• il y a 6 mois
Avec le libraire Gérard Collard et Thomas Sotto pour l'arrivée de la Flamme à Marseille

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-05-07##

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Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:08Bonjour Valérie.
00:09Demain, l'arrivée de la flamme à Marseille.
00:11On sera avec Thomas Soto, télématin.
00:14Il sera à Marseille toute la journée, France Télévisions.
00:17Il sera à Marseille, il suivra son train.
00:19Oui, il aura son train, il sera avec nous quelques minutes avant de prendre son train.
00:23Donc Thomas Soto pour parler de l'arrivée de la flamme à Marseille, des programmes de France Télévisions.
00:27Demain, toute la journée est consacrée à cet événement.
00:31Et puis nous, dans cette première partie, on va rendre hommage à Bernard Pivot.
00:35On devait avoir Guillaume Durand, vous avez entendu peut-être Jean-Jacques Bourdin l'annoncer.
00:38Il a eu un petit contretemps, mais quoi de mieux pour rendre hommage à Bernard Pivot que de l'entendre.
00:44Donc vous avez fait un zapping spécial Bernard Pivot.
00:47Et puis on aura Gérard Collard, notre libraire préféré, qui nous dira en quoi il a changé les livres, la littérature.
00:56Et en quoi ça a été quelqu'un de très très important.
01:00Ce sera tout à l'heure à 10h15.
01:02On va commencer tout de suite avec ce zapping spécial.
01:10Et oui Valérie, un zapping spécial Bernard Pivot, c'était la moindre des choses.
01:15Parce qu'il a quand même marqué la télévision et a changé également la lecture à la télévision.
01:23On l'a appris donc hier, sa disparition à l'âge de 89 ans.
01:26C'est sa fille, Cécile Pivot, qui a annoncé son décès.
01:30Petit rappel de sa carrière, c'était dans le 20h de France 2.
01:46Si vous savez le bonheur que j'ai eu pendant des années et des années,
01:50mais depuis que j'ai 20 ans à peu près, à lire des livres, à parler avec les auteurs.
01:55Donc la plus élémentaire de gratitude, c'est de transmettre ce plaisir.
02:00Bernard Pivot l'intuitif.
02:02Très vite, il convie de jeunes écrivains prometteurs, comme Jean-Marie Leclézio ou Patrick Modiano.
02:07Ces deux-là deviendront bientôt des prix Nobel.
02:10Bien entendu, les académiciens avaient table ouverte chez Pivot.
02:13Éric Orsena et sa gourmandise pour la langue française.
02:16Tradition en France que les responsables aiment le français.
02:20D'amour, de gourmandise, de passion.
02:22Ou encore le fantasque Jean Dormesson, avec qui Pivot ne cachait pas sa complicité.
02:29C'était drôle de réentendre Dormesson et ses humeurs.
02:34Et Dormesson qui l'avait viré du Figaro.
02:36C'est grâce à ça d'ailleurs qu'il a fait de la télévision et il n'a pas été recueilli,
02:39puisqu'il l'a réinvité de très nombreuses fois par la suite.
02:42Je ne sais pas si vous avez écouté le papier d'Elisabeth Lévis ce matin dans le journal de Patrick Roger.
02:47Elle expliquait qu'avec la fin des chiffres et des lettres, c'était bizarre d'ailleurs.
02:51La concordance de ces...
02:53La fin d'une époque.
02:55La fin d'une époque, la fin du français, la fin de quelque chose.
03:00C'est vrai que la lecture a été détrônée par les réseaux sociaux et la télévision.
03:07Il en parlait justement chez le quotidien.
03:09Bernard Pivot rappelait l'importance de la lecture car un livre, c'est tout un monde qui s'ouvre à vous.
03:17Frotter à des personnages qu'on ne connaît pas, à des idées qu'on ne connaît pas,
03:21à des philosophies qui nous sont inconnues, à des civilisations qui sont historiques,
03:26à des mentalités qui nous sont étrangères.
03:28C'est ça lire.
03:30Sinon, vous restez dans votre petit monde avec votre famille, avec vos petits amis, etc.
03:34Avec votre petit boulot et avec la télévision le soir, c'est tout.
03:37Mais lire, c'est vous ouvrir au monde.
03:40C'est formidable.
03:42Il y a un auditeur, Stéphane, qui nous dit une chose que je regrette,
03:45c'est que le replay n'existait pas à l'époque 732 émissions de Bonheur Maison sur le site de l'INA.
03:50C'est ce que je voulais dire à Stéphane.
03:52Vous pouvez toutes les regarder.
03:54Moi, j'ai un petit, pas bémol, mais un petit sourire en coin
03:58parce qu'à l'époque, ce n'était pas un carton d'audience non plus.
04:01Or, quand on écoute les hommages mérités, ô combien mérités à Bernard Pivot,
04:07on a l'impression que toute la France regardait Bernard Pivot.
04:11Il ne faut pas oublier que c'était à 21h30 le vendredi soir
04:15et qu'en face, il y avait Patrick Sabatier et des gros shows d'émissions le vendredi,
04:19que ce soit à Vie de Recherche ou les émissions de Sabatier.
04:23On regardait plus la machine à laver dans Portobonheur, qui était livrée à l'aménageur,
04:28On a l'impression que tout le monde regardait Apostrophe.
04:31Tout le monde ne regardait pas Apostrophe, mais il a évidemment marqué son époque
04:34et changé énormément de choses pour les Français et pour la littérature.
04:38Justement, toujours dans le quotidien, ils ont rappelé ce qu'était Apostrophe.
04:43Il y a eu des invités prestigieux, on va le découvrir,
04:45mais aussi des embrouilles et ils ont rediffusé l'embrouille avec Serge Gainsbourg.
04:50La première d'Apostrophe, c'est en 1975.
04:53En 1975, vous produisez 700 émissions qui rassemblent jusqu'à 5 millions de téléspectateurs.
04:58Un concept simple, vous venez de le dire, une table et autour d'elle, tout ça.
05:05Présent ce soir sur le plateau d'Apostrophe, Milan Kundera, Vladimir Nabokov.
05:10Jean-Philippe Lomborget, c'est Euclésio Hicham d'Ormesson de l'Académie française.
05:16Apostrophe, c'est aussi une émission où on s'embrouille, mais avec classe.
05:20Un art mineur demande initiation.
05:22Pas un art mineur comme ce que les connards et les conneries que nous faisons, nous.
05:26Mais quel est, pour le surréalisme, qui vous a fait penser...
05:29Il n'y a rien de mineur à une chanson.
05:31Mais si, mon petit gars.
05:32Mais si, mon petit gars.
05:33Mais qu'est-ce qu'il y a de connard, là ?
05:35Non, c'est des arts qui te parlent.
05:36Oui, mais j'ai bien compris.
05:37En quoi est-ce que c'est mineur, une chanson, ça ?
05:39Oui, c'est mineur.
05:40Non, il n'y a rien de mineur.
05:42Parce que si tu rates la peinture...
05:44Tu n'as pas besoin d'initiation pour la chanson.
05:50Ce qui est assez étonnant, j'imagine que vous avez vu un peu les JT ou les chaînes infos.
05:56Evidemment, ce qui est marquant quand on regarde ces images, c'est les clopes, le whisky.
06:01Oui, absolument.
06:02Une ambiance comme ça, un peu club anglais, ce qu'aimait bien aussi Bernard Rapp.
06:07Ce côté où on pouvait, à l'époque, à la télé, fumer, boire et puis s'invectiver sans aucune censure.
06:17C'est vrai que quand on voit les images, on est effectivement étonné de voir les clopes sur le plateau.
06:23Ça choque et ça surprend.
06:25Et surtout que lui n'avait qu'un credo, Bernard Pivot, c'était le direct.
06:31Il ne voulait absolument pas que ça soit enregistré pour justement qu'il y ait cette émulation entre les invités qu'il recevait.
06:37Alors nos auditeurs nous répondent que l'INA, ça finit par coûter très cher.
06:40Ah oui, ça c'est payant.
06:41C'est payant, c'est ça.
06:42C'est le site, ce qu'ils appellent INA Madeleine et c'est un abonnement.
06:45D'accord.
06:46Donc il a raison, absolument.
06:47Hier sur Instagram, Fabrice Luckny a été un des premiers à réagir à la disparition de Bernard Pivot
06:55qui a toujours ouvert ses émissions à La Fontaine, par exemple.
07:00Il y a d'un point de la mort de Bernard Pivot, je pense, beaucoup de gens m'ont appelé, des gens de télévision, de radio.
07:08J'ai essayé de mettre un peu d'or dans mes idées.
07:11Je me suis dit, je vais faire un Instagram parce que Pivot a compté de manière aussi importante, de manière aussi essentielle,
07:23et je parle en tant que comédien, avec toutes les limites que ça a, il a compté autant qu'un metteur en scène.
07:31Ce que nous avons fait ensemble, ce qu'il a eu la gentillesse de me proposer en faisant des émissions entières sur La Fontaine,
07:40en faisant des émissions sur Paul Valéry, Roland Barthes, la manière dont il allait me voir au théâtre.
07:47Et puis après, apostrophe, il y a eu Bouillon de Culture, où là on ouvrait, tout après la littérature, à d'autres aspects de la culture.
07:57Cinéma, théâtre, danse, musique, et évidemment l'émission se terminait par le questionnaire de Proust,
08:03qui est plutôt devenu un questionnaire de Pivot, il avait un peu...
08:06C'était dans Apostrophe aussi.
08:08Moi c'était dans Bouillon de Culture, et les extraits qui vont suivre sont dans Bouillon de Culture.
08:13Alors dans l'ordre, je vous ai mis Guy Bedos, François Sagan, Bertrand Tavernier, Jean-Louis Trintignant, Micheline Prelle, Frédéric Dard, Fanny Ardant,
08:24et pour finir, Marcello Mastroianni, qui ont répondu à la fameuse question...
08:33Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
08:37Réveille-toi, c'était pour rire.
08:39Mes compliments, vous avez été parfaites.
08:42C'était bon, mais on la double.
08:44J'aimerais qu'ils disent, encore vous ?
08:48Dites-moi ma petite Micheline, vous en avez mis du temps à venir.
08:53Eh bien t'en as mis du temps.
08:55T'as vu l'heure ?
08:56Je ne vous attendais plus.
08:58C'est pas trop tôt, mettez-vous là.
09:01Salut l'artiste, où restez-vous descendez ? Où est l'ascenseur ?
09:05Et juste avant Marcello Mastroianni, je l'ai oublié dans ma liste, c'était Jean-Luc Godard qui parlait.
09:11Et donc vous pouvez aller voir, là pour le coup c'est gratuit, il y a un petit module, parce que là j'ai dû faire un choix sur les personnalités,
09:19mais il y a une compil qui a été faite par Lina sur cette fameuse question.
09:23Sur le compte X de Lina.
09:26Exactement. Alors comme d'habitude, on finit en chanson.
09:30Je ne sais pas si vous la connaissez cette chanson.
09:33Alors Bernard Pivot aussi, alors nous on a plutôt traité la littérature, puisqu'on ne parle pas de la Gérard Coeur.
09:39C'était un foot de sport et un foot de gastronomie, de vin, c'était un...
09:44Eh oui, c'était un bon vivant, c'était un bordelais qui aimait la bonne chair et le vin.
09:53Evidemment, il s'entendait comme la ronfoire avec Pierre Perret.
09:59Et Pierre Perret lui a écrit une chanson, je vais vous la faire découvrir, qui s'appelle Pivot, écoutez-la.
10:06Mais c'est pas avec le loto ou Dallas que nos cellules se décrassent.
10:12Un homme est venu rehausser le niveau, Bernard Pivot.
10:17L'aménagère qui n'avait lu avant que la recette du cake
10:22a pris bouleverse et que Châteaubriand n'était pas qu'un steak.
10:27Son époux n'ayant lu que des cantates sur les boîtes de Camembert
10:33se mit soudain à citer Roland Barthes, Nietzsche, La Bruyère.
10:38Le vendredi, les Français rentrent chez eux, bâclant leur dîner.
10:43Quelques sardines, un yaourt ou des oeufs devant la télé.
10:48Où la nourriture audiovisuelle sera d'abord spirituelle,
10:53car un seul homme à ce moment prévaut, c'est Bernard Pivot.
10:58Incroyable, hein ? Vous connaissiez pas ?
11:01Ça me rappelle quelque chose, je crois que j'avais dû l'entendre à l'époque.
11:05Stéphane a raison d'y n'oublier pas la dictée.
11:08C'est Bernard Pivot qui a lancé cette dictée géante et amoureuse des mots en français.
11:18Je réponds à notre auditeur, comme j'écoute Sud Radio,
11:21il y avait un linguiste qui était invité dans la matinale de Patrick Roger.
11:25Voilà pourquoi j'ai pas mis ce passage-là.
11:28On en a parlé ce matin beaucoup avec Patrick Roger.
11:34J'espère que si !
11:36Sur la dictée, mais on va pouvoir en parler.
11:39Elle est formidable cette chanson.
11:42Je sais qu'ils étaient très proches et qu'ils s'aimaient infiniment.
11:47On se retrouve dans un instant avec Gérard Collard,
11:51libraire pour nous raconter son Bernard Pivot,
11:54ce qu'il a changé pour les livres, la littérature et les libraires.
11:58A tout de suite.
12:03L'invité du jour, c'est Gérard Collard, notre libraire préféré.
12:08Bonjour Gérard.
12:09Bonjour Valérie.
12:10Vous êtes libraire à Saint-Maur, c'est la griffe noire.
12:12Comment ne pas vous faire réagir au décès de Bernard Pivot ?
12:16Qu'est-ce qu'il a représenté pour vous, Bernard Pivot ?
12:19C'est le premier qui m'a fait aimer les livres,
12:22qui m'a donné envie d'être libraire quelque part.
12:26Jusque-là, les émissions littéraires, j'ai l'impression qu'elles n'étaient pas faites pour moi.
12:30Il a entrebâillé la littérature à un autre monde plus populaire,
12:36avec des mots simples que je comprenais.
12:38Il y avait de la gourmandise dans ce qu'il disait.
12:41C'est toute une époque.
12:42Pour moi, ça a été quelqu'un de très important.
12:45Gourmandise, c'était son mot préféré, paraît-il.
12:48C'est vrai, ça se ressent.
12:51Gourmandise était allié aussi à la nourriture.
12:54Il était gourmand de la vie.
12:56C'est un peu des caricatures, des clichés,
12:59mais c'est exactement ça.
13:00On ressentait ça dans cet homme.
13:02Il aimait vivre.
13:03On sentait que le livre faisait partie de son amour de la vie.
13:07Qu'est-ce que ça avait de particulier, Apostrophe, comme émission ?
13:10En quoi c'était révolutionnaire à l'époque ?
13:13Déjà, on comprenait ce qu'il disait.
13:17Il remettait à niveau les gens qui parlaient avec lui,
13:20les auteurs qui partaient des fois dans des phrases pas possibles,
13:23et il les remettait à niveau.
13:24C'était un très bon intervieweur, un très bon vulgarisateur.
13:27Il faut dire aussi que c'était une époque
13:29où 5 millions de personnes regardaient cette émission
13:32parce qu'il n'y avait que 3 chaînes.
13:34C'était une époque très particulière.
13:36Vous l'aviez rencontré ?
13:39Oui.
13:41Quand quelqu'un meurt, il faut toujours dire du...
13:45Vous avez un selfie avec lui ?
13:48J'ai une anecdote.
13:50Je n'étais pas fan de Marguerite Duras.
13:52Il était venu dans ma librairie.
13:54J'avais mis « Les écrivains boivent », « Les lecteurs trinquent ».
13:57Et là, ça l'avait offusqué.
13:59Il m'avait dit « Vous savez, monsieur,
14:01elle vend énormément de livres dans le monde. »
14:04Et je lui avais dit « Barbara Cartland encore plus. »
14:07Donc ça m'était un peu glacé.
14:10Mais ça ne retire rien à l'admiration que j'avais
14:13et l'importance qu'il a eue pour le livre.
14:15Absolument.
14:16Est-ce qu'il y avait une influence à l'époque ?
14:19Est-ce que ça existe toujours ?
14:21Est-ce que la télévision...
14:23Vous m'entendez ?
14:24Est-ce qu'il y a une influence ?
14:26Est-ce que la télévision fait vendre des livres ou pas ?
14:29Est-ce que passer chez Pivot...
14:31Ça n'a rien à voir.
14:32C'est ce que je vous disais.
14:33Ça n'a rien à voir.
14:34Parce que déjà, c'était en prime time.
14:36En plus, il n'y avait pas beaucoup de chaînes.
14:38Il avait un côté star.
14:40Donc, tous les gens regardaient ça le soir.
14:43C'était vraiment le rendez-vous.
14:45Mais est-ce que ça faisait vendre des livres,
14:47une émission de télé, à l'époque ?
14:50Oui.
14:51Ah oui, oui.
14:52Ça n'a rien à voir.
14:53Moi, j'ai le souvenir d'une émission
14:56avec le linguiste Claude Hagège.
14:58Il s'avait fait beaucoup de bruit à l'époque
15:01parce que Claude Hagège est un type.
15:03Il est toujours brillant, toujours vivant.
15:05Brillantissime, drôle, extrêmement pertinent.
15:09Il avait fait un show incroyable à Apostrophe.
15:12Tout le monde s'était précipité pour acheter ses livres
15:14qui étaient totalement illisibles.
15:16Et ça avait été un best-seller incroyable.
15:19J'avais toujours rêvé d'être une table de nuit
15:22pour voir la tête des gens au bout de combien de pages
15:24ils abandonnaient.
15:26Il y en avait un autre comme ça,
15:27qui était Montailloux, village occitan.
15:29C'était absolument extraordinaire.
15:31Et les gens revenaient un peu bêta en disant
15:33« je crois que je ne suis pas à la hauteur ».
15:35Mais en fait, ce n'étaient pas des livres
15:36qui étaient faits pour eux.
15:37Ce sont des livres d'universitaires.
15:38C'est un peu le risque.
15:39On en est tous là.
15:40C'est un peu le risque quand on fait le show.
15:42Oui, quand il y a le show.
15:44En général, ils se trompaient très peu.
15:47C'était un raz-de-marée.
15:50Maintenant, on ne peut plus comparer ça.
15:51Il y a 30 chaînes.
15:53Les émissions littéraires sont, je ne sais pas.
15:55Et puis en plus, vous savez,
15:57Pivot, c'est comme De Gaulle.
15:59C'est-à-dire que tout le monde dit
16:01« oui, oui, Pivot, Pivot ».
16:03Mais là, c'était Pivot.
16:05Il a un peu supprimé le Cantatsois.
16:07Et là, maintenant, on revient dans les émissions littéraires.
16:09On revient à ce Cantatsois très parisien.
16:11Il faudrait qu'on revienne quand même.
16:13On réécoute ces émissions et qu'on se redise.
16:15Il faut peut-être rechanger encore
16:17la façon dont on parle des livres.
16:19Avec des choses plus populaires.
16:21Je voyais un extrait hier où il y avait
16:23Cabu qui était invité.
16:25Gilles nous a passé tout à l'heure dans le Zapping
16:27un extrait où il y avait Serge Gainsbourg.
16:29Il y avait aussi un mélange.
16:31On ne se recevait pas entre soi,
16:33entre intellectuels
16:35où on s'écoutait parler.
16:37Il y avait des débats en fait aussi.
16:39Il y avait beaucoup de débats d'idées sur ces plateaux.
16:41Les gens n'étaient pas d'accord
16:43mais ils ne s'insultaient pas forcément pour ça.
16:45On acceptait la contradiction
16:47de l'autre.
16:49Il faut dire aussi, on va être honnête,
16:51la qualité
16:53des auteurs qu'ils recevaient
16:55n'était pas forcément peut-être la qualité
16:57des auteurs qu'on reçoit maintenant.
16:59Ce qui était intéressant
17:01c'est qu'on voyait aussi que
17:03je ne l'ai pas passé en interview
17:05mais
17:07on voyait bien aussi que
17:09c'étaient des gens un peu torturés
17:11les écrivains.
17:13Moi ce que je retiens d'Apostrophe aussi,
17:15c'était de voir le visage de ceux qui écrivent
17:17et pour qui
17:19c'est une vraie difficulté
17:21parfois d'écrire ou compliqué.
17:23Evidemment, je n'irai pas
17:25sur notre ami
17:27alcoolique qui a fonctionné
17:29mais ça faisait partie aussi des écrivains.
17:31C'est compliqué d'être écrivain en fait.
17:33Oui, oui, c'est très compliqué.
17:35C'est très compliqué
17:37mais moi ce que je retiens de lui aussi
17:39c'est qu'il nous a fait découvrir des gens qui n'étaient pas forcément connus.
17:41Contrairement à maintenant
17:43on va vraiment dans la facilité
17:45où il y a beaucoup de bosse, de médias
17:47dans la communication.
17:49J'ai découvert des gens
17:51ça ne me vient pas à l'idée
17:53que je n'aurais jamais lu s'ils ne les avaient pas invités
17:55c'est surtout de la manière dont ils les faisaient parler
17:57c'est-à-dire qu'on se disait ces gens
17:59ils sont un petit peu comme nous
18:01on est capable de les comprendre alors que maintenant
18:03parfois on se dit que ce n'est pas pour nous.
18:05Donc ça c'est un vulgarisateur
18:07c'est-à-dire que c'est un passeur d'émotions
18:09avec des mots simples
18:11et ça c'est vraiment du génie.
18:13Et puis on peut parler également
18:15de l'orthographe et la dictée
18:17je sais pour vous Gérard
18:19on se connaît un petit peu
18:21et l'orthographe est très
18:23important pour vous
18:25on l'a perdu ça avec les réseaux sociaux.
18:27Oui, moi aussi.
18:29Vous le connaissez mal Gérard.
18:35Il fait pas mal de fautes.
18:37C'est pour ça qu'il rigole.
18:39Je pense qu'aussi
18:41c'est le combat mais le combat
18:43il est aussi, alors là c'est autre chose
18:45c'est dans l'éducation, c'est dans
18:47le système scolaire et tout
18:49on a été un peu victime
18:51moi j'ai commencé à être victime d'un système
18:53d'une façon
18:55d'apprendre l'orthographe et qui s'est amplifiée maintenant
18:57et on arrive à des catastrophes
18:59mais les enfants ne sont pas forcément
19:01responsables de ça. Il y a aussi que moins on lit
19:03moins l'orthographe
19:05elle suit. C'est tout un truc.
19:07Mais ça c'est un autre problème.
19:09Tout le monde
19:11lui rend hommage ce matin encore une fois
19:13à juste raison
19:15néanmoins je ne pense pas que
19:17si son émission existait aujourd'hui
19:19il ferait autant d'audience. C'est-à-dire que le livre
19:21a quand même perdu beaucoup
19:23d'attrait.
19:25Oui mais
19:27ça a beaucoup d'attrait mais c'est parce que
19:29les médias ont donné de moins en moins
19:31de place aux livres
19:33et puis les gens qui en parlent des livres dans les médias
19:35souvent sont des gens qui sont
19:37on en revient à ça, on reçoit ce que Pivot
19:39n'était pas ça. C'est-à-dire que Pivot
19:41on avait l'impression qu'on pouvait le croiser au café du coin
19:43au resto et tout et ceux qui
19:45parlent des livres, enfin pas tous, mais souvent
19:47on a l'impression que soit
19:49il parle pour notre écrivain, qu'il sort de l'académie
19:51ou qu'on va aller
19:53croiser la Closerie des Lilas
19:55mais pas
19:57chez mon café à côté de chez moi.
19:59Oui, on voit ça.
20:01On voit effectivement
20:03parfois cet entre-soi qui revient
20:05et qui est hélas...
20:07Aujourd'hui tout le monde écrit aussi.
20:09Oui, c'est vrai.
20:11C'est vrai.
20:13Tout le monde écrit.
20:15Il faut dire qu'au manque de psychanalystes,
20:17comme les gens ne peuvent plus trouver de psychanalystes, ils écrivent
20:19et ça ne se vend pas
20:21mais bon, ils ont écrit un livre donc ils sont contents
20:23mais un auteur ce n'est pas quelqu'un qui a forcément
20:25souffert, c'est quelqu'un qui sait écrire,
20:27qui a des mots, qui a un talent,
20:29c'est quelque chose de très particulier. Alors maintenant
20:31tout le monde écrit et comme tout le monde en est dans l'égalité
20:33on doit dire que tout le monde a le
20:35même talent, ce qui est complètement faux.
20:37Et puis une sorte de moutonnisme
20:39ou de conformisme.
20:41Quand je dis moutonnisme,
20:43c'est le comportement moutonnier
20:45où tout le monde parle des mêmes livres,
20:47se renvoie à l'ascenseur
20:49et la littérature,
20:51il perd un peu.
20:53Oui, je pense mais
20:55à l'époque, il ne faut pas non plus rêver.
20:57Il y avait aussi pas mal de...
20:59On ne peut pas dire dans la nostalgie parce qu'il y avait pas mal de
21:01neuneus et d'aubes, pas possible.
21:03Je ne peux pas donner de noms mais j'en connais encore.
21:05Voilà.
21:07Je veux dire,
21:09ça c'est une race qui se perpétue
21:11assez facilement.
21:13A noter ce soir que
21:15France 2 change ses programmes à 22h40.
21:17Vous pourrez suivre
21:19un documentaire
21:21qui s'appelle « Les Vendredis d'Apostrophe »
21:23qui a été réalisé par Pierre Asseline
21:25qui sera donc diffusé ce soir à 22h40.
21:27Je vous plais en speakreen ?
21:29Oui, vous êtes très bien.
21:31Répelez-moi chrysanthème,
21:33Gérard Coulard.
21:35K.R.I.
21:37Vous êtes méchant.
21:39Je ne suis pas méchante.
21:41Et c'est encore quand il est en forme.
21:43Mais il est
21:45débordé par l'enthousiasme.
21:47J'en profite pour rendre hommage à Gérard.
21:49Et à tous les libraires aussi.
21:51Oui, à tous les libraires mais Gérard,
21:53non pas à tous les libraires.
21:55Gérard a une particularité,
21:57c'est qu'il est gourmand, qu'il aime les livres,
21:59qu'il n'a pas de
22:01barrière et qu'il peut
22:03dire du bien d'un Marc Lévy.
22:05Enfin ça non, peut-être pas.
22:07D'un Guillaume Musso.
22:09Comme d'un livre plus exigeant
22:11et je me félicite qu'à Parole
22:13d'experts, on ait réussi, quand on était
22:15sur France 3, à donner envie de lire
22:17à des jeunes gens qui n'avaient jamais
22:19pris le livre dans leurs mains.
22:21Et vous, vous avez fait ça Gérard,
22:23depuis maintenant,
22:25depuis combien de temps qu'on se connaît ?
22:27Depuis 30 ans.
22:29Près de 30 ans.
22:31Et on vous retrouve dimanche à 14h
22:33sur ce radio.
22:35Ce que je voulais dire, c'est surtout aller chez votre libraire,
22:37parce qu'en ce moment c'est très difficile.
22:39Et Pivot, il faisait ça pour les libraires,
22:41pour les grandes chaînes.
22:43Donc allez chez votre libraire, surtout en ce moment,
22:45ils ont besoin de vous, ils sont gourmands aussi,
22:47ils sont gourmands aussi, ils ont plein de choses
22:49différentes à vous proposer.
22:51Et vous avez été le précurseur
22:53des petites affichettes
22:55sur les livres pour donner
22:57votre avis.
22:59Maintenant on le retrouve dans plein de librairies, mais c'est vous le premier.
23:01Je vous encourage tout le monde à aller à La Griffe Noire
23:03pour voir votre librairie.
23:05Allez chez votre libraire pour être chez vous.
23:07Et Gérard, alors nous dit Stéphane,
23:09j'ai autant envie de lire que Pivot, c'est l'héritage.
23:11Moi je dis que vous êtes l'héritier de Bernard Pivot.
23:13Plus que d'autres.
23:15Merci à vous, merci Gérard.
23:17A bientôt.
23:19Tout de suite,
23:21c'est Thomas Soto.
23:25Le Supplément Média avec Thomas Soto.
23:27Thomas Soto, bonjour.
23:29Vous êtes à quelques minutes de prendre votre train
23:31pour partir à Marseille.
23:33Parce que...
23:35Je suis même presque à quelques minutes de rater mon train.
23:37Non, ça va aller.
23:39Ça va aller.
23:41Merci en tout cas.
23:43Merci d'être avec nous.
23:45Vous partez pour l'arrivée de la flamme olympique.
23:47France Télévisions est sur le pont.
23:49Télématin,
23:51où on vous retrouve évidemment tous les matins
23:53à partir de 6h30.
23:55Et puis demain,
23:57la France accueille la flamme olympique
23:59sur France Télévisions.
24:01Alors racontez-nous un petit peu ce qui va se passer
24:03déjà chez vous à Télématin.
24:05Il va se passer déjà qu'on va être là-bas
24:07puisqu'on prend le train pour Marseille-Saint-Charles
24:09tout à l'heure.
24:11Et que toute l'émission est délocalisée
24:13sur le Vieux-Port, pas très loin de la mairie,
24:15à peu près en face.
24:17Et on va donner le ton de cette journée.
24:19Même si nous, on ne verra pas encore la flamme
24:21parce qu'elle arrive en fin de journée.
24:23C'est la raison pour laquelle c'est toutes les émissions
24:25qui vont se dérouler là-bas demain
24:27avec une petite incise quand même pour le 8 mai
24:29parce qu'on commémore aussi le 8 mai, la fin de la guerre.
24:31Donc voilà, ça va être une journée
24:33très spéciale,
24:35très enflammée à tous les points de vue.
24:37Ce n'est pas la flamme sous l'Arc de Triomphe,
24:39c'est toujours la flamme en Afrique à Marseille.
24:41Quel est le sentiment ?
24:43Qu'est-ce que vous ressentez ?
24:45Vous avez le sentiment que ça va être
24:47un des événements importants de votre carrière
24:49de journaliste ?
24:51Je ne sais pas si ce sera un élément important
24:53de ma carrière de journaliste, mais j'ai eu l'excitation
24:55d'un grand événement qui débute.
24:57Quand j'étais gamin,
24:59j'attendais le début des Coupes du Monde de foot
25:01c'était un terminable avant
25:03et puis un jour, tac, on y est.
25:05Demain, on y est dans les JO. On plonge dans les JO
25:07et on va pouvoir s'intéresser vraiment aux sports,
25:09aux aventures humaines,
25:11à tout ce qui fait qu'on aime ça,
25:13qu'on aime ces moments de partage
25:15et j'espère qu'on va laisser un peu
25:17de côté toutes les polémiques,
25:19même si évidemment on parlera de tous les sujets,
25:21y compris des sujets qui fâchent.
25:23Vous les trouvez ronchons, les Français ?
25:25On est ronchons.
25:27Ce n'est pas une spécificité française
25:29parce que je me souviens que pour les Jeux de Londres
25:31en 2012, tout le monde
25:33chez nos amis britanniques a annoncé
25:35la catastrophe, c'était nul, on n'était pas prêt,
25:37c'était pourri et ces Jeux étaient somptueux.
25:39Donc moi je pense que
25:41comme on grogne un peu moins quand même que les Anglais
25:43à l'époque, nos Jeux seront encore meilleurs.
25:45Alors Thomas, dans les Porteurs
25:47de Flamme, je vais vous poser
25:49une question difficile, je vais vous demander
25:51votre chouchou. Il y a
25:53Tony Parker, Basile Boli, Didier
25:55Drogba, Soprano, Jean-Pierre Papin
25:57qui vous émeut
25:59comme Porteur de Flamme, qui vont porter
26:01cette flamme à Marseille ?
26:03D'abord, ils m'émeuvent tous parce que j'adore le sport
26:05donc tout ce qu'ils ont fait, chacun d'eux-mêmes
26:07me touche énormément. Évidemment, l'OM
26:09des années 80, Mich,
26:11et 93 notamment avec
26:13Basile Boli, c'est particulier.
26:15Mais je veux dire, celui qui m'émeut le plus, c'est celui
26:17qui pour l'instant ne porte pas la flamme.
26:19J'ai lu dans le Figaro ce matin une interview de
26:21Michel Platini, qui pour moi est
26:23une icône absolue.
26:25Il a été le dernier Porteur de la Flamme pour les Jeux d'Alberville
26:27en 92. Et là,
26:29la question est, est-ce que vous allez la porter ? Il répond, personne ne me l'a
26:31proposé. Je pense qu'il est urgent
26:33qu'on propose à Michel Platini
26:35de porter la flamme, parce que
26:37c'est un des plus grands champions qu'on a et on a un peu trop
26:39tendance à l'oublier. Oui, c'est vrai, vous avez raison.
26:41C'est un oubli.
26:43C'est assez
26:45étonnant. J'espère que ce n'est qu'un oubli que ce sera corrigé.
26:47Vraiment, parce que
26:49s'il n'y avait pas eu Platini, il n'y aurait pas eu Zidane,
26:51il n'y aurait pas eu Mbappé,
26:53il n'y aurait pas eu 2018, il n'y aurait rien eu de tout ça.
26:55C'est sa génération à lui qui a enclenché tout ça.
26:57Dans quel sport
26:59vous allez aller voir quand
27:01les JO vont démarrer le tennis,
27:03j'imagine ? Alors, j'ai une petite
27:05faiblesse pour le tennis, vous me connaissez.
27:07En plus, il y a double dose de Roland-Garros,
27:09parce qu'il y a l'Open qui commence à la fin mai
27:11comme à chaque fois. Et puis, il y aura
27:13ces JO qui sont de toute façon un climat très
27:15particulier. C'est vrai que je vais essayer de me glisser
27:17dans les travées
27:19de Roland-Garros. Après, je crois que
27:21le côté génial des jeux,
27:23c'est qu'on va voir des sports et qu'on
27:25s'intéresse ou qu'on regarde à la télé des sports
27:27auxquels on n'aurait même pas pensé s'intéresser
27:29un jour et qu'on se prend au jeu.
27:31Donc, je vais être scotché à ma télé
27:33je crois à peu près 12 heures par jour
27:35pour tout regarder, que ce soit de la thé,
27:37que ce soit du hand, évidemment.
27:39Moi, j'aime beaucoup les sporco parce que
27:41j'aime ce qui se passe,
27:43l'aventure humaine en fait.
27:45Donc, votre copine peut aller
27:47faire des pyjamas parties alors
27:49pendant ce temps-là.
27:51Sans commentaire.
27:53Combien de temps vous allez rester
27:55à Marseille ?
27:57Vous y êtes...
27:59C'est la journée. C'est uniquement la
28:01journée, donc on peut
28:03rappeler que France
28:05Télévisions...
28:07Si vous avez votre maillot de bain...
28:09Alors ça, c'est un souvenir,
28:11un héritage de ma vie de reporter.
28:13Où que l'on aille,
28:15je prends toujours mon maillot de bain.
28:17C'est la base absolue.
28:19Les endroits les plus improbables, les pays
28:21qu'on visite pour des sujets d'actualité
28:23qui ne sont pas drôles, qui sont difficiles,
28:25il faut toujours avoir son maillot de bain.
28:27Et vous vous baillerez dans la Seine ?
28:29Alors,
28:31n'étant pas en responsabilité pour les jeux,
28:33j'ai l'occasion de répondre très librement
28:35que j'attends de voir les séquelles dermatologiques
28:37chez nos camarades qui vont le faire
28:39et j'envisagerais peut-être la chose pour les jeux
28:41de 2032.
28:43C'est juste une question, quand vous prenez votre maillot de bain...
28:45Vous savez, moi j'aime la Méditerranée,
28:47j'aime l'eau chaude.
28:49C'était ma question, c'était quand vous prenez votre maillot,
28:51est-ce que vous vous baignez partout ou vous avez,
28:53comme moi, une petite température
28:55minimum avant de tremper un orteil ?
28:57Alors, je peux avoir la tentation
28:59de la température minimum, après,
29:01j'aime tellement me baigner que
29:03le fait de pouvoir faire un petit plouf,
29:05ça me revigore.
29:07Demain, comment ça va se passer demain matin ?
29:09Donc, le programme de ce
29:11télématin un peu particulier, j'imagine ?
29:13Alors, c'est à la fois un télématin
29:15particulier et en même temps un
29:17télématin très classique puisqu'on
29:19descend tous, il y a tous les chroniqueurs, toute l'équipe.
29:21Donc, la grille est la même, les rendez-vous
29:23sont les mêmes. Évidemment, on sera beaucoup plus teintés
29:25d'Olympisme. On aura avec nous
29:27Robert Tiresse qui sera notamment là
29:29à 8h15. On aura, évidemment,
29:31on va suivre l'arrivée du Bellem, on va avoir toutes nos équipes
29:33parce que c'est toute la puissance
29:35de France Télé qui est déployée à Marseille.
29:37Il y a Mathieu Boisseau qui fait des sujets dans le 20h.
29:39C'est vraiment incroyable. Hier,
29:41ils ont essuyé une tempête, Valéry,
29:43et c'était assez étonnant
29:45de voir les images du Bellem
29:47en pleine tempête. Il faut dire qu'il est
29:49depuis dix jours sur le bateau et
29:51chaque jour, il y a des reportages faits
29:53incroyablement par la rédaction
29:55de France 2, je trouve. C'est vrai et nous,
29:57on l'a pris tous les matins depuis une quinzaine de jours.
29:59Mathieu aussi dans Télématin et ce matin, ils n'étaient pas loin de Toulon.
30:01Donc là, ils sont quand même... Au moins, eux,
30:03ils sont à l'heure, ça c'est sûr.
30:05Et d'ailleurs, pour la petite histoire, ils étaient
30:07unités par des chiens renifleurs
30:09pour s'assurer. Tout ça va être
30:11extrêmement sécurisé.
30:13On a quand même
30:15un truc particulier à Marseille ce soir, c'est qu'on va
30:17aller voir le match du PSG à Marseille.
30:21Et vous, vous êtes PSG ou OEM ?
30:23Alors moi, je suis Paris FC.
30:25Moi, je suis Souvigny, je suis Paris FC.
30:27Mais sur des matchs comme ça, je suis
30:29et OEM, à jamais les premiers, évidemment,
30:31et PSG parce que je pense qu'il va y avoir
30:33deux clubs français en demi-finale de coupe
30:35européenne, c'est un truc de dingos. Il ne faut pas
30:37vous déçouter. Il ne faut pas être pisse-vinaigre comme
30:39je dénonçais les gens qui trouvent qu'il n'y a que
30:41des choses qui ne vont pas.
30:43Les gnagnagna, comme dit Mme Hidalgo.
30:45Ça fait quoi d'être un médaille d'or des audiences
30:47face à TF1 ?
30:49Voilà, vous savez,
30:51le mot Olympe,
30:53dans l'audiovisuel, n'existe pas. Donc
30:55on est bien, on est très bien,
30:57on marche très bien, on a une bonne dynamique,
30:59on fait une antenne qui est de très bonne qualité.
31:01Je croyais que vous alliez me dire que l'important, c'était de participer.
31:03Non, l'important,
31:05dans le métier,
31:07c'est pas de participer, c'est de rester haut.
31:09Mais rester haut, c'est beaucoup plus dur que d'y arriver.
31:11C'est un travail, on remet vraiment tous les jours,
31:13tous les jours, tous les jours,
31:15l'ouvrage sur le métier, ou le métier sur l'ouvrage.
31:17Non, c'est l'ouvrage sur le métier.
31:19Comme quand on est jamais à l'abri d'une inversion fatale.
31:21Alors Valérie,
31:23juste une précision.
31:25Ensuite, à 9h25,
31:27il y a les commémorations
31:29qui vont suivre dès les matins.
31:31Présentées par Julien Bugé.
31:33A 13h, BIM, direct de Marseille,
31:35avec Julien Bugé et des invités.
31:3716h, La Flamme arrive
31:39sur le Vieux-Port avec Le Bélème,
31:41il y aura Louise Eclande qui sera
31:43sur place, Tony Estanguet,
31:45Marie-Jo Pérec, Théo Curin.
31:47BIM, le journal de 20h avec Anne-Sophie Lapix.
31:49Et à 20h45, on en parlait hier
31:51avec la patronne
31:53des divertissements de La Flamme.
31:55Et il y a aussi France Info TV
31:57et va être relancé,
31:59on n'a pas le temps de passer le son,
32:01mais va être relancé également l'appli
32:03des Jeux Olympiques de France Télévisions
32:05et la chaîne numérique
32:07qui s'appelle France.tv Paris.
32:09Et sur la chaîne numérique, vous aurez
32:11tous les sports et c'est le grand lancement
32:13demain de la chaîne numérique.
32:15Voilà un peu ce que va lancer Télématin
32:17demain.
32:19Vous avez tout dit, vous êtes parfait.
32:21On donnera le petit mot d'emploi très facile
32:23de cette application demain matin dans Télématin.
32:25Si je vous demande votre mot préféré,
32:27on va avoir une pensée pour Bernard Pivot.
32:29Votre mot préféré ?
32:31Votre mot préféré ?
32:33Plaisir.
32:35Votre juron préféré ?
32:37Putain.
32:39Et qu'est-ce que
32:41vous aimeriez que Dieu vous dise ?
32:43Putain c'est dans le quotidien,
32:45c'est quand vraiment quelqu'un m'énerve
32:47et ça c'est pas gentil, c'est connard.
32:49Je partage
32:51assez vos mots
32:53et qu'est-ce que vous aimeriez que Dieu
32:55vous dise le jour où vous arriverez auprès de lui ?
32:57Assieds-toi vite,
32:59il y a un match.
33:01Très bien, on reste dans le sport avec vous.
33:03On ne fera que du sport.
33:05Je veux quand même vous signaler que jeudi,
33:07comme on est assez fiers aussi,
33:09c'est Salman Rushdie qui sera l'invité des KB.
33:11On est vraiment sur le terrain, il y en a pour tous les goûts.
33:13C'est vrai.
33:15Et après la tenue de sport, vous emmenez votre maillot de bain
33:17à Cannes ?
33:19Télématin va à Cannes, moi je ne descends pas
33:21à Cannes, c'est Daniel Telmo qui va y aller.
33:23Parce qu'on ne peut pas non plus, il faut partager un peu les plaisirs.
33:25Et puis je serai, pour tout vous dire,
33:27je serai de remplacement de Laurent Delahousse
33:29aux 20 heures.
33:31D'accord, donc pas de Cannes,
33:33pas de maillot de bain. Mais en tout cas, Marseille,
33:35vous y serez, vous prenez
33:37le train dans quelques instants, on ne va pas vous faire rater
33:39votre train.
33:41Vous voulez un scoop ? Je prends le train avec
33:43Nico Saliagas qui part pour TF1,
33:45on s'est rendu compte hier soir qu'on était dans le même train.
33:47Battle !
33:49Merci d'avoir été.
33:51C'est votre copain, effectivement,
33:53Lou.
33:55C'est plus que mon copain.
33:57Merci à vous, Thomas Soto, d'avoir été
33:59avec nous.
34:01On va vous suivre demain matin
34:03à partir de 6h30 depuis Marseille,
34:05grande journée.
34:07On est là, de toute façon, tous les matins.
34:09Merci à vous.
34:11Merci de votre gentillesse.

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