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A la une de cette édition, le pacte immigration divise et s’invite dans la campagne des européennes.

Nous irons ensuite à Bordeaux pour évoquer l’attaque au couteau perpétrée mercredi. Une personne a trouvé la mort.

Et enfin, un sujet planète avec la Terre qui tournerait de plus en plus vite !

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00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15 À la une de cette édition, le pacte immigration divise et s'invite dans la campagne des européennes.
00:21 Nous irons ensuite à Bordeaux pour évoquer l'attaque au couteau perpétrée mercredi.
00:25 Une personne a trouvé la mort.
00:27 Et enfin, un sujet planète avec la Terre qui tournerait de plus en plus vite.
00:31 [Générique]
00:35 Un pacte sur l'asile et les migrations voté à Bruxelles.
00:38 Ce texte relance le débat sur l'immigration en pleine campagne électorale.
00:42 Élément d'explication.
00:44 Le pacte sur l'asile et les migrations a été adopté mercredi 10 avril par les eurodéputés.
00:49 Un texte qui prévoit, je cite, un système de solidarité entre États membres
00:54 pour l'accueil des demandeurs d'asile.
00:57 Le document faisait déjà l'objet d'un accord de principe depuis le mois de décembre.
01:01 Il est désormais enterriner.
01:03 Un texte prévu depuis 2020, alors que pour la seule année 2023,
01:07 1,14 million de migrants sont arrivés en Europe.
01:11 Un niveau jamais atteint depuis la crise migratoire de 2016.
01:14 Comme toujours avec Bruxelles, le texte est le produit d'un compromis entre les forces en présence.
01:20 Il prévoit un renforcement des contrôles aux frontières avec une procédure accélérée.
01:24 Il s'agirait d'un délai de cinq jours pour examiner des demandes d'asile.
01:28 Un examen qui impliquera une identification des contrôles de santé et de sécurité
01:33 et un relevé des empreintes digitales qui doit alimenter la base de données Eurodac.
01:38 Une base de données qui concerne même les enfants de l'âge de 6 ans.
01:43 Autre élément, les migrants dont la procédure d'asile est jugée recevable après le filtrage,
01:48 mais qui ont statistiquement le moins de chances d'obtenir une protection internationale,
01:52 seront orientés vers une, je cite, "procédure à la frontière".
01:55 Cette procédure dure 12 semaines pour l'examen de la demande
01:58 et potentiellement 12 autres semaines pour la procédure de renvoi, soit 6 mois en tout.
02:03 Pour loger ces migrants, l'UE prévoit la création de 30 000 places dans des centres dédiés
02:09 pour accueillir à terme jusqu'à 120 000 migrants par an.
02:12 Les associations immigrationnistes critent au scandale en assimilant ces centres à des prisons.
02:17 La réalité devrait plutôt être celle de centres passoires
02:20 qui pourraient permettre aux migrants de s'évaporer dans la nature.
02:23 Le pacte sur les migrations intègre par ailleurs un mécanisme de solidarité obligatoire
02:28 et au moins 30 000 relocalisations par an de demandeurs d'asile.
02:32 Un chiffre dérisoire comparé auprès de 500 000 demandes d'asile acceptées dans l'UE en 2023.
02:37 La compensation financière prévue pour les pays membres refusant les relocalisations,
02:41 c'est-à-dire les migrants, est de 20 000 euros pour chaque demandeur d'asile.
02:46 Par ailleurs, le texte prévoit un mécanisme en cas de crise migratoire forte
02:50 comme celle de 2015 avec la Syrie.
02:52 Ce serait alors mis en place un régime dérogatoire plus dur pour les demandeurs d'asile
02:57 que dans les procédures habituelles.
02:58 Le vote du texte a été l'occasion d'une petite polémique entre Reconquête et le RN.
03:04 Jordan Bardella a aussi été pris à partie par son ancien camarade de groupe,
03:08 Nicolas Bep, asséché Reconquête.
03:10 Ce dernier l'accuse de très peu maîtriser les sujets européens
03:13 à propos d'une déclaration qu'il avait faite sur le texte sur la chaîne CNews.
03:18 Jordan Bardella a répondu de son côté que Nicolas Bep avait voté,
03:22 contrairement à lui, avec LR pour, je cite,
03:24 "un texte filtrage qui interdit le refoulement préalable de migrants
03:27 et oblige à leur prise en charge automatique sur le sol européen".
03:30 Retour de flamme encore avec Nicolas Bep qui affirme que
03:33 "ce filtrage aux frontières extérieures n'empêche pas de refouler les migrants
03:36 puisqu'ils n'entrent pas sur le sol européen
03:38 et qu'il s'agit du principe même du refoulement".
03:40 Un crépage de chignons qui brouille un peu les cartes
03:43 alors qu'en réalité les deux parties sont hostiles à la politique migratoire de Bruxelles.
03:48 Au-delà du texte, c'est la démarche même du pacte sur la question migratoire
03:52 qui pose question à l'heure où l'immigration connaît un rejet massif de la part des peuples
03:57 à considérer la progression de l'AFD en Allemagne
03:59 ou les projections électorales dans des pays comme la France ou l'Italie.
04:02 La capacité de l'Europe à répondre à la question migratoire peut aussi être soulevée.
04:06 En reposant sur le consensus, la prise de décision bruxelloise
04:09 peut aller à l'encontre des choix de plusieurs États membres,
04:12 le pacte adopté devrait en tout cas modifier à la marge la politique migratoire européenne,
04:17 un changement qui ne s'inscrit cependant pas en rupture avec la politique menée actuellement par les 27.
04:23 Direction Bordeaux à présent où des conflits importés d'autres pays
04:30 ont provoqué une agression mortelle.
04:32 Renaud de Bourleuf.
04:33 Peur sur la ville à Bordeaux.
04:35 Mercredi aux alentours de 20h, un homme de 37 ans a été mortellement blessé au couteau
04:40 par un individu portant une jellaba.
04:42 Les faits se sont produits en plein centre-ville devant le miroir d'eau sur les quais de la Garonne,
04:46 un endroit bien connu des Bordelais ainsi que des touristes.
04:48 L'agresseur a ensuite blessé grièvement un homme de 26 ans à la cuisse et au flanc avant de prendre la fuite.
04:53 Plus loin, il a croisé des policiers alors qu'il tenait à la main son couteau ensanglanté.
04:57 Après plusieurs sommations, il a été abattu.
04:59 Les deux victimes sont de nationalité algérienne.
05:01 Quant à l'agresseur, il était sans papiers et a été identifié comme étant du type nord-africain.
05:05 La piste terroriste a été écartée et selon les premiers éléments de l'enquête,
05:10 le tueur aurait reproché à ces deux victimes de boire de l'alcool.
05:13 Des conflits importés depuis longtemps dans certains territoires
05:16 et qui s'étendent maintenant à des villes longtemps restées sûres.
05:19 En effet, depuis les années 2010, la délinquance explose dans la cité gérondine.
05:22 De 2016 à 2019, le nombre de crimes et délits a augmenté de 25%.
05:27 La municipalité écologiste à la tête de la ville depuis 2020
05:30 a beau donner des chiffres récents pour assurer,
05:33 en avançant que la hausse de la délinquance est seulement de 2% en 2023,
05:37 les habitants ne sont pas dupes.
05:38 Bordeaux est devenu une ville où il est dangereux de sortir le soir.
05:42 Maître Thierry Bouclier, avocat au barreau de Bordeaux et résident depuis de nombreuses années,
05:45 est témoin de ces changements.
05:47 Peut-être que dans les statistiques, une augmentation importante de la criminalité n'apparaît pas.
05:53 Mais je pense que ça c'est dû au fait que les personnes, de quelque sorte, s'auto-censurent.
05:58 C'est-à-dire qu'il y a des endroits où ils ne vont pas, où ils ne vont plus.
06:01 Il y a des horaires où ils ne sortent plus.
06:03 Et en toute cette cause, ils ne rentrent jamais seuls.
06:06 Donc je crois qu'à partir du moment où les personnes, en quelque sorte,
06:10 d'elles-mêmes décident de ne plus se rendre à certains endroits à certaines heures,
06:14 eh bien évidemment, le risque d'agression diminue.
06:17 Mais on constate bien qu'effectivement, il y a cette espèce de censure que les gens s'imposent
06:22 parce qu'ils savent bien que l'insécurité augmente.
06:24 Les plus jeunes ne vont plus à certains endroits, notamment les quais, la rue Saint-Catherine.
06:29 Je dirais qu'à partir de minuit, vous n'y allez jamais seul.
06:31 À partir du moment où, de soi-même, on prend en amont des dispositions,
06:36 la mairie peut très bien dire "mais non, finalement, les agressions n'augmentent pas tant que ça".
06:40 Oui, mais les agressions n'augmentent peut-être pas tant que ça,
06:43 mais à partir du moment où vous vous restreignez vous-même,
06:46 la liberté d'aller et de venir est déjà en termes.
06:48 J'ai été étudiant à Bordeaux il y a 30 ans, au début des années 90.
06:52 J'habitais en plein centre-ville, je rentrais tout seul chez moi le soir à bas d'heure,
06:56 et jamais, jamais, dans ces années 90, je me suis senti inquiété,
07:00 je me suis fait attention, je me suis regardé.
07:02 Ironie de l'histoire est que la veille du drame,
07:04 l'insécurité a été abordée par le conseil municipal.
07:06 Un sujet de débat a été la question de l'armement de la police municipale.
07:10 Alors que l'opposition réclame l'armement létal,
07:12 la majorité Europe Écologie-Les Verts s'y est farouchement opposée.
07:16 Le maire Pierre Urmic rappelle la distinction de la police nationale et de la police municipale,
07:21 l'une chargée de la sécurité publique, l'autre de la tranquillité publique.
07:25 Or, des policiers municipaux munis d'armes létales
07:27 viendraient à faire progressivement des actes qui relèvent de la sécurité publique.
07:31 Pierre Urmic est avocat de profession et semble connaître ses dossiers,
07:35 mais ses arguments juridiques apparaissent déconnectés de la réalité du terrain.
07:38 Face à l'opposition, Marc Echeveri, adjoint chargé de la sécurité
07:42 et de la prévention de la délinquance, a crié au populisme.
07:44 Vous faites du populisme, vous êtes en train d'attiser les peurs, c'est du CNews.
07:49 L'armement létal de notre police municipale serait une erreur stratégique.
07:52 Une position réitérée par Pierre Urmic ce jeudi au lendemain de l'agression mortelle.
07:56 Il assure que des policiers munis d'armes létales
07:58 n'auraient pas pu empêcher ce qui s'est passé.
08:00 Ça n'aurait pas évité le drame.
08:02 Les forces de police sont arrivées après le drame.
08:05 Donc ce n'est pas le fait d'être ou non armé d'armes létales
08:10 qui aurait pu dissuader ou changer quoi que ce soit à la gravité des faits.
08:15 Pierre Urmic assure avoir fait de la sécurité une priorité,
08:18 tout en se défendant de vouloir être, selon ses mots, un maire-shériffe.
08:22 Il fustige l'opposition de droite en leur rappelant qu'il a hérité de leur passif.
08:25 Il est vrai que la montée de la délinquance à Bordeaux
08:27 est antérieure à l'arrivée des verts à la tête de la mairie en 2020.
08:30 Le problème remonte au temps des maires de droite Alain Juppé et Nicolas Florian.
08:34 La municipalité actuelle n'a fait que suivre les traces
08:38 qui avaient été mises en place par la présidente majorité.
08:41 Il n'y a pas eu effectivement de changement radical
08:45 entre la politique de l'actuelle majorité
08:47 par rapport à la politique de l'ancienne majorité municipale.
08:51 Mais il est évident qu'il y a quand même, je dirais, un climat,
08:55 un état d'esprit qui fait que cette majorité municipale écologiste
09:01 est bien évidemment, comme celle de Grenoble, comme celle d'autres villes,
09:04 est plutôt, je dirais, du côté des agresseurs que du côté des agressés.
09:08 Il y a eu toute cette politique migratoire qui est intervenue là-haut entre 2010 et 2020
09:12 et ça évidemment, ça avait commencé à l'époque d'Alain Juppé,
09:16 ça s'est poursuivi à l'époque de Nicolas Florian
09:18 et ça s'est ensuite, je dirais, poursuivi et aggravé avec la majorité actuelle.
09:23 Que les mairies soient de droite ou de gauche, le phénomène concerne l'ensemble des grandes villes de France.
09:27 Bordeaux malheureusement, suit la honte,
09:30 suivie par d'autres villes comme Nantes ou Toulouse, il y a 20 ans.
09:34 C'était une ville effectivement d'une grande tranquillité,
09:37 on l'appelait d'ailleurs la "Belle-Endormie",
09:39 mais progressivement, le climat s'est dégradé, comme pour Nantes.
09:43 C'est évident que les flux migratoires n'y sont pas étrangers.
09:47 La politique de la ville actuellement,
09:49 comme dans beaucoup de municipalités écologiques,
09:52 ferme les yeux sur la dégradation du climat.
09:55 Et restons dans le domaine sécuritaire avec les menaces d'attentats de Daesh.
10:03 L'organisation islamiste avait menacé le match de football PSG-Barcelone au Parc des Princes
10:08 dans la capitale mercredi soir.
10:10 Aucun incident de cet ordre n'a eu lieu, comme semblait le penser les Parisiens,
10:14 que nous avons interrogés quelques heures avant le coup d'envoi.
10:17 Non, aucune crainte, au contraire.
10:19 Moi, j'ai aucun doute sur les moyens dispositifs et de sécurité
10:22 qui seront mis en place par le gouvernement ce soir.
10:23 Au contraire, il ne faut absolument pas répondre en restant chez soi.
10:26 C'est une première victoire suite à de telles menaces.
10:29 S'il fallait écouter tout ce qu'ils disent,
10:30 on n'en finirait plus et on ne sortirait plus, surtout.
10:32 Le monde est instable depuis des années, et c'est de pire en pire.
10:35 Il faut essayer de vivre avec.
10:36 Il ne faut pas prendre à la légère les menaces.
10:39 Après, il y a beaucoup de policiers, le périmètre est sécurisé, donc ça va.
10:44 Même si je pense que ce n'est pas vrai,
10:46 ça fait quand même un peu peur de savoir que ça serait possible
10:49 qu'il y ait une attaque terroriste au Parc des Princes.
10:52 Moi, je pense que c'est des fausses menaces.
10:53 Il faudrait arrêter de vendre la peur, c'est tout.
10:55 Hier, il ne s'est rien passé à Madrid et à Londres.
10:59 Je ne vois pas pourquoi il y aurait des trucs ici.
11:01 Souvent, quand ils frappent, ils ne préviennent pas avant.
11:03 Donc honnêtement, c'est assez peu d'éléments,
11:05 mais honnêtement, ça ne m'inquiète pas tant que ça.
11:07 Puis, je fais confiance aux forces de l'ordre pour nous maintenir en sécurité.
11:11 Je pense que c'est du bluff,
11:12 mais mieux vaut prévenir que ça se passe
11:16 et qu'il n'y ait rien qui soit mis en place.
11:20 Aucunement du bluff, il ne faut absolument pas prendre à la légère ce genre de menaces.
11:24 Mais il faut faire confiance au dispute de sécurité
11:27 et à l'État qui saura mettre en place les moyens de sécurité absolument nécessaires.
11:31 Je pense que l'insécurité est au maximum ces derniers temps,
11:34 mais je pense que l'État français fera le job pour sécuriser toute la zone.
11:39 J'ai vu beaucoup de camions de police.
11:42 Je pense que c'est suffisant. Il y en a pas mal.
11:44 Les militaires et la police juste à côté, je trouve que c'est rassurant.
11:47 Honnêtement, depuis qu'ils sont un peu plus présents autour de ces événements-là,
11:51 il y a beaucoup moins d'attentats et d'événements assez tristes, assez terribles.
11:59 Donc honnêtement, merci pour le travail qu'ils font.
12:02 Je sais qu'il y a des avis qui divergent là-dessus,
12:04 mais honnêtement, moi, je les remercie, que ce soit les militaires, les policiers.
12:08 Leur travail fait du bien, en tout cas.
12:10 La Terre tourne de plus en plus vite, une étude l'a révélé fin mars.
12:17 Si les causes de cette rotation accélérée restent débattues,
12:20 le phénomène démontre que nous sommes décidément bien loin de tout savoir
12:24 sur la planète bleue.
12:25 Éclairage avec Rémi Tell.
12:27 Et s'il fallait supprimer une seconde pour mesurer le temps ?
12:31 La question peut sembler incongrue,
12:32 mais elle agite la communauté scientifique depuis plusieurs années.
12:36 Des débats renforcés par l'apparution d'une étude le 27 mars dans la revue Nature.
12:41 Son auteur, Duncan Agnew, est professeur de géophysique à l'université de Californie.
12:46 Il constate l'accélération de la rotation de la Terre,
12:49 rotation qui sert de référence pour compter les jours.
12:52 Pourquoi cet emballement ?
12:54 Personne ne sait, répond Duncan Agnew,
12:57 même si plusieurs hypothèses sont émises,
12:59 comme celle d'un ralentissement du noyau.
13:01 Ce dernier délivrerait la croûte terrestre d'une part de pesanteur,
13:05 augmentant sa cinétique.
13:07 Dans son étude, le chercheur invite la communauté internationale
13:10 à se préparer à introduire une correction inédite
13:13 dans les différents réseaux informatiques,
13:15 étant entendu, je cite, que "peu, voire aucun système
13:18 ne dispose d'un logiciel capable de supprimer une seconde".
13:22 Et les observations du géophysicien sont d'autant plus frappantes
13:25 que la fonte des glaces tempère pourtant l'accélération de la Terre,
13:29 comme en témoigne une autre étude publiée le 27 mars dans Nature.
13:33 Les eaux issues de la fonte s'écoulent en effet vers l'équateur,
13:36 ce qui épaissit notre planète à cet endroit et contribue à son inertie.
13:40 Cela ne suffit pas, pour autant, à ce que sa course ralentisse.
13:44 Une ambivalence qui n'a pas été simple à digérer pour la grande presse,
13:47 dont les titres se sont souvent télescopés au cours des derniers jours.
13:51 En clair, la rotation de la Terre accélère,
13:54 mais ce phénomène serait encore plus marqué en l'absence de fonte des glaces.
13:58 Une illustration éloquente des limites de notre compréhension
14:02 sur le fonctionnement du globe.
14:04 À l'avenir, l'accélération de la Terre pourrait néanmoins marquer le pas
14:07 en raison du réchauffement climatique.
14:09 L'année 2023 a battu des records en termes de chaleur,
14:12 alors que les derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde.
14:17 Un sujet qui fait lui aussi dissensus entre climato-alarmistes
14:21 et partisans d'explications tierces,
14:23 comme l'implication des courants El Niño et La Niña,
14:26 qui réchauffent et refroidissent alternativement l'atmosphère.
14:29 Toujours est-il que ces révélations devraient offrir une petite leçon d'humilité
14:33 à ceux qui assènent leur certitude au sujet de notre planète
14:36 et leur permettre de comprendre que la connaissance scientifique
14:40 n'est pas tant une affaire de croyance que d'examen des faits à bon entendeur.
14:44 Passons à l'actualité en bref.
14:49 L'Iran serait-il sur le point de frapper Israël ?
14:55 C'est en tout cas ce qu'a affirmé le président américain Joe Biden
14:58 lors d'une conférence de presse.
15:00 Les tensions entre Tel Aviv et Téhéran ont été ravivées
15:03 par le bombardement imputé à Tzahal le 1er avril du consilat iranien en Syrie.
15:06 Lors d'un discours prononcé mercredi,
15:08 l'ayatollah Khamenei, guide suprême iranien,
15:10 a averti que l'État hébreu serait puni pour cette attaque,
15:13 le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Kass lui répondant par des menaces de représailles.
15:16 Une passe d'armes qui pourrait ouvrir la porte à un embrassement du conflit au Proche-Orient.
15:20 Des politiques allemands constatent un lien entre immigration et délinquance.
15:24 Et ce n'est pas un membre de l'AFD qui le dit,
15:26 c'est l'intérieur social-démocrate Nancy Fisser.
15:28 Elle plaide maintenant la tolérance zéro
15:30 et affirme qu'il faut expulser les étrangers condamnés.
15:32 De quoi susciter des railleries au sein de l'opposition
15:34 qui lui reprochent d'avoir stigmatisé pendant des années
15:36 ceux qui tenaient le discours qu'elle tient aujourd'hui.
15:38 Il faut dire que les élections régionales se rapprochent
15:40 et que l'AFD est en tête des sondages dans de nombreuses circonscriptions.
15:43 L'État incapable d'assurer l'enseignement pour tous.
15:46 Le tribunal de Sergipe Ontouaze a annoncé ce mercredi
15:48 la responsabilité de l'État dans 8 affaires
15:50 à l'issue d'une procédure engagée en 2022
15:52 par l'opération collective nationale "On veut des profs".
15:54 En cause, les heures perdues par l'Académie de Versailles
15:56 en raison de non-remplacement des professeurs.
15:58 Ce sont en tout 15 millions d'heures d'enseignement perdues.
16:00 Une élève issue du collège de Villeneuve-Lagarenne
16:02 a notamment été privée de 107 heures d'enseignement obligatoire.
16:04 L'État a été condamné à indemniser la somme de 150 euros
16:06 pour chacun des 8 requérants
16:08 en raison des préjudices nés de la perte de chance
16:10 de leurs enfants de réussir leur année et cursus scolaire.
16:12 Explosion du nombre de vacataires dans les universités.
16:16 En 7 ans, le nombre de vacataires a augmenté de 30%
16:18 selon le collectif "Nos services publics".
16:20 Il représente désormais 64% du personnel.
16:22 Cette hausse permet de satisfaire artificiellement
16:24 les objectifs de limitation des pouvoirs publics.
16:26 Les vacataires sont assimilés à une prestation de service
16:28 plutôt qu'à un emploi et ils assurent des tâches
16:30 moins prestigieuses au sein de l'université.
16:32 Selon le collectif, certains seraient même maltraités.
16:34 Emmanuel Macron veut plus de poudre.
16:40 Jeudi, le président de la République
16:42 qui parle désormais d'économie de guerre
16:44 dans un contexte du conflit écrénien
16:46 à un terme qu'il utilisait déjà pour la crise sanitaire
16:48 a posé jeudi la première pierre d'une usine de poudre
16:50 à Bergerac en Dordogne.
16:52 Accompagné de l'excellent Bruno Le Maire
16:54 et du ministre des armées Sébastien Lecornu,
16:56 il a également rencontré des patrons
16:58 de l'industrie de l'armement français.
17:00 Un secteur dans lequel le bilan d'Emmanuel Macron
17:02 est déplorable avec notamment la vente de photonis
17:04 spécialiste de la vision nocturne à des fonds états-uniens.
17:06 Le maire d'Avalon, Jamila Abzaoui,
17:10 mis en examen et placé en détention provisoire.
17:12 Les dilles d'hiver gauche chez qui avaient été découvertes
17:14 plusieurs lingots d'or, 70 kg de cannabis
17:16 et 983 g de cocaïne,
17:18 a été écrouée mercredi.
17:20 Par la voix de son avocat, Jamila Abzaoui
17:22 dément fermement avoir pris part à tout trafic de stupéfiants.
17:24 Cinq de ses proches ont également été placés
17:26 en garde à vue. Une affaire bien surprenante,
17:28 considérant à fortiori l'étroitesse
17:30 des liens qui semblent unir Jamila Abzaoui
17:32 et le président de la République.
17:34 En accompagnant, j'en suis sûr, Jamila Abzaoui
17:36 qui va vous succéder et à qui j'adresse
17:38 tous mes voeux de réussite.
17:42 Cacher ces pauvres que je ne saurais voir.
17:44 Les autorités françaises sont accusées
17:46 par un collectif d'associations de vouloir évacuer
17:48 les sensables de la capitale pour les Jeux Olympiques de 2024.
17:50 L'organisation Le Revert de la Médaille,
17:52 qui rassemble des dizaines d'associations
17:54 comme le Secours Catholique, Action contre la faim
17:56 et les structures marquées à gauche, a ainsi
17:58 pointé du doigt les évacuations de squats et de campements.
18:00 Le député écologiste Adrien Taché
18:02 a interrogé le ministre de sport à ce sujet.
18:04 Il y a plus d'un an, le président de la République
18:06 vantait l'exemplarité et l'héritage des Jeux
18:08 que nous allons accueillir. A chaque méga-événement,
18:10 chacun y va de ses promesses d'inclusion, de progrès,
18:12 de ruissellement. Mais de quelle exemplarité
18:14 et de quel héritage parle-t-on au juste ?
18:16 Selon le collectif Le Revert de la Médaille,
18:18 rien n'est prévu en dehors des 200 malheureuses places
18:20 d'hébergement. 200 malheureuses places d'hébergement,
18:22 7000 personnes à la rue. Que vont devenir
18:24 ces personnes dont j'évoquais
18:26 le sort à l'instant, qui ne sont pas relogées ?
18:28 Madame la ministre, je vous pose une question simple.
18:30 Quel sera l'héritage social de ces Jeux Olympiques
18:32 et Paralympiques ? Merci.
18:34 De son côté, le gouvernement se défend d'une telle politique
18:36 et fait valoir l'héritage social de ces Jeux.
18:38 Sur l'hébergement d'urgence, je veux redire
18:40 que ça n'a pas de lien avec les Jeux Olympiques
18:42 et Paralympiques et que l'État,
18:44 il consacre des moyens qui sont à la fois
18:46 inédits, avec
18:48 200 000 places France entière,
18:50 dont 120 000 pour la seule région
18:52 Île-de-France. L'arrivée de la compétition
18:54 devrait permettre d'y voir plus clair sur les intentions des autorités
18:56 de l'État en la matière.
18:58 [Générique]
19:00 Ce soir, un grand angle
19:02 sur le 11ème colloque
19:04 de l'Institut Iliade et
19:06 l'immédiat, ainsi qu'une chronique de Maître Collard.
19:08 C'est maintenant la fin de cette édition.
19:10 Merci de votre fidélité. A demain.
19:12 Bonsoir.
19:14 [Générique]

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