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Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Bienvenue et bonjour, Karl-Olive.
00:02 Sonia Mabrouk, bonjour, merci pour l'invitation.
00:04 Merci de votre présence.
00:05 Vous êtes députée Renaissance des Yvelines,
00:07 vous avez été maire de la ville de Poissy.
00:10 Karl-Olive, dans l'actualité, cette violente agression
00:13 d'une collégienne de 14 ans à Montpellier,
00:14 qui est sortie du coma après avoir été rouée de coups
00:18 par trois mineurs, ce sont ses agresseurs présumés.
00:21 La maire accuse l'école de ne pas avoir réagi.
00:23 Bien sûr, une enquête est en cours.
00:25 On va donc faire attention.
00:27 Malgré tout, je voudrais vous faire écouter
00:28 les propos de la maire au sujet de sa fille.
00:32 Samarelle est coquette, Samarelle s'arrange,
00:33 Samarelle se maquille un peu.
00:34 Et puis cette jeune fille est voilée.
00:36 Et on l'a traité de kouffar.
00:37 Kouffar, ça veut dire mécréante.
00:38 Ma fille, voilà, elle s'habille à l'européenne.
00:40 Enfin, elle est voilà, elle n'est pas voilée.
00:42 Toute la journée, c'est des insultes, carbades.
00:44 Ça veut dire pute, elle est traitée de pute à longueur de journée.
00:46 Mais elle, c'était plus vivable, en fait.
00:48 Propos recueillis par nos journalistes sur Europe 1.
00:51 Quel sursaut quand on entend cela ?
00:53 D'abord, le soutien à la famille, à cette demoiselle,
00:56 parce que c'est inadmissible.
00:57 Une enquête est en cours.
00:59 Et j'entends bien qu'y compris les mineurs
01:01 soient sévèrement punis.
01:03 De façon sous-jacente, Sonia Marouc,
01:05 il y a le sujet de la laïcité.
01:06 La laïcité, toute la laïcité, rien que la laïcité.
01:09 Dans les écoles, dans les collèges,
01:11 comme c'est le cas ici à Montpellier,
01:12 comme dans les enceintes sportives.
01:14 Ce n'est pas pour rien, comme à Poissy, mais comme ailleurs,
01:16 dès 2015, on a mis en place une charte de la laïcité.
01:19 Et ce n'est pas négociable.
01:21 Il n'y a pas de sujet par rapport à cela.
01:23 - Ce sont des mots ?
01:23 La laïcité, c'est la panacée aujourd'hui.
01:25 On a l'impression que c'est un bouclier personnel.
01:27 - Non, non, non, non, ce n'est pas des mots.
01:29 Il y en a beaucoup qui en parlent,
01:30 mais il faut mettre des actes en face des mots.
01:32 Et là, il faut effectivement se poser les bonnes questions.
01:35 Mais au-delà de ça, on voit bien la fracture de la société
01:38 dans tous les secteurs.
01:39 Et moi, j'appelle au dialogue interculturel,
01:42 au dialogue entre les religions,
01:44 parce que ça me paraît très important.
01:45 Et je reste à ma place.
01:47 C'est ce qu'on a fait à Poissy, tous les trois mois.
01:49 Et pour tout vous dire, alors,
01:51 je pense que l'apaisement dans nos quartiers, dans nos villes,
01:53 passera aussi par un apaisement
01:54 par les représentants de l'ensemble des cultes.
01:57 - Il est nécessaire, mais est-il suffisant ?
01:59 Depuis plusieurs semaines,
02:00 l'école française est au cœur de l'actualité.
02:02 Après notamment, car l'olive à décision
02:04 du proviseur du lycée Maurice Ravel.
02:06 Beaucoup ont parlé, non pas de sa décision,
02:08 mais du fait qu'il soit parti sans tellement de soutien
02:10 pendant des semaines,
02:11 d'une défaite, voire d'une capitulation française.
02:14 Qu'a répondu la ministre de l'Éducation ?
02:16 Une brigade de sécurité mobile.
02:18 Est-ce que c'est vraiment à la hauteur du défi ?
02:20 - Ce n'est pas la solution,
02:21 et je vous le dirai au cours de cet entretien, Sonia Mahbouk,
02:23 c'est une solution.
02:24 Mais encore une fois, si on ne prend pas le sujet à bras le corps,
02:26 il ne date pas d'hier, on ne s'en sortira pas.
02:29 - Mais qui vous le dit ? Qui ne prend pas le sujet à bras le corps ?
02:30 - Mais je pense qu'encore une fois,
02:32 on doit avoir une concorde politique républicaine
02:34 sur l'ensemble de ces sujets,
02:35 mais que chacun s'exprime,
02:36 de l'extrême gauche à l'extrême droite,
02:38 que chacun s'exprime sur ce sujet.
02:40 - Qui doit être en premier responsable d'une telle situation ?
02:42 - Mais moi, je suis pour les règles, Sonia Mahbouk.
02:44 Je suis pour la règle, je suis pour l'autorité de l'État,
02:46 dans tous les secteurs.
02:47 Et si on ne veut pas que l'autorité de l'État se dégrade,
02:49 alors, quand on touche à un enseignant,
02:51 qu'on touche à un élu, qu'on touche à un policier,
02:53 on touche à la République et on abîme les Français.
02:55 - Mais ces mots, ils sont importants,
02:56 mais on les entend depuis sept ans au pouvoir,
02:58 et il est vrai...
02:59 - Non, pas depuis sept ans, Sonia Mahbouk,
03:00 ça fait vingt ans qu'on entend ça.
03:01 Ça fait vingt ans qu'on entend ça.
03:02 - Oui, mais là, la situation devient presque intenable.
03:05 - Non, mais elle n'est pas plus intenable.
03:07 Simplement, on ne peut pas être à géométrie variable.
03:08 Et là, je le rejoins.
03:09 Ce qui s'est passé à Montpellier est inacceptable,
03:12 comme ce qui se passe parfois sur des tags,
03:15 dans des enceintes pour les Juifs,
03:17 dans des enceintes pour les musulmans,
03:19 dans des enceintes à la Collégiale de Poissy,
03:21 comme ça a été le cas il y a quelque temps.
03:22 Ça suffit.
03:23 Il faut qu'on ait des réactions qui soient à la hauteur des délits.
03:25 Ce n'est quand même pas très compliqué.
03:27 On a une justice qui va faire son oeuvre
03:29 et qui va faire son chemin,
03:30 mais il faut le faire savoir.
03:31 Quand ces gens-là seront punis, il faut le faire savoir.
03:34 Et j'en profite pour vous dire que,
03:35 je crois au dialogue intercultuel,
03:37 Équipe de France des cultes,
03:38 avec un rabbin, un évêque, un imam et un pasteur,
03:42 le Vérité Club de France, c'est un symbole.
03:44 Le 5 mai à Poissy.
03:45 Je crois à cela, avec Jacques Vandrehou.
03:47 - Autre actualité, Karl Olive.
03:49 La situation est très dégradée de nos finances publiques.
03:51 Hier, l'agence de notation Fitch a estimé
03:53 que les objectifs de réduction budgétaire français,
03:56 je cite, sont de plus en plus hors de portée.
03:58 Et on sait qu'il y a une actualisation à venir
04:01 de la note française à la fin du mois.
04:03 - Et moi, vous qui êtes un passionné de football,
04:04 est-ce que vous diriez là que c'était un carton jaune
04:05 avant le carton rouge, la sortie ?
04:08 - Je dirais que là encore,
04:09 soit on est acteur des actions qu'on met en place,
04:11 soit on est spectateur et commentateur de tout le reste.
04:13 - On est dans le match.
04:14 - Oui, mais ça, il faut le laisser aux spectateurs, vous voyez ?
04:16 Là, on laisse les spectateurs dans l'enceinte
04:17 et ceux qui sont sur le terrain, comme Gabriel Attal,
04:19 ils prennent ça à bras-le-corps.
04:20 Moi, je rejoins l'idée de dire qu'il faut que nous allions sur,
04:24 peut-être pas une réforme,
04:25 mais à bras-le-corps sur un combat
04:27 par la reprise de l'activité.
04:29 Dans ce pays, on a un taux de chômage
04:31 qui est au plus bas depuis 40 ans.
04:32 Et je vais vous donner quelques pistes.
04:33 Il n'y a pas une solution, il n'y a pas des solutions,
04:37 mais l'addition de tout cela fera des solutions.
04:40 - Le chômage au plus bas depuis 40 ans ?
04:41 - Oui, enfin, excusez-moi, mais l'assurance chômage,
04:44 ce que propose Gabriel Attal, ça ne date pas d'aujourd'hui.
04:46 - Alors, beaucoup remettent en cause le fait
04:47 que ce soit vraiment incitatif pour reprendre le travail
04:50 et estiment que c'est surtout pour prendre de l'argent
04:52 et faire des économies.
04:53 Une partie de votre majorité, M. le député,
04:55 s'en dessine dessus.
04:56 - Moi, le pays est bien plus important que le parti,
04:58 quel que soit le parti.
04:59 Je préfère vous le dire très clairement.
05:01 2019, les Gilets jaunes, le grand débat national,
05:05 Juliette et Arnaud, couple,
05:07 tant qu'il y aura un intérêt à rester chez soi
05:09 plutôt que d'aller travailler,
05:10 alors ce pays ira droit dans le mur avec les classes moyennes.
05:13 Ça ne date pas d'hier,
05:14 mais évidemment qu'il faut qu'il y ait une incitation.
05:15 Mais ce n'est pas stigmatiser l'assurance chômage,
05:18 absolument pas, mais de la même manière,
05:20 moi, je suis... - Pourquoi certains le croient ?
05:21 Pourquoi votre... enfin, l'aile gauche,
05:22 ou en tous les cas, ce qu'on peut appeler
05:24 des "frondeurs" de gauche,
05:25 Sacha Houllier disait dimanche, je le cite,
05:28 ne pas vouloir faire de mesures d'économie sur les chômeurs.
05:30 Yael Broun-Pivet plaide de son côté
05:31 pour une stabilité en attendant de regarder...
05:33 - Ce n'est pas bien. - ...les effets produits.
05:34 - Non, mais je vous le dis, ce n'est pas bien.
05:35 - Ce n'est pas bien, non. - Non, ce n'est pas bien.
05:36 Ce n'est pas bien, on a un Premier ministre
05:38 et un Président de la République qui donnent un cap.
05:40 Ils seront jugés sur les résultats.
05:42 Ce n'est pas bien de la part de mon collègue
05:43 Sacha Houllier, que je respecte beaucoup,
05:45 de la part de Yael Broun-Pivet
05:46 qui s'exprime personnellement,
05:47 qui est une excellente présidente de l'Assemblée nationale,
05:49 mais ce n'est pas bien.
05:50 C'est quelque part jouer contre son camp.
05:52 On peut se parler dans le vestiaire,
05:54 mais moi je suis le cap qui a été donné
05:55 par le Président de la République et par le Premier ministre.
05:57 - Vous connaissez le cap ?
05:58 Vous voyez un cap budgétaire très clair ?
06:00 - Bien sûr que je vois un cap. - Parce que là,
06:00 c'est plutôt la grande confusion.
06:02 - Sonia Mahbouk, on sera jugé sur les résultats.
06:05 On ne sait pas sur quoi on voit.
06:06 Ce que je note quand même, c'est que depuis 40 ans,
06:08 encore une fois, le chômage est au plus bas.
06:10 Qu'on a encore aujourd'hui des entreprises
06:12 qui ne cessent de manquer de recrutement.
06:16 Donc il y a des solutions.
06:17 Mais de la même manière, je veux aussi
06:19 que ces entreprises qui ont pu bénéficier
06:21 d'aides colossales de l'État
06:22 au cours du quoi qu'il en coûte,
06:24 puissent être attrapées par la patrouille.
06:25 Ça a été le cas avec les laboratoires.
06:27 Donc effectivement qu'il y a des super profits.
06:28 Il n'y a pas encore une fois la bonne solution.
06:31 Il y a l'addition de solutions
06:32 qui feront la solution pour s'en sortir.
06:34 - Mais il y a... - Mais Sonia Mahbouk,
06:36 on ne va pas s'en sortir les uns...
06:37 - Il existe une solution que craignent beaucoup de Français.
06:39 C'est que vous voiciez les poches de la France des bas de laine.
06:41 L'idée de la taxation des rentes.
06:44 Parlons-nous clairement,
06:45 je parle au Libre ce matin sur Europe 1 et CNews.
06:46 C'est quoi ?
06:47 C'est les détenteurs d'assurance-vie, de livrets A, d'épargne.
06:50 C'est ça que vous voulez taxer dans un pays aussi taxé ?
06:53 - Écoutez bien, ce n'est pas ce qu'a dit Gabriel Attal.
06:55 - Est-ce que c'est ce qu'il pense ?
06:56 - Non, ce n'est pas ce qu'il a dit.
06:57 Gabriel Attal, il a demandé à ce qu'il pense.
06:58 Non mais je vous le dis, ce n'est pas ce qu'il a dit.
07:00 Et encore une fois, il y a ce qu'il pense.
07:02 Il y a ce que vous pensez, il y a ce que je pense.
07:03 Et puis il y a ce qui va se passer.
07:04 - Ils craignent les Français. - Oui, mais ils ont raison de craindre les Français.
07:06 D'ailleurs, moi, je vais leur proposer quelque chose aux Français.
07:08 Parce qu'il n'y a pas de raison que ça sorte de la poche des ministres,
07:10 que ça sorte de la poche des députés.
07:12 Qu'ils fassent des contributions.
07:14 Moi, je suis à leur disposition qu'ils fassent des contributions.
07:15 Vous voyez, avec Génération Terrain,
07:17 qui est cette association que nous avons fondée
07:19 avec des collègues de gauche comme de droite.
07:21 Qu'ils fassent des contributions.
07:22 Moi, je les porterai directement au Premier ministre et au Président de la République.
07:24 Et je peux vous dire que de temps en temps,
07:25 il m'écoute en stéréo, pas en mono.
07:27 - Gabriel Attal, en tout cas, il est très écouté.
07:30 Mais en tout cas, il est seul en scène plutôt à l'Assemblée.
07:33 Désormais, il prend à son compte toutes les questions au gouvernement.
07:37 Certains, comment dire, caricaturent cela en chaud du Premier ministre.
07:41 Sa volonté de capter, accaparer la lumière.
07:43 Vous, vous dites très bien, il faut que ce soit lui qui, à la fois,
07:47 prenne toutes les critiques et puis réponde aux questions.
07:50 - Moi, ce que je souhaite, c'est qu'on ait un objectif.
07:52 Que ce pays soit redressé et qu'il aille beaucoup mieux.
07:54 Et qu'on soit dans un meilleur vivre ensemble.
07:56 Et qu'on arrête systématiquement de jouer pour le coup.
07:58 - Qu'on le veut tous.
07:59 - Bien sûr qu'on le veut tous.
08:00 C'est peut-être une solution.
08:01 C'est peut-être l'innovation.
08:02 Vous savez, l'ouverture d'esprit, pas une fracture du crâne.
08:04 C'est peut-être une innovation qu'il faut tester.
08:06 Et Gabriel Attal, il a raison de tester cela au sein de l'Assemblée.
08:10 Et puis, cela va permettre aussi aux opposants de réfléchir à deux fois
08:12 pour sortir parfois des balivernes lorsqu'ils posent des questions.
08:16 - Cela peut arriver parfois aussi à des ministres
08:18 ou à des portes-paroles de gouvernement
08:19 de se tromper sur des sujets importants.
08:21 - Et je suis bien placé pour le savoir parce que cela m'arrive également.
08:23 Mais vous savez, il n'y a que ceux qui tirent jamais les pénaltis
08:26 qui ne les ratent jamais.
08:27 Ils ont des bonnes statistiques.
08:28 - Alors vous parlez de pénaltis, vous parlez de sport.
08:30 Parlons-en, Carl Olympe, parce que vous avez présenté
08:32 avec une autre députée, Claudia Rouault,
08:34 qui socialise vos conclusions suite à une mission flash
08:36 sur l'activité sportive au travail.
08:38 Alors cela concerne beaucoup de monde qui nous regarde ce matin.
08:41 Un enjeu de santé publique.
08:42 Dites-vous, comment on peut articuler aujourd'hui sport
08:45 et justement vie au travail ?
08:46 Est-ce qu'il y a une piste emblématique ?
08:48 - D'abord, je veux vous dire ici, Sonia Mabouk,
08:49 qu'on dit souvent que faire du sport, c'est bon pour la santé.
08:52 Le sujet, c'est que ne pas faire de sport,
08:54 c'est un danger pour la société.
08:56 Il y a 94 % aujourd'hui dans ce pays de personnes
08:59 qui sont considérées comme sédentaires
09:01 alors qu'elles font une à deux heures d'activité
09:03 par semaine de sport.
09:04 Quand vous passez huit heures sur un bureau,
09:07 vous pouvez faire deux heures de sport,
09:08 vous êtes considérée comme sédentaire.
09:09 Une femme sur cinq cumule la sédentarité
09:13 et l'inactivité sportive.
09:14 Cela, ce n'est juste pas possible.
09:16 95 % des arrêts de travail sont dus aux troubles,
09:19 ce qu'on appelle troubles musculo-squelettiques.
09:22 Et donc, il y a des questions à se poser.
09:24 C'est les questions que nous nous sommes posées
09:25 avec un formidable collègue député,
09:27 Claudia Rouault, pendant quelques trois mois.
09:29 60 acteurs de terrain, entendu.
09:32 Moi, je vous dis acteurs de terrain
09:33 parce que c'est validé par le terrain.
09:34 Alors, qu'est-ce qu'on peut proposer ?
09:35 L'expérimentation, par exemple, dans les collectivités.
09:37 Celle qu'on a proposée à Poissy,
09:39 deux heures de sport depuis 2017
09:41 aux agents dans le cadre du temps de travail par semaine.
09:43 Amélioration des conditions de travail,
09:45 pacification sociale, baisse de l'absentéisme,
09:47 750 jours, 100 000 euros d'économie.
09:49 J'ai eu besoin de l'État ?
09:50 On n'a pas eu besoin de l'État.
09:51 C'est une volonté collective.
09:53 Dans les entreprises,
09:54 pourquoi pas mettre en place un ticket sport ?
09:56 Comme le ticket restaurant.
09:58 On abonde avec l'entreprise,
10:00 légèrement avec le salarié,
10:02 comme c'est parfois le cas.
10:03 On est allé à Saint-Malo, dans l'entreprise Roulier.
10:06 C'est des formidables expérimentations de terrain.
10:08 C'est quelque chose qui peut être, encore une fois,
10:10 mis autour de la table.
10:11 Ce que je sais, c'est que c'est le moment.
10:13 Ce que je sais, c'est qu'il nous faut un choc culturel.
10:16 Encore une fois, il y a trop...
10:17 Je me rappelle d'Emmanuel Macron
10:18 qui avait dit qu'il faut une nation sportive.
10:19 Je me demande quelle est la limite
10:21 à partir de laquelle l'État ne va pas nous dire
10:23 combien il faut faire de sport,
10:24 quel sport, combien d'heures, comment, etc.
10:27 Excusez-moi, mais Emmanuel Macron a raison
10:29 de dire qu'il faut faire nation par le sport.
10:31 Est-ce que c'est le rôle d'un président de la République ?
10:33 Oui, Sonia Mabrouk.
10:35 Les auditeurs d'Europe 1 avec les gants de boxe
10:37 nous disent qu'il faut faire 30 minutes, je crois.
10:39 Le sport, c'est un catalyseur social transversal.
10:41 Le sport, c'est le sport famille, le sport santé,
10:43 le sport loisir, le sport citoyenneté.
10:46 Et la citoyenneté, on en a besoin.
10:47 C'est l'État nounou, monsieur Oly.
10:49 C'est l'État nounou.
10:51 Mais moi, si l'État nounou nous permet de redresser la France,
10:53 eh bien, je veux bien être une des nounous de ce beau pays.
10:55 Vous voyez ?
10:57 Mis à part ça, vous avez une autre corde à votre arc.
11:01 Vous êtes aussi et surtout membre de la fameuse commission
11:04 sur les fréquences TNT.
11:05 Je voudrais vous faire réagir à cela, Carly,
11:07 parce que le président de cette commission,
11:09 Quentin Bataillon, Renaissance aussi,
11:11 est au centre d'une polémique, après avoir donné son avis
11:14 sur le plateau de Cyril Hanouna sur C8
11:15 concernant l'attitude de Yann Barthez,
11:18 l'animateur de Quotidien,
11:20 qui a aussi été auditionné, d'ailleurs, comme moi,
11:22 comme monsieur Hanouna, comme Pascal Praud et Laurence Ferrari.
11:26 Et Quentin Bataillon a été rappelé, alors,
11:28 notamment par la présidente de l'Assemblée nationale,
11:31 une partie de votre camp.
11:32 Les Insoumis demandent sa démission.
11:36 Comment vous réagissez ?
11:37 Qu'est-ce que vous, par exemple, ce matin, vous le soutenez ?
11:39 Alors, d'abord, Quentin Bataillon,
11:41 on peut reconnaître que l'ensemble de l'enquête parlementaire
11:44 a été salué, notamment par la tenue
11:46 de son président, de Quentin Bataillon.
11:48 Quentin Bataillon, il s'est refusé,
11:50 pendant l'ensemble de la durée de l'enquête,
11:52 de pouvoir intervenir sur quelque plateau que ce soit.
11:54 Je me souviens, avant le début de l'enquête,
11:57 avant, il a terminé, entre guillemets,
11:59 la tournée des médias par France Info.
12:00 Il a décidé de commencer par TPMP
12:03 avec Cyril Hanouna il y a quelques jours.
12:05 Il a fait une maladresse,
12:07 en s'en prenant directement et personnellement à Yann Barthez.
12:10 Quentin Bataillon, il a fait une maladresse.
12:12 C'était inutile, et je pense que ça a dépassé sa pensée.
12:15 Est-ce que la polémique est à la hauteur
12:17 de la maladresse de la démission ?
12:19 La présidente, je voudrais citer,
12:21 de l'Assemblée nationale, qui appelle
12:23 au discernement et à la réserve,
12:25 à la fois le président et le rapporteur,
12:27 est-ce que vous trouvez aussi, par exemple,
12:29 que le rapporteur fait preuve de discernement ?
12:31 D'abord, je veux donner une suggestion à Quentin Bataillon.
12:33 C'est de s'excuser et de proposer à Yann Barthez
12:35 de l'accueillir sur son plateau, à quotidien.
12:37 Ce serait une belle marque fair play.
12:39 Mais c'est le pluralisme, en fait,
12:41 monsieur Bataillon, va sur le plateau et il est accueilli.
12:44 Mais je vais vous dire, moi j'ai vécu
12:46 un lynchage en race campagne,
12:48 à l'époque où j'ai fait la tribune sur le JDD.
12:50 Et je pense qu'aujourd'hui, on n'a pas besoin de soutien
12:52 quand on est champion olympique, voyez-vous.
12:54 Là, Quentin, il est comme une tortue,
12:56 le dos en l'air, on cherche quelques soutiens.
12:58 Et j'aimerais qu'il soit un tout petit peu plus soutenu.
13:01 Il a fait une maladresse, c'est une boulette.
13:03 Qui n'en fait pas ?
13:05 Je vous donne une petite anecdote qui en dit long.
13:07 J'ai un de mes collègues députés qui m'a dit
13:09 "Moi, si j'avais été à la place de Bataillon sur le plateau,
13:11 j'aurais jamais dit ça."
13:13 Ah ben ça risque pas, t'es jamais invité.
13:15 Ben oui, c'est très facile de venir commenter.
13:18 Qui n'en fait pas ?
13:20 Non, je pense qu'il faut que, encore une fois,
13:22 Quentin puisse s'excuser.
13:24 Ce qui n'enlève en rien l'excellence
13:26 de Quentin Bataillon pendant l'ensemble de la durée
13:30 de l'enquête parlementaire.
13:32 Et les travaux de la commission, parce que certains sont en train
13:34 de remettre en cause tout l'ensemble des travaux,
13:36 de ce qui a été dit.
13:38 J'aimerais bien qu'on s'offusque aussi à chaque fois
13:40 qu'il y a une sortie de route, un dérapage
13:42 de La France Insoumise. On ferait des éditions spéciales
13:44 24h/24.
13:46 Quand M. Saint-Aul est invité d'une émission,
13:48 Le Média, qui est un média mélanchoniste,
13:50 et qui parle également de la commission d'enquête,
13:52 est-ce qu'on estime qu'il sort aussi de son devoir
13:54 de réserve ou pas ? Parce que là, il n'y a pas eu de réaction.
13:56 Mais moi, je vais vous dire, j'ai du respect
13:58 pour le porteur Saint-Aul. Chacun, comme disait Chagrin d'Amour,
14:00 chacun fait ce qui lui plaît.
14:02 Et chacun est pris en responsabilité
14:04 sur ce qu'il a ou pas à dire.
14:06 C'est ce qui s'est passé pour Quentin Bataillon.
14:08 Ça va se régler. Ça n'enlèvera en rien
14:10 le contenu de ce qui s'est passé sur l'ensemble
14:12 de l'enquête parlementaire.
14:14 Il y a suffisamment de problèmes dans ce pays. Moi, j'ai une pensée pour,
14:16 vous voyez, dans Lyon, en ce moment-là, ils ne sont pas en train
14:18 de se demander s'il faut régulariser
14:20 et faire démissionner Quentin Bataillon.
14:22 Ils veulent savoir comment ça se passe pour sortir,
14:24 et moi, justement, c'est le cas de le dire, la tête de l'eau.
14:26 - M. le député Carl Louis, merci à vous.
14:28 C'était votre grande interview. Je vous dis à très bientôt.
14:30 - Merci, Sonia Mahbouk.
14:32 (Générique)
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14:36 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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