Le Grand J.T. des Territoires du 6 avril 2024

  • il y a 5 mois
Transcript
00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 C'est une réalité alarmante depuis le début de l'année.
00:24 L'armée déploie de grands moyens pour y faire face.
00:26 Nous nous rendons dans la base navale de Brest pour une simulation spectaculaire sur une centrale électrique.
00:32 Nous y reviendrons avec notre partenaire TBO et TBSUD, ce sont les chènes du groupe Le Télégramme en Bretagne.
00:38 Quand la mer grignote la terre face au défi de l'érosion côtière, cette commune girondine cherche des solutions.
00:44 Dix ans après des tempêtes dévastatrices, la menace est toujours bien présente.
00:49 Le maire de la ville a présenté les rénovations du front de mer.
00:51 Nous irons sur place dans un reportage exclusif de notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
00:58 Les enseignants se mobilisent contre les réformes nationales.
01:01 Cette semaine, ils étaient des milliers dans les rues de la capitale.
01:05 Ils continuent de protester contre le choc des savoirs et les groupes de niveau.
01:09 Ils inclament aussi plus de moyens pour l'école publique.
01:11 Nous y reviendrons avec notre partenaire 20 Minutes TV.
01:15 Et puis comment transmettre la passion agricole dans cette période de crise ?
01:20 Dans les Vosges, cette ferme fait découvrir aux plus jeunes le métier d'agriculteur.
01:24 Près de 1 700 enfants ont déjà été accueillis.
01:28 De quoi faire naître des graines de futurs talents.
01:31 Nous y reviendrons en fin de journal.
01:33 Comment s'y préparer ?
01:36 Je vous l'annonçais depuis le début de l'année, les services de l'État sont la cible de cyberattaques d'une ampleur inédite.
01:42 La Russie serait notamment liée à plusieurs d'entre elles.
01:45 Face à cette menace, l'armée se prépare à Brest.
01:48 Vous allez le voir, la base navale nous a ouvert ses portes
01:51 pour assister à une simulation de cyberattaque sur une centrale électrique.
01:55 Un reportage de notre partenaire TBO et notre partenaire TBSUD, les chaînes du Télégramme.
02:00 Regardez.
02:01 Parce que pour moi hier, les alarmes qu'on vous avait, il y en avait de tout dans tous les sens.
02:05 Une cyberattaque est détectée sur la centrale électrique de la base navale de Brest.
02:10 Huit personnes de la cellule CyberDéfense sont mobilisées.
02:13 Objectif, rétablir le système le plus vite possible.
02:16 Ce qui était le plus important, c'était de récupérer vraiment les capacités opérationnelles
02:21 qui étaient impactées par l'attaque.
02:25 Et ce qui est également très important, c'est de conserver toutes les traces.
02:27 En cas d'attaque, c'est toute la base navale qui serait impactée.
02:31 L'alimentation des bâtiments, mais aussi des bateaux à quai, les communications.
02:35 La mission de la cellule de CyberDéfense, c'est de détecter l'origine du problème
02:39 et la manière de le résoudre.
02:41 Pour cela, la coordination des équipes est primordiale.
02:44 C'était un système de réseau électrique.
02:46 Les personnes qui font une groupe d'intervention ne sont pas spécialistes sur ce type d'intervention.
02:55 On a besoin d'avoir des équipes mixtes, à la fois de spécialistes,
02:59 des relevés suite à un incident et des personnes qui connaissent bien le système qui a été impacté.
03:04 Le 10 mars dernier, 800 sites administratifs français ont été visés par une cyberattaque d'une ampleur inédite.
03:10 Aujourd'hui, les guerres ne sont plus seulement terrestres, mais aussi virtuelles.
03:14 Alors face à cette menace bien réelle, les entraînements sont nécessaires.
03:18 On ne pourra jamais se passer d'un combattant sur le terrain, d'un bateau en mer ou d'un avion.
03:23 On ne pourra jamais se passer de ces équipements en réel.
03:25 Mais derrière, la numérisation fait que les attaques informatiques peuvent survenir.
03:29 Il faut que les forces armées soient préparées à travailler en environnement dégradé,
03:34 en environnement sous attaque informatique.
03:36 L'armée compte actuellement 4 600 cybercombattants sur tout le territoire.
03:40 Elle espère augmenter ses rangs et atteindre les 5000 d'ici 2030.
03:45 Comment faire face à l'érosion côtière ?
03:47 C'est la question que se pose cette commune en Gironde.
03:50 Il y a 10 ans, des tempêtes dévastatrices avaient provoqué de nombreux dégâts sur le littoral.
03:55 À Lacanau, une journée consacrée à l'érosion côtière était organisée.
04:00 Et pour l'occasion, le maire de la ville a présenté les travaux effectués sur le front de mer.
04:05 Un reportage d'Alix Fourcade pour notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest en Gironde.
04:10 Sur le front de mer, la commune de Lacanau a engagé des travaux à hauteur de 10 millions d'euros
04:16 pour lutter contre l'érosion côtière.
04:18 La moitié a été financée par l'État.
04:20 Si on désinperméabilise, on permet à l'eau de s'infiltrer,
04:24 mais on permet aussi de revégétaliser des espaces qui étaient complètement bétonnés
04:27 et qui sont à l'abandon depuis une période d'à peu près 30 ans.
04:30 L'enjeu est donc de remodeler le littoral pour qu'il s'adapte aux changements climatiques.
04:35 Lacanau, à l'image d'autres communes néo-aquitaines,
04:38 a pu s'adresser au groupement d'intérêts publics littoral pour étudier différents scénarios.
04:43 Nous sommes une boîte à outils dans laquelle vient de piocher les collectivités de bord de mer
04:50 et avoir une réponse qui est partagée par l'État et par la région,
04:55 donc ce qui amène une fiabilité au niveau financement.
04:58 Justement, qui payera ?
05:00 L'État assure être en plein travail pour lutter contre l'érosion.
05:04 On est en plein travail, réflexion, avec l'idée que ces travaux permettent au gouvernement,
05:12 au ministère de la Transition écologique, d'élaborer une nouvelle stratégie trait de côte en 2024,
05:19 en prenant en considération aussi les éléments financiers.
05:22 Les éléments financiers qui seront à déterminer à la fois de la part de la puissance publique au sens large,
05:31 l'État, les collectivités, mais vous avez aussi des sujets d'assurance
05:33 et vous avez aussi des acteurs privés.
05:36 Donc à ce stade, moi je ne dis pas, c'est l'État qui paie tout.
05:40 Le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, tire quant à lui la sonnette d'alarme.
05:46 Ce que la Chambre Générale des Comptes évoque, c'est que si on ne fait rien d'ici 2050,
05:53 le coût économique, social, environnemental serait de l'ordre de 8 à 15 milliards d'euros.
06:01 La région a déjà investi 60 millions d'euros dans différentes actions liées à la lutte contre l'érosion,
06:07 grâce au soutien de l'Europe et de l'État notamment,
06:09 mais espère pouvoir agir plus durablement contre ce phénomène.
06:15 La dégradation des sols ne touche pas seulement le littoral.
06:19 Dans ce village en Sarthe, les coteaux deviennent de plus en plus fragiles
06:23 et la municipalité a du mal à gérer ce problème.
06:26 Lors d'un nouvel éboulement en février dernier,
06:28 les pierres avaient entraîné avec elles une partie des ruines de l'ancienne église.
06:33 Un reportage signé Enzo Maubert de notre partenaire LMTV Sarthe sur place.
06:38 Plus d'un mois après, le maire n'en revient toujours pas.
06:41 Quand on voit ça, on voit quand même l'importance des dégâts.
06:46 Dans la soirée du 20 février, un pan de ce coteau s'est écroulé.
06:51 Avec lui, un bâtiment heureusement inhabité et les ruines de l'église historique de la ville.
06:57 Il restait un mur sur ce pilier principal.
07:01 Donc une partie de ce mur est tombée ainsi qu'une partie du pilier.
07:07 Un morceau d'histoire réduit en gravats et des coteaux de plus en plus fragilisés,
07:12 grignotés par les intempéries.
07:15 On voit des failles encore dans les roches.
07:17 On se dit bon vu que ça ne tombe pas tout de suite.
07:21 Il y a 10 ans, une autre partie du coteau s'était déjà écroulée.
07:24 Ce qui fait le charme de la Chartre-sur-le-Loire, avec ses pierres de tufaux,
07:29 est devenu une préoccupation majeure de la municipalité.
07:33 Les habitants sont en sécurité.
07:35 Mais ce qui va être inquiétant, c'est effectivement que petit à petit,
07:38 le coteau qui est au-dessus, et au-dessus, on a quand même toute la tour Jeanne d'Arc,
07:43 tout cet endroit où les gens ont une super vue et tout.
07:46 Donc bon, pas dans l'immédiat, mais on peut se dire que peut-être dans 50 ans, 100 ans,
07:51 on aura encore gagné malheureusement sur ce coteau qui tombera petit à petit.
07:56 La commune envisage des travaux pour sécuriser les deux sites définitivement.
08:01 Encore faut-il qu'elle achète ses parcelles privées
08:04 et qu'elle ait les moyens de financer le chantier.
08:07 Je pense que quand on pourra faire les travaux,
08:12 on parle en plusieurs centaines de milliers d'euros.
08:16 Si on reprend entre ici et là-bas, on ne sera sans doute pas loin du million d'euros.
08:21 Les gravats de l'éboulement seront enlevés prochainement.
08:24 L'accès reste interdit au public.
08:27 C'est une lutte sans relâche pour l'éducation.
08:32 Les enseignants continuent de se mobiliser contre les réformes gouvernementales,
08:36 en particulier celles du choc des savoirs et celles des groupes de niveau.
08:40 Dans les collèges, près de 15% des professeurs se sont déclarés en grève
08:44 à la suite d'un appel intersyndical.
08:46 Certains d'entre eux manifestaient à Paris cette semaine.
08:49 L'objectif ? Obtenir de meilleurs salaires et un plan d'urgence pour l'école publique.
08:53 De nouvelles manifestations sont attendues dans les prochains jours.
08:56 La secrétaire générale du syndicat SNES-FSU était au micro.
09:01 Notre partenaire 20 minutes TV vous l'écoute.
09:05 Ce qu'on veut, c'est l'abandon des mesures choc de savoir,
09:07 l'abandon des groupes de niveau et dire clairement non au choc des savoirs,
09:11 oui au choc des salaires.
09:12 On a de plus en plus de collègues qui se retrouvent derrière le mot d'ordre
09:15 qu'on ne triera pas nos élèves à la prochaine rentrée.
09:17 On est en train de s'organiser au niveau national et au niveau local
09:20 pour faire en sorte que s'il y a des groupes qui se mettent en place,
09:23 ce ne soit pas des groupes de niveau,
09:24 parce que vraiment ces groupes de niveau sont contraires à tout ce qu'on porte
09:27 en tant qu'enseignant.
09:28 Donc on le dit aujourd'hui dans la grève,
09:29 mais on le dira aussi dans les prochains jours,
09:31 dans les collèges et partout où on le peut.
09:33 On voit bien que c'est toute l'école publique qui manque de moyens.
09:35 L'école publique, elle est au bord de l'effondrement,
09:37 elle est au bord de la rupture.
09:38 On a du mal à recruter, on a des classes surchargées,
09:41 des plafonds qui s'effondrent.
09:42 Et aujourd'hui, si vraiment l'école est une priorité pour ce pays,
09:46 il va falloir le montrer.
09:48 – Et puis nous recevions ce jeudi la présidente de l'Assemblée nationale,
09:51 Yael Brown, pivée dans notre émission politique "Face au territoire"
09:55 sur TV5MONDE avec Ouest-de-France, Nice-Matin, France Antilles, Le Point,
10:00 20 minutes, le magazine "Géostratégie".
10:03 Je vous propose de l'écouter.
10:04 C'était donc sur TV5MONDE jeudi.
10:07 Vous êtes une personnalité importante de la majorité,
10:10 vous êtes la présidente de l'Assemblée nationale.
10:13 On voit bien que le président de la République va avoir un problème
10:15 au soir des Européennes, presque pas de légitimité bien sûr,
10:18 il était élu jusqu'à la fin de son mandat, mais vous savez,
10:21 on appelle les présidents américains qui ne peuvent pas se représenter
10:23 les lame-duck, les cadavres boiteux, car ils n'ont plus de prise sur les choses.
10:26 Est-ce que vous ne craignez pas ça ?
10:28 Est-ce que vous ne craignez pas au fond que le président de la République
10:30 ne puisse pas jusqu'au bout avoir une prise sur sa majorité ?
10:34 Le risque est réel, on le voit déjà, on l'a vu pendant cette émission,
10:38 des prises d'opposition différentes des uns des autres,
10:40 des mises de l'économie qui se distinguent, de ce que dit l'exécutif, etc.
10:43 À travers un livre, certes, mais quand même.
10:45 Est-ce que ce n'est pas une vraie crainte ?
10:46 Et vous qui êtes aux commandes de faire en sorte que cette majorité fonctionne,
10:49 est-ce que ça ne vous fait pas peur, ça ?
10:51 – Ça ne me fait pas peur parce que je sais que nous avons le sens des responsabilités
10:54 et que la situation internationale, intérieure, économique, politique
10:59 est trop grave pour qu'on prenne le risque de la division
11:02 et prenne le risque de prendre… – Mais qui peut siffler la fin de la répercussion ?
11:05 – …de jouer au jeu que vous décrivez ? – Qui peut dire "stop" ?
11:07 Qui, aujourd'hui ?
11:08 – Mais aujourd'hui, il n'y a que des débats et les débats, c'est sain.
11:12 Moi, je suis une femme de débat, je suis une femme de dialogue.
11:15 Après, ce qui est important, c'est que nous puissions marcher ensemble
11:19 lorsque les décisions sont prises et c'est ce que nous faisons systématiquement.
11:24 – Un vent d'autonomie souffle sur la Corse,
11:27 retour en image sur l'adoption d'un projet constitutionnel pour l'autonomie de l'île,
11:31 envié par la Guyane, l'Alsace, le Pays Basque ou encore la Bretagne.
11:35 Ce texte est celui sur lequel le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
11:39 et plusieurs élus corse s'étaient entendus mi-mars à Paris.
11:42 Le texte doit maintenant être soumis au Parlement où il est loin de faire l'unanimité.
11:47 La droite majoritaire au Sénat est hostile à cette réforme
11:50 qui devra être votée à l'identique par les deux chambres.
11:53 Pour l'occasion, le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni,
11:57 était au micro de notre partenaire télé-paesé, je vous propose de l'écouter.
12:02 Je pense que le pas qui a été franchi hier est extrêmement important.
12:07 En ce qui me concerne, je continue à penser et je continue à espérer
12:12 que la place de Josépha Jagome et du mouvement Nadja Onnick,
12:18 représenté à l'Assemblée de Corse, soit dans le processus,
12:22 y compris pour l'accompagner, lui permettre de réussir.
12:25 Tout à fait autre chose.
12:26 Les 100 domiciles fixes seraient-ils trop agressifs ?
12:29 C'est en tout cas ce que laisse entendre la municipalité d'Amiens
12:32 qui a lancé un arrêté anti-mandicité.
12:35 À peine annoncé, cette mesure est confrontée à de nombreuses oppositions.
12:39 Les groupes d'aide aux plus démunis se mobilisent.
12:41 Un reportage signé Jérôme Houbron pour notre partenaire OUEO TV,
12:45 la chaîne du groupe La Voix du Nord.
12:48 Pas encore appliqué, déjà contesté.
12:51 Cet été, un arrêté anti-mandicité devrait être expérimenté par la ville d'Amiens.
12:55 Il entend condamner les comportements violents de certains sans-abri.
12:58 Difficile à entendre pour Ross qui vit dans la rue depuis plus de 10 ans.
13:02 On a l'impression d'être des fantômes.
13:04 Les personnes qui font la manche ne sont pas tous pareilles.
13:08 Ce n'est pas que des agressifs.
13:09 Simplement dire un bonjour, pour les gens,
13:13 c'est comme s'ils préfèrent vous passer devant le nez.
13:17 Selon la municipalité, cette expérimentation annoncée lundi dernier
13:20 fait suite à plusieurs retours de commerçants dans l'hypercentre aminois.
13:24 Elle devrait s'étendre de mai à août
13:26 et seulement sur les horaires d'ouverture des commerces.
13:28 Parfois, certaines personnes sans domicile fixe
13:31 avaient des comportements qui rebutaient un certain nombre de leurs clients.
13:36 Donc la police municipale peut verbaliser,
13:39 mais on sait très bien que la verbalisation n'a qu'un effet limité
13:42 puisque les personnes sans domicile sont souvent insolvables.
13:46 Mais ça leur permet aussi à la police municipale
13:48 de demander à ces personnes de changer de comportement
13:52 ou bien de quitter l'espace sur lequel elles se trouvent.
13:58 Tout le monde a eu son repas ?
13:59 Une décision choquante pour les associations d'aide aux sans domicile fixe.
14:03 Les maraudes citoyennes amiennoises
14:05 distribuent chaque mercredi des repas aux plus démunis.
14:08 Pour sa présidente, la répression est loin d'être la réponse adaptée
14:11 à la question des sans-abri.
14:13 Déjà, la maire d'Amiens
14:16 essaierait de proposer un hébergement de jour
14:21 où ils puissent rester au chaud, boire un peu d'eau,
14:24 boire un café en l'occurrence,
14:26 qu'il y ait plus aussi d'hébergement de nuit
14:28 parce que moi j'aurais pas d'argent,
14:30 je tendrais ma main pour qu'on me donne une pièce aussi.
14:33 Je vois pas d'autre solution puisqu'on n'a pas d'aide.
14:35 Pour l'heure, reste encore à dessiner précisément les contours de l'arrêté.
14:39 En attendant, les maraudes citoyennes amiennoises
14:41 et deux autres associations ont d'ores et déjà prévu
14:44 de manifester mercredi prochain devant l'hôtel de ville.
14:48 Et puis nous partons pour la Martinique
14:50 où comment réagir en cas d'alerte tsunami ?
14:54 C'est l'un des objectifs de cette initiative.
14:57 L'île est en effet connue pour être sensible à de nombreux risques naturels.
15:01 Alors ce dispositif d'alerte, réalisé chaque année
15:04 et coordonné dans 48 territoires d'Amérique,
15:07 a permis de tester la vigilance des habitants.
15:10 Un reportage de Loïc Régis, de notre partenaire Via ATV sur place.
15:16 [Musique]
15:19 11h20, l'alarme retentit au service technique de la ville du Robert.
15:24 À quelques centaines de mètres de là, le signal est faiblement perçu
15:27 mais l'évacuation peut débuter.
15:29 Certains commerçants baissent leurs rideaux
15:31 et montent les étages pour se réfugier.
15:34 Habitants et employés municipaux se dirigent vers les points de ralliement.
15:38 Un exercice formateur selon les participants qui ont joué le jeu.
15:41 Au Robert, ville côtière,
15:43 il existe une cinquantaine de points de ralliement en cas d'alerte tsunami.
15:47 Celui-ci concerne une partie des habitants du bourg.
15:49 Il est situé à 15 mètres au-dessus du niveau de la mer.
15:53 La faible participation du jour n'est pas décourageante.
15:56 Elle permet de mettre en lumière les axes d'amélioration.
15:59 - Concernant déjà l'alerte, nous avons une sirène pour l'heure
16:03 qui permet de donner l'alerte pour le littoral.
16:06 Ça n'a pas été audible de toutes les personnes qui étaient dans la zone.
16:10 Les formations devaient être relayées par la police municipale
16:13 par la suite avec des voitures sonorisées,
16:15 mais là encore, ça n'était pas toujours audible.
16:17 Donc nous avons des réglages à faire sur la diffusion de l'alerte
16:19 de manière générale du message.
16:21 C'est en effet l'objectif de cet exercice.
16:24 Rappeler les bons gestes pour évacuer les populations à proximité des cours d'eau
16:28 et insister sur le fait que notre territoire est placé dans une zone sensible.
16:32 - La population doit être à nouveau impliquée, vraiment se sentir impliquée,
16:37 car oui c'est un exercice, mais ça peut arriver.
16:40 Et donc on ne doit pas se dire "bon ben mon quartier est à l'abri,
16:44 donc ce n'est pas la peine d'évacuer".
16:45 Non, c'est vraiment que toute la population se sente concernée par ce genre d'exercice.
16:50 Une trentaine d'États et une quinzaine de territoires dans la Caraïbe
16:53 sont concernés par cet exercice lancé en 2011 par les Nations Unies.
16:59 - Ouvrons désormais une page sport.
17:01 La boule lyonnaise était à l'honneur de cet événement dans la Loire.
17:05 Cette discipline sportive différente de la pétanque est une spécialité du département.
17:10 Et les règles sont bien précises.
17:12 À Chazelles-sur-Lyon, les meilleurs boulistes français étaient donc réunis
17:16 dans le nouveau stade de la ville.
17:18 Un reportage de Thibaut Rivière pour notre partenaire TL7 dans la Loire.
17:23 Ici, pas d'amalgame.
17:24 La boule lyonnaise est un sport avec des règles bien spécifiques
17:27 qui se différenciaient grandement du jeu qu'est la pétanque.
17:31 - Le principe de jeu est similaire.
17:33 C'est un jeu avec un but, des boules et jouer en 13 points.
17:37 Sauf que nous jouons avec des boules qui sont plus grosses
17:40 sur un jeu qui fait 27,50 m de long, très cadré, très réglementé.
17:46 - Pour placer sa boule, pas énormément de différence.
17:49 En revanche, voici comment on tire.
17:51 - On le tire une course d'élan de 7,50 m.
17:54 Il faut jeter la boule avant l'arrivée sur la barre limite
17:59 qui est matérialisée par ce trait blanc.
18:01 Nous avons devant l'objet tiré et annoncé une tolérance de 50 cm.
18:07 On complique encore plus qu'à la pétanque
18:09 puisqu'on ne peut pas tirer à la rafle.
18:11 - C'est la première fois que Chazelle-sur-Lyon organise
18:14 la 4e étape de la Ligue M1, la 1re division française.
18:17 Les meilleurs boulistes sont présents.
18:19 Une compétition rendue possible grâce au nouveau bouleau de Rome
18:22 âgé de moins d'un an.
18:24 Une fierté pour la commune.
18:26 - Quelque part, c'est faire le lien entre le passé et le futur.
18:29 Le bâtiment, c'est notre histoire.
18:32 Il a la forme d'un bâtiment industriel.
18:34 Chazelle a un passé industriel fort en termes de chapellerie.
18:39 Quelque part, c'est un trait d'union.
18:42 Ce trait d'union est porté par nos habitants.
18:44 Il n'y aurait pas de licenciés du sport, il n'y aurait pas de boulot de Rome.
18:49 Il n'y aurait pas notre histoire de la chapellerie,
18:52 ça ne serait pas un boulot de Rome avec cette forme-là.
18:58 - C'est la 1re école de foot pour les sourds et les malentendants.
19:01 A Toulouse, ce club nous a ouvert ses portes
19:03 pour rencontrer des jeunes footballeurs en situation de handicap.
19:07 L'initiative pourrait être bientôt récompensée par un fonds de dotation.
19:11 La cérémonie aura lieu en mai prochain, comme l'a constaté Lisa Hervé
19:15 pour notre partenaire Via Occitanie sur place.
19:17 - Stefano et Loen ont 6 ans.
19:20 Ils n'entendent pas, ce qui ne les empêche pas de jouer au foot.
19:24 Ils apprennent les règles comme tous les autres enfants.
19:28 - On joue en l'air, on se régale et on marque des buts.
19:32 - Comme eux, une vingtaine de jeunes sourds et malentendants
19:35 pratiquent le football à l'US Ramonville cette année.
19:38 Ils sont répartis dans différentes équipes suivant leur âge,
19:41 de 5 à 13 ans.
19:43 - Pour les U5 et le U6, c'est très petit, ils aiment toujours avoir le ballon,
19:48 mais quand tu commences à grandir, c'est les U8, U9,
19:53 on voit qu'il y a une communication plus intéressante, plus d'essence.
19:57 - Emmanuel, mais aussi Fred, tous deux sourds et malentendants
20:00 sont les responsables de cette section.
20:02 Ils accompagnent les enfants à chaque entraînement.
20:05 - Au début, c'est très dur.
20:07 La première année, l'intégration, il y a un peu l'angoisse,
20:11 où je vais, et mon but, c'est bien sûr de pouvoir les accompagner.
20:16 Là, il y a moins en moins de stress et c'est beaucoup mieux.
20:19 - Ils peuvent faire plusieurs exercices en individuel,
20:22 puis des temps collectifs.
20:24 - Ça se passe bien, mais comme ils sont sourds,
20:27 ils ne comprennent pas vraiment où sont leurs cages.
20:31 Ils comprennent quand même avec les gestes.
20:33 - Pour faciliter les échanges, le club a créé un livret.
20:36 - Des verbes basiques.
20:38 - Expression, sentiments et bien évidemment,
20:40 langage spécifique au football.
20:42 - C'est important parce qu'on avait envie d'être le club de la ville.
20:45 La ville, une spécificité, c'est qu'elle accueille pas mal d'enfants sourds,
20:48 et donc on s'est dit, pourquoi pas faire de même au foot,
20:51 que tout le monde puisse pratiquer le football,
20:54 peu importe leur handicap, ça s'ouvrira à tous.
20:56 - Des personnes sourdes et malentendantes,
20:58 chez les adultes également, seniors et loisirs.
21:01 Un caractère inclusif que le club entend développer.
21:04 En partenariat avec l'association ASEI,
21:07 l'US Ramonville accueillera notamment les personnes
21:10 en situation de handicap mental, dès la saison prochaine.
21:15 Comment transmettre la passion agricole aux jeunes générations ?
21:19 Vaste question dans les Vosges.
21:21 Cette ferme fait découvrir aux plus petits le métier d'agriculteur.
21:25 Près de 1700 enfants ont déjà été accueillis,
21:28 et les exploitants agricoles ne manquent ni d'idées, ni d'envie.
21:31 Vous allez le voir, un reportage de notre partenaire sur place, Vosges TV.
21:36 - Les agriculteurs d'un jour prenaient leur rôle très à cœur.
21:39 Ce matin, là du côté de Portieux, à la ferme de la Prairie,
21:42 la transmission est l'un des mots-clés.
21:45 Cinquième génération à rejoindre l'exploitation,
21:47 Eva est revenue après des études dans un tout autre domaine,
21:49 pour aider son père qui a repris il y a une quinzaine d'années la ferme familiale.
21:52 Avec toujours cette volonté de transmettre,
21:55 elle a apporté une dimension pédagogique à l'exploitation.
21:58 - On a des premiers enfants qui viennent voir,
22:00 j'en ai un qui a fait son anniversaire, qui veut devenir vétérinaire,
22:03 j'en ai d'autres qui me disent "moi je veux faire comme vous, agriculteurs,
22:05 je veux m'occuper des animaux".
22:07 J'espère que ça peut créer des voies, des vocations, des choses qui peuvent leur plaire.
22:11 Moi j'essaie de leur montrer le bon côté comme le mauvais côté des choses,
22:14 parce que le métier d'agriculteur aujourd'hui il n'est pas facile,
22:17 mais c'est vraiment le plus beau métier du monde.
22:19 Et je le conseille à tous les enfants qui peuvent venir chez nous.
22:21 - Et on la pousse !
22:23 En quelques mois, plus de 1700 enfants ont été accueillis.
22:26 Si aujourd'hui, lapins, vaches, chèvres et chevaux notamment se côtoient,
22:30 ça n'a pas toujours été le cas.
22:32 - Alors à l'époque du coup, il y avait des chevaux forcément,
22:34 parce qu'on travaillait encore avec les chevaux,
22:36 mais c'était tendance quand même élevage, donc les tiers.
22:39 Je me suis plutôt lancé au départ dans la pension de chevaux.
22:42 Nous avons 30 chevaux en 50 vaches,
22:44 donc nous avons aussi bien des charolaises, 45 charolaises,
22:47 nous avons 3 vaugiennes et nous avons aussi une petite troupe de highlands.
22:52 - La ferme de la Prairie, c'est aussi une attention particulière à la biodiversité.
22:56 Aucun pesticide n'est utilisé sur les sols,
22:58 un système d'irrigation naturelle a été mis en place
23:01 et des arbres plantés pour créer de l'ombre sur les parcelles.
23:04 Aujourd'hui, pour se développer, Daniel et Eva ont encore plein de projets.
23:08 - On a l'envie de s'installer en maraîchage,
23:11 donc on a trouvé quelqu'un pour nous aider à faire du maraîchage,
23:14 donc diversifié, puisqu'on a bien vu qu'avec la clientèle qu'on a eue,
23:17 on a de la demande.
23:18 - Se développer tout en ayant dans un coin de la tête cette transmission
23:21 et pourquoi pas faire naître des vocations.
23:24 D'ici quelques mois, des gites insolites permettront aux visiteurs
23:27 de prolonger encore un peu plus leur expérience à la ferme.
23:30 - Et puis nous terminons cette édition du Grand JT des Territoires en musique.
23:34 À Coignard dans les Yvelines, cet atelier de chant choral
23:37 réunit les cœurs et les voix de personnes de tout âge.
23:41 Ces rencontres ont lieu tous les mois pour les habitants de la commune.
23:44 La mairie à l'origine du projet souhaite créer un moment de bonne humeur.
23:48 Un reportage signé Patrick Jacques de Dixmude et Léa Carme
23:52 pour notre partenaire TV 78 dans les Yvelines.
23:55 - J'irai au bout de mes rêves, où la raison s'achève,
24:00 tout au bout de mes rêves.
24:04 - L'atelier mixage Les Ateliers du Vocal de Coignard existe depuis un an.
24:09 Cette chorale intergénérationnelle compte aujourd'hui 62 inscrits,
24:13 dont une dizaine d'enfants et adolescents.
24:16 En lançant le projet, la mairie souhaitait encourager les habitants
24:19 à se rassembler en favorisant le partage.
24:22 - Au murmure de la ville, on a un hémifole.
24:25 - Oh, mon Dieu, regarde ta folle, et j'aime encore mieux ça.
24:30 - Trois heures de chant et une pause goûter bien méritée,
24:33 c'est le programme de chaque séance.
24:36 - Ce qui me plaît dans ce cours, c'est le rassemblement de plusieurs personnes
24:39 dans une petite commune comme Coignard.
24:42 C'est super agréable.
24:44 Le dimanche après-midi, les gens se réunissent dans la bonne humeur, dans la joie.
24:47 - J'ai déjà suivi des cours de chant, mais j'apprécie beaucoup ce professeur
24:51 qui enthousiasme aussi bien pour les grands que pour les petits.
24:55 - Une chef de chœur professionnelle qui fédère,
24:59 Sandrine Conry s'est encouragée les chanteurs amateurs.
25:02 Les thèmes des ateliers changent à chaque séance.
25:05 Gospel, chant bulgare et aujourd'hui pop-rock pour diversifier le répertoire musical.
25:10 Le but étant de faire chanter tout le monde ensemble, quel que soit le niveau.
25:14 - Jeannine !
25:16 - Chante !
25:18 - I went to hell !
25:21 - Tout le monde a cet instrument, on a tous sur nous,
25:24 qui coûte pas cher, qui est facile à déplacer.
25:27 Le but, c'est de faire chanter tout le monde,
25:30 ceux qui chantent déjà dans des chœurs, ceux qui n'ont jamais chanté,
25:33 ceux qui ont peur de chanter, ceux qui chantent sous leur douche.
25:37 - La participation au cours est peu onéreuse,
25:40 30 euros pour 6 ateliers et la gratuité pour les moins de 18 ans.
25:44 Le prochain rendez-vous de la chorale aura lieu le 21 avril prochain,
25:47 toujours à l'espace Alphonse Dodé à Coignères.
25:50 Le thème, chanson française.
25:53 - Dans aucun autre lieu !
25:55 - Chant !
25:59 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:01 Merci à tous de nous avoir suivis.
26:03 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:06 Au revoir à tous.
26:08 (Générique)
26:11 ---

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