Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place publique aux européennes, était l'invité de "C'est pas tous les jours dimanche" sur BFMTV.
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00:00 Emmanuel Macron souhaite construire six nouveaux EPR qui pourraient être mis en service dans les dix ans à venir, même jusqu'au début des années 2040.
00:07 Est-ce que oui ou non, vous êtes favorable à la construction de ces EPR ?
00:11 Je suis favorable à la mise en place de celui qui va être mis en place et je suis favorable à savoir si on a un intérêt financier évident à construire ces EPR.
00:21 Parce que la vérité c'est que ça nous a coûté...
00:23 Pardon, je ne comprends toujours pas votre réponse.
00:24 Oui, mais je vais vous dire, la première chose, ça ne se décide pas à l'échelle européenne.
00:27 C'est pour ça que quand vous regardez notre programme, vous n'allez pas le voir.
00:30 C'est important pour éclairer les Français sur vos choix stratégiques.
00:33 Il y aura du nucléaire dans le mix énergétique et que l'objectif de notre liste n'est absolument pas la sortie du nucléaire en elle-même.
00:41 Est-ce que vous êtes favorable au fait de construire des nouveaux EPR ? La question est assez simple.
00:45 Dans notre projet, il n'y a pas la construction de ces six nouveaux EPR.
00:51 Donc c'est une mauvaise idée de s'engager dans la construction de six nouveaux EPR.
00:54 Est-ce qu'on peut, pour une fois, parler des élections européennes, quand on parle d'un programme européen ?
00:59 Ce n'est pas à l'échelle européenne que ça se décide, la construction des nouveaux EPR.
01:01 Vous êtes un responsable politique.
01:02 Oui, donc moi je vais vous répondre à titre personnel.
01:06 Ce que je pense, c'est que la France a raté le train des renouvelables.
01:10 Parce qu'elle a focalisé l'ensemble de ses investissements dans le nucléaire.
01:14 Moi, je ne suis pas pour la sortie du nucléaire, mais je ne suis pas pour que l'ensemble de nos investissements concerne le nucléaire.
01:20 Donc vous dites que je suis la gauche responsable, la gauche social-démocrate de l'Orban Inter.
01:26 Est-ce que cette gauche-là soutient le fait de construire des nouveaux réacteurs nucléaires ?
01:30 La question est assez simple.
01:33 Je vous réponds que ce n'est pas à l'échelle européenne que ça se décide.
01:37 Et que, à titre personnel, moi je ne suis pas hostile aux nouveaux EPR.
01:43 Mais que ça n'a rien d'engageant pour l'ensemble de la liste.
01:46 Et que ça n'a rien d'engageant pour l'ensemble de la liste. Et que ça ne se décidera pas à l'échelle européenne.
01:51 Et je souligne par ailleurs qu'en France, on a raté le train du renouvelable par idéologie pro-nucléaire.
02:00 Le nucléaire ne peut pas être une finalité positive ou négative.
02:03 Est-ce que c'est une énergie d'avenir le nucléaire ?
02:05 C'est une énergie de longue transition si vous voulez.
02:08 Non mais oui ! Non mais si !
02:10 Est-ce que c'est une énergie d'avenir ?
02:11 Ce n'est pas une énergie totalement propre le nucléaire.
02:13 Vous savez qu'il y a des déchets dans le nucléaire.
02:15 Donc ce n'est pas une énergie d'avenir.
02:17 Mais si, c'est une énergie d'avenir. Ça dépend à quand vous mettez l'avenir.
02:20 On ne va pas sortir du nucléaire en 2040.
02:22 On ne va pas sortir du nucléaire en 2040.
02:25 Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'on doit se développer les renouvelables.
02:29 Il faut développer les renouvelables.
02:31 La France est hors tard sur les renouvelables.
02:34 Donc nous, on explique à nos amis qui ne sont pas toujours d'accord avec nous
02:38 qu'il ne faut pas faire de l'objectif de la sortie du nucléaire une finalité en soi.
02:42 Mais que par contre, là où il y a vraiment un effort à faire en France,
02:47 c'est d'investir dans le renouvelable.