• il y a 10 mois
Avec Lucile Deschamps, Déléguée générale en charge de l'Égalité des Chances chez Fondation Culture & Diversité

Retrouvez Muriel Reus, tous les dimanches à 8h10 pour sa chronique "La force de l'engagement" sur Sud Radio.

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##LA_FORCE_DE_L_ENGAGEMENT-2024-02-18##

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News
Transcription
00:00 AGP, Association d'assurés engagés et responsables présente
00:04 Sud Radio, le grand matin week-end, la force de l'engagement, Muriel Reus.
00:09 Bonjour Muriel.
00:10 Bonjour Jean-Marie.
00:11 Comment démocratiser l'accès à l'art et à la culture ? On va en parler avec votre invité dans quelques instants, Lucille Deschamps, déléguée générale en charge de l'égalité des chances au sein de la Fondation Culture et Diversité.
00:23 Alors, démocratiser l'accès à l'art et à la culture, évidemment ça vous tient à cœur Muriel.
00:26 Oui, démocratisons, démocratisons. L'accès à l'art et à la culture représente bien plus qu'une simple question de loisir ou d'éducation.
00:33 C'est un vecteur d'égalité, un puissant outil de développement personnel qui favorise la créativité, l'expression de soi et l'ouverture d'esprit.
00:41 En offrant différentes perspectives sur le monde, en proposant des points de vue alternatifs ou critiques, en encourageant la réflexion et l'interrogation,
00:49 en remettant en cause les idées reçues et les discours dominants, l'art et la culture jouent un rôle essentiel.
00:55 Ils encouragent un questionnement des normes, des valeurs sociales et favorisent une pensée critique.
01:00 Alors, en quoi cette capacité de l'art et de la culture à ouvrir des horizons nouveaux est-elle cruciale pour les jeunes, notamment pour ceux issus de milieux défavorisés ?
01:10 Les raisons sont nombreuses. Elles offrent des explorations souvent inédites.
01:14 Elles incitent à réfléchir, à analyser et à questionner différemment le monde autour d'eux, à comprendre les contextes historiques et culturels.
01:22 L'interaction avec l'art devient alors un puissant moteur de curiosité, de remise en question, de préjugé.
01:28 Elle incite à l'interprétation des intentions derrière les œuvres artistiques.
01:32 Mais il y a un mais. Mais les coûts associés à l'éducation culturelle, l'accès aux études spécialisées ou encore les représentations sociales,
01:40 qui associent certaines formes d'art à l'élite, sont autant de barrières significatives.
01:44 Certaines expériences et métiers comme l'opéra, la musique classique, le ballet, le théâtre traditionnel, la peinture, la sculpture et même l'écriture
01:51 restent inaccessibles pour beaucoup.
01:53 Et cette inaccessibilité creuse un profond fossé entre les jeunes qui ont la possibilité de s'engager dans ces domaines
02:00 et ceux qui en sont systématiquement exclus alors qu'ils désirent en faire un métier.
02:05 Cette disparité d'accès ne limite pas seulement les opportunités pour les jeunes issus du milieu défavorisé.
02:11 Elle prive également le monde de l'art et de la culture d'une diversité d'expressions essentielle à son enrichissement et à son évolution.
02:18 Alors ce matin, je voudrais saluer toutes les initiatives qui permettent de réduire cette diversité d'accès.
02:24 Car investir dans l'accès à la culture pour les jeunes, quelle que soit leur origine ou leur statut social, c'est investir dans l'avenir.
02:30 Ça signifie leur offrir les clés pour décrypter le monde qui les entoure, pour se comprendre même et pour rêver d'un avenir meilleur.
02:37 Et plus qu'une simple opportunité, c'est une nécessité pour nourrir le vivier de talents de demain et assurer la vitalité de notre patrimoine culturel.
02:45 Exactement, allez tous au musée. On en parle avec votre invité Muriel Reus puisqu'on accueille avec plaisir sur Sud Radio Lucille Deschamps,
02:52 déléguée générale en charge de l'égalité des chances au sein de la Fondation Culture et Diversité.
02:57 Bienvenue sur Sud Radio Lucille Deschamps.
02:59 Bonjour.
03:00 Vous êtes l'invité de Muriel Reus.
03:01 Bonjour Lucille. Alors, favoriser l'accès aux arts et à la culture des jeunes issus de milieux modestes,
03:06 c'est ainsi que définit la mission de la Fondation Culture et Diversité.
03:11 Et la particularité de cette fondation, c'est son côté opérationnel et non pas distributif.
03:16 C'est-à-dire qu'elle ne reverse pas des dons, mais en fait, elle agit principalement sur le terrain.
03:20 Alors, est-ce que vous pouvez nous parler de ces actions ?
03:22 Tout à fait. Alors, la Fondation Culture et Diversité, elle a deux axes d'actions principaux.
03:28 C'est à la fois des actions en faveur de l'égalité des chances, donc dans l'accès aux études artistiques et culturelles.
03:35 C'est favoriser la connaissance de ces études et puis l'entrée des jeunes issus de milieux modestes dans les études artistiques et culturelles.
03:42 Et puis, on a un deuxième axe d'action qui est plutôt autour de l'éducation artistique et culturelle.
03:47 C'est favoriser l'accès aux pratiques artistiques et culturelles des jeunes qui en sont éloignés,
03:54 autour effectivement de pratiques plutôt de l'oralité, avec un trophée d'improvisation, de théâtre d'improvisation,
04:03 et puis un trophée autour du slam. Et puis aussi l'accès de jeunes encore plus éloignés,
04:08 donc qui sont des jeunes qui sont sous la protection de la jeunesse.
04:13 Alors, elle vient d'où cette conviction que l'art et la culture peuvent changer les choses,
04:17 créer une autre vision du monde pour ces jeunes qui sont quand même éloignés de cet univers ?
04:20 Elle vient des fondateurs de la Fondation ?
04:22 Oui, tout à fait. La Fondation Culture et Diversité, c'est une fondation d'entreprise.
04:26 C'est le groupe FIMALAC, donc elle a été créée en 2006 par Marc Ladré de Lacharrière et sa fille, Eléonore de Lacharrière.
04:32 Donc Marc Ladré de Lacharrière avait déjà un engagement, lui, dans la cité.
04:35 Il est convaincu effectivement qu'un entrepreneur doit s'engager en faveur de la cohésion sociale de notre société.
04:43 Et donc il avait déjà des engagements en faveur de l'accompagnement de la culture et aussi de la lutte contre les inégalités.
04:48 Et là, avec la Fondation Culture et Diversité, en 2006, ça a été apporté des moyens financiers,
04:53 des moyens humains supplémentaires justement pour permettre l'accès aux arts et à la culture pour le plus grand nombre,
04:58 partant du principe qu'effectivement notre création, la création culturelle française, doit s'enrichir de la diversité de notre société.
05:06 Et alors, ce ne sont pas des petites actions. Combien de jeunes ont déjà pu bénéficier de ces deux piliers,
05:13 à la fois les actions sur l'égalité des chances et les actions sur la cohésion sociale ?
05:17 Alors on est à peu près autour de plus de 50 000 jeunes qui ont eu accès à ces actions-là.
05:25 Concernant les actions plutôt autour de l'éducation artistique et culturelle, 26 000 jeunes qui ont pu déjà participer au trophée d'improvisation,
05:34 participer au trophée autour du SLEM, notamment à l'école.
05:38 Et sur la partie plutôt d'égalité des chances dans l'accès aux études artistiques et culturelles,
05:44 on est plutôt autour de 32 000 jeunes qui ont été informés et sensibilisés aux études.
05:50 Et puis ensuite on pourra peut-être décliner, puisqu'on a plusieurs étapes dans ces programmes égalité des chances.
05:55 Et on pourra, je pourrais vous dire peut-être les chiffres plus précis sur chacune des étapes.
05:59 Alors avant de décliner, ce que l'on va faire bien sûr, j'aimerais qu'on revienne un peu sur ces jeunes.
06:04 Ces jeunes, ils sont issus du milieu modeste. Alors qu'est-ce que ça veut dire les milieux modestes pour vous ?
06:09 Et comment vous les repérez ces jeunes ?
06:11 Alors nous, on a un partenariat à la Fondation Culture et Diversité, à la fois avec le ministère de l'Éducation nationale et le ministère de la Culture.
06:18 Donc le ministère de l'Éducation nationale va nous aider à cibler en fait les établissements dans lesquels on va aller pouvoir informer et sensibiliser les jeunes sur les études artistiques et culturelles.
06:29 Donc l'Éducation nationale va regarder le taux de boursier dans certains établissements, les catégories socio-professionnelles des parents dans les établissements.
06:38 Et donc la Fondation va se déplacer avec les écoles partenaires pour présenter les études dans ces établissements.
06:45 Ensuite, les jeunes qui vont suivre des temps de préparation, qu'on appelle des stages égalité des chances, ils vont être là aussi choisis selon des critères sociaux.
06:54 Donc le critère de bourse va beaucoup compter. Il faut qu'ils soient boursiers de l'enseignement secondaire.
07:00 On va aussi regarder la profession des parents et donc l'éloignement par rapport au milieu culturel.
07:05 Et bien alors le critère boursier je comprends. Et alors le critère envie, j'imagine qu'il est fondamental.
07:10 Et puis le critère talent. Est-ce qu'il y a aussi un critère sur je repère des jeunes qui ont envie, qui sont boursiers, mais qui en même temps sont peut-être les futurs talents de demain ?
07:18 Bien sûr. Nous ne choisissons pas unilatéralement à la Fondation les jeunes qu'on va accompagner.
07:23 On les choisit toujours avec les écoles qui sont partie prenante évidemment de cette sélection-là.
07:27 Donc nous, la Fondation, on est plutôt les garants justement du critère social.
07:30 Et puis les écoles, les professeurs de ces écoles vont regarder la motivation des jeunes à rentrer qui en école d'architecture, qui en école d'art.
07:40 Évidemment, on va demander aux jeunes de s'exprimer sur son envie d'intégrer ces écoles.
07:46 On va demander des books. Donc c'est des recueils de leur création.
07:52 Donc on va aussi les sélectionner sur ce critère-là bien sûr.
07:55 Alors les écoles, c'est pas rien. Les écoles, c'est l'École du Louvre, l'Institut National du Patrimoine, l'Afémis pour le cinéma, l'Institut National de l'Audiovisuel, l'École Supérieure de Journalisme de Lille.
08:06 Ça peut être aussi l'Institut Français de la Mode. Ce sont des écoles extrêmement prestigieuses.
08:10 Pour ne citer que celle-ci, parce qu'en 15 ans, vous avez mis en place 12 programmes d'accessibilité à ces écoles.
08:16 Alors ce parcours d'accompagnement, ensuite, il se passe comment ? Dans ces écoles, j'entends.
08:22 Tout à fait. Donc une fois que les jeunes ont pu participer à un temps de préparation qu'on appelle les stages Égalité des chances.
08:28 Donc c'est vraiment des temps d'immersion. Donc là, en ce moment, on a par exemple 30 jeunes qui sont en école d'architecture à Montpellier, 30 jeunes qui sont en école d'art à l'ENSI à Paris.
08:39 On aura 35 jeunes la semaine prochaine à l'École du Louvre. Une fois qu'ils ont pu comprendre la pédagogie, l'idée, ce n'est pas qu'ils passent le concours par des voies parallèles.
08:49 C'est vraiment qu'ils puissent passer le concours comme tous les autres, comme tous les autres lycéens de terminale.
08:55 En revanche, ils auront mieux compris les attendus du concours. Une fois qu'ils ont été reçus dans ces écoles, nous, on va continuer à les accompagner.
09:05 La méthodologie de la fondation, c'est vraiment de l'accompagnement sur le long terme et en multifactoriel.
09:11 On va les accompagner pendant leurs études parce qu'ils peuvent rencontrer des difficultés de part leur extraction sociale, des difficultés financières.
09:20 On va leur donner des bourses, des difficultés de logement. On a un partenariat avec le CRUZ de Paris notamment parce que quand on vient à Paris, c'est particulièrement difficile de se loger à moindre coût.
09:31 On va également avoir de l'accompagnement pédagogique avec des cours supplémentaires en première année et de l'accompagnement à l'ouverture culturelle pour tous ces jeunes.
09:40 Donc accès à des représentations théâtrales, notamment à des lieux privés, là où ils n'auraient pas la gratuité à laquelle ils peuvent prétendre également.
09:49 Franchement, c'est formidable. Moi, je trouve ça formidable.
09:52 Et si j'ai bien compris, ce n'est même pas la fin de votre implication parce qu'une fois qu'ils ont fait tout ce parcours, on les a repérés.
09:58 Ensuite, ils rentrent dans ces grandes écoles qui auraient pu être totalement inaccessibles pour eux.
10:02 Ensuite, vous vous intéressez aussi à leur insertion professionnelle.
10:05 Et même pour ceux qui le veulent, ils peuvent devenir mentors, c'est-à-dire accompagner ceux qui vont rentrer dans le cursus.
10:11 Tout à fait. Ce n'est pas le tout de rentrer dans une grande école. Il faut évidemment réussir ses études.
10:15 Et puis, ce n'est pas le tout de réussir ses études. Il faut évidemment après pouvoir s'insérer professionnellement.
10:19 Ce sont des jeunes qui manquent aussi tendanciellement de réseaux.
10:22 Quelquefois, on a des stages ou un premier emploi par le réseau notamment.
10:25 Donc, nous, on va essayer de pallier à ça.
10:27 Déjà, on leur propose des ateliers professionnalisants, des ateliers de rédaction de CV ou de passage d'entretien.
10:33 On va aussi leur proposer des petits emplois, des jobs et des stages.
10:39 Donc, on a un réseau de partenaires, notamment à Paris.
10:42 Je pense notamment au musée d'Orsay, au Palais de Tokyo, qui nous transfèrent des offres d'emploi et de stages.
10:49 Ensuite, on va leur proposer des résidences de création, notamment pour les artistes plasticiens.
10:54 On va leur proposer de montrer aussi de façon la plus large possible leur création.
11:00 Et puis, on met en place tout un accompagnement comme ça sur le long terme.
11:05 Et puis, cette dernière étape qui vient un peu parachever le tout sur la méthode du don contre don,
11:10 c'est les jeunes qui nous l'ont demandé en disant "Nous, on a reçu.
11:14 On voudrait, à notre tour, pouvoir faire bénéficier de notre expérience aux plus jeunes".
11:18 Et donc là, on est sur cette dernière étape qu'on appelle l'étape d'engagement,
11:22 où les plus anciens vont pouvoir accompagner les jeunes dans la préparation du concours.
11:27 Ils vont pouvoir venir témoigner dans leur lycée, les lycées dans lesquels ils étaient, dans lesquels on les a repérés.
11:32 Ils vont pouvoir venir et parler de pair à pair avec ces jeunes,
11:36 ces jeunes qui vont découvrir des étudiants qui leur ressemblent,
11:40 qui parlent le même langage qu'eux et qui leur disent "Ces études sont aussi faites pour vous.
11:45 Vous pouvez vous les autoriser. Ne vous auto-censurez pas. Vous pouvez vous le permettre".
11:50 Et avec l'accompagnement de la Fondation, justement sur le long terme, ça devient possible.
11:54 Alors, dites-moi tout ça. C'est beaucoup d'argent. Ce sont des budgets considérables
11:58 pour les accompagner de façon aussi, je veux dire, sur le long terme de cette façon-là.
12:03 Est-ce que ce ne sont que des fonds privés ou vous avez aussi des fonds publics qui accompagnent cette démarche ?
12:09 Alors, ce ne sont que des fonds privés, effectivement. C'est la Cefi Malak,
12:13 l'entreprise de Marc-Henri Lacharrière, qui donne l'intégralité des fonds à la Fondation Culture et Diversité
12:19 pour mener ces actions. L'un de nos plus gros postes de dépenses, c'est les bourses que nous donnons
12:24 aux jeunes tout au long de l'année. Et donc là, on est sur plusieurs centaines de milliers d'euros
12:30 chaque année pour ces jeunes. Mais voilà, ce sont des actions qui demandent évidemment
12:36 à la fois des moyens financiers, des moyens humains aussi. On est toute une équipe qui est mobilisée.
12:41 On est plus d'une quinzaine à la Fondation, mobilisées pour ces actions.
12:45 Et alors, le taux de réussite ? Il y a combien de réussites de ces jeunes qui rentrent dans votre parcours ?
12:49 C'est un taux de réussite dont on est assez fiers aussi et qui montre l'engagement à la fois des écoles,
12:56 puisque toute la préparation repose sur les écoles. Évidemment, la Fondation Culture et Diversité
13:01 ne pourrait pas préparer ces jeunes si la pédagogie n'était pas mise en place par les écoles elles-mêmes.
13:06 Donc, on a préparé... Il y a à peu près 3000 jeunes qui ont participé au stage Égalité des chances,
13:12 donc c'est le temps de préparation. On en a toujours un peu moins qui passent les concours,
13:16 parce qu'au bout d'une semaine, par exemple, dans une école, on peut se dire qu'on n'a finalement pas envie
13:20 d'y rentrer. Donc, on a à peu près 2500 jeunes qui ont passé effectivement les concours,
13:26 et donc un jeune sur deux qui réussit ces concours, et avec des taux qui sont bien supérieurs
13:32 aux taux nationaux d'entrée dans ces écoles-là, notamment en école d'architecture,
13:37 on est à peu près à 60% contre 45% en taux national.
13:41 Alors, tout ce programme d'accessibilité, vous avez repéré des nouveaux talents.
13:45 Est-ce que sur la scène des arts et de la culture, il y a quelqu'un qui aujourd'hui est connu,
13:50 qui a écrit un livre que tout le monde s'en est emparé ?
13:55 Est-ce qu'on a découvert un sculpteur ? Est-ce qu'on a découvert un peintre ?
13:58 Alors, on a effectivement des jeunes qui commencent à percer, entre guillemets.
14:02 On a notamment un jeune qui, hélas, une belle histoire, un jeune qui a fait le programme
14:08 Égalité des chances en école d'art et design, qui est maintenant designer.
14:11 Il s'appelle Abdullah Inyang, il fait partie du collectif All House.
14:15 Et maintenant, il anime le stage Égalité des chances, cette année, LNC.
14:19 Donc là aussi, la boucle est bouclée.
14:22 Et donc, en tout cas, il fonctionne très bien en ce moment.
14:26 Je pense aussi à Ramat Atul Haïssi, qui a été sélectionnée l'année dernière en compétition officielle
14:31 au Festival de Cannes pour la Palme d'Or, pour son premier film.
14:34 Donc, Banel et Adama, dont on est particulièrement fiers également.
14:39 Donc voilà, il y a de très belles histoires aussi avec les jeunes qu'on a accompagnés.
14:44 Alors, pour les auditeurs qui nous écoutent, pour les familles qui ont repéré dans leur famille un talent
14:48 et qui ne savent pas comment faire pour leur permettre cette accessibilité à ces grandes écoles,
14:53 qui, disons-le, sont quand même pour la plupart assez chères, et puis qui n'ont pas facile d'accès.
14:58 Il faut déjà s'autoriser à pouvoir y aller.
15:00 Alors, je me permets de vous interrompre, parce qu'effectivement, nous, on ne travaille qu'avec des écoles publiques,
15:05 on travaille avec le ministère de la Culture, et donc elles sont toutes, effectivement, gratuites.
15:10 Et c'est pour ça aussi, c'est de se dire, en fait, la meilleure proposition pédagogique en ce moment
15:16 dans ces études-là, elle vient du public.
15:19 Et on ne travaille qu'avec une seule école privée, qu'est l'Institut français de la mode.
15:23 Alors, je suis papa ou je suis maman d'un futur talent, je fais quoi pour rentrer dans ce dispositif,
15:27 pour permettre à mon enfant de vous rejoindre ?
15:29 Alors, pour certains programmes, certains sont ciblés sur des lycées, comme on vous le disait,
15:34 qui nous ont été ciblés par le ministère de l'Éducation nationale.
15:38 Mais pour d'autres programmes, ils sont ouverts, c'est des candidatures nationales.
15:41 Donc, il faut aller sur notre site, lafondationcultureediversité.org,
15:45 et vous pouvez retrouver l'ensemble des appels à candidature que nous faisons tout au long de l'année.
15:51 Eh bien, merci beaucoup, Lucile.
15:53 Merci à vous. Je rappelle que vous êtes Lucile Deschamps, déléguée générale en charge de l'égalité des chances
15:58 à la Fondation Culture et Diversité.
16:00 A bientôt sur Sud Radio. Merci à vous, Muriel Réus. On vous retrouve dimanche prochain.
16:03 On s'inscrit, Jean-Marie ? On s'inscrit ?
16:05 Oui, on va laisser la place à ceux qui en ont le plus besoin.
16:07 Exactement, on n'est plus dans l'équitardage, on va le dire comme ça.
16:09 A dimanche, Jean-Marie.
16:12 Sud Radio, le grand matin week-end. La force de l'engagement. Muriel Réus.
16:17 Avec AGPI, Association d'Assurés Engagés et Responsables.

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