CINÉMA - Gérard Jugnot et Christophe Barratier sont les invités de RTL Bonsoir pour "Comme par magie"

  • l’année dernière
C'est une comédie dramatique, drôle et tendre, dont le point de départ est pourtant tragique. Après "Les choristes", "Faubourg 36" et "La nouvelle guerre des boutons", le comédien Gérard Jugnot et le réalisateur Christophe Barratier sont de nouveau réunis pour une nouvelle aventure au cinéma : "Comme par magie" sort mercredi en salles.
Regardez L'invité de RTL Soir du 06 novembre 2023 avec Marion Calais et Julien Sellier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL bonsoir.
00:09 Allez RTL bonsoir, la suite, la deuxième heure de l'émission débute vraiment maintenant avec toute la bande, avec notre spécialiste ciné qui vient la compléter.
00:16 Salut Stéphane Boutsoc.
00:17 Salut tout le monde.
00:18 Avec la fine équipe nous sommes ravis ce soir d'accueillir nos grands invités, le comédien Gérard Juniau et le réalisateur Christophe Baratie.
00:24 Bonsoir à tous les deux.
00:25 Bonsoir.
00:26 Après "Les choristes", "Faubourg 36", "La nouvelle guerre des boutons", vous voici tous deux de nouveau réunis pour une nouvelle aventure au cinéma "Comme par magie" sort mercredi 15 novembre en salles.
00:35 Comédie dramatique, drôle, tendre, le point de départ est tragique.
00:39 Une jeune maman meurt en couche, Kev Adam se retrouve veuf et papa.
00:43 C'est un magicien qui va connaître le succès et devoir gérer tout seul ce bébé qui débarque dans sa vie.
00:48 Et il est, on va se l'avouer, plutôt perdu au début.
00:50 Alors pour s'en sortir il va devoir cohabiter avec vous Gérard Juniau.
00:54 Papi Gérard.
00:56 Parfait, mais un poil envahissant quand même.
00:58 C'est gentil le mot.
01:00 Oui, c'est gentil mais c'est vieux.
01:02 Ces deux hommes vont devoir s'apprivoiser pour le bien de cette petite fille qui vient tout juste d'arriver au monde.
01:07 Avant d'évoquer l'intrigue, je voudrais évoquer votre duo parce qu'on l'a dit c'est votre quatrième film ensemble.
01:12 Gérard Juniau, quand Christophe Baratie vous appelle, vous foncez les yeux fermés ?
01:16 Oui, j'ai lu le scénario et je l'ai beaucoup aimé.
01:22 Avec Christophe on est liés pour la vie à cause de notre choriste.
01:29 Nos choristes, c'est vrai que c'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier.
01:33 En plus moi j'aime beaucoup le cinéma de Christophe.
01:36 On est d'accord sur plein de trucs.
01:38 Dans la voiture on parlait de nos folies.
01:42 On adore les vieux films et on est incollable sur tous les acteurs excentriques.
01:47 Les Jules Berry, les Saturnafrave, les Chantissiers que personne ne connaît plus.
01:51 Il y a cette pâte humaine dans son cinéma que j'aime beaucoup.
01:57 Et dans celui-là en particulier avec en plus beaucoup de comédie.
02:01 Beaucoup plus d'air que dans d'autres films de Christophe.
02:04 Et aussi grâce à l'apport de Kev qui est vraiment pour lui un premier film de maturité.
02:13 Puisqu'il est papa et il change un peu du rôle habituel d'ado un peu foufou.
02:17 J'avoue que sur les choristes c'est vrai qu'on est à un film difficile à monter.
02:21 C'est un peu légendaire, il n'était simplement pas facile à monter.
02:24 Mais c'est vrai qu'à l'époque l'accord de la confiance de Gérard, c'est quand même mon premier film, a tout déclenché.
02:31 Et puis après on sait les 50 pays que nous avons fait ensemble jusqu'aux Oscars.
02:35 "Écoutez, voix sur ton chemin" chanté par Beyoncé.
02:38 Tout ça crée quand même des beaux souvenirs.
02:42 Moi j'ai quand même été aux toilettes avec Clint Eastwood.
02:45 Il en parle souvent.
02:47 Et j'ai pris l'ascenseur avec Morgan Freeman.
02:49 Et puis là c'est vrai qu'après sur "Faubourg 36" et puis quand j'ai reçu ce scénario,
02:54 c'est vrai que je savais que même avant que Kev Adams était dans l'équipe,
03:00 je savais qu'il y avait beaucoup de bébés.
03:02 Les bébés c'est cauchemardesque au cinéma. Enfin cauchemardesque, je ne voudrais pas que les parents entendent ça.
03:06 C'est très compliqué parce que justement on a du respect pour eux mais ce n'est pas facile à manier.
03:10 Et donc je me suis dit que j'aurais assez à faire avec les bébés autant que j'ai autour de moi.
03:14 Quelqu'un qui vous rassure.
03:16 Alors je ne pouvais pas tout à fait lui confier les bébés.
03:18 Ce n'était pas forcément une très bonne idée.
03:20 Les bébés c'est très très bizarre.
03:22 Là on s'affronte le cinéma animalier.
03:24 Il est hyper bien dressé le bébé dans le cinéma.
03:29 Non mais en plus c'est un bébé qui parle de zéro à deux ans.
03:33 Donc il y a combien de bébés en tout ?
03:35 Plus il y avait le bon des remplacements.
03:38 Oui, on a pris des bébés différents pour jouer deux mois, quatre mois, six mois.
03:41 Puis après en revanche on fait une ellipse, il a trois ans.
03:44 Deux ans et demi on a une petite actrice.
03:46 Là pour le coup je dis actrice parce qu'elle savait à peu près ce qu'était le cinéma.
03:49 Elle le comprend très vite d'ailleurs parce que les enfants s'étaient aperçus sur les choristes.
03:52 La petite elle a deux ans et demi mais au bout de deux jours elle a compris.
03:55 Elle a compris qu'il y avait une pause, qu'elle pose sur le goûter.
03:57 Ils sont syndiqués en trois jours.
03:59 Et puis on ne peut pas tourner plus de deux heures.
04:01 Non, ils ont la grosse tête les bébés.
04:03 Mais disons de manière plus sérieuse, c'est vrai que c'est un film dans lequel on parle de la paternité.
04:08 Moi je suis un peu d'expérience là-dessus avec des parents qui ont divorcé jamais connus ensemble.
04:14 Avec deux femmes qui sont passées très vite dans ma vie mais avec qui j'ai eu deux filles.
04:18 Est-ce que comme le héros joué par Kev Adams, vous avez connu la vie de papa célibataire ?
04:23 Avec un métier qui, comme Kev Adams, les magiciens dans le film, vous amène très loin de la maison.
04:28 Oui, c'était exactement ça.
04:31 Parce que la première, je me souviens, un peu comme Kev, on a tellement de choses à faire.
04:36 Je me souviens de mes maladresses mais aussi de celle de mon père.
04:39 Je me souviens quand je me retrouvais tout seul avec lui, toutes les maladresses qu'on avait.
04:42 Il y avait beaucoup d'amour.
04:44 J'ai renouvelé ce schéma aussi.
04:46 On ne sait pas bien faire les biberons.
04:48 Mais ce sont des choses dans le film qu'on a traitées en faisant un double sens.
04:52 Parfois en envoyant le côté comique et le côté quelqu'un qui n'y arrive pas,
04:56 quelqu'un qui est débordé.
04:57 Ça peut être drôle mais aussi ça peut devenir pas drôle.
04:59 Comme d'habitude, j'essaie toujours de faire en sorte que le spectateur ne sache pas,
05:04 au coin d'une scène, s'il attend un rire ou une larme.
05:09 Mais en revanche, le spectateur et la spectatrice se reconnaissent assez facilement
05:13 dans ces scènes où l'on voit un papa paniqué avec un enfant qui a les fesses rouges,
05:18 qui appelle le SAMU, avec ce moment où il faut auditionner les futurs nounous
05:23 et qu'on se retrouve face à des gens assez improbables.
05:26 - Avec la mauvaise foi du beau-père !
05:29 Ce qui est joli dans le film, c'est que c'est cet enfant qui est leur bouée de sauvetage.
05:34 Ils se disputent, cet enfant, avec un peu de mauvaise foi, parce qu'ils sont tous orphelins.
05:39 C'est ça qui est assez beau.
05:40 Parce que s'il n'y avait pas ce préambule un petit peu dramatique,
05:43 enfin même pas un petit peu, terriblement,
05:45 ça devient "Deux hommes à un couffin" ou "Mon beau-père et moi".
05:49 Là, je trouve que l'arrière-fond de drame fait que la comédie ressent encore plus
05:54 et la lumière rejaillit encore plus grâce à ces mots,
05:58 mais grâce à l'humanité de ces personnes.
06:00 - C'est vrai qu'il y en a un qui a la joie, le personnage du grand-père,
06:03 a une espèce de volonté de survivre, de joie de survivre,
06:06 alors que l'autre se noie et le bébé est au milieu, comme ça,
06:09 leur espèce de bouée de secours, avec un peu d'égoïsme, forcément,
06:12 si on peut parler d'égoïsme dans ces cas-là.
06:14 - Le grand-père parfait, Gérard, qui connaît la température des biberons,
06:18 qui est nickel avec la petite, c'est un rôle de composition.
06:21 - Oui, totalement ! Moi, je l'avais !
06:22 Oui, parce que j'ai été aussi policier, chevalier,
06:25 je suis le bien meilleur grand-père au cinéma que dans la vie,
06:30 surtout quand on est très petit.
06:33 Mais quand j'étais papa, aussi, je me suis retrouvé assez vite célibataire,
06:39 ou divorcé, en tout cas, mais il y a des choses terribles.
06:43 Le mouche-bébé, moi, j'ai fait cette expérience aussi.
06:46 - Vous avez oublié le filtre, vous aussi.
06:48 - Non, mais moi, j'avais trouvé un système, parce que mon père était dans le bâtiment,
06:51 il avait trouvé un système, avec un ventre, avec un carabinet.
06:56 Donc, j'ai jamais vraiment avalé, mais Arthur était très très malade,
07:00 tout le temps, ce petit fumier.
07:02 Et on est désemparés !
07:04 Quand je suis allé la première fois à la pharmacie,
07:06 je prenais des couches, plus 4 kilos, 5 kilos,
07:09 je croyais que c'était 5 kilos d'excrément !
07:12 C'est vrai qu'il y en avait plus ou moins de 5 kilos,
07:16 parce qu'on est très très désemparés, et puis, on ne sait jamais,
07:19 on s'est retrouvés pareil, avec une petite fille,
07:22 on ne sait pas si elle pleure, pourquoi, si elle a faim, si elle a les dents.
07:26 C'est très très compliqué, on est vraiment désemparés.
07:29 - En tout cas, on sourit beaucoup dans cette confrontation
07:32 entre le papy parfait et le papa maladroit.
07:34 Un papa qui est magicien, dans la carrière d'école, la magie,
07:37 c'est un univers qui vous a toujours fasciné, Christophe Baratier ?
07:40 - Oui, j'ai aimé ça, mais surtout, j'ai cherché un métier
07:42 qui ne soit pas le cinéma, pour ne pas que ça me semble trop.
07:45 Et puis, j'aimais bien aussi l'idée, parce que moi, j'adore la magie,
07:48 et en fait, on vit, parce que le film se déroule sur une période de 3 ans,
07:52 on vit vraiment, en accéléré, ce que peut être la carrière d'un magicien,
07:55 c'est qu'au début, Kev fait des mariages, des close-ups,
07:58 il y a un spectacle un peu construit, et ça se termine,
08:01 parce que je pense qu'il fallait qu'on muscle un peu, justement,
08:04 le film, sans spoiler la fin, vers quelque chose de spectaculaire,
08:07 donc à la fin, ça se termine au Folies-Berger, sur une grande scène,
08:10 dans un spectacle de grande illusion, dans lequel, là,
08:13 on envoie un tout petit peu des moyens pyrotechniques, etc.
08:16 Et puis, je pense aussi qu'il y avait aussi un truc,
08:19 c'est que l'illusion, justement, le domaine de l'illusion,
08:22 lui-même n'a plus d'illusion sur sa vie, et aussi le fait que,
08:25 on le sait, c'est comme un musicien, on a beau être extrêmement expert,
08:28 avec ses doigts, faire des choses incroyables, au moment de changer une couche,
08:31 on ne sait pas le faire. - Oui, vous les vivrons et les lâchent.
08:33 Mais Christophe, il faut dire que les tours que l'on voit à l'écran,
08:36 ont vraiment été réalisées par Kevin Harnesser, qui l'a appris.
08:39 - Oui, il l'a appris, on l'a fait coacher par un élève, par un comparse de Gus,
08:42 qui est Fred Razon, qui est le plus grand pickpocketiste de France,
08:46 avec une oupie de tout, on ne s'en aperçoit pas.
08:49 - Il y a Bruno Le Maire.
08:52 - Non, parce que il y avait des choses... - Parce que je parle de la Belgique !
08:55 - Pardon, je me rendors, Gérard, vous avez raison.
08:58 Il y avait des choses, je reprends, qui sont, par exemple,
09:01 faire un très bel éventail avec les mains, faire passer la balle dans les phalanges,
09:04 tout ça, c'est comme des techniques de musique, c'est vraiment beaucoup de gamme.
09:08 - Prestidigitation. - Et ça, c'est vraiment quelque chose.
09:11 En revanche, après, il y avait aussi toutes les apparitions et disparitions.
09:14 Là, il a vraiment été coaché par Fred, de façon...
09:17 Et il n'y a aucun trucage dans le film, c'est-à-dire que je n'ai jamais fait des effets spéciaux.
09:20 - C'est incroyable, ces tours ! - Oui, c'est dingue. - Oui, je suis persuadé que c'était truqué.
09:23 - C'est incroyable, ces tours ! - Mais en plus, quand on les apprend,
09:26 je ne les ai pas tous appris, mais quand on les apprend, c'est des trucs qui ont 200 ans,
09:29 qu'on pourrait faire très facilement. Mais non seulement, il faut maîtriser le geste,
09:32 mais aussi, très important, c'est tout le bagout autour.
09:35 Parce qu'il arrive près de vous, il vous fait une blague, il fait rire tout le monde.
09:37 C'est évidemment, pour l'instant-là, qu'on se fait... - La Kev, il est vraiment...
09:40 - La Kev, il est vraiment... - Et Kev l'a jouée avec vraiment beaucoup de travail.
09:43 Et puis, la rencontre avec Kev était bien, parce qu'en même temps,
09:46 j'étais sûr que pour que ça reste, malgré tout, une comédie,
09:49 je sais très bien que quand on prend des acteurs qui ont commencé par la comédie
09:52 ou par le théâtre comme ça, aller vers le drame,
09:55 en général, je ne dis pas que c'est facile, mais c'est facile, c'est plus simple.
09:58 alors que quelqu'un qui a toujours été dans des rôles sérieux,
10:01 c'est-à-dire, commencer à faire marier à 40 ans, compliqué.
10:05 - On va en discuter de Kev Adams, justement, dans un instant.
10:08 Christophe Baratier, Gérard Junio, vous restez avec nous.
10:10 Comme par magie, ça sort donc le mercredi 15 novembre en salle.
10:13 On prolonge la discussion dans quelques secondes.
10:16 - Allez, RTL, bonsoir, l'émission continue avec toute la bande.
10:27 On s'occupe de vous jusqu'à 20h.
10:29 On est toujours avec nos grands invités de la deuxième heure,
10:31 Christophe Baratier et Gérard Junio,
10:33 avant la sortie de Comme par magie, mercredi en salle.
10:36 - Et on a dit votre partenaire principal, Gérard, c'est Kev Adams.
10:39 Kev qui dit qu'il a l'âge de jouer ce rôle de papa,
10:42 il a 32 ans dans la vie aussi.
10:45 Christophe, d'abord, est-ce que c'était un choix immédiat ?
10:49 Et puis, est-ce que c'était une sorte de pari, justement, de lui confier autre chose ?
10:52 - Non, ce n'était pas un pari, mais ce n'était pas mon choix.
10:55 En vérité, j'avais un autre acteur en tête.
10:58 J'ai reçu un appel des équipes de Kev Adams,
11:00 qui m'ont dit qu'il avait fait une liste de 5 ou 6 metteurs en scène,
11:03 qu'il aimerait bien rencontrer.
11:05 J'ai quand même demandé si j'étais le premier de la liste.
11:08 Et puis là, je l'ai rencontré, et j'étais très déstabilisé,
11:10 parce que je n'étais pas le cœur de cible de Kev Adams.
11:12 Je ne connaissais pas bien, je n'avais pas du respect.
11:15 Et d'un coup, j'ai découvert un garçon qui était à la fois drôle,
11:18 et un peu gamin, mais très structuré et très professionnel.
11:21 En plus, il m'a dit qu'il avait été formé comme comédien, ce que j'ignorais.
11:24 J'ai fait des essais, et j'ai trouvé que c'était un très très bon comédien.
11:28 Et je suis rentré déstabilisé en me disant,
11:30 "Vous savez, on n'a jamais pensé à Kev Adams, ça peut paraître une blague,
11:32 mais ce n'est pas du tout une blague."
11:34 J'ai attendu, et ça a patiné malheureusement avec l'autre prétendant.
11:37 Et malgré tout le fait qu'en maison de retraite, il ait sorti,
11:40 je me suis dit, "Tiens, ce n'est pas pour ça."
11:42 Heureusement que je l'avais rencontré avant.
11:44 Il m'a dit oui en 24 heures, avec beaucoup de foi.
11:46 Et j'ai découvert quelqu'un qui est très organisé,
11:48 très professionnel, très structuré,
11:50 et qui donne des avis pertinents, même sur les scénarios,
11:53 quand bien même il ne s'agit pas de son rôle.
11:55 Il est vraiment très très impliqué.
11:57 Et j'ai demandé à Gérard s'il voyait d'un bon oeil
12:00 l'arrivée d'un autre comique sur le plateau.
12:03 Mais apparemment, en plus Gérard aime beaucoup...
12:06 - Non, non, moi j'aime bien...
12:08 D'abord je suis obligé de tourner avec des jeunes,
12:10 parce qu'il y a de moins en moins de vieux.
12:12 Non, non, en plus moi j'adore...
12:14 C'est comme ça, c'est un mélange de générations.
12:18 Et en plus je me suis très bien entendu avec lui.
12:20 Je trouve que c'est un bon soeur, c'est un type...
12:22 Il est sur du collier, il n'y a pas d'entourloupe.
12:24 C'est vraiment un mec bien.
12:25 - Mais je n'ai pas fait non plus le côté "oui, je vais te faire changer,
12:27 je vais te faire évoluer". Il n'a pas besoin de moi pour ça.
12:29 - Il n'a pas fait son Hugo Lain, quoi.
12:31 - Non, non, non, mais ce n'est pas ça.
12:32 Je n'ai pas l'impression d'être très prétentieux.
12:34 Parce que peut-être, je ne sais pas,
12:36 mais en tout cas, très professionnel.
12:38 - Il a aussi quelqu'un qui entend le film, c'est Claire Schust.
12:40 - Oui, Claire Schust.
12:41 - Qui est très juste, Claire Schust, dans ce film.
12:43 - C'est un personnage très important,
12:45 dans le film, qui fait le gobitouin entre tout.
12:49 - Oui, c'est la soeur de Lai.
12:51 Ce sont des personnages enfants.
12:53 Il y a beaucoup d'enfants dans le film.
12:54 Mais en tout cas, attention, on n'est pas dans Dickens.
12:56 On est dans un film...
12:58 - Non, on sourit.
13:00 Vous aimez Gérard Junot, vous confrontez, vous l'avez dit,
13:02 avec cette jeune génération de la comédie.
13:04 Tiens, on a reçu il y a quelques jours
13:07 la bande à Fifi, Philippe Lachaud, Tariq Boudali,
13:09 Julien Arrouty.
13:11 Ils gardent un souvenir ému de votre premier tournage ensemble
13:13 sur "Babysitting". Écoutez Philippe Lachaud.
13:15 - C'est-à-dire que Gérard,
13:17 à l'époque, on n'était pas du tout connus,
13:19 encore moins dans le cinéma.
13:21 Et Gérard, il est venu au coup de cœur.
13:23 Parce que ce n'est pas avec ce film qu'il a gagné énormément d'argent.
13:25 Parce que le film, il était à petit budget.
13:27 - Je me souviens juste du premier jour de Gérard, quand même, c'était mignon.
13:29 Parce que le premier jour de tournage, nous, on est impressionné.
13:31 Gérard Junot sur le plateau, il dit,
13:33 "Bon, je vais aller me reposer entre deux prises. Où est ma loge ?"
13:35 Et là, tout le monde se regarde très gêné.
13:37 On dit, "Bah, Gérard, il n'y a pas de loge."
13:39 Et donc, il partait dormir dans sa voiture.
13:41 Enfin, il se reposait dans sa voiture.
13:43 Et il avait une très belle phrase.
13:45 Il a dit, "Il n'y a peut-être pas d'argent sur ce film,
13:47 mais il y a l'essentiel."
13:49 - Il y avait l'essentiel sur ce film ?
13:51 - Oui, oui. Non, mais je n'ai pas besoin d'une loge.
13:53 Est-ce qu'il n'y a pas un endroit où je suis ici ?
13:55 - Où est mon carrosse ?
13:57 - Non, mais c'est vrai que j'aurais fait confiance.
13:59 Et j'ai eu raison.
14:01 Et je veux dire, j'étais assez épaté.
14:03 J'étais vraiment bien.
14:05 Et surtout, j'étais épaté de comment ils faisaient ça.
14:07 Comment ils sont arrivés à faire avec 3 cacahuètes
14:09 un film formidable et très, très bien fait.
14:11 Et ça n'a pas cessé depuis.
14:13 - Il n'a pas dit ce qu'est une loge.
14:15 En vérité, il avait dit, "Veuillez me conduire à ma loge."
14:17 (rires)
14:19 - Si on parle de "Troupe", Gérard,
14:21 cette histoire d'un nouveau film
14:23 que vous écrivez ou écrieriez avec vos potes du Splendide,
14:25 en en est où ?
14:27 - Il y a des gens qui écrivent.
14:29 Bon, après, on va voir.
14:31 Je ne sais pas si...
14:33 Moi, je ne sais pas...
14:35 Si ça se fait, je serais ravi de retrouver mes vieux potes.
14:37 Mais bon, ce n'est pas nous qui l'écrirons.
14:39 - Ah, vous ne mettez pas les mains dans le...
14:41 - Un film avec quelques membres du Splendide.
14:45 - Et toujours dans l'esprit "Troupe",
14:47 vous êtes régulièrement chez nous, dans la bande des grosses têtes.
14:49 Vous y serez encore jeudi.
14:51 Comment vous trouvez le petit nouveau, le vrai Visorek ?
14:53 - On n'a jamais été ensemble encore.
14:55 - Vous étiez loin de moi, là.
14:57 - Je sais que ça ne vous a pas marqué, tous les deux.
14:59 - Tu me vois ?
15:01 - Pardon ?
15:03 - Non, mais on n'a pas...
15:05 Non, je ne sais pas. Je ne crois pas.
15:07 - Je suis concentré. Pour l'instant, je n'arrive que à répondre aux questions.
15:09 Les autres, ils parlent tellement bien et tellement vite.
15:11 - Il faut y aller.
15:13 - Vous avez un conseil à donner ?
15:15 Ça fait quand même quelques années.
15:17 - Le truc, c'est de dire n'importe quoi, mais vite.
15:19 (rires)
15:21 Non, moi, ce qui m'amuse,
15:23 c'est d'étaler le peu de culture que j'ai.
15:25 Et surtout, dès que...
15:27 Laurent fait exprès de sortir
15:29 des vieux acteurs que personne ne connaît.
15:31 Dès l'autre fois, il y avait un truc sur
15:33 Pierre-Jean Vaillard, tu sais.
15:35 - Oui, il y a des imitateurs, des chanteurs.
15:37 - C'est un chanteur que personne ne connaît.
15:39 Je brille énormément dans ces moments-là.
15:41 (rires)
15:43 C'est assez marrant. Moi, je fais ça depuis très longtemps.
15:45 J'avais arrêté à un moment,
15:47 parce que ça devenait un peu...
15:49 un ronron, mais je veux dire que Laurent,
15:51 il a bien repris tout ça.
15:53 Il a ouvert le panel, il a même ouvert ça aux étrangers.
15:55 (rires)
15:57 - C'est aussi une ouverture.
15:59 Gérard Junio, Christophe Baratier, vous restez avec nous.
16:01 Vous êtes les grands invités de la deuxième heure de RTL.
16:03 "Bonsoir comme par magie", on le rappelle,
16:05 sort mercredi 15 novembre en salle.
16:07 Dans un instant, on va cuisiner avec vous.
16:09 Commencez à réfléchir à votre plat fétiche.
16:11 On vous demandera une recette express.
16:13 On va accueillir notre Angèle Ferreumag,
16:15 nationale pour la guinguette d'Angèle.
16:17 - Bonsoir tout le monde. - Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
16:19 Il y a des petits ramequins sur notre table.
16:21 - Ce soir, on mange une polenta crémeuse aux fenouilles braisées.
16:23 - On achète. Et puis la musique avec la playlist de Stephen Bellary.
16:25 - Très bon chez vous.
16:27 - Salut Stephen. - Salut à tous.
16:29 - Qu'est-ce qu'on écoute ? - Le retour de Big Flo et Oli.
16:31 Ils annoncent de nouveaux concerts dans des stades l'an prochain,
16:33 confidant ces rappeurs très populaires.
16:35 - On achète aussi. A tout de suite.
16:37 RTL 12.
16:38 Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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