Le Grand J.T. des Territoires du 24 août 2024

  • il y a 2 mois
Transcript
00:00Générique
00:15Bonjour à tous, c'est le Grand JT des territoires de l'été.
00:19Bienvenue dans chaque édition.
00:21Nous vous proposons les meilleurs reportages magazine de cette saison.
00:24Voici d'ailleurs le tout premier reportage de ces éditions.
00:29Dans ces tubes se trouvent quelques gouttes de salive provenant de patientes.
00:33Dans ce laboratoire capable d'analyser plusieurs milliers de prélèvements chaque semaine,
00:36il est désormais possible de détecter l'endométriose en quelques jours.
00:40On extrait donc l'ARN salivaire.
00:42Cet ARN salivaire, on l'a amené dans cette pièce avec ces nouveaux automates
00:46pour qu'il soit conditionné, pour qu'après l'ARN salivaire soit lu
00:51au niveau du séquençage de haut débit pour transformer ces données biochimiques
00:56en données numériques pour qu'après l'intelligence artificielle,
01:00les algorithmes qui ont été conçus par Zwick fassent leur travail
01:04et identifient les 109 biomarqueurs qui signent la présence ou l'absence d'endométriose.
01:09L'endométriose est une maladie chronique qui affecte environ 1 femme sur 10,
01:13soit un peu plus de 2 millions en France.
01:15Aujourd'hui encore, elle est diagnostiquée, souvent par hasard.
01:19On en découvre de plus en plus chaque année parce que la principale difficulté
01:24de cette problématique, c'est d'avoir un diagnostic certain.
01:27On a des symptômes évocateurs ou, dans certains cas, pas de symptômes
01:32et pourtant, il y a de la maladie ou il n'y en a pas.
01:35C'est toute la difficulté du parcours qui met à peu près aujourd'hui
01:387 à 10 ans pour avoir un diagnostic.
01:40Ce test salivaire, qui n'est donc pas du tout invasif,
01:44qui permet un recueil rapide et un résultat en 10 jours,
01:47permettra d'éviter toutes ces chirurgies inutiles
01:50et de réduire au maximum le délai pour le diagnostic.
01:54C'est le début d'une nouvelle batterie de tests qu'on est en train de développer
01:58qui vont s'intéresser à certains cancers, à d'autres maladies neurologiques
02:03comme la maladie de Charcot.
02:05Donc c'est une nouvelle ère qui est en train de s'ouvrir.
02:08La Haute Autorité de Santé, tout en reconnaissant l'innovation
02:11et les performances diagnostiques de ce test,
02:13souhaite mener une étude complémentaire sur plus de 3 000 patientes
02:16qui permettra de recueillir les données manquantes aujourd'hui
02:19et d'accorder un avis favorable au remboursement de droits communs
02:22prévus pour janvier 2025.
02:24Une idée de lecture maintenant avec le premier roman de François-Xavier Lefranc.
02:28Le président du directoire de Ouest-France signe un formidable roman d'aventure
02:33consacré à Armand de la Roury, un héros breton de la guerre d'indépendance
02:38des Etats-Unis à la fin du XVIIIe siècle.
02:41Ce militaire a également créé une association de défense de la Bretagne
02:44au début de la Révolution française.
02:46Christophe Rigaud a rencontré François-Xavier Lefranc sur ces terres.
02:52« Je boirai mon sang », c'est l'épopée d'un héros breton
02:55que la grande histoire a un peu oublié.
02:58Le destin extraordinaire d'Armand de la Roury,
03:01un militaire qui décide en 1777 de traverser l'Atlantique
03:06pour participer à la guerre d'indépendance américaine.
03:09Un personnage romanesque et flamboyant qui a inspiré François-Xavier Lefranc.
03:16Il s'est battu pendant 7 ans aux côtés de Washington.
03:19Il est revenu en Bretagne.
03:21Il a monté un mouvement de conjuration contre-révolutionnaire.
03:24Et là, il était paria sur ces terres.
03:26Il est mort dans la clandestinité.
03:29Et il a été surtout décapité 5 semaines après sa mort.
03:34C'est-à-dire qu'il est mort dans la clandestinité,
03:36enterré au fond d'un bois.
03:38Et les représentants de la Convention l'ont retrouvé,
03:41l'ont déterré et l'ont décapité 5 semaines après sa mort.
03:44La mort de Laroueri n'est pas un inconnu pour François-Xavier Lefranc.
03:48L'auteur a grandi dans le même décor que son personnage.
03:52Je suis né dans la ferme de mes parents.
03:54Et derrière la maison, il y a les grands arbres de Laroueri
03:57qu'il a plantés en rentrant d'Amérique.
04:00Des platanes, des tulipiers de Virginie
04:02qui sont aujourd'hui des arbres extraordinaires.
04:04L'horizon de mon enfance, c'était la cime des grands arbres de Laroueri.
04:08Et je m'étais toujours promis un jour d'écrire la vie de ce type
04:11qui est vraiment un héros de roman, mais qui a existé.
04:15Le roman respecte les faits historiques.
04:17Mais François-Xavier Lefranc a surtout voulu mettre en lumière le héros breton.
04:22C'est un héros qui a marqué l'histoire de la Bretagne,
04:24qui a marqué à son échelle l'histoire aussi des Etats-Unis.
04:28Il est parti à 25 ans se battre pour l'indépendance,
04:31pour les 13 colonies.
04:33C'était pas rien à l'époque.
04:35On mettait 8 semaines à traverser l'Atlantique
04:37dans des conditions périlleuses.
04:39« Je boirai mon sang » est un grand roman d'aventure
04:42qui permet de redécouvrir un personnage emblématique de la Haute-Bretagne,
04:46courageux, charismatique et surtout idéaliste.
04:51Évitez de faire appel à des produits industriels
04:53quand il est possible de les fabriquer chez soi.
04:56Trois jeunes en service civique de la mission médiataire
04:59ont organisé un atelier pour apprendre à confectionner soi-même
05:03des produits d'entretien maisons et efficaces.
05:06C'est l'alternative plus écoresponsable et plus économique
05:09que nous présente Kezia Poudou
05:11pour notre partenaire Huit-Mont-Blanc
05:13qui s'est rendu à Lamotte-Cervolex près de Chambéry.
05:17Saviez-vous qu'il suffit d'eau, de vinaigre blanc,
05:20de bicarbonate de soude, de savon, de sel, de liquide vaisselle
05:23et d'huile essentielle pour réaliser une bonne partie
05:26de vos produits ménagers ?
05:28C'est en tout cas ce que trois jeunes en service civique
05:30de la mission médiataire ont démontré
05:32au programme Réalisation de dégraissant multisurface
05:35de nettoyants pour les vitres et les canalisations.
05:38Faire mieux et moins cher, c'est possible
05:40et c'est possible de les faire à la maison
05:42avec des produits tout à fait simples.
05:44Si vous achetez par exemple votre produit à vitre 3 euros,
05:47vous faites 1 litre de produit pour vitre
05:50et vous en avez pour 40 centimes au lieu de 2, 3, 4 euros.
05:54Donc c'est vraiment beaucoup d'avantages
05:56et ça marche aussi pour la lessive,
05:58ça marche pour des nettoyants multisurface,
06:00ça marche pour du liquide vaisselle.
06:02Donc vraiment sur une grande variété de produits,
06:04on a beaucoup d'économies.
06:06En plus de l'aspect économique, le fait maison
06:08peut être bénéfique dans le domaine sanitaire.
06:11En effet, les produits ménagers industriels
06:13peuvent contenir des produits chimiques agressifs,
06:16voire cancérigènes, des allergènes
06:18et des perturbateurs endocriniens.
06:20Les bénéfices ne s'arrêtent pas là,
06:22ces recettes sont plus respectueuses de l'environnement.
06:24Ça évite de jeter des produits dans la nature
06:28ou des produits qui peuvent être dangereux
06:30pour l'environnement, qui peuvent être inflammables,
06:33corrosifs, toxiques.
06:35Finis donc les nombreuses bouteilles en plastique,
06:37tout peut être remplacé par des bocaux en verre.
06:40Ils étaient au total une quinzaine
06:42à s'initier à cette alternative
06:44et cela a plutôt eu l'air de leur plaire.
06:46Je trouvais que c'était une bonne initiative
06:48pour sensibiliser tout le monde
06:50et c'est vrai que j'ai appris des choses.
06:52Honnêtement, j'utilise le vinaigre blanc
06:54et le bicarbonate,
06:56mais je n'aurais pas pensé faire ces mélanges-là.
06:58Les produits qu'on trouve sur le commerce sont toxiques, je pense.
07:01Je trouve que les recettes sont très simples à faire
07:03et ce sont des produits que j'ai chez moi,
07:05quasiment tous,
07:07donc pour les faire, il n'y aura aucun souci.
07:09Cet atelier est né d'un partenariat
07:11entre l'AMOD Cervolex et l'association
07:13de services civiques Unicité.
07:15C'est donc à travers la mission médiataire
07:17que ces trois jeunes sont intervenus
07:19dans la bibliothèque de la commune.
07:21Ça leur permet de faire un peu la main
07:23sur l'organisation de projets,
07:25sur le travail en équipe
07:27et sur la sensibilisation personnelle,
07:29une montée en compétence sur la transition écologique.
07:31Et pour la ville, ça permet d'animer
07:33la vie dans la ville,
07:35proposer des animations aussi dans la transition écologique
07:37puisque la ville a une politique de transition écologique
07:39assez développée, notamment sur l'aspect sensibilisation.
07:41Tris des déchets, économies d'eau,
07:43d'électricité, ils ont donc pour mission
07:45de réaliser des ateliers
07:47en lien avec la transition écologique.
07:51Restons solidaires avec cette initiative
07:53de l'association Habitat et Humanisme
07:55qui a créé, au Mans, une escale solidaire
07:57dont le principe est simple,
07:59les personnes qui souffrent d'isolement social
08:01peuvent venir préparer un repas
08:03et partager un moment de convivialité
08:05autour d'une table.
08:07Anthony Piton, pour LMTV Sartre,
08:09a mis le couvert avec eux.
08:11Tout commence par l'ouverture du frigo.
08:15On regarde ce qui est disponible,
08:17quels sont les légumes,
08:19les denrées disponibles
08:21et on décide de ce qu'on va préparer
08:23pour le repas.
08:25Les produits sont donnés
08:27à l'association Habitat et Humanisme
08:29par la banque alimentaire
08:31et pour les préparatifs,
08:33tout le monde met la main à la pâte.
08:35On a décidé de faire
08:37un gâteau à la carotte
08:39ce midi,
08:41une quiche au poireau.
08:43Chacun donne un peu ses idées
08:45et on trouve un compromis
08:47et on partage les tâches.
08:49Mais ce qu'on partage
08:51surtout ici,
08:53c'est le repas,
08:55pour un prix de 2 euros.
08:57Ça m'apporte moralement,
08:59j'en avais besoin.
09:01On essaie de garder contact,
09:03d'échanger les numéros
09:05et si ça ne va pas,
09:07qu'on s'appelle.
09:09Il y a toujours
09:11une solution
09:13aux problèmes.
09:15Le principe, c'est celui
09:17de rencontre, ouvert à tous,
09:19dans le but de recréer du lien social.
09:21Ceux qui sont un peu isolés
09:23peuvent venir prendre un café,
09:25se réchauffer,
09:27on est là pour ça.
09:29On travaille aussi sur la confiance en soi,
09:31l'estime de soi
09:33et pour une réinsertion
09:35socio-professionnelle
09:37à travers différentes activités.
09:39Et ça se termine
09:41autour d'un repas bien chaud,
09:43testé et approuvé.
09:45Autorisé en France
09:47depuis seulement 3 ans,
09:49le MMA est en plein essor
09:51et cela se ressent
09:53dans les associations d'arts martiaux.
09:55Elles croulent sous les demandes
09:57de nouveaux adhérents
09:59désireux de s'essayer au MMA.
10:01Certaines mettent en place
10:03des cours spécifiques.
10:05Antoine Guillet nous emmène
10:07dans un club au cœur de Nîmes
10:09à la découverte
10:11de ces cours multidisciplinaires.
10:13Rapide ! Rapide !
10:15Rapide ! Rapide !
10:17Comme chaque lundi, c'est Jujitsu brésilien
10:19au Fighting Club Nîmois.
10:21Hicham Bouguetaïa n'enseigne pas de MMA
10:23mais plusieurs disciplines utiles
10:25aux combattants dans la pratique des arts martiaux mixtes.
10:27On a préféré
10:29faire lundi
10:31là comme ce soir, c'est Jujitsu brésilien.
10:33Demain, ce sera
10:35kickboxing et vendredi
10:37ce sera grappling MMA.
10:39Mais voilà, un seul
10:41cours de MMA, pour nous
10:43on avait fait cette expérience là
10:45que ça
10:47on n'arrivait pas
10:49à mettre en place
10:51tout l'aspect technico-tactique
10:53l'enseignement, la pédagogie.
10:55Nombreux sont les jeunes combattants
10:57à se tourner vers le MMA et si les clubs
10:59spécialisés sont rares, ils se retrouvent
11:01dans l'apprentissage de sport de combat
11:03composant direct du MMA.
11:05A la base, je voulais faire du MMA mais j'ai découvert le Jujitsu
11:07qui me passionne énormément aussi
11:09et bien sûr, je suis satisfait
11:11parce que chez Hicham
11:13en plus, c'est complet
11:15donc on fait du pré-point, on fait du sol.
11:17Le Jujitsu brésilien permet aux combattants
11:19de travailler le sol
11:21à la différence du MMA, les Jujitsu
11:23apportent des kimonos.
11:25Les prises et les techniques ne sont donc pas les mêmes
11:27mais certaines passerelles existent entre les deux sports.
11:29Je sors de la garde
11:31ouverture de garde, passage de garde
11:33je prends une position dominante
11:35là, le travail
11:37c'est le travail de celui qui est dans la garde
11:39voilà, là le travail
11:41ça va être celui-là, de passer la garde
11:43bon là, il n'y a pas les frappes
11:45parce qu'on n'est pas en MMA
11:47mais si on serait en MMA
11:49ce serait la même chose.
11:51La pratique est en plein essor
11:53légalisé en France en 2020
11:55on estime aujourd'hui à 60 000 le nombre de combattants
11:57soit autant que pour la boxe anglaise
11:59un nombre qui ne devrait pas faiblir
12:01les organisateurs de combat s'arrachent
12:03de plus en plus les salles françaises et leurs combattants.
12:05Ouvrons maintenant
12:07une large page de ce grand JT
12:09consacré à notre patrimoine
12:11dans la Sarthe, je vous propose
12:13de découvrir, grâce à Enzo Maubert
12:15pour LMTV, ce petit musée
12:17peu connu et qui pourtant existe
12:19depuis plus de 20 ans
12:21à Pruilliers-Léguillet, une poignée
12:23de bénévoles s'active pour
12:25sauvegarder outils et machines d'époque
12:27une manière pour eux de sauvegarder
12:29le savoir-faire de nos ancêtres.
12:31C'est un endroit
12:33où la rouille raconte l'histoire
12:35celle de nos aïeux jadis
12:37briquetiers, tonneliers
12:39ou sabotiers.
12:41Là on a deux énormes machines
12:43en fonte qui ont
12:45permis au début
12:47XXe encore de fabriquer
12:49de façon mécanisée
12:51ce que nos anciens faisaient à la main
12:53avec des outils différents.
12:55Voilà 20 ans que Richard
12:57et d'autres bénévoles ont fondé ce musée
12:59en hommage au métier d'antan.
13:01La première chose c'est
13:03sauver la mémoire
13:05et pour sauver la mémoire
13:07l'outil, la machine, l'instrument
13:09c'est fondamental.
13:11On a trop d'outils qui sont partis
13:13à la ferraille de bois qui ont été brûlés
13:15donc là on est dans un
13:17lieu de mémoire, un lieu de sauvegarde.
13:19Des milliers d'outils bien souvent
13:21donnés, parfois restaurés
13:23témoins de savoir-faire implantés en sarte
13:25comme la fabrique de bardage
13:27tout simplement témoins
13:29d'une époque et d'un quotidien.
13:31On a des pièges
13:33pour prendre les taupes
13:35on a la scie d'ail
13:37pour tailler la haie
13:39on a aussi
13:41les accessoires de la cheminée
13:43on a des trépieds
13:45c'est à l'occasion du départ
13:47d'un paysan quand il part à la retraite
13:49il y a toujours du fourbi
13:51alors justement le fourbi c'est ce qui nous intéresse
13:53ce sont des outils souvent anciens
13:55ils sont même parfois cassés
13:57il manque un manche
13:59ils ne servent plus à personne
14:01mais ils vont garder un intérêt pour nous
14:03ils vont être la matière
14:05de notre musée.
14:07Un musée en recherche de bénévoles
14:09et notamment de jeunes
14:11car faire vivre ce patrimoine demande du temps
14:13les visites se font sur rendez-vous
14:15à pruyer l'aiguille.
14:17Direction les Vosges
14:19dans ce journal où trompettes et tambours
14:21ont résonné au coeur de
14:23l'abbaye de Sénone
14:25cet événement marquait le lancement d'un nouveau
14:27label vosgien, une marque
14:29de territoire nommé Principauté
14:31de Salme
14:33en référence au comté de Salme de la Renaissance
14:35ce label est désormais intégré
14:37au patrimoine touristique exceptionnel
14:39de la région. Un reportage de notre partenaire
14:41Vosges télévision sur place.
14:47S'inspirer de son riche passé
14:49pour bâtir l'avenir, trompettes et tambours
14:51ont résonné au coeur de l'abbaye de Sénone
14:53sous les regards bienveillants
14:55de Louis-Charloton, prince de Salme
14:57de Voltaire qui fut un hôte
14:59de ces lieux, notamment de cette ancienne
15:01bibliothèque du moine érudit Don Calmet
15:03où les invités ont assisté
15:05au lancement d'une marque de territoire
15:07Principauté de Salme
15:09un nom en référence
15:11à cette époque qui voyait de 1751
15:13à 1793
15:15Sénone être la capitale
15:17d'une principauté indépendante
15:19au coeur du royaume de France
15:21une marque, c'est un nom
15:23et une identité visuelle
15:25qui auront pour objectif de faire connaître
15:27la commune, son patrimoine,
15:29châteaux et abbayes en cours de restauration
15:31et ses alentours,
15:3325 bourges et villages qui ont écrit
15:35cette page d'histoire des Vosges
15:37au XVIIIe siècle.
15:39On connaît la principauté d'Andorre
15:41la principauté de l'île Sunsign
15:43qui connaît exactement
15:45les contours étonnants
15:47et déboutissants de la principauté de Salme
15:49même à l'école, ce n'est pas enseigné
15:51donc on veut réparer
15:53cet oubli.
15:55Et pour cette nouvelle marque Vosgienne
15:57Sénone a obtenu le soutien de l'Etat
15:59via le laboratoire de la ruralité
16:01et des financements publics de l'opérateur national
16:03à tout France
16:05après un appel d'offres
16:07c'est l'agence alchimique de Saint-Dié des Vosges
16:09qui a décroché le marché
16:11créé le label, son logo, sa couleur
16:13un vert bleuté qui rappelle la nature Vosgienne
16:15la marque va désormais
16:17être diffusée.
16:19Dans un premier temps on va mettre en place des outils digitaux
16:21des outils imprimés qui vont
16:23permettre de donner vie à la marque principauté
16:25de Salme et ensuite on va la mettre à disposition
16:27de toutes les entités qui gravitent autour
16:29de la principauté de Salme, que ce soit des acteurs
16:31économiques, que ce soit des artisans, des commerçants
16:33ou comme je le disais
16:35les anciennes communes qui faisaient partie de la principauté de Salme
16:37et un autre enjeu principal c'est de réussir
16:39à attirer aussi des nouvelles entreprises
16:41et des nouveaux habitants à venir sur place
16:43donc on est en train de travailler des outils
16:45dans cet esprit-là.
16:4770 000 euros dont 45 000 de subventions
16:49c'est le coût de la création de la marque
16:51principauté de Salme
16:53une voie princière sur laquelle s'est engagée
16:55la commune de Senone pour booster
16:57l'attractivité de son territoire.
16:59En Ille-et-Vilaine des passionnés
17:01de la cité épiscopale de
17:03Dôle de Bretagne et de son histoire
17:05se sont lancés dans la réalisation
17:07d'une maquette gigantesque
17:09afin de reproduire la ville telle
17:11qu'elle était au XVIIe siècle
17:13en s'appuyant sur les archives
17:15de cette ville. Et ce n'est pas une mince affaire
17:17vous allez le voir tant sur l'aspect technique
17:19que sur le plan historique
17:21c'est un reportage de notre partenaire TVR
17:23à Rennes.
17:25Visiter sa ville
17:27à l'échelle 1 20ème ce n'est pas donné
17:29à tout le monde et le projet est vite
17:31devenu un lieu de rencontre et d'atelier manuel
17:33surtout car il faut assembler,
17:35enduire, poncer, peindre et décorer
17:37la centaine de maisons et de bâtiments historiques.
17:39Alors là je suis en train d'enduire
17:41les murs d'une maison que l'on dit
17:43lambda parce qu'elle n'a rien de
17:45spécifique par rapport aux maisons historiques.
17:47J'ai entendu parler du projet
17:49j'ai trouvé que c'était un projet magnifique
17:51et j'avais vraiment envie d'y participer.
17:536 mètres par 3 c'est la taille
17:55que fera la maquette intra-mureaute de
17:57Dôle de Bretagne et c'est assez unique
17:59différentes techniques sont utilisées par les bénévoles
18:01comme l'impression 3D pour la cathédrale.
18:03Le meilleur exemple le voici
18:05vous voyez les arcades sont
18:07faites en impression 3D
18:09et les bâtiments eux sont faits
18:11en découpage laser.
18:13Nous avons une collaboration entre
18:15du maquettisme de base
18:17et du maquettisme des temps modernes.
18:19L'association d'histoire et du patrimoine
18:21du pays de Dôle a choisi de représenter
18:23la ville sous son meilleur jour au XVIIe siècle.
18:25C'est une période
18:27qui présente
18:29tous les bâtiments essentiels
18:31de la ville de Dôle à cette époque là.
18:33On y retrouve les remparts,
18:35la cathédrale, l'église Notre-Dame,
18:37les halles, les maisons à pampbois.
18:39C'est vraiment tout un patrimoine qui aujourd'hui
18:41pour la majorité a disparu.
18:43Cette maquette en fait ça permet de
18:45retranscrire l'histoire
18:47de cette ville depuis le VIe siècle
18:49jusqu'au XVIIe.
18:51Le travail d'orfèvre ne fait que commencer
18:53des mois de construction attendent encore
18:55les maquettistes passionnés.
18:57Après plus d'un an de fermeture
18:59et une campagne de travaux de rénovation
19:01et d'amélioration, le château
19:03de Montron-les-Bains a pu abaisser
19:05de nouveau son pont-levis au public.
19:07Désormais, des activités
19:09interactives derniers cris sont possibles
19:11dans le musée et des tablettes
19:13permettent de visualiser
19:15en réalité augmentée à quoi ressemblait
19:17ce château de la Loire à l'époque
19:19médiévale. Pour TL7,
19:21Marie-Lise Pariot vous sert de guide.
19:23Regardez.
19:25Rendez-vous dans un lieu magique,
19:27plein d'histoires de cape et d'épée.
19:29A Montron-les-Bains, le château fort
19:31domine la plaine. Les visiteurs peuvent
19:33à nouveau se plonger dans les époques
19:35médiévales et renaissances. Les deux périodes
19:37qui ont marqué Montron-les-Fort.
19:42Avant de découvrir les nouveautés du château
19:44fermé pendant un an pour des rénovations,
19:46il faut passer par le musée
19:48qui a lui aussi bénéficié d'un coup
19:50jeune. Pratiquement toute la visite
19:52est ludique, en particulier
19:54pour les enfants. Il y a le jeu du moulin
19:56qui est ici et donc là les gens
19:58ont deux tabourets parce qu'ils
20:00peuvent essayer et jouer. Ils ont la règle
20:02qui est juste à côté. Les restaurations
20:04du château ont été nécessaires.
20:06Une bonne partie du budget total des 1 500 000 euros
20:09a été attribuée à la sécurité
20:11afin de consolider l'infrastructure
20:13ou de rénover les pierres.
20:15Oui, il y a eu plusieurs travaux de restauration.
20:17Il y a eu notamment la rase
20:19des remparts qui a été entièrement
20:21retravaillée.
20:23On voit une petite différence de couleur.
20:25Et dès les portes du donjon passé,
20:27l'ambiance du Moyen-Âge
20:29s'installe.
20:31Le donjon a été entièrement repensé.
20:33Il est maintenant tout réhabilité
20:35comme un logis séniorial.
20:37Il y a trois espaces
20:39qui ont été remeublés.
20:41Le mobilier en bois a été construit par le président
20:43de la troupe médiévale de l'hoste du Phénix,
20:45un artisan florésien.
20:47Et la grande nouveauté de la visite,
20:49c'est cette tablette,
20:51munie d'une application de réalité augmentée.
20:53Grâce à elle, le château en ruines
20:55se reconstruit.
20:57Nous sommes tous très heureux
20:59de pouvoir accueillir de nouveau
21:01du public dans le château,
21:03tout public en plus,
21:05des enfants jusqu'aux adultes.
21:07Et de revoir ce château revivre,
21:09pour nous, c'est une victoire.
21:11Exactement 500 ans
21:13après le mariage d'Arthaud et Marguerite,
21:15illustre personnage ayant vécu au château,
21:17il se tourne vers l'avenir
21:19avec des événements
21:21comme la fête médiévale
21:23et des activités tout l'été.
21:25On s'attire pour l'année prochaine
21:27à une saison culturelle,
21:29avec du théâtre, de la musique.
21:31Et bien sûr, pour continuer à attirer du public,
21:33il faut qu'on se renouvelle constamment.
21:35On commence déjà à penser dans un coin de notre tête
21:37aux futures expositions temporaires,
21:39à avoir toujours quelque chose de nouveau à proposer.
21:411200 personnes ont déjà visité
21:43le nouveau château.
21:45Ils n'ont croisé ni fantômes, ni squelettes,
21:47du fin fond des caves
21:49jusqu'en haut du donjon, à nouveau accessibles.
21:51Terminons ce grand jeter des territoires
21:53avec un endroit où il fait bon vivre.
21:55Je vous propose une balade découverte
21:57du petit village de Meilly
21:59qui est arrivé en tête du classement 2024
22:01des villes et villages où il fait bon vivre.
22:03Dans la catégorie d'ailleurs
22:05des moins de 500 habitants
22:07pour la quatrième année d'affilée.
22:09Ce petit village de Lorraine,
22:11joué d'une qualité de vie exceptionnelle,
22:13visite guidée avec Mathéo Philippe
22:15pour Moselle TV.
22:17Patrice est arrivé à Meilly
22:19en 1992
22:21suite aux mesures d'Édith Cresson
22:23souhaitant délocaliser
22:25un certain nombre d'entreprises parisiennes
22:27vers la province.
22:29Dès son arrivée,
22:31le Meillon s'est tout de suite fait adopter
22:33par les 308 habitants.
22:35Je suis assez content.
22:37L'anecdote qui était extrêmement surprenante
22:39pour un parisien, c'est que quand je suis arrivé
22:41j'ai trouvé quelques jours après
22:43sur les marches de ma maison
22:45des pâtisseries
22:47en signe de bienvenue.
22:49Comme en Ile-de-France,
22:51Patrice souhaitait habiter un petit village
22:53en bordure de forêt.
22:5532 ans et un mandat de maire plus tard,
22:57aucun regret.
22:59Je suis arrivé ici et vous voyez que
23:01mon choix fut bon.
23:03Le village a gardé cette convivialité
23:05qui est particulièrement intéressante.
23:07Et puis alors évidemment,
23:09ce qui fait, je crois, le fait que nous sommes
23:11le village le plus agréable à vivre,
23:13c'est que nous avons donc
23:15tout l'intérêt d'un cadre bucolique
23:17et on n'a qu'à prendre sa voiture
23:19ou les transports en commun
23:21pour être à 5-6 kilomètres
23:23de la cathédrale de Metz.
23:25Le village est desservi régulièrement
23:27par des bus permettant d'atteindre
23:29le centre-ville en 15 minutes.
23:31Nous sommes à l'arrêt de bus,
23:33c'est la ligne 13.
23:35L'avantage, c'est qu'avant,
23:37elle passait toutes les demi-heures
23:39et depuis deux ans, elle desserne
23:41à Boisville, ce qui nous a fait
23:43une influence de bus supplémentaire.
23:45A proximité de l'hôpital Merci et Robert Schumann,
23:47des écoles ou encore des commerces
23:49de Metz, la municipalité
23:51a un projet de 38 logements.
23:53Des habitations pour des retraités
23:55mais surtout pour des cadres,
23:57catégorie socio-professionnelle
23:59la plus représentée.
24:01Aujourd'hui, l'immobilier se vend
24:03entre 3 000 et 3 500 euros le mètre carré.
24:05Ce qui fait qu'on attire une population
24:07soit qui travaille au Luxembourg,
24:09soit qui travaille dans d'autres entreprises.
24:11Là, on arrive rue Desjardins
24:13et rue Desjardins,
24:15on a effectivement la même population
24:17puisque ce sont soit des médecins,
24:19des infirmiers, des sages-femmes,
24:21des gens qui sont cadres
24:23dans des entreprises à proximité.
24:27Les cloches sonnent.
24:29Pourtant, ce lieu de culte
24:31est fermé depuis début décembre.
24:33Donc voilà, nous sommes
24:35dans notre patrimoine
24:37de l'église,
24:39monument historique classé
24:41du XIe siècle.
24:43Nous avons eu des problèmes
24:45d'infiltration d'eau
24:47et depuis le 6 décembre,
24:49nous avons hélas été obligés
24:51de faire un arrêté.
24:53Aujourd'hui, on attend des subventions
24:55de la drague, des subventions
24:57de la région, un peu de partout
24:59et surtout des dons pour pouvoir la rouvrir rapidement
25:01parce qu'on ne peut plus organiser
25:03nos mariages, nos baptêmes.
25:05Avec ses trois fleurs, ce village vert
25:07propose aussi de nombreuses activités
25:09pour les villageois.
25:11Une commune agréable et dynamique
25:13qui se glisse à la première place
25:15des villages de France de moins de 500 habitants
25:17où il fait bon vivre.
25:19Voilà, c'était le Grand JT
25:21des territoires de l'été.
25:23Merci de nous avoir suivis.
25:25On se retrouve très vite pour une nouvelle édition d'été.
25:27Au revoir à tous.
25:35Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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