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Le refus d'obtempérer à Schiltigheim a remis sur le devant de la scène les rodéos urbains. Le député Renaissance du Bas-Rhin, qui a porté une loi sur le sujet, Bruno Studer est l'invité de France Bleu Alsace ce jeudi 18 avril.

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Transcription
00:00 Le refus d'obtempérer à Schiltigheim a remis sur le devant de la scène
00:04 la question des rodeos urbains, ces personnes qui font des roues arrières,
00:08 du bruit à moto ou en quad et qui mettent en danger leur propre vie
00:12 mais aussi celle des habitants autour.
00:14 Ça a été un axe d'opération et de communication des autorités
00:17 pendant plusieurs mois, notamment en 2022.
00:19 Alors où en est-on depuis ?
00:20 Bonjour Bruno Schiller.
00:21 Bonjour.
00:22 Député Dubarin, vous aviez déposé une proposition de loi en 2018,
00:25 une proposition qui est devenue loi depuis pour créer un délit de rodeo urbain
00:30 avec peine de prison et amende renforcée.
00:33 Est-ce que cette loi n'était pas censée empêcher un incident comme celui de Schiltigheim ?
00:37 Malheureusement, ce n'est pas parce qu'une loi existe
00:39 qu'elle fait disparaître le phénomène qui la vise.
00:41 Vous savez, il y a beaucoup de règles sur la route,
00:43 y compris par exemple des limitations de vitesse.
00:45 Ça ne veut pas dire parce qu'il y a des limitations de vitesse
00:47 que tout le monde les respecte.
00:49 Et s'agissant des rodeos, c'est exactement la même chose.
00:51 Ce n'est pas parce qu'il y a une loi qu'elle fait disparaître le phénomène des rodeos.
00:54 Par contre, elle permet de minimiser le nombre d'actes de rodeo.
01:01 Tout simplement, par exemple, en immobilisant les véhicules.
01:04 Et l'année dernière, c'est peu ou prouve 700 opérations anti-rodeo.
01:07 C'est coordonné, c'est planifié à l'avance.
01:10 Moi, je suis toujours informé par la préfecture et les services de police
01:13 que ces opérations vont avoir lieu.
01:15 Ça a donné lieu, je crois, à 136 saisies de véhicules.
01:18 Ces 136 véhicules saisis, ça n'aurait pas été possible
01:21 sans la loi qu'on a fait voter en 2018, par exemple.
01:23 - Et pourtant, vous êtes aussi conscient qu'il y a un cycle perpétuel
01:25 où on peut très bien retrouver des véhicules, on peut en voler
01:28 et puis on peut repartir sur les routes comme ça ?
01:30 - Bien sûr.
01:31 Encore une fois, la loi ne résout pas tout.
01:34 En l'occurrence, ici, vous voyez bien que ce jeune homme était au volant.
01:39 Il y a de multiples délits, d'ailleurs, parce qu'il pilote une moto de 450 cm3
01:44 qui nécessite, on va le dire, déjà un permis.
01:46 Donc, il a 17 ans, il n'a évidemment pas de permis.
01:48 Puis derrière, au-delà même du pilotage de la moto, du délit de rodeo
01:53 qui sera établi par la justice ou pas, évidemment, il est aussi mis en examen
01:56 pour refus d'obtempérer, mise en danger de la vie d'autrui.
02:00 Donc, on verra ce qui sera retenu in fine comme chef d'accusation.
02:03 - Mais alors, cette loi, juste parce qu'il y a plus de contrôle,
02:05 ça a eu l'effet escondé pour vous ?
02:07 - Alors, en tout cas, moi, j'ai des habitants de ma circonscription.
02:09 Parce que si j'avais porté cette loi au départ,
02:11 c'est parce que j'avais été alerté par des gens qui me disaient
02:13 "Mais monsieur le député, aidez-nous, nous, on n'en peut plus dans nos quartiers
02:17 la nuit, le week-end, c'est dangereux pour nos enfants,
02:21 ça nous empêche de nous reposer, de tout simplement profiter de notre quiétude".
02:26 Et il y a des gens qui sont venus vers moi ces derniers mois, ces dernières années,
02:29 en me disant "Merci monsieur le député", parce qu'on voit que le phénomène diminue.
02:32 Et évidemment, on sait aussi qu'il y a une reprise saisonnière
02:34 avec le printemps et les beaux jours.
02:36 - Ça va arriver dans les années à venir, inévitablement.
02:38 - Voilà, donc ça veut dire qu'il faut toujours être sur le pont
02:40 et compter sur le courage d'hommes et de femmes qui font leur travail de policiers.
02:44 Et je veux ici en profiter pour saluer le courage de cet homme qui, à pied,
02:49 fait les gestes réglementaires pour essayer d'interpeller un individu
02:52 qui décide de lui foncer dessus.
02:54 - Blessé au poignet, blessé au genou, également ce policier qui s'est interposé.
02:59 La vidéo, si vous ne l'avez pas vue, vous pouvez la voir sur nos réseaux sociaux,
03:03 sur notre site internet.
03:04 Faut-il durcir le ton, les sanctions face au rodeo urbain ?
03:07 Question que l'on vous pose ce matin.
03:08 Est-ce que vous en constatez moins qu'avant, plus qu'avant, à côté de chez vous ?
03:12 Vous en êtes peut-être témoin, victime.
03:14 Bertrand, bonjour !
03:16 - Oui, bonjour Hubert, et bonjour à M. Studer.
03:19 - Bonjour.
03:19 - Je rejoins complètement dans ses propos.
03:21 - C'est-à-dire ?
03:22 - C'est inadmissible de voir ces jeunes rouler sur la route,
03:25 or qu'on a des circuits en Alsace, M. Desmarais, M. Hubert.
03:30 - Oui.
03:31 - Mais oui, on a des circuits en Alsace, monsieur.
03:34 Pourquoi ils font ça sur la route ? Et pour déranger les gens ?
03:37 Mais on ne fait pas ça.
03:39 - De toute façon, moi j'en ai fait, j'ai fait le championnat d'Alsace,
03:42 et je peux vous dire qu'en tant qu'ancien motocrossman,
03:48 je n'ai jamais, jamais de la vie roulée sur la route.
03:51 Il y a des circuits pour s'entraîner.
03:53 Il faut prendre une licence à la Fédération française du motocyclisme,
03:56 qui coûte peu d'argent à l'année.
03:59 Il faut payer la journée au circuit, et puis on s'entraîne.
04:03 - Bertrand, faut-il durcir le ton, les sanctions face à celles et ceux qui font ça ?
04:07 - Tout à fait, tout à fait.
04:08 Et ce policier a eu raison.
04:10 Et on apprend ce matin dans les DNA, dans les dernières nouvelles d'Alsace,
04:13 que ce jeune a été remis en liberté.
04:15 - Oui, placé sous contrôle judiciaire,
04:17 ce qui veut dire qu'il doit quand même pointer au commissariat régulièrement
04:19 jusqu'à son jugement, au mois de juin.
04:21 - Oui, oui, mais ça n'interdit pas de rouler sur une moto.
04:23 Et cette moto a été volée, hein.
04:24 Ça se voit sur les vidéos.
04:26 Nous, à la FFM, on a regardé cette vidéo de près.
04:29 On connaît cette marque de moto,
04:30 et rouler avec une 450 cm3,
04:33 mais vous vous rendez compte la puissance que ça a ?
04:35 - Or que nos petits jeunes commencent à 65 cm3,
04:38 c'est des petites motos.
04:40 Je vous invite, Bruno et tous les auditeurs,
04:42 à venir à Bourbru, c'est dimanche, là.
04:46 Dimanche 21, le dimanche qui vient.
04:50 Et la semaine d'après, il y aura le championnat de France à Bitu.
04:52 - Pour voir comment utiliser la motocross dans de bonnes conditions.
04:54 Merci Bertrand de nous avoir partagé votre point de vue ce matin.
04:57 Bruno Studer, il y a des réactions qui réclament des sanctions plus dures
05:02 pour les rodéos urbains.
05:03 Est-ce que c'est une solution qui serait à apporter à la loi
05:06 que vous aviez déjà portée ?
05:07 - Alors la loi, elle a déjà été modifiée,
05:08 puis elle a déjà été enrichie par d'autres aspects
05:10 qui ne sont pas d'ailleurs législatifs.
05:11 À ma demande, le ministère de l'Intérieur a mis en place une plateforme
05:14 qui permet de signaler les rodéos
05:16 pour permettre des interventions dites "à froid".
05:17 Parce que vous voyez bien, d'ailleurs,
05:19 la vidéo montre que l'intervention à chaud,
05:21 elle est extrêmement compliquée.
05:22 Mais d'ailleurs, s'il n'était pas intervenu,
05:23 qu'est-ce qu'on aurait dit à propos de la police ?
05:24 La police est là, et puis elle n'intervient pas ?
05:27 Donc, évidemment qu'il n'a écouté que son courage,
05:29 mais sinon, la méthode privilégiée par la police,
05:33 c'est de faire des interventions à froid,
05:35 où vous avez des signalements, puis ensuite donc...
05:37 - Et ça fonctionne, ça ?
05:38 Il y en a beaucoup, des signalements sur la plateforme ?
05:40 - Il y en a.
05:40 Il n'y en a pas encore assez,
05:41 parce que souvent, moi je le dis à mes concitoyens qui me disent
05:44 "Mais monsieur, il y a des rodéos",
05:45 je dis "Est-ce que vous avez signalé le fait sur la plateforme ?"
05:49 Donc, parfois les gens ne savent pas qu'il y a cette plateforme,
05:52 donc j'en profite pour le dire,
05:53 il y a une plateforme qui permet de signaler de tels faits.
05:55 Ça permet ensuite à la police de faire les enquêtes,
05:58 de préparer aussi parfois des opérations
06:01 qui permettent des interventions à chaud,
06:03 mais aidées par des drones,
06:04 comme ça, on ne poursuit pas, parfois en mettant en danger,
06:08 y compris l'avis de celui qui commet le rodéo,
06:10 ce n'est pas l'objectif.
06:12 Et encore une fois, on parle ici de rodéo
06:14 qui est le fait générateur de l'affaire,
06:16 mais derrière, il y a des choses beaucoup plus graves,
06:18 qui peuvent être punies beaucoup plus gravement qu'un rodéo,
06:21 encore une fois, c'est l'idée d'autopompérer,
06:24 ou la mise en danger d'autrui,
06:25 et notamment ici, autrui, dépositeur de l'autorité publique.
06:28 - Pour ça, les policiers ont des demandes très claires,
06:30 les syndicats de policiers en tout cas,
06:31 qui disent qu'il faut vraiment appliquer la loi,
06:33 qu'il faut renforcer les sanctions.
06:35 Il y a quand même un discours qui est là-même des communes,
06:36 la maire de Schiltekeim,
06:37 qui demande des moyens pour faire appliquer cette loi.
06:40 Il y a quelque chose qui ne suit pas au-delà du texte que vous avez porté.
06:42 - 700 opérations l'année dernière.
06:44 Moi, je peux vous assurer que la préfecture
06:46 en a fait une véritable priorité,
06:48 d'ailleurs à la demande du ministre de l'Intérieur,
06:49 parce que nous, députés,
06:51 on a envie que cette loi que nous avons votée,
06:52 elle soit appliquée et qu'elle soit exécutée.
06:55 Puis ensuite, il y aura la réponse judiciaire.
06:57 On verra ce que l'audience qui est prévue pour le mois de juin.
07:00 Et on peut se réjouir que ça va très vite,
07:02 parce qu'on a aussi fait des réformes
07:03 pour que justement les mineurs soient contamnés beaucoup plus rapidement, etc.
07:07 Après, il y a la question, on peut débattre,
07:08 est-ce qu'il faut qu'il soit remis en liberté sous contrôle judiciaire ?
07:12 Il a 17 ans, il n'a aucun antécédent,
07:15 c'est une décision de justice, encore une fois,
07:17 ça ne veut pas dire qu'il est dans la nature comme cela.
07:19 Il doit effectivement pointer au commissariat.
07:22 Bon, on va suivre cela.
07:24 Maintenant, encore une fois, jusqu'à 2018,
07:27 il n'y avait pas de délit de rodéo.
07:29 Donc, ne serait-ce que sur le fait d'appeler la police,
07:32 auparavant vous deviez appeler la police en disant
07:33 « il y a quelqu'un qui fait des rois rire dans ma rue ».
07:35 Policier, sincèrement, il pouvait…
07:38 - Il n'y allait pas forcément.
07:39 - Voilà, il n'y allait pas forcément en se disant « bon, il va arrêter »,
07:41 ou « il y a peut-être d'autres priorités ».
07:43 Là, on a le rodéo, c'est un délit.
07:45 Et il y a chaque année d'ailleurs, au printemps,
07:48 des consignes qui arrivent du ministère de l'Intérieur,
07:51 aux préfectures qui sont ensuite…
07:53 - Pour demander de suivre en effet…
07:54 - Exactement, relayer auprès de tous les commissariats
07:56 pour empêcher tant que possible la commission de ces faits.
08:00 Mais encore une fois, je vais le redire,
08:01 ce n'est pas parce qu'il y a une loi
08:03 que le phénomène qui est visé par la loi s'arrête.
08:05 - Bruno Studer, député du Barra, invité de France Bleu Alsace ce matin,
08:08 on évoque ces rodéos urbains,
08:10 quelques heures après ce rodéo urbain de Chilty Game.
08:15 Denis, bonjour !
08:16 - Oui, bonjour !
08:17 - Soyez le bienvenu, vous nous appelez de l'Ingolsheim.
08:20 Denis, dites-nous, qu'est-ce qu'il faut faire selon vous ?
08:22 Est-ce qu'on doit durcir le ton ?
08:23 C'est aussi la question qu'on vous pose.
08:25 - Pour moi, le problème est un problème de majorité pénale.
08:29 Parce que qu'est-ce qui va se passer dans cette affaire ?
08:33 Ce sont les parents qui sont responsables,
08:36 donc s'il y a une amende,
08:38 s'il y a des dommages d'intérêt qui sont prononcés,
08:40 ce sont les parents qui vont devoir payer.
08:42 Et de l'autre côté, le mineur,
08:45 lui, il ne risque rien, il risque juste un rappel à la loi.
08:49 - Ou peut-être plus, surtout,
08:51 si il y a atteinte à force de l'ordre,
08:53 ça peut aller à une peine de prison,
08:54 en tout cas deux ans de prison prévue par la loi maximum.
08:58 - Donc moi, je pense qu'il faudrait, d'une manière générale,
09:01 abaisser la majorité pénale, par exemple à 14 ans.
09:05 Comme ça, ça permettrait aussi d'agir contre les trafics de drogue
09:09 qui engagent les mineurs.
09:10 - Denis, sur les rodeos urbains...
09:12 - Je pense qu'ils ne risquent rien du tout.
09:14 - Comment vous imaginez solutionner le problème sur les rodeos urbains ?
09:18 On entend des actions de prévention qui sont faites ce matin
09:20 dans différents lieux en Alsace.
09:22 Est-ce que, pour vous, la prévention
09:23 pourrait tout de même servir à quelque chose ?
09:25 - Tout à fait, la prévention, c'est toujours une excellente chose.
09:29 Avant d'en arriver à des drames et à des condamnations,
09:33 c'est toujours une question de moyens.
09:36 Qui va se lancer dans ces actions de prévention ?
09:40 C'est toujours très difficile.
09:42 - Mais justement, c'est ce qu'on va voir avec Bruno Studer, député du Barreau.
09:45 Merci, Denis, de nous avoir appelés ce matin.
09:47 En effet, il y a le volet sanctions,
09:49 qui n'empêche pas la commission de certains faits.
09:51 Le volet prévention, il est où dans cette loi ?
09:53 Est-ce que vous savez si c'est vraiment appliqué, si ça se fait ?
09:56 - Bien sûr, il y a de la prévention.
09:58 - Est-ce que c'est encouragé ?
09:58 Parce qu'on entend qu'il y a de la prévention dans certains quartiers.
10:01 Évidemment, des éducateurs qui vont auprès des jeunes pour ça.
10:03 Mais est-ce qu'on leur donne le temps, les moyens ou l'opportunité de le faire ?
10:06 - Écoutez, en fait, jamais assez.
10:08 Mais vous savez, on demande tellement de prévention sur tellement tous les sujets
10:12 qu'à un moment donné, il faut aussi se dire
10:13 qu'on ne va pas passer la journée d'école à faire de la prévention.
10:16 Il y a déjà de la prévention qui est faite, par exemple, sur les pétards.
10:19 Il y a de la prévention routière qui est faite.
10:20 Il y a des attestations qui sont passées lors des examens.
10:24 Et moi, j'ai demandé à ce que la question des rodeos, par exemple,
10:27 soit intégrée aux questions qui sont posées aux jeunes, etc.
10:31 Donc après, encore une fois, la prévention,
10:35 ça passe aussi par la mise à disposition de circuits
10:38 qui permettent à ces jeunes, s'ils sont passionnés par cela,
10:41 d'aller le faire sur un circuit, comme le disait le monsieur tout à l'heure.
10:44 Mais en l'occurrence, ici, on a aussi affaire à des jeunes
10:46 qui sont un peu encouragés par quelque chose d'assez malsain
10:49 dans la société aujourd'hui, c'est-à-dire le défi à l'autorité,
10:53 si possible, se faire filmer pour être une star des réseaux sociaux.
10:56 Donc la prévention, elle est multifacette.
10:58 Évidemment qu'il faut la prévention.
10:59 Enfin, là, en l'occurrence, il faut aussi, à un moment donné,
11:01 la tolérance zéro sur la commission de ces faits.
11:05 Moi, j'ai entendu des gens qui cherchaient des excuses à ce jeune
11:07 pour ce qu'il avait commis.
11:09 En France, on a aussi la sanction très facile
11:12 et la prévention un peu plus compliquée dès qu'il s'agit de la mettre en place.
11:15 Moi, en tout cas, je peux vous dire que je vois des policiers
11:17 qui vont dans les établissements scolaires, qui font de la prévention.
11:19 Après, encore une fois, ils ne peuvent pas faire ça à longueur de journée.
11:23 Puis après, la prévention, c'est aussi, moi, ce que j'avais obtenu
11:25 sur d'autres quartiers de l'Euro-Métropole,
11:27 c'est-à-dire la police de sécurité du quotidien.
11:29 Il y a des endroits où ça a beaucoup baissé, ces faits,
11:31 parce que tout simplement, les jeunes, ils connaissent beaucoup mieux les policiers
11:34 et les policiers connaissent beaucoup mieux les jeunes.
11:36 Et donc, les jeunes ne s'amusent pas à aller défier l'autorité comme cela
11:39 parce qu'ils savent très bien que les policiers vont les reconnaître.
11:41 Là, très clairement, il y a un certain nombre d'impunités,
11:43 certainement, qui habitent ce jeune parce qu'il est confronté à un policier
11:46 peut-être qu'il ne le connaît pas,
11:48 parce que ce n'est pas le rôle de la police municipale
11:49 que de faire la police de sécurité du quotidien.
11:52 – C'est la comparaison de mission tout à fait différente.
11:53 – Exactement, mais en l'occurrence, ça porte ses fruits dans certains quartiers.
11:57 Donc, certainement, il faut-il étendre cela.
11:59 Ça fait partie.
12:00 Vous savez, la limite entre prévention et sanction est toujours très floue,
12:03 notamment en matière de sécurité routière.
12:04 Mais là-dessus, il faut continuer à travailler.
12:06 Et puis, moi, j'ai dit à la maire de Schildicam, notamment,
12:09 que j'étais entièrement disposé à travailler, à trouver des meilleures solutions.
12:13 La vidéosurveillance, c'est une solution qu'il ne faut pas écarter
12:16 d'un mouvement de bras sur la table,
12:18 parce que ça permet aussi de mieux détecter les choses qui se passent.
12:21 – Et c'est un sujet que pourra notamment adresser le Premier ministre
12:23 dans son déplacement aujourd'hui consacré à l'autorité.
12:25 Merci Bruno Studer d'être venu dans nos studios ce matin,
12:28 député du Barin de la Majorité.

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