• il y a 6 mois

Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

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00:00 Une marque engagée, on en a une aussi ce soir. On reste toujours dans cet univers des océans, de ces sources à protéger.
00:05 Mais aussi on peut réutiliser les déchets des océans. C'est ce qu'a choisi de faire le cofondateur de Malakio.
00:11 Europe 1, la France bouge. La pépite.
00:14 Morgane Guyadère, vous avez 27 ans, vous avez cofondé Malakio, c'était il y a quatre ans. Vous à l'origine vous êtes designer.
00:21 Oui c'est ça. Et tout de suite après votre école vous avez choisi de vous lancer dans l'entreprenariat.
00:25 Mais déjà c'était autour du thème de la mer, dans les planctons je crois.
00:29 Pendant plus d'un an j'ai travaillé effectivement sur les planctons, sur l'intégration des zooplanctons à l'alimentation humaine,
00:35 dans le but de réduire la surpêche.
00:37 Donc déjà le même esprit, on est sur cette même thématique.
00:41 Malakio, ça vous est venu grâce à votre beau-frère.
00:45 C'est ça.
00:46 Justement pendant cette année où je travaillais sur ma première entreprise,
00:49 tous les week-ends j'allais travailler en région parisienne pour vendre les huîtres de mon beau-frère, qui est austréiculteur à Noirmoutier.
00:55 Donc on faisait l'aller-retour tous les week-ends, c'est ce qui me permettait de vivre pendant cette période.
00:59 Nous on était à Noirmoutier le week-end, vous c'est l'inverse.
01:01 Je venais à Paris, c'est vrai que c'est à l'opposé du reste des personnes, mais c'est ce qu'on faisait.
01:08 Et pendant cette période-là, j'ai pris conscience que 200 000 tonnes de coquillages finissent à la poubelle chaque année en France.
01:14 Donc c'est des montagnes, c'est immense.
01:16 Et tout ça part principalement en incinération.
01:19 Donc c'est vraiment anti-productif, ça m'a un peu choqué, surtout qu'en tant que designer pendant la semaine,
01:25 j'avais du mal à trouver des matériaux qui soient vraiment français, durables, esthétiques et techniques.
01:29 Donc vous avez créé Malakio, c'était en septembre 2020.
01:33 Je rappelle qu'en septembre 2020, nous sommes en pleine crise sanitaire.
01:36 Ça va ? C'était courageux de faire ça ?
01:38 C'était courageux, mais après c'est un peu le destin aussi.
01:41 C'est-à-dire qu'on est rentrés tous les deux avec mon associé pendant le premier confinement en Bretagne,
01:46 chez les parents, dans le Finistère.
01:47 Donc on avait beaucoup de temps pour faire de la R&D en fait.
01:49 Et pour réfléchir à votre projet, ça veut dire quoi Malakio ?
01:52 Je pense à Malakite.
01:53 Ça veut dire "molusque" en grec.
01:55 Malakite, on nous l'a déjà proposé, mais c'est du hasard.
01:59 C'est du hasard, vous allez maintenant pitcher Malakio.
02:04 C'est quoi concrètement ?
02:06 Vous avez une minute, on vous écoute Morgane Guilladère.
02:08 Malakio, c'est une entreprise de design spécialisée dans la revalorisation des déchets coquilles.
02:14 Donc concrètement, en 2020, avec Hugo, on a créé un composite qui est rigide,
02:18 personnalisable et esthétique, à destination des designers et des architectes.
02:22 Ce composite est constitué de à peu près 60% de coquillages,
02:25 d'une matrice minérale et d'un léger pourcentage de colle qui permet d'agglomérer l'ensemble.
02:29 On récupère ces coquillages chez des producteurs et des restaurateurs de la côte atlantique.
02:34 C'est vraiment ce qui est destiné à partir à la poubelle, c'est issu de la consommation humaine.
02:38 Et dans notre atelier qui est aujourd'hui à Nantes,
02:39 on fait la fabrication d'objets à partir de ce coquillage.
02:43 Aujourd'hui, on est huit personnes dans l'entreprise,
02:46 qui travaillent tous les jours sur deux grands pôles.
02:48 Le premier, c'est la maison Malakio.
02:49 Là, c'est vraiment une gamme d'éditions d'objets pour la maison qu'on crée en interne,
02:54 qu'on fabrique en interne et qui est distribuée à la fois sur notre site
02:56 et à travers un réseau de 65 distributeurs en Europe.
03:00 Et la deuxième partie du travail, c'est d'accompagner les petites et les grandes entreprises
03:06 dans leur volonté de fabriquer des objets qui sont durables et fabriqués en France.
03:10 Notre mission, c'est la relocalisation du design en France.
03:12 Gong, merci pour la minute.
03:14 Morgane Guyader, cofondateur de Malakio.
03:16 Je ne sais pas si vous êtes allé faire un tour sur le site pendant la pause,
03:20 ou vous, autour de la table de la France Bouche.
03:21 Moi, je trouve ça très beau.
03:22 Moi aussi, je trouve ça très beau.
03:24 Je précise que Morgane en a apporté, donc on les a sous les yeux.
03:27 Et c'est vraiment très très beau.
03:29 Alors là, par exemple, on a un bougeoir qui est blanc,
03:32 où on voit vraiment les traces de coquillage.
03:33 Et je trouve ça vraiment très esthétique.
03:36 Ils sont incrustés et c'est très beau.
03:37 Oui, je fais passer, je fais passer.
03:40 Paola Fabiani, vous avez étudié la start-up,
03:44 mais déjà, esthétiquement, vous approuvez aussi.
03:48 C'est très joli.
03:49 Alors, moi, j'aime beaucoup déjà l'idée d'économie circulaire, de recyclage.
03:55 Je trouve que c'est l'avenir dans beaucoup de sujets.
03:57 Vous vous rendez compte, c'est des coquilles de huître.
03:58 C'est ça. Et surtout, ça a un double impact.
04:01 C'est-à-dire que ça permet d'éviter d'avoir trop de déchets
04:03 et d'en même temps refaire un produit.
04:05 C'est extraordinaire.
04:05 Et c'est joli.
04:06 Et c'est beau.
04:07 Parce qu'en général, c'est le upcycling, on n'est pas dans le recyclage.
04:10 C'est ça, exactement, le upcycling.
04:12 On essaye de trouver des beaux objets, mais parfois, c'est tiré par les cheveux.
04:15 Là, franchement, c'est très, très beau.
04:17 On pourrait presque y poser une petite crème solaire des laboratoires de Biarritz.
04:20 Un petit plateau.
04:21 Un petit plateau dans la salle de bain.
04:23 Je pense qu'il y a un partenariat.
04:25 Je me tourne directement, moi, je y aime.
04:27 Sans transition, Stéphanie Yerabie, vous êtes la patronne de la boutique.
04:30 Je me suis installée.
04:31 Ça y est.
04:32 Votre regard sur la start-up, vous en pensez quoi, Stéphanie ?
04:36 Je trouve ça d'abord très courageux de s'être lancée après,
04:40 en pleine crise sanitaire, je trouve les objets magnifiques.
04:44 Et j'adore l'idée de l'upcycling.
04:47 Et moi, ça me fait rebondir sur des alternatives pour tout ce qui est PLV dans notre métier.
04:54 Donc, publicité sur le lieu de vente.
04:57 Donc là, c'est peut-être un petit peu lourd pour faire des présentoirs,
05:00 mais qu'est-ce que c'est beau.
05:01 Et puis, ça continue l'histoire, en fait.
05:03 Ce que vous nous dites ce soir, c'est qu'on peut prendre ces petites soucoupes,
05:06 ces petits mini...
05:08 Ce sont des sous-tasses, finalement.
05:10 Et y poser, y déposer ces jolis tubes de crème des laboratoires de Biarritz.
05:16 Moi, je rappelle, il y a un truc qui m'a marqué, Morgane Luhader,
05:18 c'est que vous avez démarré avec 1000 euros, cette boîte.
05:20 Oui, on a démarré avec 1000 euros dans une ancienne laiterie qui appartient à mes parents,
05:25 qu'on a retapée complètement, qui était à l'abandon depuis des décennies.
05:28 Et on a vraiment commencé avec ça.
05:29 Et vous êtes toujours dans la laiterie ?
05:31 Non, on a commencé à évoluer depuis.
05:33 Donc, aujourd'hui, on est vraiment à Nantes.
05:35 On change de local, d'ailleurs, dans deux jours.
05:36 Donc, aujourd'hui, on a 300 m² de locaux à Nantes.
05:39 Et on va vraiment passer sur ce sortir du modèle artisanal qu'on aime beaucoup,
05:44 pour aller quand même vers un modèle plus semi-industriel,
05:47 tout en gardant un travail à la main,
05:49 parce que c'est notre valeur ajoutée, c'est ce qu'on aime,
05:51 mais on va avoir le plus d'impact possible.
05:52 Clara ?
05:53 D'autant que je plaide coupable,
05:54 mais à chaque fois que j'ai mangé des huîtres ou des moules,
05:56 j'avoue, je ne me suis jamais posé la question de ce que devenaient les coquilles derrière.
05:59 Oui, c'est vrai, on sait qu'elles vont être jetées.
06:01 Enfin, vous avez mangé, vous êtes contente.
06:03 Paola ? Fabienne ?
06:05 Moi, j'ai plein de questions.
06:06 J'ai déjà une question sur le business model.
06:09 Alors moi, je trouve que l'idée est vraiment intéressante.
06:11 Le business model, c'est plutôt un business model mixte actuellement,
06:14 c'est-à-dire que vous vendez aussi bien au particulier,
06:17 avec quelques objets, j'étais voir sur le site,
06:18 alors c'est vrai qu'il faut aller voir le site parce qu'il y a de très beaux objets.
06:21 Et puis, ce n'est pas hors de prix, 25-30 euros pour un joueur en dessous de verre.
06:24 C'est loin d'être hors de prix.
06:25 Donc, c'est un modèle.
06:27 Et l'autre modèle, c'est effectivement de proposer aux entreprises,
06:30 mais c'est-à-dire, si on affine, c'est quoi ?
06:32 C'est aller voir un grand industriel ou un grand designer
06:34 qui l'intègre systématiquement, intégrer...
06:37 Il y a plein de possibilités, caler un peu l'objet.
06:40 Et qu'est-ce que veut dire passer à l'étage industriel ?
06:42 Alors, effectivement, pour la première question,
06:44 déjà sur la mixité, on est à 5% sur le B2C et 95% vraiment pour les entreprises.
06:49 Donc, c'est de la mixité, mais qui n'est quand même pas sur du 50-50.
06:53 Dans le B2B, on considère quand même les magasins.
06:55 Donc là, c'est du B2B2C, donc ça va au final au particulier.
06:58 Après, effectivement, nos clients, justement, quand on parle de PLV,
07:02 l'un de nos clients, c'est la marque Roxy qui nous a commandé 500 rappels de marques
07:06 pour leur magasin qui ont été faits sur mesure pour la marque.
07:10 Et donc là, c'est vraiment du présentoir.
07:12 Ça, ça nous permet d'accélérer.
07:13 En autre grande commande, on va avoir la marque Diptyque,
07:16 la maison Diptyque qui nous a commandé plus de 10 000 pièces ces deux ans.
07:19 Très chic, très belle marque française.
07:20 C'est une très, très belle marque.
07:21 On a beaucoup d'autres maisons parisiennes qui sont parisiennes et françaises,
07:25 haut de gamme, dont on ne peut pas encore parler.
07:27 Et par exemple, Diptyque, quand ils vous commandent, ils vous commandent quoi ?
07:29 Là, c'était principalement des couvercles de bougeoir.
07:32 C'est vachement bien.
07:33 Maintenant, on est sur d'autres produits, mais c'est un peu pareil.
07:35 J'ai encore le secret qui m'interdit d'en parler.
07:38 C'est dommage parce que c'est le moment où on est entre nous.
07:40 C'est vrai, mais sinon là, on a...
07:42 Je ne comprends pas.
07:43 C'est ça, personne n'entend.
07:44 Sinon, actuellement, on vient tout juste de signer une commande de 240 plateaux de table.
07:49 Donc là, je n'ai pas encore le droit de dire la marque,
07:51 mais c'est pour une très grande marque.
07:54 C'est en plein développement.
07:55 On a dit que c'était énorme.
07:56 Donc, vous n'avez pas besoin des conseils de Paola ?
07:58 Si, tous les conseils sont les bienvenus.
08:01 En particulier sur la deuxième question de l'industrialisation,
08:04 justement, là, c'est vraiment tout un gros travail qu'on fait depuis le début de l'année.
08:09 Le changement de local, une levée de fonds qui est en cours actuellement,
08:12 des recherches de financement, et puis un financement de machine.
08:15 Parce que c'est vraiment la seule chose qui nous permettra d'atteindre un niveau de rentabilité
08:19 tout en ayant un impact le plus puissant possible.
08:22 Vous êtes vraiment dans le modèle industriel où il faut investir dans les outils
08:25 pour ensuite pouvoir produire et répondre à la demande.
08:28 Par contre, ce qui est très bien, c'est qu'effectivement,
08:30 vous avez des commandes d'entreprise.
08:31 Donc, ça permet d'avoir une récurrence.
08:34 L'international ?
08:35 Alors, l'international, aujourd'hui, il n'y a pas de secret là-dessus.
08:39 Aujourd'hui, on travaille avec la Belgique, la Suisse et le Luxembourg.
08:43 On commence à travailler avec les Pays-Bas normalement le mois prochain.
08:46 Et on refuse, pour l'instant, on a refusé des commandes à New York, au Japon, à Dubaï
08:50 pour des questions environnementales.
08:51 En fait, on défend le local.
08:53 Envoyer sur les pays frontaliers, c'est aucun problème.
08:56 Mais par contre, effectivement, partir en paquebot ou en avion jusqu'à l'autre bout du monde, on ne veut pas.
09:00 Ce n'est pas dans votre culture d'entreprise.
09:02 Mais ça va le développer d'une autre façon.
09:04 On travaille sur le sujet.
09:05 Vous êtes combien dans l'entreprise aujourd'hui ?
09:07 On est deux associés et six salariés.
09:09 Six salariés.
09:10 Donc, pour pouvoir répondre à cette demande de financement
09:12 pour l'outillage, pour le processus industriel,
09:15 Paola, évidemment, vous avez étudié et bossé la question.
09:19 On a hâte de connaître vos conseils.
09:21 Europe 1, la France bouge.
09:23 21h, 22h.
09:25 Elisabeth Assaïa.
09:26 Elle bouge et elle parle, cette France.
09:27 Je peux vous dire que nous, dans le studio Coluche à Europe 1,
09:31 on est en train d'échanger les crèmes solaires.
09:33 Mais oui, parce que ce soir, nous sommes avec la patronne des laboratoires de Biarritz,
09:37 Stéphanie Yérabide.
09:38 Elles sont très très bons, vos crèmes solaires.
09:40 Merci.
09:41 Ça sent l'amert, c'est un peu classique, mais c'est vrai.
09:43 Des crèmes bio, des crèmes en circuit court,
09:46 fabriquées au Pays Basque, dans le Pays Basque,
09:48 grâce à une algue dont vous avez réussi à dégager des vertus,
09:52 j'ai envie de dire des vertus magiques.
09:55 Un peu miraculeuses.
09:55 Moi, je n'ai pas le droit de le dire, mais si vous le dites, je suis un peu méfiante.
09:58 Et en plus de ça, vous êtes distribuée un peu partout,
10:02 si bien sur Internet que dans les pharmacies,
10:04 mais aussi magasins bio et à l'international.
10:07 Et à l'international.
10:08 Donc tout va bien pour vous.
10:09 Ça va.
10:10 Alors c'est une entreprise, pourquoi vous êtes dans la France bouge ce soir,
10:12 c'est une entreprise qui a failli mourir, on peut le dire comme ça,
10:14 et pas du tout, elle s'est relevée,
10:16 et c'est aussi pour ça que vous êtes parmi nous ce soir.
10:19 Nous sommes avec Morgane Guyadère, le cofondateur de Malakio,
10:23 qui fabrique grâce à des coquilles d'huître.
10:25 Clara, vous êtes tombée sous le charme de ces produits,
10:28 puisque Morgane, à la base, est designer,
10:30 et il prend des restes de coquilles d'huître.
10:33 De coquilles d'huître, de coquilles de moule, de coquilles Saint-Jacques aussi,
10:35 je crois, pour faire des objets.
10:37 Il y a même des meubles, si vous allez sur le site,
10:39 moi j'ai repéré une très jolie table basse.
10:40 Ah, voilà.
10:41 La commande a été passée.
10:43 Morgane, ça fait quatre ans que votre entreprise existe,
10:47 elle est en train de se développer.
10:48 Vous êtes passée d'un petit atelier, l'ancienne letterie de vos parents,
10:51 à un grand atelier de 300 m² dans lequel vous allez emménager dans trois jours.
10:55 Vous avez des commandes par millier,
10:56 mais justement, pour répondre à tout ça,
10:58 il y a quelque chose qui s'appelle l'industrialisation
11:01 qu'il faut mettre en place, ça veut dire acheter des machines.
11:04 Et pour cela, heureusement, comme chaque soir dans La France Bouge,
11:06 on a un coach qui a étudié la question.
11:08 Ce soir, on est ravis d'être avec Paola Fabiani.
11:11 Paola Fabiani, c'est une vraie entrepreneur,
11:13 parce qu'elle a fondé Wisecom, qui est un centre d'appels téléphoniques,
11:17 mais un centre d'appels 100% français.
11:21 Europe 1, le réseau La France Bouge.
11:24 Paola, on l'a compris, vous êtes convaincue par cette idée,
11:29 par Malakio, les produits sont beaux, la démarche est noble.
11:34 Comment aider Morgane pour industrialiser ses commandes,
11:40 pour pouvoir répondre aux demandes ?
11:41 Deux, trois points.
11:43 Déjà le premier, une petite question qu'on ne l'a pas posée.
11:45 Vous avez des labels, type,
11:48 qui permettent de certifier la qualité, le recyclage du produit.
11:51 Et vous pouvez les protéger aussi.
11:52 C'est une bonne question.
11:54 Non, pour l'instant, on n'a pas de label.
11:55 En fait, c'est un peu le fait de s'être financé à partir de 1 000 euros au départ.
11:59 On a dû passer énormément de temps sur comment se construire le chiffre d'affaires.
12:03 Donc pour l'instant, avec Hugo, on a eu très peu de temps pour développer ça.
12:05 Mais c'est l'un des projets de l'année.
12:07 Pourquoi je dis ça ? Parce qu'effectivement, ça va souvent avec.
12:09 C'est une façon de reconnaître la qualité du produit et d'attirer les financements.
12:13 Je pensais au brevet aussi, quand je dis protéger.
12:15 Il y avait le brevet, je veux voir si c'est brevetable.
12:18 Non.
12:19 Mais c'est pas bon ça.
12:20 Pourquoi c'est pas brevetable ?
12:21 Alors, ça va être brevetable quand on va réaliser vraiment des outils
12:26 qui vont nous permettre d'avoir des nouveaux rendus, par exemple.
12:29 Pour l'instant, on le protège de différentes façons.
12:31 On met des barrières à l'entrée autant que possible,
12:34 en sachant que le secret reste la meilleure des barrières à l'entrée.
12:37 Donc c'est beaucoup de contractualisation et de NDA derrière.
12:39 Pour éviter que les informations fuitent.
12:41 Après, il faut que les machines soient spécialisées pour vous, c'est ça ?
12:44 D'où l'investissement sur les machines, parce que finalement,
12:46 ce sera le brevet, la machine elle-même.
12:48 Le brevet sera sur la machine.
12:49 D'accord.
12:50 Et donc, pour les investissements, plusieurs choses.
12:53 Première chose, évidemment, aller voir peut-être du côté France 2030 et les subventions.
12:58 Parce que vous répondez quand même à beaucoup de critères.
12:59 Industrialisation, développement, France et international,
13:04 recycling, recyclage.
13:07 Je pense qu'il y a vraiment un sujet.
13:08 Je ne sais pas si vous avez été voir, mais à mon avis, il y a de quoi faire.
13:12 Première chose, deuxième chose, les fonds Impact.
13:14 Parce que là, vous êtes totalement dans la cible.
13:16 Et je pense que ça pourrait être intéressant.
13:18 Je conseillerais presque de devenir, pourquoi pas, entreprise à mission,
13:21 parce que votre raison d'être, elle est assez claire.
13:23 Alors un peu comme Laboratoire Biarritz, pourquoi pas ?
13:25 Alors ce n'est pas parce que ce matin, j'étais à la convention des entreprises à mission que l'incite,
13:29 mais je pense que ça...
13:30 Ça vous a inspiré.
13:31 Voilà.
13:31 On se nourrit de tout.
13:32 C'est intéressant, je pense, par rapport au profil.
13:35 Et ensuite, alors petit, petit, comme ça.
13:38 Alors moi, je suis coprésidente d'une petite association aussi,
13:41 qui s'appelle Entrepreneurs pour la planète, mais sur la version de France.
13:44 Elle est développée partout en France, notamment en Bretagne aussi, en Loire-Atlantique.
13:47 Et Malakio pourrait y avoir sa place.
13:49 Et Malakio, en fait, le principe, ce sont des cadres dirigeants de TI ou de grands groupes
13:54 qui coachent, qui aident, qui accompagnent des startups
13:57 qui ont pour but de développer, voilà, typiquement...
14:00 Donc vous rentrez dans le profil.
14:01 Ça pourrait être pas mal, je pense.
14:03 Et ça pourrait être aussi un bon moyen à la fois d'avoir un coaching.
14:05 Alors c'est bien sûr, c'est gratuit.
14:07 C'est un mentor, donc avec bénévole.
14:09 Et c'est à la fois la possibilité d'avoir d'un côté des financements et la structuration là-dessus,
14:13 mais en même temps, de l'autre côté, d'avoir l'apport,
14:16 éventuellement, pourquoi pas, un partenariat plus avancé.
14:18 Ils ont fait un certain nombre de trucs.
14:19 Parce que je pense que le rapprochement avec une TI ou un grand groupe
14:23 qui pourrait être intéressé aussi par vos produits,
14:25 dans la composition d'un certain nombre de ces éléments, ça pourrait être pas mal.
14:28 Merci beaucoup pour les conseils.
14:31 Et je peux me mettre en contact avec d'autres.
14:32 Oui, j'en ai d'autres. Merci, Paola.
14:34 On a plusieurs pour l'instant conseillés.
14:36 Et c'est vrai qu'on se rend compte justement de l'importance de ça,
14:38 d'avoir des personnes qui sont vraiment expérimentées derrière.
14:41 Parce que, comme on le disait, nous, on a lancé ça directement à la sortie de l'école.
14:44 Donc, tous les conseils sont les bienvenus à ce niveau-là.
14:46 C'est bien, si on regarde cette humilité et cette envie d'apprendre des uns et des autres.
14:52 Stéphanie Hirabide, vous êtes la patronne des laboratoires de Biarritz.
14:55 Quand les laboratoires ont été repris, après la mort des fondateurs par M. Bonocolé,
14:59 est-ce qu'il y a des personnes qui sont...
15:01 Vous avez fait appel à un fonds ?
15:02 Comment tout est resté, j'allais dire, en famille ?
15:05 Comment fonctionne l'entreprise aujourd'hui ?
15:08 Alors, en fait, Bruno est l'actionnaire principal et largement majoritaire.
15:14 Et les actionnaires minoritaires qui avaient accompagné le couple,
15:18 pour la plupart, sont restés.
15:20 Donc, il y a une fédéralisation, les gens sont restés, tout n'a pas été transformé.
15:26 La fondatrice est partie.
15:27 Mais les 4-5 actionnaires qui avaient accompagné le couple sont restés.
15:35 Et Bruno a vraiment la majorité.
15:37 Il n'y a pas de financement extérieur aujourd'hui.
15:40 Vous, Morgane Guyadère, pour Malakio, vous avez levé en tout 124 000 euros, c'est ça ?
15:46 En comptant la totalité des financements, en comptant ce qui va être dette
15:51 et une petite ouverture de capital l'an passé de 30 000 euros,
15:55 qui était surtout réalisée pour avoir un bord de stratégique derrière nous,
15:58 justement pour les conseils qui nous sont visités au quotidien.
16:01 Et là, vous cherchez 200 000, c'est ça ?
16:03 Là, on cherche entre 200 000 et 300 000, effectivement.
16:05 En Business Angel, en plus, il y a un certain nombre de...
16:07 Je peux aussi vous donner par la suite les contacts,
16:09 il y a un certain nombre de réseaux de Business Angel.
16:11 Parce que là, vous êtes vraiment presque plus Business Angel que fond.
16:14 Pourquoi ? C'est quoi la différence, Paula, Fabienne ?
16:15 C'est Business Angel que fond ?
16:17 Je ne vais pas dire qu'il y a des règles, mais je pense que ça dépend du montant à lever.
16:20 Et là, c'est un montant de 200 000 euros, ça correspond à quoi ?
16:23 C'est beaucoup, c'est pas beaucoup ?
16:25 Alors, ça correspond à une levée médiane entre deux.
16:29 Ce n'est pas rien, mais ce n'est pas non plus énorme.
16:31 Les Business Angel, maintenant, se regroupent entre eux.
16:34 Et surtout, ça apporterait un peu cette double casquette dont on parle,
16:37 c'est-à-dire qu'on aurait à la fois, finalement, des investisseurs
16:40 qui auraient mis des billes, donc engagés,
16:43 mais en même temps, le principe de Business Angel,
16:45 c'est souvent d'accompagner par le réseau
16:47 et donc d'aider l'entreprise dans laquelle ils ont mis.
16:49 Alors, le fonds le fait à plus grande échelle.
16:51 Les Business Angel est impliqué.
16:53 C'est souvent des entrepreneurs et qui se regroupent entre eux.
16:55 Et donc, effectivement, par rapport à la levée, ça peut être ça aussi.
16:57 Je pense que ça peut, voilà, ça peut donner...
16:59 Surtout dans des projets, en plus, dans des projets...
17:01 Pas surtout, mais dans des projets industriels comme ça,
17:03 je pense que ça peut tout à fait plaire.
17:05 C'est vraiment les profils, effectivement, qu'on cherche pour l'instant.
17:08 Jusqu'ici, on n'avait vraiment que des Business Angel,
17:10 les deux associés qui nous accompagnent.
17:13 Et là, sur le tour de table actuel qui est déjà avancé,
17:15 effectivement, c'est uniquement aussi des Business Angel.
17:18 Jusqu'à ce qu'on fasse une, on va dire, entre guillemets,
17:20 une vraie levée de fonds dans quelques années,
17:23 si besoin, pas forcément volontairement ou obligatoirement de le faire,
17:27 mais si besoin. Et à ce moment-là,
17:28 on pourra passer par des fonds qui vont être plus assis,
17:31 plus costauds. - Et grâce à ces fonds,
17:32 vous allez aussi chercher des distributeurs, j'imagine.
17:34 Aujourd'hui, votre moyen d'être vendu,
17:36 au-delà quand vous vendez Adiptyque,
17:38 des couverts de bougies ou autre,
17:39 mais sinon, c'est sur votre site Internet.
17:41 - Oui, c'est ça. - Il faut trouver peut-être
17:43 des distributeurs physiques pour qu'on puisse toucher,
17:45 parce qu'on l'a vu là, sur le papier,
17:46 on se dit "Ah, c'est pas mal",
17:47 mais quand on les voit et qu'on les touche,
17:49 là, on se dit "Waouh, c'est vraiment...
17:50 C'est joli, c'est une pièce".
17:53 - Tout à fait. Aujourd'hui, on a 65 magasins,
17:55 justement en France, Belgique, Suisse et Luxembourg,
17:57 qui distribuent en physique.
17:59 Et l'objectif de la fin de l'année,
18:00 c'est de passer à 200 magasins.
18:02 - Et de réduire la part de vente via le numérique ?
18:06 - Non, on veut augmenter de tous les côtés, c'est possible.
18:08 - On veut augmenter de tous les côtés.
18:09 J'aime bien ces phrases d'entrepreneurs.
18:10 "On veut augmenter de tous les côtés,
18:12 si c'est possible."
18:13 - Alors attention à ne pas se précipiter trop quand même.
18:17 Parce qu'entre la production pour les grandes marques
18:19 et de l'autre côté, il faut rester sur...
18:21 - Et rester concentré. - Mais c'est parfait.
18:23 Tout peut monter progressivement.
18:25 - On a coupé quelques parts de notre activité l'an passé,
18:28 justement parce qu'on partait à la fois sur des plans de travail,
18:31 sur du tout petit, sur du grand, sur 10 unités,
18:33 sur 15 000 unités, etc.
18:35 Donc on a décidé de resserrer.
18:36 - Mais c'est des bons problèmes.
18:37 - Maintenant les trois qui sont resserrés, on va accélérer.
18:39 - Et là franchement, c'est d'excellents problèmes.
18:40 Clara Léger.
18:41 - Et est-ce que les particuliers peuvent aussi vous demander du sur-mesure ?
18:44 - On est sur sa table basse là, Clara.
18:47 - La dimension.
18:48 - Non mais j'imagine, un plan de travail de cuisine,
18:50 ça doit être sublime.
18:51 - Oui, ça doit être très beau.
18:52 Ça s'ache pas ?
18:54 - Non.
18:54 Maintenant on a un vernis justement qui nous permet de protéger la surface.
18:57 - Quand vous étiez venu il y a 4 ans, ça tachait un peu.
18:59 Moi j'avais versé du tissu.
19:00 - Au tout départ, effectivement.
19:01 On avait ces risques-là.
19:03 Et pour les particuliers, aujourd'hui,
19:05 non, on ne fait pas encore de sur-mesure.
19:06 Et on y reviendra peut-être, mais d'ici quelques années.
19:08 - D'ici quelques années.
19:09 Vous restez autour de la table de la France Bouge, Morgane Guyade.

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