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Transcription
00:00Dans l'actualité Bruno Rotailleau, nous avons appris hier qu'un accord, tout autre sujet, avait été trouvé entre la SNCF et les cheminots sur des pré-retraites, des retraites anticipées.
00:09Ce sont des accords de fin de carrière. Vous avez d'ailleurs fustigé sur les réseaux sociaux des concessions.
00:14Et côté transport aérien, les aiguillères du ciel vont faire grève, donc demain, et aussi à l'ascension.
00:19Est-ce que la SNCF et l'État sont en train d'acheter la paix sociale avant les Jeux Olympiques ?
00:24Mais bien sûr ! Il faut que les Français le sachent. C'est une capitulation.
00:28Bien sûr, c'est une capitulation.
00:29Les mots sont forts pour un accord...
00:31Non, le chantage a payé.
00:33Ah, c'est un chantage.
00:34Le chantage à la grève a payé, voilà. Le chantage a payé, mais la gréviculture a gagné.
00:40Et en réalité, on a le contournement de la réforme des retraites qu'il y a à peu près un an seulement sur des fonds publics.
00:48D'ailleurs, le secrétaire fédéral de Sudrail l'a dit dans une déclaration.
00:52Il a dit, d'ailleurs, c'est une compensation en partie pour les effets négatifs néfastes de la réforme des retraites.
00:59C'est tout ce qu'il ne faut pas faire. C'est tout ce dont on souffre.
01:02Un, la France, il n'y a pas cette quantité de travail. C'est pour ça qu'on n'est pas prospère.
01:07C'est pour ça qu'on a voulu payer avec des chèques, à crédit d'ailleurs, l'augmentation du pouvoir d'achat.
01:12Et c'est ce que l'on fait à la SNCF.
01:14On a trop de déficits, mais en 2022, c'est près de 20 milliards de subventions à la SNCF.
01:20Et là, la SNCF achète la paix sociale sur le dos du contribuable, sur le dos aussi des usagers.
01:26Ce matin, notre Vincent Trémolet de Villers, dans Le Figaro, et puis sur Europe 1, a affirmé que quand on menace l'État, on casque.
01:36C'est nous qui payons l'addition ?
01:37Mais bien sûr, c'est nous de deux façons. C'est nous à travers nos impôts.
01:41Puisque je le rappelle, la SNCF est financée avec des milliards d'euros.
01:46Le régime d'ailleurs spécial, le régime propre de retraite, nous coûte 3 milliards d'euros par an.
01:52Mais on le paye aussi à travers les billets de train.
01:54Vous en connaissez beaucoup, des Français modestes, qui peuvent se payer les billets de train sur les grandes lignes, au prix fort.
02:01Moi, je n'en connais pas beaucoup.
02:02Pas beaucoup, évidemment.
02:03C'est devenu très cher.
02:04Mais c'est alors quand on est vous au pouvoir, très concrètement, Bruno Rotailleau, avec une telle menace.
02:07Pendant les jours fériés et avant les Jeux Olympiques, qu'est-ce que vous faites ?
02:10Mais moi, au pouvoir, d'abord, j'aurais adopté les lois que nous avons fait passer au Sénat.
02:15Proposition de loi sur l'interdiction des grèves pendant les vacances ?
02:19Pendant les vacances, j'avais fait moi passer.
02:21Elle a été aussi votée.
02:22Pas seulement pendant les vacances, mais pendant les heures de pointe au travail.
02:25C'est bien que les Français aillent en vacances.
02:27C'est quand même aussi très bien qu'ils puissent aller travailler et qu'aux heures de pointe, le matin et l'après-midi, on ait un vrai service minimum.
02:35C'est ce que j'aurais fait.
02:36Mais surtout, et c'est là le problème.
02:38Et là, je m'adresse au chef du gouvernement, Monsieur Attal.
02:41Il y a quelques jours, il fustigeait la SNCF et il enjoignait les salariés, les cheminots, aux devoirs de travail.
02:48Mais est-ce que vous croyez un seul instant, la SNCF, grande entreprise publique, qu'il n'y ait pas eu une information entre Monsieur Farandou, le patron de la SNCF, et le gouvernement ?
02:57Bien sûr que non.
02:58Vous allez dire qu'ils étaient totalement, pleinement au courant de telle situation.
03:03Vous avez dit la même chose sur le déficit dont on va parler.
03:06Mais les avez-vous entendu dénoncer cet accord ?
03:09Depuis 48 heures, rien.
03:11Silence total.
03:12Donc vous dites que par peur, justement, que tout cela ne s'enflamme avant les Jeux olympiques, l'État a capitulé pour reprendre votre mot, Bruno Retailleau.
03:19C'est une capitulation de l'État avec un très mauvais signal.
03:22Le signal que finalement, on peut travailler sans rien faire.
03:26On vous dit, vous êtes en cessation anticipée d'activité.
03:29Vous serez payé d'abord à 100 % et à 75 %.
03:32Et puis, vous alourdissez la charge de l'État.
03:35Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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