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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Elodie Mandel, directrice des rédactions des pôles économiques de Prisma Media, pour parler du nouveau magazine de Capital qui sort le 25 avril en kiosques.
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NewsTranscription
00:00 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 9h30 11h avec Thomas Hill et votre invité ce matin Thomas.
00:05 Oui je reçois ce matin Elodie Mandel, la directrice des rédactions des pôles économiques de Prisma Média
00:09 parce que vous lancez jeudi une toute nouvelle version du magazine Capital.
00:13 Nouvelle formule, nouveau logo, nouvelle maquette, nouveau site internet, la totale.
00:18 En fait c'est carrément une relance de la marque Capital que vous tentez là c'est ça ?
00:22 Oui complètement c'est une refonte j'allais dire du sol au plafond.
00:25 En fait c'est un écosystème, moi j'aime bien les formules toujours un peu imagées.
00:29 J'ai pas fait d'écho en LV1.
00:31 En l'occurrence c'est donc un nouveau magazine papier, un nouveau site, des formats sur les réseaux sociaux.
00:37 Et pourquoi je disais avec un petit sourire qu'on faisait tout du sol au plafond,
00:40 c'est à la fois c'est vraiment une nouvelle maquette, nouveau logo, des nouvelles rubriques.
00:44 En fait évidemment on s'appuie sur l'ADN de la marque.
00:47 C'est quoi l'ADN de Capital depuis 1981 ?
00:49 C'est de réconcilier les français avec l'économie.
00:52 Mais plus que jamais je pense qu'on en a besoin.
00:54 Et en même temps les intentions ont changé, les intentions des lecteurs.
00:58 Et donc oui il fallait que la marque bouge pour être en phase avec son temps.
01:02 Et puis forcément être sur le digital et sur les réseaux.
01:04 Alors sur le digital on y était déjà parce qu'on est le premier site éco de France.
01:08 Sur les réseaux on était moins présents.
01:10 Et en même temps si on veut s'adresser aux plus jeunes, il faut être présent là où ils sont.
01:13 Et il faut dire aussi que les ventes ont beaucoup baissé ces dernières années.
01:16 En 2006 j'ai regardé, le record de vente du magazine a été de 515 000 exemplaires.
01:21 C'était un spécial immobilier déjà.
01:23 L'an dernier il se vendait à seulement 89 000 exemplaires par mois.
01:27 Comment est-ce que vous expliquez cette chute au fur et à mesure des années ?
01:30 Alors on ne fait pas exception.
01:31 Effectivement il y a un sujet sur la presse magazine.
01:34 Que ce soit les news magazine ou les mensuels.
01:36 D'ailleurs on reste l'un des derniers mensuels à écho sur le sujet.
01:39 Donc oui il y a eu une évolution.
01:41 Bah voilà le papier etc.
01:43 Le fait qu'aujourd'hui les plus jeunes, et certainement vous l'avez constaté ce matin en étant ou dans les métros etc.
01:49 En fait on est sur nos téléphones.
01:50 Quand on prend le train on voit davantage de personnes sur l'ordinateur,
01:53 sur une tablette qui a un magazine dans les mains.
01:56 Donc ça veut dire que c'est fini le papier ?
01:58 Non pas du tout, on y croit au papier.
01:59 Ça justement quand on refait un nouveau magazine, moi j'aime bien dire c'est un écrin, notre flagship.
02:05 Et d'ailleurs on investit dessus.
02:06 Ça veut dire quoi investir ?
02:08 En fait c'est un nouveau papier.
02:09 C'est-à-dire que quand on produit un magazine papier, le coût du papier, de la matière première, elle est importante.
02:14 Et en l'occurrence nous on a fait le choix, qui est un choix important,
02:17 d'avoir un papier plus qualitatif, un papier plus beau.
02:20 Pourquoi ? Pour améliorer le plaisir de lecture.
02:22 Parce que justement on pense que le magazine papier c'est s'installer dans son canapé pour un moment,
02:26 le temps long, donc des enquêtes, des récits, des portraits.
02:30 Mais il y a une évolution des usages, c'est pour ça qu'il faut être présent partout.
02:33 Et ce qu'on a envie de faire en fait c'est d'être le compagnon des Français dans tous les moments de vie.
02:37 Donc à la fois avec de l'audio, de la vidéo, le magazine papier qui est au cœur de l'écosystème.
02:42 Et qu'est-ce que vous allez changer dans ce magazine pour rebondir ?
02:46 Alors pas mal de choses.
02:47 Alors déjà on a des nouvelles thématiques, ce qu'on appelle nos nouveaux territoires.
02:50 Notamment le sport business, le lifestyle, le green, le tech.
02:54 Que des mots en anglais quoi.
02:55 Alors non pas que j'ai une passion des anglicismes,
02:57 même j'ai les amis du marketing pas très loin,
02:59 non je plaisante sur mes amis du marketing.
03:01 Mais dans le monde économique c'est assez fréquent.
03:03 Ouais, c'est de se dire en fait qu'effectivement aujourd'hui on était un peu franco-français.
03:07 Or il suffit de voir en fait ce qui se passe à l'international pour savoir que ça a un impact.
03:11 En fait pourquoi est-ce que ma bouteille d'huile d'olive elle a augmenté ?
03:13 C'est parce qu'effectivement il y a un contexte international.
03:16 Vous parlez de l'immobilier, aujourd'hui on parle beaucoup de l'évolution des taux d'immo
03:20 et tous ceux qui soient ou locataires, ou propriétaires, ou investisseurs sont face à ces sujets-là.
03:24 Et donc en fait pour comprendre le monde dans lequel on est,
03:26 bah oui il faut avoir une vision sur l'international.
03:28 C'est pour ça que l'international c'est clé.
03:31 Et ça, ça se faisait pas trop dans le capital c'est ça ?
03:33 C'était assez peu présent.
03:34 Donc un peu plus d'international.
03:36 Est-ce que vous allez renouer aussi avec ce qui faisait un peu le sel de capital aussi,
03:40 c'est les grandes enquêtes sur les grandes entreprises, les coulisses des marques,
03:44 tout ça c'était un peu l'ADN de capital au départ ?
03:46 Ouais, complètement.
03:46 Et vous savez quand je disais réaffirmer plus que jamais l'ADN,
03:49 en fait on a toute une rubrique qui s'appelle les coulisses du business.
03:52 Dont justement l'intention c'est de parler de ce qu'il fait le business,
03:55 pouvoir expliquer, décrypter.
03:57 Et je pense justement aussi dans notre monde,
03:59 qui peut être parfois un peu anxiogène,
04:00 oui on a besoin de compréhension, de décryptage.
04:03 Critiquer aussi vous êtes prêt à le faire ?
04:04 Ouais bien sûr, bah des petits coups de griffe lorsqu'on sait que c'est légitime.
04:07 Vous avez la liberté de le faire ?
04:09 En fait ce qui est important c'est d'être nuancé,
04:11 je pense que le monde il n'est pas ni tout blanc ni tout noir.
04:13 Voilà j'aime pas le manichéisme,
04:15 sans doute ça c'est une petite résultante de mes études de philo à l'époque,
04:18 j'aime bien l'art de la nuance.
04:20 Et effectivement expliquer,
04:21 donc pouvoir pointer à la fois les trains qui n'arrivent pas à l'heure,
04:24 et en même temps ceux qui arrivent à l'heure.
04:25 Donc aussi pouvoir parler des réussites,
04:27 du tissu économique, des initiatives locales.
04:30 C'est vrai que je parlais d'internationales,
04:32 mais en l'occurrence le local c'est aussi ultra important.
04:35 Pourquoi ? Parce que l'économie,
04:36 bah évidemment c'est le 440, c'est les grandes entreprises etc.
04:39 Mais c'est aussi les TPE, c'est les indépendants.
04:41 Et on a aussi envie qu'ils puissent se reconnaître complètement dans le nouveau capital.
04:45 Qu'est-ce que vous espérez séduire avec cette nouvelle formule ?
04:49 Le maximum de personnes !
04:50 Si vous voulez aller chercher, c'est qui les lecteurs de Capital ?
04:52 Je vais dire avec le sourire,
04:53 parce qu'effectivement quand on travaille sur un projet,
04:56 bah un peu comme vous,
04:57 vous avez envie d'avoir le maximum d'auditeurs qui vous suivent.
05:00 Alors après on a deux cibles de conquête qui sont affirmées,
05:03 et qu'on porte, j'allais dire, un peu chevillées au corps.
05:07 La première cible c'est celle de la cible femme.
05:09 Pourquoi ? En fait aujourd'hui on est grosso modo 50/50
05:12 sur les lecteurs hommes et femmes,
05:13 néanmoins quand on feuilletait le Capital,
05:16 que ce soit ou des femmes expertes ou des femmes chefs d'entreprise, etc.,
05:19 franchement on les cherchait sur les doigts d'une main.
05:21 Moi je ne me reconnaissais pas en fait dans le Capital,
05:23 alors que possiblement je pouvais être une lectrice, etc.
05:26 Et pendant mes études, il y a très longtemps, je lisais Capital.
05:30 Donc effectivement, pouvoir en fait avoir une meilleure visibilité des femmes,
05:34 non pas sur un côté particulièrement militant,
05:36 mais en fait juste pouvoir faire une photo de l'écosystème économique, c'est important.
05:40 Et oui, s'adresser aux plus jeunes.
05:42 Pourquoi ? Parce qu'en fait on a envie,
05:43 je le disais au tout début, de réconcilier les Français avec l'économie.
05:46 En fait on voit quand on arrive sur le marché du travail,
05:49 lire une feuille de paye.
05:50 D'ailleurs j'allais dire, il n'y a pas que les jeunes certainement
05:52 qui ont besoin d'en savoir un peu plus sur comment lire une feuille de paye.
05:55 - Non, non, je vous confirme, on est tous paumés.
05:56 - On est tous paumés devant une quiche de paye.
05:58 On se fait un atelier après, à la fin de l'émission.
06:00 Mais en fait on se pose plein de questions.
06:03 Et en fait pouvoir l'expliquer de manière ludique,
06:05 c'est là où le format vidéo il fait sens en fait.
06:07 C'est pas faire des réseaux sociaux pour dire "coucou, on est sur les réseaux sociaux".
06:10 C'est plutôt parce qu'en fait, c'est là où sont nos audiences, nos lecteurs.
06:14 - Donc ça veut dire que les gens, les étudiants dont vous parlez,
06:17 par exemple vous n'allez pas aller les chercher avec le magazine papier,
06:20 qui en plus augmente de prix, si j'ai bien compris.
06:22 - Oui, on augmente le prix, tout à fait.
06:24 - 5,50€.
06:25 - Oui, on passe de 4,90€ à 5,50€.
06:27 Pourquoi ? Parce que produire une info de qualité,
06:30 bah oui, ça a un prix, ça a de la valeur et un prix.
06:32 - Et puis un papier de qualité, vous l'avez dit aussi.
06:34 - Tout à fait, on produit des prods, etc.
06:36 - Ça veut dire que les jeunes, vous allez aller les chercher
06:37 sur les réseaux sociaux aujourd'hui, avec des nouveaux formats ?
06:40 - Tout à fait, des nouveaux formats, donc des reportages, des micro-trottoirs,
06:43 des formats de vulgarisation pédagogique, des formats incarnés,
06:47 notamment un format qui s'appelle Capital vous répond justement en 1 minute 30.
06:50 En fait, on va répondre à une question extrêmement pratique,
06:53 concrète, pour être utile en fait à la fois aux citoyens, aux consommateurs
06:58 et à parfois celui qui se pose des questions aussi sur sa vie pro.
07:01 - Mais c'est très difficile de vulgariser l'économie en 1 minute 30.
07:05 C'est pas évident quand même de rendre ça grand public.
07:07 - Vous avez raison, il est là le grand défi.
07:09 Parce qu'en fait, jargonner et parler à l'entre-soi de l'économie,
07:12 c'est pas ce qu'il y a de plus difficile.
07:14 Par contre, rendre intelligible à tous,
07:16 c'est là qu'on a une mission vraiment intéressante.
07:19 Et en fait, notre métier de journaliste, quelle que soit la thématique,
07:21 l'éco, la politique, etc., c'est ça le sujet.
07:24 Je trouve que c'est là aussi, on a un rôle à jouer.
07:27 Et justement, pas parler à l'entre-soi,
07:29 uniquement à ceux qui font partie de cette élite,
07:32 ça a toujours été ça, Capital.
07:33 - Et alors, quel moyen vous avez pour répondre à toutes ces ambitions ?
07:36 Est-ce que vous allez pouvoir embaucher de nouveaux journalistes
07:38 ou est-ce que ça va se faire avec l'effectif constant ?
07:41 - Alors, on a une rédaction au total d'une cinquantaine de personnes,
07:44 à la fois journalistes et puis les profils CR maquettes, iconos, etc.
07:48 Parce qu'effectivement, c'est tout un ensemble qui produit ces contenus.
07:52 Alors, la rédaction a pas mal évolué déjà ces dernières années.
07:55 Pourquoi ? Parce qu'effectivement, lorsqu'on veut développer le site
07:57 et les réseaux sociaux, oui, c'est des profils un peu différents.
08:00 Et en fait, ce virage, on l'a déjà amorcé.
08:02 Donc, en l'occurrence, on va continuer à accompagner les équipes,
08:04 bien sûr, à les former parce que c'est tout bête.
08:07 Mais effectivement, pendant des années, on s'est habitué à faire des papiers,
08:12 c'est-à-dire incarner une vidéo.
08:13 Et vous le savez, j'allais dire mieux que moi que c'est un métier particulier.
08:16 Donc là-dessus, on met des choses en place pour accompagner les équipes,
08:19 bien sûr, avec du volontariat et pouvoir, on va dire, saluer les initiatives.
08:23 Et après, en fait, une rédaction, c'est quoi ?
08:26 C'est un écosystème aussi.
08:27 Et donc, il y a un mélange.
08:28 C'est-à-dire qu'il y a des personnes qui sont là depuis quasiment l'origine de Capital.
08:31 Et puis, il y a également des plus jeunes dans l'équipe.
08:33 Ce sera quoi la une de ce premier nouveau numéro, je dis ?
08:36 Ah, un suspense ! Non, c'est le business des chefs.
08:39 Je dis suspense, pourquoi ?
08:40 Parce qu'on a beaucoup cogité, évidemment, sur la une de ce premier numéro.
08:45 Et pourquoi, en fait, le business des grands chefs ?
08:47 C'est-à-dire déjà la nourriture, la cuisine, la gastronomie, c'est une passion française.
08:50 On s'y intéresse tous.
08:52 Et en l'occurrence, aujourd'hui, on le voit avec le succès des émissions de télé.
08:54 C'est à la fois pour être un grand chef ou être aussi un chef d'entreprise.
08:58 J'allais dire presque un tiktoker, un instagramer, un as du marketing.
09:02 Et ça, on avait envie de l'expliquer, de le révéler.
09:05 Et on a suivi des chefs, on a discuté évidemment avec eux pour comprendre, en fait,
09:10 c'était quoi ce business, ce business particulier ?
09:12 Et pourquoi est-ce qu'il rayonnait à l'international ?
09:16 Et pourquoi, justement, c'était aussi un des fleurons français ?
09:18 Eh bien, on va découvrir ça dans cette nouvelle formule qui sera en kiosque dès jeudi.
09:23 Capital, restez avec nous, Élodie Mandel, pour commencer l'actu des médias dans un instant.
09:26 Oui, puisque dans un instant arrive le journal des médias de Julien Pichenay.
09:29 Et ce matin, on va parler de Secret Story.
09:31 Eh bien oui, le jeu revient ce soir.
09:33 On vous en parle depuis plusieurs jours maintenant sur Europe 1.
09:36 Et vous entendrez dans un instant Christophe Beaugrand.