S’engager pour la flamme olympique - La force de l'engagement

  • il y a 5 mois
Avec Emmanuel Constant, vice-président du département de Seine-Saint-Denis en charge de l'éducation et des JO, ainsi que Nathalie Dagnet, présidente d’association et porteuse de la flamme olympique


Retrouvez Muriel Reus, tous les dimanches à 8h10 pour sa chronique "La force de l'engagement" sur Sud Radio.

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##LA_FORCE_DE_L_ENGAGEMENT-2024-04-21##

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Transcript
00:00 [Musique]
00:10 Bonjour Muriel. Bonjour Jean-Marie.
00:12 S'engager pour la flamme olympique, c'est de ça qu'on parle aujourd'hui.
00:15 Et oui, la flamme arrive, elle approche petit à petit.
00:17 On va en parler avec vos deux invités.
00:20 D'une part, Emmanuel Constant, qui est vice-président du département de la Seine-Saint-Denis
00:23 en charge de l'éducation et des Jeux olympiques et paralympiques.
00:27 Et par ailleurs, notre autre invité, Nathalie Dagny,
00:30 qui est présidente d'Association et porteuse de la flamme olympique.
00:33 S'engager pour la flamme olympique, ça vous tenait à cœur aujourd'hui Muriel ?
00:36 Oui, c'est plutôt un symbole puissant des idéaux olympiques.
00:39 Au cœur de l'histoire riche et fascinante des Jeux olympiques et paralympiques,
00:42 le relais de la flamme incarne un symbole de paix, d'unité et d'amitié entre les nations.
00:47 En 2024, cette tradition millénaire va vivre un nouveau chapitre
00:50 avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
00:53 Cette flamme olympique, corps battant de l'olympisme,
00:56 qui vient d'être allumée à Olympies, sous les rayons du soleil,
00:59 pour entamer son voyage vers la France.
01:01 Et c'est Marseille, le 8 et 9 mai, qui aura l'honneur d'être la première ville
01:05 à l'accueillir sur le sol français, après son voyage depuis Athènes,
01:09 à bord du 3M, le Bélème.
01:11 Cet instant-clé va marquer le commencement d'une odyssée collective
01:14 de près de trois mois, durant laquelle 10 000 porteurs,
01:16 sélectionnés parmi plus de 100 000 candidats,
01:19 feront vibrer le cœur de plus de 400 villes, y compris en Guyane,
01:23 à La Réunion, en Polynésie française, en Guadeloupe et en Nouvelle-Calédonie,
01:26 et en Martinique.
01:27 Ces porteurs, ou éclaireurs de la flamme, comme on les nomme aussi,
01:30 sont des femmes et des hommes aux histoires singulières et inspirantes.
01:34 Athlètes accomplis, passionnés de sport, engagés dans des initiatives collectives,
01:38 leur sélection témoigne de la diversité et de la richesse de notre société.
01:42 Ils incarnent un message puissant d'ouverture et de partage.
01:45 Ils illustrent la capacité du sport à transcender les différences,
01:48 à connecter les cultures et à unir les nations.
01:51 Avec cette torche, conçue par Mathieu Le Hanner, figure emblématique du design français,
01:56 ils incarnent les trois énergies fondamentales du relais,
01:58 le sport, le collectif, les territoires.
02:01 À travers leur engagement, ils démontrent que le sport,
02:03 bien plus qu'une simple compétition, est une source d'inspiration
02:06 et un puissant vecteur d'union qui transforme les frontières et les différences.
02:11 Exactement, et du coup, on en parle avec vos deux invités à ma gauche,
02:14 Emmanuel Constant, vice-président du département de la Seine-Saint-Denis,
02:17 en charge de l'éducation et des JO.
02:20 À ma droite, notre autre invité, Nathalie Dagny,
02:22 présidente d'association et porteuse de la Flamme Olympique.
02:25 Bienvenue à tous les deux, vous êtes les invités de Muriel Raüs.
02:27 Bonjour.
02:28 Bonjour, merci.
02:29 Alors, monsieur le vice-président, du 25 au 26 juillet,
02:32 la Flamme Olympique passera par le département de la Seine-Saint-Denis.
02:35 Alors évidemment, c'est un événement, un événement majeur.
02:38 Mais avant tout, est-ce qu'il ne convient pas de considérer
02:40 que c'est surtout l'impact des JO sur votre département,
02:42 avant et pendant toute cette période des Jeux, qui est importante ?
02:45 En 2017, vous avez voulu faire partie du dossier de candidature. Pourquoi ?
02:49 Pourquoi ? Parce que nous considérons que les Jeux Olympiques et Paralympiques,
02:57 c'est une candidature nationale, mais c'est aussi une candidature locale avec la ville de Paris.
03:02 Mais une très, très grande partie des épreuves,
03:07 que ce soit pour les Jeux Olympiques ou les Jeux Paralympiques,
03:11 se dérouleront sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.
03:14 Alors évidemment, tout le monde pense au Stade de France,
03:17 notamment pour les épreuves d'athlétisme.
03:19 Mais au-delà du Stade de France, il y a un grand nombre de lieux qui accueilleront les épreuves.
03:23 Et à ce titre-là, il nous a semblé absolument important de pouvoir y être,
03:27 pas simplement comme la cinquième roue du carrosse, mais comme un véritable acteur.
03:31 Un acteur d'ailleurs qui est important au niveau des infrastructures
03:35 et du changement urbain que cela va procurer.
03:38 Une amélioration des équipements, de l'urbain aussi.
03:42 98% de l'événement est financé par des fonds privés, des sponsors.
03:47 Mais le département de la Seine-Saint-Denis a contribué à hauteur de 85 millions pour ces investissements.
03:52 Alors, est-ce que ces investissements vont changer la vie des habitants à long terme ?
03:56 Je le crois. Pas fondamentalement et sur tous les aspects de leur vie.
04:01 Mais l'opportunité de ces Jeux nous permet finalement d'avancer sur des infrastructures,
04:07 sur des investissements que l'on aurait mis 30 ans à faire et à financer.
04:12 Et les Jeux Olympiques et Paralympiques nous permettent de financer ces investissements
04:16 sur un délai très court finalement, seulement 7 ans.
04:19 Alors Nathalie, on va parler un petit peu de vous.
04:22 Vous avez été choisie parmi les 21 relayeurs qui vont parcourir le territoire.
04:26 Vous avez ressenti quoi quand on vous a proposé d'être une porteuse de la flamme olympique ?
04:31 Alors, littéralement mes jambes m'ont sent coupée.
04:35 Je suis réellement tombée par terre. J'étais avec une de mes formatrices
04:40 et quand on m'a dit que j'étais sélectionnée, que c'était bon, c'était indescriptible.
04:46 On ne se rend pas compte. Alors, je ne me rends toujours pas compte de ce que cela va être.
04:50 Mais c'est vrai que j'ai rêvé de ces Jeux depuis que je sais que nous allons les accueillir.
04:55 Je savais que j'allais en faire partie de n'importe quelle manière.
04:58 Je m'étais dit, comme volontaire, comme ramasseur de balles s'il le fallait,
05:05 que j'y serais, que j'emmènerais ma famille, les amis, que je les exhorterais à y participer.
05:14 Et quand on m'a dit que ce serait de cette manière, je n'en revenais pas.
05:18 Alors, à vos côtés, pour ce relais qui va traverser en Sainte-Denis, 21 villes en une journée et demie.
05:23 Pour se terminer à Sainte-Denis, une sage femme, des sportives, des membres d'associations engagées,
05:28 un ancien tireur sénégalais. Comment vous êtes préparée à cela ?
05:32 Comment je me suis préparée ? Alors, je me prépare toujours.
05:37 Et je crois que même quand ce sera passé, je ne serai toujours pas prête.
05:41 Donc, voilà, l'idée, c'est de faire de son mieux, d'y arriver, de le vivre pleinement.
05:47 Je ne sais pas si réellement je serai prête, mais je vais vivre ce rêve et surtout la réalité de ce rêve.
05:55 Alors, vous êtes présidente d'une association, vous expérimentez, vous proposez des modes d'accompagnement
06:00 et d'apprentissage innovants, notamment destinés aux personnes en situation de handicap ou de fragilité temporaire ou permanente.
06:06 Et vous m'avez dit, cher Emmanuel, que dans les investissements faits par la Seine-Saint-Denis,
06:13 il y avait notamment la construction du Prisme, c'est-à-dire un équipement unique en Europe
06:18 destiné à la prise en charge de personnes en situation de handicap. Qui m'en parle un peu ?
06:23 Vous ? Ah ben, on va le faire en même temps.
06:25 Nathalie, Emmanuel.
06:27 Donc voilà, ce bel équipement est en cours de construction et il comporte, entre autres, une belle néothérapie
06:35 et une autre association qui s'appelle La Plage, qui est un sigle qui veut dire les activités physiques ludo-aquatiques.
06:41 Jokeurs du handicap, mais on dit qu'on va à la plage.
06:43 Nous sommes spécialisés dans l'eau parce que nous estimons que l'eau présente les meilleurs bienfaits pour les personnes en situation de handicap.
06:50 Soulage les douleurs, on ne se rend pas compte du handicap que nous avons. Dans l'eau, tout s'efface ou un maximum de choses s'effacent.
06:57 Et nous aurons le bonheur de pouvoir intégrer le Prisme une fois qu'il sera achevé
07:04 et pouvoir être aussi un acteur sur ce bel équipement et faire profiter les personnes en situation de handicap mentale, sensorielle, physique, psychique,
07:16 les personnes atteintes d'autisme.
07:19 Ça va être un très très très beau défi et ça va être vraiment une belle aventure qui commencera avec ce Prisme et grâce au département.
07:27 On a vu sur les bus parisiens pendant toute la préparation de ces Jeux des affiches de la communication pour devenir porteurs de la flamme.
07:35 Et majoritairement, ce sont pour la plupart des régions, les sponsors qui désignent les porteurs.
07:40 Et d'ailleurs, j'ai appris en préparant cette conversation que pour chaque passage dans la flamme dans les départements, le Cojo demandait 150 000 euros.
07:47 Alors moi, ça m'a paru beaucoup. Vous, ça vous paraît justifié ?
07:50 En l'occurrence, c'est compliqué pour moi de vous le dire en tant que représentant du département de la Seine-Saint-Denis.
07:57 Parce que dans la mesure où nous sommes partenaires des JO, nous sommes départements hôtes et nous contribuons à ce qu'on appelle la maquette de financement sur l'investissement.
08:07 Nous ne payons pas véritablement le passage de la ferme.
08:11 C'est-à-dire que notre contribution à la maquette du GTA, c'est déjà de 85 millions.
08:16 Je comprends quand vous ne vendez pas 150 000 euros de plus.
08:18 Comme vous dépensez 85 millions, on vous fait la petite ristourne de 150 000 euros, si je puis dire.
08:22 Alors vous, en revanche, on ne vous a pas imposé les porteurs. Vous les avez choisis.
08:26 Pourquoi c'était important pour vous de choisir les porteurs de la flamme ?
08:30 Alors on ne les a pas tous choisis. On en a choisi 21.
08:33 Parce qu'il nous semblait important qu'on puisse aussi, sur le département de la Seine-Saint-Denis, comme sur les autres, je crois, on avait à peu près tous dans les départements le même besoin.
08:44 On avait aussi envie que ces jeux appartiennent aux habitants des territoires et que chacun puisse se dire "je suis dépositaire d'une partie de la réussite de ces jeux".
08:54 Ces jeux, ce sont aussi les miens.
08:56 Et en désignant 21 personnes, dont Nathalie Dagny et d'autres personnes, on a souhaité à la fois les honorer, les récompenser,
09:04 et faire en sorte que lorsque le public assistera au passage de la flamme dans sa ville,
09:09 ils puissent aussi connaître les porteurs, s'identifier à eux et voir finalement dans leur passage une forme de reconnaissance de leur travail.
09:16 Bon alors on va vous acclamer Nathalie quand vous allez passer.
09:19 Tous vos fans seront là et diront "Nathalie, nous sommes là pour toi".
09:22 La Seine-Saint-Denis, c'est une population d'un million 600 000 habitants.
09:26 C'est le département le plus jeune et le plus pauvre de France en termes de revenus par personne.
09:31 Comment la population locale va-t-elle s'impliquer dans les jeux ?
09:35 Comment s'est-elle impliquée ? Et comment elle ressent le fait que vous ayez mis autant, investi autant dans ces jeux olympiques, dans le passage de la flamme ?
09:46 Comment vous sentez cette population ? Elle est raccord avec les jeux pour vous ?
09:50 Alors moi je ne sais pas si Nathalie Dagny est représentative de l'ensemble des habitants de la Seine-Saint-Denis, mais vous avez entendu son enthousiasme.
09:57 Oui d'accord, mais un million 600 000 c'est Nathalie, donc moi j'aimerais avoir votre sentiment sur les autres.
10:02 Elle habite la Seine-Saint-Denis, elle est dans le mouvement sportif et dans le mouvement de travail en direction des personnes en situation de handicap.
10:10 Non je crois véritablement, vous avez raison, c'est un enjeu.
10:13 Combien de bénévoles par exemple ?
10:15 Sur les bénévoles, nous on a fait un programme de volontaires et il y a 1500 personnes qui se sont portées candidates.
10:22 La formation a été longue et on en a retenu à la fin entre 600 et 900 qui ont été proposés au comité d'organisation et qui vont être des volontaires.
10:33 Mais au delà de ça, je crois qu'il est effectivement important que ces jeux apparaissent comme étant sur le territoire français et sur le territoire de la Seine-Saint-Denis
10:42 et ne soient pas perçus finalement comme une compétition hors sol qui pourrait très bien se dérouler ailleurs de la même façon.
10:49 Je crois vraiment, et en tout cas moi c'est la mission que m'a confiée le président du département Stéphane Trossel,
10:56 c'est de faire en sorte qu'il y ait une véritable appropriation populaire de ces jeux par les habitants.
11:00 Et si j'en juge par aujourd'hui ce qu'on observe sur la billetterie des Jeux Olympiques et Paralympiques,
11:07 on voit que les Français sont en première place dans l'achat de billets
11:10 et on fait aussi sur la billetterie des efforts en achetant des billets pour pouvoir les mettre à disposition par exemple de nos collégiens,
11:20 par exemple de nos personnes âgées, par exemple de nos personnes en situation de handicap.
11:24 Combien de billets avez-vous acheté pour les collégiens et les personnes en situation de handicap ?
11:28 Rien que pour les collégiens, c'est 15 000 billets qui seront distribués aux 130 collèges du département
11:37 afin d'assister aux épreuves des Jeux Paralympiques, parce que vous savez que les Jeux Paralympiques sont pendant la période scolaire.
11:42 Oui, le 27 août et le 8 septembre.
11:44 Les collégiens sont là, ils sont bien présents, alors que pendant les Jeux Olympiques ils sont en vacances,
11:48 en tout cas on ne peut pas avoir affaire à eux.
11:52 Et donc 15 000 billets rien que pour les collégiens et puis à cela s'ajoutent des billets pour le milieu associatif par exemple.
11:58 Et puis il y a ces fameux billets sur invitation, ces 220 000 billets dont on a beaucoup entendu parler
12:03 de la part des organisateurs et puis surtout de notre gouvernement.
12:08 Sur ces 220 000 billets qui vont être disponibles pour cette soirée à laquelle tout le monde va vouloir assister,
12:13 vous en avez combien, vous ?
12:15 On se bat pour en avoir le plus possible.
12:18 Les arbitrages ne sont pas faits.
12:20 On va devoir se les partager avec la ville de Paris, la ville de Saint-Denis, la ville de Saint-Ouen, la région Île-de-France.
12:27 On va le faire intelligemment entre personnes bien élevées.
12:30 Mais le but du jeu c'est d'en avoir le plus possible pour la Seine-Saint-Denis évidemment.
12:34 Et sur la sécurité vous êtes confiant ?
12:36 Écoutez oui, vraiment. Je ne suis pas directement responsable sur ces questions-là.
12:42 Vous l'avez bien compris, fonction régalienne de l'État.
12:44 Ce que je peux voir est compte tenu des réunions auxquelles j'assiste sur ces questions.
12:48 Après avoir entendu à la fois le ministre de l'Intérieur sur Public Sénat lors de son audition
12:53 et les directions des services de force de sécurité intérieure,
12:58 je crois qu'on a véritablement affaire à de très grands professionnels
13:01 qui ont envisagé la totalité des possibilités
13:04 et qui le font en lien de très grande confiance avec les collectivités locales et territoriales.
13:09 Et sur les transports ?
13:10 On a entendu parfois la maire de Paris dire qu'on ne serait sûrement pas prêts.
13:14 Oui, dites-toi vous.
13:15 Écoutez, là aussi, je crois que le président de la RATP, M. Jean Castex, a parfaitement conscience du problème.
13:22 On a à la fois un vrai défi à relever puisque la fréquentation pendant l'été sera légèrement supérieure à la fréquentation habituelle.
13:31 Et donc le président de la RATP, M. Castex, met tout en œuvre.
13:35 Et les premiers signes qui nous ont été envoyés pas plus tard qu'il y a une dizaine de jours
13:41 lors d'une réunion au ministère des Transports,
13:43 pour évoquer justement la totalité des problématiques liées aux transports,
13:46 et pas simplement aux transports collectifs mais également aux transports individuels et de nature,
13:50 à montrer que tous les sujets sont sur la table, tous les sujets sont traités.
13:55 Et moi j'ai bon espoir, en tout cas on n'est pas dans une situation aujourd'hui de blocage
14:00 où la situation nous emmènerait à avoir un trafic complètement embolisé, notamment sur les transports publics.
14:06 Alors, une fois les Jeux terminés, le CIO va partir, le COJO va être dissous.
14:11 Il va rester quoi en fait ? Ça va être quoi cet impact des Jeux pour vous ?
14:15 Nous on espère deux choses.
14:17 Alors, il y a une chose dont on est certain, ce sont les équipements.
14:21 Nathalie Dagny parlait du prisme, c'est un équipement qui va évidemment rester,
14:27 qui va permettre, je le crois, de prendre davantage en compte la situation des sportifs en situation de handicap,
14:37 mais pas simplement cela.
14:39 On va évidemment garder le Centre Aquatique Olympique, juste à côté du Stade de France,
14:43 qui sera mis à disposition du public, des collégiens, des enfants, des familles.
14:47 On va garder comme ça un certain nombre d'équipements.
14:49 Je pense aussi à des bassins qui vont accueillir les épreuves de natation à Nanterre
14:53 et qui sont rapatriés sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.
14:55 Les travaux d'ailleurs ont commencé à Sevran pour pouvoir accueillir ce bassin.
14:59 Et au-delà de ces équipements, on espère aussi, et là ce n'est encore pas gagné,
15:05 on espère pouvoir changer durablement le mouvement sportif sur le département de la Seine-Saint-Denis.
15:11 D'abord, premièrement, augmenter la pratique sportive.
15:14 Parce que la sédentarité, notamment pour les publics adolescents, c'est aujourd'hui une difficulté.
15:20 Ensuite, modifier la structure même du mouvement sportif.
15:24 Nathalie dirige une association, elle connaît bien le monde des bénévoles dans les clubs
15:29 et c'est un monde vieillissant.
15:31 On a du mal à trouver des personnes pour remplacer les présidentes ou les présidents de clubs
15:36 qui parfois sont très âgés et sont là depuis très longtemps.
15:39 D'ailleurs, l'autre porteur de flamme que Nathalie connaît bien, c'est un monsieur qui s'appelle monsieur Honigmann
15:44 qui a plus de 85 ans, qui est président de son club de volleyball depuis plus de 50 ans.
15:48 À un moment donné, Georges Honigmann aimerait bien passer la main mais il a un peu de mal.
15:52 Et puis, on aimerait aussi qu'il y ait une modification dans la structure des clubs.
15:58 On n'a pas assez de féminisation dans les clubs.
16:01 On n'a pas assez de sections, comment dire, para-accueillantes,
16:04 c'est-à-dire des clubs sportifs qui sont en capacité d'accueillir des personnes en situation de handicap.
16:09 Et c'est cela qu'on espère aussi laisser comme héritage.
16:12 - C'est formidable. Emmanuel, gardez des plages pour Jean-Marie et pour moi.
16:17 On va peut-être venir, nous, sur les jeux.
16:20 - On va les laisser aujourd'hui, la semaine samedi.
16:22 - C'est pour eux d'abord.
16:24 - Bravo Nathalie pour cette fierté et pour cette flamme que vous allez porter avec honneur et passion.
16:28 - À quoi vous penserez quand on va vous l'attendre ?
16:30 - Je penserai déjà à tous mes bénéficiaires.
16:33 L'association a été créée et fondée pour eux
16:37 parce qu'il n'y avait pas suffisamment d'un processus
16:41 qui faisait un accompagnement global pour les personnes en situation de handicap.
16:44 C'est pour cela que j'ai fondé cette association.
16:48 Je penserai à eux.
16:50 Je penserai aussi à ma famille qui a porté cette association
16:53 quand les choses étaient très difficiles
16:56 et qui m'ont toujours dit une chose, "suis ton chemin".
16:59 Mon chemin est un peu particulier, mais c'est le mien.
17:02 C'est celui-là qui fait que je suis devant vous aujourd'hui
17:06 avec tout ce que cela comporte.
17:09 Suivre son chemin.
17:11 Je penserai à ma famille, aux bénéficiaires,
17:14 à monsieur Constant qui nous soutient depuis le début,
17:17 depuis qu'il a lu la première fois le résumé de l'association,
17:23 ses objectifs et qui les a vus après.
17:26 Je dirais à tout le monde, malgré les embûches qui se passent
17:30 et qu'il y a, l'esprit olympique fait qu'on peut tout surmonter.
17:34 On pensera à vous quand on vous verra à la portée.
17:37 Merci beaucoup Nathalie Dagné, merci à vous également Emmanuel Constant.
17:41 Merci à vous.
17:42 Muriel, je vous dis à dimanche prochain.

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