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Vendredi 17 mai 2024, SMART BOURSE reçoit Louis Yang (Cofondateur, Café de la Bourse) , Philippe Béchade (Rédacteur en chef, La Bourse au Quotidien) , Jean-Louis Cussac (Trader et formateur, Perceval Finance Conseil) et Romain Daubry (Membre de la cellule Infos d'Experts, Bourse Direct)

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00:00 [Musique]
00:08 Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bismarck pour rester à l'écoute des marchés chaque jour,
00:12 du lundi au vendredi à 17h si vous me suivez en direct sur Bismarck TV, émission que vous retrouvez chaque soir en replay sur Bismarck.fr
00:19 ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:22 Au sommaire de cette édition, un mois de mai qui continue de plutôt bien se dérouler,
00:27 même si on voit que la hausse s'est un peu épuisée en Europe, notamment sur les dernières séances.
00:33 Ces premières semaines du mois de mai ont été quand même marquées par un rebond des indices actions,
00:38 notamment sur les marchés développés, mais ailleurs également, puisqu'on voit encore des indices émergents et chinois
00:44 qui poursuivent leur mouvement de reprise. Bref, après le creux du mois d'avril,
00:49 les grands indices sont tous revenus à leur sommet, battant même de nouveaux records historiques.
00:54 On l'a vu ces derniers jours en Europe, on le voit également sur le marché américain avec un S&P à plus de 5300 points
01:00 et un Nasdaq qui s'approche des 17 000 points désormais, avec un niveau de volatilité qui est retombé au plus bas de l'année.
01:09 Le VIX est repassé sous le niveau des 13 et même des 12,50. On est donc en eau basse en termes de volatilité, actions implicites à ce stade.
01:17 Nous dresserons le bilan de cette échéance du mois de mai, puisque c'est un jour d'échéance,
01:22 avec l'expiration derrière nous de différents produits dérivés, contrats futurs notamment sur indices.
01:29 Et les trois sorciers de Smart Bourse sont convoqués pour ce bilan, le bilan de cette échéance qui aura été une échéance du mois de mai positive.
01:36 A suivre donc notre discussion dans un instant et dans le dernier quart d'heure, comme chaque troisième vendredi du mois,
01:41 nous retrouvons les équipes du Café de la Bourse pour un exercice de pédagogie boursière.
01:47 Comment et pourquoi investir dans les actions à dividende ? C'est Louis Yang, cofondateur du Café de la Bourse, qui sera avec nous en plateau à partir de 17h45.
01:55 Mais d'abord, le bilan de cette journée sur les marchés avec une échéance au final plutôt calme et un CAC 40 qui est en route pour clôturer juste en dessous du niveau des 8200 points.
02:14 Les infos clés du jour s'étendent en ce moment et c'est avec Pauline Grattel.
02:18 Aujourd'hui est une journée d'échéance sur les marchés avec l'expiration de plusieurs produits dérivés sur indices.
02:25 Et en cette séance des trois sorcières, l'heure est à la prudence pour l'ensemble des bourses européennes.
02:32 Hier, le Dow Jones a dépassé pendant la séance le seuil des 40 000 points pour la toute première fois.
02:38 Depuis le début de l'année, l'indice a pris 6% et reste en retard sur les performances du S&P 500 et du Nasdaq.
02:46 Côté zone euro, les investisseurs ont pris connaissance de l'inflation définitive du mois d'avril, qui reste à 2,4% sur un an.
02:54 En version cœur, elle ressort conforme aux attentes à 2,7% sur un an.
02:59 En France, plus précisément, les investisseurs attendaient aussi le taux de chômage du premier trimestre, qui ressort inchangé par rapport au trimestre précédent.
03:08 À 7,5%.
03:11 On le disait il y a quelques jours à l'occasion de la publication des résultats de Veolia pour le premier trimestre.
03:18 L'hiver a été doux et les prix de l'énergie ont baissé.
03:22 Ces deux facteurs ont plus affecté Engie, qui rendait sa copie aujourd'hui pour la période janvier-mars.
03:28 Le résultat de l'énergéticien avant intérêt et impôt recul de 3,2%, son EBITDA de plus d'un pour cent.
03:36 Et surtout, le groupe fait état d'un chiffre d'affaires en berne, en repli de près de 25%.
03:43 Une publication boudée à Paris. Le titre Engie cède environ 2%.
03:48 Mais la chute du jour est signée.
03:50 Score, le réassureur, perd jusqu'à 10% au cours de la séance après avoir fait état d'un bénéfice net de 196 millions d'euros,
03:59 alors qu'il y a un an, celui-ci s'élevait à plus de 310 millions et le consensus en attendait un peu plus.
04:06 En Suisse, Richemont, la maison mère de quartier notamment, prend 6% après l'annonce de la nomination de Nicolas Boss en tant que directeur général.
04:16 Mis à part cela, les ventes de Richemont augmentent de 2% sur le premier trimestre à taux constant,
04:22 en léger ralentissement sur la période par rapport au trimestre précédent, mais supérieur aux attentes.
04:29 La folie du début de semaine autour de GameStop semble s'évaporer depuis quelques jours.
04:35 Confirmation aujourd'hui avec les annonces du groupe qui avertit sur ses ventes et sur ses résultats futurs.
04:41 Le titre ouvre en baisse à Wall Street de 20%.
04:45 Lundi, même si c'est un jour férié, les marchés resteront ouverts. Il y aura peu d'indicateurs macroéconomiques au programme.
04:52 Le reste de la semaine sera rythmé par les publications des PMI préliminaires de mai, notamment pour la zone euro et les États-Unis.
05:00 La semaine se clôturera avec la première estimation du PIB allemand pour le premier trimestre.
05:06 Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, les infos clés du jour sur les marchés avec Pauline Grattel.
05:11 (Générique)
05:21 Nos trois sorciers sont de sortie chaque troisième vendredi du mois pour débriefer cette échéance du mois de mai sur les marchés actions.
05:29 Philippe Béchalet est avec nous, président des Econoclast, rédacteur en chef de la Bourse au quotidien.
05:33 Salut Philippe !
05:34 Salut !
05:35 Jean-Louis Cusac est avec nous également, Perceval Finance Conseil. Bonjour Jean-Louis !
05:39 Bonjour Édouard !
05:39 Merci d'être là et Romain Dobré bien sûr, membre de la cellule d'info d'experts de Bourse Direct. Bonjour Romain !
05:44 Bonjour Édouard !
05:44 Le bilan de cette échéance avec vous pour commencer.
05:47 Romain, l'échéance d'avril avait marqué ce creux de marché, ce trou d'air qui a été résorbé en quelques semaines.
05:55 La dernière échéance avait eu lieu le 19 avril et donc jusqu'au 17 mai.
06:00 Aujourd'hui, on est sur une tendance positive.
06:03 Positive, oui. Mollement positive à Paris.
06:05 Mollement positive.
06:06 On progresse de 1,72% un peu péniblement sur le CAC 40.
06:11 138 points de hausse. La compensation s'est établie à 8 161,20.
06:16 Donc à 16h aujourd'hui.
06:19 Oui, à Paris, ça peine.
06:20 Depuis quelques jours, on a cru à une sortie de trading range par le haut, déborder les tops.
06:25 Donc 8 149 sur le futur juin.
06:28 8 250 sur l'indice CAC 40 cash, qui sont des plafonds de verre.
06:33 Ce qui était intéressant, c'est qu'on était dans une séquence très technique.
06:36 On avait identifié, on l'avait évoqué la dernière fois, que le niveau de 8000 autour allait être probablement revisité sur l'indice CAC 40.
06:44 Que 4 880 sur le Eurostox étaient des niveaux qui n'avaient pas été évalués.
06:54 On a 5 100, c'est ça à peu près.
06:56 Mais qu'au-delà, il n'y avait pas d'intérêt.
06:57 Au-delà de 5 100, pas d'intérêt. Et que la construction qu'on avait faite à l'époque, pour aller au-delà de 4 880, 4 900 sur l'Eurostox, n'était pas étayée.
07:06 Qu'on risquait de revisiter ces niveaux.
07:07 C'est ce qu'on a fait, on les a juste visités.
07:08 Mais c'était la consolidation à minima.
07:10 Il n'y a pas eu d'accélération baissière.
07:11 On a testé sur tous les indices des petits niveaux d'alerte.
07:13 8% de baisse sur le Nasdaq, qui ont été plus que compensés.
07:16 Et sur les indices européens, même chose.
07:18 Sauf qu'on a cru à la sortie par le haut sur les indices européens.
07:20 Sur le DAX, ça a été le cas. Pas sur le CAC 40, qui invalide mollement ce soir.
07:25 On n'a pas trouvé d'intérêt.
07:26 Alors, il y a des éléments intéressants au cours de cette échéance.
07:28 C'est qu'au cours de la séquence de baisse qu'on a connue, on n'a pas eu de pression baissière, ou quasiment pas.
07:33 En revanche, dans le rebond, un peu de soutien à acheteurs.
07:35 Mais un soutien faible.
07:38 Quand on lit, et c'est un petit moyen de faire un peu de pédagogie aussi, quand on lit la position ouverte sur le futur,
07:43 on lit l'intérêt, et ça c'est quelque chose d'objectif.
07:47 On va, en fonction de l'évolution de la tendance, voir si le nombre de contrats futurs va augmenter, stagner ou diminuer.
07:53 Si le marché monte et que le nombre de contrats futurs augmente, c'est qu'il y a du soutien.
07:56 Mais il faut aussi modérer ça par le fait qu'il y a des stratégies qui viennent créer et alimenter ça.
08:02 C'est-à-dire qu'on peut avoir des stratégies combinées entre options et futur, et que l'intérêt qu'on voit naître n'est que technique.
08:07 Donc il faut qu'il y ait quand même un soutien assez significatif.
08:09 Là, on a connu sur l'Eurostox, dans le rebond, qui s'est ouvert, je vais donner des chiffres exacts,
08:16 on a vu un rebond et une hausse de 3,5% depuis le 3 mai, et une hausse de la position ouverte de 8%, 200 000 contrats.
08:24 C'est pas mal, mais il y a une part de technique, ça s'est fait un peu avant l'échéance.
08:27 Sur le CAC 40, c'est ridicule, puisque au cours de cette échéance, on a progressé de 1,80%, on va en dire,
08:33 la position ouverte a baissé de 7%.
08:35 Donc on a un déficit clair sur le CAC 40, qui n'accompagne pas les autres indices.
08:40 Il y a une divergence entre le CAC et l'Eurostox.
08:43 Et puis sur le S&P, on a progressé de 5,72%, là la position ouverte sur l'échéance, à hier soir,
08:50 je n'ai pas les chiffres du S&P encore, et la position ouverte n'a progressé que de 1,5%.
08:55 Mais depuis le point bas du 2 mai, le S&P a progressé de 5,20%, donc c'est le gros de la progression,
09:01 et là la position ouverte a progressé de 6,47%.
09:03 Donc on a du soutien acheteur, mais ce n'est pas un soutien fort, ce n'est pas une grosse construction,
09:07 il y a une part de technique là-dedans aussi.
09:09 Donc on a un mouvement qui est, comme je le disais, un peu mollement haussier,
09:13 même si on a battu des records, sur les indices américains, on ouvre avec des gaps haussiers,
09:17 au-delà des résistances majeures, on a du volume qui s'est un peu étoffé, c'est un peu autre chose.
09:21 Sur les indices européens, c'est un peu plus mou.
09:22 Et puis comme vous le disiez, attention, on arrive à des niveaux de volatilité qui sont extrêmement bas,
09:26 12,10% sur le VIX, sur l'indice de la volatilité sur le S&P.
09:30 C'est un niveau préoccupant, c'est un niveau à prendre en compte,
09:35 puisque c'est le bas de la zone à mon sens de complaisance.
09:37 Si on passe en dessous, on entre en euphorie.
09:39 Alors on peut rester en euphorie longtemps, des semaines, des mois,
09:42 mais ça fait partie des niveaux sur lesquels on peut se poser la question de prendre un peu de bénéfice,
09:47 faire un peu de cash et de se dire que si un grain de sable venait à survenir,
09:52 ou si on lisait les éléments économiques notamment d'un autre angle,
09:58 puisque le marché a l'air de vouloir lire toutes les nouvelles du même angle pour l'instant,
10:01 il pourrait y avoir des réveils un petit peu difficiles, pas d'alerte majeure.
10:05 Il y a encore deux semaines pour conclure le mois de mai,
10:08 et le bon vieil adage du "sell in May" n'est pas complètement enterré.
10:12 Ça pourrait être "sell mid May".
10:14 "Sell mid May", d'accord.
10:16 Parce que pour l'instant c'est plutôt un "buy in May".
10:19 Mais ce qu'on sait c'est qu'il n'y a pas de vendeurs.
10:20 Donc c'est intéressant, les séquences de baisses qu'on a connues,
10:23 les petites consolidations, n'ont pas vu la création d'intérêts baissiers pour l'instant.
10:27 Il faut rappeler que 2022 et 2023 ont été douloureux pour les vendeurs,
10:30 donc je pense qu'il faut être prudent, avoir un peu de protection dans les portefeuilles,
10:34 et puis travailler un peu d'achat de volatilité sur ces niveaux-là.
10:37 Et "sell in May", je rappelle, c'est le dicton qui nous dit ça,
10:41 mais ça ne veut pas dire vendre tout.
10:43 C'est alléger un peu des positions, l'exposition au risque, pourquoi pas.
10:48 La saisonnalité historique nous montre que c'est un moment
10:51 où c'est toujours peut-être propice de le faire,
10:53 ou c'est souvent propice de le faire.
10:55 Mais ça ne veut pas dire liquider les portefeuilles d'actions.
10:57 C'est un élément qui vient en plus d'autres.
10:59 Mais un peu de nuance quand même.
11:00 On a repéré qu'il y avait des occurrences maintenant.
11:02 Il ne faut pas en faire un mode de fonctionnement.
11:05 Il se trouve que là, le timing est plutôt pas mal respecté,
11:09 le schéma calendaire est pas mal respecté,
11:11 et que ça s'y prête un peu, de toute façon, d'être un peu prudent.
11:14 Et qu'on voit ces signes de faiblesse, notamment de sous-performance du CAC.
11:17 On a vu que le luxe avait beaucoup de mal, notamment à Paris,
11:19 ce qui pénalise évidemment l'indice parisien.
11:21 Le DAC, ça formait des nouveaux plus hauts historiques,
11:23 donc ce n'est pas exactement les mêmes configurations.
11:25 Mais ça aussi, le manque d'harmonie entre les indices,
11:27 c'est quelque chose à prendre en compte.
11:28 Moins d'intérêt pour le luxe, c'est évidemment, forcément,
11:31 moins d'intérêt pour l'indice CAC 40, en tant que tel, j'imagine.
11:34 - Bien sûr. - Non ? Jean-Louis ? Je ne sais pas, je vous vois...
11:37 Non, mais après, les performances du CAC et du DAC ne sont pas comparables,
11:40 puisque le DAC rentre les dividendes, et le CAC...
11:43 Oui, alors, mais bien sûr, on était dans la période de...
11:46 et on est toujours dans la période de détachement des dividendes, donc effectivement.
11:49 C'est énorme, la différence. 100 points de dividendes au mois de mai,
11:52 donc c'est -100, +25 d'auto, à peu près.
11:56 D'accord.
11:57 Donc, pour moi, c'est... c'est combien j'ai dit ?
12:00 67, -25.
12:02 - 67, -25. - 42.
12:04 Merci.
12:05 Donc, en net, dividendes et intérêts nets, c'est 42 points d'écart, c'est ça ?
12:11 Voilà, 42 points, parce qu'il y a 67 points, donc, en effet, à enlever de dividendes,
12:14 et il faut rajouter...
12:15 Donc, on a un spread de 42, à peu près, là.
12:17 Mais ce spread va se réduire, et puis après, il peut s'inverser.
12:20 D'ailleurs, c'est quand ? C'est lundi, mardi, mercredi, là,
12:23 il va y avoir 33 points, déjà, de différents...
12:25 D'accord.
12:26 ... détachés.
12:27 Alors, la hausse, ce que je voudrais faire remarquer, là, dans tout ce que tu as dit,
12:31 c'est aussi le fait que...
12:34 on a redémarré un mouvement de hausse dans le vide total,
12:39 parce qu'avec le 1er mai, le 8 mai, etc.,
12:42 rappelez-vous que les deux premières semaines, là,
12:44 il n'y avait personne sur les marchés.
12:46 On avait des volumes, c'était misérable.
12:49 On devient d'accord.
12:50 Donc, l'intérêt à acheter ou l'intérêt à vendre,
12:55 il ne rencontrait pas de résistance.
12:56 Il y avait peu de densité dans les carnets.
12:58 Ce matin, encore, le CAC 40 ouvre, il prend 40 points en 30 secondes.
13:04 Il les repère en 4 minutes, et puis après, il ne fait plus rien.
13:08 Enfin, voilà, on a quand même des marchés qui n'envoient pas de messages puissants.
13:13 Moi, je pense qu'ils sont à bout de souffle, vraiment.
13:17 Quel serait le moteur potentiel ?
13:19 Alors, on peut tout imaginer, mais on a tout anticipé.
13:23 Oui, c'est-à-dire, dans l'univers de ce qu'on peut connaître ou anticiper,
13:27 oui, beaucoup de choses sont déjà, sans doute, dans les cours aujourd'hui.
13:30 Le plus, c'est-à-dire la baisse des taux a fait progresser les marchés énormément.
13:34 Ensuite, on a parlé, les taux, ils ne vont plus baisser,
13:36 ils vont peut-être même monter aux États-Unis.
13:38 Le marché, il n'a pratiquement pas bougé.
13:40 C'est là où il a baissé un peu.
13:41 Et puis après, les dernières statistiques étaient un peu rassurantes,
13:44 les CPI, etc.
13:45 On descend un peu sur Terre, quoi, oui.
13:48 Mais il n'y avait pas de vendeur, il n'y avait plus de vendeur.
13:50 Le marché, du coup, il a remonté.
13:51 Le SP500, ce que je regarde, il a fait un nouveau plus haut, 1,15 % au-dessus du précédent.
13:57 Là, d'ailleurs, il reste pas loin de ses plus hauts.
14:00 Mais bon, voilà, on se dit, mais quel pourrait être le prochain moteur ?
14:03 Donc, ce n'est pas l'effet bouchon de champagne ?
14:05 Enfin, je veux dire, on n'est pas d'accord.
14:07 Non.
14:08 L'idée, c'est qu'on pourrait regarder…
14:11 Enfin, moi, je pense qu'il faut sortir un peu…
14:14 Après, l'intérêt peut venir avec l'idée que l'Europe va repartir sur le plan de la dynamique économique, etc.
14:24 Les milles et smalls, on les a vus démarrer d'une manière franche, forte,
14:30 avec des confirmations sur CGG, sur Elior, là.
14:35 Après, il y a aussi des mouvements spéculatifs.
14:38 Clariane, bon, il y avait une augmentation de capital, bon, là, ce n'est pas fini, d'ailleurs.
14:42 Là, ils ont annoncé une réservée, mais elle est passée…
14:45 C'est l'ancien Corian, c'est ça, Clariane ?
14:47 Elle est passée de 1,5 à 4, avec Alkamondé.
14:49 Puis, elle est revenue un peu en arrière, bon, ça s'est calmé.
14:52 McPhee a explosé, aussi.
14:53 Il y a plein de valeurs, comme Alstom, qui ont bien progressé.
14:56 Et on le voit au niveau des indices, hein.
14:57 L'indice small, l'indice mid, mid and small, à Paris,
15:00 il est au même niveau depuis le 1er janvier que le 4,40 large cap, quoi.
15:04 Même au-delà.
15:05 Même au-delà, oui.
15:06 Légèrement, j'ai vu, depuis quelques heures.
15:07 Symboliquement, c'est vrai.
15:08 Les promoteurs immobiliers, la Nexity, Kaufman, ça, c'est bien,
15:14 ils sont bien repris.
15:15 La compagnie des Alpes, qui a beaucoup monté, aussi, je regardais,
15:19 moi, j'en avais mis en portefeuille, en me disant…
15:21 Publie la semaine prochaine, je crois.
15:22 Il y a un gros dividende, ils l'ont distribué il y a peu de temps.
15:24 Les perspectives sont pas mal.
15:26 Je ne pensais pas qu'elle allait remonter aussi violemment.
15:28 Elle a vraiment beaucoup boosté.
15:29 On sent de l'intérêt sur…
15:31 Alors, sur les mid et small, j'ai l'impression que le risque à y aller
15:36 est moins fort… On a moins de risques.
15:40 Ah oui, je comprends.
15:41 Moins fort qu'avant.
15:42 Mais il faut être hyper sélectif.
15:44 Ça tombe bien, c'est le job des gérants de small cap, quoi.
15:48 C'est ça qui est intéressant.
15:49 Il faut chercher celles qui…
15:51 C'est pour ça que l'Elior, moi, m'intéressait,
15:53 parce que c'est des boîtes avec des gros chits d'affaires,
15:55 dit qu'on commence à faire un peu de marge.
15:56 Ça peut décoller.
15:58 Évidemment, De Richembourg a suivi derrière.
16:00 L'Action a décollé, aussi.
16:02 C'est GG. Ils sont vraiment dans le pipeline.
16:05 Il y a des trucs pas mal.
16:07 Donc, moi, j'y crois toujours.
16:09 J'en ai pas mal, puisque je l'avais annoncé.
16:11 Mais je les garde, je ne les vends pas,
16:13 puisqu'on est à quoi ?
16:15 On a fait 0,6 aujourd'hui.
16:17 Vous dites que l'intérêt a disparu pour l'indice CAC 40.
16:21 Vous dites que ça se déplace quand même sur des cotes
16:25 de taille un peu moins importante.
16:27 Il y a des analyses qui vont entre 1 et 1,30.
16:31 Disons entre 0,9 et 1,30.
16:33 On est à 0,55.
16:35 De quoi ?
16:36 Sur CGG.
16:37 Ah oui, CGG. D'accord.
16:38 Bon, Elior, par exemple, sous 4, c'était plus ou moins topiche.
16:42 Mais elle a tellement boosté hier.
16:44 C'était incroyable.
16:45 Moi, je suis sorti aujourd'hui.
16:47 C'est vrai, c'est pas évident.
16:49 Alors, il y a des valeurs.
16:51 On peut regarder.
16:53 Elles offrent des profils de risques faibles,
16:56 qui n'ont pas encore redémarré.
16:58 Je ne dis pas qu'il faut en faire.
16:59 Mais Hélèna Santé, elle est en train de digérer
17:03 toutes ces catastrophes de ces derniers temps.
17:06 Ce truc, je surveille.
17:07 Je vais voir si le volume démarre.
17:09 Mais de toute façon, c'est violent.
17:11 Quand ça démarre, ça va très vite.
17:13 On voit qu'il y a quand même encore,
17:15 de la part des investisseurs, un appétit pour le risque
17:17 qui est présent.
17:18 Ils ont envie d'y aller.
17:20 Ah, sur les smalls, il y en a beaucoup même qui...
17:23 Oui, c'est pas qu'il y en a encore.
17:25 Après, il n'y a pas eu de flux.
17:26 J'ai l'impression que quand je discute avec les gérants
17:28 sur les smalls françaises, européennes,
17:31 les vrais gros flux, c'est compliqué.
17:35 Ça se fait attendre.
17:36 Tout le monde dit que la baisse des taux
17:38 permettra de voir des flux de revenus
17:39 sur les smalls et les mid-cap.
17:40 Mais dossier par dossier, il y a déjà des choses qui se passent.
17:43 Les smalls, c'est des 500 millions minimum
17:46 de capitalisation, on va dire.
17:48 Oui, soit un milliard.
17:49 Oui, voilà.
17:50 Alors que le comportement des smalls,
17:52 c'est en dessous de 150 millions.
17:54 Le groupe C, c'est en dessous de 150 millions.
17:57 Là, c'est vraiment les smalls.
17:58 Les mids, c'est considéré entre 150 et 1 milliard.
18:01 Et les gros, c'est au-dessus d'un milliard, groupe A.
18:03 Donc, on n'est pas dans les mêmes ordres
18:06 qu'aux Etats-Unis, de grandeur.
18:08 Oui, même si la cote française ou européenne
18:11 de mid et de small est de bien meilleure qualité
18:13 que la cote américaine,
18:14 le Russell n'est pas revenu au contact
18:16 du S&P 500 à ce stade.
18:19 Un Russell, il y a combien de valeur ?
18:20 2 000 ?
18:21 Oui, il y a 2 000 valeurs.
18:22 En Europe, on peut trouver des indices small
18:24 avec plusieurs centaines de valeurs aussi, quand même.
18:27 Bon, Philippe, votre échéance ?
18:29 Un régal.
18:31 D'un point de vue phénoménologique,
18:34 c'est un régal.
18:36 Alors, la revanche des indices US
18:39 par rapport aux indices européens.
18:41 Alors là, déjà, j'écrivais il y a 3 jours,
18:44 déjà, le Nasdaq fait 4 fois mieux
18:48 que le CAC depuis le 19 avril dernier.
18:51 Le Nasdaq a pris exactement 10 %, 10 %,
18:55 sur un mois là.
18:56 Nous étions au plateau avec un Nasdaq
19:00 qui était autour de 15 280 et on est à plus de 16 700,
19:07 ça fait exactement 10 %.
19:09 Le S&P 7,2 maintenant, 7,2.
19:13 Le CAC 1,8, l'Eurostox 2,5,
19:17 vous vous rendez compte un peu,
19:19 on s'est fait fracasser.
19:20 On avait pris de l'avance en Europe.
19:22 Pas tellement quand même.
19:23 On avait fait effectivement un bien meilleur mois d'avril,
19:25 on avait beaucoup moins baissé que Wall Street.
19:28 Enfin là, la revanche,
19:30 on avait moitié moins baissé que Wall Street
19:32 et Wall Street fait 3 à 4 fois mieux,
19:35 5 fois mieux même pour le Nasdaq.
19:37 On se rend compte qu'il y a quand même un phénomène.
19:39 On va essayer de l'expliquer un petit peu.
19:41 Première chose, bon,
19:43 le dollar est un peu plus faiblard depuis quelques jours,
19:46 donc on rapatrie,
19:47 on rapatrie des actifs libéraux en euros,
19:49 ça permet d'extraire une petite plus-value sur la devise,
19:51 mais enfin, ce n'est pas 1% de gains sur l'euro
19:54 qui peut expliquer 10% sur le Nasdaq.
19:56 C'est clairement la composition du Nasdaq qui explique ça.
19:59 On est revenu en force sur les semi-conducteurs,
20:03 les valeurs IA,
20:05 ça me paraît extrêmement clair.
20:07 Depuis déjà 10 jours, il n'y a plus de...
20:12 - NVIDIA publie la semaine prochaine,
20:14 pour ceux qui s'intéressent à l'IA.
20:16 - NVIDIA est à 2350 milliards de capi aujourd'hui,
20:20 on est à 5 dollars du plus haut absolu, voilà.
20:24 Donc je ne sais pas ce qu'on attend encore,
20:26 mais bon, il y en a qui disent que ça ira à 1 000, voilà.
20:28 - 1087, la cible graphique.
20:30 - Oui.
20:32 - Non, ça pour dire que,
20:34 en plus de l'effet devise,
20:36 en plus de la composition différente du Nasdaq, etc.,
20:41 je me dis quand même que depuis 10 jours,
20:43 j'ai l'impression qu'on vend un peu en Europe
20:45 pour aller soutenir des indices US,
20:48 pour les emmener au plus haut,
20:50 et puis on y est aujourd'hui,
20:53 pour la séance des 3 sorcières.
20:55 Les volumes, alors nous, c'était pitoyable,
20:59 la semaine dernière, on a fait 2 milliards 3 en moyenne, par jour.
21:02 Là, cette semaine, on n'est même pas à 2,6.
21:05 - C'est incroyable.
21:07 - C'est le mois de mai !
21:09 - Voilà, il n'y a vraiment pas d'intérêt acheteur.
21:11 Et aux Etats-Unis, le phénomène,
21:13 depuis le 3 mai, vous regardez, par exemple,
21:16 le nombre de lots qui sont traités sur le contrat SPDR du S&P,
21:21 on est à 72-75 milliards en moyenne longue.
21:25 Le précédent record du 28 mars du S&P,
21:29 on est à 100 000 contrats sur le SPDR.
21:33 96 000 le lendemain, 80 000, ça bourre.
21:38 Là, depuis le 3 mai,
21:40 les volumes sont tombés de 70 000 à 45 000, 40 000.
21:44 Lundi, le record, 29 millions de contrats seulement.
21:49 On vient de 100 millions !
21:51 - Sur le TF S&P.
21:52 - On vient de 100 millions, le 28 mars.
21:54 Et là, on termine la semaine, on est à 42-43.
21:59 L'activité, elle est tout simplement divisée par 2,
22:02 et pourtant, on a réussi à remonter tout ça au sommet.
22:06 Donc qu'est-ce que ça veut dire quand il n'y a pas d'intérêt acheteur,
22:08 ça montre quand même, ça veut dire qu'il n'y a pas de vendeur.
22:11 Et voilà ce qu'est devenu ce marché,
22:13 c'est un marché où plus personne n'ose se mettre en face du rouleau compresseur.
22:18 - Attends, Philippe, parlons-en !
22:20 Vous-même qui le disiez, avant qu'on ouvre les micros,
22:24 il y a eu combien de milliards perdus par les short-sellers,
22:27 justement, en début de semaine, sur le regain de la folie même stock ?
22:32 Oui, il y en a toujours des vendeurs !
22:34 - Voilà, donc oui, on a quelques vendeurs sur des valeurs des smalls.
22:38 - Non, mais finissez sur les indices, Philippe !
22:41 - Non, mais ça permet aussi de rebondir sur le fait que Elior,
22:44 j'ai tout ça, ça rebondit aussi parce qu'il y avait du vendeur.
22:47 Mais il n'y a pas de vendeur sur les indices.
22:50 Là où il y a du contrat CAQ, du contrat S&P, des options,
22:54 il n'y a plus de vendeur, c'est une espèce disparue.
22:57 - Donc c'est la fin de la hausse ?
22:59 - Non, non, même dans les plus fortes hausses, vous avez toujours des vendeurs.
23:02 Là, il n'y en a plus. D'où la question que je me pose le jour où le marché se retourne.
23:06 - Oui, mais c'est ma question. Est-ce que c'est la fin de la hausse ?
23:08 - J'en sais rien. Je ne sais pas si... On n'a jamais vu ça.
23:11 Moi, en 40 ans, je n'ai jamais vu l'indice faire un top le 28 mars
23:16 avec des journées à 70 ou 100 millions de contrats
23:20 et on revient sur les sommets avec 40 millions de contrats, la moitié.
23:24 Je n'ai jamais vu ça. Moi, en 40 ans, ça n'existe pas.
23:27 Donc on est là vraiment dans une terra incognita.
23:31 Et surtout, ce que je sais, par contre, c'est que quand dans un marché
23:34 où il n'y a pas de vendeur, quand ça se met à chuter, qu'il ne rachète personne.
23:37 - Donc s'il n'y a plus que des acheteurs, qu'est-ce qui se passe ?
23:40 - Déjà, il y a du cash. Il y a du cash disponible vraiment.
23:44 Du cash qui n'était pas investi, du cash qui a été mis en monétaire
23:47 et qui voit que les taux vont baisser un peu et qui ont raté une partie du train sur pas mal de valeur.
23:53 Qui voit que les small and mid, ça bouge un peu.
23:55 Donc ça pourrait susciter des intérêts. Par ailleurs, il y a de l'intérêt...
23:58 - Après, tu es encore bien payé sur du monétaire.
24:01 - C'est encore pas mal. Mais en tout cas, il peut y avoir une alternative.
24:05 S'il y avait un trou d'air, de se dire "Ce serait bon, un moment pour rentrer".
24:08 Ça dépend de quelle façon se déclenche ce trou d'air.
24:11 Mais je pense que ça protège un petit peu aussi, même si, encore une fois,
24:14 les niveaux de volatilité font que ça pourrait secouer un peu plus que ça ne le pouvait il y a un mois de ça.
24:19 Maintenant, il y a aussi autre chose. C'est que la position ouverte indique qu'il y a de la place.
24:25 Quand on était en point bas des marchés en septembre 2022, il y avait 4,5 millions de contrats ouverts sur l'Eurostox.
24:33 Hier soir, il y en a 2,8 millions. Donc, il y a de la place pour que de nouveaux entrants arrivent.
24:39 Donc, ils n'ont pas beaucoup soutenu ce mouvement-là.
24:41 Ils pourraient être là en soutien s'il marchait, mais c'est un peu...
24:43 En tout cas, il n'y a pas de vendeur. Ça, effectivement, c'est confirmé et avéré par cette hausse qui se forme sans soutien.
24:48 Encore une fois, on est nettement plus haut deux ans plus tard et on n'a pas d'intérêt.
24:54 Donc, je pense qu'il peut y avoir des forces de rappel.
24:57 Si ça consolidait un peu, je pense qu'il y a des points d'entrée.
25:00 Pas mal voulait depuis plusieurs semaines, plusieurs mois acheter sur repli.
25:04 Quand il y a eu le Trudair, on l'a vu, 8% sur le Nasdaq, on est plus haut maintenant.
25:08 On a un peu la même configuration que celle qu'on avait rencontrée il y a un an de ça,
25:12 à savoir qu'on avait payé d'octobre 2022 à avril/mai 2023.
25:17 Et on a consolidé latéralement jusqu'au mois de septembre, Trudair fin septembre.
25:22 Et là, ça a permis de recréer une dynamique.
25:24 Et rebelote octobre jusqu'à mai 2024.
25:27 Exactement. Alors, pour l'instant, le marché a la même configuration.
25:29 Il ne fait pas toujours systématiquement la même chose.
25:31 Mais là, on voit qu'on n'a plus de PEP, parce qu'on ne paye pas les plus hauts.
25:34 En revanche, dès qu'il y a un Trudair, on a manifestement des intérêts des acheteurs.
25:38 Et l'idée d'un Trudair, c'est l'idée de ce qu'on a vu en avril ou ça peut être un Trudair plus marqué que ce qu'on a vu en avril ?
25:47 Ça peut être un petit peu plus brutal techniquement.
25:50 Graphiquement, je ne pense pas qu'on aille beaucoup plus bas.
25:52 Encore une fois, je crois qu'on a trouvé des niveaux sur lesquels on peut racheter.
25:56 C'est en gros 7000-8000-8000 sur le CAC.
25:59 Ça reste les mêmes points d'entrée pour des acheteurs potentiels.
26:03 Sur les caractéristiques du marché, notamment américain, on a toujours des flux entrant d'investisseurs.
26:10 Alors, cette semaine, je verrai les statistiques bientôt.
26:14 Mais à vendredi dernier, si vous voulez, les flux étaient vraiment extrêmement forts acheteurs d'ETF, actions sur les actions américaines.
26:25 Américaines, c'était très important. Dans le monde entier, c'était encore les États-Unis qui étaient là présents.
26:31 Ensuite, on a toujours des volatilités de liquidités extrêmement fortes.
26:34 Et ça, au niveau des volumes et des variations de volume, c'est parce que les marchés sont hyper impactés par tout ce qui est options 0D, etc.
26:46 Et donc, on en arrive à une situation même aux États-Unis.
26:51 Ça devient un reste casino.
26:53 Non, mais là, ce sont des paris, oui, bien évidemment.
26:57 Mais ce sont des paris sur lesquels il y a du hedging.
27:02 Donc, si ça monte, il faut acheter pour couvrir les calls.
27:06 Et si ça baisse, il faut vendre pour couvrir les puts.
27:09 C'est les markets qui le font.
27:10 Aux États-Unis, c'est clair et net.
27:12 Aussi chez nous.
27:14 Mais là-bas, ils achètent beaucoup, en effet, les paris.
27:16 C'est j'achète le call, j'achète le put.
27:18 Et derrière, ça entraîne des algos qui gèrent les positions pour hedger, pour couvrir ces ventes,
27:24 qui amplifient tous les mouvements d'une manière extrêmement violente.
27:29 On le voit sur la publication d'un chiffre, on voit les mouvements qui sont violents.
27:34 C'est la mécanique qui a entraîné l'envol des même stocks.
27:37 C'est-à-dire que, d'un seul coup, toute la communauté qui suit Ron Keatty achète des calls.
27:43 Le market maker est obligé d'acheter des put pour se couvrir.
27:46 Et puis, derrière, c'est l'emballement, le delta qui explose.
27:49 Donc, on en arrive à une situation qui n'est pas encore celle à la française.
27:52 Mais en France, qu'est-ce qui se passe sur le marché français ?
27:55 On a un volume entre 9h et 17h30, ça s'arrête pendant 5 minutes, et le fixing.
28:02 Aujourd'hui, c'est au fixing, autant que ce qu'on fait dans la journée.
28:06 Ça pose problème quand même.
28:08 Alors aux États-Unis, c'était pas le cas, mais là, à cause de ces options,
28:11 alors je sais plus exactement les délais, mais c'est 30% du volume, je crois, dans la dernière demi-heure.
28:16 - 10 minutes. - Ouais, 10 minutes.
28:18 Bon, moi je vais prendre la dernière demi-heure. Allez, je te... Laisse-moi.
28:21 Je leur laisse 20 minutes de plus.
28:23 Mais c'est délirant, il n'y avait pas ça avant.
28:25 Bon, voilà. Et ça, c'est dû à des facteurs techniques, à des...
28:28 Et moi, j'insiste depuis très longtemps là-dessus pour que les gens se comprennent,
28:32 à des phénomènes de construction qui sont hyper impactants.
28:34 Et comprendre ce qui se passe sur les options, c'est important, parce que ça explique beaucoup de choses.
28:39 Et quand on a la solution de l'explication, ça évite de se poser des questions physiques.
28:43 Et de se dire, mais qu'est-ce qui se passe ? C'est pas normal, etc.
28:45 Donc ça, c'est hyper important.
28:47 Ensuite, pour finir avec la volatilité des marchés,
28:50 c'est la volatilité implicite dont tu en as parlé un peu tout à l'heure.
28:54 On devient un peu, pour la première fois depuis très longtemps, je trouve qu'on s'approche d'une complaisance.
29:01 Pas vraiment encore dans la construction, parce que les clients finaux ne vendent pas d'options.
29:08 Ils sont tellement faits avoir dans la baisse de 2020 que bon...
29:12 Mais quand même, on arrive là sur du Delta 03 en juin à du 9.
29:18 Donc on a vraiment une baisse de la volatilité implicite qui est quand même assez incroyable.
29:25 On est à 10,5 à peu près à la monnaie.
29:27 On devrait être plutôt, franchement, dans la période actuelle...
29:31 Ça fait longtemps que je ne vous ai pas entendu utiliser effectivement le mot de complaisance ou de risque de complaisance.
29:36 Oui, parce qu'on sera 11,5-12.
29:39 Moi, je trouve que ça se comprendrait très bien aujourd'hui avec les risques géopolitiques, les risques...
29:44 Vous vous rendez compte que la guerre commerciale annoncée entre les États-Unis et la Chine...
29:50 - Archi-inflationniste. - Ça n'a rien provoqué.
29:53 Oui, et ça n'a rien provoqué.
29:55 Bon, eh bien, oui, en plus.
29:57 Mais regardez, la volatilité implicite est restée très faible.
30:01 Et surtout, qu'est-ce qui se passe un peu au-dessus ?
30:05 Tu prends du call 8000-4, 8000-3, tu es tout de suite à 9 de vol.
30:10 Enfin, il y a des choses qui sont... Des petits warnings qui s'allument, des petits clignotants, faites attention, etc.
30:16 Bon, sur les mêmes stocks ? Ça m'intéresse quand même.
30:19 C'est allé très vite cette fois, parce que là, ce soir, je crois que GameStop revient déjà sous les 20 dollars.
30:24 Donc, c'est les niveaux que GameStop traitait en début de semaine, quand il ne se passait rien sur GameStop.
30:30 Oui, donc, 200% de hausse en deux séances.
30:33 Les vendeurs à découvert qui sautent par la fenêtre.
30:36 On a fait le calcul qu'entre AMC, les salles de cinéma, et GameStop, c'était autour de 5 milliards de paumes.
30:43 Et réel, c'est-à-dire que vraiment, là, ils ont été obligés de se racheter.
30:47 Les options, on ne pouvait même pas en trouver.
30:50 Ça n'a aucun sens. Voilà. Et bon, ça n'a pas duré longtemps.
30:54 Puis tout le monde commence à s'exprimer en se demandant s'il ne faut pas un tout petit peu de régulation.
31:00 Mais ça qui survient alors que...
31:03 Ça nous dit quoi ?
31:04 Ça survient alors qu'on s'emmerdait ferme, je dirais, sur le S&P depuis le 3 mai.
31:10 Il n'y avait pas de volume, il n'y avait plus de volume sur les grosses.
31:13 D'un seul coup, il y a eu une opportunité d'aller faire de l'argent sur des smalls, sur des petites.
31:17 Donc, ça s'est fait. Voilà.
31:20 Moi, ce qui me fascine, c'est que c'est un tweet. Il n'y a même pas de mot, je crois.
31:24 Non, non, c'était un petit dessin.
31:25 C'est une image postée par un comte, Chaton-Rumeyssan, qui était endormi depuis trois ans.
31:33 Et un tweet, une image...
31:36 Il aura gagné près de 40 millions de dollars.
31:38 Sur en 2021 ?
31:40 Oui, il est passé de 50 millions de dollars à 40 millions.
31:43 Ah bah, tant mieux pour lui.
31:44 Non, mais ça me fascine de voir qu'effectivement, on peut créer et/ou détruire autant de capitalisation,
31:53 j'allais dire, simplement sur la base d'une image.
31:56 Oui, oui. Je ne sais pas si ça relève de la psychologie, de l'hypnose collective.
32:02 Un peu de psychologie, j'imagine, quand même.
32:04 Voilà. Alors maintenant, je voudrais aussi mettre l'accent sur un autre signal qui me paraît très fort.
32:09 Bon, l'or/l'argent, ça y est, ça fait un breakout à la hausse.
32:14 L'argent dépasse ses sommets de début août 2022, de mi-avril 2024.
32:22 Et là, c'est vraiment avec du volume.
32:25 Et c'était la pire journée aujourd'hui, si vous voulez,
32:28 pour voir l'argent faire 3,5, l'once d'or passer les 2004.
32:33 C'était la pire journée.
32:34 Un, le dollar remonte un peu.
32:36 Généralement, l'or évolue.
32:38 Oui, c'est plutôt un peu détendu, quand même, ces derniers temps.
32:40 Les taux d'intérêt, ils se détendaient bien au milieu de semaine.
32:42 Il faut se dire, bon, d'accord, alors là, l'argent, il y a un peu de soutien, les taux se détendent, paf.
32:47 Le 10 ans français repasse au-dessus des 3, le 10 ans allemand repasse au-dessus des 2,5,
32:52 le 10 ans US repasse au-dessus des 4,5.
32:56 Mais c'était la pire journée pour voir l'argent gagner 3,5.
33:00 Il a tout. Il n'y a que des vents contraires aujourd'hui sur l'argent, et pourtant, il passe.
33:04 Et là, il y a des gens qui achètent.
33:06 Ce n'est pas de la spéculation, ce n'est pas l'oring-kitty, là.
33:08 C'est l'inverse total.
33:10 C'est des mains très solides.
33:12 Ce n'est pas le petit spéculateur, c'est des gens qui connaissent par coeur les mécanismes du LME, etc., du CBOT.
33:19 Donc, ces gens-là, ils savent quelque chose, parce qu'on ne paye pas l'argent 30, 30,5 dollars un jour où les taux montent.
33:25 Il peut y avoir un petit décalage.
33:28 Je sais que l'or a monté à un moment où les taux réels montaient,
33:32 et que personne ne comprenait pourquoi l'or montait alors que les taux réels montaient.
33:35 Les taux, ils ont quand même, depuis 4,70, on a reperdu 30 points de base, quand même.
33:40 Pourquoi maintenant ?
33:43 Par rapport au 19 avril dernier, où on était là avec un Nasdaq à 15 200,
33:49 les taux ont par baissé. Le Nasdaq a repris 10 %.
33:53 Donc là aussi, on peut se dire sur quoi s'est appuyé le Nasdaq, pas sur la détente des taux.
33:57 On a réanticipé quand même deux baisses de taux de la Fed cette année.
34:01 C'était 7 à 8 en début d'année.
34:04 Je suis d'accord, mais on est passé par zéro.
34:07 Tu as raison. Quand on a vu l'or monter, en dépit de toutes les mécaniques classiques,
34:15 ça nous a amené à nous poser la question de qui était acheteur.
34:18 Et là, en appelant 2-3 fondeurs suisses, vous savez que l'or part en Chine, en Inde, etc.
34:25 Et l'argent, je peux vous le dire, les fondeurs suisses ne peuvent pas fournir.
34:29 Vous ne trouvez pas de lingotin d'argent, vous ne trouvez pas de pièces d'argent.
34:33 À l'instant, on se parle.
34:34 Donc on peut acheter que sur des produits financiers.
34:36 Voilà pourquoi.
34:37 Tu as répondu à la question.
34:38 Romain, l'argent, ça fait...
34:41 Vous aimez bien. On ne peut pas dire le contraire.
34:43 Non, ça fait des années.
34:45 Pour être transparent. Oui, c'était quelque chose qu'on avait vu arriver.
34:49 Une accumulation qui se mettait en place de long terme.
34:51 Graphiquement, on avait signalé le déclenchement de l'ad 25-32
34:55 et la sortie d'une congestion de 3 ans.
34:58 Donc oui, un mouvement fort sur l'ensemble des matières premières en général.
35:03 Le cuivre aussi, 30% depuis la mi-mars, on l'avait signalé.
35:06 On a atteint une cible graphique qui est quand même hyper importante.
35:09 On a rallié un niveau qui était des tops de 2021, puis de 2022,
35:13 et surtout de 2011 précédemment, aux alentours de 5.
35:16 Donc il y a un mouvement fort qui se met en place.
35:19 Maintenant, peut-être une petite pause à court terme.
35:21 On peut re-rentrer sur le cuivre entre 4,60 et 4,70 si on veut intégrer le mouvement.
35:25 Il y a peut-être une petite consolidation à venir encore.
35:27 Quant à l'argent, effectivement, il a rarement eu des mouvements aussi brutaux et aussi constants
35:31 parce que c'est très volatile l'argent.
35:33 Et donc, comme je le suis depuis longtemps et qu'on a eu pas mal de faux départs,
35:37 l'accumulation sous 29,35 a été rapide.
35:43 Et le rebond et l'accélération au-delà pour aller chercher la prochaine cible à 31,70
35:48 et la cible idéale du mouvement qui est aux alentours de 35.
35:51 Donc on a encore de la place potentielle.
35:53 Ça peut se mettre en place et ça peut continuer effectivement assez rapidement.
35:56 Et c'est pour ça que les mêmes stocks, c'est un peu triste.
36:00 Parce que je serais ravi de cette histoire qu'on a racontée en 2021,
36:03 de la victoire de Main Street contre Wall Street.
36:05 Mais quelles sont les positions réelles de Main Street
36:09 qui ont payé au plus haut des titres,
36:11 qui valent plus la moitié et encore ce soir le cinquième de ce qu'ils valaient dans le courant de la semaine.
36:17 Donc c'est super, il y a des gens qui savent et qui ont laissé le marché pour leur propriété.
36:21 Pour un traitement rugissant, que les uns ont perdu.
36:23 Exactement, et donc je ne trouve pas l'histoire très...
36:25 On serait ravis que ce soit vrai, mais ce n'est pas vrai,
36:29 ce mythe de la victoire de Main Street contre Wall Street.
36:33 Donc il y a beaucoup de perdants aussi là-dedans.
36:35 Et c'est un peu dommage parce qu'il y avait des choses à faire ailleurs.
36:37 Donc les matières premières, on l'avait dit, les small et les mid-caps, il y avait des choses à faire.
36:40 Et puis l'Asie, on l'a dit aussi il y a quelques temps, ça se met en place.
36:44 Et la Chine notamment, avec effectivement des hausses qui sont significatives, qui se sont mises en place.
36:50 Il y a Alibaba qui est sorti d'une congestion qui date de 4 ou 5 ans maintenant,
36:54 avec des résultats horribles, mais qui a pris déjà une quinzaine de pourcents depuis cette année.
36:59 C'est toujours bon signe quand les mauvaises nouvelles font plus baisser un cours de bourse.
37:03 En tout cas, il y a de l'intérêt et on cherche.
37:06 Et on a une cible qui se situe avec encore 20-30% de hausses possibles sur Alibaba,
37:10 aux alentours de 110-120.
37:11 Donc il y a quelque chose qui s'est mis en place vraiment de ce côté-là.
37:13 Donc il y a des choses à faire en dehors des gros indices.
37:15 Sur une CAC 40, on a pris un 80% mollement.
37:18 En dehors de ça, il y avait des choses qui se sont bien développées.
37:21 Il n'y avait pas que le CAC.
37:22 Il n'y avait pas que le CAC et puis il n'y avait pas que les mêmes stocks pour faire des trucs intelligents sur le marché.
37:25 Je vais vraiment te poser une question en trois secondes.
37:27 Est-ce que tu as des indications sur les positions ouvertes sur l'argent ?
37:30 Est-ce que tu sais à combien se montent les positions vendeuses ?
37:33 Non, je ne l'ai pas parce que j'ai le COT, je peux regarder.
37:36 Pas les positions vendeuses, mais je peux regarder si l'intérêt continue à monter.
37:39 En revanche, je sais que quand on a déclenché le signal il y a un mois de ça,
37:42 deux mois de ça et qu'on l'a indiqué ici, l'intérêt avait très significativement monté
37:47 et il a suivi la courbe de progression du marché.
37:49 Donc l'intérêt spéculatif a suivi et a accompagné.
37:52 Vous nous le mettrez sur un petit post X tout à l'heure ?
37:55 Avec plaisir.
37:56 Tout le monde serait intéressé d'avoir... Alors Jean-Louis ?
37:59 Non mais c'est combien le coût de l'empreinte de titres pour vendre un découvert ?
38:02 Ce sont des choses qu'il faut regarder parce que ça aussi...
38:05 Ça fait partie des valeurs les plus shortées de toute façon.
38:07 C'est pour ça qu'ils y ont les gars.
38:09 Est-ce que c'est vraiment des acheteurs ou est-ce qu'il y a aussi beaucoup de vendeurs qui se rachètent ?
38:12 Parce que ça coûte.
38:15 Vous savez que quand vous empruntez de l'argent pour acheter des titres,
38:18 vous en trouvez toujours de l'argent quoi qu'il arrive.
38:21 Après en fonction de ce que vous pouvez amener en garantie.
38:23 Mais vous avez de l'argent à 3, 4, 5 en fonction du ton d'intérêt.
38:26 Vous en avez, vous en trouvez tout le temps.
38:28 Il y a forcément une mécanique de rachat de short.
38:30 Par contre des titres c'est limité au nombre de titres.
38:33 Donc si celui qui possède le titre ne le prête pas...
38:37 Parce qu'on se plaint souvent des vendeurs à découvert qui massacrent.
38:40 Mais ils massacrent parce qu'ils ne marchent pas.
38:42 Aux Etats-Unis on a droit à plus au nombre de titres.
38:45 Je ne sais pas comment.
38:47 Un cent quarante quelque pour cent.
38:48 L'empreinte de titres peut aller au-delà du nombre d'actions en circulation.
38:51 C'est le leverage à l'américaine.
38:55 Le coup que ça coûte, et ce coût dans l'empreinte,
38:59 lui ce n'est pas 3, 4% par an.
39:01 On a connu des situations dans le passé avec des 50% par jour.
39:06 C'est le déport, c'était le fameux déport.
39:08 C'était la folie.
39:10 On verra ce qu'il en est.
39:11 En tout cas la parenthèse a été rapide sur les même stocks.
39:14 Puisque GameStop, on le disait, est revenu ou en train de revenir sur les cours de début de semaine.
39:19 Dans les mouvements qu'ils font commenter aussi,
39:22 et d'ailleurs c'est intéressant parce qu'au moment de l'échéance d'avril,
39:26 ou mi-avril,
39:27 alors je ne sais pas, on n'est pas allé à 1,05 sur l'euro/dollar,
39:30 mais on était peut-être passé à 1,06 ou un peu en dessous.
39:34 Ça n'arrête pas de remonter depuis ces dernières semaines.
39:38 On a stabilisé.
39:39 Moi chaque jour, j'écrivais, puisque vous l'avez reçu,
39:42 qu'il y avait tout pour que l'euro remonte.
39:45 Sur le plan technique c'était un peu baissier.
39:47 Donc c'était baissier bien neutre.
39:49 Et puis on l'a vu doucement, doucement, doucement, doucement,
39:52 jusqu'au CPI.
39:53 Où là ça a franchi mon reverse.
39:56 Là c'était propre à 0,830, on est monté direct.
39:59 Et puis là ça se redégonfle un petit peu à nouveau.
40:01 Mais parce qu'il y a toujours beaucoup d'incertitudes sur...
40:04 Enfin beaucoup, c'est difficile à dire.
40:06 Là aussi c'est à bout de souffle, comme vous le disiez, pour le CAC et pour les marchés ?
40:10 C'est différent parce que là ce n'est pas à bout de souffle.
40:13 Parce qu'on n'investit pas sur des choses qui peuvent être rémunératrices comme une société.
40:18 Mais c'est sur des politiques monétaires.
40:22 Les drivers sont différents, oui.
40:23 Voilà, c'est différent.
40:25 Alors, c'est pas à bout de souffle, c'est plutôt à bout de conviction.
40:29 C'est plutôt à bout de conviction.
40:31 À un moment donné on se pose la question.
40:33 L'idée étant que sur le long terme,
40:36 si l'économie européenne redémarre vraiment,
40:39 l'euro sera plus attractif.
40:42 Les États-Unis finiront par baisser aussi leur taux.
40:45 Puisque là on a anticipé qu'il y aura un décalage par rapport à l'Europe.
40:51 Donc l'idée c'est que partant de la situation d'aujourd'hui,
40:54 dans une optique long terme, l'euro devrait se valoriser.
40:57 Ah ouais, intéressant.
40:59 Bon, sur les devises, je ne sais pas, il y avait des choses intéressantes à signaler.
41:05 Je parie que la Banque centrale du Japon, la BOJ, va devoir en remettre un coup.
41:11 C'est quand même dans le seuil d'intervention, c'est 160 ?
41:14 En fait ça aurait dû être 156,5.
41:17 C'était le précédent record de 1990.
41:22 Oui, bien sûr, Paul Kinrockman est de retour vers le futur.
41:25 Quand on a cassé les 157, c'est parti à 160.
41:28 Bon là, là, c'était alerte rouge.
41:30 Ils y sont allés.
41:32 On voit qu'il n'y a toujours pas d'instéré-acheteurs sur le Yen.
41:35 Puis la croissance japonaise -0,5.
41:37 L'inflation 2,5.
41:39 C'est quand même assez mauvais, je dirais, comme combinaison.
41:43 Oui.
41:45 On ne voit pas ce qui va sauver le Yen à très court terme.
41:52 En ce qui concerne l'euro et le dollar,
41:55 moi j'ai tendance à penser que les banques centrales ne vont pas baisser les taux.
42:00 Je pense que l'analyse des prix à l'import, la guerre commerciale sino-américaine,
42:06 la hausse de 30%
42:08 La guerre commerciale existe déjà depuis 10 ans maintenant.
42:12 Et là, c'est ciblé sur moins de 5% des produits chinois importés par les Etats-Unis.
42:19 Les véhicules, c'est epsilon, effectivement, les véhicules chinois.
42:23 Mais tout.
42:24 Les semis-conducteurs sont visés, les composants de batterie.
42:27 On est bien au-delà maintenant en termes d'impact.
42:30 Mais là, ce qui a été annoncé par Trump, ça vise 18 milliards de dollars de produits chinois importés.
42:37 - Biden ou Trump ? - Biden, pardon.
42:40 L'augmentation des taxes ou la mise en place de nouvelles taxes
42:45 concernent 18 milliards de dollars de produits chinois importés.
42:48 C'est moins de 4% des importations chinoises par les Etats-Unis.
42:51 - Qu'est-ce que vont faire les Chinois ? Ils vont mettre 18 milliards aussi.
42:54 - Oui, je suis d'accord. - À la sortie, ça fait 35 milliards.
42:56 Donc tout est inflationniste.
42:58 La démodéalisation est inflationniste, la guerre commerciale sino-américaine est inflationniste.
43:03 La hausse des salaires était inflationniste.
43:05 Il ne manque plus que le pétrole qui est heureusement redescendu de 91 à 82
43:10 et si on le revoit à 90 à la fin du mois de mai.
43:13 Là, tout sera au rouge pour l'inflation.
43:16 Je pense que les banques centrales ne vont pas beaucoup baisser les taux.
43:19 - Ah, pas beaucoup ? - Oui, mais c'est très différent.
43:22 - Entre 8 et 2, déjà, on aurait dû faire une dépression.
43:26 - Mais personne ne dit qu'elles vont beaucoup baisser les taux.
43:28 On ne parle que de recalibration et personne ne dit qu'on va même aller directement au taux neutre
43:33 ou en politique monétaire accommodante.
43:35 Personne n'a jamais dit ça, je ne l'ai pas jamais entendu en tout cas.
43:38 - Moi, je n'irai pas le soutenir non plus.
43:40 Je dis simplement que par rapport à 8 baisses de taux, on n'est plus qu'à 2.
43:43 Donc ce n'est déjà plus le même monde.
43:45 Et la facture, le coût de la dette, il est de 1 900 milliards maintenant aux États-Unis.
43:51 Il va manquer des sous et je pense que ce que la hausse de l'argent et de l'or nous dit,
43:56 c'est que pour payer les créanciers, on va imprimer.
43:59 - Non mais la question du cycle de baisse de taux, elle est tout à fait légitime.
44:03 Est-ce que c'est un cycle normal qui va jusqu'à la neutralisation de la politique de taux des banques centrales ?
44:09 Personne n'en sait un et toute prévision au-delà du 5 novembre est caduque de ce point de vue-là.
44:13 Il n'y a pas de sujet.
44:14 - Pour moi, l'inflation, ça détruit la dette de toute façon un dollar.
44:17 On imprime de l'argent derrière.
44:19 Qu'est-ce qui reste ? Il reste effectivement l'or, l'argent, le cuivre, voilà.
44:22 - Bon, je ne sais pas si on reparle des smalls.
44:26 Moi, je veux bien qu'on redise un mot là, puisque c'est un marché de stock picker, Romain.
44:30 - Si on prend les paniers qu'on avait évoqués, je regardais, on est à 2, 3, 4% selon les paniers de valeur de small et mid-cap.
44:37 Des cibles, des premières cibles idéales.
44:39 Ça ne veut pas dire que ce ne soit pas un mouvement de fond.
44:41 Il y a même de la place encore à moyen et long terme.
44:43 Et donc, c'est à continuer.
44:46 Maintenant, il y en a pas mal qui ont déjà beaucoup performé.
44:48 Il y a des cibles qui sont atteintes.
44:49 C'est difficile, effectivement.
44:51 On en avait cité quelques-unes qui ont atteint des niveaux graphiques.
44:54 Il va falloir des consolidations, des confirmations.
44:55 On n'a pas les mêmes configurations sur une CGG qui a fait une petite figure de retournement en un mois ou deux.
45:00 Et sur des valeurs beaucoup plus larges, je ne sais pas, Valourec, par exemple, qui a fait quelque chose d'une consolidation qui a duré 4 ans.
45:06 Donc, on n'a pas les mêmes mouvements et pas les mêmes rattrapages, à mon sens.
45:09 Déjà, il va falloir trier là-dedans.
45:11 Ensuite, si on veut trouver quelques valeurs sur lesquelles ça bouge un peu encore, j'ai identifié Ollot Group, qui a l'air de sortir d'un trading range, là, ce soir.
45:20 Il y a Obey qui réaffirme une petite dynamique haussière.
45:24 Aramis, V4, c'est un peu différent, c'est déjà pas mal entamé, mais elle s'attaque à des niveaux importants.
45:30 Donc, voilà quelques valeurs qu'on peut regarder.
45:32 Je pense qu'il y a encore des choses à faire de ce côté-là.
45:34 Du côté des secteurs forts, il y a toujours la banque.
45:36 On le répète, si on veut des secteurs vraiment.
45:39 En Europe, oui, bien sûr.
45:41 Il n'y a pas d'alerte ?
45:42 Non, il n'y a pas d'alerte, pas de figure de retournement.
45:44 Je me fais même surprendre de devoir mettre des résistances supérieures sur les graphiques.
45:47 Ça continue régulièrement.
45:49 L'assurance surperforme depuis quelques temps, malgré des scoops sur des valeurs comme Scorp.
45:55 C'est la réassurance, qui a pourtant un très beau parcours.
45:58 On a les télécoms où ça a frémi un peu.
46:02 On peut regarder, mais les télécoms, on l'a annoncé plusieurs fois et ça s'est mis en place.
46:05 C'est peut-être en train de surperformer.
46:06 Il n'y a pas vraiment de secteur hyper fort.
46:08 Ressources de base, on en parlait, ça a monté, mais ça ne surperforme pas.
46:12 Les valeurs elles-mêmes, non.
46:14 Donc, c'est directement lié aux matières premières.
46:16 Les équipements entiers.
46:17 Automobiles, oui.
46:18 Ça se met en place.
46:19 Avec pas beaucoup de momentum, mais on le lisait en début de semaine sur Forvia.
46:22 Et puis Forvia, finalement, elle a bien progressé cette semaine.
46:24 Donc, le momentum, ça avance.
46:26 La Chine, toujours.
46:27 Et les paniers de matières premières.
46:29 Le Comore a encore une dizaine, douzaine de pourcents de place à prendre derrière.
46:33 Pour conclure, Jean-Louis.
46:34 Non, mais sur Olot, que tu as cité, la direction d'Olot achète des titres depuis déjà un certain temps.
46:42 Il y a plein de potes qui achètent des titres.
46:44 Non, mais moi, ça m'a surpris parce que c'est vrai qu'Olot, ils n'ont pas la taille critique.
46:49 Ils ont quand même beaucoup de difficultés, etc.
46:51 Et le titre a monté, monté.
46:52 Et donc, auprès de l'AMF, on voit bien les annonces et les déclarations obligatoires.
46:58 Si jamais des insiders achètent donc des titres.
47:02 Et c'est le cas sur Olot.
47:03 C'est assez étonnant.
47:05 Ah, mais c'est à suivre.
47:06 C'est toujours des informations d'insiders à suivre.
47:08 Il y aura quelque chose à un moment donné.
47:10 Mais c'est vrai que ça achète un peu.
47:12 Merci, messieurs.
47:13 Merci d'avoir été avec nous comme chaque troisième vendredi du mois.
47:15 Les 3 sorciers de Smartbourse pour débriefer l'échéance du mois de mai.
47:19 En l'occurrence, sur les marchés avec un CAC qui clôture en léger retrait.
47:23 -0,25% sur cette séance.
47:25 8167 points.
47:27 Merci à vous trois, messieurs.
47:29 Les 3 sorciers de Smartbourse.
47:41 Le dernier quart d'heure de Smartbourse.
47:42 Chaque soir, c'est le quart d'heure thématique.
47:44 Et chaque troisième vendredi du mois, nous avons rendez-vous avec les équipes du Café de la Bourse.
47:48 Pour un peu de pédagogie boursière.
47:50 Louis Young, bonsoir.
47:51 - Bonsoir, Louis-Edouard.
47:52 Merci d'être là.
47:53 Co-fondateur du Café de la Bourse.
47:54 La pédagogie concerne le sujet des dividendes au sanche large.
47:58 Et cette question précise.
48:00 Pourquoi investir dans les actions à dividende dans le contexte actuel ?
48:06 Au moment où on se parle, au terme ou quasi-terme de ce premier semestre de l'année 2024.
48:11 - En fait, là, les dividendes, c'est une période...
48:15 On est dans une période de versement de dividendes.
48:17 Donc, c'est intéressant de revenir sur les fondamentaux de ce type de société.
48:22 Aujourd'hui, c'est souvent des sociétés...
48:25 Enfin, c'est souvent des sociétés solides dans leur secteur.
48:29 Qui ont une position relativement stable.
48:32 Qui ont... Qui génèrent des profits.
48:34 Donc, du coup, dans le contexte actuel, on arrive quand même à des niveaux de marché.
48:38 Où on commence à se poser des questions.
48:41 - C'était le sujet de la discussion avec les 3 sorciers juste avant. Je ne vous y cache pas.
48:45 - Ça peut être bien de revenir sur des valeurs où on peut maîtriser davantage le risque.
48:50 Où on a un rendement qui est généré d'une manière annuelle ou trimestrielle en fonction des sociétés.
48:56 Donc, tout ça fait que les actions à dividende, ça peut être quelque chose d'intéressant à suivre pour la deuxième partie de 2024.
49:03 - Oui. Il y a ce qu'on appelle aussi... Alors, c'est la caste des aristocrates du dividende.
49:08 Qu'est-ce que ça veut dire, ça, Louis ?
49:10 - Bah, si on va aller un cran au-dessus. C'est-à-dire aller sur ce type de valeurs.
49:14 Qui sont en fait des valeurs qui doivent répondre à 3 critères.
49:17 Ça doit être des grosses capitalisations.
49:19 Qui ont un volume de transactions quotidien élevé.
49:21 Et surtout, qui ont versé des dividendes pendant 25 ans en croissance.
49:25 - Ah, c'est ça ! Il faut qu'il y ait un track record de long terme.
49:29 - Exactement.
49:30 Sans rupture, sans années où on a coupé les dividendes, arrêté, baissé les dividendes ou autre.
49:36 C'est la régularité du versement des dividendes qui fait qu'il y a quelques valeurs qui sont des aristocrates.
49:41 Comme on dit, mais on en parlera tout à l'heure.
49:44 Mais quand on oriente son investissement vers les valeurs à dividende, et vous faites bien de le rappeler,
49:51 c'est quand même la base, c'est le rendement du capital, le rendement de l'actionnaire.
49:56 Ça diffère des stratégies momentum, par exemple.
49:59 Est-ce qu'il y a des pièges à éviter ?
50:02 En tout cas, de quoi faut-il se méfier quand on cible une action à dividende ?
50:06 - Le premier point à rappeler, c'est qu'un dividende, ce n'est pas garanti.
50:09 Malgré ce qu'on vient de dire sur les 25 ans, il peut se passer des choses.
50:13 Donc ce n'est pas garanti.
50:15 Ça dépend des bénéfices de la société et de la politique de distribution de la société.
50:19 Donc c'est toujours bon de rappeler ça pour commencer.
50:22 Après, c'est un point important, une erreur à ne pas commettre.
50:26 C'est de regarder le rendement actuel d'une action,
50:30 parce que l'action va fluctuer.
50:33 Le rendement, c'est bien, mais il faut regarder aussi comment se comporte l'action en bourse.
50:37 Une performance boursière négative va annuler le rendement.
50:40 Donc ça veut dire qu'il faut regarder la société en son ensemble.
50:43 Pourquoi elle arrive à verser un dividende élevé ?
50:46 Est-ce que c'est parce que le cours s'est écroulé ?
50:48 Est-ce que c'est parce qu'elle ne sait plus quoi faire de sa trésorerie ?
50:51 - Au-delà de 10% de dividende, même peut-être un peu avant, il faut se poser des questions.
50:54 Une boîte qui verse 4-5% de dividende, ça peut être tout à fait légitime et c'est tout à fait bon.
51:00 Si le rendement de l'action ou du dividende est autour de 15%,
51:05 il faut se poser des questions sur la santé financière de l'entreprise.
51:08 - Déjà, elle a regardé le premier réflexe, elle a regardé le cours de bourse.
51:10 - Bien sûr.
51:11 - Est-ce que la rentabilité globale de l'action est positive ou pas ?
51:15 Parce que si elle fait 15% et que le titre a perdu 30% sur une année...
51:19 - Le dividende ne va pas servir à grand-chose.
51:21 - Exactement.
51:22 - Justement, là, c'est quoi les critères clés pour s'assurer qu'une valeur ou qu'un groupe
51:27 est en capacité de verser du dividende de manière régulière, etc. ?
51:31 Parce que c'est ça qui est intéressant dans ces stratégies.
51:33 - Il faut regarder les fondamentaux de la société au sens large.
51:37 Une grosse capitalisation, généralement, c'est des sociétés qui vont être mieux installées.
51:42 Regardez le ratio d'endettement.
51:44 - Ce n'est pas la start-up qui verse des dividendes, bien sûr.
51:46 - Déjà, elle n'en verse pas.
51:47 - Mais voilà.
51:48 Il peut y avoir des small-cap qui vont verser des dividendes, mais qui vont être plus à risque
51:53 pour différentes raisons de liquidité, de solidité du bilan, etc.
51:56 - Donc, taille de l'entreprise.
51:57 - Exactement, taille de l'entreprise.
51:59 L'endettement, le ratio d'endettement, surtout dans le contexte actuel.
52:03 Attention aux coûts de la dette.
52:05 Ça, c'est un point important.
52:06 Donc, il faut regarder ça.
52:08 Regardez aussi la croissance des profits.
52:11 Parce que tout part de là, il faut que l'entreprise soit bénéficiaire et augmente ses bénéfices.
52:15 Donc, regardez ça.
52:16 Regardez les dividendes sur un laps de temps long.
52:21 On a parlé des aristocrates sur 25 ans.
52:23 Mais sans aller peut-être sur 25 ans, sur des entreprises au moins 3, 5, 10 ans,
52:28 identifiez des sociétés qui ont versé des dividendes en croissance sur des laps de temps long.
52:34 Et du coup, au final, regardez la rentabilité globale de l'action.
52:41 Plus-value boursière, plus dividendes.
52:43 - Bien sûr.
52:44 En France, si on prend les grandes capilles françaises,
52:47 qu'est-ce qu'on appelle action à dividendes dans la Côte-Française aujourd'hui ?
52:51 - Si on regarde au niveau 4,40, les sociétés intéressantes, ça va être AXA,
52:56 à suivre, Crédit Agricole, Stellantis, Engie.
53:00 Ce sont des sociétés qui, non seulement, génèrent un rendement justement autour de 5 %
53:05 avec les cours actuels, mais vont avoir aussi un cours de bourse performant sur les dernières années.
53:11 - C'est vrai que les banques versent beaucoup de dividendes.
53:14 Alors attention, c'est vrai qu'on a vu des périodes, secteurs très régulés,
53:17 où le régulateur européen peut imposer la suspension du versement des dividendes bancaires.
53:22 - Pendant le Covid, oui.
53:23 - Voilà, c'est toujours un secteur un peu à part de ce point de vue-là.
53:26 Vous ne citez pas les pétrolières, mais Total, toujours l'exemple emblématique.
53:31 - Pourquoi ? On n'a plus le droit de parler de ça ?
53:34 - Total verse des dividendes trimestriels.
53:38 - Je crois que c'est une des pétrolières qui n'a pas coupé ses dividendes,
53:41 y compris pendant les moments compliqués du Covid.
53:44 - Exactement.
53:46 Et après, dans les grands classiques, on peut citer Sanofi,
53:49 qui en plus intègre justement le groupe des aristocrates du dividende européen.
53:55 Donc il y a une trentaine de valeurs à peu près.
53:57 Et Sanofi en fait partie, donc c'est aussi une valeur dividende intéressante à suivre.
54:02 - Et si on regarde la cote internationale,
54:05 on a des valeurs à dividende emblématiques aujourd'hui ?
54:09 - On va bien sûr penser à Coca-Cola, qui par exemple sur les 20 dernières années,
54:13 on va en parler des 25 ans.
54:14 - Ça c'est un aristocrate ça.
54:15 - C'est aristocrate, totalement aristocrate.
54:17 Rendement multiplié par 4 sur les 20 dernières années,
54:20 ça va être Johnson & Johnson, ça va être Walmart,
54:24 enfin des sociétés américaines bien établies,
54:27 et ce sont toutes des aristocrates.
54:29 - Et puis on peut regarder, parce qu'il y en a qui aiment bien aussi regarder,
54:31 non seulement la capacité de l'entreprise à verser un dividende régulier,
54:35 sans interruption, pendant un laps de temps long, 20-25 ans,
54:39 mais il y a aussi même des entreprises qui sont capables de relever
54:43 et de faire progresser leur dividende.
54:45 Donc là il y a encore un élément supplémentaire pour des entreprises
54:48 qui sont capables d'augmenter régulièrement le niveau de dividende.
54:52 - Justement pour être qualifié d'aristocrate, il faut ce critère là.
54:56 - Qu'on soit capable d'augmenter effectivement son dividende.
54:59 Intéressant aussi de noter, alors ça c'est un peu nouveau dans le paysage,
55:03 mais les grandes blue chip tech américaines se mettent à verser des dividendes.
55:08 Alors Apple, Microsoft s'est déjà fait,
55:10 et là pour le coup c'est vraiment des aristocrates,
55:13 ou dans le sens c'est les plus gros verseurs de dividende au monde en termes de montant,
55:17 mais intéressant de voir récemment qu'un Facebook ou qu'un Google
55:20 commence à créer un peu cette idée là aussi.
55:25 Alors c'est des tout petits dividendes aujourd'hui,
55:27 donc c'est pas ce qui fait l'intérêt de l'action Facebook ou Google aujourd'hui,
55:30 mais ça y est ils sont partis aussi dans l'histoire des dividendes.
55:33 - Oui puisque ce sont des entreprises qui commencent à être quand même bien établies,
55:36 très bien dédiées, qui ont des excédents de 13 ans,
55:40 et donc évidemment elles rentrent dans ce process,
55:44 et puis c'est important aussi de fidéliser l'actionnariat
55:49 sur des valeurs qui historiquement étaient plutôt des valeurs grosses,
55:54 et avec aussi des gens qui sont davantage sur des stratégies momentum.
55:57 - Comment on fait pour investir dans les valeurs à dividende ?
56:01 Alors il y a évidemment le stock picking,
56:04 si on se sent pas armé pour faire du stock picking,
56:07 est-ce qu'il y a d'autres manières détournées, indirectes,
56:10 de choisir des stratégies à dividende justement ?
56:13 - Il y a les ETF, les ETF dividende,
56:15 l'offre s'est considérablement étoffée,
56:19 donc il y a vraiment beaucoup de choses possibles,
56:22 en fonction de ce que vous souhaitez,
56:24 donc ça permet de diversifier, de ne pas avoir de stock picking à faire,
56:27 donc ça peut être des ETF à dividende européen,
56:31 à dividende américain, dividende monde,
56:34 il y a même des ETF à risque au crâne du dividende,
56:39 on peut aussi y greffer des critères complémentaires,
56:44 par exemple des critères ESG,
56:46 donc un ETF dividende de valeur qui respecte les critères ESG,
56:51 ou aussi par exemple des ETF dividende
56:57 qui vont aller sélectionner des valeurs du S&P 500 les moins volatiles,
57:01 donc on peut vraiment adapter sa stratégie via les ETF
57:06 pour diversifier, de ne pas faire de stock picking,
57:09 tout en ayant différents critères d'investissement qu'on peut mettre en place.
57:15 - Bon, c'est le back to basic, c'est le B à bas effectivement,
57:19 la rémunération du capital, le rendement du capital,
57:23 et c'est le dividende qui est bien sûr le rendement pour l'actionnaire,
57:28 le retour au dividende, dans un contexte de marché
57:32 où effectivement c'est ce qu'on décrivait juste avant,
57:34 on est peut-être un peu à bout de souffle en termes de momentum
57:37 sur les indices actions et des valeurs à dividende,
57:40 peuvent rassurer si demain, la deuxième partie d'année 2024,
57:44 était un peu plus turbulente.
57:46 - Merci beaucoup Louis, merci d'avoir été avec nous comme chaque mois
57:49 pour cet exercice de pédagogie boursière.
57:51 Louis Yang, cofondateur du Café de la Bourse,
57:53 qui est avec nous l'invité de ce dernier quart d'heure de Smart Bourse ce soir.
57:56 [Musique]

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