• il y a 2 mois
Avec Matthieu Lartot, Journaliste sportif et Frédéric Diefenthal, Comédien

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-09-02##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, très heureuse de vous retrouver après cette très longue interruption.
00:11Bonjour Gilles Gansman.
00:12Vous êtes plus bronzé que moi.
00:13Un petit peu plus oui, peut-être été là où il y avait un peu plus de soleil.
00:18Heureuse de vous retrouver chers auditeurs de Sud Radio.
00:21J'espère que vous avez passé un bon été à l'écoute de Sud Radio avec beaucoup de débats
00:26et on va continuer avec vous évidemment tout au long de cette saison.
00:31Et pendant que vous bronziez, il y en avait un qui bossait.
00:33Et oui, notre invité aujourd'hui Mathieu Larteau, bonjour.
00:36Bonjour.
00:37Journaliste sportif, on vous connaît évidemment, vous commentez le rugby
00:42et surtout avec vous, on va parler de ces Jeux Olympiques, du succès des Jeux Olympiques
00:48et de ces Jeux Paralympiques en ce moment même qui là aussi, vous me le disiez juste hors antenne,
00:53rencontrent un très grand succès.
00:55Et on en est très fiers.
00:56Effectivement, la journée d'hier a été fabuleuse pour la délégation française,
01:00fabuleuse en termes de performance.
01:02Mais surtout, ça prend sens quand il y a des gens qui regardent en ombre sur nos antennes
01:08et il y avait 2,5 millions de personnes en moyenne hier, 5 millions le pic hier soir.
01:12C'est génial, il faut se réjouir de ça.
01:14Est-ce que c'est la première fois, votre connaissance, qu'il y a un tel engouement pour les Jeux Paralympiques ?
01:18Oui, mais pour aussi une raison évidente, c'est qu'on est en France
01:22et qu'on bénéficie d'un décalage horaire favorable.
01:26Parce que souvent, les Jeux Paralympiques sont avec des décalages horaires qui réduisent un petit peu...
01:31Mais est-ce que dans les pays...
01:33Londres 2012 avait été un tournant en termes d'image, d'inclusion et de mise en lumière des parathlètes.
01:42En France, là, c'est la toute première fois.
01:46Mais est-ce que vous pensez qu'aujourd'hui, on regarde sans...
01:51Des fois, il y avait des gens qui avaient du mal à regarder les handicapés à la télévision.
01:55Souvent, on les invitait par d'ailleurs dans les jeux télévisés.
01:59Il n'y a pas beaucoup d'handicapés.
02:01Ce qui a changé, c'est dans Top Chef, c'est dans certaines émissions, on a commencé à voir le handicap.
02:06Est-ce qu'aujourd'hui, on supporte plus, même si c'est une drôle d'expression,
02:10de regarder quelqu'un d'handicapé à la télé ?
02:13Franchement, je ne saurais vous répondre.
02:16Chacun réagit comme il l'entend.
02:21Ce qui est certain, c'est que nous, on a fait ce choix de donner la même exposition édiatique à ces parathlètes.
02:30Et en fait, le changement de regard, il commence là.
02:33Si nous, en tant que médias, on commence à accompagner comme il se doit,
02:38à les mettre dans la lumière comme ils le méritent,
02:40ça va peut-être justement changer les attitudes, changer les regards.
02:44Et c'était un peu l'enjeu aussi de ces jeux paralympiques.
02:47C'est-à-dire qu'on change le regard sur le handicap,
02:50qu'on bénéficie pour ces athlètes, qu'ils bénéficient de l'exposition qu'ils méritent.
02:57Et après, les attitudes de chacun, j'espère en tout cas, changeront.
03:02Il y a un auditeur, Stéphane, qui dit
03:04« J'aurais aimé que vous allumiez la flamme, que vous portiez la flamme, que vous allumiez la vasque. »
03:10Oh non, moi, je n'avais aucune raison de l'allumer la vasque.
03:13Moi, j'ai déjà participé au relais de la flamme et j'ai été honoré.
03:16D'ailleurs, ça, ça a été un moment hyper fort.
03:21La cérémonie d'ouverture, de manière générale, a été d'une puissance.
03:25Vous parliez de comment on perçoit le handicap.
03:28Ces scènes, ces danseurs qui partagent des moments entre valides et personnes en situation de handicap,
03:36moi, j'ai trouvé ça bouleversant, j'ai trouvé ça fin, j'ai trouvé ça intelligent,
03:40sans pathos, sans misérabilisme.
03:43Donc voilà, en fait, on a besoin de ça et je trouve que jusqu'à présent,
03:47c'est ce qui fonctionne sur ces Jeux Paralympiques.
03:49Allez, on passe au Zapping.
03:55Valérie, vous allez en parler avec vos débatteurs.
03:57C'est évidemment la polémique sur tous les médias,
04:01cette remise en liberté du motard qui a tué Camilia.
04:04Du chauffard, pas du motard.
04:06Du chauffard ?
04:07Pardon, je veux reprendre, parce que les motards ont des codes
04:11et en général, ils respectent les limitations de vitesse.
04:14Donc, c'est un chauffard et pas un motard.
04:16Il n'a pas été jugé.
04:18Non, non, non, non, non.
04:21Je vous laisse.
04:22Philippe Gribert, ancien directeur des services d'information du gouvernement,
04:26a réagi sur CNews sur la non-compréhension du public à sa libération.
04:31Notre système judiciaire a l'air de s'ingénier à prendre des décisions
04:35qui soient incompréhensibles pour le commun des mortels.
04:38Et donc, cette absence de mise en détention provisoire
04:42après ce qui s'est passé, qui est terrible,
04:46est évidemment incompréhensible, pas simplement pour la famille,
04:49mais pour la plupart des Français.
04:52Et ce qui est fascinant, c'est qu'on arrive dans un système
04:55où le parquet, vous l'aviez dit,
04:57le parquet, élu juge d'instruction,
04:59demande la mise en détention provisoire
05:01et qu'un troisième juge, pour des motifs qu'on ne connaît pas,
05:04est-ce que c'est parce qu'il fait de la gestion de place de prison ?
05:08J'avance cette hypothèse ou cette question,
05:11mais c'est terrible, si c'est le cas, c'est terrible,
05:14considère que non, on ne va pas le mettre en détention provisoire.
05:17Vous revenez avec le débatteur.
05:19Oui, on va en parler.
05:20Il y a souvent des personnes qui deviennent handicapées,
05:22aussi durant des accidents, on peut penser à eux.
05:25Je ne sais pas, le poste de ministre du handicap,
05:28c'est quelque chose qui vous intéresserait ?
05:30Pas du tout.
05:32Moi, je suis journaliste, vous savez,
05:34j'ai un métier de passion que j'adore faire.
05:37Après, quand il y a des messages à faire passer,
05:41je ne prive pas de le faire,
05:43mais chacun son domaine de compétences.
05:46En tout cas, on attend un nouveau gouvernement, Valéric.
05:49Un nouveau, oui.
05:51Peut-être, durant vos débats.
05:53Évidemment, toutes les conjonctures se confondent dans les médias,
05:56mais pour le choix du Premier ministre,
05:58Ségolène Royal, elle a déjà fait son gouvernement.
06:01C'était sur l'EFM.
06:03Est-ce qu'un Premier ministre venu de la gauche
06:05peut faire travailler des gens de droite ?
06:07Donc, il pourrait vous rejoindre,
06:09Xavier Bertrand, dans un gouvernement ?
06:11Je pense qu'il a sa place.
06:13Et si on fait un binôme au ministère de l'Economie et des Finances,
06:16on va très bien avec Xavier Bertrand.
06:18Et ensuite, au budget, un socialiste,
06:20comme Philippe Brun ou Boris Vallaud, par exemple.
06:24Moi, je vois Luc Carvona, son relation avec le Parlement,
06:27parce que ça va être un des enjeux majeurs
06:29de faire fonctionner l'articulation entre le pouvoir et les élections.
06:32Vous les avez contactés ? Vous avez échangé avec eux ?
06:34Non, mais puisqu'on parle franchement,
06:36moi, je suis quelqu'un de franc.
06:38Je vous dis, je travaille, je m'applique,
06:40je regarde ce qui est sérieux, pas sérieux.
06:42Après, il y a tout le domaine à réserver du Président de la République.
06:45Je ne me permettrais pas de rentrer dans ces considérations.
06:49Alors, Valérie, aujourd'hui, c'est la rentrée.
06:51Alors, on s'est bien coiffé.
06:53On a mis ses kickers.
06:55Pour certains, ils sont à ton tas.
06:57C'était une autre époque.
06:59Pour certains, ils ont mis leur uniforme.
07:02Mais le plus important, ce sont ceux qui ont rêvé,
07:05qui sont revenus avec plein de rêves dans leur tête.
07:08Pourquoi ? Parce qu'ils ont assisté aux Jeux Paralympiques.
07:11C'était hier, dans le 20h de France 2.
07:13Grand sourire pour petits spectateurs.
07:16Pour encourager les para-athlètes.
07:19Dans les gradins comme dans les allées,
07:21un public haut comme trois coques français.
07:24Dernier week-end de vacances pour cette famille du Pays Basque,
07:27venue profiter jusqu'au bout de la ferveur des Jeux.
07:30On a reçu du rugby, fauteuil, du taekwondo.
07:34Et même, on a monté la Tour Eiffel.
07:37On va même faire louper la rentrée des enfants
07:39pour venir encourager Heidi Gauguin demain.
07:41Avec le train, on rentre lundi.
07:43Corentin, 8 ans, et son grand frère Camille, 13 ans,
07:46se font des souvenirs pour les copains.
07:50Je vais leur dire que je suis allée aux Paralympiques à Paris.
07:53Je vais leur raconter l'ambiance que j'ai vue,
07:56les repas du monde.
07:58C'est génial, ça, non ?
08:00C'est extraordinaire.
08:02On a beaucoup parlé d'héritage pour ces Jeux de Paris 2024.
08:08Je crois que l'héritage le plus puissant
08:10sera laissé par ces Jeux Paralympiques.
08:12On le voit à travers ce que vous venez de nous passer comme extrait.
08:15On le voit dans tous les sites.
08:18L'ambiance est fabuleuse.
08:20Je pense que ça va créer des envies, des vocations.
08:23Et de la tolérance de ces enfants quand ils vont grandir.
08:26Bien évidemment, mais vous savez,
08:28il y a un gros travail qui a été fait en amont de ces Jeux.
08:31Il y a eu beaucoup d'initiations faites dans les écoles.
08:33Il y a eu des projets pédagogiques sur le parasport.
08:36On en récolte aussi les fruits.
08:38Et quand on parle d'inclusion,
08:40ça passe aussi par ce type de sensibilisation, d'initiation.
08:43D'ailleurs, si vous voulez aller au Club France,
08:45là où les para-athlètes sont célébrés tous les jours,
08:48vous pourrez vous initier au rugby-fauteuil, au tennis-fauteuil,
08:51à la pratique du parasport.
08:53Ce sont des moments de découverte
08:55et d'enrichissement personnel, je crois.
08:58Alors Mathieu Lartoux, vous avez fait le buzz ce week-end.
09:01Le buzz !
09:04Sur les réseaux sociaux, avec votre coup de gueule,
09:06dans l'émission « Quel jeu ? » de Léa Salamé.
09:08On le réécoute.
09:10Les fauteuils que l'on voit avec le rugby-fauteuil,
09:13le basket-fauteuil, ça coûte cher.
09:16Ça coûte très cher.
09:17Ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale.
09:19S'il n'y a pas de partenaires,
09:20s'il n'y a pas de grandes entreprises qui se mobilisent,
09:22vous fermez l'accès aux personnes en situation d'handicap.
09:25Là, on est en train de créer des vocations.
09:26Il y a des gamins qui rêveraient d'aller faire du rugby-fauteuil.
09:29Il faut des référents handicap qui puissent les accueillir.
09:31Il faut qu'ils aient accès à ce type de matériel.
09:34Sachez quand même que les athlètes paralympiques,
09:36par exemple en rugby-fauteuil,
09:37ils vont faire leur fauteuil sur mesure aux Etats-Unis.
09:40Ça coûte de l'argent.
09:41Alors eux, ils ont les aides qu'il faut aujourd'hui.
09:43Et encore, il y a encore du boulot.
09:45Mais voilà, c'est tout ça qu'il faut changer en fait.
09:48On pourra en parler dans la deuxième partie,
09:50mais on pourra parler évidemment de ces athlètes
09:54qui ne sont pas forcément accompagnés.
09:56Juste comment ça se passe effectivement
09:58quand un gamin a envie de s'initier à ce genre de...
10:03C'est très difficile.
10:04En fait, le coup de gueule,
10:06ce n'est pas vraiment un coup de gueule.
10:08C'est juste un constat qui est un peu froid et implacable.
10:12Et surtout, c'était plus pour souligner la difficulté
10:17d'être en situation de handicap aujourd'hui dans notre société.
10:20Et de manière générale,
10:22quand on veut pratiquer un sport,
10:26quel qu'il soit,
10:28c'est terriblement difficile.
10:30Il faut aller autour de 50 km de chez soi
10:32pour trouver une structure qui est capable
10:34de vous accueillir avec du personnel formé.
10:36C'est déjà la première aberration.
10:38Et ensuite, pour pratiquer du sport
10:40quand on est en situation de handicap,
10:42ça coûte très cher.
10:44Et ils ne trouvent pas de sponsors.
10:46Les marques ne veulent pas s'engager.
10:48Les athlètes paralympiques, évidemment qu'ils ont des sponsors
10:50et des partenaires.
10:52La personne lambda qui est en situation de handicap,
10:56un fauteuil comme vous le voyez à la télévision en ce moment,
10:59c'est entre 9 et 15 000 euros.
11:02Et ça, ce n'est pas pris en charge par la sécurité sociale.
11:04Donc quand vous êtes un gamin ou une famille,
11:07il y a des investissements hyper lourds
11:09pour que votre enfant puisse avoir accès à la pratique du sport.
11:12C'est ça moi que je dénonce aujourd'hui.
11:14De la même manière...
11:16C'est quoi la solution ?
11:18Il y a effectivement l'engagement des partenaires,
11:21de mécènes, de grandes entreprises
11:23pour aider le développement.
11:24Je pense que l'État a un rôle majeur à jouer
11:26dans la prise en charge.
11:28Moi, j'ai monté une association sur le grand appareillage orthopédique...
11:41...parce que j'ai été amputé
11:43et que le coût des prothèses est aberrant et que l'iniquité...
11:45Ça coûte combien une prothèse pour vous ?
11:47Moi, la prothèse que j'ai, elle coûte 15 000 euros.
11:49C'est remboursé par la Sécurité sociale,
11:51mais ce n'est pas la meilleure des prothèses.
11:53La meilleure des prothèses, elle coûte 100 000 euros.
11:55C'est des prothèses qu'il faut changer tous les 6 ans.
11:57C'est des investissements colossaux.
11:59Il y a énormément de choses à faire.
12:01La législation doit changer absolument.
12:03Les lois qui ont été passées doivent être appliquées.
12:05Elles ne le sont pas.
12:07Le remboursement des fauteuils roulants.
12:09Aujourd'hui, la prise en charge, le reste à charge
12:11est énorme.
12:13Il y a des chantiers à mener
12:15qui sont tellement colossaux
12:17que ça peut effrayer.
12:19Et les mutuelles ne sont pas là ?
12:21Les mutuelles aident ou pas du tout ?
12:23Pas toujours.
12:25Mais c'est aussi le quotidien.
12:27C'est quelqu'un comme Dominique Farodja
12:29qui est en fauteuil et qui régulièrement
12:31interpelle sur l'inaccessibilité
12:33pour les personnes
12:35en fauteuil
12:37de nombreux endroits.
12:39On a beaucoup parlé du métro parisien
12:41et c'est une réalité.
12:43Aujourd'hui, il y a 14 stations d'accessibles sur 303.
12:45C'est rien du tout.
12:47On sait que le chantier,
12:49c'est Valérie Pécresse qui a mis ça un peu sur la table.
12:51J'espère que ce ne sont pas des effets de manche.
12:55C'est très difficile à réaliser
12:57parce qu'on a l'un des plus vieux métros
12:59du monde et que les investissements
13:01sont lourds.
13:03Mais il faut le faire.
13:05Il y a 12 millions de personnes en situation de handicap
13:07en France. On sera tous un jour ou l'autre
13:09confrontés à des problèmes d'accessibilité.
13:11Si on ne prend pas ce problème-là
13:13on va dans le mur.
13:15Il y a beaucoup de gens,
13:17vous parliez de Dominique Farodia,
13:19qui dénoncent ça depuis des années.
13:21Et ça ne bouge pas, ou quasiment pas.
13:23Juste une pensée pour les enfants
13:25aujourd'hui en situation de handicap
13:27qui n'auront pas accès
13:29à l'école.
13:31Emmanuel Macron s'était engagé à ce que 100%
13:33des enfants handicapés puissent aller à l'école.
13:35Les auxiliaires scolaires ne sont pas là
13:37pour certains. Et je pense à ses parents
13:39et au parcours du combattant
13:41face auquel ils se confrontent.
13:43Et on pourrait demander à un ministre chargé
13:45à plein temps du handicap.
13:47Il y en a, il y en a.
13:49Il n'était pas associé
13:51aux anciens combattants ?
13:53Non, pas du tout.
13:55On l'a entendu beaucoup
13:57aux Jeux Olympiques, on l'entend beaucoup
13:59aux Parcs Olympiques. Je parle de la Marseillaise.
14:01C'est mon son.
14:03Marseillaise réorchestrée
14:05lors des cérémonies d'ouverture des deux
14:07Jeux Olympiques. Il y a eu les contres
14:09et il y a eu surtout beaucoup les pours.
14:11Allez, un petit extrait.
14:21Vous êtes dans quel camp, Valérie ?
14:23Mais je n'ai pas entendu tellement de polémiques
14:25moi là-dessus.
14:27Il y en a eu quelques-unes.
14:29Non, non, pas du tout.
14:31J'ai trouvé que c'était une très très belle...
14:33Je crois que c'est assez unanime.
14:35Ça a été une très très belle...
14:37C'est le côté...
14:39Côté guerrier qu'on peut aimer.
14:41Moi, par exemple, quand je commente
14:43un match de rugby, je trouve que ça colle
14:45bien au moment parce que c'est un sport
14:47d'affrontement, de combat et donc on a besoin
14:49un peu de se galvaniser
14:51avec cette Marseillaise.
14:53Là, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de poésie, beaucoup de douceur.
14:55Elle est magnifique.
14:57Allez, on se retrouve dans un instant avec vous
14:59Mathieu Larto et on va parler de ces Jeux
15:01Olympiques et des Jeux Paralympiques.
15:03Avec vous, à tout de suite.
15:07Musique
15:09Musique
15:11Sud Radio.
15:13Parlons vrai.
15:15Sud Radio.
15:17Sud Radio Média.
15:19L'invité du jour. L'invité du jour, c'est
15:21Mathieu Larto, journaliste sportif
15:23sur France 2, vous le connaissez évidemment.
15:25On va parler avec vous des Jeux
15:27Paralympiques, du succès des Jeux Olympiques
15:29aussi. Je rappelle votre livre
15:31On n'ampute pas le cœur, mon combat pour la vie
15:33qui est paru chez Robert Laffont en avril
15:35dernier. Vous y racontez
15:37votre cancer du genou,
15:39la prothèse dont vous êtes
15:41équipé aujourd'hui, évidemment.
15:43On l'a évoqué dans la première
15:45partie de l'émission.
15:47Ces Jeux Paralympiques,
15:49ce que ça signifie pour vous, j'imagine, de voir
15:51tous ces athlètes.
15:53Oui, ça raisonne
15:55d'autant plus
15:57par rapport à tout ce que j'ai vécu depuis un an
15:59en effet.
16:01Moi, j'ai pris de
16:03plein fouet. J'avais un handicap invisible
16:05depuis déjà plus de 20 ans.
16:07On a décelé votre cancer quand vous aviez 16 ans.
16:09Le premier cancer, c'était
16:11à l'adolescence, en effet.
16:13J'ai eu beaucoup de séquelles,
16:15une jambe raide pendant de nombreuses années
16:17mais c'est vrai que depuis mon
16:19amputation,
16:21je plonge dans un monde
16:23qui jusque-là m'était inconnu
16:25et quand on évoquait
16:27tout à l'heure les problèmes d'accessibilité,
16:29il y a tant d'autres problèmes dans le
16:31milieu du handicap,
16:33en termes d'équipement,
16:35de reste à charge.
16:37Mais dans le quotidien,
16:39faire adapter une voiture
16:41pour pouvoir continuer à conduire
16:43quand vous avez été amputé,
16:45c'est des frais qui sont lourds,
16:47parfois qui mettent du temps à être remboursés.
16:49Les gens n'ont pas toujours les moyens d'avancer.
16:51Et ça restera en fait
16:53l'autonomie des uns et des autres.
16:55Le problème du handicap en France, c'est qu'il isole
16:57et qu'il enferme souvent les gens.
16:59Et parfois même,
17:01ils ne peuvent pas reprendre leur travail.
17:03Moi, j'ai cette chance
17:05d'être revenu très très rapidement,
17:07mais parce qu'aussi j'ai un métier de passion
17:09et donc j'étais peut-être davantage motivé à reprendre
17:11l'exercice de ma profession.
17:13Mais voilà, ce sont toutes ces thématiques-là
17:15qui sont importantes
17:17à évoquer
17:19et il faut profiter de cette vitrine
17:21que sont les Jeux paralympiques pour mettre tous ces sujets
17:23sur la table et surtout qu'ils ne disparaissent pas
17:25une fois les podiums rangés. En fait, c'est ça
17:27l'enjeu aujourd'hui.
17:29Et quel regard vous avez ?
17:31Est-ce que vous m'autorisez ou pas à dire
17:33« Oh là là, quel courage ! »
17:35Non, alors moi, le courage,
17:37je le balaie d'un revers de main
17:39dans mon livre.
17:41Mais par rapport à ce qui m'est arrivé,
17:43moi, c'est un cancer
17:45et donc quand on affronte
17:47le cancer,
17:49on ne fait pas preuve de courage.
17:51On fait juste preuve de combativité,
17:53d'opiniâtreté,
17:55de résilience. Mais le courage n'a rien
17:57à voir là-dedans.
17:59Il y a des autres personnes,
18:01des athlètes paralympiques en ce moment
18:03qui sans doute font preuve davantage de courage
18:05dans leur vie de tous les jours pour surmonter des difficultés.
18:07Sur le sport en lui-même,
18:09je voyais qu'il y avait
18:112800 mètres différents.
18:1329.
18:15Oui, parce qu'il y a des catégories de handicap.
18:17Alors ça, ce n'est pas toujours très facile
18:19à faire comprendre au plus grand nombre.
18:21C'est pour ça que je voulais que vous expliquiez ça, parce qu'on se dit
18:23quel est l'enjeu sportif finalement ?
18:25L'enjeu sportif, c'est que
18:27chaque personne en situation de handicap
18:29soit représentée dans la compétition
18:31et comme il y a des degrés qui sont
18:33très différents, il faut
18:35bien avoir des épreuves
18:37systématiquement pour
18:39tous ces para-athlètes.
18:41La difficulté, c'est de pouvoir faire un travail
18:43pédagogique et didactique pour que les gens
18:45comprennent ce qui se passe. Parfois, il y a des compensations.
18:47C'est vrai par exemple en cyclisme
18:49sur piste où il y a des
18:51concurrents qui peuvent être sur la piste
18:53au même moment, mais qui ne sont pas tout à fait
18:55dans le même temps. Le temps est ramené en fonction
18:57du degré du handicap.
18:59On a vu nous, nos
19:01champions, Alexandre Léauté
19:03et Dorian Foulon par exemple, qui concourent
19:05avec des personnes amputées
19:07alors qu'eux ont
19:09leurs membres, parce qu'ils n'ont plus de force dans leurs
19:11membres à 95%.
19:13Alors ça, ça fait partie
19:15de notre travail quotidien sur les antennes de France Télévisions.
19:17D'expliquer en permanence
19:19on a 21
19:21consultants qui sont de véritables experts
19:23et qui vulgarisent
19:25un petit peu tout ça.
19:27On peut aussi appartenir, comme c'est
19:29mon cas, au monde du handicap
19:31et ne pas tout maîtriser. Je pense
19:33même qu'il y a plein d'athlètes paralympiques
19:35qui ne maîtrisent pas toujours
19:37toutes les subtilités des règlements.
19:39Mais c'est la raison pour laquelle
19:41il y a notamment effectivement
19:432900 mètres différents sur ces Jeux.
19:45Est-ce qu'une des images qui va rester
19:47c'est le malaise de Marie Patouillet
19:49justement au moment de recevoir sa médaille d'or
19:51qui manque
19:53s'évanouir et
19:55qui est soutenue. C'est très très fort
19:57cette image. Elle est soutenue par la médaille d'or
19:59la médaille d'argent et la médaille de bronze.
20:01Oui, Heidi Gauguin qui était la favorite de la course
20:03qui finit en argent, qui soutient
20:05Marie. En plus Heidi, 19 ans,
20:07Marie, 36 ans. C'était son dernier tour de piste.
20:09C'est vrai que ça a été un moment très très très très fort.
20:11Je ne sais pas si c'est l'image qui
20:13sera... Non mais c'est une des images fortes.
20:15C'est une image forte, oui.
20:17Qui est fraîche puisqu'elle était hier. Mais des images fortes,
20:19en fait, il y en a tous les jours. C'est ça qui est génial.
20:21Je voulais vous demander,
20:23quand le aidant court presque
20:25à la même vitesse que
20:27l'athlète,
20:29le guide, est-ce qu'il a une médaille ou pas ?
20:31Oui.
20:33Vous vous moquez.
20:35Bonne rentrée, vous vous moquez de mes questions.
20:37Ils ont une médaille aussi ?
20:39Oui, ils ont une médaille
20:41et ils sont 20 guides à
20:43accompagner les athlètes paralympiques.
20:45On a vu hier Timothée Adolphe
20:47avec son guide
20:49Geoffrey Lamy. Ils travaillent ensemble depuis
20:518 ans et on les a
20:53vu très déçus parce que
20:55Timothée, lui, il ne visait que l'or.
20:57Mais c'est un travail de coordination,
20:59de synchronicité qui est extraordinaire.
21:01Et le parathlète
21:03n'est rien sans son guide et inversement,
21:05parfois, il faut changer de guide
21:07parce qu'il ne va pas aussi vite que vous
21:09dans votre progression athlétique.
21:11Ce sont aussi de belles histoires.
21:13En fait, la richesse des Jeux Paralympiques,
21:15elle se situe là. Elle se situe
21:17sur les histoires, les parcours
21:19de vie et
21:21les performances qu'ils réalisent
21:23tous.
21:25Est-ce qu'on peut imaginer des valides
21:27concourir avec
21:29des personnes en situation
21:31de handicap ? C'est déjà arrivé.
21:33Souvenez-vous d'Oscar Pistorius
21:35qui derrière a très mal
21:37tourné et qui n'a pas été un très
21:39bel ambassadeur du sport paralympique.
21:41Il y a
21:43des débats. Vous savez, Alexis
21:45Anquinquan qui peut-être est en ce moment même
21:47en train de réaliser l'or pour
21:49l'équipe de France et on n'en doute pas sur
21:51le paratriathlon. Alexis Anquinquan,
21:53il concourt toute l'année avec des valides
21:55et 99% du temps,
21:57il bat les valides. Après,
21:59il y a des débats
22:01qui sont un peu d'ordre
22:03philosophique parce qu'il y a des valides
22:05qui se plaignent en disant qu'Alexis Anquinquan
22:07bénéficie d'une prothèse
22:09avec une lame en carbone
22:11qui lui permet de restituer l'énergie
22:13qui lui permet
22:15de nous battre. Marcus Remb
22:17que vous verrez dans quelques jours
22:19en son longueur, il est
22:21peut-être à deux doigts de réaliser
22:23le record du monde
22:25toutes compétitions
22:27confondues valides
22:29et paralympiques.
22:31Donc, il y a
22:33ces débats-là qui peuvent...
22:35Jérôme Meurier présente un magazine
22:37après sur
22:39le sport paralympique, ça serait bien
22:41d'avoir un magazine paralympique.
22:43Paralympique, oui.
22:45Vous savez, je présente
22:47Stade 2 qui est une émission
22:49et on aborde beaucoup
22:51les sujets.
22:53Je peux vous assurer, on a fait pendant plus
22:55d'un an et demi... Oui, mais parce qu'il y avait
22:57les Jeux olympiques qui se confilaient.
22:59Ça, ça va continuer. Vous savez, les Jeux paralympiques,
23:01on les diffuse déjà tous les deux ans puisqu'il y a aussi
23:03les Jeux olympiques d'hiver et dans notre
23:05mission de service public, on les met en
23:07évidence dans toutes nos émissions, que ce soit Stade 2,
23:09tout le sport, aux Jeux citoyens
23:11qui est une émission qui a été faite
23:13pour ces Jeux olympiques et paralympiques.
23:15Donc, non, non,
23:17le sport paralympique
23:19sur les antennes de France Télévisions,
23:21c'est une priorité et je crois qu'on est en train d'en
23:23faire la démonstration parce que
23:25réserver
23:27un traitement comme on le fait
23:2924 heures sur 24 sur nos chaînes premium
23:31et 11 plus d'images
23:33sur notre plateforme France.tv.
23:35Vous faites votre mea culpa
23:37sur quel jeu ? Finalement, c'est pas mal, quel jeu ?
23:39Quelle mea culpa ?
23:41Vous aviez critiqué au départ.
23:43J'ai absolument pas critiqué quel jeu ?
23:45Non, j'ai juste dit que dans la communication
23:47au moment de
23:49dire qui allait incarner le programme,
23:51le service des sports n'avait pas du tout été
23:53consulté.
23:55Ça devait être Michel Drucker, c'est ça ?
23:57Michel Drucker, je l'adore, Léa Salamé, je l'adore.
23:59Vous aimez bien quel jeu, rassurez-moi ?
24:01Parce que vous y participez maintenant.
24:03J'avais pas de problème avec quel jeu, je vous rassure.
24:05C'était sur la façon dont les choses
24:07avaient été présentées. Vous savez comment ça se passe dans une entreprise.
24:09Parfois, on annonce des choses sans consulter
24:11les gens. Nous, on est dédié
24:13au sport toute l'année.
24:15On voulait juste être au courant
24:17de l'émission qu'elle allait être.
24:19En tout cas, on peut saluer
24:21le service des sports
24:23de France Télévisions pour ses jeux
24:25exceptionnels, pour ses heures d'antenne
24:27qui ont été consacrées
24:29et cette volonté de diffuser
24:31de tout diffuser, de consacrer
24:33le succès d'audience.
24:35Et on peut remercier
24:37Paris 2024, je crois qu'elle a fait
24:39un travail exceptionnel parce que, très franchement,
24:41si on nous avait dit, il y a un an,
24:43que les Jeux Paralympiques auraient un taux de remplissage
24:45de 90%,
24:47qu'il y ait plus de 2 millions de spectateurs
24:49sur tous les sites,
24:51franchement, un grand bravo à eux.
24:53Et nous, on est juste là pour mettre tout ça en image et en musique.
24:55Bravo Mathieu Larteau, à vous d'être
24:57là, d'apporter votre
24:59connaissance
25:01et votre enthousiasme et puis votre livre
25:03On n'en pute pas le coeur, mon combat pour la vie
25:05qui est paru chez Robert Laffont.
25:07Merci à vous. Vous faites attention aux voitures, c'est dans
25:09les Champs-Elysées.
25:11Dans un instant, on se retrouve
25:13avec l'acteur Frédéric Diffental
25:15pour parler d'une fiction ce soir.
25:17A tout de suite.
25:25Sud Radio, le Supplément Média.
25:27Le Supplément Média
25:29avec Frédéric Diffental. Bonjour.
25:31Bonjour.
25:33Merci d'être avec nous ce matin pour parler
25:35de cette fiction, à ne pas manquer
25:37ce soir sur France 2, le jour de ma mort.
25:39C'est à
25:4121h05.
25:43On va vous
25:45y retrouver et puis on vous retrouve également
25:47du lundi au vendredi dans
25:49Ici tout commence sur TF1.
25:51Racontez-nous
25:53un petit peu ce qu'on va pouvoir voir
25:55ce soir. Vous incarnez un
25:57policier sur les dents
25:59qui doit...
26:01Qui a une collègue
26:03qui met en doute ce qu'il est
26:05en train de faire.
26:07Et contesté ses méthodes.
26:09Vous me dites quand j'ai le droit.
26:13Je vous laissez faire, c'est pratique en fait.
26:15Déjà, bonjour à
26:17toute l'équipe et bonjour à tous les auditeurs.
26:19Ce qu'on va voir
26:21ce soir, c'est un vrai
26:23thriller.
26:25C'est vrai qu'à la télé
26:27de temps en temps, on en voit.
26:29Mais pas si souvent
26:31non plus que ça et sous cette forme.
26:33Parce que c'est vraiment, on est
26:35dans un quasi huis clos.
26:37Et d'un côté,
26:39on suit des flics
26:41enfermés dans leurs nouveaux bureaux
26:43sous la canicule. Des bureaux qui ne sont
26:45même pas équipés de clim et ils sont dans des cartons.
26:47Et essayer de rassembler
26:49des pièces
26:51d'un puzzle où ils n'ont pas
26:53grand chose
26:55pour pouvoir stopper
26:57un serial killer.
26:59Et de l'autre,
27:01il y a une victime
27:03potentielle.
27:05Une de plus
27:07paumée
27:09qui n'a pas pris au sérieux quelque chose.
27:11Elle n'a aucune raison d'une prédiction, une chose.
27:13Et arrive le jour J
27:15sur le calendrier et quand même elle se dit
27:17qu'elle est dans un immeuble
27:19en plein mois d'août.
27:21Quasiment vide.
27:23Et on a ces deux
27:25l'originale.
27:27On avance comme ça,
27:29deux histoires en parallèle.
27:31De gens qui ne se voient absolument pas.
27:33Les flics ne savent pas qui c'est,
27:35où est cette fille, qui est cette victime.
27:37Ils ne savent rien.
27:39Elle est de plus en plus
27:41paumée, de plus en plus
27:43traquée, oppressée.
27:45Et puis au milieu
27:47de tout ça, ces flics, ça ne serait pas drôle.
27:49Il y en a deux.
27:51Lisa, que je donnerai à Yadi
27:53magnifiquement.
27:55Et moi-même,
27:57Stanislas, qui essayons de reconstruire
27:59quelque chose, une relation
28:01qui est vraiment...
28:03Il y a eu une histoire
28:05entre eux, mais
28:07il y a des choses assez
28:09graves qui se sont passées
28:11et qui ont terni leur histoire.
28:13De ce côté, en parallèle,
28:15ils essaient de reconstruire quelque chose.
28:17Ce n'est pas du tout évident et ce n'est normalement pas l'endroit
28:19pour le faire et pas le moment.
28:21Ça commence au Maroc. Ils sont trois copains au Maroc.
28:23Et une voyante lui dit
28:25le 15 août,
28:27tu vas mourir dans des souffrances incroyables.
28:29Tu vas avoir très peur.
28:31Et alors va-t-elle
28:33mourir ? Et elle commence
28:35petit à petit, au 15 août, à y croire. La tension
28:37monte. Si vous, on vous annonçait,
28:39une voyante, votre mort, vous réagisseriez
28:41comment ?
28:43Je ne sais pas. J'ai vu trois voyantes
28:45dans ma vie qui m'ont annoncé des choses assez
28:47étonnantes.
28:49On entend peut-être
28:51que ce qu'on veut entendre. Je ne sais pas.
28:53Je ne suis pas dans l'ésotérisme.
28:55Trois fois, j'ai eu le cadeau. Il y a des moments
28:57vraiment plus précis.
28:59A 56 ans, trois fois, ce n'est pas énorme.
29:01Et j'avoue
29:03qu'il y a des choses qui sont
29:05étonnantes. Est-ce que c'est une interprétation
29:07qu'on a ? Est-ce que ça ne nous donne pas une direction,
29:09une influence ? Je n'en sais rien.
29:11Maintenant, jusqu'à la mort, ça n'a pas été jusque-là.
29:13Mais du coup, comme j'ai eu des choses un peu
29:15quand même étonnantes, jusqu'à un
29:17accident grave qui est arrivé,
29:19jusqu'à quelque chose qui devait m'arriver
29:21de génial. Est-ce que ce n'était pas la sortie de taxi
29:23à l'époque ? J'étais tout jeune.
29:25Franchement, j'ai eu des choses
29:27assez hallucinantes. Ce qui veut dire qu'aujourd'hui,
29:29si quelqu'un ne devait pas
29:31me dire ça,
29:33je le prendrais peut-être.
29:35Sinon, qu'elle m'annonçait, je le prendrais peut-être.
29:37À la différence
29:39de Lisa.
29:41Loula Coton-Frapier
29:43qui est vraiment géniale.
29:45Formidable. Parce que
29:47vous assistiez sur le côté thriller
29:49et c'est vrai que souvent, il y a des meurtres
29:51à des trucs. Là, il y a vraiment
29:53une montée. Il y a vraiment
29:55une montée de la tension
29:57parce qu'elle est parano. On ne sait pas
29:59si elle est parano, si elle va être victime
30:01ou pas. Et c'est
30:03toute la réussite de
30:05Jérôme Corneau qui est le réalisateur
30:07d'avoir réussi à faire monter ce
30:09suspense où on se dit mais elle est
30:11timbrée
30:13parce qu'il y a la télé et où elle voit
30:15cette enquête sur les serial killers qui est en train
30:17d'avancer. Elle se dit je corresponds à la victime
30:19et là, on est vraiment
30:21pris par le suspense.
30:23C'est vraiment toute la force
30:25de cette fiction.
30:27Oui, puisque
30:29justement, Jérôme Corneau, notre éditeur,
30:31c'est une adaptation libre du roman de Jacques Expert
30:33et c'est vrai qu'il a
30:35le roman qui est formidable à la base. On peut faire un film
30:37une histoire formidable qui avait quelque chose de formidable au départ
30:39mais dans cette adaptation libre, c'est ce
30:41qu'il a voulu aussi faire monter cette montée
30:43en puissance de ce
30:45rapport à la victime où effectivement
30:47dans les polars qu'on a l'habitude de voir
30:49ce qu'on voit
30:51à la télé, on est
30:53souvent sur les flics, sur leur enquête.
30:55Là, on est vraiment avec
30:57on est avec
30:59les personnes dont on parle.
31:01On les connaît.
31:03D'ailleurs, le film s'est tourné en
31:05deux fois dix jours.
31:07Il y a dix jours fait avec les flics
31:09et dix jours fait le reste
31:11tout ce côté
31:13thriller, le tueur, la victime.
31:15Vous voyez, il y a vraiment ce parallèle
31:17et
31:19et comment dire
31:21ça
31:23c'est quelque chose auquel
31:25c'est une chose à laquelle il le tenait
31:27qu'il a vraiment
31:29qu'il l'a accentué.
31:31C'est un huis clos et à la fois c'est deux
31:33huis clos qui vont se croiser.
31:35Et on n'est pas dans une enquête basique à résoudre
31:37quelque chose en 90 minutes. D'ailleurs,
31:39ils ne résolvent rien.
31:41Ils sont en train de
31:43c'est pas une
31:45enquête classique, on va trouver
31:47qui a fait ça. Non. Il y a quelqu'un
31:49dans la nature, on sait que c'est un jour J
31:51on sait que c'est un vendredi. Alors à chaque
31:53vendredi, les flics sont sur les dents
31:55ça n'arrive pas forcément mais si ça arrive c'est un vendredi
31:57puisque c'est déjà arrivé de cette façon là
31:59et à chaque vendredi
32:01il se passe
32:03quelque chose. Et là on suit en fait
32:05on est dès le départ du côté des flics
32:07d'ailleurs ce qui est plutôt
32:09amusant, on est avec ces
32:11Stanislas que Joub a cherché
32:13va chercher Laurence
32:15cette flic, cette collègue
32:17en fait, cette collègue, on va découvrir que c'était pas
32:19qu'une collègue mais
32:21je ne vais pas trop en dire non plus mais surtout
32:23il va la chercher parce qu'il lui a donné une parole
32:25et on verra, les gens verront où il va la chercher
32:27je ne vais pas tout dévoiler. Il l'a
32:29récupé, il doit juste la ramener chez elle
32:31point barre, il ne l'a pas vue depuis
32:33des mois, il vient la chercher en un endroit
32:35bien précis et il a tenu
32:37parole, il y est, il ne s'attend pas forcément
32:39à ce qu'il soit là, il la ramène
32:41mais elle va voir les choses autrement
32:43et elle veut l'aider
32:45elle lui dit t'as besoin de moi, t'as toujours eu besoin de moi
32:47on a toujours formé un binôme, t'y arriveras pas sans moi
32:49va te faire foutre, fais-moi la paix
32:51fais ce que t'as à faire mais lâche-moi maintenant
32:53non tu ne vas pas m'aider, finalement elle va s'imposer
32:55et...
32:57il y a cette relation entre les deux
32:59qui est très
33:01forte parce qu'il y a aussi une petite tension
33:03des tensions parfois
33:05et moi j'insiste vraiment sur le côté
33:07thriller
33:09une course contre la montre
33:11on n'est pas dans une enquête, on est dans une course
33:13contre la montre et c'est vrai que ça fonctionne
33:15parce que c'est une réalité
33:17le chrono, le jour où
33:19les flics doivent faire un flag ou quelque chose
33:21éventuellement parce qu'ils peuvent le foirer
33:23là ils espèrent
33:25et ils n'ont rien mais
33:27il y a une montée en puissance, ils ont une course contre la montre
33:29de toute façon
33:31une dernière question, Frédéric Diffental
33:33alors comme ça, vous allez avoir
33:35une nouvelle amourette sur TF1
33:37dont vous allez un peu
33:39votre personnage va avoir
33:41une nouvelle amourette
33:43sur TF1 ou pas ?
33:45ils en savaient plus que moi
33:47ah bon ?
33:49je sais des choses mais je me laisse surprendre
33:51en fait, non
33:53franchement, j'aime bien me laisser surprendre
33:55de temps en temps j'ai besoin d'avoir des infos
33:57parce qu'elles nourrissent le personnage
33:59mais dans ce principe de quotidienne
34:01je l'ai déjà dit, ce que je trouve amusant
34:03et on peut avoir de bonnes surprises
34:05quelques fois elles sont
34:07salées, elles sont vraiment pimentées
34:09quelques fois elles sont plus
34:11basiques mais j'aime bien garder
34:13l'effet de surprise pour
34:15ne pas m'attendre moi aussi
34:17aux choses
34:19ne pas
34:21ne pas comment dire
34:23je veux pas que Fred Diffental en sache
34:25plus qu'Antoine
34:27il y a un auditeur qui demande
34:29quand vous avez joué un flic dans Taxi
34:31ou même quand vous avez joué ce rôle
34:33ce soir, vous vous dites que vous auriez pu être un flic
34:35à force
34:37j'en ai
34:39quelques-uns de mes amis
34:41avec qui j'ai des relations
34:43c'est vrai que
34:45je dois rendre hommage
34:47à cette profession
34:49elle me fait faire mon métier
34:51vous êtes très souvent flic
34:53il y a un moment j'arrêtais pas de dire
34:55j'en ai marre, je vais arrêter
34:57ce qui m'importe c'est aussi
34:59ce que portent ces individus
35:01le plus souvent c'est vrai qu'ils ont
35:03une particularité
35:05lui, la particularité c'est son
35:07boulet
35:09mais en tout cas ça fonctionne
35:11ça vous aidera
35:13les flics, j'aime bien les personnages
35:15un peu paumés, un peu bordeurs
35:17qui ne sont pas des
35:19super héros
35:21c'est aussi ça la vie de ces mecs-là
35:23aujourd'hui à l'heure où on parle
35:25on dit tellement de choses
35:27là je vais le dire, je ne vais pas faire
35:29mon démarchal de service
35:31mais j'ai envie de rendre hommage à tous ces gens
35:33dont on a besoin, les flics, les pompiers
35:35les médecins et tout
35:37on ne fait pas ces métiers par hasard
35:39je veux bien que ça arrive, peut-être
35:41mais ça doit représenter 0,00
35:43je ne sais pas combien de pourcentages
35:45et de gens qui se conduisent mal
35:47on a tendance à dire
35:49bien sûr ça existe partout
35:51il y a des chirurgiens qui ne sont pas clean
35:53il y a des pilotes d'avion qui ne sont pas clean
35:55ça représente 0,00
35:57il y a des actrices qui ne sont pas clean
35:59il y en a partout
36:01la plupart font comme ils peuvent
36:03et avec ce qu'on leur donne
36:05et ce n'est pas évident
36:07en tout cas ce soir
36:09c'est les premiers témoins
36:11d'une société
36:13j'ai écrit un livre par rapport à ça
36:15qui s'appelle Paris Capital du Crime
36:17où j'avais fait l'évolution
36:19de la société sur un siècle et demi
36:21à travers des crimes
36:23et pas pour prendre un truc
36:25pas faire un
36:27faites entrer l'accusé, on s'en fout
36:29j'ai beaucoup aimé ça
36:31mais ce n'était pas ce que je voulais faire
36:33c'était vraiment raconter l'évolution de la société
36:35à travers la justice
36:37des flics qui sont en lien
36:39avec cette société
36:41avec tout, avec la misère humaine
36:43ils en sont témoins
36:45on vous retrouve ce soir
36:47dans un thriller
36:49qui fonctionne très bien
36:51qui va jouer
36:53avec vos nerfs
36:55c'est ce soir
36:57ça s'appelle le jour de ma mort
36:59je peux vous dire qu'on reste accrochés jusqu'au bout
37:01merci Frédéric Diffental d'avoir été avec nous
37:03vous pouvez saluer notre productrice Véronique Marchat
37:05et la scénariste Joanne Régoulot
37:07on oublie trop souvent les scénaristes
37:09et Jérôme Corniouque
37:11et tous les partenaires
37:13parce que c'était
37:15la Belgique réussie
37:17c'est la somme de talents réunis
37:19super comédien
37:21merci à la télévision générale
37:23de continuer à nous faire exister
37:25nos acteurs électrices
37:27merci à vous, on se retrouve dans un instant pour les débats
37:29bonne journée

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