pas que M. Arthur était procureur aujourd'hui.
01:38 Je ne savais pas qu'il était en mesure de pouvoir...
01:39 Non mais il a un avis.
01:40 Non mais il a un avis.
01:41 Mais il n'est pas procureur.
01:42 Qu'on peut entendre autant que le vote.
01:43 On peut l'entendre mais on ne peut pas accepter que vous donniez son avis en disant "c'est
01:46 ce qu'elle a dit".
01:47 Il dit ça, il va s'entendre...
01:48 Je n'ai pas dit "c'est ce qu'elle a dit".
01:49 Je vous ai dit "Arthur l'a accusé sur Instagram de faire l'apologie du terrorisme du Hamas
01:53 et d'être une antisémite contente".
01:54 Ça ne parle pas de lui comme ça.
01:55 Ça a été ma phrase.
01:56 Je l'ai lu.
01:57 Je l'ai lu.
01:58 Donc je l'ai écrit et je l'ai lu.
01:59 Il faut dire "c'est ce qu'elle a dit".
02:00 Arthur dit une chose.
02:01 Arthur qui, je le rappelle, en termes de légitimité, franco-maghrébin, elle est palestinienne.
02:04 Et quoi ?
02:05 Il est franco-maghrébin.
02:06 Elle est palestinienne.
02:07 En termes de centralité d'histoire, elle est quand même un petit peu mieux...
02:11 Parce qu'elle est impactée directement.
02:13 Elle est palestinienne.
02:14 D'accord ? Moi, par exemple, Arthur, on est moins impacté.
02:17 C'est logique.
02:18 Donc simplement pour dire quoi ? Je finis mon propos.
02:19 Quand on accuse une femme comme celle-là qui est en train de dire "c'est quand même
02:21 formidable ce qu'on voit là, c'est positif", elle dit "on arrive, on dit merci à la France,
02:25 on est très éduqués et on se bat pour l'être".
02:26 On est plus éduqués que les Français.
02:28 On est formidables.
02:29 Non, non, ce n'est pas ce qu'elle dit.
02:30 Non, ce n'est pas ce qu'elle a dit.
02:31 Elle a dit "nous, en tant qu'immigrés, on se bat plus pour être éduqués".
02:34 Ce n'est absolument pas ce qu'elle dit.
02:35 Non, c'est...
02:36 C'est absolument pas ce qu'elle dit.
02:37 Vous réécouterez.
02:38 Oui, vous réécouterez.
02:39 Moi, je l'ai écouté trois fois avant de le passer.
02:40 Oui, oui, justement.
02:41 Elle dit "nous avons..."
02:42 Arrêtez de refaire l'histoire.
02:43 Vous refaites ce que je dis, vous refaites ce qu'elle dit.
02:44 Elle dit "nous avons..."
02:45 À ce moment-là, vous êtes dans votre monde.
02:46 Non, je traduis son propos.
02:47 Traduisez, d'accord.
02:48 Moi, pour moi, elle parle le français, je n'avais pas besoin de traduction.
02:51 Quand ils viennent de l'étranger, ils ont la niaque pour réussir, c'est ce qu'elle veut dire.
02:54 C'est pourquoi...
02:55 C'est absolument pas ce qu'elle dit.
02:56 C'est exactement ce qu'elle dit.
02:57 Mais simplement, pour finir le propos, on ne peut pas continuer à prendre des accusations
03:00 à tort et à travers parce qu'il y a des émotions.
03:01 Alors, on écoute Caroline Yadant, qui est députée de Renaissance, qui va vous dire ce qu'elle a dit exactement.
03:05 On écoute.
03:06 Aujourd'hui, on a quand même des réflexions...
03:10 Enlevez.
03:11 Ce n'est pas ça, c'est Caroline Yadant à l'Assemblée.
03:13 C'est une dame qui a affirmé de manière très claire que le Hamas a mené une action légitime.
03:22 Le Hamas qui a violé, qui a brûlé, qui a décapité, qui est assimilé par cette femme à un mouvement de résistance.
03:33 Cette femme qui prône par ailleurs un État palestinien "from the river to the sea",
03:39 ce qui revient tout simplement à effacer l'État d'Israël.
03:44 Ça, c'est votre réalité.
03:47 C'est la réalité de ceux qui s'allient aux islamistes.
03:51 C'est la réalité de ceux qui offrent une excuse victimaire à tous les agresseurs de Juifs en France.
04:02 C'est votre responsabilité et il est temps d'en prendre conscience
04:07 et de faire le travail qui s'impose dans vos rangs.
04:10 Le Hamas est un mouvement de résistance, elle prône "from the river to the sea",
04:13 ça veut dire qu'elle veut détruire Israël et Al-Amina ?
04:15 Non, c'est faux.
04:16 Cette dame ment.
04:17 Tout le monde ment en fait.
04:19 Tout le monde, l'infirmaire, la dame ment.
04:21 J'ai entendu sur une chaîne concurrente qu'elle veut un État multi-ethnique.
04:24 "From the river to the sea", ça signifie avec tout le monde dedans.
04:27 Elle explique qu'elle est contre le fait d'avoir deux États.
04:30 Elle est contre le fait d'avoir deux États.
04:34 Un État multi-ethnique.
04:35 Vous êtes d'accord ?
04:36 Elle ne veut pas ?
04:37 Mais ça veut dire quoi un État multi-ethnique ?
04:38 Tout le monde est dedans.
04:39 Comme en Afrique.
04:40 Comme en Afrique ?
04:41 Non, un État multi-ethnique.
04:42 Mais ça ne veut pas dire d'Israël.
04:43 Si c'est un État multi-ethnique, ça ne veut pas dire d'Israël.
04:45 Moi je vous dis, c'est comme en Afrique du Sud.
04:47 C'est ce qu'elle propose.
04:48 Quel rapport entre l'Afrique du Sud et Israël et les palestiniens ?
04:50 L'État palestinien existe-t-il aujourd'hui ?
04:52 Non, il a été réduit en 1947.
04:54 Le seul moyen d'arriver à une solution, c'est un État multi-ethnique.
04:57 Il n'y aura jamais deux États, on le sait très bien, parce que l'Israël ne le veut pas.
05:00 Je vais même en dire, vous savez ce que je veux dire ? Ça va vous choquer.
05:03 Je pense que les palestiniens se voudraient tous demander leur nationalité israélienne.
05:05 Mais elle parle d'apartheid.
05:07 Cette dame, excusez-moi, elle parle d'apartheid.
05:10 Elle parle de massacres liés à l'apartheid.
05:12 Non mais il n'y a pas de séparation.
05:14 Il y a deux choses.
05:15 Je pense qu'il y a deux sujets.
05:16 Il y a un sujet, comme le précédent.
05:19 C'est légal ou ce n'est pas légal ?
05:20 Si elle dit des choses illégales, elle est sous le coup de la loi.
05:23 Et je rappelle que le racisme comme l'antisémitisme sont des délits punis assez sévèrement par la loi.
05:29 La question qui est posée, c'est la question politique en fait.
05:32 Est-ce que quand...
05:34 Dire que la masse est un mouvement résistant, ce n'est pas une question politique.
05:36 Excusez-moi, ce n'est pas une réaction politique.
05:39 Je n'ai pas encore dit ce que je voulais dire.
05:40 Allez-y alors.
05:41 Je parle à mon rythme.
05:42 Oui mais non à le rythme de l'émission et on va devoir faire la pause.
05:46 Je peux aussi parler très vite. Alors comme Eladine est ambiguë sur cette question.
05:50 Elle n'est pas ambiguë du tout.
05:55 Oui, il joue sur l'ambiguïté.
05:57 Mais ils ne sont pas ambigus du tout.
05:58 Il joue sur l'ambiguïté.
06:00 C'est très clair.
06:01 Et moi je pense que ça pose une question politique majeure et je trouve ça assez scandaleux.
06:07 Elle ne veut plus d'Israël.
06:09 Ça c'est clair.
06:10 Elle ne veut plus d'Israël.
06:12 Montrez une vidéo où elle le dit.
06:13 Montrez une vidéo où elle le dit en fait.
06:14 Vous ne l'en avez pas.
06:15 C'est pas vrai.
06:16 Il y a deux.
06:17 Montrez.
06:18 Montrez, je veux voir.
06:19 From the river to the sea, ça veut dire quoi ?
06:20 Ça veut dire plus d'Israël.
06:23 Non, un Etat qui attaque tout le monde.
06:25 Donc ça veut dire plus d'Israël.
06:27 Non, un Etat qui attaque tout le monde.
06:28 A l'Est ou à l'Ouest, toujours pareil.
06:29 C'est pas du tout pareil.
06:30 Donc il ne faut pas te balayer.
06:31 Je vois que les hommes gagnent.
06:32 Alors moi ce qui m'inquiète davantage, je vais laisser.
06:34 Les filles font ce qu'elles veulent.
06:35 Il faut de la voix ici.
06:36 Oui exactement.
06:37 Les filles font ce qu'elles veulent et effectivement elle a beaucoup de charme.
06:40 Elle est très convaincante pour ce qu'ils souhaitent effectivement recruter et mobiliser
06:45 sur le plan électoral.
06:46 Et encore une fois, les filles, c'est une machine aujourd'hui qui essaie de se sauver
06:49 sur les européennes.
06:50 Elle n'est pas là en point.
06:51 Et donc il leur faut trouver des actes qui sont forts.
06:53 Par contre, ce qui me gêne davantage, alors pour le coup, j'en reviens encore une fois
06:56 à notre Etat central, puisque là il s'agit de ça.
06:58 Ce n'est pas une collectivité, un gouvernement local.
07:00 C'est notre Etat central.
07:01 Il y a regardé une marienne avec le Dapro français.
07:04 Et je ne vois pas pourquoi on fait la promotion de quelqu'un qui, avant même d'expliquer
07:08 ce qu'elle est en train de faire là dans le site, avait déjà acté un certain nombre
07:12 de positions politiques, qui sont des positions politiques qu'elle peut tenir, et géopolitiques,
07:16 diplomatiques, pro-palestinienne, ce qui n'est pas acceptable si vous voulez dans un contexte
07:20 où l'Etat central doit garantir une forme de neutralité.
07:23 Là, ça m'inquiète pour le coup, à nouveau, sur notre capacité à avoir un bon jugement
07:26 et de, au-delà de ce qu'elle dit, c'est-à-dire en gros, bah oui, on n'arrive plus d'Israël,
07:30 elle dit "je ne veux plus d'Israël".
07:32 En gros, les maires qui sont françaises, quand elle le dit là, ça, ça m'inquiète davantage.
07:35 Un dernier mot, Jules-Laurent, si on fait la pause.
07:38 Un dernier mot, elle dit "plus d'Israël from the river to the sea", ça veut dire plus d'Israël.
07:42 Elle est juriste, vous croyez qu'elle est bête à ce point ou quoi ?
07:45 Quand elle parle de massacre lié à l'apartheid, ça veut dire quoi ?
07:48 Il y a l'apartheid là-bas ? Il y a l'apartheid dans l'Israël.
07:51 Évidemment, quand on sépare les gens. C'est quoi, c'est pas l'apartheid ?
07:53 Non, c'est pas ça, l'apartheid. L'apartheid, c'est pas séparer les gens.
07:55 Alors, je suis allé chercher la définition sur Amnesty International.
07:58 C'est de chez vous, ça.
08:00 C'est un système d'oppression et de domination d'un groupe racial sur un autre, institutionnalisé à travers des lois, des politiques et des pratiques discriminatoires.
08:07 Par ailleurs, le crime d'apartheid suppose que la commission d'actes inhumains, dans l'intention de maintenir la domination.
08:12 Les actes inhumains, qui c'est qui les a fait le 7 octobre ?
08:14 Excusez-moi, qui c'est qui a fait les actes inhumains le 7 octobre ?
08:17 Qui c'est qui a fait les actes inhumains le 7 octobre ?
08:20 Mais les deux.
08:21 Les deux ? Non, le 7 octobre, c'est pas les deux.
08:23 Il y a une guerre qui est de 75 ans de guerre.
08:25 Avant, il n'y avait pas d'actes inhumains. Il n'y en avait pas avant.
08:28 Le 7 octobre qui a fait les actes inhumains ?
08:30 Avant, derrière Sine.
08:31 Qui a massacré le 7 octobre ?
08:33 Donc, ça excuse tout.
08:35 Ça n'excuse pas tout, mais il n'y a pas d'apartheid.
08:38 Quand on sépare les populations pour des raisons ethniques, c'est l'apartheid.
08:41 C'est pas ça l'apartheid. Je viens de vous lire la définition.
08:44 On fait une pause. Merci à tous les quatre. Dans un instant, on vous parle de la fin.

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