• il y a 7 mois
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00:00La numérisation est en train de transformer plusieurs secteurs d'activité, au nombre
00:11desquels l'agriculture. En Côte d'Ivoire, le gouvernement a mis sur pied le PSNDUA,
00:18entendait le projet de solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales
00:22et lits agriculture. Quel est l'impact de ce projet sur l'ensemble du secteur agricole
00:28ivoirien ? Quel en est l'avantage pour les acteurs de la filière ? Voici quelques questions
00:33que nous allons aborder au cours de ce nouveau numéro de C'est-à-Dire, que je prends
00:36beaucoup de plaisir à présenter. Je suis en compagnie de M. Yaobufwe Adjoumani, coordinateur
00:42du PSNDUA, à qui nous souhaitons la bienvenue et c'est un réel plaisir pour la rédaction
00:47de cette info de vous avoir sur son plateau. Moi également. Comme je le disais tantôt,
00:52de plus en plus, les technologies numériques révolutionnent la manière dont les hommes
00:57se comportent, mais de façon plus concrète, de façon plus palpable. Qu'est-ce que le numérique
01:02apporterait dans le quotidien de nos parents agriculteurs ? Le PSNDUA, c'est le projet
01:09des solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales et lits agriculture. L'objectif
01:14de ce projet, c'est l'introduction du numérique dans les pratiques agricoles. L'activité agricole
01:22peut se subdiviser en trois phases. La première phase, c'est la phase d'acquisition. La deuxième
01:28phase, c'est la phase de production. La troisième phase, c'est la phase de commercialisation.
01:32À la phase d'acquisition, il y a l'acquisition des entrants, l'acquisition des sémences,
01:37des boutures, l'acquisition également du foncier et aussi des finances, parce qu'il
01:43faut financer l'agriculture. Et à cette étape déjà, l'introduction du numérique
01:50apporte par le biais d'informations et des mises en relation, apporte beaucoup aux paysans. Par
01:58exemple, la disponibilité de sémences dans les différentes surfaces, la disponibilité de fonciers,
02:08la disponibilité du financement, parce que nous avons effectué l'enrôlement de tous les acteurs
02:14des zones concernées. Nous avions quatre régions, la région du Hausse-Sandra,
02:20la région de la Maraoui, la région du Thiologo et le Poro. Donc, dans ces quatre régions,
02:27nous avons effectué l'enrôlement de plus de 400 000 acteurs. Et parmi ces 400 000 acteurs,
02:33il y a les agriculteurs, il y a également les établissements financiers, il y a également
02:42les transporteurs, en tout cas tous les acteurs du secteur agricole dans ces régions. Alors la
02:48deuxième phase, c'est la phase de production. La phase de production, c'est une phase qui permet
02:52aux paysans, c'est vraiment le travail réel du paysan sur le terrain. Et dans cette phase,
02:59nous fournissons des informations agricoles et informations agro-métrologiques qui permettent
03:05aux paysans, par exemple, de maîtriser les saisons pluvieuses, le climat et également,
03:13concernant les informations agricoles, ça permet aux paysans également de connaître les techniques
03:23des plantings, etc. Il y a la dernière phase qui est la phase de commercialisation. Nous avons
03:32affaire à des produits vivriers. Et ces produits vivriers sont par essence des produits
03:37périssables. Donc le stockage sur un long temps peut causer des détériorations. Et aujourd'hui,
03:47il y a des disponibilités dans des régions dans lesquelles il n'y a pas de besoin. Donc la
03:53publication des besoins et des stocks constituent une avancée dans la réalisation de ce projet.
04:00Une chose est de faire découvrir ces solutions numériques à l'ensemble des paysans. Chose
04:05pour laquelle on vous félicite d'ailleurs. Mais l'autre chose est de leur faire comprendre
04:09comment ça marche. Quand on sait que les paysans sont tous issus des zones rurales et généralement
04:14analphabètes, c'est quoi le programme de formation et d'éducation que vous mettez en
04:18place justement pour relever ce défi? Je vous l'ai dit, nous avons enrôlé plus
04:23de 4000 paysans dans plusieurs localités de nos zones. Dans chaque localité, nous avons deux
04:29points relais. Deux points relais et deux personnes qui sont des scolarisés et qui ont été
04:37formés par le PSNDUA à l'utilisation des outils. Nous avons également les services du ministère
04:45de l'agriculture, les services territoriaux, tous les responsables des services territoriaux. Nous
04:49avons également l'OCPV, l'Office de commercialisation des produits agricoles qui a ses services sur le
04:54terrain. Nous avons l'ANADER avec qui nous avons signé nos conventions pour nous fournir les
05:00informations agricoles. Vous parlez de la numérisation de l'agriculture, c'est-à-dire
05:05que cela implique donc l'utilisation de technologies numériques pour améliorer la productivité agricole
05:11des différents paysans afin qu'ils en tirent un meilleur profit lié à la commercialisation de
05:15leur production. Sur le sujet, qu'est-ce qu'a fait le PSNDUA depuis sa création en 2018? Depuis
05:222018, nous avons procédé à l'enrôlement de plus de 400 000 paysans agriculteurs, en tout cas qui
05:31travaillent sur le vivier, dans le domaine du vivier. Nous avons également effectué la mise
05:38en exploitation de la plateforme, développé la plateforme et sa mise en exploitation. Et le
05:43développement de la plateforme nous a pris plus de deux ans. Donc quand nous avons fini le
05:50développement, nous avons procédé à la formation de tous les acteurs, comme je l'ai dit tantôt,
05:56la formation de tous les acteurs. Et nous avons effectué le lancement de la plateforme en avril
06:042021 à Daloa en présence des trois ministres, le ministre de l'agriculture, le ministre des
06:11communes numériques et celui de la bonne gouvernance Daloa. Agristor, c'est la plateforme que vous avez
06:17mise sur pied pour la relation entre les producteurs et les acheteurs de produits agricoles. Elle est
06:22fonctionnelle. Qu'est-ce que vous pouvez nous dire à ce sujet? Oui, à ce sujet, je peux vous dire qu'en
06:28plus de 400 000 agriculteurs et acteurs enrôlés, nous avons eu plus de 100 000 visites et
06:3932 000 publications. D'accord. La plateforme étant terminée, nous, à notre niveau, nous avons
06:48effectué le transfert de la plateforme au ministère de l'agriculture par le biais du ministre de
06:55l'économie numérique. La Banque mondiale, on le sait, est partenaire technique et financier du projet, du PSN
07:02d'UEA. A hauteur de combien de fonds CFA, cette institution internationale a pu participer à la
07:09mise en oeuvre du projet? Le projet, dans sa globalité, a un budget de 45 milliards de Franc CFA. Sur les 45
07:19milliards, la Banque mondiale a participé à hauteur de 35 milliards. Ok, et l'autre partie? L'autre partie,
07:27c'est l'Etat, le trésor ivoirien. D'accord. Le montant attribué par la Banque mondiale a servi à
07:34quoi concrètement? Le montant attribué à la Banque mondiale a servi à réaliser toutes les activités
07:41opérationnelles. En tout cas, jusqu'à la fin du projet. D'accord. Voilà. Plusieurs zones rurales de
07:47forte densité de production agricole font face à des routes dégradées. Est-ce que c'est le genre
07:52de choses que vous prenez en compte ou que vous avez pris en compte dans la mise en oeuvre du PSN d'UEA?
07:56Le PSN d'UEA, initialement, est un projet numérique. Ce n'est pas un projet de génie civil. Toutefois,
08:05toutefois, le gouvernement nous a donné la possibilité de traiter 220 kilomètres de
08:13routes rurales dans les zones que nous avons identifiées. D'accord, on peut avoir quelques
08:18éclaircies sur les zones en question? Oui, nous avons, nous avions retenu quatre régions. La
08:24région du Hauts-Sainte-Denis, le Lot-du-Bois, le Gon et le Boncani. Quand on prend la région du Boncani,
08:31par exemple, nous avons des enclavés, trois sous-préfectures qui sont très importantes dans la
08:35production de l'igname. Quand on sait que les Ivoiriens consomment beaucoup d'igname, il y avait
08:42quand même des difficultés à ce niveau. Depuis 40 ans, cette route de 55 kilomètres n'avait pas été
08:47touchée. Alors, nous avons pu, dans le cadre de ce projet, réaliser le reprofilage de l'eau et le
08:55traitement des points critiques et même aller jusqu'à la signalisation de ces routes-là. Vous l'avez
09:01dit, le PSN2 est un projet du numérique. Il a quand même fait place au projet de BTP. Il accorde
09:07également des subventions à des producteurs de riz, des avéculteurs et même des structures
09:12telles que l'Aderi et l'Ipravi. C'était essentiel. Oui, ce n'est pas seulement l'Aderi et l'Ipravi,
09:19c'est aussi l'OCPV. Nous avons été approchés par les différents ministères pour qu'en 2020,
09:32appuyer le programme de lutte contre la Covid-19. Alors, nous avons connu une réallocation de notre
09:43budget de 11,6 milliards en destination de trois structures agricoles. Et ces trois structures
09:49sont l'OCPV pour la commercialisation, l'Ipravi pour le secteur agricole et l'Aderi pour le secteur
09:59agricole. Concernant l'Ipravi, nous avons financé les activités des 793 fermiers sur l'étendue du
10:09territoire national à hauteur de 8,1 milliards. Donc à ce titre, nous avons livré plus de 5
10:18millions de poussins et 12 000 tonnes d'aliments. 5 millions de poussins, 12 000 tonnes d'aliments.
10:26Nous avons également, concernant l'OCPV, nous avons livré 17 véhicules, 50 motos,
10:36financé des formations, équipé en matériel informatique. Concernant l'Aderi, nous avons
10:46livré 2250 kg d'intrants urés. Alors, toutes ces activités, vous les avez menées depuis 2018,
11:00date de naissance du PSN de l'OIA. Il devait correctement se terminer en 2023. Nous sommes
11:08en 2024. Qu'est-ce qu'on retient de l'ensemble des activités à venir du PSN de l'OIA ? Au-delà
11:16de ce que nous avons cité, nous avons également couvert, en termes de connectivité téléphonique
11:23et data en zone rurale, nous avons couvert 115 localités, essentiellement dans la Banque
11:28Nord. 115 localités. La téléphonie fonctionne un peu comme l'électricité. Tant que vous n'avez
11:35pas la couverture, vous ne pouvez pas utiliser les outils que vous avez en main. Alors,
11:41nous avons... Or, c'est le début de la numérisation. On ne peut pas faire de numérisation sans la
11:47connectivité rurale. Alors, pour une question d'équité sociale, l'État a décidé de couvrir
11:54toute cette Banque Nord. Nous avions au départ identifié 333 localités. Et sur ces 333 localités,
12:02nous avons obtenu le financement pour couvrir 115. Donc, nous avons construit 160 sites
12:07radioélectriques qui nous ont permis de couvrir ces 115 localités-là. Nous avons terminé à ce niveau.
12:16Alors, donc, ça veut dire que 2018-2023, tout est achevé ? Oui, tout est achevé. Mais comme je l'ai
12:23dit, il y a eu une réallocation budgétaire qui nous a permis de financer les activités des IPRAVI,
12:27OCPV et autres, qui n'étaient pas initialement dans le projet. Alors, il y a eu un restant budgétaire
12:34du côté de l'État. Et le gouvernement a décidé de poursuivre le projet jusqu'à la consommation de
12:41ce budget. Ce qui va nous permettre de compléter au moins jusqu'à la fin de l'année que nous ayons
12:47dans ces zones-là, sur les 333 localités. 75 localités plus une trentaine ou une vingtaine
12:54de localités. D'accord. Ça sera la dernière question de cette émission. De quoi vous n'êtes
12:58pas satisfait dans l'exécution du PSNDEUR ? Je souhaite parler de quoi nous sommes satisfaits.
13:03Nous sommes satisfaits de la réaction des populations. Parce qu'il y a eu une enquête
13:08après le retour de la Grande Mondiale. Une enquête de satisfaction. Concernant l'Eurouth, nous sommes
13:14à 85%. D'accord. Pour une population de plus de 228 000 personnes qui ont été désenclavées pour
13:24l'Eurouth. Concernant la plateforme, nous sommes à 85% également de satisfaction. Les populations
13:33estiment que les réalisations de l'UCP du PSNDEUR satisfont à leurs besoins. Ensuite, concernant
13:43la connectivité rurale, nous avons 91%. C'est une population de 228 000 personnes. La non-satisfaction,
13:53c'est le fait que nous n'ayons pas pu terminer la connectivité concernant les 333 localités.
14:02Voilà, c'est essentiellement ça. En tout cas, nous, on retient que dans tout ce que vous avez
14:07dit, de tout ce qui précède vos commentaires, le PSNDEUR, le projet de solution numérique pour le
14:14désenclavement des zones rurales et l'agriculture a été une réalité en Côte d'Ivoire. Oui,
14:19effectivement, le PSNDEUR a été une réalité et un acquis. Je vais même vous supprimer. Le PSNDEUR
14:28a permis de stabiliser les prix de poulet en 2021 et en 2022. Ils sont stabilisés à combien? Je ne
14:37dirai pas parce que tout dépend du poids. Nous avons pu stabiliser, nous avons pu aussi
14:45approvisionner le marché. Par notre action, il n'y a pas eu de pénurie en poulet. La Côte d'Ivoire
14:52a continué. Donc, nous avons participé à la lutte contre la vichée. M. Yaoboufoué, merci d'avoir
14:58été sur ce plateau. Merci. Chers téléspectateurs, cette émission tire à sa fin. Merci de nous avoir
15:03suivis. Je recevais M. Yaoboufoué, coordonnateur du PSNDEUR, entendez le projet de solution
15:09numérique pour le désenclavement des zones rurales et l'agriculture. Il était sur ce plateau pour nous
15:14faire le bilan de la mise en œuvre de ce projet qui date de 2018 à 2023. Merci de nous avoir suivis.
15:21Très bonne suite de programmes sur cette info et sur cetteinfo.ci.

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