Le gouvernement veut que certains rendez-vous médicaux non-honorés soient à l'avenir sanctionnés d'une pénalité financière de 5 euros à la charge du patient fautif, a déclaré le Premier ministre Gabriel Attal, samedi dans un entretien avec plusieurs titres de la presse régionale.
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00:00 Oui, je pense que c'est important d'avoir, de la part du gouvernement, une action de ce type.
00:10 Mais il est important surtout de faire prendre conscience aux patients, aux usagers, qu'on a besoin de temps médical.
00:18 Et donc moi, j'en appellerais plutôt aussi à une action un peu civique de nous prévenir
00:26 pour qu'on puisse, à la place d'un patient qui ne peut pas venir, prendre une urgence.
00:33 Alors, bien évidemment, il y a les modalités, les contours, parce que tout le monde n'a pas de carte bleue.
00:40 Quelles sont les circonstances qu'il va falloir définir ?
00:44 Et je pense qu'il va falloir les définir aussi avec les usagers.
00:48 Et c'est ça qui est important, c'est la co-construction.
00:50 Et puis, je l'ai entendu dans votre reportage, il y a les CMU, les ALD, les précaires.
00:57 Comment on fait avec ce type de patient ?
01:01 Et il ne faut surtout pas que ce soit un frein à l'accès aux soins.
01:06 Patrick Gasser, je vous écoute attentivement, mais je rebondis sur ce dont vous parliez à l'instant.
01:13 Quand je vous disais si c'était utile ou pas, est-ce vraiment applicable ?
01:16 Parce que ça dépendra de certains médecins, c'est ce qu'on a vu dans le reportage.
01:20 Donc on a presque l'impression que c'est peut-être pour faire de la répression,
01:23 pour responsabiliser peut-être les patients,
01:25 mais on n'a pas vraiment l'impression que ça pourrait être applicable dans les faits.
01:29 Alors, applicable immédiatement, non.
01:32 Parce qu'il faut le construire.
01:33 Il faut aussi que la population comprenne pourquoi on le fait, comment on le fait,
01:38 et quelles seront les modalités.
01:41 Et c'est ça qui est important.
01:43 Et moi je pense que cela sert aussi à faire de l'éducation à la santé.
01:49 D'accord ?
01:50 Je pense qu'il faut faire comprendre à la population que les consultations deviennent un bien rare.
01:57 Eh bien, il va falloir que tout le monde s'y mette.
02:01 Et donc, aujourd'hui, on demande à la population de prendre conscience de cela.
02:07 Et on fait à la fois de l'éducation et puis un peu de sanctions.