Comment êtes-vous à 100 jours des Jeux Olympiques ?

  • il y a 5 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Michaël Sadoun et Olivier Dartigolles


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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-04-17##

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Transcript
00:00 Le projecteur des vraies voix.
00:02 C'est compte J-100 avant le coup d'envoi des JO de Paris.
00:05 Ça fait des années qu'on attend ce moment-là,
00:07 ça fait 100 ans que les jeunes ne sont pas revenus dans notre pays.
00:09 En fait, ce ne sont pas les JO de la France et des Français,
00:12 ce sont les JO du 93.
00:14 Ce squad, s'il n'y avait pas eu l'organisation des JO
00:16 et l'expulsion près du village olympique,
00:17 sa population n'aurait pas doublé
00:19 et donc les gens auraient gardé des conditions de vie plus favorables.
00:21 On a une cérémonie qu'on prépare qui serait limitée au trocadéro par exemple,
00:24 et donc on ne ferait pas toute la scène si l'analyse permettait de...
00:27 S'il faut restreindre le lieu.
00:28 Exactement.
00:29 Allez, ces 100 jours, c'est une d'acte clé pour les JO 2024.
00:34 La flamme est partie et puis le compte à rebours est lancé, Philippe.
00:37 Oui, et cette question à 100 jours des JO,
00:39 êtes-vous enthousiaste, inquiet ou indifférent ?
00:41 Vous êtes à 78% indifférent, 18% inquiet et 4% enthousiaste.
00:46 Et nos invités, Frédéric Bandel, que vous connaissez bien,
00:48 bien sûr, est à la cérémonie des 100 jours au Grand Palais Éphémère.
00:51 Et à ses côtés, David Lappartient est avec nous,
00:54 président du Comité national olympique et sportif français également,
00:57 président de l'Union cycliste internationale
00:59 et membre du Comité international olympique.
01:01 Bonjour à vous deux.
01:03 Bonjour.
01:05 Bonjour Philippe, bonjour Cécile.
01:08 Effectivement, David Lappartient vient de quitter spécialement pour Sud Radio,
01:12 la réception qui est en train de se tenir ici dans le Grand Palais Éphémère.
01:16 J'en profite, tout de suite à l'antenne,
01:18 David Lappartient, président du CNOSF,
01:20 vous venez de prendre la parole, vous avez dit une chose,
01:23 on va tout faire pour l'engouement populaire.
01:25 Les Français en manquent un peu ?
01:27 Non, en tout cas on va leur apporter de l'émotion, de l'engouement populaire
01:31 et je crois qu'il y aura autour de cette équipe de France un élan.
01:35 Comme on a pu le connaître finalement en 1998
01:38 avec cette équipe de France de football,
01:40 et bien là je suis convaincu que tous les Français seront derrière l'équipe de France olympique
01:44 et paralympique, équipe de France unifiée
01:46 et on espère bien être dans les cinq premières nations au tableau des médailles.
01:49 Vous savez pas, le Club France, ça sera à la vilette,
01:52 700 000 personnes sont attendues
01:54 et tout le monde pourra rentrer
01:56 et les gens qui rentreront pourront faire 90 sports, racontez-nous ?
01:59 Alors c'est ça qui est exceptionnel, c'est que le Club France,
02:02 on attend 700 000 Français,
02:04 alors pour certains ils n'ont pas pu malheureusement avoir de place pour les Jeux Olympiques,
02:07 beaucoup en ont eu mais il y a un engouement tel,
02:09 et bien tout le monde pourra rentrer au Club France
02:11 et ce sera simple, c'est 5 euros,
02:14 on peut y passer la journée,
02:17 et là on pourra pratiquer, il y a 90 sports qui seront présents,
02:20 tous les sports olympiques auront un stand, des démonstrations,
02:23 on pourra s'essayer à tous les sports,
02:24 on pourra voir les athlètes,
02:26 c'est là que les athlètes, immédiatement après leur médaille, viendront,
02:29 donc on pourra rencontrer les athlètes, les médaillés olympiques français,
02:33 et puis ce sera aussi l'occasion où on pourra regarder avec plein d'autres personnes,
02:37 et bien sur grand écran, l'ensemble des compétitions olympiques,
02:40 donc c'est un peu "the place to be" aussi à Paris,
02:43 et donc venez tous au Club France à la vilette.
02:45 - Une question au président parce qu'il doit y retourner,
02:50 je lui pose une question encore. - Allez-y Frédéric !
02:53 - Bon, juste, David Lapartien,
02:56 les grosses problématiques encore aujourd'hui qu'il reste à régler,
03:00 on est à 100 jours, qu'est-ce qui fait encore un petit peu peur au monde de l'olympisme ?
03:06 - Il n'y a pas grand-chose qui nous fait peur,
03:08 parce qu'on sait que Paris 2024 est au rendez-vous de l'organisation,
03:11 que la sécurité sera assurée,
03:13 naturellement la situation internationale est complète, géopolitique,
03:16 avec la guerre en Ukraine, avec ce qui se passe à Gaza,
03:19 avec l'Iran, avec Israël,
03:21 et donc naturellement je fais confiance au gouvernement, au ministre de l'Intérieur,
03:25 pour prendre toutes les mesures de sécurité,
03:27 que finalement ces Jeux Olympiques soient complètement sécurisés.
03:29 - Merci beaucoup David Lapartien d'être intervenu en direct sur Sud Radio,
03:33 je vous laisse retourner à la cérémonie des Gimoisins.
03:35 - Merci !
03:36 - Merci beaucoup Frédéric Brindel, vous êtes avec nous ?
03:39 - Oui bien sûr !
03:42 - Alors aujourd'hui, pour l'instant, combien d'athlètes français
03:47 sont finalement déjà qualifiés pour Paris ?
03:51 - Alors, une soixantaine seulement,
03:53 et justement c'est le CNOSF,
03:56 donc le Comité National du Sport Olympique Français,
03:58 qui fournit régulièrement les sélections.
04:01 Il y a eu huit vagues pour l'instant,
04:03 et là on entre, Cécile, dans un moment qui est terrible,
04:06 on va dire que les Jeux Olympiques commencent aussi vraiment,
04:09 c'est-à-dire qu'il faut se qualifier, il faut faire des minimas,
04:12 et puis pour certains, on pense notamment aux joueurs et aux joueuses
04:16 des équipes de sport collectif,
04:18 il faut briller pour être sélectionné,
04:20 donc vous voyez, 60,
04:22 et même pour les 60, il y a une chose qu'ils ont en tête,
04:25 c'est "Mon Dieu, pourvu que je ne me blesse pas !"
04:27 - Oui !
04:28 - Philippe Billiger, passionné de sport.
04:30 - Alors le ton enthousiaste de notre duo est rafraîchissant,
04:34 et sans la moindre ironie,
04:37 parce que j'ai l'impression que les menaces qui pèsent sur l'organisation,
04:41 et notamment sur le premier jour,
04:44 ont largement altéré sinon l'adhésion naturelle des Français
04:50 à quelque chose qui représente tout de même un énorme événement.
04:54 Le second point, pour reprendre un propos,
04:58 une chanson de mon inconditionnel absolu,
05:01 Jean-Jacques Goldman, qui disait "Tout, mais pas l'indifférence",
05:05 je suis surpris de voir que tant de Français
05:08 affichent en tout cas maintenant une indifférence.
05:12 Ils peuvent tout susciter, sauf de l'indifférence.
05:15 - Je vous arrête à trois mois de la Coupe du Monde 98,
05:18 il n'y avait pas d'enthousiasme particulier.
05:20 L'enthousiasme a commencé quand on a sorti le Paraguay en 8ème de finale,
05:24 dans les matchs élimination directe.
05:25 Olivier Dardidole.
05:26 - C'est vrai que ça fait du bien, la voix enthousiasmée,
05:30 enthousiasmante de Frédéric, parce qu'on en a besoin.
05:33 Bien sûr, il y a beaucoup de problèmes dans notre pays,
05:36 on les traite ici régulièrement,
05:38 mais est-ce que Paris 2024 va vivre ce que Londres a connu,
05:44 c'est-à-dire un pessimisme qui s'était installé,
05:46 et d'un coup, quelque chose qui a viré dans un climat très positif et d'engouement.
05:52 Tony Estanguet et ses équipes, l'ensemble des partenaires,
05:55 qu'ils soient publics ou privés, ont déjà abattu un énorme travail.
05:58 Là, c'est la dernière ligne droite.
06:00 Il y a bien évidemment ce que Philippe vient de rappeler,
06:03 le sujet sécuritaire,
06:05 que l'État et que les spécialistes de ces questions-là traitent.
06:11 Mais j'espère vraiment, parce qu'on en a besoin,
06:14 les JO, les Jeux Paralympiques aussi dont il faut parler,
06:19 ça peut être vraiment quelque chose qui amène un autre climat.
06:24 On en a besoin.
06:26 J'en peux plus des polémiques.
06:27 Je vois qu'aujourd'hui, il y a la polémique qui se lance sur les tenues vestimentaires.
06:30 On a eu la polémique à Yanaka Moua.
06:33 Est-ce qu'on va se baigner dans la Seine ou pas ?
06:35 Est-ce que tous les jours, il y a ce flot, ce récit de polémiques permanentes ?
06:40 Oui, mais il y a aussi la responsabilité de ceux qui commandent cette actualité olympique.
06:45 Je pense qu'il faut arrêter avec les polémiques.
06:47 Frédéric Brindel, puisque vous êtes en direct là-bas,
06:49 là, vous êtes vraiment dans le poumon des JO.
06:52 Comment ça se passe ?
06:54 Vous disiez qu'il y avait quand même pas mal d'athlètes.
06:57 Est-ce qu'on sent qu'on est prêt ?
06:59 On sent qu'il y a une émulation, forcément ?
07:01 Oui, alors ce qui choque tout de suite, Cécile, quand on arrive,
07:06 il faut bien savoir que ce Grand Palais éphémère
07:08 a été construit spécialement pour les JO.
07:11 Il abritera le judo.
07:13 On va dire que le judo va certainement nous apporter
07:15 parmi les plus grandes heures avec Akebeninu, Riner et compagnie.
07:19 Et quand on arrive, juste devant l'école militaire,
07:22 il y a des cars de télévision partout.
07:25 La presse, c'est impressionnant.
07:27 Et puis, on rentre, il y a toutes ces répliques dont je vous ai parlé
07:30 et cette vision de la Tour Eiffel.
07:32 Et là, je peux vous assurer, Cécile, ça prend aux tripes.
07:36 Je voudrais juste revenir sur ce que disait Olivier.
07:38 Oui, effectivement, il y a eu le spécimisme de Londres.
07:41 Il y a eu aussi des villes qui se sont complètement ramassées
07:44 comme Athènes en 2004.
07:46 Et justement, la France ne veut pas rater ce virage économique
07:50 et a tout misé sur le développement durable.
07:53 Ce qui veut dire qu'au lieu d'acheter, l'organisateur va louer.
07:57 Et la majeure partie des sites qui accueilleront sont déjà existants
08:01 ou certains qui sont éphémères,
08:03 d'où l'endroit symbolique où je vous parle, ce Grand Palais éphémère.
08:07 - Michael Sadoun. - Michael Sadoun, qu'on n'a pas entendu encore.
08:11 Moi, sportivement, j'aime beaucoup les JO.
08:14 Il n'y a aucun problème.
08:15 J'adore regarder l'athlétisme, la natation, le tennis.
08:18 Je vais le faire encore cette année.
08:19 Il n'y a pas de souci.
08:20 Simplement, je suis d'accord avec Olivier, il y a eu trop de polémiques.
08:23 Notamment sur les costumes.
08:25 Moi, je les trouve très bien, ces costumes.
08:26 - Ils sont plutôt bien faits. - Allons-y.
08:28 Mais il me semble qu'un certain nombre de ces polémiques
08:31 a été aussi lancé par des pouvoirs politiques
08:36 qui ont voulu se mettre en avant d'une manière parfois extrêmement maladroite,
08:39 qui ont envoyé des signaux de communication qui ne plaisent pas aux Français.
08:42 Je vais vous dire qu'Aya Nakamura,
08:44 quand il y a 73% des Français qui sont contre le fait qu'elle les représente,
08:48 ce n'est pas une polémique de rien du tout.
08:49 Ça veut dire qu'en effet, il y a des symboles
08:52 qu'on essaye de nous vendre à longueur de journée comme représentant la France
08:55 et que nous ne voulons pas comme tel.
08:56 Ça n'a rien à voir avec sa couleur de peau.
08:58 Si c'était MC Solaar, j'en aurais été absolument ravi.
09:01 Parce qu'MC Solaar est un des artistes
09:03 qui a le plus riche vocabulaire de toute la chanson française.
09:05 Enfin bref, peu importe, je ne vais pas m'étendre sur ça.
09:07 Mais il me semble que ces signaux politiques ont vraiment agacé tout le monde.
09:11 Pareil pour la cérémonie d'ouverture.
09:12 Le coup de fierté de Macron de maintenir absolument la cérémonie d'ouverture,
09:16 compte tenu du fait que tous les experts passent à longueur de plateau
09:20 pour nous dire que c'est dangereux.
09:21 Il n'y a pas de mauvaise fierté à faire pour ça.
09:23 - Il a un peu changé, heureusement.
09:25 - Il a un peu changé.
09:26 C'est toujours la même chose avec lui.
09:27 C'est qu'il est bravache et puis il remonte les manches.
09:29 Et en fait, il n'y a rien en dessous, donc les manches retombent.
09:30 - Est-ce qu'on en sait plus un peu, Frédéric Brindel, sur cette cérémonie d'ouverture ?
09:34 Est-ce qu'il y a des changements, des modifications ?
09:36 Est-ce que vous avez des informations ?
09:38 - Oui, alors bon, ça fait un petit bout de temps que ça turlupine,
09:42 en fait, notamment les gens du GIGN.
09:44 Pour tout vous dire, j'avais eu l'occasion d'animer un débat
09:48 au sein même du Conseil régional d'Île-de-France.
09:50 Donc ça avait été initié par Valérie Pécresse et par Patrick Caram,
09:54 l'un de ses bras droits, où le GIGN avait été reçu.
09:58 Et tout le monde disait "c'est une folie".
10:01 Et donc, on a continué, vous l'avez très bien dit.
10:04 Alors il y a la négation, la volonté, appelez-le comme vous voulez,
10:08 des pouvoirs publics, mais il y a quand même, et c'est important,
10:12 ces deux possibilités de repli.
10:15 La première, autour du Trocadéro, donc il y aurait certainement
10:19 un espace aussi nautique, mais qui serait clos,
10:23 où on pourrait conserver, on va dire, l'idée d'une manifestation
10:27 en extérieur, donc du jamais vu.
10:29 Là, on serait sur un plan B, on va dire, dans l'esprit
10:32 de ce que la France voulait, mais adapté, et le président l'appartient,
10:36 nous l'a dit, à une configuration internationale
10:38 qui est plus qu'anxiogène.
10:40 Et après, il y a la troisième solution, c'est que tout le monde
10:43 rentre au Stade de France, et on fait comme ça a été à Pékin,
10:46 à Londres, partout, c'est-à-dire, c'est dans le Stade olympique
10:48 que tout le monde défile avec le drapeau.
10:51 Donc justement, la question du drapeau, lesquels ?
10:53 Est-ce qu'il y aura le drapeau russe ? Non, on le sait.
10:56 Est-ce qu'il y aura le drapeau d'Israël ? Oui, jusqu'à dernière nouvelle.
11:00 Voilà, mais tout cela, effectivement, en ce moment,
11:02 a une dimension décuplée, vous le savez.
11:05 - Allez, 0826 ?
11:08 - 300-300, direction la plus belle ville de France,
11:10 Toulouse, bonsoir Richard !
11:12 - Bonsoir à vous !
11:14 Ça c'est à cause du score du Stade.
11:16 - Ah, contre Exeter, et quelle seconde période !
11:19 On vous écoute là, sur les JO.
11:21 - Bah sur les JO, je veux pas être le corbeau de mauvais augure,
11:25 je leur souhaite bon vent,
11:27 et que les Français en profitent, et que le monde entier.
11:30 Par contre, je trouve déplacés dans un pays
11:33 qui s'approche de la faillite, comme le veut le nom,
11:38 qu'on prenne encore nos rêves pour des réalités.
11:43 Je pense qu'on a plus trop les moyens de fanfaronner,
11:46 je pense qu'il faut qu'on se mette à marcher à l'ombre.
11:50 Dommage qu'on mange encore des sous sur des fiertés,
11:59 mais comme vous l'avez dit juste avant,
12:01 sur des fiertés avec quelques feux du prince,
12:03 alors qu'on aura dû faire des JO, on va dire, là au profil,
12:08 en étant le plus modeste possible,
12:11 et ça nous aurait bien allé dans la période qu'on traverse.
12:14 - Merci beaucoup !
12:16 - On va faire réagir Frédéric Brindel.
12:18 - Les Français sont un peu fanfarons et un peu arrogants,
12:21 est-ce qu'on pense la même chose du côté du Grand Palais Éphémère ?
12:27 Comme le disait Richard.
12:29 - En fait, déjà pour revenir sur ce que disait notre auditeur toulousain,
12:35 300 millions d'euros en faveur du sport de haut niveau ont été investis.
12:39 Les sommes sont considérables,
12:41 le coût total estimé des primes aux médaillés, par exemple,
12:44 est à l'encadrement 18,64 millions d'euros.
12:48 Alors oui, effectivement, ça paraît beaucoup,
12:51 mais Philippe, vous qui êtes un économiste accompli,
12:54 vous savez le théorème de Schmitt,
12:56 les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain.
12:59 C'est bien là-dessus, c'est bien sur ça que compte l'État français.
13:03 Et puis aussi, il faut le dire quand même,
13:05 parce que souvent on critique,
13:07 "Ah bah ouais, on est encore battus par les Allemands",
13:09 "Bah oui, les Américains, les Chinois vont nous mettre une torgnole".
13:12 C'est vrai, vous le disiez, les Français, ils jurent à chaque fois,
13:16 "On n'est pas les meilleurs, on n'est pas les meilleurs".
13:18 Bah oui, parce qu'on avait du retard.
13:20 Et justement, comme on avait du retard,
13:22 ces Jeux Olympiques servent à rattraper ce retard.
13:24 Savez-vous qu'à Rio, en 2016,
13:26 40% des athlètes de la délégation française
13:30 vivaient sous le seuil de la pauvreté ?
13:32 Avec les investissements et l'Agence nationale du sport,
13:36 aujourd'hui, ils ont tous minimum de 40 000 euros par an.
13:40 Allez, avouez-le quand même, franchement, c'est pas énorme.
13:42 - Oui, oui. Juste une petite dernière question
13:44 avant de nous quitter, Frédéric.
13:46 En moment où on a besoin d'unité nationale,
13:50 le sport comme une grande compétition,
13:54 est-ce que c'est ce qu'il nous fallait ?
13:56 - Alors, je le pense, et à plusieurs niveaux, Cécile.
14:00 On évoquait, et Michael Saddoul le disait très bien,
14:04 l'histoire un petit peu raciste de Ayana Kamoura,
14:08 qui n'était peut-être pas raciste pour lui, mais pour d'autres.
14:10 Mais sachez vraiment que dans le monde du sport,
14:12 voilà, dans le monde du sport,
14:14 on s'embrasse entre africains d'origine, asiatiques d'origine,
14:18 arabes d'origine, en fait, tout le monde s'embrasse.
14:20 Et ça, l'histoire de Paris Black Blanbeur,
14:25 ça va revenir après la Coupe du monde 98.
14:27 Et puis, il y aura plein d'autres choses,
14:29 comme par exemple la mixité.
14:31 Vous en êtes un symbole exceptionnel, Cécile et Philippe Alenten.
14:35 Mais cette mixité, et si la France est une nouvelle fois championne olympique,
14:40 mix de judo ici au Grand Palais éphémère,
14:43 et si l'équipe de France de relais mix de triathlon,
14:46 après avoir nagé dans la Seine,
14:48 roulé au pied de l'Arc de Triomphe,
14:51 et après terminer en courant à côté des Invalides,
14:55 gagne les Jeux olympiques, et bien ça sera la mixité.
14:57 Et vous voyez, il y a plein de symboles comme ça,
15:00 qui doivent pouvoir réunir ces diables de français
15:04 qui s'envolent tous les uns les autres.
15:06 Mais moi, j'en profite pour vous dire,
15:07 tous autour de la table, je vous aime les vrais voix.
15:09 - Allez, merci mon frère Fred.
15:12 - Merci Frédéric Bradel.
15:13 - Fred qui a gagné Paris-Paule.
15:14 - On était ravis de vous accueillir,
15:17 et merci beaucoup pour tous ces mots.

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