Avec Patrice Romain, ancien principal de collège, auteur de "Omerta dans l'Éducation nationale" publié aux éditions du Cherche-Midi.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-03-28##
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NewsTranscription
00:00 En direct depuis Lyon Aurexpo.
00:02 Ici Sud Radio.
00:06 Les français parlent au français.
00:10 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:17 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:19 Oui nous sommes en France.
00:22 En 2024. Nous sommes plus précisément à Lyon.
00:25 En 2024.
00:27 Mais il se passe des choses quand même
00:28 qui ne sont pas très très très heureuses.
00:31 C'est le moins que l'on puisse dire.
00:32 Par exemple l'improviseur de la cité scolaire parisienne
00:35 Maurice Ravel du lycée a été obligé de démissionner
00:39 suite à être...
00:42 Il a été cible de menace de mort.
00:44 Oui il a été menacé de mort
00:46 parce qu'il a demandé à une élève de retirer son voile.
00:49 Voilà nous sommes en France en 2024
00:51 et c'est devenu quotidien.
00:54 Comment ? Pourquoi ?
00:55 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:58 Le fait du jour.
00:59 C'est le tagada gada.
01:01 C'était bien.
01:02 Ça c'était un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
01:05 Mais aujourd'hui, mais aujourd'hui qu'est-ce qui se passe ?
01:06 Eh bien c'est très simple.
01:08 Voilà.
01:09 Le proviseur d'un lycée parisien a démissionné
01:11 après avoir été menacé de mort sur internet
01:13 suite à une altercation avec une élève
01:15 au sujet de son voile.
01:17 Alors le ministère dit "nous avons mis en place
01:18 les mesures de protection nécessaires".
01:20 Évidemment ces incidents ne sont pas possibles.
01:22 Il ne peut pas se renouveler.
01:24 Toutes les mesures seront prises
01:25 afin que la sécurité soit assurée.
01:27 Voilà. Donc on va le recevoir.
01:30 Simplement, il démissionne.
01:32 Il démissionne parce qu'il est menacé,
01:34 il se sent menacé de mort et c'est pas possible.
01:36 Voilà.
01:38 Il avait demandé à des élèves de,
01:40 effectivement de retirer leur voile.
01:42 Et on vous parle de ça.
01:44 Et je ne parle pas,
01:45 et je ne parle pas de Samuel Paty
01:47 décapité par un terroriste d'origine tchétchène
01:49 le 21 octobre 2020 à Conflans.
01:52 Je ne parle pas de Domibe Bernard
01:54 tué par un terroriste d'origine ingouche en 2023.
01:58 Je ne parle pas d'Agnès Lasalle
01:59 professeure d'espagnol tuée à Saint-Jean-de-Luz
02:01 par un coup de couteau le 22 février 2003, etc.
02:06 Alors qu'est-ce qui se passe ?
02:07 On sait ce qui se passe.
02:09 Mais est-ce que ça va être quelque chose
02:12 à laquelle il faut s'habituer
02:15 comme disait un certain Manuel Valls.
02:16 Je ne sais pas.
02:17 Patrice Romain, bonjour.
02:19 - Bonjour, bonjour.
02:21 - Bonjour Patrice Romain.
02:22 Vous êtes ancien principal de collège.
02:24 Vous avez écrit un livre
02:25 et on vous avait reçu pour ça.
02:27 On avait parlé d'un très très bon livre
02:28 que je recommande
02:29 "Omerta dans l'éducation nationale"
02:31 qui était paru dans les éditions du "Charge Midi".
02:33 Dites-moi, c'est devenu alors principal de collège
02:36 ou proviseur ou enseignant.
02:39 C'est un métier à risque ?
02:41 À vrai risque aujourd'hui ?
02:43 - Incontestablement.
02:45 Incontestablement parce que les chefs d'établissement
02:47 sont seuls, désespérément seuls
02:49 sans aucun soutien de la hiérarchie.
02:51 Je ne parle pas des belles paroles.
02:53 Vous pensez que mon collègue
02:56 il a été reçu par le Premier ministre,
02:59 par le ministre de l'éducation.
03:00 Ouah super !
03:01 N'empêche que psychologiquement,
03:02 je ne suis pas convaincu que ça l'ait complètement guéri.
03:05 - Eh !
03:07 Et oui mais qu'est-ce qu'il fait ?
03:08 C'est-à-dire c'est quoi en fait ?
03:10 C'est recul de l'État ?
03:11 C'est lâcheté ?
03:12 C'est passivité ?
03:14 C'est quoi ?
03:15 Comment il se fait qu'on en arrive au stade
03:17 où voilà on dit "Ah oui c'est terrible"
03:19 et qu'il soit obligé de démissionner ?
03:21 C'est-à-dire c'est ça pour moi le plus...
03:23 Enfin je rirais le plus grave.
03:25 Au lieu de se dire "Attendez, vous allez me protéger
03:28 à coup de coup de coup et je tiens"
03:29 et ben on comprend.
03:31 Et on comprend et il dit "Attendez moi
03:32 si c'est comme ça, ben je m'en vais."
03:35 Patrice Roland.
03:37 - C'est exactement ça, vous savez
03:39 moi j'ai été menacé de mort au cours de ma carrière.
03:41 Lorsque je l'ai dit à ma hiérarchie,
03:46 la hiérarchie m'a dit "Oh vous savez,
03:48 ce ne sont que des paroles
03:50 entre le fait de le dire et le passage à l'acte,
03:52 il y a quand même une différence."
03:54 Voilà comment la hiérarchie
03:56 prend le départ des chefs d'établissement.
03:59 C'est uniquement un manque de courage.
04:01 Il faut quand même savoir
04:03 que jamais un chef d'établissement
04:05 n'agira comme a agi mon collègue
04:08 du premier coup.
04:09 Il y a une telle pression pour que justement
04:11 il n'y ait pas de vague dans l'éducation nationale
04:14 qu'on nous demande la plus grande des bienveillances
04:17 surtout à l'égard des atteintes à la laïcité.
04:19 Donc mon collègue a certainement dû dire
04:22 dix fois, vingt fois à cette jeune fille
04:24 d'enlever son poil.
04:25 Et que bon un temps, il en a assez.
04:27 Et là ça y est, ça déborde.
04:28 Mais si, dès la première remarque,
04:31 la hiérarchie avait été derrière lui,
04:34 l'avait soutenue
04:35 et donc avait sanctionné la demoiselle,
04:39 ça ne serait pas allé jusque là.
04:41 Sauf que comme justement,
04:42 comme le titre de mon livre,
04:44 "Homerta dans l'éducation nationale",
04:46 surtout il faut mettre toute la poussière sous le tapis,
04:48 eh bien on en arrive à de telles extrémités.
04:50 Et après justement,
04:52 vous faites allusion au fait que vous m'aviez reçu
04:54 pour mon livre,
04:55 je vous avais dit qu'il y aurait d'autres Samuel Paty,
04:58 qu'il y aurait d'autres Domingo Bernard,
04:59 et je vous le dis,
05:01 gardez l'express, je vous le dis,
05:03 il y aura d'autres démissions de chefs d'établissement
05:05 qui n'auront pas envie d'être tués
05:08 pour une cause qu'ils estiment juste,
05:10 et qui est juste,
05:11 mais c'est impossible de lutter seul.
05:14 Sans soutien, c'est impossible.
05:16 - Mais alors justement, Patrice Romain,
05:18 juste, vous disiez d'autres,
05:20 d'ailleurs une autre affaire très similaire,
05:22 à celle du lycée Maurice Ravel à Paris,
05:24 là par exemple à Ivry-sur-Seine,
05:26 trois individus comparaîtront le 31 mai prochain
05:28 pour avoir menacé de mort
05:29 une chef d'établissement d'Ivry-sur-Seine.
05:31 C'est-à-dire que ça continue encore et encore.
05:34 Mais dites-moi, c'est fier...
05:36 - Non mais ils vont être sanctionnés,
05:38 ils auront au moins un rappel à la loi.
05:40 - Un rappel à la loi, eux,
05:42 vous dire le principal va être sanctionné ?
05:44 - Non, non, non, non, non,
05:46 les électeurs ont menacé de mort,
05:48 on va leur dire "c'est pas bien, faut pas recommencer",
05:50 ça fait 50 fois qu'on vous le dit, faut pas recommencer.
05:52 - Et on leur fait un travail d'éducation citoyenne, bien sûr,
05:55 des travaux.
05:57 Mais dites-moi, que fait Patrice Romain,
05:59 quand même une chose, vous l'avez évoquée,
06:01 que fait la hiérarchie ?
06:02 Qui décide de dire "stop,
06:05 au-delà de cette limite, vos tickets n'est plus valables".
06:08 Personne ne décide, c'est le ministre,
06:10 c'est la hiérarchie, c'est le rectorat, c'est quoi ?
06:13 - Je ne suis même pas convaincu
06:15 que le ministre soit tout courant de l'étendue des dégâts.
06:19 Vous savez, c'était un vrai panier de crabe,
06:22 la hiérarchie de l'éducation nationale.
06:24 Chacun veut poursuivre sa petite carrière,
06:27 et pour poursuivre cette carrière,
06:29 il faut qu'il n'y ait pas de vagues.
06:32 Donc, à tous les niveaux,
06:34 on cache la vérité.
06:36 Pourquoi ? Parce que, pour être bien vu
06:38 à l'éducation nationale,
06:40 il ne faut pas faire de vagues.
06:42 Donc, des menaces de mort, on étouffe.
06:44 Il n'y a pas de menaces de mort.
06:46 Donc, dans mon département, tout va bien.
06:48 Et donc, je peux être promu
06:50 et aller dans un département plus important.
06:52 C'est vraiment ce principe.
06:54 Vous savez, normalement,
06:56 un haut fonctionnaire,
06:58 il est là pour défendre,
07:00 enfin, pour faire en sorte
07:02 que l'administration du pays fonctionne.
07:04 Mais ce n'est plus le cas, maintenant.
07:06 La plupart, c'est juste leur petite carrière personnelle.
07:08 Ce qui est d'ailleurs extraordinaire,
07:10 pour voir tous ces hauts fonctionnaires-là
07:12 qui prônent le vivre-ensemble
07:14 et "C'est pas grave de porter le voile,
07:16 c'est pas grave d'insulter un professeur,
07:18 c'est pas grave de le menacer de mort".
07:20 Tous ces gens-là, leur progéniture,
07:22 ils la mettent dans le privé ou dans des établissements d'élite.
07:24 Ils font en sorte
07:26 de frauder.
07:28 Ils connaissent tous les arcanes du pouvoir.
07:30 Ils fraudent pour que leur progéniture
07:32 soit dans des établissements tranquilles.
07:34 Donc, évidemment, ensuite...
07:36 - Faites ce que je dis et surtout, ne faites pas ce que je fais.
07:38 - C'est exactement ça.
07:40 C'est extraordinaire.
07:42 On a l'impression qu'une espèce de politique, évidemment,
07:44 honteuse, on ne peut pas être suivi, on ne peut pas le dire.
07:46 Mais en fait, on dit
07:48 "Je m'occupe de moi, de ma petite famille,
07:50 de mon petit
07:52 iglot, disons,
07:54 et puis le reste, et bien écoutez,
07:56 la faute n'a pas de chance".
07:58 Et à votre avis, ça ne peut que continuer
08:00 comme ça, Patrice Romain ?
08:02 Est-ce qu'il peut y avoir
08:04 un sursaut, quand même, ou vous êtes
08:06 pessimiste, là-dessus ?
08:08 - Non, moi, je suis très pessimiste.
08:10 Vous avez Mme Oudea Castellar,
08:12 qui, lorsqu'elle était ministre de l'éducation nationale,
08:14 a clairement menti.
08:16 Elle a dit qu'elle avait mis son enfant
08:18 dans le privé parce que les enseignants étaient absents
08:20 dans le public. Elle a menti
08:22 sans vergogne.
08:24 Donc, le minimum aurait été
08:26 qu'elle se démissionne. Mais non, elle est toujours en poste,
08:28 elle est ministre, elle a dit des choses à l'impeach,
08:30 formidable, elle n'aura pas d'engoût de saillage,
08:32 du tout, du tout. Donc, les gens, maintenant,
08:34 n'ont aucune morale.
08:36 Donc, il est très compliqué
08:38 d'avoir une politique
08:40 correcte, lorsque
08:42 c'est dirigé par des gens qui n'ont aucune morale.
08:44 Moi, je suis très pessimiste, oui.
08:46 - Oui, oui.
08:48 En fait, ce que vous dites, c'est la garantie
08:50 de l'impunité, cette espèce de garantie
08:52 terrifiante d'une certaine
08:54 impunité qui dit "oui, ben, écoutez, je peux
08:56 faire ça et ça et ça, oui, et puis,
08:58 voilà, on continue comme ça". Parce que,
09:00 ce qui est très frappant, encore une fois, Patrice Romain,
09:02 les violences, on connaît, ça a existé,
09:04 mais là, ça devient quotidien.
09:06 Quotidien, avec menaces
09:08 de mort et compagnie. Et à un moment donné,
09:10 on se dit, mais,
09:12 quoi faire, quoi ?
09:14 Quoi faire ? On ne peut pas, quand même, baisser
09:16 les bras.
09:18 - Vous savez, vous avez
09:20 un tas de chefs d'établissement qui ne veulent pas
09:22 baisser les bras. Mais lorsque, justement,
09:24 vous êtes un chef d'établissement,
09:26 un chef d'établissement attaché à la
09:28 laïcité, que vous essayez
09:30 de faire respecter la loi,
09:32 la loi dit bien, "vous n'avez pas de signes religieux
09:34 sans ta loi dans un établissement". Donc, vous faites
09:36 respecter la loi. Lorsque vous avez votre
09:38 propre hiérarchie,
09:40 qui vous dit, "oui, certes, c'est la loi,
09:42 mais, il faut adapter",
09:44 qu'est-ce que vous voulez faire ?
09:46 Qu'est-ce que vous voulez faire ?
09:48 - Votre propre hiérarchie ne
09:50 vous défend pas. Et Didi, attend,
09:52 reste tranquille, voilà, dit ça.
09:54 - Voilà, bien sûr, puisque le mantra,
09:56 c'est pas de mal.
09:58 Vous savez, mon livre
10:00 regorge d'exemples. C'est au quotidien.
10:02 Là, c'est la phase émergée du couvert.
10:04 J'ai dit, évidemment, les menaces de mort,
10:06 c'est terrible. Mais,
10:08 au quotidien, oui,
10:10 les chefs d'établissement sont désavoués.
10:12 Ils sont désavoués.
10:14 Ils doivent se taire.
10:16 C'est pour ça que vous avez très peu
10:18 de chefs d'établissement qui s'expriment dans les médias.
10:20 Sauf les représentants syndicaux
10:22 qui congèrent l'éducation
10:24 nationale avec le
10:26 ministère. Mais les chefs d'établissement
10:28 de base ne s'expriment
10:30 pas dans les médias. Parce que s'ils s'expriment,
10:32 ça y est, leur carrière est terminée.
10:34 - Eh oui, eh oui.
10:36 C'est formidable parce que... Enfin, c'est formidable.
10:38 Et voyez ce que je le dis avec des grands guillemets.
10:40 C'est en fait
10:42 l'empire du mensonge doublé
10:44 avec l'empire de la peur, quoi.
10:46 On dit, "Attention, on pense à ta carrière,
10:48 pense à ta famille, tais-toi."
10:50 Vous savez, ce qui me fait penser, c'est la fable
10:52 de Jean qui lèche le crocodile
10:54 en espérant qu'il sera mangé
10:56 le dernier. C'est un peu ça, non ?
10:58 - Oui, oui.
11:00 Oui, c'est exactement ça.
11:02 - On a une question, auditeur André,
11:04 qui nous dit, là, c'est le proviseur
11:06 qui a été menacé. C'est un peu
11:08 le dernier rempart du collège, du lycée.
11:10 Parce que c'est plus haut dans la hiérarchie
11:12 qu'un professeur. Qu'est-ce qui se passe, là ?
11:14 - Oui, là, c'est pas la professeure. - Là, c'est directement
11:16 le chef de l'établissement qui est menacé.
11:18 C'est le stade au-dessus. - Ce n'est pas
11:20 Samuel Paty, c'est un proviseur. Mais
11:22 ça change rien. C'est ça, le problème.
11:24 - Alors, vous savez, c'est une question
11:26 très intéressante. Parce qu'effectivement,
11:28 le jour...
11:30 Ça, je n'y avais pas pensé. Mais le jour où
11:32 les hauts fonctionnaires, c'est-à-dire les inspecteurs,
11:34 les directeurs
11:36 académiques et les recteurs
11:38 seront menacés de mort,
11:40 là, effectivement, ils diront "Mince,
11:42 il faut allier." - Oui, ça arrive
11:44 jusqu'à eux. - C'est la petite
11:46 friture du menu frottin, ce n'est pas grave.
11:48 Mais c'est intéressant, la remarque de
11:50 l'auditeur. C'est très intéressant. Effectivement,
11:52 attendons
11:54 l'étape suivante, quand justement
11:56 il y aura des menaces de mort envers les
11:58 hauts fonctionnaires.
12:00 Vous savez, dans leur tour d'Ivoire,
12:02 ils sont tranquilles.
12:04 C'est-à-dire que, dès que ça chauffe
12:06 un petit peu, ils demandent aux chefs d'établissement
12:08 de céder. Et eux,
12:10 ils ne sont pas menacés, en fait.
12:12 - Oui, enfin, est-ce qu'il faudra attendre que les menaces
12:14 arrivent au ministre de l'Education nationale ?
12:16 Espérons que pas, quand même.
12:18 Merci beaucoup, Patrice Romain. - Je vous en prie.
12:20 - Merci Patrice Romain d'avoir été avec nous.
12:22 On rappelle votre livre "Omerta" dans l'Education nationale
12:24 aux éditions du Cherche Midi.
12:26 On va marquer une courte pause sur Sud Radio.
12:28 On est toujours en direct du salon MedinPME
12:30 à Lyon, à l'EuroExpo. Si vous voulez
12:32 nous passer, nous voir, vous pouvez
12:34 venir. On est au pavillon 6.3.
12:36 Et puis on rappelle cette nouvelle
12:38 séquence, si vous nous écoutez dans la région lyonnaise.
12:40 105.8. On marque une courte pause
12:42 sur Sud Radio et on revient pour les Pères Léhuées
12:44 et les Bravo d'André Bercoff. A tout de suite sur Sud Radio.
12:48 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états,
12:50 midi 14h. André Bercoff.
12:52 André Bercoff