Dans ce dix-huitième numéro, Territoire Eco, l’émission vidéo consacrée à l’économie azuréenne du Groupe Nice-Matin, fait le point sur la franchise à quelques jours du salon sur le même thème qui se déroulera à Nice le 14 novembre.
Pour en parler, qui mieux qu’une franchiseuse à succès? Céline Molière, cofondatrice et présidente du réseau de coffee shops Emilie & The Cool Kids, est l’invitée de La Grande Interview et évoque ce partenariat gagnant-gagnant entre une enseigne et un franchisé.
Après le Journal de l’Eco qui passe en revue toute l’actualité économique azuréenne, vous retrouverez La Minute d’Agnès qui explique avec humour et pédagogie la différence entre BtoB et BtoC.
Enfin, dans le Pitch du mois, Giacomo Saccone, le fondateur et dirigeant de la startup sophipolitaine Tethys, fait découvrir son innovation brevetée. Cet ingénieur nucléaire, diplômé du CEA Paris Saclay et du MIT Boston, a conçu le plus petit circuit fluidique thermodynamique d’Europe qu’il a intégré à un gilet et qui permet de réguler la température corporelle. Un "plus" apprécié par les patrons soucieux des conditions de travail de leurs collaborateurs.
Pour en parler, qui mieux qu’une franchiseuse à succès? Céline Molière, cofondatrice et présidente du réseau de coffee shops Emilie & The Cool Kids, est l’invitée de La Grande Interview et évoque ce partenariat gagnant-gagnant entre une enseigne et un franchisé.
Après le Journal de l’Eco qui passe en revue toute l’actualité économique azuréenne, vous retrouverez La Minute d’Agnès qui explique avec humour et pédagogie la différence entre BtoB et BtoC.
Enfin, dans le Pitch du mois, Giacomo Saccone, le fondateur et dirigeant de la startup sophipolitaine Tethys, fait découvrir son innovation brevetée. Cet ingénieur nucléaire, diplômé du CEA Paris Saclay et du MIT Boston, a conçu le plus petit circuit fluidique thermodynamique d’Europe qu’il a intégré à un gilet et qui permet de réguler la température corporelle. Un "plus" apprécié par les patrons soucieux des conditions de travail de leurs collaborateurs.
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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans notre studio vidéo du groupe Nice Matin pour ce 18e numéro de Territoire Éco, l'émission dédiée à l'économie azuréenne du groupe Nice Matin,
00:20réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et de l'Industrie Nice Côte d'Azur et nos confrères du journal La Tribune Côte d'Azur.
00:27Pour présenter cette émission, à côté de moi, et comme chaque fois, Karine Wenger, chef du service économie du groupe Nice Matin. Bonjour Karine.
00:33Bonjour Christian.
00:34Et l'incontournable Isabelle Osias, rédactrice en chef de La Tribune Côte d'Azur. Bonjour Isabelle.
00:38Bonjour Christian.
00:39Et on débute ce numéro 18 de Territoire Éco par la grande interview.
00:43Le salon de la franchise aura lieu à Nice le 14 novembre prochain. Pour en parler, qui mieux qu'une franchiseuse à succès.
00:57Nous avons invité aujourd'hui Céline Molière, cofondatrice d'Emily and the Cool Kids. Petit retour en arrière.
01:03Rappelez-vous, en 2007, Starbucks n'est pas encore installé sur la Côte d'Azur, mais Nice a déjà son premier coffee shop avec Emily's Cookies, cofondé par Céline Molière et Emily's Mare, qui propose des pâtisseries, des bagels, des cafés bien sûr.
01:17Au fil des années, ce coffee shop grandit, on se précipite tous dans ces magasins pour manger des cookies et on ouvre des points de vente en nom propre et en franchise.
01:25Aujourd'hui, Emily's Cookies a changé de nom, s'appelle désormais Emily and the Cool Kids et dispose de plus de 30 points de vente.
01:33Bonjour Céline Molière.
01:34Bonjour.
01:35Bienvenue sur notre plateau. Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:37A défaut de nous donner les recettes que vous ne me donnerez pas de vos super cookies, au moins peut-être celle de votre succès, de votre success story.
01:45Est-ce que vous pensiez déjà créer un modèle de franchise lorsque vous avez commencé ?
01:48Racontez-nous un petit peu vos débuts qui, j'imagine, ont été un peu compliqués et mûrement réfléchis et préparés.
01:54Exactement. C'est vrai qu'en 2007, lorsqu'on a ouvert ce premier magasin rue Alberti, un magasin de 37 mètres carrés, tout simplement parce qu'on n'avait pas les moyens d'acheter un magasin plus grand.
02:04On avait déjà préparé le projet pendant plus d'un an avec Emily's. Je dis plus d'un an, mais je réfléchissais au projet depuis une dizaine d'années.
02:13Depuis mes 17 ans, ma première visite en Californie et cette découverte de ces lieux incroyables que nous n'avions pas en France, les coffee shops.
02:21Et durant un an avec Emily's, on a réfléchi à tout, du concept de la carte au menu, à la décoration, à vraiment l'expérience qu'on voulait offrir à nos clients.
02:33Bien sûr, il s'en est suivi un long processus, notamment au niveau du financement, puisqu'à l'époque, on avait 7000 euros chacune en rassemblant nos économies.
02:44Donc vraiment, ce premier succès nous a remplis de joie. Mais j'avoue qu'à cette époque-là, on avait du mal à avoir des projections aussi lointaines que 2024.
02:55Aujourd'hui, nous en sommes, comme vous le savez, à plus de 30 magasins avec une majorité des magasins en franchise, plus de 25 magasins en franchise.
03:03Un chiffre d'affaires de la marque qui va atteindre les 12 millions cette année et surtout le chiffre qui m'a marqué vraiment cette année, 1 million de transactions clients.
03:13Donc de se dire que de ce petit magasin Rue Alberti, aujourd'hui, on a 1 million de personnes qui sont venues acheter un cookie, un café, un bagel et générer à notre niveau,
03:25sachant qu'on a un ticket moyen relativement bas, 12 millions de chiffres d'affaires en vendant des cookies à 2,90 euros. C'est un petit exploit.
03:34Et puis le petit cookie Niçois est parvenu jusqu'à la capitale puisque vous avez ouvert récemment un magasin à Paris.
03:38Exactement, au cœur de Paris, à Forum des Halles. C'est ce qu'on appelle vraiment un flagship, un magasin qui va nous donner vraiment une vraie visibilité.
03:46Alors, on avait beau grandir, on grandissait en province et les Parisiens avaient tendance à dire oui, mais vous n'êtes pas à Paris.
03:52Donc voilà, il était temps de leur répondre et d'y être.
03:56Alors, on va rentrer dans le détail de cette belle réussite avec Karine et Isabelle.
04:02Céline, vous dites que la franchise est un modèle vertueux, c'est-à-dire quels en sont les avantages ?
04:08Alors, c'est un modèle vertueux dans le sens où c'est un modèle gagnant-gagnant pour le franchisé et pour le franchiseur.
04:13Le franchiseur va pouvoir développer, faire croître son modèle sans investir de fonds propres, qu'en l'occurrence il n'a pas forcément puisque c'était notre cas,
04:23et d'avoir des porteurs de projet, des porteurs de sa marque à travers la France et de pouvoir les accompagner justement à toutes les étapes et maximiser leurs chances de succès.
04:33Puisqu'en fait, une franchise, c'est dupliquer un succès, un modèle qui a été éprouvé.
04:38Donc, le franchisé a toutes les chances de son côté pour pouvoir réussir.
04:42Le franchiseur va pouvoir faire rayonner sa marque de manière nationale, en l'occurrence, voire internationale, grâce à un modèle dont il a prouvé le succès.
04:52On a parlé du franchiseur, on va parler des franchisés.
04:55Sont-ils nombreux à frapper à la porte d'Emily ? Et comment les recrutent-on ?
05:00Alors, on a beaucoup de chances, puisqu'effectivement, ils sont nombreux.
05:04On a actuellement 200 à 250 candidatures mensuelles de personnes qui viennent frapper à notre porte virtuelle à travers les réseaux sociaux, grâce à des campagnes aussi de recrutement.
05:15Donc, j'ai la chance aussi d'avoir de très bonnes équipes.
05:17Aujourd'hui, l'entreprenariat fait rêver, la franchise rassure.
05:20Et on a des gens, justement, post-Covid qui se demandent « je ne suis plus très bien dans mon travail, qu'est-ce que je vais pouvoir faire ?
05:27Je veux changer de vie, mais j'ai envie quand même d'avoir un certain filet de sécurité ».
05:31Faire appel à une franchise, c'est s'offrir ce filet de sécurité aussi et choisir un modèle et un accompagnement qui va permettre d'être quand même relativement sécurisant dans un monde qu'il n'est pas forcément toujours.
05:43Il faut des bases entrepreneuriales ou pas du tout ?
05:45Alors, une sensibilité entrepreneuriale, mais pas forcément.
05:48Nous, c'est vrai qu'on a un modèle qui permet d'être vraiment accessible.
05:52Quand je vois parmi mes franchisés aujourd'hui, j'ai des anciens graphistes, des anciens chorégraphes, journalistes.
05:58Donc, on peut vraiment imaginer…
06:00Ah, vous avez des idées de reconversion !
06:02Exactement ! Tout type de reconversion possible.
06:05Ce qu'il faut avoir, c'est un vrai sens du commerce, dans notre métier en tout cas, et ça, c'est vraiment la condition indispensable.
06:12Quel est le ticket d'entrée financier pour être franchisé d'Emily & The Cool Kids ?
06:17Alors, le ticket d'entrée pour Emily, c'est un droit d'entrée de 15 000 euros.
06:20Mais le ticket d'entrée financier pour entrer dans la franchise, c'est un apport d'environ 40 000 à 50 000 euros, qui correspond à 20-25 % de l'investissement global,
06:28puisqu'on sait que les banques vont potentiellement nous suivre sous le réserve d'avoir cet apport.
06:34Quelle est votre plus-value, vous, en tant que franchiseur, en tant qu'Emily & The Cool Kids ?
06:39Alors, notre plus-value, c'est l'expérience.
06:41Donc, c'est vrai que 17 ans, 18 ans, ça ne me rajeunit pas, mais c'est quand même une sacrée expérience du domaine.
06:4818 années durant lesquelles on a pu tester ce qui marchait, ce qui ne marchait pas, et modéliser notre savoir-faire.
06:55Et modéliser la performance de ce savoir-faire à travers des ratios, à travers…
07:00En fait, c'est mettre vraiment toutes les chances de succès au service de quelqu'un qui arrive dans le business et qui n'a pas justement cette expérience.
07:07Donc, on va pouvoir gagner du temps, gagner de l'argent et atteindre un niveau de rentabilité beaucoup plus rapide.
07:13Je crois savoir que vous utilisez un logiciel qui vous permet de gérer un peu le flux piétonnier pour savoir où installer le point de vente.
07:22Tout à fait. Donc, c'est un logiciel qui va nous permettre de mesurer le flux piéton de manière très précise,
07:27c'est-à-dire 6 mètres autour d'un emplacement, grâce au bornage téléphonique, à nos fameuses smartphones que nous trimballons partout,
07:34de pouvoir savoir, avant de s'implanter à un endroit exactement et de manière très précise, combien de personnes vont passer devant le magasin.
07:42Nous, aujourd'hui, grâce à cette donnée et grâce à d'autres données que nous avons en interne,
07:46comme le ticket moyen, on sait en moyenne combien les gens dépensent dans nos magasins,
07:50on connaît également nos taux de conversion. On sait que quand 100 personnes passent devant un magasin,
07:55au moins 1,1 personne se laisse tenter.
08:00Il y a au moins un gourmand sur 100.
08:02Exactement. Les statistiques le disent. En tout cas, qui craque ? 1,1.
08:06Et donc, grâce à ce taux de conversion, grâce au ticket moyen, on va pouvoir faire des projections vraiment réalistes et prévisionnelles
08:14qui vont pouvoir justement permettre d'investir de l'argent dans un projet qui est quand même solide.
08:21Et donc, la rentabilité, pour vous, c'est à quelle échéance ?
08:24Alors, la rentabilité est assez rapide, même si cela va dépendre de la typologie des emplacements.
08:29On va être sur du centre-ville, du centre commercial, mais on a pu constater une rentabilité entre 9 et 18 mois
08:36sur les franchisés qui ont ouvert justement sur les 2-3 dernières années.
08:42Donc, un retour sur investissement de ces 40 000 euros vraiment rapide et très rassurant pour nous
08:47et qui nous permettent justement de nous développer avec sérénité.
08:51C'est une stratégie vraiment gagnante puisque vous êtes en hypercroissance, peu ou prou, 25% par an depuis 2021.
08:57C'est énorme sur une chaîne de magasins commerciaux.
09:01Comment vous pouvez continuer cette courbe ascendante ?
09:04Alors ça, c'est assez difficile à prévoir, mais c'est vrai que l'observation de réseaux de franchise similaires aux nôtres
09:12mais qui sont plus avancés dans le développement me permet de dire qu'on va atteindre certains paliers.
09:16Donc, on le sait, en franchise, les 10 premières franchises, on va dire que c'est le plus difficile.
09:20Il faut faire ses preuves de succès, il faut embarquer les gens dans une aventure qui reste un début d'aventure.
09:25Là, c'est le moment où on va recruter nos franchisés pionniers.
09:28Donc, ceux qui croient vraiment dans le concept.
09:30C'est là qu'il ne faut pas se tromper.
09:31Il ne faut pas se tromper.
09:32Ce sont vraiment les alliés et c'est eux qui vont co-construire avec nous le réseau de franchise.
09:37Donc là, on sait que les 10 premiers sont compliqués.
09:4050, je sais que c'est un cap.
09:42Donc voilà, c'est un cap qu'on devrait atteindre d'ici 2026 si on suit cette progression.
09:48On essaie de ne pas trop se mettre de pression.
09:50Si on l'attend à 2027, ça ira aussi.
09:52Mais on sait qu'on va potentiellement atteindre des fois certains paliers,
09:56puisque le cycle de vie du franchisé, donc ces fameux 7 ans,
09:59fait qu'il va y avoir ou non des renouvellements de franchise,
10:02des gens qui partent vers de nouvelles aventures, des nouveaux entrants.
10:05Donc voilà, on se tient prête à vivre aussi des paliers dans la croissance et dans le développement de la marque.
10:11Est-ce qu'on peut parler d'un seuil critique pour votre modèle économique ?
10:14Alors, pas réellement de seuil critique.
10:17C'est vrai qu'aujourd'hui, la franchise, c'est beaucoup d'appelés en franchiseurs,
10:22beaucoup d'appelés et peu d'élus.
10:24On le voit, énormément de modèles souhaitent se franchiser.
10:28Des fois, avant même d'avoir éprouvé le concept, ce qui est quand même un risque,
10:32je pense qu'effectivement, le seuil des 10 magasins est un seuil qui permet de prouver qu'on est franchiseur.
10:39Il faut savoir aussi que pour en vivre et pour avoir une rentabilité économique de sa tête de réseau,
10:4415-20 magasins, ça va être un modèle sur lequel on atteint à peine son seuil de rentabilité.
10:50Donc, ce n'est pas forcément non plus, les gens s'imaginent qu'on peut être franchiseur et rentier.
10:55Mais c'est super, les gens travaillent à ta place. Pas du tout.
10:58Non, ça ne marche pas comme ça.
11:00Il y a quand même la barrière de l'argent à l'entrée pour devenir un franchisé chez vous.
11:04Et je pense que vous avez mis en place un dispositif pour donner un petit coup de pouce.
11:08Tout à fait. C'est un dispositif assez innovant dans lequel je me suis associée.
11:13Je me suis associée avec Valérie Amirati de Skynet, Julien Sioffi et Elisabeth Servetti.
11:18Ce dispositif SMC va permettre de passer cette barrière à l'entrée qui est la barrière de l'apport personnel.
11:25Je suis une passionnée d'entreprenariat et je trouvais ça assez injuste de dire que l'entreprenariat est réservé à ceux qui ont 40 ou 50 000 euros de côté.
11:32Ce qui n'est vraiment pas le cas de tout le monde et qui n'était pas mon cas à l'époque.
11:38Vraiment, je me suis dit qu'est-ce que j'aurais aimé avoir pour me faciliter cet accès à l'entreprenariat ?
11:44C'était un accompagnement financier.
11:46Parce que quand on commence, quand on a 25 ans, quand on est une femme, qu'on a une super idée de vendre des cookies à 2 euros.
11:52Parce qu'en 2007, c'était 2 euros à l'époque.
11:55On a besoin de confiance et de confiance bancaire et de confiance financière.
12:00Cette confiance, j'ai réussi à la gagner lors de ces 17-18 années d'entreprenariat.
12:04Je me suis dit comment la transmettre à des jeunes femmes ou des jeunes hommes qui souhaitent se lancer dans l'entreprenariat mais n'ont pas forcément cet apport.
12:14C'est ce programme d'accompagnement qu'on a appelé Emergence qui est une pépinière de franchise.
12:19On va non seulement les accompagner à travers notre rôle habituel de franchiseur, de suivre vraiment les étapes de croissance et de création d'entreprise.
12:29Mais également au niveau financier en leur apportant cet apport de départ et cet accompagnement bancaire.
12:36Vous vous substituez à la banque pour leur prêter de l'argent.
12:39En partie, c'est du financement privé. L'apport de départ est du financement privé.
12:44Et ensuite, bien sûr, on est adossé aux banques sans qui on ne peut rien faire, on le sait.
12:48Mais en effet, on se substitue au niveau de l'apport.
12:53Mais l'apport, c'est les franchiseurs directement ou ça peut être des privés ?
12:57Ça peut être des privés. C'est pour ça que c'est un club d'investisseurs que nous avons monté.
13:01SMC se présente vraiment de cette manière-là sur lesquels les gens vont miser sur le concept et sur nos futurs franchisés.
13:09C'est un placement sous forme d'obligation. C'est un placement aussi rémunérateur. Appel au business angel.
13:16Et ça marche parce qu'il y en a déjà plusieurs points de vente qui ont été ouverts sous cette façon.
13:20Tout à fait. Et donc, Paris Forum des Halles. Donc là, à la différence de la franchise, le profil du porteur de projet va être quelqu'un avec une vraie expérience en restauration.
13:31On ne peut pas prendre le risque financier de devoir apprendre le métier en plus.
13:37Donc là, on a un profil, comme je disais, souvent de femmes plutôt jeunes qui ont une vraie expérience significative en restauration de près de 10 ans.
13:45Et on va les accompagner, les faire grandir pour qu'elles deviennent au bout de 3 ans propriétaires à 100% de leur coffee shop qu'elles ont fait grandir avec elles.
13:54Et SMC, ça veut dire ?
13:56Sugar Mammoth Club, qui est donc le programme de financement pour donner ce coup de pouce. On est les Sugar Mammoth.
14:05Et est-ce que votre concept pourrait s'exporter ? Vous avez ouvert il y a quelques années une boutique en Islande. Où est-ce que ça en est ?
14:12Alors, cette boutique en Islande, elle a été exploitée pendant 7 ans par mon associé historique, Émilie, qui est revenu à Nice cette année.
14:19Donc, c'est un projet qu'on a revendu, qui a été un vrai succès. On a été étonné vraiment de l'accueil des Islandais.
14:25On s'est adressé à un marché complètement différent. On a dû faire quelques ajustements dans le menu. On a remplacé les salades par des soupes, par exemple.
14:32Oui, on s'est adapté.
14:34Voilà, on s'est adapté au marché. Et on le voit, les chaînes le font. McDonald's, les premiers, n'ont pas la même carte aux Etats-Unis, en France.
14:43Donc, on sait que l'exportation du concept est possible, mais il va demander des ajustements par rapport au marché.
14:48Ça a été le cas en Islande. Et ça sera le cas, je pense, aux Etats-Unis, puisque c'est notre prochaine aventure.
14:54En Californie, où nous avons fait l'acquisition d'un fonds de commerce. Et 2025, Émilie devient américaine.
15:02Ah, super nouvelle !
15:04Alors, vous avez ouvert, on va revenir en France, votre premier coffee shop en 2007. Est-ce que vous craignez pas, justement, vous parliez d'ajustements sur des pays étrangers,
15:13est-ce que vous craignez pas une certaine usure dans le temps sur des produits qu'on propose depuis 2007, traditionnellement ?
15:21J'avoue, ça a toujours été une de nos préoccupations, voire une angoisse pour moi, de se dire, lorsque le concept a vraiment marché, de dire on va être un phénomène de mode.
15:30Et c'est quelque chose qui va passer comme une tendance. Et se dire, mon Dieu, mais j'ai investi tellement d'énergie, de temps, d'argent dans quelque chose,
15:37j'ai juste pas envie qu'il devienne un phénomène de mode. Donc, je me suis vraiment penchée sur la pérennisation du modèle en disant, qu'est-ce qu'il me faut pour durer dans le temps ?
15:46Et c'est une question que toutes les entreprises devraient se poser. Qu'est-ce qu'il me faut ?
15:50Souvent, la réponse, c'est la recherche et l'innovation. Alors, on a beau, non pas être dans la tech, mais dans le cookie, la recherche et l'innovation existent vraiment.
15:58C'est la raison de mes nombreux déplacements à l'étranger, pour justement voir ce qui se fait ailleurs, quelles sont les tendances, le vegan, le gluten free.
16:06Qu'est-ce qu'on va pouvoir amener ? Quel va être le coffee shop de demain ? Parce que le coffee shop des années 2000, c'est pas le coffee shop des années 2020.
16:12Et on a vu, c'est un marché en pleine explosion avec de nouveaux entrants. Regardez aussi ce que les autres font, se remettre en question, redesigner ses magasins.
16:22Alors, oui, comme quelqu'un qui vieillit, de se dire, qu'est-ce que je vais faire pour rester jeune aussi ? Qu'est-ce que je vais faire pour rester intéressante ?
16:35Et solliciter justement l'intérêt de ces clients. Alors, on a de la chance parce qu'on a des clients qui nous suivent vraiment depuis 18 ans, qui viennent régulièrement et de manière récurrente dans nos magasins.
16:46Il faut qu'on puisse leur proposer de la nouveauté. Il faut qu'on puisse leur proposer un point de vente qui a toujours des détails en plus, qui est toujours au goût du jour.
16:54Et la preuve, on essaie d'observer vraiment avec attention ce qu'on appelle nos magasins pilotes, c'est-à-dire les magasins qui ont été les premiers à connaître ce succès.
17:05Ce sont des magasins qui se situent dans la région. Et à observer justement une croissance de ces magasins à minima de 5% par an depuis 17 ans.
17:13Ce qui veut dire qu'en fait, on a vraiment un renouvellement de clientèle et une fidélisation qui fait que le concept tient le choc.
17:20Il doit bien fonctionner. Et le cookies n'a pas d'âge de toute façon.
17:23Normalement, il traverse les âges.
17:25Comme vous Christian.
17:26Alors ça, c'est moins sûr.
17:28Une de vos particularités, c'est que vos magasins ne se ressemblent absolument pas. Ils sont tous différents.
17:35C'est vrai. On est une franchise atypique.
17:38Je pense que j'ai transmis cet atypisme à ma marque aussi en me disant la franchise.
17:44Est-ce que mon ADN n'est pas forcément de rentrer dans une forme de standardisation?
17:50Et j'avais peur que rentrer dans cette standardisation, ce soit préjudiciable pour la marque, pour les gens qui justement les franchisait, qui allaient mettre leur énergie, leur argent au service de la marque.
18:01On a défini un concept architectural dans lequel on va retrouver un fil rouge et vraiment des marqueurs qui vont permettre aux gens d'identifier la marque.
18:12Mais ce que j'ai pu observer aussi avec cette longévité, c'est qu'on est une tapisserie à fleurs ou à rayures.
18:19Ce n'est pas vraiment sur ce détail que va reposer le succès du concept.
18:23Donc, on a laissé quand même une grande zone de liberté aux architectes et aux franchisés pour pouvoir justement avoir un concept évolutif dans le temps.
18:31Ce qui est super original quand même pour un réseau de franchise.
18:34C'est très atypique et je pense que c'est ce qui nous permet de vieillir moins vite parce qu'aujourd'hui, si on rentre dans un magasin qui a cinq, sept ans, on sait que les tendances, les couleurs changent énormément.
18:44Aujourd'hui, on a un concept qui a su traverser le temps puisqu'il a su évoluer et ne pas rester dans un modèle rigide.
18:51C'est assez inconfortable en tant que franchiseur parce que la franchise, c'est avoir un manuel opératoire.
18:56Figer son manuel opératoire à un moment M, c'est beaucoup plus facile que le faire évoluer.
19:01Et la difficulté du franchiseur, c'est de faire évoluer son savoir-faire, de le transmettre et de rester…
19:07Et au rythme de chaque structure.
19:09Et au rythme de chaque structure, exactement.
19:11Donc, c'est vraiment quelque chose, c'est un boulot de tous les jours.
19:15Écoutez, Céline, c'était passionnant.
19:19Moi, j'ai découvert plein de choses grâce à vous et je ne verrai plus vos magasins de la même façon en allant déguster vos délicieux cookies.
19:25Merci infiniment d'être venue jusqu'à nous.
19:27Merci.
19:28Vous allez rester avec nous, si vous le voulez bien, pour assister maintenant au journal de l'éco que vont nous présenter Karine et Isabelle
19:33et qui va retracer l'actualité économique du mois.
19:35Alors, mesdames, qu'est-ce qui s'est passé de beau au niveau de notre écosystème le mois dernier ?
19:49Vous allez tout nous dire et on va commencer par des changements d'actionnariat.
19:52Tout à fait. Avec Coverplat, la Niçoise spécialiste des solutions de packaging clé en main pour l'univers de la fragrance et de la beauté,
20:00fait évoluer son actionnariat et accueille le fonds d'investissement Généo Capital Entrepreneur en tant qu'actionnaire majoritaire.
20:08L'objectif étant d'accélérer à l'international, Coverplat réalise déjà 70% de son chiffre d'affaires.
20:14Il s'agit aussi d'investir la niche du homme-fragrance et de développer le service au client en répondant à leurs demandes de petites séries.
20:21Un autre changement d'actionnaire, Isabelle ?
20:23Cette fois, c'est la niçoise VIT qui s'occupe du suivi et du pilotage de la performance énergétique des bâtiments depuis plus de 40 ans.
20:30Son fondateur, Georges Dufault, est toujours là, mais il a passé le relais à l'équipe de management dirigée par Fabienne Gastaut.
20:36Elle était directrice générale, elle en devient présidente.
20:39VIT a ouvert aussi son capital au fonds d'investissement LTCapital et à BPI France.
20:46LTCapital de façon majoritaire, une franche accélération qui porte un petit nom, Cap 2030.
20:53Carine, vous allez nous parler d'une affaire qui mousse.
20:56Oui, synergie en cours entre la brasserie artisanale Blue Coast, l'indie-soise, et sa conserve aroise Gecko
21:03qui se sont associées pour créer des collaborations houblonnées, augmenter leur production et se développer en France et à l'international.
21:10Ce n'est pas la dernière à déguster cette nouvelle production ?
21:12Non, ce n'est pas tout à fait.
21:14On passe aussi à Maxi Bazar, qui a 100 magasins.
21:17L'enseigne sudiste spécialisée dans l'équipement de la maison a ouvert son centième point de vente à Mougins,
21:22dans un bâtiment flambant neuf, où elle a aussi installé son siège social, auparavant basé à Cannes, Christian.
21:28Maxi Bazar a été créé il y a 25 ans et appartient désormais au family office Zouhari,
21:34qui détient entre autres les surgelis Picard ou l'enseigne de déstockage Stoccomani.
21:40Nous avions reçu il y a quelques mois sur ce plateau son directeur général Jean-Marie Pomares.
21:45Oui, tout à fait, et elle nous avait parlé justement de ses projets.
21:48De tous ses projets. Isabelle.
21:50Quelle mémoire !
21:52On va retourner sur le secteur de la franchise.
21:54Monsieur Albert, l'enseigne de hot-dog niçoise, a annoncé début octobre une levée de fonds de 1 million d'euros
22:00avec l'arrivée d'un nouveau partenaire Green Bull Group.
22:04C'est un groupe de carrosse.
22:06Au-dessus de cette levée de fonds, accélérer le développement en succursale
22:10et devenir l'acteur incontournable du hot-dog bleu-blanc-rouge.
22:13D'ici cinq ans, l'enseigne espère ouvrir une centaine de restaurants en France
22:17et pourquoi pas à l'international pour suivre vos passélines.
22:20Tout à fait, et je connais très bien Sébastien Daménaud qui fait un travail incroyable
22:25et je lui souhaite un très très beau développement
22:27et ça fait plaisir d'avoir des collègues franchiseurs sur la Côte d'Azur.
22:32On passe à Tournaire qui réalise une opération de croissance externe au Canada.
22:38Donc Tournaire, c'est le Grassois leader de l'emballage barrière industriel en aluminium monobloc
22:43et en rachetant InnovaWeld spécialisé dans la fabrication d'emballages en acier inoxydable soudés au laser.
22:50L'azurienne étend sa gamme de produits et répond surtout aux demandes de ses clients de solutions réutilisables et recyclables.
22:56Tournaire dont nous avions aussi reçu le dirigeant sur ce plateau à votre place Céline il y a quelques mois.
23:01Isabelle.
23:02En rachetant les agences d'intérim d'insertion T-Plus et ISEM, le groupe Hippolito rajoute...
23:08On a reçu Pierre Hippolito sur notre plateau.
23:11Oui on a reçu tout le monde, on a reçu tout le monde de la territoire écosystème.
23:13Ils sont incontournables de l'écosystème naturel.
23:15Le groupe Hippolito rajoute une sixième branche à son marque de service.
23:20Pour mémoire le TI familial officie déjà dans l'immobilité, l'industrie, le tourisme, l'environnement et j'en ai oublié une.
23:28L'immobilier.
23:29L'immobilier bien sûr sur la création d'éthiques solutions RH.
23:31Le groupe Hippolito s'est associé à deux acteurs de poids régionaux.
23:35On parle d'Interima et de la Varap.
23:37Il couvrira toute la chaîne de valeur des ressources humaines du recrutement à la formation professionnelle en passant par l'insertion.
23:44Alors comme toujours quelques vire-vires à la tête de notre entreprise des nominations et des départs ce mois-ci.
23:48Isabelle.
23:49Enedis a une nouvelle directrice générale régionale.
23:54Côte d'Azur, Béatrice Pandélis succède à Pascal Dassonville.
23:58Elle aura pour mission de déployer les ambitions du gestionnaire de réseau public de distribution électrique.
24:04Côté chiffres en région sud pour se faire une idée Enedis c'est 1253 salariés sur 26 sites.
24:1037 000 km de lignes électriques pour desservir 8 millions de clients.
24:15Une autre grosse entreprise qui change de dirigeant.
24:18Pas tout à fait.
24:19Après 16 années en tant que déléguée régionale Provence-Alpes-Côte d'Azur d'Orange.
24:24Et près de 40 ans passé donc chez l'opérateur téléphonique.
24:27Laurent Landex raccroche la ligne et fait valoir ses droits à la retraite.
24:31C'est le Varois-Philippe Domas qui lui succède et prend la responsabilité de la région sud.
24:35Et puis ce mois-ci il y a eu deux grands événements dans notre écosystème.
24:38Oui dont un beau succès pour la deuxième édition d'IBT.
24:42Le salon qui réunit toutes les industries y compris le bâtiment et les technologies.
24:46Le 15 octobre ils étaient 4800 visiteurs à parcourir les allées de l'Alliance Riviera à Nice.
24:52Pour découvrir les nouveautés en la matière proposées par 90 entreprises exposantes.
24:57Deux démonstrateurs de technologie ont permis à 1700 jeunes de découvrir les métiers industriels du futur.
25:04Et plus de 500 candidats à l'emploi ont déposé un CV pour 400 postes à pourvoir en direct.
25:12On a assisté à la pose de la première pierre à Sofia Antipolis du futur pôle de l'innovation.
25:16Donc Alpha, c'est son petit nom, aura pour mission d'être une vitrine mondiale de l'innovation.
25:21De façonner l'écosystème du futur en accueillant dans ses murs l'école d'ingénieurs Eurecom.
25:26Mais aussi des incubateurs, des clusters, des pôles de compétitivité.
25:30Et sans oublier une pépinière et un hôtel d'entreprise.
25:33Il y aura aussi la maison de l'intelligence artificielle dans ses murs.
25:37Le montant du projet 38 millions d'euros pour une livraison prévue au quatrième trimestre 2025.
25:42On passe à quelques chiffres maintenant.
25:4460 millions d'euros sur 5 ans, c'est le plan Sud pour des intelligences artificielles 2024-2028 de la région Sud.
25:51Ce plan a pour objectif de faire de l'IA un outil utile aux citoyens et aux entreprises.
25:56Et de soutenir l'excellence des chercheurs et des start-up régionales.
25:59On parle des lauréats de France 2030.
26:01Autre chiffre 105, donc c'est le nombre de projets lauréats France 2030 dans les Alpes-Maritimes.
26:06Soit 185 millions d'euros distribués aux entreprises maralpines.
26:10France 2030 c'est un grand plan d'innovation enclenché par l'État.
26:14Alors c'est pas mal 185 millions d'euros.
26:16Mais c'est un peu maigre comparé aux 35 milliards déjà accordés au niveau national.
26:21Vous en voulez toujours plus vous.
26:22On en veut toujours plus mais on n'a pas de gros projets à présenter.
26:25D'où ce petit gap.
26:27Et si on parle autant d'innovation, c'est que nous fêtons ce mois-ci les 25 ans de la loi sur l'innovation et la recherche.
26:32Qui encourage les coopérations entre recherche publique et entreprise.
26:35Alors du coup, on passe maintenant aux mauvaises nouvelles du mois.
26:39Il y en a toujours quelques-unes.
26:41Il y en a toujours un peu.
26:42Dans son budget 2025, le gouvernement veut augmenter la taxe sur les billets d'avion.
26:46Elle pourrait être multipliée par 4 voire 6.
26:49Selon les destinations, regrette Franck Golnadel, le président du directoire des aéroports de la Côte d'Azur.
26:54Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour un territoire comme le nôtre dépendant de l'avion.
26:59On a une en revanche pour les écologistes, je présume.
27:03On finit avec une bonne nouvelle.
27:05Et la bonne nouvelle, c'est pour Mycophytos.
27:08Fin octobre, elle a participé à la visite d'état d'Emmanuel Macron au Maroc.
27:13Elle faisait partie d'une délégation d'une quarantaine d'entreprises aux côtés de grosses signatures comme Thalès ou Vinci.
27:20On voit ici Justine Lipuma, cofondatrice avec la ministre du numérique du Maroc.
27:25Carton plein pour la grassoise et ses solutions de biostimulation de plantes
27:30pour une agriculture plus saine et surtout plus économe, en particulier sur l'eau.
27:35Et on sait toute l'importance que ça peut avoir sur un marché tel que l'Afrique.
27:39Merci infiniment à toutes les deux.
27:41Céline, je pense que vous avez pu voir à quel point notre territoire est riche et diversifié.
27:46Un petit mot de conclusion sur ce journal des coups ? Vous avez appris des choses ?
27:50Complètement et je pense que je vais venir régulièrement comme ça prendre des nouvelles en direct.
27:55Ce serait très agréable. Merci beaucoup.
27:57Merci à vous d'être venus. Et nous passons maintenant à la Minute d'Agnès.
28:06Et nous accueillons Agnès Farouzia sur ce plateau qui, comme très souvent maintenant, va nous présenter sa Minute d'Agnès.
28:15La Minute d'Agnès décrypte avec humour, chère Agnès, et pédagogie, une notion économique.
28:21Vous avez décidé d'éduquer votre nièce Lola depuis quelques mois à l'économie.
28:26C'est pas toujours facile facile. Cette fois-ci, vous vous tentez un pari quand même audacieux. C'est quoi ?
28:31Alors cette fois-ci, on tente le pari de lui expliquer la différence entre le B2B et le B2C,
28:35deux termes économiques un petit peu barbares qui expliquent juste la cible client tout simplement,
28:40mais que Lola n'a pas tout à fait.
28:42Alors allons-y. Allons voir ce que Tata va expliquer à Lola.
28:51Tata, tu te rappelles ? Je suis allée revoir ton banquier. Tu sais, celui qui ne voulait pas financer mon projet.
28:55Oui, je me rappelle ma chérie, celui qui t'avait demandé ton business model.
28:58Bon, ben tu sais, je lui ai dit que j'ai financé mon concept.
29:00Tu sais, le parapluie qui s'ouvre intégré à la laisse du chien, une dinguerie.
29:04Bref, et là, il me demande est-ce que c'est du B2B ou du B2C ?
29:07Oui, c'est normal. Il veut savoir à qui tu t'adresses.
29:09Comment ça, à qui je m'adresse ?
29:11Lola, une société qui fabrique des cartes à puces, par exemple,
29:13elle va les vendre à une autre société qui fabrique des téléphones ou des cartes bancaires.
29:17Tu vois, ça, c'est du business to business.
29:19Mais toi, ton parapluie qui sort quand il pleut dans sa laisse et tout ça pour le chien,
29:23bon, ben tu vas le vendre à des propriétaires de chiens, donc à des clients finaux.
29:27C'est du business to consumer, donc du B2C.
29:30Ah, d'accord. Ah, mais moi, je ne lui ai pas répondu ça du tout.
29:33Ah, et tu as dit quoi ?
29:35Tu sais, tata, j'ai des notions d'anglais depuis que la Corée sirlandaise est venue 3 jours il y a 10 ans.
29:41Bon, et ben là, quand il me dit est-ce que vous faites plutôt du B2B ou du B2C ?
29:46Et ben moi, je lui ai dit, ben, monsieur, la cible, c'est pas Shakespeare.
29:50J'ai failli dire, t'es con ou quoi ? Mais heureusement que je suis poli.
29:55Non, mais Lola, tu abuses.
29:57Non, mais tata, on fait déjà des études de ouf pour faire une techno innovante super bien qui plaise aux gens.
30:04Si en plus, il faut avoir un bac plus 5 en économie pour parler aux banquiers.
30:07Non, mais où va-t-on ? Je te le demande. Où va-t-on ?
30:10Mais oui, tu as raison, Lola, B2C ou B2B, telle est la question.
30:14Non, mais tata, là, t'es vraiment pas drôle. Pas drôle.
30:20Bien, je ne suis pas sûr que Lola a définitivement compris les notions de B2B.
30:25Elle a compris.
30:26Elle a compris ?
30:27Elle a compris.
30:28Je voulais vous dire aussi, vous avez une sacrée petite ressemblance avec votre nièce quand même.
30:30Oui, on le dit.
30:31C'est le plus jeune qu'elle. C'est incroyable.
30:33Merci beaucoup, Agnès. On se retrouve le mois prochain pour une autre notion d'économie décryptée par tata.
30:39Tout à fait.
30:40Pour Lola.
30:41Merci.
30:42Merci Christian.
30:43Et nous terminons ce 18e numéro de Territoire Éco avec le pitch du mois.
30:50En tant que patron, on doit se soucier des conditions de travail de ses collaborateurs, mesdames, n'est-ce pas ?
30:59Tout à fait.
31:00Bonjour.
31:01Et Giacomo Saccone, le fondateur et dirigeant de la start-up sophie politaine Tetis, s'est attaqué à ce problème
31:06en inventant le plus petit circuit fluide thermodynamique d'Europe jamais réalisé.
31:12Intégré à du textile comme un gilet, son procédé breveté permet de réguler la température du corps.
31:17Giacomo, bonjour.
31:18Bonjour.
31:19Vous allez avoir 90 secondes, en regardant le petit chronomètre qui va s'afficher derrière Karine
31:24pour nous expliquer comment cela fonctionne et à qui vous vous adressez.
31:27La caméra est devant vous.
31:29Attention, top chrono.
31:31Avec plaisir.
31:32En 2011, à l'université d'Epise, à côté de la tour Ponchet,
31:36mes études en ingénierie nucléaire s'intègrent avec mon intérêt pour les défis du refroidissement des systèmes spatiaux.
31:43Cette année marque le début d'un parcours entre l'université d'Epise, le CEA Paris-Saclay,
31:48l'agence spatiale européenne, les MIT à Boston et Thales Alenia Space à Cannes.
31:53Ce parcours m'amène à concevoir les plus petits circuits fluides jamais conçus pour le bien-être des personnes.
32:01Je suis Giacomo, ingénieur nucléaire et docteur en contrôle thermique spatial.
32:05Et j'ai fondé TETIS avec la mission d'apporter du confort thermique aux personnes.
32:09Tempesta, c'est notre dispositif, issu d'une technologie de rupture brevetée,
32:14s'inspire, utilise et adapte des technologies de contrôle thermique déjà utilisées dans les secteurs du nucléaire et du spatial.
32:22Tempesta est un dispositif miniaturisé, entièrement portatif, qui fonctionne un peu comme un climat réversible.
32:30Il permet aux travailleurs de maintenir la température qu'ils souhaitent, même dans des conditions extrêmes.
32:42Merci beaucoup Giacomo. Je crois que vous nous avez amené le fameux produit.
32:46Si vous pouvez nous le montrer, parce qu'effectivement, rien de nouveau que la démonstration par l'exemple.
32:51Ça, on l'a développé avec l'aide de la mairie de Vendelieu.
32:55Il y a des mairies qui sont très attentives à l'innovation, donc Vendelieu c'est une d'entre elles.
33:01Et effectivement, on a développé avec eux un gilet pour la police municipale quand ils opéraient en été.
33:07Donc là, c'est que du refroidissement. On peut faire refroidissement et chauffage.
33:11Donc c'est un système réversible en réalité.
33:13On voit les petits capteurs derrière qui permettent de réduire la température.
33:16Super. Merci infiniment de votre présence.
33:18C'est avec vous que s'achève cette émission que vous pourrez voir et revoir sur nos sites internet,
33:23nos pages Facebook et la chaîne YouTube du groupe Nice Matin, mais aussi bien sûr sur le site de la tribune Côte d'Azur, tribica.net.
33:28Merci à tous de nous avoir suivis.
33:30Merci à Sophie Doncet et Philippe Bertigny pour la réalisation de cette émission.
33:33Chloé Wargare pour sa conception.
33:35Merci à vous, Karine et Isabelle, pour ces longs mois de vie commune sur ce plateau de Nice Matin.
33:41Et oui, petite émotion pour moi aujourd'hui, c'est la dernière de Territoire Éco.
33:45Mais je vous laisse en de très bonnes mains.
33:48Vous voyez, il y a même un petit spécial dédicace aujourd'hui, l'ADER.
33:51Voilà. Mais ce n'est pas l'ADER pour tout le monde.
33:53En tout cas, pas pour vous, chers amis de l'écosystème azuréen, pas pour vous, mesdames.
33:57Merci encore infiniment à tous et à très bientôt.