Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, c’est Faustine Bollaert, animatrice, pour son émission «Ça commence aujourd’hui» sur France 2 et pour l'émission spéciale diffusée vendredi pour la 1000eme.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Mais on a le bonheur d'être encore quelques minutes avec Faustine Bollard qui fête demain la 1000ème de "Ça commence aujourd'hui".
00:06 Et alors, vous savez ici, Alexandre Romard a l'habitude d'aller dans la rue avec une photo de nos invités pour voir si les gens vous reconnaissent et ce qu'ils disent spontanément de vous.
00:15 Écoutez leur réponse.
00:16 Je vous montre cette photo et d'après vous, de qui il s'agit ?
00:19 Il s'agit du coup, je n'ai pas le nom de famille, mais de Faustine.
00:22 Elle est toujours très à l'écoute et vraiment le côté bienveillance, surtout dans l'émission "Ça commence aujourd'hui" qui parle de sujets qui sont assez tabous et compliqués, ça ne pouvait pas être une autre personne selon moi qui présentait cette émission.
00:33 D'après vous, de qui il s'agit ?
00:35 Faustine Bollard !
00:36 Vous aimez bien la regarder ?
00:38 Je pense que j'ai dû la voir une fois dans ma vie.
00:41 Un mot pour la décrire juste ?
00:44 Brune.
00:45 C'est Faustine Bollard.
00:46 Et qu'est-ce qu'elle présente ?
00:48 Qui présente "Ça commence aujourd'hui".
00:49 Une émission de télé.
00:50 Elle est très bienveillante avec ses invités.
00:52 Faustine Bollard.
00:53 Moi je l'aime bien. Je la trouve très sympathique.
00:56 Chantal Goya.
00:57 Vous pensez que c'est Chantal Goya ?
00:59 Il me semble, oui.
01:00 Elle sera avec nous dans l'émission, vous aurez un mot à lui dire ?
01:03 Eh bien, merci pour toutes les belles chansons.
01:06 C'est midi, j'adore l'idée. Je vais appeler ma coiffeuse pour qu'on ait une discussion sur cette frange.
01:12 Je crois qu'il y a une histoire.
01:13 C'est énorme. En tout cas, vraiment, moi qui fête mon anniversaire dans pas longtemps, au niveau de l'égo, je pense qu'on est bien.
01:19 J'aime beaucoup Chantal Goya, mais on est peut-être pas de la même génération.
01:22 Pas tout à fait la même génération, effectivement.
01:24 Et dire, Faustine, que toute cette popularité, parce que les gens vous reconnaissent tous dans la rue, on l'a vu, ils vous aiment.
01:31 Mais on me confond.
01:33 On me confond, mais évidemment, et c'est drôle, et ça me fait toujours rire.
01:36 Mais parfois, j'ai pas envie de dire. J'adore l'idée qu'on puisse croire que c'est pas moi.
01:40 On me confond beaucoup avec Estelle Denis.
01:41 L'autre fois, j'étais à un buffet dans un restaurant et quelqu'un me disait "Vous êtes trop fort pour commenter le sport".
01:46 J'ai regardé, j'ai eu un petit temps de truc.
01:48 "Non, vraiment, sur RMC, vous êtes super fortes."
01:51 J'ai rien dit, ça m'a fait glousser.
01:53 Ça se comprend mieux que Chantal Goya.
01:54 Et dire que tout a commencé par ça.
01:56 On peut pas dire ça.
02:02 Un peu, un peu quand même.
02:03 Non, mais pas tout a commencé.
02:04 Mais c'est vrai que je faisais mon argent de poche à l'époque.
02:06 Je me faisais de l'argent de poche.
02:07 Il y en a certains qui faisaient du babysitting.
02:09 Moi, j'avais la chance.
02:10 J'étais figurante.
02:11 J'avais une de mes cousines qui travaillait au casting et qui me proposait de venir.
02:14 C'est génial quand même.
02:15 C'est des super souvenirs.
02:16 Et en effet, j'ai des souvenirs sur des plateaux télé qui étaient fabuleux.
02:20 Sur les séries d'AB, à l'époque, c'était monstrueux.
02:23 Quand on pense que maintenant, Justine de Premier Baiser travaille au FMI.
02:27 Ah oui, oui.
02:28 Elle a une carrière incroyable.
02:29 Je l'ai reçue dans mon émission.
02:30 Elle a une carrière incroyable.
02:31 Mais vous avez quand même pris des cours.
02:33 J'ai vu au cours Florent.
02:34 Vous vouliez être actrice vraiment à l'époque ?
02:35 Non, pas vraiment.
02:37 J'en aurais pas fait ma carrière.
02:39 Mais c'est quelque chose qui m'intriguait.
02:40 J'avais fait deux étés au cours Florent.
02:42 Et j'en garde un super souvenir.
02:43 Mais on était vraiment de l'ordre du hobby.
02:46 Vous rêviez ? Vous pensiez déjà à la télé à l'époque ?
02:48 Ah non, mais moi la télé, ça me coulait dans les veines.
02:50 Oui, oui, vraiment.
02:51 C'est vraiment ce que je voulais faire.
02:52 Et l'émission de témoignage.
02:53 Je voulais vraiment faire du témoignage.
02:55 Je l'avais dit à la sortie de mon école de journalisme.
02:57 J'avais rencontré Jean-Luc Delareux et je lui avais dit
02:59 "Un jour, j'animerai l'émission de témoignage du service public".
03:01 Donc l'histoire, elle est jolie.
03:03 Vous dites qu'à vos débuts, vous en avez trop fait.
03:05 J'ai vu une interview de vous.
03:06 Vous dites ça.
03:07 J'étais trop grande gueule, trop grande écoltée, trop ambitieuse.
03:10 C'est vrai ? Vous avez vraiment senti ça ?
03:12 Mais oui, mais après, c'est l'inconvénient de gens qui ont grandi à la télé.
03:15 C'est-à-dire que moi, j'ai fait ma première télé, j'avais 18 ans.
03:17 Vous vous rendez compte ? Ça fait 25 ans.
03:19 Donc oui, évidemment, on m'a vue à des périodes où en général,
03:22 on n'a pas forcément envie qu'on vous voit.
03:24 Mais on m'a vue, voilà, en effet, très grande gueule.
03:28 J'assume pas forcément.
03:29 Il y a des images où je me dis "J'étais dans une autre période.
03:32 J'avais certainement une revanche à prendre.
03:33 J'avais certainement envie qu'on me voit.
03:35 Donc j'étais too much de tout quoi.
03:38 Et puis après, j'étais enceinte.
03:40 Enfin juste, on m'a vue grandir.
03:41 Donc il y a des périodes de votre vie qu'on assume plus aujourd'hui.
03:44 Mais ça, c'est le bénéfice de l'âge.
03:45 Vous allez voir.
03:46 Mais je parle comme si j'étais beaucoup plus vieille que vous.
03:48 C'est vrai qu'on se trouve plus et on est plus soi autour de 40 ans
03:53 que quand on en a 25.
03:54 Et puis, vous avez fini par adoucir aussi votre image,
03:56 grâce à lui en partie,
03:58 Michel Drucker et Patrick Sébastien aussi,
04:01 avec qui vous avez travaillé.
04:02 Qu'est-ce qu'ils vous ont apporté, ces deux animateurs ?
04:04 Michel, il m'a vraiment appris qu'on pouvait être drôle.
04:07 Moi, j'étais persuadée que pour être drôle,
04:09 et je le faisais sur Europe 1,
04:10 il fallait être incisive,
04:11 il fallait être dans la provoque,
04:13 il fallait être piquante.
04:14 Il m'a montré qu'on pouvait être drôle
04:16 en étant dans la rondeur et l'accompagnement,
04:18 qu'on pouvait rire avec les gens
04:20 et pas forcément à leur dépend,
04:21 même si j'étais jamais dans l'agressivité.
04:22 Il me parait que vous savez bien l'imiter, Michel Drucker.
04:24 Pas du tout qu'il vous a dit ça.
04:25 Mais n'importe quoi.
04:26 C'est dommage, j'aurais bien aimé l'imitation.
04:29 Il nous écoute souvent, Michel.
04:31 Mais je l'adore, Michel.
04:32 Il regarde souvent mes émissions,
04:34 il me fait des commentaires,
04:35 il me donne son avis, j'adore,
04:37 j'ai une vraie tendresse pour Michel.
04:39 Et puis Patrick Sébastien, à l'époque,
04:40 il m'avait appris à être moi.
04:41 C'est-à-dire que lui, il m'avait dit un jour,
04:43 juste avant de commencer une émission,
04:44 on était en direct,
04:45 il avait pris toutes mes fiches,
04:46 il y en avait 250,
04:47 il les avait balancées,
04:48 il m'a dit "Maintenant, tu vas apprendre
04:49 ce que c'est que de faire de la télé".
04:50 Il m'a dit "Tu peux être grossière,
04:51 tu peux te planter dans les dates,
04:52 tu peux faire n'importe quoi,
04:53 on s'en fiche du moment que tu es toi".
04:55 Il m'avait appris ça,
04:56 et ça a été un bon conseil.
04:57 Et alors, j'ai encore un petit extrait pour vous,
04:59 d'un petit générique à vous faire écouter,
05:01 mais je vous propose qu'on fasse rentrer
05:02 Kali qui va venir s'installer avec nous,
05:04 parce que c'est un souvenir
05:05 qui vous concerne tous les deux.
05:06 Bonjour Kali.
05:07 Bonjour.
05:08 Merci d'être là ce matin,
05:09 avec un petit peu d'avance.
05:10 Je vous fais venir un peu avant l'heure prévue,
05:12 parce que vous avez un grand souvenir
05:13 en commun avec Faustine Bollard.
05:15 Écoutez ça.
05:16 Est-ce que vous vous souvenez de ce générique ?
05:21 Oui.
05:22 Vous en parlez ou pas ?
05:23 Ah oui, j'ai un doute.
05:24 J'ai un doute.
05:25 Rising Star.
05:26 Rising Star.
05:27 Rising Star.
05:28 Mais oui c'est vrai, bien sûr.
05:29 Mais bien sûr.
05:30 Mais il n'y a que nous qui nous en souvenons.
05:32 D'ailleurs, même la preuve,
05:33 c'est que moi non.
05:34 On vous décrochait d'un nouveau genre.
05:36 Et Kali était membre du jury,
05:37 il vous le présentait.
05:38 Il restera à l'époque,
05:39 ancré dans son époque,
05:40 parce que ça n'a pas du tout marché.
05:41 Je pense qu'à l'époque,
05:42 il n'y avait que nos parents qui ont regardé.
05:43 Non, je ne sais pas,
05:44 mais en tout cas,
05:45 t'étais formidable.
05:46 Non, non, franchement.
05:47 Quel souvenir vous regardez de cette émission ?
05:49 Oui, ça n'a pas marché,
05:50 mais bon, après les échecs,
05:51 c'est formateur.
05:52 J'ai beaucoup rigolé,
05:53 j'ai adoré.
05:54 Je crois qu'on a été nommé
05:55 le plus mauvais jury de tous les temps.
05:56 Il y avait David Hallyday,
05:57 je me souviens.
05:58 David Hallyday,
05:59 Cathy Guetta,
06:00 Morgan Serrano.
06:01 Et alors, la vie,
06:02 je n'aurais jamais pu peut-être
06:04 les rencontrer dans la vraie vie.
06:06 Et ce sont devenus des amis,
06:08 grâce à cette émission.
06:09 Donc moi, je remercie.
06:10 Et puis, il y a des moments,
06:11 il y a Oshii qui est passé par là.
06:12 Il ne faut pas l'oublier.
06:13 Et je me souviens,
06:14 même dans les sélections,
06:15 il y avait Edi De Pretto.
06:16 Donc, ce n'était pas rien d'autre histoire.
06:18 Ah, mais attends,
06:19 c'est un argument que je vais ressortir, ça,
06:21 quand on me demande si je regrette cette émission.
06:23 Sur le coup, c'est un peu violent.
06:24 Oui, ce n'est pas la même chose,
06:25 parce que le jury,
06:26 ils étaient quand même un petit peu,
06:27 on parle d'artistes
06:28 qui n'avaient pas besoin de ça
06:29 pour faire une carrière.
06:30 Moi, à l'époque,
06:31 j'étais vraiment attendue au tournant
06:32 parce qu'ils avaient cherché tout Paris.
06:33 Dans tout Paris,
06:34 ils avaient cherché un animateur
06:35 ou une animatrice,
06:36 ils ne se souvenaient pas.
06:37 Et puis au final,
06:38 ils n'avaient pas trouvé.
06:39 Ils avaient essayé de démarcher tout le monde.
06:40 Et donc, il s'est dit,
06:41 on va faire deux animateurs
06:42 qui vont faire quelqu'un de grand.
06:43 Donc, on m'avait vraiment attendue au tournant.
06:45 J'avais présenté à Guillaume Pley,
06:46 avec qui ça avait été aussi un peu compliqué.
06:48 Et donc, je ne garde pas du tout un bon souvenir,
06:50 à part avec notre jury.
06:51 Mais moi, c'était un peu la souffrance.
06:54 Et puis, on savait que ça plongeait,
06:56 que ça ne marchait pas.
06:57 Et un jour, le mur, il est caissé.
06:58 C'était un mur digital qui devait se lever.
07:00 Un jour, le mur, il a pété.
07:01 On était en direct.
07:02 Je me souviens dans mon oreillette,
07:03 ma productrice qui est Alexandra Redamiel,
07:05 que j'adore,
07:06 qui aujourd'hui dirige les divertissements,
07:08 qui m'avait dit,
07:09 tu sais quoi ma poulette,
07:10 quand ça ne veut pas,
07:11 elle est en direct.
07:12 Elle me dit quand ça ne veut pas.
07:13 Et c'est vrai que ça reste un souvenir.
07:16 Nous, on avait ressenti déjà
07:19 que Faustine était au-dessus.
07:21 C'est gentil.
07:22 On le savait.
07:23 On s'est dit,
07:24 on ne va pas trop essayer de gâcher son truc.
07:27 C'était bien.
07:28 Je me souviens d'un passage
07:30 où on n'avait pas le temps
07:32 parce qu'il y avait plus d'économie,
07:33 peut-être, je ne sais pas.
07:34 Et on est passé directement
07:35 des quartes finales à la finale.
07:37 Ils ont accéléré le truc.
07:39 Je me souviens, c'est vrai.
07:40 Il y a une chanteuse qui passe
07:41 et moi je lui ai dit,
07:42 vous êtes formidables,
07:43 vous avez tellement de talent
07:44 que vous passez directement
07:45 des quartes finales à la finale.
07:46 Et je me suis fait tuer par la pauvre.
07:49 C'est génial.
07:50 Ça ne vous a pas fraidé
07:51 dans votre carrière finalement, Faustine ?
07:52 Non, mais c'est formateur surtout.
07:54 Et puis voilà,
07:55 aujourd'hui, il y a une émission
07:56 qui cartonne tous les jours sur France 2.
07:58 Et ça commence aujourd'hui.
07:59 Vous fêtez donc la 1000e.
08:00 Demain, on vous souhaite
08:01 un très bon anniversaire.
08:02 Merci infiniment,
08:03 ça me touche beaucoup.
08:04 Kali était venue dans l'émission,
08:05 nous étions confiants.
08:06 On a beaucoup de personnalités
08:07 qui viennent et j'en suis extrêmement fière.
08:08 Elle est belle cette émission,
08:09 très belle.
08:10 Merci beaucoup.