• il y a 6 mois
Une découverte en France a ouvert une porte magique vers l'art à Chang Shuhong. Lorsque Chang Shuhong se promenait comme d'habitude le long de la Seine, le destin lui a remis un livre d'images intitulé « Les grottes de Touen-Houang », écrit par le Français Paul Pelliot. C'est cette découverte fortuite qui a fait naître chez lui un attachement à Dunhuang, au fond du désert, dans le nord-ouest de la Chine. Le documentaire « Amour pour Dunhuang » vous raconte le coup de foudre de Chang Shuhong pour Dunhuang. #60ansChineFrance #ChineFranceEtMoi

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Transcription
00:00 Un soir de la fin de l'automne 1935,
00:02 Cheng Chuhong, qui étudiait à Paris,
00:05 se promenait comme d'habitude le long de la Seine.
00:08 Lorsqu'il s'est approché d'un étal de vieux livres,
00:13 le destin lui a remis un livre d'images.
00:16 C'est cette découverte fortuite qui a fait naître chez lui,
00:20 loin de la France,
00:21 un attachement à Dunhuang,
00:23 au fond du désert,
00:24 dans le nord-ouest de son pays.
00:28 Mon père était chez un bouquiniste,
00:31 où il est tombé sur un livre intitulé
00:34 "Les grottes de Tuong Huan".
00:37 Surpris, il l'a feuilleté.
00:40 Ce livre était en français.
00:43 Quand le bouquiniste lui demandait s'il allait l'acheter,
00:46 mon père lui a répondu
00:48 qu'il n'avait pas assez d'argent pour le moment.
00:55 Dans ce livre, écrit par le français Paul Pelliot,
00:58 un total de plus de 300 peintures murales des grottes de Mogao
01:01 ont été présentées.
01:04 Les traits puissants et la structure majestueuse des œuvres
01:07 ont laissé Chang Shouk Rong stupéfait.
01:10 En voyant le jeune homme imprégné totalement par ce livre,
01:15 le propriétaire lui a dit qu'au musée Guimé
01:18 se trouvait un grand nombre d'œuvres d'art coloré en soie
01:21 venant de Dunhuang.
01:23 Tôt le lendemain matin,
01:26 Chang Shouk Rong s'est empressé de se rendre au musée Guimé.
01:29 - Lorsqu'il a vu ces peintures de Dunhuang,
01:35 il s'est dit "Hélas, j'ai vraiment oublié d'où je viens.
01:38 La Chine a tant de bonnes choses, mais je ne les savais pas.
01:41 Qui a dit que les Chinois ne savaient pas dessiner des figures ?
01:44 Dans la dynastie des Tang, les peintres étaient très doués
01:47 pour dessiner des figures,
01:50 et les proportions du corps humain
01:53 et la dynamique des figures étaient merveilleusement exprimées.
01:56 Qui a dit que les Chinois ne savaient pas peindre des couleurs ?
01:59 Les œuvres de la dynastie des Tang sont très colorées,
02:02 elles sont hors du commun.
02:05 Chang Shouk Rong s'est donc immédiatement dit
02:08 que nous devions perpétuer ce trésor chinois.
02:11 - Pour Zheng Song, l'histoire mythique sur les quais de la Seine,
02:14 tout ça a complètement convergé.
02:17 Il était dans cet atelier fresque,
02:20 lui-même faisait de la fresque, et tout d'un coup,
02:23 il se rend compte que dans son propre pays,
02:26 il y a cette pratique artistique.
02:29 C'est que quand on est de l'extérieur, on se redécouvre soi-même
02:32 et on redécouvre les richesses de son pays.
02:35 - Chang Shouk Rong, je pense, a dû être vraiment saisi.
02:38 Il a compris quelque chose.
02:41 Il fallait que ça soit là qu'il travaillait.
02:44 Il a travaillé sa vie entière pour un lieu.
02:47 C'est un engagement, c'est l'engagement d'une fille.
02:50 ...
02:53 ...
02:56 [SILENCE]

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