Dans ce 13e numéro, Territoire Eco, l’émission dédiée à l’économie azuréenne du Groupe Nice-Matin, s’est intéressée à l’univers de la maison et de la décoration en invitant Jean-Marie Pomarès, le pdg de Maxi Bazar. L’enseigne qui propose pas moins de 15.000 références à petits prix dans ses magasins répartis partout en France et en Suisse est bien ancrée dans le département où elle a installé son siège social y est basé.
Après Le Journal de l’Eco qui passe en revue l’actualité économique des Alpes-Maritimes, Territoire Eco vous emmènera dans les coulisses de l’ascensoriste niçois EMR. Fondée en 1920, l’entreprise familiale est un petit Poucet face aux multinationales du secteur telles que Kone, Otis et Schindler. Mais si elle joue crânement sa chance, c’est qu’elle dispose de précieux atouts qu’énumère sa dirigeante Sylvie Wohlgemuth.
Enfin, la dernière partie de l’émission est dédiée au Pitch, un exercice difficile auquel se prête Jean-Michel Felderhoff, cofondateur et CEO de la sportech niçoise Fair Vision, qui explique en 90
secondes ce que sa technologie faisant appel à l’intelligence artificielle apporte à l’analyse sportive.
Le startupper disposera de 90 secondes pour convaincre les entreprises de faire appel à sa technologie.
Après Le Journal de l’Eco qui passe en revue l’actualité économique des Alpes-Maritimes, Territoire Eco vous emmènera dans les coulisses de l’ascensoriste niçois EMR. Fondée en 1920, l’entreprise familiale est un petit Poucet face aux multinationales du secteur telles que Kone, Otis et Schindler. Mais si elle joue crânement sa chance, c’est qu’elle dispose de précieux atouts qu’énumère sa dirigeante Sylvie Wohlgemuth.
Enfin, la dernière partie de l’émission est dédiée au Pitch, un exercice difficile auquel se prête Jean-Michel Felderhoff, cofondateur et CEO de la sportech niçoise Fair Vision, qui explique en 90
secondes ce que sa technologie faisant appel à l’intelligence artificielle apporte à l’analyse sportive.
Le startupper disposera de 90 secondes pour convaincre les entreprises de faire appel à sa technologie.
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00:00 [Musique]
00:13 Bonjour à tous et bienvenue dans notre studio vidéo du groupe Nice Matin pour ce 13e numéro de Territoire Éco.
00:20 Territoire Éco, vous le savez, c'est l'émission dédiée à l'écosystème azuréen en partenariat avec l'UPE06 et nos confrères de la Tribune Côte d'Azur.
00:28 Chaque mois, j'ai le plaisir de vous présenter cette émission en compagnie de Karine Wenger, chef du service économie du groupe Nice Matin.
00:34 Bonjour Karine. Bonjour Christian.
00:36 Et d'Isabelle Ozias, rédactrice en chef de la Tribune Côte d'Azur. Bonjour Isabelle. Mes hommages.
00:41 Pour débuter ce numéro 13 de Territoire Éco, place tout de suite à la grande interview.
00:47 [Musique]
00:53 Alors impossible de ressortir les mains vides de ces magasins qui fleurissent dans les centres-villes comme dans les zones d'activité commerciale.
01:00 Jean-Marie Pomares est le PDG de Maxibazar, cette enseigne qui propose pas moins de 15 000 références dans les univers de la décoration, de l'ameublement, du jardin,
01:09 mais aussi du cadeau, de la cosmétique, des arts de la table et du textile. N'en jetez plus, ai-je envie de dire.
01:16 Et vous ne le saviez peut-être pas, mais le siège de Maxibazar, de cette grande et belle entreprise, est bien ancré sur notre territoire
01:22 puisqu'il est à Cannes précisément, en tout cas pour l'instant, et nous allons en reparler.
01:26 Jean-Marie Pomares, bonjour, bienvenue dans cette émission et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:32 Pour commencer, avant de vous laisser dans les mains expertes et aux questions perfides de Karine et Isabelle,
01:38 parlez-nous un petit peu de Maxibazar et de son origine et de son histoire.
01:42 Maxibazar est né au début des années 2000 à Antibes.
01:47 Le premier magasin a été ouvert par son fondateur Stéphane Pellegrain, Place Nationale à Antibes.
01:53 C'était un petit magasin de centre-ville. Alors quand je dis petit, il faisait quand même déjà 300 m².
01:58 Mais depuis, on a ouvert des magasins bien plus grands.
02:02 Maxibazar est né sur la côte d'Azur. Et puis après, on en parlera plus tard, il s'est développé.
02:09 Et bien développé. Alors Karine ?
02:11 Jean-Marie, mais quelle est l'ADN de Maxibazar ?
02:14 Maxibazar est une enseigne d'équipement de la maison, principalement.
02:19 On y trouve tout ce dont on peut avoir besoin pour équiper sa maison.
02:23 Tringles à rideaux, voilage, linge de lit, casserole, enfin tout ce que vous pouvez imaginer.
02:32 A des prix très très compétitifs. L'ADN, c'est vraiment d'avoir un large choix de produits,
02:39 à des prix le plus compétitifs possible, pour une qualité malgré tout.
02:44 On ne vend pas des produits jetables, on vend des produits durables.
02:48 Donc c'est cet équilibre entre le prix et la qualité du produit.
02:53 Alors justement, comment parvenez-vous à proposer des prix aussi bas ?
02:57 Et quel est le panier moyen d'achat pour chaque consommateur qui passe chez vous ?
03:01 Le panier moyen est d'environ 25 euros et les clients achètent entre 4 et 5 produits.
03:09 Alors comment arrive-t-on à avoir des prix aussi bas ?
03:13 On travaille principalement avec des importateurs français,
03:17 qui sont chacun spécialistes. On a le spécialiste de la salle de bain,
03:21 le spécialiste de la tringlerie, le spécialiste de rideaux.
03:25 Et donc ces gens-là développent des gammes et sont capables de nous fournir des bons prix,
03:31 parce qu'on a aussi des volumes. Donc c'est toujours la même équation.
03:37 Vous avez des volumes, des bons fournisseurs et vous pouvez obtenir des prix compétitifs.
03:42 Vous avez parlé de qualité des produits et souvent ce qu'on entend sur ce genre d'enseignes très discount,
03:47 c'est "oui c'est bien beau, c'est pas cher, mais c'est pas de la top qualité et d'ailleurs ça vient de Chine ou d'ailleurs".
03:52 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
03:53 Je réponds que là j'en vois pas, mais vos iPhones viennent aussi de Chine et pour ça on considère que c'est de la top qualité.
04:01 Donc le fait de venir de Chine n'est pas un critère de qualité ou de non qualité.
04:07 Et justement notre travail c'est de trouver des produits durables à des prix très compétitifs.
04:14 Et ça encore une fois, on le fait grâce à ces importateurs qui font le lien entre les fournisseurs,
04:21 pas que chinois parce qu'on s'approvisionne pas qu'en Chine, et nos magasins.
04:25 Vous arrivez à avoir quelques produits français dans vos magasins ?
04:27 Oui, on a des produits français, on a des produits italiens, on a du plastique qui vient d'Italie, du plastique qui vient aussi de France,
04:34 on a du polonais, des canapés qui viennent de Pologne, donc on a aussi un approvisionnement européen.
04:39 Des produits au moins made in Europe.
04:41 On a des produits qui viennent du Portugal, donc oui, de plus en plus on essaye d'aller vers ces produits-là.
04:48 Perfiez-vous toujours sur l'engouement des français pour la décoration et l'aménagement intérieur,
04:54 qui ont été vraiment deux activités dopées par la crise sanitaire ?
04:58 Évidemment, la crise sanitaire, les gens étaient enfermés chez eux, ont vu tout ce qui n'allait pas dans leur intérieur,
05:03 donc dès qu'on les libérait de nouveau, ils venaient dans nos magasins pour modifier leur intérieur.
05:09 Pour être franc, en ce moment, tout le monde le sait, la conjoncture est plus difficile,
05:14 il y a cette problématique du pouvoir d'achat qui est réelle,
05:18 et il y a une autre problématique, c'est qu'on souffre de la baisse de l'immobilier.
05:24 Quel est le moment où on change ses rideaux, on change son intérieur ?
05:29 C'est quand on déménage.
05:30 Et aujourd'hui, comme vous le savez tout aussi bien que moi, l'immobilier est en crise,
05:34 les gens ne déménagent plus, et donc par conséquence, c'est un peu plus dur pour des enseignes telles que la nôtre.
05:41 Quand Moët Zouhari, le propriétaire de Maxi Bazar, vous nomme PDG, il vous donne aussi une feuille de route,
05:47 et votre objectif, c'est de rejoindre rapidement vos concurrents les plus performants, on peut citer Jiffy,
05:54 comment allez-vous y parvenir ?
05:57 Alors effectivement, il m'a fixé une feuille de route ambitieuse.
06:01 Notre objectif, c'est d'ouvrir entre 10 et 20 magasins par an, pendant les 5-6 années à venir,
06:14 de continuer notre développement en Suisse, puisqu'on a la particularité d'être une enseigne franco-suisse,
06:19 on est présent en France, mais aussi en Suisse quasiment depuis l'origine,
06:23 3-4 ans après le premier magasin français, on a ouvert en Suisse.
06:29 C'est du travail, il faut arpenter le terrain, aller trouver les bons emplacements, et puis après, ouvrir les magasins.
06:37 Combien de magasins aujourd'hui, et de salariés d'ailleurs dans l'entreprise ?
06:41 En chiffrant, on a une centaine de magasins, 2/3 en France, 1/3 en Suisse, et on a 1300 personnes entre la France et la Suisse,
06:50 et comme vous l'avez dit, le siège, on est fiers qu'il soit à Cannes.
06:54 Et c'est de la croissance externe ou organique ?
06:57 C'est plutôt de la croissance externe.
07:00 On a racheté il y a 3 ans une petite enseigne qui avait 8 magasins dans le nord de la France,
07:09 et comme ça d'un coup on a pu aller s'implanter entre Calais et Neulemine,
07:15 des régions que je ne connaissais pas forcément très très bien, mais que j'ai appris à découvrir.
07:21 Isabelle disait tout à l'heure que vous aviez des concurrents tels que Jiffy ou Action,
07:26 et qu'est-ce qui a justement votre plus-value par rapport à ces enseignes ?
07:30 Vous citez aussi le Centre Accor, Foirfouille ou d'autres j'imagine ?
07:33 Oui, oui, oui, je pense que vous avez cité les principaux.
07:38 J'irais là, une de nos grandes différences, c'est qu'on a un assortiment qui est présent du 1er janvier au 31 décembre.
07:47 Et dans les domaines qu'on traite, encore une fois je le redis, linge de maison, décoration,
07:53 on a un large assortiment du 1er janvier au 31 décembre.
07:56 C'est-à-dire que le client va trouver chez nous tout au long de l'année les produits dont il a besoin.
08:01 On n'est pas une enseigne de coup où vous avez sans arrêt des nouveautés qui arrivent,
08:05 mais vous ne savez pas vraiment ce que vous allez y trouver au moment où vous allez y aller.
08:10 Donc nous, notre principale différence, elle est là, c'est un assortiment large qu'on est capable d'offrir tout au long de l'année.
08:17 Et à côté de ça, bien évidemment, on a les produits saisonniers, on a nos promos,
08:21 on a des mises en avant comme tout bon commerçant,
08:24 mais l'ADN, c'est d'avoir un assortiment tenu tout au long de l'année, ce qui n'est pas si facile que ça.
08:31 Alors on vous trouve en centre-ville, on vous trouve aussi en zone commerciale.
08:35 C'est quoi votre magasin de type, les opportunités, vous allez les chercher où ?
08:39 Aujourd'hui, notre magasin de type, c'est plutôt un magasin de 1800 m² en zone commerciale,
08:45 mais on vient du centre-ville.
08:48 Alors pourquoi on n'est pas resté dans le centre-ville ?
08:51 Tout simplement parce que c'est difficile de trouver des magasins en centre-ville
08:55 et c'est encore plus difficile de trouver des magasins entre 1000 et 1500 m² en centre-ville.
09:00 Donc mécaniquement, on est parti en zone.
09:03 Malgré tout, notre plus gros magasin, notre premier magasin en chiffre d'affaires, il est à Lyon.
09:09 Dans le centre-ville de Lyon, on a un magasin de 2000 m²,
09:13 qui sont les anciens locaux de la Banque de France, pour la petite histoire.
09:17 Et c'est le plus gros magasin de Maxi Bazar.
09:20 Et le deuxième, qui est pas très loin derrière, c'est un magasin de zone à côté d'Aix, à Aiguilles,
09:25 voilà, 2000 m², c'est le deuxième magasin en centre-ville.
09:28 Donc on a aussi cette particularité par rapport aux enseignes que vous avez citées,
09:33 c'est que de mémoire, on est quasiment les seuls qui sont aussi présents en centre-ville.
09:40 Le siège social de Maxi Bazar est actuellement à Cannes,
09:43 mais je crois savoir que vous êtes en train de construire un nouveau bâtiment, un peu plus loin ?
09:47 Oui, on a un beau projet, toujours dans l'agglo de Cannes, à Mougins.
09:51 On construit un bâtiment dans lequel il y aura un magasin de 2000 m²,
09:57 qui sera une espèce de flagship dans la région.
10:00 Et au-dessus, on construit 1000 m² de bureaux.
10:03 Et donc le personnel du siège va déménager de Cannes à Mougins.
10:09 Et c'est prévu pour quand ?
10:10 C'est prévu pour septembre.
10:12 La famille Zouhari a repris Stoccomani.
10:16 C'est une chaîne, elle aussi, spécialisée dans les articles à prix réduit.
10:19 C'est quoi le positionnement ? Comment réussir cette fusion ?
10:23 Stoccomani, à la base, c'est un destocker.
10:26 C'est-à-dire qu'il achète des produits de marque, des fins de série de marque,
10:30 qu'il vend à prix discounté.
10:33 Il a aussi la particularité d'avoir une large part de prêt-à-porter.
10:38 On y trouve des enseignes, des marques telles que Ralph Lauren, Tommy Hilfiger, etc.
10:44 Donc c'est toute une partie d'offres que nous n'avons pas chez Maxi Bazar.
10:49 Notre ADN, ce n'est pas de fer du prêt-à-porter.
10:52 Donc Stoccomani, oui.
10:53 Et à côté de ça, il va aussi destocker des aspirateurs, des vélos,
10:56 des choses très diverses qu'on peut trouver chez Stocco.
11:02 Ce sont des marques qui vont vivre côte à côte.
11:05 Oui, oui, oui.
11:06 Il n'y aura pas de synergie.
11:08 Et pour autant, si une utilisation peut-être...
11:10 Il y a bien évidemment des synergies à l'achat.
11:13 On a quand même des produits communs.
11:16 Chez Maxi Bazar, on vient de développer un très gros rayon d'hygiène, hygiène droguerie.
11:21 Eux aussi, historiquement, ils étaient très forts là-dedans.
11:24 Donc dans ces produits-là, on mutualise.
11:26 Et évidemment que les enseignes travaillent ensemble.
11:29 Mais il n'y a pas de volonté de...
11:32 J'ai bien Stoccomani et Maxi Bazar qui sont deux enseignes, on va dire, cousines ou sœurs.
11:37 Je ne sais pas. Je demanderais à Moëse qu'il me dise.
11:39 Fin 2023, vous avez commencé à expérimenter dans certains magasins,
11:43 dans celui d'Antibes, des espaces dédiés à ce qu'on appelle le DPH.
11:47 Le DPH, c'est la droguerie, l'hygiène et la parfumerie.
11:50 N'est-ce pas un pari risqué quand on sait que les grandes surfaces
11:54 ont tendance à réduire leur mètre carré de linéaire,
11:58 leur mètre, pardon, de linéaire de non alimentaire ?
12:01 Bien au contraire, parce que nous, c'est dans ces produits-là qu'on est les plus performants.
12:07 Naturellement, la droguerie est un excellent complément à toute l'offre Bazar,
12:13 pour soins du linge, etc.
12:16 Donc on complétait notre offre.
12:19 Et évidemment, la différence par rapport à un hyper,
12:24 c'est qu'on ne va pas avoir...
12:26 Là, pour le coup, on est opportuniste.
12:28 Notre mission, c'est d'avoir toujours de la lessive à bon prix.
12:33 Mais, là, on va chercher du déstockage.
12:37 Un jour, on va avoir...
12:38 Alors, je vais citer des marques, je ne pense pas que ça va vous m'autoriser.
12:42 Un jour, on va avoir du Ariel, le lendemain du Skip et après du Homo.
12:46 Donc on reste sur des marques connues pour rassurer nos clients.
12:50 Mais là, on est dans l'opportunisme
12:53 et notre volonté, c'est de se satisfaire à l'unité de besoin.
12:57 Vous avez besoin d'une lessive, vous avez besoin d'un assouplisseur,
13:01 vous avez besoin d'un décolleur stop.
13:03 Et donc, on offre toute cette gamme de produits,
13:08 là, pour le coup, à des prix 15-20%,
13:11 voire 30% moins cher que la grande distribution.
13:15 Et donc, plusieurs mois après le début de cette expérimentation,
13:18 vous êtes satisfait ?
13:19 Très satisfait.
13:20 Donc vous allez continuer dans tous les magasins ?
13:21 On a accéléré.
13:22 Quasiment tous les magasins ont été implantés
13:25 avec cette large offre.
13:27 Et d'ailleurs, si je peux me permettre,
13:29 on commence à être copiés par certains de nos confrères.
13:33 Mais bon, c'est toujours mieux d'être copiés,
13:35 ça prouve qu'on avait raison.
13:37 C'est plutôt bon signe.
13:38 Voilà, exactement.
13:39 On a parlé densification de l'offre,
13:41 densification du maillage territorial.
13:43 Est-ce que vous avez d'autres leviers de croissance ?
13:46 Une fois qu'on a fait l'offre et qu'on arrive à ouvrir plus de magasins,
13:51 non, là on est vraiment dans les grands principes du commerce.
13:58 On est dans les fondamentaux.
14:00 De toute façon, la croissance, fondamentalement,
14:02 on peut la faire qu'en ouvrant plus de magasins.
14:05 On ne va pas faire +10, +15, +20% dans nos magasins actuels tous les ans.
14:10 Il reste une petite part, Karine, sur le e-commerce.
14:14 Oui, on en reviendra tout à l'heure.
14:16 Quelle est la part du e-commerce dans votre business ?
14:21 Elle est faible.
14:23 C'était une volonté.
14:25 On vient des magasins physiques.
14:28 On n'est pas persuadés qu'il y ait un modèle économique
14:30 pour le e-commerce en ce qui nous concerne.
14:33 Donc on en fait, on est présent.
14:35 On est plutôt vers du click and collect,
14:37 où là c'est quand même beaucoup plus simple à gérer
14:42 et on a une rentabilité.
14:44 Le vrai e-commerce pur et dur, on en a, on est présent,
14:48 mais ce n'est pas un axe de développement majeur à ce stade pour Maxibazar.
14:53 Vous avez quand même toutes vos références sur le e-commerce ou pas ?
14:56 Quasiment.
14:58 Sans volonté de développer ?
15:00 Non, non, non.
15:02 Et pourquoi ? Parce que vos prix sont déjà réduits ?
15:06 Déjà quand vous êtes sur un panier à 25 euros,
15:10 vous n'êtes pas cher, donc vous avez la problématique du transport
15:13 qui vient très vite.
15:15 Alors soit vous dites que le transport est gratuit,
15:18 mais bon, vous avez un vrai problème économique.
15:20 Soit vous faites payer le transport, ne serait-ce qu'au prix coûtant,
15:26 et là vous n'êtes plus du tout compétitif.
15:29 C'est cette problématique du transport qui est un vrai sujet,
15:35 encore une fois, sur des produits à petit prix.
15:38 Vous faites des marges extrêmement basses ?
15:40 Oui, pour pouvoir vendre à ces prix-là,
15:42 ça veut dire que nos marges sont serrées, oui, tout à fait.
15:45 Outre la Suisse, est-ce que vous avez d'autres vérités d'aller à l'international ?
15:50 À court terme, non.
15:52 On a déjà beaucoup à faire encore en France, en Suisse aussi,
15:57 donc non, on n'a pas de volonté de partir hors de ces territoires.
16:03 Justement, est-ce que vous avez un objectif de nombre de magasins
16:06 que vous voulez atteindre d'ici deux, trois ans ?
16:09 Oui, on serait assez confortable avec 140 à 150 magasins.
16:14 Vous étiez raisonnable jusqu'ici !
16:17 On retrouve l'entrepreneur !
16:20 Oui, on souhaite bien évidemment se développer.
16:26 La franchise, est-ce que c'est aussi une piste ou pas ?
16:30 On commence à y réfléchir.
16:32 Pour atteindre cet objectif ?
16:34 Oui, ça peut faire partie des leviers,
16:37 on est pas mal contacté par des acteurs outre-mer, notamment,
16:42 parce que c'est vrai que c'est des territoires dans lesquels
16:45 c'est beaucoup plus facile d'y aller en franchise qu'en propre.
16:48 Donc oui, on commence à regarder la franchise.
16:52 Une dernière question peut-être Jean-Marie Pomarès,
16:55 vous nous avez parlé de ce flagship à Mougins,
16:57 qui sera installé sous vos bureaux.
16:59 Est-ce qu'il y a un autre magasin prévu en ouverture
17:01 dans le département des Alpes-Maritimes dans les mois à venir ?
17:04 Dans le département des Alpes-Maritimes ?
17:07 Oui, là c'est précis, sur le territoire éco-alpes-maritimes.
17:10 On peut élargir le Var quand même !
17:12 On peut aller jusque dans le Var ?
17:14 On va franchir le Var et aller dans le Var.
17:16 On peut vite faire !
17:17 Dans le Var, on a effectivement un projet à Brignoles,
17:20 aujourd'hui on a un petit magasin,
17:22 et on a un projet avec l'adhérent Leclerc de Brignoles
17:25 d'ouvrir presque 2000 m2.
17:28 Ah oui, un gros magasin !
17:30 Oui, récemment on s'est déplacé à Draguignan,
17:33 on a fait une opération du même type
17:35 et ça a été vraiment très fructueux.
17:37 Après la difficulté c'est quand même de...
17:42 M'en tombe à Marseille, on maille bien le territoire.
17:45 C'est dans la région sud que vous êtes le plus présent, c'est ça ?
17:48 Oui, je pense en PACA,
17:51 on doit être les leaders en termes de chiffre d'affaires
17:54 par rapport à ce que vous citiez tout à l'heure,
17:57 GIFI, Foirefouille, Centre-Accords,
17:59 je pense qu'on fait plus de chiffres
18:01 sur ces trois départements.
18:03 Merci infiniment, on est ravis d'avoir pu mettre
18:05 un grand coup de projecteur sur votre entreprise
18:07 dont on ne parle pas si souvent.
18:09 Non, c'est dommage d'ailleurs.
18:11 Rendez-nous grâce de l'avoir fait aujourd'hui.
18:13 Tout à fait, je vous en remercie.
18:15 Merci infiniment Jean-Marie Poiramarez,
18:17 vous restez avec nous, on passe à la rubrique suivante,
18:19 le journal de l'éco.
18:21 Alors Karine et Isabelle vont nous disséquer
18:28 l'actualité économique du mois d'avril,
18:30 donc vous pouvez intervenir quand vous le souhaitez,
18:32 une remarque, une critique, tout ce que vous voulez.
18:34 Il faut parfois savoir les interrompre
18:36 parce qu'elles sont particulièrement bavardes,
18:38 mais c'est toujours passionnant.
18:40 Donc on va les laisser s'exprimer
18:42 et on va commencer par une bonne nouvelle
18:44 avec une levée de fonds conséquente.
18:46 Tout à fait, il nous a habitués
18:48 à des levées de fonds faramineuses
18:50 avec la FinTech Symphony qu'il a créée
18:52 et transformée en LidlCorn et maintenant avec Hive,
18:54 sa nouvelle aventure entrepreneuriale
18:56 qu'il a installée à Bastide Rouge à Cannes.
18:58 L'ingénieur français David Gurley
19:00 vient de boucler un tour de table
19:02 de 12 millions d'euros en série A
19:04 pour sa plateforme sécurisée et décentralisée
19:06 de stockage de données à faible empreinte environnementale.
19:08 Cette levée permettra à Hive
19:10 d'accélérer son développement commercial
19:12 et de doubler ses effectifs
19:14 pour atteindre les 80 postes
19:16 d'ici un an, la date de sa prochaine levée.
19:18 Isabelle.
19:20 Videtix, la start-up fondée en 2019
19:22 à Sofia Antipolis,
19:24 présidée par Alan Fairback,
19:26 est en ascension, leader dans l'analyse vidéo
19:28 en temps réel par Intelligence Artificielle.
19:30 Videtix avait été sélectionnée
19:32 en 100 souviens pour assurer
19:34 la partie vidéo surveillance
19:36 sur certains sites olympiques en 2024.
19:38 Elle vient aussi d'être distinguée
19:40 par un grand groupe Total Energy
19:42 via un soutien de 40 000 euros
19:44 de prêt à taux zéro qui va permettre
19:46 à la société de financer son fonctionnement
19:48 et surtout d'accélérer sur son volet
19:50 recrutement avec des profils
19:52 marketing et commerciaux attendus.
19:54 On reparle d'Inalve.
19:56 On en parlait dans l'émission précédente.
19:58 Et là voilà de nouveau
20:00 la Deep Tech niçoise, leader de production
20:02 de micro-algues sur biofilms
20:04 qui vient d'intégrer
20:06 avec 11 autres jeunes pousses
20:08 la 4ème promotion de l'accélérateur
20:10 Néo Start-up Industriel
20:12 de BPI France.
20:14 Inalve bénéficiera entre autres de 9 à 15 mois
20:16 d'accompagnement, de formation et de conseils
20:18 et de mise en réseau pour passer
20:20 à l'échelle et surtout pour lancer son premier site
20:22 industriel.
20:24 Alors le mois d'avril a été riche en événements divers et variés
20:26 en salons de toutes sortes, on en dit deux mots mesdames ?
20:28 Oui on en a l'habitude, l'intelligence artificielle
20:30 tient le haut de l'affiche, elle fait
20:32 parler et couler beaucoup d'encre.
20:34 On a pu s'en rendre compte en ce mois
20:36 d'avril avec deux événements
20:38 d'envergure organisés sur la côte d'Azur.
20:40 Le premier s'est tenu à l'Alliance Riviera
20:42 ce 18 avril
20:44 à l'initiative du Centre des Jeunes Dirigeants,
20:46 le CJD. Il a réuni
20:48 1200 dirigeants et décideurs
20:50 venus de toute la région
20:52 autour d'une question éthique,
20:54 comment les IA peuvent-elles participer
20:56 au bien-être global de la société ?
20:58 Eh bien côté réponse,
21:00 c'est pas gagné, mais on y travaille.
21:02 Il y a toujours.
21:04 Une autre ambiance pour le second événement puisque
21:06 l'IA était sur le banc des accusés
21:08 pour un procès fictif, une première en France
21:10 qui s'est tenue à la Faculté de Droit de Nice
21:12 dans le cadre des IA Dates
21:14 du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes.
21:16 Alors au nombre des accusations, les implications
21:18 sociales de l'IA, ses impacts sociétaux,
21:20 ses enjeux juridiques et réglementaires.
21:22 Verdict de ce faux procès,
21:24 l'accusée est reconnue coupable des impacts
21:26 sociétaux dont elle induit, notamment
21:28 ceux environnementaux. Elle est aussi
21:30 coupable du casse-tête juridique,
21:32 mais l'intelligence artificielle est non coupable
21:34 de son implication sociale car elle n'est
21:36 que le prolongement de la main de l'homme.
21:38 L'avenir nous le dira si effectivement il y aura
21:40 un deuxième procès ou pas sur cette dernière partie. Je reste
21:42 l'imitatif. Il y aura beaucoup plus de procès.
21:44 On passe à totalement
21:46 autre chose du vélo cargo aux bus
21:48 de ville. Plus d'une centaine de véhicules
21:50 étaient exposés à l'hippodrome
21:52 de Caen-sur-Mer à la mi-avril
21:54 pour la seconde édition de MobiliPro.
21:56 MobiliPro, c'est le salon
21:58 des véhicules professionnels pilotés par le groupe
22:00 Hippolyto. Outre sa surface
22:02 d'expo augmentée
22:04 ou de table ronde autour de la mobilité
22:06 et du recrutement, on y proposait
22:08 un village bas carbone, des
22:10 pistes d'essai pour tester les véhicules
22:12 exposés. On y a même croisé un
22:14 magnifique poney venu du Var.
22:16 Rendez-vous l'année prochaine
22:18 avec une édition encore plus
22:20 ouverte sur tous les types de mobilité douce
22:22 à usage professionnel.
22:24 Restons avec le groupe Hippolyto
22:26 qui a repris début avril Rato
22:28 qui est le spécialiste de la mécanique de précision
22:30 fondée en 1956
22:32 à Drape. Une croissance
22:34 externe donc pour Hippolyto qui avait
22:36 déjà racheté en 2019 une autre référence
22:38 en matière d'usinage, les ateliers mécaniques de
22:40 Nice. Ce rapprochement permettra de
22:42 renforcer le positionnement de leader des ateliers
22:44 mécaniques de Nice.
22:46 Isabelle ?
22:47 La question, vous voulez conserver
22:49 votre atoukalipige ?
22:51 Spéciale dédicace avec cette info pour vous
22:53 Métropolitane, la chaîne de
22:55 salles de sport haut de gamme prévoit
22:57 d'ouvrir un second centre sur la côte d'Azur.
22:59 Trop cher pour moi Métropolitane.
23:01 Oui mais ça vaut le coup.
23:03 Après celui de Cap-Troimine
23:05 inauguré en 2022, l'enseigne
23:07 Ibérique a choisi le programme
23:09 Iconic à Nice, encore une
23:11 prestigieuse, elle a clé un
23:13 investissement de 3
23:15 millions 5 pour 35
23:17 emplois créés. Vous connaissez l'adage
23:19 jamais deux sans trois, et bien le groupe
23:21 Castro, propriétaire de Métropolitane
23:23 lorgne désormais vers
23:25 Sofia Antipolis pour compléter son maillage.
23:27 Bien bien.
23:29 Encore vous Isabelle, on change de filière.
23:31 On change complètement
23:33 de filière. SAP Labs France,
23:35 filière dédiée aux activités
23:37 R&D de l'éditeur de logiciels allemand
23:39 SAP vient d'inaugurer son
23:41 centre d'expérience client
23:43 consacré à l'intelligence artificielle
23:45 sur son site de Sofia Antipolis.
23:47 Il y présente les dernières innovations
23:49 développées par ses équipes et offre
23:51 à ses clients, ses fournisseurs,
23:53 ses visiteurs, il y a des étudiants qui
23:55 viennent, une expérience 100% immersive.
23:57 Aqualoo, le groupe
23:59 azurien spécialiste de matériel de plongée
24:01 sous-marine, snorkeling et apnée,
24:03 s'est séparé de sa marque de plongée
24:05 en apnée, US Divers.
24:07 Cette vente fait partie de la stratégie
24:09 annoncée l'an dernier par
24:11 Aqualung d'abandonner le marché de la nage
24:13 de l'apnée et du paddle en Amérique du Nord
24:15 pour se recentrer sur les équipements
24:17 de plongée destinés aux professionnels
24:19 et aux militaires. D'ailleurs Christian,
24:21 savez-vous qui est à l'origine d'Aqualung ?
24:23 Petite voix me dit que c'est peut-être un monsieur
24:25 avec un bonnet rouge. Tout à fait,
24:27 Aqualung est né en 1946 de la rencontre
24:29 du commandant Jacques-Yves Cousteau avec
24:31 l'ingénieur Émile Gagnon et le PDG
24:33 d'Air Liquide, Jean Delorme.
24:35 Et le premier nom d'Aqualung
24:37 était la Spirotechnik.
24:39 On remonte à la surface Isabel ?
24:41 On remonte à la surface et on s'intéresse à l'emploi des
24:43 seniors que l'on sait particulièrement précaires.
24:45 En cours d'expérimentation sur le bassin
24:47 d'emploi de Nice, le dispositif
24:49 Nouvelle Page lancé par le groupe
24:51 azuréen AGIQ1 a un double
24:53 objectif. D'un côté aider les chômeurs
24:55 à retrouver une activité professionnelle
24:57 après 50 ans et de l'autre
24:59 permettre aux entreprises de mieux recruter.
25:01 Les premiers retours sont encourageants.
25:03 On attend de nouvelles pages à tourner
25:05 très bientôt.
25:07 Alors pas de territoire éco et pas de journal de l'éco
25:09 sans chiffres. Donc comme je suis très gentil
25:11 cette fois-ci, vous avez le droit, chacune de vous deux
25:13 à un chiffre.
25:15 Merci mon bon seigneur. Allons-y.
25:17 62 millions d'euros, ce sont
25:19 les retombées économiques de l'accueil des films
25:21 et séries sur la côte d'Azur en 2023.
25:23 Soit 551 tournages.
25:25 6% de plus qu'en 2022
25:27 selon la commission du film des Alpes-Maritimes.
25:29 Et après une année record
25:31 en 2023, l'APEC, PACA-Corse
25:33 l'APEC pour l'association pour l'emploi
25:35 des cadres prévoit un ralentissement
25:37 dans les recrutements. On parle bien de ralentissement
25:39 et pas d'arrêt, puisqu'il y a quand même
25:41 un prévisionnel de 2%
25:44 prévu en 2024 par rapport à
25:46 2023 sur ces recrutements. En clair,
25:48 dans le sud-est, 21 980 cadres
25:51 devraient trouver emploi à leurs pieds
25:53 cette année. Le profil de ces cadres
25:55 et bien à 65% ce sont des hommes.
25:57 Ils ont en moyenne
25:59 45 ans et
26:01 ils affichent 1 à 10
26:03 années d'expérience au compteur.
26:05 Il y a un gap entre 1 et 10 ans quand même.
26:07 Mais bon, ok. Et puis on va parler
26:09 aussi de ceux qui remplissent ou qui changent de poste.
26:11 C'est la petite rubrique
26:13 habituelle qu'on aime bien avec des noms.
26:15 À l'issue de son premier mandat de 3 ans,
26:17 Patrick Moulard a été réélu à l'unanimité
26:19 président de la Fédération
26:21 du bâtiment et des travaux publics
26:23 des Alpes-Maritimes. Dans sa feuille de route,
26:25 continue à accompagner les chefs d'entreprise du BTP,
26:27 à adapter leur outil de production
26:29 aux mutations de la société.
26:31 Et du côté du Sofia Club Entreprises, renouvellement
26:33 d'un mandat pour Moussa Belkiter
26:35 ce 22 avril à l'issue de l'Assemblée Générale
26:37 Ordinaire. C'est son second
26:39 mandat à la tête du collectif de dirigeants
26:41 Sofi-Politain. Moussa Belkiter
26:43 est vice-président d'un petit groupe de
26:45 semi-conducteurs qui s'appelle ST Micro
26:47 Electronics. 17 milliards de
26:49 chiffre d'affaires en 2023.
26:51 Il est le directeur du site
26:53 Sofi-Politain. Et nouveau-dit, président
26:55 en revanche pour l'Association des entreprises
26:57 du Bois de Grâce, EBG.
26:59 Où Julien Elie, directeur associé d'Advance
27:01 Solutions, a succédé à Marc Philippe.
27:03 Donc EBG est l'un des clubs les plus actifs
27:05 du département, notamment en matière de mutualisation
27:07 inter-entreprise et de réemploi
27:09 des déchets sur site. Et on finit
27:11 avec un énième rebondissement dans l'affaire
27:13 de Kanywa Island. Vous savez,
27:15 cette histoire de plateforme flottante.
27:17 La plateforme flottante Kanywa
27:19 Island va reprendre la mer après un an
27:21 de polémiques et de rebondissements devant
27:23 les tribunaux. Ce catamaran
27:25 en forme de barge aménagée
27:27 pouvant accueillir 350 passagers
27:29 plus 50 membres d'équipage
27:31 devrait naviguer à partir
27:33 de ces prochains jours le long du littoral azuréen
27:35 en fonction des événements et de la demande
27:37 des clients. - Merci beaucoup mesdames
27:39 pour ce journal très complet. Jean-Marie Pommarest,
27:41 vous avez appris des choses, j'espère ? - Tout à fait.
27:43 - Ou alors vous avez dit tout de la qualité économique du mois ?
27:45 - Non, je ne savais pas tout et j'ai appris
27:47 beaucoup de choses. - Bon. Merci infiniment.
27:49 - J'attends notamment de voir Kanywa Island.
27:51 - Ça vous inquiète ça ?
27:53 - On l'attend.
27:55 - Non mais sérieusement, qu'est-ce que vous pensez de ce genre de projet ?
27:57 - Un peu de curiosité.
27:59 Après je pense qu'il y a suffisamment
28:01 d'équipement à terre pour pas forcément
28:03 en mettre en plus en mer
28:05 et abîmer un peu
28:07 notre littoral.
28:09 - Bon en tout cas ils ont gagné leurs multiples procès,
28:11 visiblement ils ont le droit d'exploitation.
28:13 - Oui, ça encore après c'est un autre sujet.
28:15 Sur le fait qu'ils aient le droit, bon,
28:17 ils avaient déposé un projet
28:19 et...
28:21 - Ils ont investi beaucoup.
28:23 - Ils ont investi beaucoup, oui tout à fait.
28:25 - A voir donc, on a compris que vous n'irritez pas forcément
28:27 boire un verre sur Kanywa Island. - Non, pas forcément.
28:29 - Merci infiniment en tout cas
28:31 et à très bientôt. On passe à notre rubrique
28:33 suivante, en coulisses.
28:35 [Musique]
28:41 Alors vous le savez, nous visitons
28:43 les coulisses régulièrement d'une entreprise
28:45 de notre territoire et bien cette fois-ci
28:47 nous voulons partir dans les ascenseurs
28:49 chez l'ascensoriste EMR, une entreprise
28:51 niçoise plus que centenaire. Carine, qu'est-ce qu'on peut
28:53 en dire de plus avant de voir les images de Franck Fernandez ?
28:55 - Alors dans l'univers des ascensoristes,
28:57 EMR qui est la chronique de Electro
28:59 Meccano Raymond, du nom de son fondateur
29:01 est un petit poussé face aux
29:03 multinationales du secteur que sont
29:05 Conney, Otis ou Schindler.
29:07 L'entreprise niçoise est restée indépendante
29:09 depuis ses débuts et
29:11 intervient uniquement dans les Alpes
29:13 maritimes et le Var. Si elle joue crânement
29:15 sa chance, c'est qu'elle dispose de nos
29:17 précieux atouts que nous allons découvrir
29:19 dans la vidéo de sa dirigeante Sylvie Volgemuth.
29:21 - Je suis Sylvie Volgemuth,
29:23 chef d'entreprise de la société
29:25 EMR Ascenseurs, basée à Nice.
29:27 Nous nous occupons essentiellement
29:29 de la maintenance, du dépannage,
29:31 de la modernisation
29:33 et de l'installation des ascenseurs
29:35 et des fermetures automatiques
29:37 entre Nice et Draguignan.
29:43 Le secret de notre longévité,
29:45 c'est de vouloir absolument
29:47 pérenniser l'entreprise
29:49 de mon grand-père
29:51 en passant par ma mère,
29:53 en passant par mon fils
29:55 dans peu de temps
29:57 et d'être là encore dans 100 ans,
29:59 voire 200 ans.
30:01 Le secret de notre réussite,
30:05 c'est de pouvoir réparer,
30:07 maintenir des ascenseurs
30:09 qui sont dits "antiques",
30:11 qui sont plus de 70 ans
30:13 dans le milieu niceois
30:15 qui est le berceau de l'ascenseur
30:17 et de faire également des prestations
30:19 sur mesure en ce qui concerne
30:21 l'ascenseur, la porte de garage
30:23 et le portail.
30:25 Notre arme secrète,
30:29 je pense que c'est notre esprit créatif
30:31 qui nous permet de répondre
30:33 à des demandes esthétiques,
30:35 créatives en ce qui concerne
30:37 les cabines d'ascenseurs.
30:39 Il y a beaucoup d'artisans
30:41 qui sont des experts
30:43 dans le travail du bois, de la matière,
30:45 du verre, du plexi,
30:47 du métal
30:49 et grâce à tout ça,
30:51 nous pouvons répondre aux besoins des architectes
30:53 qui nous demandent souvent des cabines
30:55 très particulières.
30:57 Mon ambition secrète, c'est de pouvoir
31:01 transformer l'ascenseur
31:03 en une pièce à vivre.
31:05 Les gens traverseront
31:07 cet appareil ou cette cabine
31:09 comme ils traverseraient leur salon
31:11 et donc ça ferait
31:13 réellement partie de leur maison
31:15 et non pas uniquement un moyen
31:17 de monter et de descendre.
31:19 Le secret d'une femme dirigeante,
31:25 c'est de faire de ce monde
31:27 technique, de cet univers
31:29 de boulons, de graisse,
31:31 de treuil, un univers humain
31:33 avec des relations humaines
31:35 profondes et enrichissantes.
31:37 Le secret d'une bonne
31:41 musique d'ascenseur, c'est qu'elle
31:43 s'adapte au décor et qu'on
31:45 se sente chez soi, dans
31:47 un ascenseur comme dans une autre pièce,
31:49 comme dans son salon.
31:51 Merci à Franck Calandès
31:55 pour les images de ce reportage
31:57 et à vous Karine qui l'a bien accompagnée. On retrouvera
31:59 d'ailleurs votre reportage complet
32:01 dans nos colonnes du supplément
32:03 éco de Nice Matin lundi prochain.
32:05 Et c'est maintenant l'heure
32:07 de notre dernière séquence mensuelle,
32:09 le pitch du mois.
32:11 Alors pour notre pitch de ce
32:19 mois de mai, nous accueillons Jean-Michel
32:21 Felderhoff. Bonjour Jean-Michel, vous êtes
32:23 le fondateur de la Sportec
32:25 niceoise Fairvision.
32:27 Faire-vision ou Fairvision ? Fairvision.
32:29 Restons français. Vous allez nous expliquer ce que votre
32:31 technologie qui fait appel à l'intelligence
32:33 artificielle apporte à l'analyse
32:35 sportive. Vous allez avoir pour cela
32:37 90 secondes en regardant
32:39 le petit chronomètre qui s'affiche derrière vous
32:41 et en regardant la caméra. C'est pas
32:43 nous qu'il faut convaincre, ce sont tous nos
32:45 internautes et téléspectateurs.
32:47 Attention, top débarque.
32:49 Donc bonjour à toutes et à tous.
32:51 Comme vous l'avez dit, je m'appelle Jean-Michel Felderhoff
32:53 et je dirige la société Fairvision à Nice.
32:55 Fairvision est une start-up deep tech
32:57 spécialisée en intelligence artificielle.
32:59 Nous sommes experts en computer vision
33:01 qui est l'analyse vidéo par intelligence artificielle
33:03 et nous mettons cette expertise à destination
33:05 du monde du sport. Nous concevons,
33:07 développons et intégrons non seulement les solutions
33:09 logicielles mais aussi les équipements de captation
33:11 et de gestion de vidéo autonomes.
33:13 Ce sont donc nos propres dispositifs qui alimentent
33:15 nos algorithmes. Grâce à l'IA,
33:17 nous pouvons détecter et extraire automatiquement
33:19 de l'image toutes sortes d'informations.
33:21 Les possibilités, tout comme les cas d'usage, sont donc
33:23 assez infinies. Nos solutions sont destinées
33:25 notamment aux analystes vidéo et aux
33:27 entraîneurs des clubs et des centres de formation.
33:29 A titre d'exemple, notre solution
33:31 NiceCam est dédiée principalement aux phases
33:33 d'entraînement et elle est disponible pour tous les sports.
33:35 Cette solution aide les athlètes à progresser
33:37 en leur fournissant de l'image directement sur
33:39 les sites d'entraînement. Aujourd'hui,
33:41 Fairvision arrive à une étape cruciale car nous
33:43 souhaitons avec nos partenaires lever des fonds pour
33:45 accélérer significativement notre croissance. Cela
33:47 signifie entre autres recruter de nouveaux
33:49 collaborateurs et tripler nos effectifs d'ici 3 ans,
33:51 déployer la solution NiceCam sur le
33:53 tennis, le rugby, l'équitation et grossir
33:55 notre ligne de production pour répandre à la demande
33:57 et obtenir la certification FIFA de notre
33:59 tout dernier développement dont le premier utilisateur
34:01 sera l'équipe de France de football. C'est une innovation
34:03 à destination de l'édit mondial dont la commercialisation
34:05 sera lancée d'ici la fin de l'année.
34:07 Nous sommes bénéficiaires, nous avons triplé
34:09 notre chiffre d'affaires en 2023, donc si
34:11 les technologies DeepTech vous intéressent et si nous rejoindre
34:13 dans l'aventure Fairvision vous plairez, je vous invite
34:15 à prendre contact avec nous. Je vous dis à très
34:17 bientôt. Et vous êtes pile poil
34:19 sur le gong, donc on ne peut dire que bravo
34:21 et je pense que le message est bien passé, on a bien compris
34:23 que vous avez besoin de trouver
34:25 un peu de sous pour vous développer encore, mais c'est déjà
34:27 une très belle entreprise. Merci de nous l'avoir présenté sur ce plateau.
34:29 Merci pour votre accueil. C'est ainsi que
34:31 s'achève cette émission. Merci Karine,
34:33 merci Isabelle.
34:35 On aura plaisir à se revoir dès le mois prochain.
34:37 Vous pourrez revoir Territoire Éco sur
34:39 nos sites internet, sur nos pages Facebook,
34:41 sur la chaîne YouTube du groupe
34:43 Nice Matin, bien sûr sur les sites internet
34:45 de TribuCa.net, de la Tribune Côte d'Azur.
34:47 Merci à tous de nous avoir suivis.
34:49 Merci à la régie, Philippe Bertigny,
34:51 Sophie Doncet pour la réalisation de cette émission,
34:53 à Chloé Boirgard pour sa conception
34:55 et je vous dis
34:57 à au mois prochain.
34:59 Excellente journée à tous.
35:01 [Musique]