• il y a 9 mois
C'est un comédien devenu incontournable : après le carton des "Mousquetaires", François Civil ! est de retour au cinéma dans un rôle intime, puissant, subtil. Le film "Pas de vagues" sort mercredi 27 mars en salles. C'est presque un thriller psychologique. Il y joue un prof de Français au collège, dont la vie va basculer quand une élève l'accuse - à tort - de harcèlement sexuel.
Regardez L'invité de RTL Soir du 26 mars 2024 avec Julien Sellier.

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Transcription
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 On se retrouve demain.
00:05 Julia Selyé, Isabelle Choquet et Cyprien Simi.
00:08 RTL, bonsoir.
00:10 Allez RTL, bonsoir.
00:11 La deuxième heure avec notre grand invité
00:13 qui va maintenant passer un moment avec nous.
00:15 C'est un comédien devenu incontournable aujourd'hui.
00:17 Bonsoir François Siville.
00:18 Eh bien bonsoir, merci.
00:19 Merci d'être avec nous.
00:20 Après le carton des mousquetaires, vous voici de retour au cinéma
00:23 dans un rôle intime, puissant, subtil.
00:25 Le film "Pas de vague" sort demain en salle.
00:27 C'est presque un thriller psychologique.
00:30 Vous y jouez un prof de français au collège.
00:32 Sa vie va basculer parce qu'une élève l'accuse
00:35 à tort de harcèlement sexuel.
00:37 Extrait de la bande-annonce.
00:38 On a parlé de séduction qui passe par la flatterie.
00:41 J'essaye de créer un lien avec eux.
00:43 On étudie ronçard.
00:44 Par exemple, avec cette nouvelle coiffure,
00:46 Leslie est particulièrement beauté aujourd'hui.
00:48 Qu'est-ce que je suis en train de faire ?
00:53 Le poème parle d'amour, de séduction, de désir.
00:56 Le profil me gère et Leslie !
00:58 Le profil me gère et Leslie !
00:59 Qu'est-ce que je dois faire maintenant ?
01:00 Le profil me gère et Leslie !
01:02 Le profil me gère et Leslie !
01:04 Bonjour.
01:05 Tu pourrais passer à me voir ?
01:06 Y a un problème ?
01:07 Non, rien de grave, mais passe me voir après.
01:09 Tu harcèles moi ?
01:11 Quand je harcèle, Leslie, moi ?
01:14 Il a dit qu'elle était fraîche.
01:16 Mais oui, Leslie, je parlais de l'eau.
01:18 Sauf qu'il l'a dit en me regardant dans les yeux.
01:20 Cette histoire, François Civil, c'est une histoire vraie.
01:24 C'est celle du réalisateur Teddy Lucie Modeste,
01:26 qui a été prof.
01:27 C'est vraiment un cas particulier.
01:29 La parole s'est libérée, mais visiblement,
01:31 c'est toujours délicat de la recueillir.
01:33 J'imagine que vous avez beaucoup échangé avec lui ?
01:35 Bien sûr.
01:37 Avec lui, avec Audrey Diwan,
01:39 qui a co-écrit le scénario.
01:41 On a monté, dit, avant que je lise le scénario,
01:43 m'a raconté son histoire,
01:45 et ensuite, comment il s'est aussi détaché
01:47 de cette histoire vraie,
01:49 pour rendre une œuvre de fiction,
01:51 évidemment, qui élargit,
01:53 et qui, je pense, à un point de vue plus global,
01:55 sur les dysfonctionnements de l'éducation.
01:57 Le réalisateur, il dit qu'à l'époque,
01:59 il sortait chaque jour du collège,
02:01 en se demandant si on allait lui casser les jambes.
02:03 C'est aussi le cas de votre personnage,
02:05 qui a cette crainte-là, François Civil.
02:07 Est-ce que c'est éprouvant, un tel rôle ?
02:09 Est-ce qu'on a du mal à le quitter le soir,
02:11 quand on rentre à la maison ?
02:13 J'ai vécu un mois et demi comme un moine, à ce point-là ?
02:15 Oui, je suis souvent un peu monacal,
02:17 quand je suis en tournage,
02:19 mais celui-là particulièrement.
02:21 Et en effet, il y avait une forme de lourdeur
02:23 qui allait avec ce rôle,
02:25 de poids que je portais un peu tous les jours,
02:27 et qui était bizarrement agréable,
02:29 parce que je me disais que j'étais au bon endroit,
02:31 et que j'étais traversé par des vraies émotions.
02:33 Et c'est un peu notre quête,
02:35 en tant que comédien.
02:37 "Mon film est un cri", c'est ce que dit le réalisateur.
02:39 C'est vrai que nous, on a tout de suite repensé
02:41 à des témoignages qui ont été recueillis
02:43 ici, par la rédaction de RTL,
02:45 notamment après l'assassinat de Dominique Bernard
02:47 à Arras. On était allés recueillir la parole
02:49 d'enseignants dans plusieurs établissements
02:51 qui se sentaient seuls face aux menaces.
02:53 Et je voudrais vous faire écouter ce vrai prof
02:55 de français en région parisienne.
02:57 J'avais demandé à un élève de venir
02:59 sur les tables de devant pour que je puisse un petit peu
03:01 plus le surveiller. L'élève a commencé
03:03 en regardant un peu dans le vague,
03:05 "Oui, vous allez voir ce qui va vous arriver, vous allez
03:07 regretter." C'est un ton évidemment agressif.
03:09 La direction m'a dit qu'il n'y aurait
03:11 aucune sanction. On le sait,
03:13 le fameux pas de vague dans les établissements
03:15 existe. Moins un établissement
03:17 se fait remarquer, mieux la direction
03:19 se porte. Rares sont les vraies sanctions.
03:21 Si un jour il m'arrivait une situation
03:23 où je me sentais vraiment en insécurité,
03:25 je ne suis pas sûr que je pourrais être tout à fait aidé.
03:27 Mais je ne me sens pas protégé du tout.
03:29 Pas de vague, disent profs.
03:31 Et c'est le titre du film. Dans le film,
03:33 votre personnage est menacé de mort, son homosexualité
03:35 est révélée par les élèves.
03:37 Vous avez échangé avec des vrais profs
03:39 lors des avant-premières du film. Qu'est-ce qu'ils vous disent après avoir vu le film ?
03:41 La plupart
03:43 des professeurs qui sont venus voir le film
03:45 nous remercient d'avoir
03:47 mis à l'écran justement ce cri
03:49 d'alerte.
03:51 Tous se reconnaissent,
03:53 des collègues qui d'abord font cohésion
03:55 puis plus trop ensuite, cette solitude,
03:57 ce malaise du professeur.
03:59 On vient de l'entendre dans le témoignage, c'est exactement ce dont parle le film.
04:01 C'est un problème pour
04:03 l'école, pour la hiérarchie aussi,
04:05 de protéger véritablement
04:07 les professeurs. Ce métier de prof,
04:09 il est devenu vraiment difficile.
04:11 C'était le métier de vos parents ou c'est le métier de vos parents ?
04:13 Oui, alors, ils ont commencé
04:15 à une autre époque, à être professeurs
04:17 en collège et ensuite en université.
04:19 Moi, je ne les ai connus que prof en université.
04:21 Ils ont eu des carrières...
04:23 C'est plus calme en général à l'université.
04:25 Quand on est fils de prof, on a envie
04:27 de jouer un rôle de prof. Ça vous titillez ?
04:29 Oui, franchement, pour être honnête,
04:31 secrètement, je n'ai pas beaucoup de rêves
04:33 de rôle en particulier, mais je dois dire
04:35 qu'un avocat, un professeur,
04:37 tous les personnages dans lesquels il y a une sorte
04:39 de mise en abîme de jeu,
04:41 où un professeur qui rentre en classe, c'est comme
04:43 un acteur qui monte sur scène,
04:45 un peu en écoutant
04:47 mon père et ma mère me parler de leur travail.
04:49 Je savais qu'on avait un lien quelque part, finalement,
04:51 dans cette passion.
04:53 Ils ont vu le film, vos parents, ou pas ?
04:55 Non, pas encore, ils le voient ce soir.
04:57 Il y aura des brifs après.
04:59 Là, vous jouez un prof un peu idéaliste
05:01 qui veut changer la vie de ses élèves dans un collège
05:03 compliqué. Vous, vous étiez quel élève ?
05:05 D'ailleurs, j'ai lu
05:07 "Être assis, ça ne m'allait pas".
05:09 Voilà, c'est pour ça que j'ai envie de me lever, là.
05:11 Des joies ?
05:13 J'ai une patience
05:15 tout à fait légère
05:17 en termes d'assoiement
05:19 trop long comme ça.
05:21 Je crois que le dispositif, pour moi,
05:23 de l'école n'était pas tout à fait adapté à ma personnalité,
05:25 à mon tempérament.
05:27 J'étais assez hyperactif,
05:29 et donc l'idée d'écouter des choses qui ne me passionnaient pas,
05:31 j'attendais la récré,
05:33 comme plein de jeunes gens.
05:35 Je me dis qu'à cet endroit-là,
05:37 je ne sais pas à quel point l'école est amendable ou réformable,
05:39 mais il y a des choses à changer.
05:41 - Il était rempli ou pas ? - Il était perdu, justement.
05:43 - C'est vrai que vous avez triplé votre seconde ?
05:45 - Exact !
05:47 - C'est pas banal !
05:49 - Un fait d'armes, j'aurais vraiment une petite étoile
05:51 sur le torse. - C'est pas mal, ça veut dire
05:53 qu'on peut faire plein d'autres choses même si on a du mal en secondes.
05:55 - Oui, justement, je crois
05:57 qu'il y a quand même plein de contre-exemples.
05:59 Moi, je connais des gens qui aimaient
06:01 l'école et qui étaient très assidus,
06:03 et qui aujourd'hui, on le sait que le monde est dur et cruel,
06:05 et qui ont du mal à trouver du travail,
06:07 ou qui n'ont pas su se spécialiser ensuite.
06:09 Et je suis très heureux de trouver cette passion
06:11 au fil des années.
06:13 J'ai mon baccalauréat, mais il m'a jamais servi dans ma vie.
06:15 Et à l'inverse,
06:17 on voit bien que plein de gens
06:19 qui se souviennent de ce qu'ils ont appris à l'école,
06:21 ça leur sert pas des masses dans leur vie aujourd'hui, malheureusement.
06:23 - Vous dites aussi qu'à l'adolescence,
06:25 tout est dirigé par les rapports de séduction.
06:27 Ça veut dire que vous, à l'époque, les filles,
06:29 c'était important, ça vous trottait dans la tête ?
06:31 - Bah, énormément, oui.
06:33 Si je l'ai dit, faut que je l'assume maintenant !
06:35 Je ne l'ai pas dit de manière générale, mais pour moi,
06:37 c'est vrai qu'un peu
06:39 à la manière de mon personnage dans le film,
06:41 il a envie d'être aimé. Et je crois que quand on est adolescent,
06:43 on a tous des petites carences,
06:45 des petits complexes,
06:47 et on essaie de plaire. - Et c'est vrai que c'est pour une fille
06:49 que vous êtes inscrit au théâtre aussi ?
06:51 - Exact ! J'adore !
06:53 Je suis chez le psy !
06:55 Il y a trois psy en face de moi qui me cuisinent !
06:57 - Vous allez payer en sortant, en plus !
06:59 - C'est vraiment génial ! Je me suis fait devenir !
07:01 Écoutez, c'est une bonne information.
07:03 Il y avait une jeune fille qui me plaisait
07:05 beaucoup dans le cours de théâtre, et c'est pour ça que je me suis inscrit.
07:07 Mais malheureusement, ça ne l'a pas fait !
07:09 - On la remercie ! - Elle s'appelait comment ?
07:11 - Je ne peux pas dire !
07:13 - On la remercie en tout cas !
07:15 François de Sibyl, vous restez avec nous, vous êtes le grand invité
07:17 de la deuxième heure ! "Pas de Vague"
07:19 sort demain au cinéma. Il y en a une petite surprise aussi,
07:21 signée Eva Green, pour vous, dans une seconde !
07:23 - J'adore ! - Ça va vous rappeler des souvenirs !
07:25 - Julia Selyé, Isabelle Choquet et Cyprien Signy, RTL bonsoir !
07:35 - RTL bonsoir à la deuxième heure,
07:37 avec notre grand invité ce soir,
07:39 François Sibyl, à l'affiche demain de "Pas de Vague"
07:41 au cinéma. François, vous y jouez un prof
07:43 dont la vie bascule, on l'a dit, après des accusations
07:45 de harcèlement. C'est vrai que
07:47 ça raconte, on l'a souligné, notre époque
07:49 et comment les réseaux sociaux, qui ont un rôle
07:51 dans ce film, peuvent aussi faire basculer
07:53 une vie, un mot, un geste, un quiproquo,
07:55 on a la sensation que tout peut très vite déraper.
07:57 A fortiori, quand on est connu
07:59 comme vous, d'ailleurs je crois que vous êtes assez discret
08:01 sur les réseaux sociaux, ça vous fait peur, ça ?
08:03 Ce moment de bascule qui peut être
08:05 si rapide, cette surexposition ?
08:07 - En l'occurrence, dans l'exercice
08:09 de la promotion, surtout sur un film
08:11 qui a un sujet sensible,
08:13 justement, le choix des mots est très important
08:15 et on parlait d'accusation à tort, qui est
08:17 un terme, du coup, qui veut dire
08:19 que l'intention du professeur n'a pas été
08:21 de harceler cette
08:23 jeune fille, mais par contre, c'est pas une accusation mensongère
08:25 parce que le film montre bien qu'elle ne ment pas
08:27 et donc, voilà, c'est plus
08:29 dans l'exercice de cette promotion que j'essaie de faire vraiment
08:31 attention. - Après, quand vous rentrez dans notre studio, vous vous dites "ouh là là, faut que je fasse
08:33 attention à ce que je dis" - Oui, ça s'est préparé
08:35 un peu en amont, justement, on savait
08:37 avant de faire le film, en le faisant, et après
08:39 en préparant un peu la promotion et ce qu'on
08:41 voulait en dire, qu'il fallait faire attention
08:43 pour bien défendre le film et ce qu'on a
08:45 voulu raconter. - Et nous, on vous pose plein de questions sur les filles,
08:47 etc., pour vous faire relâcher l'attention
08:49 - Merci, je l'ai appris ! - Je resterai tendu !
08:51 - Tendu dans l'effort !
08:53 On parlait de votre notoriété,
08:55 vous en êtes conscient, aujourd'hui, de cette notoriété ?
08:57 Est-ce que ça vous rattrape au quotidien ? Est-ce que vous pouvez
08:59 quand même aller faire vos courses tranquillement ?
09:01 Ou vous êtes chassé par...
09:03 - Non, ce que je ressens,
09:05 c'est qu'on me reconnaît plusieurs fois dans la journée, quoi, mais c'est
09:07 soit un regard, soit un geste de loin,
09:09 soit, j'allais dire le pire des cas,
09:11 mais qui est toujours un cas agréable, on vient me voir
09:13 généralement pour me dire qu'on aime bien tel ou tel film,
09:15 donc ça reste toujours
09:17 sympathique. - Il y a eu un avant et un après, Mousquetaire, ou pas ?
09:19 - Oui, oui, oui !
09:21 Et en même temps,
09:23 non !
09:25 - La confusion de cette réponse !
09:27 - C'est parfaitement clair ! - Je vous remercie !
09:29 Non, oui, alors, un peu plus, mais je veux dire, on me reconnaissait
09:31 déjà un peu avant, je sais pas, puis j'essaie de pas
09:33 trop faire attention, comme ça, du coup, je passe sous le radar.
09:35 - Bon, il paraît qu'on vous a déjà confondu avec
09:37 Aurel San, aussi, c'est vrai ? - Ouais, Aurel San,
09:39 Nekfeu, ouais, j'ai fait tous les rappeurs !
09:41 - Aurel San, on vous a vraiment
09:43 confondu avec lui, genre, "Ah, j'adore ce que vous faites !"
09:45 - Aurel San, on m'a
09:47 comparé à lui, sur les réseaux, parfois, je voyais passer
09:49 des photos ou des commentaires disant que
09:51 je pouvais lui ressembler. Nekfeu,
09:53 par contre, j'avais une casquette, un peu comme il porte,
09:55 c'est vrai, je me demande si j'étais pas blond à l'époque, c'était
09:57 à l'époque de Bachner, j'ai fait une expo,
09:59 et l'expo était un peu sombre, je crois que c'était à Beaubourg,
10:01 bref, dans des dédales de couloirs,
10:03 et à la fin du truc, je sentais qu'il y avait
10:05 un jeune qui me suivait un peu, il vient me voir en me disant
10:07 "On peut faire une photo ?"
10:09 Je pense qu'il m'a reconnu en tant que moi,
10:11 François, et en fait, il m'a dit "Bravo pour l'album"
10:13 en partant,
10:15 et ensuite, je lui ai dit "Bah de rien !"
10:17 Il a posté une photo en taguant Nekfeu,
10:19 que j'ai trouvé ensuite sur les réseaux, donc...
10:21 - Nekfeu, c'est un rappeur, je sais pas si c'est ce qu'on dit sur RTL,
10:23 quand même. - Sur le tournage des
10:25 Mousquetaires, puisqu'on les évoquait, vous avez
10:27 côtoyé une star international,
10:29 Eva Green, dite "Milady",
10:31 la dernière fois qu'elle est venue dans ce studio, pour la
10:33 promotion du film, elle nous a confié une anecdote
10:35 à votre propos sur un entraînement
10:37 d'escrime qui ne s'est pas passé exactement comme
10:39 il devait se dérouler, écoutez-la.
10:41 *musique*
10:43 *musique*
10:45 - J'ai presque tué, Françoise !
10:47 *rires*
10:49 C'était en répétition,
10:51 j'étais à fond dans mon personnage,
10:53 et j'ai...
10:55 Je suis allée trop près, et j'ai transpercé
10:57 son jogging...
10:59 - Ah, juste le jogging ? - Le jogging !
11:01 - Donc il en fait des caisses, en fait ?
11:03 - Des caisses, des blettes.
11:05 Mais c'est vrai que ça a fait peur,
11:07 parce que ça a frôlé,
11:09 il est resté impassible, mais je sentais qu'à l'intérieur, ça...
11:11 Ouh !
11:13 - Alors, frayeur ?
11:15 - Ouais, frayeur, non mais...
11:17 C'est une anecdote totalement vraie.
11:19 Pour ceux qui ont vu le
11:21 deuxième volet des Mousquetaires, à la fin, il y a une scène
11:23 dans une grange en feu,
11:25 et pour la première fois, je dirais, c'est deux
11:27 acteurs qui se battent, là où d'habitude,
11:29 c'est des acteurs contre des cascadeurs, donc on arrive à les grimer,
11:31 les cascadeurs, donc on a
11:33 des professionnels en face, et c'est beaucoup plus facile de...
11:35 Enfin, on sait qu'il y a un filet de sécurité,
11:37 c'est que si on s'emporte un peu trop dans un coup, bon ben,
11:39 c'est leur boulot, ils le voient venir, ils reculent plus,
11:41 ils s'ajustent à nous.
11:43 Là, en l'occurrence,
11:45 Eva Green, François Civil,
11:47 c'est pas notre métier, vraiment, donc on a eu
11:49 beaucoup, beaucoup travaillé
11:51 cette scène, forcément, les moments où ça dérape
11:53 un peu, ben, comme on le voit, ça peut
11:55 être dangereux.
11:57 - Sur les Mousquetaires, Eva Green nous avait dit, s'il y a un
11:59 troisième volet, moi je signe.
12:01 Et vous ? - Pareil. - D'accord. - J'ai pas cette
12:03 information, je peux pas... - Toujours pas ? - Non.
12:05 - Rien du tout. - Non, je reste tendu, vous avez vu ?
12:07 - Mais c'est sûr qu'il y en aura un troisième,
12:09 c'est sûr ! - Bon, là, on a une date de sortie,
12:11 par contre, pour un événement qui vous concerne à court terme,
12:13 30 avril, on attend une série sur
12:15 Netflix qui va s'appeler Fiasco, c'est signé de
12:17 vos copains, Pierre Ninet, Igor Gotsman,
12:19 dans les rares images de répètes qu'on a vues jusqu'ici,
12:21 vous avez un pull moulant orange,
12:23 les cheveux péroxidés,
12:25 et un déhanché à la Michael Jackson, c'est quoi
12:27 cette ovni ? - Bah, c'est un
12:29 gratin dauphinois, le personnage,
12:31 il est gratiné, en fait,
12:33 cette série raconte l'histoire
12:35 de Raphaël Valland, qui est réalisateur, qui est joué par
12:37 Pierre Ninet, et qui veut faire le film
12:39 de ses rêves, et tout part en sucette autour
12:41 de lui, et du coup, moi,
12:43 je joue un vieux copain à lui, qu'on comprend
12:45 le stalk un petit peu,
12:47 le suit un peu partout, il veut absolument un rôle dans son film,
12:49 donc je suis un peu un élément perturbateur
12:51 majeur de son programme.
12:53 - Ça promet, 30 avril, donc sur Netflix.
12:55 François Civil, vous restez avec nous, vous êtes le grand invité
12:57 de la deuxième heure, Pas de Vague,
12:59 sort demain au cinéma, la suite avec vous, c'est
13:01 de la musique, de la cuisine, la cuisine, il paraît que vous ne mangez
13:03 pas de viande, c'est ça ? - Non, pas de viande.
13:05 - Plus de viande ? - Non, pas de viande. - C'est un chemin,
13:07 c'est ça ? - C'est un chemin,
13:09 je sais pas, mais ça fait très longtemps
13:11 que j'en mange plus, pour des raisons écologiques,
13:13 éthiques, mais je mange du poisson, donc je suis plein de contradictions
13:15 comme tout le monde. - Ça dépend, vous achetez pas
13:17 des bâtons de surimis ? - Non. - Non, bah voilà,
13:19 le chemin est bien entamé. - J'essaye.
13:21 - La cuisine, c'est la guinguette d'Angèle Furumac
13:23 qui va arriver et qui va nous proposer
13:25 une recette très verte comme chaque soir, la musique,
13:27 c'est votre playlist, Stéphane Bellery, salut ! - Salut à tous !
13:29 - On écoute quoi ce soir ? - Toute nouvelle chanson
13:31 de Santa, on se souvient de son popcorn
13:33 salé énorme tube de l'hiver, bah elle vient
13:35 de nous pondre un nouveau énorme tube.
13:37 - Ouais, c'est Céline Dion en quelque sorte, qui revient
13:39 en quelque sorte, je crois que la musique c'est aussi votre truc
13:41 François Civil, on a retrouvé une petite vidéo où vous jouez de la guitare.
13:43 - Oh wow. - On y revient juste après ça.
13:45 RTL.
13:47 [SILENCE]

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