• il y a 7 mois
La France sombre-t-elle petit à petit dans l’autoritarisme ? C’est la question que l’on pourrait se poser à en juger la censure et l’autocensure pratiquées dans les médias du Système comme l’a confessé fièrement Adèle Van Reeth, la patronne de France Inter, il y a quelques jours. De plus en plus, une doxa s’impose et interdit toutes pensées en dehors de la ligne du pouvoir. Aucune critique quant à la politique étrangère sur la question ukrainienne n’est tolérée. Les questions sociétales, à l’image de la GPA, la gestation pour autrui, sont recouvertes d’un halo de bien-pensance et toutes remarques à rebours de la parole unique sera vouée aux gémonies, diabolisée, raillée et caricaturée.
A l’image du verrouillage totale de la parole pendant la période du Covid-19, la chape de plomb s’abat sur la presse et sur les esprits. Emmanuel Macron règne alors en maître diffusant l’unique bonne parole, parsemée de mensonges et de paradoxes, comme l’a encore démontré le discours de la Sorbonne à quelques semaines des élections européennes.
Ceux qui résistent, après avoir été éborgnés et mutilés dans les rues pendant les manifestations de Gilets Jaunes, sont parfois arrêtés chez eux et placés en garde à vue pour des méfaits imaginaires, des adversaires politiques sont convoqués par la justice ou des officines du pouvoir, des voix discordantes sont salies, souillées.
Tout est fait pour que vous rentriez dans le rang et les Jeux olympiques vont s’illustrer en nouveau test de dressage et de domestication grandeur nature.
Le journaliste et ancien patron de Sud Radio, Didier Maïsto, ne cède rien à l’oppression ambiante. Il décrypte, démonte et dénonce le poids du pouvoir qui accable les libertés individuelles et appelle à un grand sursaut.

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Transcription
00:00:00– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:14– Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver
00:00:17pour ce nouveau numéro du Samedi Politique.
00:00:19Cette semaine au programme, nous allons faire un tour
00:00:21de toute l'actualité française.
00:00:23Garde à vue ou convocation des adversaires politiques,
00:00:26censure, mise en coupe réglée des médias,
00:00:29les attaques contre les libertés individuelles sont devenues
00:00:32désormais légion pour que le pouvoir s'impose.
00:00:35Tout est permis et d'ailleurs, sur YouTube aussi,
00:00:37alors plus que n'importe quand, je vous demande cette semaine
00:00:41de jouer le jeu, de partager cette émission au maximum,
00:00:44de cliquer sur le pouce en l'air, de laisser vos commentaires,
00:00:46tout cela améliore le référencement et je puis vous affirmer
00:00:50que ces derniers temps, YouTube ne nous rend pas la tâche facile.
00:00:53Alors je compte sur vous, à tout de suite.
00:00:56– Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
00:01:06– Et à mes côtés cette semaine, Didier Maisto, bonjour monsieur.
00:01:09– Bonjour, bonjour à tous.
00:01:11– Merci beaucoup d'être avec nous, vous êtes journaliste,
00:01:13ancien directeur de Sud Radio, vous avez également travaillé
00:01:15un peu dans les coulisses de la politique, notamment à droite.
00:01:19Vous êtes ensuite rapproché en 2017-2022,
00:01:22surtout 2022, des Insoumis pour les élections.
00:01:25Vous avez également, et vous l'êtes toujours, je crois,
00:01:28été très engagé pour la cause des Gilets jaunes.
00:01:30Vous avez été dans toutes les manifestations,
00:01:32vous avez fait votre travail de journaliste.
00:01:34Ces Gilets jaunes qui réclamaient notamment,
00:01:35en plus de ne pas être éborgné à chaque manifestation,
00:01:39d'être entendu notamment par les voix démocratiques.
00:01:43Didier Maisto, pour commencer, jeudi, le chef de l'État
00:01:45a décidé de renouer avec son adoration pour l'Europe à la Sorbonne.
00:01:51Six ans après son premier discours, il est revenu,
00:01:54il a fait un discours fleuve, plus de deux heures.
00:01:57Dès à présent, je vous propose de l'écouter,
00:02:00d'écouter quelques extraits, puis après je vous donne la parole.
00:02:03La lucidité et l'honnêteté commandent de reconnaître
00:02:06que la bataille n'est pas encore gagnée, loin de là,
00:02:10et qu'à l'horizon de la prochaine décennie,
00:02:12parce que c'est cet horizon-là qu'il nous faut saisir,
00:02:15le risque est immense d'être fragilisé, voire relégué,
00:02:22parce que nous sommes dans un moment inédit
00:02:24de bouleversements du monde, d'accélérations,
00:02:27de grandes transformations, et mon message d'aujourd'hui est simple.
00:02:32Paul Véléry disait au sortir de la Première Guerre mondiale
00:02:35que nous savions désormais que nos civilisations étaient mortelles.
00:02:39Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe,
00:02:43aujourd'hui, est mortelle.
00:02:46Elle peut mourir.
00:02:48Elle peut mourir, et cela dépend uniquement de nos choix.
00:02:55Mais ces choix sont à faire maintenant,
00:02:59parce que c'est aujourd'hui que se joue la question de la paix
00:03:01et de la guerre sur notre continent,
00:03:03et de notre capacité à assurer notre sécurité ou pas.
00:03:06Nous avons commencé à repenser notre géographie dans les limites
00:03:11de notre voisinage.
00:03:14L'Europe se pense désormais comme un ensemble cohérent,
00:03:16après l'agression russe, en affirmant que l'Ukraine et la Moldavie
00:03:19font partie de notre famille européenne
00:03:22et ont vocation à rejoindre l'Union le moment venu,
00:03:25comme les Balkans occidentaux.
00:03:33Alors, peut-être première question,
00:03:34que pensez-vous de cette opération qui a dû coûter fort cher ?
00:03:37Oui, il y a à boire et à manger.
00:03:40En même temps, c'est le spécialiste des oxymores, M. Macron.
00:03:44Ça fait quand même sept ans qu'il est là.
00:03:46Il fait un constat, le même qu'il avait fait il y a sept ans d'ailleurs,
00:03:49en disant l'Europe puissance, la nécessité d'une souveraineté européenne,
00:03:53ce qui ne veut strictement rien dire.
00:03:54La souveraineté ne peut s'exercer que dans un cadre national.
00:03:58Il remesure et il se félicite de tout le chemin parcouru.
00:04:02Et à la fin, il conclut par l'Europe est mortelle, elle peut mourir.
00:04:06Paraphrasant Paul Valéry, qui ne le demandait pas sans doute d'où il est.
00:04:12Donc, pour autant, sur le fond, il y a une certaine part de vérité.
00:04:18Et je dirais, le problème de l'Europe,
00:04:20ce n'est pas qu'elle peut mourir ou qu'elle est subclaquante,
00:04:22c'est qu'elle bouge encore.
00:04:24Et pour moi, elle bouge encore un petit peu trop.
00:04:26Qu'est-ce que l'Europe ?
00:04:27C'est un agrégat de, même pas de souveraineté,
00:04:31un agrégat de différents intérêts particuliers.
00:04:35Une Europe néolibérale, une Europe qui dérèglemente
00:04:38et qui réglemente à rebours pour tous les petits commerçants,
00:04:42les artisans, les citoyens et les indépendants.
00:04:46Donc, on voit bien qu'il y a une logique néolibérale qui est à l'œuvre,
00:04:49dans un cadre encore plus large que celui de la mondialisation.
00:04:53On voit que l'Europe s'est complètement vassalisée,
00:04:56est devenue le 51e Etat américain.
00:04:59Elle a été torpillée de l'intérieur par le Royaume-Uni.
00:05:01Aujourd'hui, le Royaume-Uni est sorti,
00:05:04mais l'Ukraine semble prendre le relais.
00:05:07L'Ukraine est aussi un Etat américain.
00:05:09Les complotistes disaient, on m'avait traité de complotiste,
00:05:14quand il y a déjà un certain nombre d'années,
00:05:15je disais qu'il y avait des bases de la CIA, rappelez-vous.
00:05:19En Ukraine, on me disait, mais qu'est-ce que tu racontes ?
00:05:21Enfin, etc.
00:05:22Aujourd'hui, on voit que c'est le pays sans doute le plus corrompu de la planète,
00:05:26qu'il y a de la traite d'êtres humains,
00:05:30que toute l'élite ukrainienne, il suffit de voyager un petit peu
00:05:34ou d'aller sur la côte d'Azur l'été et dans les palaces ou à Courchevel,
00:05:39dans les stations les plus huppées, les hôtels les plus huppés.
00:05:42– Mais pas au front.
00:05:43– Mais pas au front.
00:05:43Au front, oui, il y a les pauvres gens qui ne peuvent pas choisir.
00:05:49L'âge de la conscription a été abaissé par M. Zelensky.
00:05:54Il y a déjà 600 000 femmes qui sont engagées.
00:05:57C'est un véritable massacre.
00:05:58Le front fait 1000 km, même plus, de long sur 30 km de large.
00:06:04Et d'après les gens qui sont sur le terrain,
00:06:06on serait plutôt autour de 600 000, 700 000 morts aujourd'hui.
00:06:09Donc voilà quelle est la situation.
00:06:11Alors, mort clinique de l'Europe, oui, c'est vrai.
00:06:15Mais de quelle Europe parle-t-il exactement ?
00:06:18Est-ce que c'est l'Europe de Mme von der Leyen
00:06:21qui fait du trafic en fait de médicaments ?
00:06:25Puisque elle a signé de façon…
00:06:30Elle a eu des échanges de SMS avec le président de Pfizer,
00:06:33cette affaire est en cours, mais son mari aussi,
00:06:37le baron von der Leyen, aristocratie allemande,
00:06:41est le directeur d'une société américaine,
00:06:44une multinationale qui s'appelle Ord Genesis,
00:06:46qui est dans la thérapie hygiénique et qui a fondé des filiales,
00:06:50n'est-ce pas, dans plusieurs pays de l'Union européenne
00:06:53pour bénéficier des fonds de relance américains,
00:06:56des fonds de relance, pardon, européens.
00:06:58Il a capté, usû capté les fonds de relance,
00:07:01puis il a dissous complètement ses filiales.
00:07:05Est-ce que c'est cette Europe-là qu'on veut ?
00:07:06Est-ce que c'est l'Europe de…
00:07:09Parce que M. Macron, il est fort, il nous vend l'Europe de la défense.
00:07:11Quelle défense exactement ?
00:07:14L'Europe de la défense de la France
00:07:16qui veut ouvrir son parapluie pour les autres…
00:07:20Son parapluie nucléaire.
00:07:21Nucléaire pour les autres pays européens ?
00:07:24Ou l'Europe de…
00:07:29De quoi parle-t-il en fait ?
00:07:30Quand il parle de mutualiser nos efforts dans une souveraineté,
00:07:35il se fabrique en France en une année
00:07:38ce qui se tire de munitions en une nuit sur le théâtre ukrainien.
00:07:42Nous avons les 220 chars Leclerc,
00:07:45220 chars d'actifs en circulation,
00:07:48il y en a peut-être 100 qui fonctionnent.
00:07:50Nous sommes capables de projeter au maximum 25 000 hommes,
00:07:53parce que pour un homme combattant,
00:07:55il en faut 6 derrière en termes de logistique, etc.
00:07:59Tout ça est une farce.
00:08:02Donc, il met en avant une certaine souveraineté,
00:08:06une certaine puissance, comme si…
00:08:08Je parlais d'agrégat,
00:08:09comme s'il y avait une conscience politique en tant que continent
00:08:13et que les différents pays qui composaient l'Europe
00:08:16étaient unis dans un but politique, économique et avec une même stratégie.
00:08:21Il y a du dumping économique, il y a du dumping social.
00:08:25Les intérêts de l'Allemagne, on l'a vu,
00:08:27ne sont pas ceux de la France.
00:08:29Les intérêts de la Pologne ne sont pas ceux de l'Allemagne.
00:08:32Quant à étendre cette Europe des 27,
00:08:34qui est déjà un malstrom, à d'autres pays, pourquoi pas ?
00:08:38Je voudrais juste revenir très brièvement sur ce qu'il a dit
00:08:42sur cette Europe-là,
00:08:46les racines étaient anciennes, etc.
00:08:48et que ça se décidait aujourd'hui pour demain.
00:08:50Non, ça s'est déjà décidé.
00:08:52Parce que quand le mur de Berlin est tombé à la fin des années 80, en 89,
00:08:58et que la Russie a tendu la main à l'Europe,
00:09:02parce que le tropisme naturel de la Russie, c'est de l'ornier vers l'Europe.
00:09:05La Russie, c'est l'Europe, et qu'elle a été méprisée.
00:09:08Quand les accords de Minsk, auxquels nous avons participé,
00:09:11et plus que participé, ont été balayés,
00:09:14quand M. Hollande, un président, ne devrait pas dire ça,
00:09:18mais il l'a dit quand même,
00:09:20a dit que les accords de Minsk n'avaient pas été respectés
00:09:22exprès pour permettre, avec la chancelière allemande à l'époque,
00:09:27à l'Ukraine de se réarmer.
00:09:29C'est bien qu'il y ait une stratégie d'encerclement,
00:09:33effectivement, de l'ancienne URSS, de la Russie.
00:09:39Enfin, quand il dit, M. Macron, que nous sommes petit à petit encerclés,
00:09:45que les choses la donnent à changer.
00:09:47Oui, la donne à changer, mais il fallait y réfléchir avant.
00:09:50Les BRICS sont en train d'émerger.
00:09:52Et de quelle manière ?
00:09:54Parce qu'ils ont compris ce que signifiaient la souveraineté et la subsidiarité.
00:09:57Ils ne se groupent, ils ne se réunissent que pour les sujets qui les intéressent.
00:10:07Et ils gardent complètement, quand tu vois...
00:10:09C'est des accords ponctuels et des échangements absolument.
00:10:12Donc, vous avez d'un côté les États-Unis qui, quoi qu'on en dise,
00:10:15même sur un fonds global de dédollarisation de l'économie mondiale,
00:10:19continuent à pousser ses pions, à une industrie, un complexe militaro-industriel
00:10:24qui l'oblige à faire des guerres jusqu'à un certain point.
00:10:26Parce que comme l'Ukraine ne peut plus payer aujourd'hui,
00:10:29aujourd'hui, ce qui compte, c'est d'aller un petit peu jusqu'au bout comme ça,
00:10:34mais sans trop, mais après, surtout, d'aller acheter les terres agricoles,
00:10:38de reconstruire pour refourguer tous les produits qui sont possédés
00:10:42par cette fameuse multinationale, BlackRock,
00:10:47qui, enfin, cet organisme un peu monstrueux financier
00:10:50qui regroupe un certain nombre de multinationales dans la pétrochimie,
00:10:54la chimie, l'agriculture, l'agro-industrie, etc.
00:10:57Donc, eux, ils font du business avec une extraterritorialité de leurs droits.
00:11:01Ça veut dire que partout chez eux, partout sur la planète, ils s'estiment chez eux.
00:11:05Ils peuvent vous promettre 1000 ans de prison, ça calme un petit peu.
00:11:08Et de l'autre côté, vous avez les BRICS.
00:11:10Et oui, la raison, c'est que nous sommes pris en étau entre ces deux puissances
00:11:16qui sont des puissances, parce que c'est le retour du nationalisme,
00:11:18d'une certaine manière, qui n'a jamais vraiment cessé.
00:11:21La Chine est un empire national.
00:11:23L'Inde est une puissance nationaliste.
00:11:26La Russie, d'une certaine manière, est aussi une puissance nationaliste.
00:11:29La Corée du Nord, la Turquie.
00:11:32Donc, vous voyez, ça pose tout un tas de questions.
00:11:35Et pour retrouver un peu de force nationale,
00:11:38pour trouver un peu de souveraineté,
00:11:40il faudrait pouvoir s'absoudre du joug américain
00:11:45que constitue, j'allais dire l'Union Européenne, non,
00:11:48la Commission Européenne,
00:11:51parce que Mme van der Leyen se comporte comme la présidente de l'Europe,
00:11:53ce qu'elle est de fait, parce que le barycentre,
00:11:57le centre de gravité, le centre de décision de l'Europe,
00:12:01s'est déplacé du Conseil Européen vers la Commission Européenne,
00:12:04puisque on peut faire la guerre, on peut livrer des armes,
00:12:07on peut livrer des médicaments,
00:12:09on peut interdire et supprimer un média sans passer par la légitimation d'un vote.
00:12:15Voilà, donc, c'est aussi ça, une forme de fascisme.
00:12:18J'avais dit ici, sur ce plateau, en 2017,
00:12:21si M. Macron est élu, nous basculerons dans le fascisme soft.
00:12:24Je laisse tout le monde juger.
00:12:26– Ce qui est amusant aussi, c'est qu'on a vu ce discours d'Emmanuel Macron
00:12:31et en parallèle, on a vu une tribune publiée dans le Figaro,
00:12:34évidemment, c'était à dessein, cette concordance.
00:12:3650 personnalités ont signé une tribune.
00:12:38Parmi ces personnalités, Arnaud Montebourg, Nicolas Dupont-Aignan,
00:12:41Marcel Gauchet, Michel Onfray et bien d'autres encore,
00:12:44ils alertaient sur une résolution du Parlement européen
00:12:48dont l'objectif est très clair, c'est mettre fin aux droits de veto,
00:12:51c'est-à-dire recourir systématiquement à la majorité qualifiée
00:12:54et non à l'unanimité en réalité.
00:12:59Ils mettent également en garde contre cette hyper-centralisation
00:13:03que vous évoquez de la Commission européenne.
00:13:06On a l'impression quand même que les critiques à l'égard de cette Union européenne
00:13:10telle qu'elle est aujourd'hui s'amplifient un maximum.
00:13:13Oui, elle s'amplifie parce que les citoyens se rendent compte
00:13:17que ce qui passait pour des oiseaux de mauvaise augure,
00:13:20dont je faisais partie à l'époque,
00:13:22puisque vous avez la mabilité de citer au début droite-gauche,
00:13:25mais en fait, moi, j'ai toujours été souverainiste.
00:13:27J'ai travaillé, j'ai commencé mon engagement politique
00:13:30aux côtés de Philippe Séguin.
00:13:32Et il me semble que j'ai été attaché à une certaine idée de la France
00:13:37et que le CNR, c'était quelque chose qui fonctionnait.
00:13:40De Gaulle a fait une alliance allant des communistes à l'extrême droite
00:13:43et c'est comme ça que les pays ont retrouvé les voies de la réconciliation,
00:13:47de la prospérité et d'une certaine grandeur.
00:13:50Donc, oui, c'est très, très grave ce qui se passe.
00:13:52Mais de toute façon, ils ont bien fait de faire cette tribune.
00:13:56J'aurais pu l'assigner sans aucun problème.
00:13:59De toute façon, ça commence à être aussi de l'autre côté,
00:14:03objectivé, verbalisé par M. Glucksmann aussi,
00:14:07qui dit notre projet, c'est celui d'une Europe fédérale.
00:14:10Donc, effectivement, supprimer le droit de veto,
00:14:13continuer dans la centralisation technocratique,
00:14:17parce que le macronisme aussi, ces sept ans,
00:14:21nous donnent une indication très précise de ce qu'est le macronisme.
00:14:24C'est à la fois du néolibéralisme.
00:14:27C'est à la fois tout et rien.
00:14:28C'est à la fois tout et rien, mais c'est le pire des systèmes, en fait.
00:14:31C'est à la fois du néolibéralisme.
00:14:34On voit qu'il privilégie toujours les grands groupes
00:14:36et la financiarisation de l'économie.
00:14:39Et c'est aussi une administration très tâtillonne,
00:14:45qui pratique la censure, qui aime bien enfermer les gens,
00:14:48les QR codes, la numérisation,
00:14:51cette espèce de totalitarisme rampant.
00:14:55C'est-à-dire, c'est l'alliance du pire.
00:14:57Et M. Macron adore ça, avec tous ses petits, il adore,
00:15:01ses applis, surveiller ses ministres, rappelez-vous un moment,
00:15:03vert, rouge, orange, l'état d'avancement des dossiers.
00:15:07Ce sont des gens qui gèrent les comportements,
00:15:09qui ne s'intéressent plus à l'humain.
00:15:10Un peu comme l'ont fait les Chinois au début des années 2017-2018,
00:15:16avec le programme social, qui a tendance maintenant à s'étendre.
00:15:22On a des permis à point.
00:15:23Et puis, si on regarde un site interdit,
00:15:25si on fume une cigarette dans un lieu,
00:15:28si on ne paye pas une amende, on ne peut plus voyager.
00:15:31Puis, on a son nom qui s'inscrit en grand, en rouge,
00:15:34quand on passe un portique.
00:15:35Puis après, on ne peut plus se loger, on ne peut plus travailler.
00:15:37On devient un paria, un sous-citoyen, un métèque.
00:15:39Donc, c'est le pire des deux systèmes.
00:15:43Et évidemment, on voit bien là que c'est une première étape.
00:15:49Et je pense que ça n'a pas été encore dit.
00:15:53Mais ce qu'ils ont dans la tête, c'est de l'utilité,
00:15:57comme on disait avant, de l'utilité d'avoir encore des élections.
00:16:01Parce que pourquoi, finalement, avoir un droit de veto ?
00:16:04Pourquoi voter ?
00:16:07Il y a eu un amendement du Modem, d'ailleurs, en ce sens,
00:16:10qui proposait de revenir à une élection censitaire
00:16:14avec des grands électeurs pour l'élection du Président de la République
00:16:17qui ne serait plus faite au suffrage universel.
00:16:19Donc, vous voyez, chaque fois, c'est un peu des ballons d'essai
00:16:22qui sont jetés comme ça.
00:16:23Et je pense qu'ils considèrent qu'il y a une élite qui sait
00:16:31et un peuple qui doit se soumettre
00:16:33parce que l'élite, dormez, braves gens, on sait ce qui est bon pour vous,
00:16:36c'est ce qui s'est passé avec le confinement.
00:16:39On catégorise les gens, on suspend les récalcitrants
00:16:42après les avoir fait applaudir en tant qu'essentiels
00:16:45dans une espèce de catharsis théâtralisée complètement ridicule.
00:16:49Et donc, on joue avec les comportements, on gère les comportements.
00:16:54Et quand on regarde au bout du bout, qui est le bénéficiaire final ?
00:16:58Ce sont des entreprises apatrides, internationales,
00:17:03qui n'ont pas leur siège en France,
00:17:05qui ont quelques établissements stables ou fixes
00:17:08et qui font leurs bénéfices à l'étranger, qui ne payent pas d'impôts.
00:17:12Premièrement. Deuxièmement, le paroxysme de tout ça,
00:17:17c'est que vous avez des cabinets de conseil.
00:17:19On dit qu'ils sont trop importants dans la gestion de l'État.
00:17:23Non, non.
00:17:24Les cabinets de conseil ont pris le contrôle des États
00:17:27et des sociétés occidentales,
00:17:29à telle enceine que, quand En Marche a été créée,
00:17:33c'était tout le personnel de McKinsey qui est devenu le personnel d'En Marche,
00:17:38qui a ensuite irradié les cabinets et qui a eu des retours.
00:17:43Mais en fait, ne pas comprendre, on dit souvent la mafia, la corruption.
00:17:47Il n'y a pas la corruption, la mafia.
00:17:49Il y a une prise de contrôle.
00:17:50Je dirais, c'est organique.
00:17:52Une cellule plus une cellule, on est dans le complexe.
00:17:55C'est devenu de l'ADN et l'ADN de l'État,
00:17:58comme l'ADN de la Commission européenne,
00:18:00est composé de ces gens-là qui ne sont que des pions apatrides.
00:18:05Alors, quand M. Macron me parle de souveraineté européenne, j'origine.
00:18:11Alors, toute cette situation,
00:18:12parce que finalement vous avez décrit une situation
00:18:14où il y a de plus en plus de défiance dans la population,
00:18:16y compris chez une certaine élite,
00:18:18parce que ce n'est pas des pitres les gens qui ont signé cette tribune.
00:18:21Donc, faire croire que toutes les élites sont unanimement favorables
00:18:25à l'Union européenne telle qu'elle est actuellement est un mensonge.
00:18:29Pour autant, beaucoup de Français y croient encore à cette belle fable.
00:18:33Et c'est notamment grâce à l'attitude des médias,
00:18:36l'attitude des journalistes que l'on peut percevoir au quotidien.
00:18:39Je vous propose dans ce cadre de regarder Adèle Van Riet,
00:18:43qui est la patronne de France Inter,
00:18:45qui dépend donc de Radio France et donc de vos impôts.
00:18:49En tant que service public, il y a certaines valeurs
00:18:52qui sont toutes au service de l'intérêt général,
00:18:53puisque nous sommes une radio publique,
00:18:55donc on se doit de servir l'intérêt général.
00:18:57Dans le cadre de cette mission, nous avons choisi,
00:19:01mais c'est Radio France, en ce qui concerne par exemple
00:19:03le réchauffement climatique et la cause écologique,
00:19:06de ne pas donner la parole à des personnes
00:19:09qui contesteraient le fait même du réchauffement climatique.
00:19:12C'est un engagement de Radio France au nom d'une valeur
00:19:15qui est à la hauteur de la mission qu'on doit accomplir.
00:19:17Oui, et même chose à France Télévisions.
00:19:18Ce n'est pas du blacklisting de personnes en particulier.
00:19:21Je pense qu'on a pris les mêmes précautions pendant le Covid.
00:19:23Évidemment.
00:19:31Alors donc, cette personne nous explique
00:19:33que quand on nie le réchauffement climatique,
00:19:36on n'a pas le droit de citer dans les médias.
00:19:38Sa collègue, très fière, dit c'était pareil pendant le Covid.
00:19:40Donc finalement, il y a du contrôle social totalement assumé
00:19:44dans les sommets des grands médias français.
00:19:48Oui, et puis surtout, il y a une qualification.
00:19:51Enfin, c'est pic de l'ami Randol.
00:19:53Moi, j'admire tous ces gens qui savent tout sur tout
00:19:57et qui nous expliquent ce qu'est le réchauffement climatique.
00:20:00Moi, ça fait des années que je m'intéresse au réchauffement climatique.
00:20:04Il ne s'agit pas de le nier, il s'agit de le questionner.
00:20:07Vous avez, par exemple, la langue froide du Pacifique.
00:20:11C'est des glaciers.
00:20:13Il y a des courants froids, puis des glaciers qui se recomposent.
00:20:16Quand d'autres, évidemment, la planète se réchauffe, c'est indéniable.
00:20:21Les scientifiques les plus pointus cherchent à comprendre.
00:20:24Le Gulf Stream, etc.
00:20:25Ça peut basculer d'un côté comme de l'autre.
00:20:28Nul ne le sait.
00:20:30Mais j'allais dire, pardon, mais c'est très similaire à la question du Covid-19.
00:20:34Finalement, c'est qu'on nous a expliqué qu'il y avait une vérité scientifique.
00:20:37Alors j'allais y venir, voilà.
00:20:38C'est ça. Et pareil pour le Covid.
00:20:41Finalement, on nous a expliqué qu'il y avait une communauté scientifique.
00:20:45Je ne sais pas ce qu'est une communauté scientifique et un consensus scientifique.
00:20:48Il n'y a jamais de consensus scientifique.
00:20:50La première, peut-être, l'innovation, c'est que cette absence de consensus
00:20:56a été portée sur la place publique par quelques pauvres personnes,
00:21:00dont le docteur Raoult, Alexandre Haroyan-Code, avec beaucoup de courage.
00:21:04Moi, ce qui m'a interpellé, et c'est ce qui devrait interpeller une patronne de médias,
00:21:09je l'ai été, et ça m'interpelle donc,
00:21:10et je pense que c'est une bonne curiosité intellectuelle.
00:21:14Je n'y connais rien, je ne suis pas un scientifique.
00:21:15Je ne connais rien aux maladies infectieuses.
00:21:17Et quand vous avez Alexandre Haroyan-Code, qui a passé sa vie,
00:21:23sa vie, qui a eu des distinctions internationales incroyables,
00:21:27à étudier l'ARN, quand vous avez le professeur Raoult,
00:21:32qui a passé sa vie aussi à étudier les virus dans le monde entier
00:21:37et qui fait autorité, le professeur Perrone,
00:21:40qui était membre président du comité des vaccins,
00:21:43je ne sais plus quel était le nom exact, etc.,
00:21:44les maladies infectieuses, chefs de service,
00:21:46qui disent, attention, on a peut-être été un peu vite en besogne,
00:21:50ce produit expérimental est mis sur le marché.
00:21:52Moi, j'écoute ces gens-là.
00:21:54Je n'ai toujours pas d'avis.
00:21:56Après, comme je n'ai pas d'avis, que je ne suis pas scientifique
00:21:58et que je n'ai pas un microscope
00:22:03et que je ne regarde pas exactement ce qui se passe et que je n'y comprends rien,
00:22:05je regarde, je compile, je regarde les données,
00:22:08je vois qu'il y a des turbocancers, je vois qu'il y a des maladies,
00:22:11je vois qu'il y a des effets secondaires bénins,
00:22:14d'autres plus graves, qu'il y a beaucoup d'homéocardite,
00:22:16qu'il y a beaucoup d'AVC et qu'il y a une mortalité
00:22:20qui est certes lissée année par année depuis la fin du Covid,
00:22:22mais qui augmente dans des proportions inquiétantes.
00:22:25Donc, voilà, comme j'avais écouté tous les jours
00:22:29M. Salomon qui venait, tel un croque-mort,
00:22:31nous réciter sa leçon, parce que ça aussi, je ne l'ai pas dit tout à l'heure,
00:22:37le macronisme aussi, c'est la gestion par la peur.
00:22:39Bien sûr, nous sommes en guerre.
00:22:41Voilà, ce n'est pas un outil, c'est un ingrédient,
00:22:44c'est le carburant, on souffle un petit peu,
00:22:47on a l'essence, on a le contenant, on a le réservoir,
00:22:53et puis hop, on agite l'allumette à côté.
00:22:55Ouh là là, c'est ce qu'il fait avec l'Europe.
00:22:57L'Europe peut mourir.
00:22:59Le Covid, on va tous mourir.
00:23:00M. Salomon, au départ, expliquait, donnait tous les chiffres,
00:23:04je ne vais pas faire trop long parce qu'on veut en sortir de cette époque,
00:23:07mais tous les chiffres des comorbidités.
00:23:08On voyait que ça augmentait de façon exponentielle à partir de 65 ans
00:23:13et on voyait que les comorbidités étaient des facteurs très aggravants,
00:23:16très impactants pour ceux qui avaient le Covid,
00:23:19c'est-à-dire, globalement, la malbouffe,
00:23:22qui entraînait de l'obésité, du diabète, des maladies cardiovasculaires,
00:23:28et c'était les gens en surpoids, plutôt âgés,
00:23:31qui avaient le plus de risques de mourir.
00:23:34De dire ça, c'était devenu complotiste,
00:23:36comme le fait de lire les communiqués quotidiens de Santé publique France,
00:23:41où, après le premier confinement, il était écrit noir sur blanc,
00:23:45attention, deuxième confinement, les gens vont se confiner chez eux,
00:23:49ça va être un facteur de promiscuité, les fenêtres fermées,
00:23:52donc ça va favoriser, parce que le virus n'était pas,
00:23:55comme l'a dit M. Macron, intelligent,
00:23:57il ne suivait pas, dans les supermarchés, la ligne rouge.
00:24:00On a fermé les marchés à ciel ouvert et on a laissé ouverts les supermarchés
00:24:05parce que le virus suivait la ligne rouge.
00:24:07Donc voilà, autant d'incohérences.
00:24:10Et vous avez des gens, aujourd'hui, comme ça,
00:24:11ou des patrons de médias, qui viennent nous expliquer
00:24:15qu'il y a une vérité établie, parce qu'ils ont tous fait des études
00:24:18d'infectiologie, de criminologie, des études géopolitiques, voilà.
00:24:27Jusqu'à présent, ils ne savaient pas trop où était la Lettonie,
00:24:29la Lituanie, l'Ukraine ou les Pays-Baltes,
00:24:33parce qu'on a vu un ancien ministre de l'Éducation nationale
00:24:37qui ne savait pas combien de Pays-Baltes il y avait.
00:24:40Avec Daniel Cohn-Bendit, que tu penses beaucoup plus sûre, n'est-ce pas ?
00:24:43Donc Luc Ferry et Cohn-Bendit, le bébé de show actuel.
00:24:47Tout ça est une tragique comédie.
00:24:50Ces gens-là veulent imposer un récit,
00:24:54veulent imposer, finalement, ce récit qui est…
00:24:59Il n'y a pas de complotisme, il n'y a juste une communauté d'intérêts,
00:25:03bien compris, c'est pour ça que les gens dont je parlais tout à l'heure,
00:25:06on dit les milliardaires, mais ce n'est pas simplement les milliardaires,
00:25:09c'est des milliardaires qui ont intérêt et qualité à faire des affaires avec l'État.
00:25:13C'est ça où ça change, parce que le cas milliardaire achète un médium,
00:25:16un fois, s'il vend des champignons, ça ne dérange pas trop.
00:25:19S'il doit reconstruire Kiev et qu'il est dans les travaux publics,
00:25:23ça donne peut-être la ligne éditoriale de l'LCI, etc.
00:25:28Je m'arrêterai ici.
00:25:29Quand on dépend de l'État pour des marchés publics, pour la téléphonie,
00:25:34pour l'Internet, pour des médicaments, pour le transport ou pour la défense nationale,
00:25:41on peut se poser au moins un certain nombre de questions
00:25:44et ça, ça vaudrait certainement une véritable commission d'enquête.
00:25:48Alors, on vient de revenir sur les moments tragiques autour du Covid,
00:25:52sur cette espèce de censure et de poids dans les médias.
00:25:56Ça tombe bien parce que j'aimerais également qu'on consacre une partie de cette émission
00:26:00à ce qui est arrivé à Marc Doyer, dont l'épouse Morissette est décédée
00:26:03après une maladie très rapide de Creutzfeldt-Jakob.
00:26:07Marc Doyer l'attribue à la deuxième dose de Pfizer.
00:26:13Quoi qu'il en soit, on sait que c'est un homme qui a vécu des moments terribles.
00:26:17Il a pris l'engagement envers son épouse de s'en occuper jusqu'à son dernier souffle chez lui.
00:26:22Et la semaine dernière, il a connu une mésaventure absolument surréaliste.
00:26:26Je vous propose qu'on l'écoute tout de suite.
00:26:28Je suis sorti de garde à vue.
00:26:30Tout d'abord, je voulais remercier tous les gens qui m'ont soutenu
00:26:33parce que je viens de découvrir ces soutiens.
00:26:35Je voudrais remercier aussi le professionnalisme et le sang-froid des policiers,
00:26:41et d'un policier tout particulièrement ce matin qui est venu me cueillir,
00:26:44on dit comme ça, cueillir chez moi, sans prévenir puisqu'on a quand même défoncé mes portes.
00:26:49Alors, heureusement, elles n'étaient pas fermées à clé, mais ça a quand même été ouvert violemment.
00:26:55On m'a sorti du lit et en fait, il aurait pu y avoir un drame.
00:26:58Aujourd'hui, je ne pourrais plus être là.
00:27:00Ce n'est pas anodin de se retrouver en garde à vue
00:27:02avec des accusations de menaces de mort sur le président de la République.
00:27:07Alors, vous imaginez bien, ceux qui me connaissent,
00:27:08que je ne suis pas homme à menacer qui que ce soit et encore moins à menacer de mort.
00:27:14Mon combat, il est autre.
00:27:16Voilà, mon combat, il est dans les idées, il est dans l'humain.
00:27:19Et je n'ai jamais eu l'intention de tuer qui que ce soit.
00:27:23Alors, aujourd'hui, en France, on peut se retrouver en garde à vue comme je l'ai été depuis ce matin.
00:27:30Simplement parce que vous laissez un numéro, enfin un message, pardon,
00:27:34sur le répondeur téléphonique d'Emmanuel Macron.
00:27:38Alors, oui, j'avais le numéro, un des numéros d'Emmanuel Macron.
00:27:43Et j'ai laissé un message vocal, tout simplement, il y a à peu près une quinzaine de jours,
00:27:48en lui demandant quand il allait prendre conscience qu'il y avait des effets secondaires
00:27:52et s'il attendait que ça le touche lui ou que ça le touche son épouche Brigitte.
00:27:58Et alors, tout ça a été interprété volontairement comme des menaces de mort.
00:28:03Alors, je voudrais dire tout de suite que je sors et que c'est classé sans suite.
00:28:15Qu'est-ce que ça vous évoque, cette séquence ?
00:28:18Beaucoup de tristesse.
00:28:19Je connais très bien Marc, vous voyez,
00:28:23nous sommes amis, j'ai soutenu son combat, je trouve que c'est un homme courageux,
00:28:28magnifique, humain, pas du tout anti-vax.
00:28:33Ils y sont allés en famille, ayant justement confiance en la science.
00:28:41Et boum, l'accident.
00:28:43Et ce qui a été terrible, c'est que cet accident-là
00:28:48n'ait pas trouvé ce désarroi, ce cri d'angoisse,
00:28:52cette reconnaissance qu'ils demandaient de la part de nos institutions
00:28:56n'a pas été suivie des faits, n'a eu aucun écho.
00:28:59Alors, il y a eu un large écho dans la population.
00:29:02Surtout, ce qu'ils réclament, c'est la vérité et une enquête.
00:29:05Une enquête.
00:29:06Ils n'affirment pas puisque il n'y a pas d'enquête.
00:29:08Il n'y a pas d'enquête.
00:29:09Je rappelle quand même que la plupart des pays qui ont, comme nous,
00:29:14confinés, imposés plus ou moins, avec une pression sociale
00:29:19ou carrément la vaccination,
00:29:22ont adressé des excuses ensuite à la population.
00:29:28D'abord sur la non-efficacité du vaccin.
00:29:31Un vaccin qu'il faut reproduire plusieurs fois.
00:29:34Alors, on peut appeler ça boost, on peut appeler ça dose-bise, dose-terre, etc.
00:29:40Bon, il faut trois, quatre doses.
00:29:41Et puis des effets secondaires importants et parfois dramatiques
00:29:46qui sont répétoriés et répertoriés.
00:29:48Il y en a des milliers.
00:29:50Et ce qui est d'ailleurs assez fascinant, pardon de vous interrompre,
00:29:52mais c'est qu'on sait depuis presque le début de l'industrie pharmaceutique
00:29:57qu'un médicament, il a un bénéfice risque et qu'il y a des effets secondaires.
00:30:01Donc, c'est fabuleux de penser que pour ce cas-là, il n'y en aurait pas.
00:30:06Alors, vous voyez, c'est là aussi où c'est malhonnête parce que ça a évolué.
00:30:11Au départ, on nous disait que ce n'était pas spécialement des infectiologues
00:30:16ou des spécialistes de la question des maladies infectieuses, etc.
00:30:22C'était souvent des néphrologues, des médecins de plateau,
00:30:26des psychologues de bazar qui avaient leurs magazines, etc.
00:30:29qui faisaient des émissions un peu olé olé et qui venaient nous expliquer
00:30:33ce qu'était le Covid au début, ils nous disaient ça.
00:30:36Ils nous disaient bénéfice risque.
00:30:38Oui, le risque zéro n'existe pas, on a soupé de ça pendant des mois,
00:30:43mais c'est une pandémie, elle est mondiale, elle est énorme.
00:30:47On a fait des essais, on est toujours en phase,
00:30:50mais le bénéfice est supérieur au risque.
00:30:53Puis après, puis rien.
00:30:55Une fois qu'on a vu que c'était peut-être pas tout à fait juste
00:30:59et que la part de personnes, la létalité était infiniment faible, infinitésimale,
00:31:06personne ne nie qu'il y a eu des morts du Covid.
00:31:08Enfin, il y a déjà beaucoup de gens qui ont été étiquetés morts Covid.
00:31:13Enfin, ça n'a pas été non plus, c'était à peine calculable le risque,
00:31:19la part de létalité.
00:31:21Donc après, qu'est-ce qu'ils nous ont dit ?
00:31:22On nous a dit antivax, on nous a dit complotiste,
00:31:27on nous a dit, vous doutez de tout, platiste, enfin des...
00:31:32Vous voyez donc, quand on n'a plus d'argument sur le fond
00:31:34et quand justement on n'accepte pas la sérénité d'un débat sur la place publique,
00:31:41on est comme la patronne de France Inter,
00:31:44on vient à Séné dans une radio, une télé amie,
00:31:47où on est reçu sans contradicteur.
00:31:51– Au contraire, chacun en rajoute une couche.
00:31:53– Alors, ah oui, les complotistes, il y a aussi les condoplotistes,
00:31:57les conspirationnistes, la conjuration de Saint-Marc, etc.
00:32:00En fait, ce sont des gens qui vivent dans un monde parallèle,
00:32:04malheureusement, ce monde parallèle,
00:32:07dans le monde dans lequel nous, nous vivons ici et maintenant.
00:32:10Ils ont les manettes de notre monde, c'est pour ça qu'il faut les éjecter.
00:32:15Rien n'est plus urgent que de changer de modèle.
00:32:19– Quand on voit que Marc Doyer s'est engagé en politique
00:32:21aux côtés de Florian Philippot pour les élections européennes,
00:32:24on peut se dire aussi que cette garde à vue est très inquiétante,
00:32:28aussi pour la démocratie, au-delà de l'aspect humain,
00:32:31où on se dit, ce pauvre homme a déjà suffisamment souffert,
00:32:33ce n'est pas la peine de le harceler en plus,
00:32:35pour visiblement, en plus des faits qui n'étaient pas du tout avérés.
00:32:39Mais on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il y a aussi une portée politique.
00:32:42– Vous savez ce que disait Roland Barthes,
00:32:44le fascisme, ce n'est pas empêcher de dire, c'est obligé à dire.
00:32:48Et aujourd'hui, le pouvoir macroniste, avec ses serviteurs aîlés,
00:32:51que sont les journalistes, malheureusement,
00:32:55oblige à dire un certain nombre de choses sur l'Europe,
00:32:58sur la science, sur le Covid.
00:33:01Et évidemment, la liberté d'expression ne peut pas être à géométrie variable.
00:33:06– On a vu, pratiquement en même temps,
00:33:08cette garde à vue spectaculaire de Marc Doyer.
00:33:12Les policiers chargés de l'interroger ont vu, effectivement,
00:33:15ce qu'il y avait dans le téléphone portable,
00:33:16ont rigolé, ça a été classé sans suite.
00:33:19On en a… mais n'empêche que ça a eu une forme, une vertu d'avertissement.
00:33:25Si vous m'emmerdez, c'est ça qu'a dit Macron,
00:33:29je prends le mot parce que c'est lui qui l'a bien utilisé,
00:33:32si vous m'emmerdez, vous allez être mis en garde à vue,
00:33:34voilà ce qui va vous arriver.
00:33:36Il est arrivé la même chose à, finalement, qu'on aime ou pas,
00:33:39je ne suis pas là pour juger, Mathilde Panot,
00:33:42présidente de groupe à l'Assemblée Nationale,
00:33:45convoquée par la police,
00:33:48ou la candidate qui en septième position rima…
00:33:52– Hassan, ouais.
00:33:52– Hassan sur la liste de la France insoumise.
00:33:56– Je vous propose qu'on écoute Clémence Guetet, justement,
00:33:59qui est députée à l'EFI du Val-de-Marne et raconte cette affaire.
00:34:02– Mathilde Panot, la présidente du premier groupe parlementaire
00:34:05d'opposition à l'Assemblée Nationale,
00:34:08est convoquée pour apologie du terrorisme par la police la semaine prochaine.
00:34:13C'est extrêmement grave parce que c'est sans précédent
00:34:15dans l'histoire de la Ve République qu'une présidente de groupe
00:34:19soit convoquée à la police pour une expression politique,
00:34:22en l'occurrence parce que Mathilde Panot,
00:34:24comme nous toutes et tous à la France insoumise,
00:34:26porte la voie de la paix et demande,
00:34:29et nous demandons avec force, un cessez-le-feu à Gaza depuis des mois,
00:34:33alors que la France tergiverse en la personne de M. Macron.
00:34:37– Alors, encore une fois, là, on est dans le cadre purement politique.
00:34:46Donc, qu'on partage ou non les opinions de la France insoumise,
00:34:50qu'on partage ou non la teneur du communiqué qui avait été fait,
00:34:55on peut quand même s'interroger de cette pratique
00:34:58qui consiste à mettre une présidente de groupe, enfin, de la questionner.
00:35:04– De la questionner, de la convoquer pour la questionner.
00:35:06– Pour apologie du terrorisme, ce qui est quand même,
00:35:08en plus, partout dans les médias.
00:35:09Donc, on affiche quand même l'étiquette apologie du terrorisme à un député.
00:35:14– Ce n'est pas terrible, comme étiquette, on s'en passerait.
00:35:17Après, on peut combattre effectivement les positions de tel ou tel parti,
00:35:20de telle ou telle formation présente au Parlement, ou pas d'ailleurs,
00:35:24mais qu'est-ce qui est en train de se passer ?
00:35:29À quoi on assiste, en fait, à une criminalisation de la parole,
00:35:33à une criminalisation de la pensée ?
00:35:35C'est pour ça que je parlais du fascisme qui obligeait à dire,
00:35:39et le fascisme vous oblige à dire deux syllabes, Macron, quoi.
00:35:43En dehors de Macron, point de salut.
00:35:46Et c'est assez symptomatique que, parallèlement à ça,
00:35:51de façon tout à fait simultanée,
00:35:52vous ayez des patrons de médias qui viennent expliquer,
00:35:57doctement et de façon incroyablement assumée et désinhibée,
00:36:03qu'il y a des gens qu'il ne faut pas interroger,
00:36:05qu'il ne faut pas inviter, ils l'assument.
00:36:08En fait, ils nous disent, on est macronistes, et c'est très bien comme ça.
00:36:12Et on vous emmerde, les amis, si ça ne vous plaît pas, c'est pareil.
00:36:16Et donc, voilà à quoi nous sommes confrontés.
00:36:19Moi, vous savez, j'ai pris la défense de RT France.
00:36:23J'étais indépendant, mais j'étais un peu travaillé pour cette chaîne.
00:36:26Il y avait une émission, je faisais des reportages,
00:36:28puis une émission de débat politique.
00:36:31J'ai toujours été libre.
00:36:32Et vous me connaissez, je suis quelqu'un de foncièrement libre
00:36:35et foncièrement indépendant.
00:36:36Je dis toujours ce que j'ai à dire.
00:36:38Personne ne m'a jamais donné un ordre.
00:36:42Je n'ai jamais accepté une invitation d'un homme politique.
00:36:44Un homme politique ne m'a jamais donné un ordre, ni un centime.
00:36:47Toutes mes interventions télévisuelles sont gratuites.
00:36:51Et même mon actionnaire ne m'a jamais donné un ordre.
00:36:54Et je parle sous votre contrôle et tout le monde pourra le vérifier.
00:36:57Je n'ai moi-même jamais donné un ordre à un journaliste.
00:37:00Jamais.
00:37:01Et pour moi, c'est ça, le journalisme.
00:37:03Premièrement, cette chaîne a été supprimée.
00:37:07Tous les journalistes étaient Français avec des cartes de presse françaises.
00:37:12Elle a été supprimée par Mme Van der Leyen et M. Macron d'un trait d'un seul.
00:37:16Alors qu'elle respectait sa convention avec le CSA devenue ARCOM.
00:37:20Si j'en parle, c'est pourquoi.
00:37:22Pourquoi j'en parle ?
00:37:24Le SNJ, pour bâtir une équipe de journalistes, n'a rien dit.
00:37:27Ils ont fait un tweet, je les ai interpellés,
00:37:28ils m'ont dit on a fait un tweet.
00:37:29Un tweet !
00:37:30Moi, je me serais enchaîné à l'Élysée,
00:37:32j'aurais exigé d'être reçu et que cette chaîne soit rétablie dans ses droits
00:37:35puisqu'elle respectait ses droits.
00:37:38Les journalistes se sont tus.
00:37:40Les hommes politiques se sont tus.
00:37:43Si on met tout ça à bout à bout,
00:37:45on peut compter les journalistes et les hommes politiques qui ont parlé
00:37:47sur la main du baron en pain.
00:37:49Les plus anciens comprendront, c'est du déproge.
00:37:52Mais enfin non, mais il y a une dizaine de personnes en France qui se sont élevées.
00:37:57Et la vraie question, c'est qu'on ne peut pas défendre,
00:38:01c'est ce que je disais tout à l'heure,
00:38:02une liberté d'expression à géométrie variable quand elle nous arrange.
00:38:05Parce que finalement, on est toujours attrapé par la patrouille.
00:38:09On pense passer à travers les gouttes,
00:38:11on pense être plus rapide que l'orage.
00:38:13Ce qui est très intéressant justement Didier Maisto,
00:38:15parce que j'allais dire, on a écouté tout à l'heure
00:38:16les grands patrons de presse, public, etc.
00:38:19Mais ce qui est très intéressant, c'est que tout le monde perçoit
00:38:22cette chape de plomb sur des sujets très importants.
00:38:25C'est la Russie, c'est l'Ukraine, c'est l'Europe.
00:38:27C'est typiquement la fermeture d'RT France.
00:38:30Et tout le monde se dit bon, c'est pas terrible,
00:38:32mais je vais rien dire parce que sinon la foudre,
00:38:34c'est sur moi qu'elle va s'abattre.
00:38:35Et c'est ça le pire.
00:38:36Moi, je parle souvent d'autocensure.
00:38:38Et moi, j'en veux beaucoup à tous les gens, pas aux citoyens,
00:38:43mais à tous les gens qui pourraient ou qui devraient dire quelque chose,
00:38:47à tous les gens qui doivent, qui peuvent,
00:38:49mais qui doivent dire quelque chose.
00:38:51Quand la censure s'exerce, on doit dire quelque chose.
00:38:54Quand on n'est pas d'accord, on doit le dire.
00:38:56Parce que sinon, on regarde passer les trains.
00:38:58Et les trains, comme chantait Rita Mitsouko,
00:39:00qui ne s'est pas laissée embrasser Catherine Réger
00:39:02par le président de la République, et elle l'a bien fait.
00:39:04Il a un peu la main leste, nous allons dire.
00:39:07Le petit train s'en allait dans l'arbre.
00:39:09Il a quand même participé à la cérémonie.
00:39:10Il a quand même participé, voilà.
00:39:11Vous êtes partiellement d'accord avec lui ?
00:39:12Voilà, mais disons, voilà, le petit train dans la campagne, etc.
00:39:15Et puis, on voit, après, il va où, le petit train ?
00:39:18Après, il va à un endroit, on referme les portes,
00:39:20et puis, il y a écrit « douche » dessus, et puis voilà.
00:39:24Donc, moi, je suis très sensible à toute la chaîne de commandement,
00:39:29ne serait-ce que de façon tacite et lâche.
00:39:32Il y a un moment, vous voyez quelqu'un qui se fait agresser ou qui tombe,
00:39:37vous faites comme vous tournez l'oreiller,
00:39:39puis vous faites semblant d'aller rattraper votre bus.
00:39:42Tout le monde peut faire ça.
00:39:44Essayez d'être un peu plus grand que ce qu'on est,
00:39:46de transcender parfois nos peurs, nos doutes.
00:39:50C'est le métier de lanceur.
00:39:51Enfin, le métier, ce n'est même pas un métier.
00:39:53C'est une vocation, puis on ne l'est qu'une fois dans sa vie.
00:39:55On devient lanceur d'alerte.
00:39:56Il faut du courage, parce qu'on sait que derrière, après,
00:39:58les conséquences, elles sont très lourdes,
00:40:01sociales, économiques, familiales, amicales.
00:40:04Vous êtes détruit, après ça, financière.
00:40:07Donc, quand on choisit des métiers à vocation, comme Samuel Paty,
00:40:14on ne peut pas se contenter ensuite d'avoir une institution
00:40:18qui met la poussière sous les tapis et qui allume des bougies
00:40:22et qui fait des marches.
00:40:24Ça, les gens n'en peuvent plus.
00:40:25Donc, mesdames et messieurs les journalistes,
00:40:27mesdames et messieurs les politiques,
00:40:28quand quelque chose vous heurte, ayez des convictions.
00:40:34Je vais dire comme ça.
00:40:35Ce poids, donc on voit bien que l'État met du poids sur les médias,
00:40:39sur les personnalités pour, de temps en temps,
00:40:42leur faire comprendre qu'il vaudrait mieux se taire, etc.
00:40:45On l'a vu aussi avec le numéro 3 de la liste du Rassemblement national,
00:40:49Fabrice Leggeri, qui était l'ancien patron de Frontex,
00:40:52l'agence européenne pour les clandestins, les migrations, etc.
00:40:57Il est poursuivi par la Ligue des droits de l'homme et Utopia 56
00:41:01pour complicité de crimes contre l'humanité.
00:41:04Là encore, n'ayant pas peur des mots.
00:41:07C'est grotesque.
00:41:09Il y a une imbrication de ces officines avec la justice.
00:41:12Tout est dévoyé, l'absolu et le relatif.
00:41:15Nous sommes sur un continent européen qui est soumis à des migrations.
00:41:19On a laissé ça aux partis extrémistes,
00:41:22parce que les partis dits de gouvernement ou autoproclamés de gouvernement
00:41:28n'ont jamais voulu s'en mêler.
00:41:31Il y a le principe de, c'est une directive qu'il faudrait changer,
00:41:36le pays qui accueille doit se débrouiller.
00:41:38S'il a des frontières maritimes, il doit se débrouiller.
00:41:42Nous ne sommes, comme je le dis depuis longtemps,
00:41:44j'ai l'impression d'en redoter, qu'au début des processus de migration
00:41:48qui vont être économiques, politiques et évidemment militaires
00:41:55pour des questions de droits de l'homme et aujourd'hui sans doute climatiques.
00:42:01Et j'y rajouterai, peut-être le plus important,
00:42:04qu'ils sont dans tout ça démographiques.
00:42:05Bien sûr, vous avez raison.
00:42:07Parce que quand vous voyez la pyramide des âges, notamment en Afrique,
00:42:10et que vous voyez une Europe vieillissante qui n'arrive même pas,
00:42:12et encore la France est un des pays qui s'en sort le moins mal,
00:42:15à renouveler sa propre population,
00:42:17vous vous rendez compte que les débats qu'on a,
00:42:20qui sont infranco-français, sont quand même très décalés et pour le moins lunaires.
00:42:25Donc une fois qu'on regarde factuellement les choses comme ça,
00:42:28on dit qu'est-ce qu'on fait ?
00:42:29Est-ce qu'on va aider les pays dont je viens de parler,
00:42:34notamment subsahariens, à se développer ?
00:42:36Est-ce qu'on construit des murs de plus en plus hauts, etc. ?
00:42:41Est-ce qu'on ne partage pas ?
00:42:44Est-ce qu'on réfléchit autrement ?
00:42:45Face à ces questions, face à ces défis,
00:42:47comment regardez-vous la ligne politique de gauche, d'extrême-gauche,
00:42:51des gens que vous avez peut-être côtoyés chez les Insoumis ?
00:42:53Est-ce qu'il n'y a pas une forme de déni et de façon de se réfugier ?
00:42:58Derrière, on est humaniste, on est solidaire, etc. ?
00:43:02– C'est le problème de la gauche à l'épreuve du pouvoir.
00:43:06Finalement, la gauche, une certaine gauche en tout cas,
00:43:09elle a toujours des rêves d'humanisme,
00:43:11parce qu'elle fait primer la personne humaine,
00:43:14les valeurs humaines, les valeurs du cœur.
00:43:18La Terre n'est qu'un grand pays, nous sommes tous frères, donnons-nous la main.
00:43:22Très bien.
00:43:23– Mais est-ce qu'elle n'est pas inconséquente ?
00:43:24Parce que concrètement, quand il y a ces migrations,
00:43:27qu'il y a ces petits enfants qu'on retrouve sur les plages,
00:43:28d'ailleurs que tous les médias se plaisent à nous montrer,
00:43:32à nous remontrer, etc.
00:43:34Est-ce que ce n'est pas l'inconséquence des politiques de gauche,
00:43:36justement, qui produisent ces drames ?
00:43:39Encore une fois, on ne le fait plus parce que ce n'est plus à la mode,
00:43:42mais si on fait un parallèle avec l'Australie et la politique
00:43:44qui a été menée là-bas, avec les fameuses affiches No Way,
00:43:47aujourd'hui, plus aucun migrant, comme on dit,
00:43:50se noie pour aller sur les côtes australiennes,
00:43:52parce qu'ils savent qu'il n'y a pas d'avenir dans ce sens-là.
00:43:55Il faut une politique, on dit souvent une politique ferme, etc.
00:43:59Il faut surtout une politique claire.
00:44:02Et la France, l'Europe n'a pas de politique claire, premièrement.
00:44:07Deuxièmement, elle met une charge émotionnelle beaucoup trop forte
00:44:11sur la question, elle en fait des enjeux…
00:44:13– Au mauvais endroit en plus.
00:44:13– Au mauvais endroit, politique, etc.
00:44:16Bien sûr que c'est une question politique.
00:44:17Moi, j'ai évolué sur le sujet.
00:44:18Par exemple, j'étais au nom de la République française
00:44:22et j'ai dû creuser, dont nous avons les uns et les autres bénéficiés.
00:44:28Parce que la France, c'est une carte, un territoire,
00:44:30mais c'est aussi une idée.
00:44:31Moi, j'ai des ancêtres qui sont morts pour devenir français.
00:44:35Pour devenir français.
00:44:37Donc, je suis très attaché aux droits du sol aussi, parce que je…
00:44:40– Devenir français, ce n'est pas venir en France.
00:44:42– Non, voilà, ça veut dire se battre, ça veut dire verser son sang.
00:44:46Ça veut dire, il n'y a pas un centimètre carré de ce pays,
00:44:48de notre pays, qui ne soit une flaque de sang.
00:44:51Et la flaque de sang, on l'a retrouvée sur le drapeau,
00:44:53mais c'est l'œil, malheureusement, des Gilets jaunes
00:44:55que M. Macron a éborgné.
00:44:56Bon, je referme la parenthèse.
00:44:58Mais vous voyez, cette question-là, elle est fondamentale, elle est cruciale.
00:45:06Et il y a, oui, une espèce de lutte interne,
00:45:11parce qu'à gauche, en tout cas, dans cette gauche humaniste,
00:45:14cette tradition, on n'a pas voulu voir les problèmes.
00:45:17Et on a abandonné ces problèmes.
00:45:19Moi, je suis pour parler de tout.
00:45:21D'ailleurs, j'ai fait une initiative, voilà,
00:45:24avec un média, Aude Lansin et Harold Bernat, QG,
00:45:27pour justement essayer de parler de tout, il faut parler d'identité.
00:45:33Ça ne veut pas dire qu'on va aboutir à le français,
00:45:37voilà, le portrait, l'archétype du français,
00:45:39il faut qu'il soit français.
00:45:40Non, non, on aborde toutes les questions,
00:45:42parce que la nature a horreur du vide.
00:45:44Et parfois, il y a des gens qui vont se saisir de questions,
00:45:49et les citoyens vont se laisser éberner,
00:45:51parce que lui, il en parle au moins.
00:45:53Donc, il faut parler de tout.
00:45:54En démocratie, il n'y a pas de sujet tabou.
00:45:57Oui, la gauche a raison d'être dans l'absolu,
00:46:02parce que c'est l'absolu qui nous fait avancer.
00:46:04Victor Hugo, c'est de l'absolu.
00:46:06Mais la gauche a eu tort de ne pas se situer dans le relatif,
00:46:10parce que Victor Hugo, c'est aussi du relatif.
00:46:13C'est-à-dire, c'est accepter de se mettre derrière une table
00:46:17et d'écrire 12 heures par jour, comme Balzac,
00:46:20comme un sportif de haut niveau.
00:46:22Comme disait Hugo, justement, le talent, je ne sais pas ce que c'est,
00:46:255% de talent, 95% de transpiration.
00:46:29C'est ça, le talent, en fait.
00:46:30C'est ça, la réussite.
00:46:31Donc, c'est dans ce va-et-vient spéculaire, dialectique
00:46:38entre le relatif et l'absolu qu'on peut trouver des voies d'espérer.
00:46:43Et d'une certaine manière, d'être trop dans le relatif,
00:46:47comme le fait Zemmour, par exemple.
00:46:49Chaque fois, les Arabes, les Arabes, les Arabes, les Arabes.
00:46:51Il ne dit pas les Arabes, il dit les musulmans, le judéo-christianisme.
00:46:55OK, très bien, ça ne règle pas le problème de crier sans aller aux loups
00:47:01et de dire l'humanité, l'humanité, l'humanité, l'humanité, l'humanité.
00:47:05Ça ne règle pas non plus les problèmes.
00:47:07Moi, je suis pour les statistiques ethniques.
00:47:09C'est ça que je voulais dire aussi.
00:47:11J'ai évolué, j'étais contre au début.
00:47:13Mais je pense qu'aujourd'hui, il faut se compter pour sortir des fantasmes.
00:47:16Est-ce que vous êtes capables de me dire combien de gens d'origine immigrée,
00:47:22maghrébine, tiens, il y a en France.
00:47:24Vous parlez avec les musulmans, ils vous disent 15 millions.
00:47:27Officiellement, c'est quoi, 2 millions et demi, 3 millions ?
00:47:29On ne sait pas.
00:47:30Donc, on parle, on nourrit, chacun fait ses projections,
00:47:35nourrit de sa propre peur, de sa frustration, de ses espoirs, de ses colères.
00:47:40On parle d'un objet scientifique qui n'existe pas, qu'on n'arrive même pas,
00:47:45qu'on nous empêche de déterminer.
00:47:48Pareil pour le Covid.
00:47:50C'était très bien d'avoir les comorbités, les âges,
00:47:53les maladies dont on pouvait souffrir par classe d'âge,
00:47:57par classe socioprofessionnelle, par typologie de maladie.
00:48:01On fait une carte et puis on se rend compte de qui est exposé,
00:48:05qui est moins exposé et on a des politiques pour y répondre
00:48:09qui sont, me semble-t-il, moins dans les grands principes.
00:48:11Encore faut-il être certain de la véracité des données qui sont affichées.
00:48:14C'est encore autre chose.
00:48:15Mais pourtant, en France, on a quand même beaucoup d'organismes de collecte.
00:48:19Ce n'est pas faux.
00:48:20J'aimerais rester sur cette question de la gauche
00:48:22qui, parfois, semble, en tous les cas, perdre un peu ses repères.
00:48:25Parmi les grands sujets qui ont secoué l'actualité,
00:48:27il y a évidemment le tweet qui relayait la naissance de deux petits bébés
00:48:32issus d'une GPA pour le designer français Jacques Musse.
00:48:37Marion Maréchal a réagi à cette photographie en disant, par tweet,
00:48:42« Où est la maman ? ».
00:48:44Rima Hassan, encore, celle dont on parlait tout à l'heure,
00:48:46qui sera sur la liste pour les Insoumis, a été très choquée.
00:48:50Elle a répondu de manière assez incorrecte à Marion Maréchal.
00:48:55Et je pense qu'elle a été très surprise des réponses qu'elle a reçues
00:48:59parce qu'il y a une grosse divergence dans le camp de la gauche
00:49:03face à cette pratique de la GPA et de la gestation pour autrui.
00:49:05Vous voyez, moi, c'est ce que j'appelle ça, la toxicité par capillarité.
00:49:11En fait, Rima Hassan a réagi à ce qu'elle vomit, exècre, Marion Maréchal,
00:49:20la blonde aux yeux bleus qui défend Israël et qui est une fille Le Pen.
00:49:27C'est tout ce qu'elle déteste, quoi.
00:49:31Donc, dans sa tête…
00:49:33– Donc là, ce que vous êtes en train de dire,
00:49:34c'est que finalement, elle ne serait pas favorable à la GPA.
00:49:36– Alors voilà, non mais…
00:49:37– Ce n'est pas tout à fait ce qui semble émaner de…
00:49:40– Ce qui est intéressant, c'est que, je le fais exprès,
00:49:43c'est qu'elle s'est concentrée, finalement, non pas…
00:49:47– Sur le message, mais sur l'émetteur.
00:49:48– Sur le message, mais sur l'émetteur.
00:49:51Évidemment, où est la maman ?
00:49:53Ce n'est pas parce que Marion Maréchal ou Marine Le Pen
00:49:56ou Jordan Bardella disent qu'il fait beau.
00:49:59S'il fait beau, je ne vais pas vous dire, il pleut.
00:50:01Donc, où est la maman ?
00:50:02Vous savez, je me suis engagé contre la GPA, ça fait une douzaine d'années.
00:50:06À l'époque du mariage pour tous et même avant.
00:50:08Et j'avais dit, la GPA, ça pose un certain nombre de problèmes,
00:50:13notamment l'exploitation de la mère, parce qu'il faut faire un enfant.
00:50:18Et donc, pour faire un enfant, dans l'état actuel des connaissances,
00:50:21il faut un utérus, et pour avoir un utérus, il faut une femme, voilà.
00:50:26Donc, arracher un enfant à une femme qui vient d'accoucher,
00:50:31c'est d'une violence inouïe.
00:50:32C'est d'une violence inouïe pour la femme,
00:50:34parce qu'on nous le dit toujours, c'est de l'altruisme, etc.
00:50:37Non, ce n'est pas de l'altruisme, ce sont des pauvres femmes,
00:50:43très pauvres, peu éduquées, à 99%, et souvent forcées,
00:50:48parce qu'il y a des services vraiment bien organisés, des réseaux.
00:50:54Il y a encore un hôpital qui a été démantelé en Grèce récemment,
00:50:58ou en Ukraine aussi, c'est une des spécialités.
00:51:02Premièrement, c'est hyper violent pour la femme,
00:51:04et donc pour les femmes en général.
00:51:07Les femmes doivent disposer de leur corps.
00:51:10C'est d'une violence inouïe pour l'enfant.
00:51:13On peut avoir un désir d'enfant, mais on n'a pas de droit à l'enfant,
00:51:17on a des droits de l'enfant.
00:51:20L'enfant qui naît, c'est comme ça aussi, c'est un bug du cerveau,
00:51:24peut-être que c'est le paradis, l'Eden oublié, je ne sais pas.
00:51:29On a besoin d'avoir des racines,
00:51:31et quand vous parlez avec des gens issus de la GPA,
00:51:33ils ont besoin d'aller vers leur mère biologique, c'est comme ça.
00:51:38Avant d'avoir l'âge de raison, ils le ressentent au plus profond d'eux.
00:51:40Quand ils sont en âge de le verbaliser, de l'objectiver,
00:51:45de le comprendre, de l'analyser, ils font le voyage.
00:51:48Et puis, ils développent souvent des pathologies mentales,
00:51:51de la psychiatrie, des addictions à l'alcool, à différentes drogues.
00:51:55C'est ça la réalité.
00:51:56Et puis, la réalité, c'est surtout le flic, l'argent, le pognon,
00:52:00le cash, la thune, le grisby.
00:52:03120, 130, 150 000 euros avec des contrats en bonne et due forme.
00:52:08Vous savez que des contrats, on vous remplace votre enfant
00:52:12si vous n'en êtes pas content.
00:52:14Vous pouvez acheter ça comme une voiture avec des options.
00:52:17Et si elle ne vous plaît pas, vous la rendez.
00:52:20Et quand vous rendez cet enfant, qu'est-ce qu'on en fait ?
00:52:23Ils sont placés dans des orphelinats.
00:52:26Mais vous vous rendez compte de la violence ?
00:52:27Alors moi, je veux bien que ce soit moderne,
00:52:29et je veux bien qu'on me traite de conservateur.
00:52:33Je m'en fous complètement, je m'en fiche.
00:52:35On tamponne le coquillard, comme disait Canot.
00:52:38Moi, ce qui m'intéresse, c'est la santé et l'intégrité
00:52:42des gens les plus fragiles, les femmes et les enfants.
00:52:45Les femmes et les enfants, d'abord.
00:52:47Et puis, point barre.
00:52:48C'est un clin d'œil à Floriane Janin dont l'émission s'appelle comme ça.
00:52:51Sans doute.
00:52:51Mais vous voyez, voilà, donc aujourd'hui, c'est ça qui est très grave.
00:52:56Ce désir d'enfant, je le nie pas.
00:52:59Depuis que j'ai fait cette sortie,
00:53:01il y a beaucoup de gens de médias que je connais
00:53:03qui m'ont dit en privé, en me disant, pas toi, tu ne peux pas dire ça.
00:53:05Mais je le dis, je ne nie pas leur désir d'enfant.
00:53:08Je dis que si on ne choisit pas son orientation sexuelle,
00:53:13on la subit, ou si on ne la subit pas, on la vit, en tout cas.
00:53:17Elle nous tombe dessus.
00:53:19On ne la réprime pas, ok, très bien.
00:53:20Et c'est très bien que ce soit plus criminalisé en France, Dieu merci.
00:53:24Ce n'est pas non plus obligé de faire du prosélytisme
00:53:26et de devenir un modèle de société.
00:53:28Je ferme la parenthèse.
00:53:29Les enfants, ils n'ont rien demandé, les enfants.
00:53:32Le désir d'enfant, de faire peser ça.
00:53:35Et je ne parle même pas d'homosexualité,
00:53:37parce que ça aussi, c'est un faux débat.
00:53:39Je rappelle pour tous nos téléspectateurs
00:53:43que les couples hétérosexuels sont très largement supérieurs,
00:53:48qui recourent à l'HGPA, sont très largement supérieurs
00:53:51aux couples homosexuels, aux couples de même sexe.
00:53:54Donc là aussi, on raconte n'importe quoi.
00:53:56C'est pour ça que je parlais de toxicité par capillarité,
00:53:59c'est-à-dire qu'il y a quelqu'un d'extrême droite qui a dit
00:54:03où est la maman, donc elle est homophobe, donc elle est raciste.
00:54:08Donc l'HGPA, ce qui râle contre l'HGPA,
00:54:12ce n'est pas pour les femmes et pour les enfants,
00:54:14c'est parce qu'ils sont racistes, homophobes et rétrogrades.
00:54:18Et tous les débats dans la société française
00:54:20sont pollués par ce triptyque qui est une infamie.
00:54:25C'est les points Godwin, finalement, permanents.
00:54:27On multiplie les points Godwin,
00:54:30mais les points Godwin, jusqu'à présent,
00:54:32ils avaient des grandes idéologies.
00:54:34Voilà, c'est « Reducto ad idlerum ».
00:54:38Et puis on a entendu ça, vous avez vu cette semaine,
00:54:41des dix jours qui viennent de passer, Goebbels, Dorio, Daladier,
00:54:45tout le monde a eu droit à sa figure de proue,
00:54:48à son personnage historique totem, si j'ose dire.
00:54:52Mais sauf que ces points Godwin sont devenus,
00:54:54si vous me passez le mauvais jeu de mots, des points G,
00:54:56c'est-à-dire qu'ils sont devenus, par une acronimisation,
00:55:01une simplification, des points Godwin de notre propre intimité,
00:55:05de notre univers mental, de nos tripes et de nos sexes.
00:55:08Mais vous vous rendez compte dans quel univers on évolue ?
00:55:14Mais on ne peut plus parler de rien.
00:55:15Mais alors précisément, comment dans cette atmosphère pesante,
00:55:19où concrètement chaque sujet est devenu quasiment un tabou,
00:55:23on peut espérer renverser la table, j'allais dire ?
00:55:25Parce que c'est une conversation que j'avais eue une fois avec Étienne Chouard,
00:55:28c'est bien gentil de vouloir faire voter tout le monde, etc.
00:55:31Mais quand les gens sont informés uniquement par des médias
00:55:34qui trient leurs informations et qui anglent leurs informations,
00:55:38qu'est-ce qu'il faut en espérer en fait ?
00:55:39Rien ne résiste à l'effort continu.
00:55:42Le problème des médias mainstream, ils restent,
00:55:45il ne faut pas se mentir, très puissants.
00:55:47Ils ont des primes, ils ont des sites internet avec des ripples, etc.
00:55:53Ils ont beaucoup de moyens, mais surtout, ils ont quoi quand on le dise ?
00:55:57Et là, je vais faire un peu de marketing, l'avantage de la marque.
00:56:00C'est-à-dire, ça a été dit sur TF1, boum, estampillé.
00:56:03Ils l'ont dit à la télé.
00:56:04D'ailleurs, c'était un label presque.
00:56:06C'était un label, bon.
00:56:07Oui, mais sauf que quand on se livre un petit peu à l'analyse,
00:56:11on regarde comment les gens s'informent,
00:56:14à la fois sur le nombre de médias présents sur Internet,
00:56:17sur le nombre de vues générées par les chaînes YouTube,
00:56:19d'où la censure et les algorithmes.
00:56:22Parce que là, ils ont compris qu'il y avait une faille,
00:56:24et que la seule faille aujourd'hui qui est ouverte,
00:56:27c'est des médias comme vous, comme nous,
00:56:29des gens qui prennent la parole, qui ne sont ni complotistes,
00:56:32ni excités, ni je ne sais quoi,
00:56:35ni hommes oiseaux dans le complot interstellaire.
00:56:40Non, mais encore éveillés, tout simplement.
00:56:41Encore éveillés, qui appellent un chat à un chat,
00:56:43et qui font leur marché dans les différentes idées
00:56:46qui les confrontent à la fois au réel
00:56:49ou qui les confrontent à d'autres idées,
00:56:51en les matinant d'expérience.
00:56:54C'est une démarche, j'allais dire rationnelle,
00:56:56c'est une démarche française.
00:56:58Je veux dire, tu penses ça, je pense ça, on discute,
00:57:00on s'étripe, on va boire un coup au bar
00:57:01et éventuellement on se réconcilie à la messe,
00:57:03même si t'es anticlérical.
00:57:06Et puis c'est ça la France, c'est ça la nature profonde de la France.
00:57:11Donc ça, ils sont en train de l'animer, de nous violenter.
00:57:17On a vu avec Marc Noyer la convocation par la police.
00:57:22Ils normalisent les comportements, ça c'est les QR codes,
00:57:26les Jeux Olympiques, on va peut-être en parler.
00:57:29On gère là aussi les comportements.
00:57:31Et si ça ne suffit pas, il y a l'insulte et la peur,
00:57:35qui sont des petits parfums d'ambiance qu'on vous met comme ça.
00:57:39Oh là là, si tu fais ça, il va t'arriver ça.
00:57:42Et puis si vous continuez à avancer,
00:57:44après ce jet gazeux, on vous dit complotiste,
00:57:48poutinolâtre, tu vas mourir, etc.
00:57:51Donc les gens, à un moment, quand on vous dit ça,
00:57:54vous pouvez plus vous exprimer, on vous promet 1000 ans de prison,
00:57:57on vous arrache un œil, une main,
00:57:59on vous prive de travail, de salaire, de reconnaissance sociale.
00:58:05Et j'ai vu cette pauvre fille qui a été éborgnée,
00:58:09qui n'arrive même l'État à contester le remboursement d'un œil.
00:58:14Mais vous vous rendez compte de la violence du truc ?
00:58:16C'est-à-dire, c'est une jeune fille qui va manifester,
00:58:20qui se fait éborgner, qui ne peut plus travailler,
00:58:23qui a les troubles de l'attention,
00:58:24qui a le visage et le front complètement déformés,
00:58:27qui se bat, qui est toujours vivante,
00:58:30qui est toujours debout de moins en moins, malheureusement la pauvre.
00:58:33On va lui contester le montant de l'indemnisation.
00:58:38Mais quand vous en êtes là, ça devient très difficile.
00:58:40Moi, je crois beaucoup à la micro-action.
00:58:43Je crois que, je vous parlais tout à l'heure du complexe de l'ADN,
00:58:46des petites cellules,
00:58:48je ne crois pas être plus trop au grand soir,
00:58:51mais il faut que tous les éveillés, comme ça,
00:58:54on arrive à se parler, à communiquer, à se donner la main.
00:58:59Il n'y a pas de petite action.
00:59:00Vous savez, comment faire péter un barrage ?
00:59:04C'est très simple, ce n'est pas la peine de mettre 1000 tonnes de TNT.
00:59:08Vous faites un petit trou en bas, de la taille d'une aiguille,
00:59:12et puis l'eau s'infiltre et le barrage finit par exploser.
00:59:14Donc, faisons des petits trous d'aiguilles un peu partout,
00:59:18et l'eau finira par tout emporter.
00:59:20Ça peut paraître long.
00:59:21Si on avait la solution, tout le monde l'aurait expérimenté.
00:59:25Ce que fait Étienne, c'est admirable, il y en a d'autres.
00:59:29Faire ses ateliers, tout ça participe de l'éveil.
00:59:33Je pense que les gens comme nous, il faut qu'on puisse nourrir la réflexion.
00:59:40Quoi de mieux pour la nourrir que de la permettre,
00:59:44de la laisser se sédimenter, se développer, se confronter.
00:59:49C'est comme ça que les gens se réapproprieront le politique.
00:59:54Très rapidement, Didier Maistreau,
00:59:55parce qu'on l'a évoqué à deux reprises dans cette émission,
00:59:57sans aller vraiment au fond des choses,
00:59:58les Jeux Olympiques se profilent, c'est le 26 juillet.
01:00:01Des nouvelles technologies promettent de chambouler la vie,
01:00:05notamment des Parisiens,
01:00:06mais de tous ceux qui voudront assister aux compétitions.
01:00:08Parmi celles-ci, on l'a vu, les caméras algorithmiques,
01:00:12mais également ces zones grises
01:00:14qui pourront invalider le fonctionnement de certaines cartes bleues.
01:00:18C'est-à-dire que finalement, on ne pourra plus faire usage
01:00:21de son propre argent dans certaines zones
01:00:22à cause d'un partenariat financier avec Visa.
01:00:27Beaucoup, y compris d'ailleurs les syndicats,
01:00:30ont commencé à expliquer que les Jeux Olympiques
01:00:32devaient être une tribune de contestation politique.
01:00:36Qu'est-ce que vous pensez de ça ?
01:00:37Évidemment, je pense que tout le monde voulait le résumer,
01:00:42ce monde est fou, où est le sport là-dedans ?
01:00:46Il y a beaucoup de partenariats business,
01:00:50il y a beaucoup d'images,
01:00:55il y a beaucoup de contrôles, on parle beaucoup de sécurité,
01:00:58pour l'instant on n'a pas trop parlé,
01:01:00ni des performances, ni nombre de médailles,
01:01:04personne ne sait rien sur rien.
01:01:05On sait qu'on a évincé la Russie,
01:01:06donc déjà c'est des perspectives plus heureuses pour les médailles.
01:01:09On sait qu'on a évincé la Russie,
01:01:10ce qui est un véritable scandale du point de vue de l'olympisme
01:01:13et des valeurs de l'olympisme.
01:01:14Quand on regarde la charte de l'olympisme,
01:01:17on en est très très loin, tout ça n'a plus…
01:01:20Pas très coubertin, comme on dit.
01:01:22Pas très coubertin, mais tout ça n'a plus aucun sens.
01:01:24Mais en vérité, ça rejoint à votre précédente question,
01:01:30sur le monde mainstream et sur le monde qui ne l'est pas.
01:01:34Le monde mainstream a ses lois, ses codes, ses médias,
01:01:37ses jeux du cirque.
01:01:38Il s'organise avec ses réjouissances,
01:01:41avec sa parole, avec ses médecins,
01:01:45avec ses journalistes, ses philosophes,
01:01:49ses conducteurs de bazar, ses bretteurs de foire,
01:01:55ses garçons bretteurs, ses garçons coiffeurs,
01:01:59et ils s'affrontent dans des faux débats.
01:02:01Oh les Balkans, oh les Pays-Bas !
01:02:04Et c'est la société du spectacle,
01:02:05très bien décrite par M. Debord, par Guy Debord.
01:02:08Fin de la société du spectacle,
01:02:11Gilles Lipoleski parlait de l'ère du vide,
01:02:13nous sommes en plein dans l'ère du vide.
01:02:15Le macronisme et la société telle qu'elle s'est développée
01:02:18depuis septembre, et ça avait commencé avec M. Sarkozy
01:02:20et sous M. Hollande aussi, c'est la magnification du vide.
01:02:24C'est-à-dire, ce sont des outres pleines d'air.
01:02:29Voilà, donc, ils ont leur jeu, ils ont leur monde.
01:02:31Eh bien nous, à côté, il faut qu'on ait aussi notre monde,
01:02:35nos médias, il ne faut pas lutter frontalement,
01:02:38parce que de toute façon on a moins de moyens,
01:02:40on n'a pas la force légitime,
01:02:42c'est-à-dire pas la force de la police, pas la force de l'armée,
01:02:44on n'a pas le droit de circuler librement,
01:02:47on ne peut plus circuler librement,
01:02:49on n'a pas le droit de retirer son argent,
01:02:51on n'aura pas le droit d'aller au restaurant,
01:02:53on n'aura pas le droit parfois d'aller chez soi
01:02:56si on n'a pas signé tout un tas de documents et…
01:03:00– Et il y a une enquête de police, d'ailleurs.
01:03:02– Voilà, avec 11 fichiers d'ailleurs,
01:03:04on va être confrontés à 11 fichiers, mais le paroxysme de ça,
01:03:08c'est que vous avez la présidente de la région Ile-de-France,
01:03:12qui découvre une note, visiblement faite par ses services,
01:03:15on voit, c'est des powerpoints, elle les découvre.
01:03:17Et elle nous explique,
01:03:19avec cette façon de parler qui lui est propre,
01:03:23avec faite à la fois de je-m'en-foutisme
01:03:25et d'une espèce de grandiloquence un petit peu vulgaire.
01:03:29Elle nous dit, vous prenez le transport en commun,
01:03:32là vous descendez, alors si c'est trop bourré,
01:03:36vous regardez, c'est simple,
01:03:38vous prenez un métro, si vous avez une destination A,
01:03:45si vous voyez que la destination A, elle est trop prise d'assaut,
01:03:50vous descendez un petit peu avant à B, ou un petit peu avant à C.
01:03:54Mais vous vous rendez compte du truc ?
01:03:56C'est-à-dire que vous êtes dans un métro déjà bondé,
01:03:59elle vous propose de descendre avant ou de laisser monter des gens
01:04:06pour que le métro soit encore plus chargé
01:04:08et de descendre après pour désengorger la station.
01:04:11Mais quand je dis qu'on en est à ce niveau de folie furieuse en marche,
01:04:17d'imbécilité crasse, d'idiotie institutionnalisée,
01:04:22que le prix du billet de métro est en train d'exploser,
01:04:26que la région Île-de-France ou ces régions qui lèvent l'impôt,
01:04:30on se demande, il y a au moins deux échelons administratifs en trop
01:04:33dans notre pays, et 600 000 élus, excusez-du-peu des économies,
01:04:36moi je vais vous en trouver, il n'y a pas de problème.
01:04:39Ces gens-là vont vous expliquer que pour être bien à Paris pendant les JO,
01:04:44il vaut mieux être ailleurs, et puis ce n'est pas grave de marcher,
01:04:48de toute façon c'est bon pour la santé, elle nous a dit.
01:04:50Mais vous vous rendez compte ?
01:04:53Non mais c'est juste incroyable de dire ça.
01:04:57– Pourtant il faut y croire, c'est réel.
01:04:59– Oui, il faut y croire, de toute façon c'est bien sécurisé,
01:05:01on a vu les ailes du Moulin Rouge se casser la figure il y a deux jours,
01:05:05donc c'est parfait, tout va bien, tout est sous contrôle,
01:05:08everything is under control, Mme Hidalgo, qui n'est pas endettée,
01:05:12parce qu'elle a dit que tout allait bien,
01:05:15« Oh you know Mr Trump, it's like no Belarusian,
01:05:19the not-Russian people, oh no, it's not possible. »
01:05:23C'est ce qu'elle a dit, elle a fait une conférence de presse pour dire ça.
01:05:26« C'est rare note, bienvenue the Russian people. »
01:05:29Vous vous rendez compte, elle va se baigner dans la Seine avec M. Macron,
01:05:32qui s'y baigne, qui s'y… je ne vais pas dire des trucs méchants,
01:05:36qui patauge dans les eaux très saines de la Seine,
01:05:42et nous irons les applaudir et leur lancer des petits matelas gonflables,
01:05:46voilà ce que j'ai envie de leur dire à ces gens-là.
01:05:49– Ce sera le mot de la fin, merci beaucoup Didier Maistot
01:05:51pour avoir peint et dépeint cette société actuelle en France,
01:05:55merci à tous de nous avoir suivis, je vous l'ai dit et je vous le répète,
01:05:58pardon d'insister, mais c'est vraiment important,
01:06:01en ce moment YouTube ne nous fait pas de cadeaux,
01:06:03alors je compte vraiment sur vous pour penser à cliquer sur le petit pouce en l'air,
01:06:07ça prend deux secondes et vraiment ça change tout,
01:06:09pensez à laisser vos commentaires en bas puisque je les lis chaque semaine
01:06:12et je vous réponds souvent à la plus grande surprise de certains d'entre vous,
01:06:16pensez également à envoyer cette vidéo au plus grand nombre,
01:06:19parce que tout ça, ce sont des petits gestes, mais ça nous aide beaucoup.
01:06:22Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine,
01:06:24en attendant, portez-vous bien, à bientôt.
01:06:27– Sous-titrage ST' 501

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