• il y a 9 mois
Au moment où l'InterSyndicale Nationale des Internes appelle à une nouvelle journée de grève, Lucas Gauer, président du syndicat d'internes le SAIHCS revient sur ses mobilisations à lui, dans sa région, en fin d'année dernière.

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Transcription
00:00 Lucas Gower, vous êtes président du Sexe, vous marchez au Viagra ?
00:03 Heureusement pour l'instant je n'ai pas encore atteint l'âge,
00:10 mais ça viendra, mais j'espère que je ne serai plus président du Sexe à ce moment-là.
00:13 On n'a pas eu besoin parce que nous on est Strasbourgeois
00:19 et donc il a besoin presque de se tuer à Nancy,
00:21 même si on avait très envie sur le moment.
00:26 C'était les déclarations qui avaient été faites à la presse par on ne sait pas qui,
00:30 une source anonyme de l'ARS,
00:32 qui disait que les internes étaient faites un petit peu faibles psychologiquement
00:36 par rapport à notre histoire avec les urgences de Mélous.
00:39 On a obtenu un planning qui a été écrit par la direction de l'hôpital
00:45 pour montrer que chaque jour il y avait assez d'encadrants
00:49 pour sécuriser l'accueil des internes et des urgences de Mélous.
00:54 C'est principalement une formation de qualité,
00:56 avec quatre années d'internat qui sont vouées exclusivement à la formation
01:00 et pas à aller se balader dans toutes les régions
01:03 pour remplir des postes là où ils manquent des médecins ou des docteurs juniors.
01:06 Une relecture de la loi de la loi en cadeau
01:08 parce que ça soustrait 150 millions d'euros par an dans la formation des internes
01:13 et on a à Strasbourg plein de formations qui ont été purement annulées
01:16 juste du fait de ce décret.
01:18 Après tout le monde est d'accord pour dire que le statut des internes
01:20 est quelque chose de tout à fait précaire,
01:22 que payer quelqu'un en dessous du SMIC à BAC+1, BAC+10,
01:26 c'est pas acceptable.
01:28 C'est une annonce qui a déjà été faite,
01:32 c'est dans la loi déjà actuellement.
01:33 Sauf que nous ce qu'on veut c'est un temps de travail compté en heures
01:36 et pas en demi-journées,
01:37 parce qu'une demi-journée finit aussi bien à 12h30 qu'à 22h30.
01:40 Et deuxièmement, compter les heures
01:42 qu'on en France n'ait pas acceptées par le ministère,
01:44 qui dit que les médecins ont une place particulière
01:46 ou n'ont pas à compter leurs heures.
01:50 C'est automatiser des choix qui étaient faits de manière coordonnée
01:54 par justement les coordonnateurs et les internes.
01:56 C'est envoyer des étudiants dans toute la région,
01:59 alors qu'on a choisi suite à l'internat,
02:01 suite aux cours ou suite aux divisions,
02:02 que certains ont construit leur maison là,
02:04 certains ont des enfants,
02:05 ce que l'on a réalisé à cet endroit là.
02:06 Et on n'a pas envie d'aller remplir les trous,
02:08 les pédagogues dans des hôpitaux soudetés
02:10 sur le bon vouloir de la R.S.
02:12 Merci, what's up, BAC.
02:16 *Musique d'outro*

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