• il y a 5 mois
Retrouvez À Votre Écoute avec Alexandre Delovane, chaque jour de 16h à 17h sur Sud Radio.
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##A_VOTRE_ECOUTE-2024-05-23##
Transcription
00:00 Idealvoyance.fr, coaching de vie spirituelle par téléphone, chat et email présente
00:06 Sud Radio à votre écoute 16h-17h, Alexandre Delovane
00:12 Bonjour à tous, alors je suis ravi de vous retrouver dans votre émission à votre écoute
00:24 et comme tous les jours je suis avec vous pour répondre à toutes vos questions car
00:29 pour certains d'entre vous, vous avez des doutes, des remises en question, ces remises
00:34 en question font l'objet de vouloir peut-être appeler l'antenne et pour ça il y a un seul
00:43 numéro, c'est le 0826 300 300 mais vous pouvez aussi nous contacter depuis notre adresse
00:50 email à votreécoute@sudradio.fr
00:53 Sud Radio à votre écoute, Alexandre Delovane
00:59 Et aujourd'hui nous aurons le témoignage de Véronique, Véronique est en phase de
01:03 séparation pour une histoire blenteste avec son mari mais aussi on aura l'histoire de
01:09 Florence qui souffre de l'infidélité de sa compagne tant qu'à Michel, à la suite
01:14 d'un accident de voiture, lui a développé la phobie de la conduite et évidemment nous
01:20 aurons tous nos autres auditeurs qui sont avec nous pour nous accompagner durant cette
01:25 émission mais si vous vous retrouvez dans le même cas que nos auditeurs, n'hésitez
01:31 pas à témoigner à l'antenne ou à donner des conseils et du soutien depuis notre groupe
01:37 de paroles à votre écoute sur Facebook et à présent cette émission démarre avec
01:42 notre première auditrice Laurence, bonjour Laurence
01:45 Oui, vous êtes là, Florence, pardon, j'ai vu Laurence, oui, oui, désolé, la consonance
01:56 est un petit peu différente et l'écouteur du sien aussi
01:59 Oui, ça arrive souvent, ça arrive souvent
02:01 Bon, Florence, vous allez bien ?
02:02 Oui, très très bien et vous même ?
02:05 Mais ça va très bien avec un temps plutôt semi-ensoleillé donc ça va, Florence, vous
02:11 avez 57 ans, vous vous appelez de l'héros et vous travaillez dans le secteur de l'alimentaire
02:18 Oui c'est ça
02:19 Et là aujourd'hui, vous vous appelez par rapport à votre couple, à la situation
02:28 Non, c'est par rapport à mon fils
02:31 Exactement, il y a eu des changements d'informations
02:34 C'est pour ça que j'ai entendu tout à l'heure, j'ai dit ah non, non, non, c'est pas ça
02:38 Eh bien, ça concerne votre fils et notamment sur l'infidélité, c'est ça ?
02:44 Oui, l'infidélité de sa copine, il était depuis 4 ans qu'il était avec elle, enfin
02:50 l'infidélité pas physique, on pense, bon, il me dit, je pense qu'elle ne m'a jamais
02:53 trompé physiquement mais elle va sur internet, elle rencontre, elle contacte des garçons
02:58 sur les sites de rencontre, donc lui qui est très fidèle et très droit, il est du signe
03:03 du taureau et il est fidèle donc il a du mal, mais bon, il a du mal aussi, moi je lui
03:10 dis, moi personnellement je ne pourrais pas, moi c'est la confiance dans un couple qui
03:13 est important, donc bon, après je ne peux pas forcer à faire ce qu'il n'a pas envie
03:17 de faire, surtout qu'il n'a pas confiance en lui, il me dit qu'il a peur de la solitude,
03:23 donc c'est compliqué
03:24 Alors, vous êtes ensemble depuis combien de temps ?
03:28 4 ans
03:29 4 ans, est-ce que ça a toujours été dans ce rythme-là, dans cette façon de vivre ?
03:36 Oui, dès le début, oui, c'est rendu compte, oui, oui, carrément, dès le début, oui,
03:39 d'accord, et là ça y est, il a quitté une fois et puis c'est passé, quelque chose,
03:44 bon, après ça ne s'est pas fait, mais bon, c'est vrai qu'il a du mal, il a du mal et
03:49 puis il afflique tout le temps, je dis, ce n'est pas une vie, tu te bousilles la vie,
03:52 tu perds ton temps, ce n'est pas bon, c'est une relation toxique, c'est...
03:56 Est-ce qu'elle ne veut jamais admettre son infidélité ?
03:59 Si, si, si, si, si, si, si, si, elle reconnaît, mais elle dit qu'elle ne peut pas faire autrement,
04:04 alors c'est une fille qui a été adoptée, alors tu dis peut-être l'abandon, c'est un
04:08 traumatisme, est-ce que en cherchant des contacts comme ça, bon, après c'est compliqué,
04:15 moi je ne suis pas le psychologue, mais...
04:17 Mais est-ce que dès le départ et lors du démarrage de cette relation, il y avait déjà
04:23 des fragilités entre eux et est-ce qu'elle l'avait annoncé, elle avait annoncé la couleur
04:28 de...
04:29 Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
04:30 non, du tout.
04:31 Non, parce qu'elle dit qu'elle est heureuse et qu'elle n'a jamais souffert de l'abandon
04:35 alors qu'on connaît ses parents, bon, elle a eu une enfance heureuse, mais bon, intérieurement,
04:41 bon...
04:42 Et ce n'est pas lié à votre fils ou à un problème d'alchimie de la relation ou parfois...
04:50 Après, de toute façon, entre eux, ça ne va pas, ça ne va pas, même de caractère,
04:57 non, non.
04:58 Mais bon, voilà, la peur, la peur de la solitude, la peur de ne pas rencontrer quelqu'un, ça
05:04 manque de confiance en lui, parce qu'il n'est pas grand, parce que si, donc il me dit peut-être
05:10 je ne rencontrerai personne, je lui dis mais bon, si tu ne peux pas gâcher ta vie non plus
05:15 pour rester avec quelqu'un, ça ne va pas, quoi, c'est pas possible.
05:17 Et pourquoi il reste avec elle ?
05:18 Justement pour ça, peur de la solitude, peur de ne pas, de se retrouver seule, après il
05:25 dit si je la quitte, je ne retrouverai plus personne, je lui dis c'est sûr que si tu
05:29 pars négativement comme ça, c'est sûr que tu ne rencontreras personne.
05:34 Mais c'est un peu destructeur tout ça, parce que à la fois...
05:37 Oui, parce qu'à la fois il accepte des conditions qui ne lui correspondent pas et qui ne lui
05:42 conviennent pas et à la fois il a peur, alors il parle de solitude, de se retrouver face
05:48 à la solitude, mais justement il a peut-être un besoin d'approcher la solitude autrement
05:53 et différemment, parce qu'il ne faut pas avoir peur de la solitude, parce qu'au contraire
05:57 la solitude, on s'accompagne dans la solitude et dans la solitude on peut faire plein de
06:01 choses, on peut rencontrer plein de monde, on peut vivre plein d'événements qui vont
06:06 justement nous rendre amis et nous rendre aussi heureux dans cette notion de solitude.
06:13 Et je crois qu'il a une mauvaise définition de la solitude, il faudrait peut-être que
06:18 lui à un moment donné, il se respecte, il s'aime un peu plus pour...
06:24 Il est dur, c'est un garçon qui est très très dur envers lui-même.
06:28 Il est intransigeant envers lui-même.
06:29 Oui, très très.
06:30 Alors, quelle est votre question?
06:33 Moi je voulais savoir où va aboutir sa relation, s'il va rester avec elle, s'il ne va pas rester
06:40 avec elle, s'il ne reste pas avec elle, est-ce qu'il rencontrera quelqu'un?
06:43 Voilà, c'est mon questionnement.
06:45 Parce que c'est vrai que je ne le vois pas heureux et épanoui, donc c'est compliqué
06:50 quoi.
06:51 Je voulais lui dire, je lui ai dit je vais appeler Alexandre.
06:53 Il aurait dû le faire.
06:55 Il a eu peur de le faire?
06:58 Oui, oui.
06:59 J'ai dit bon moi je vais le faire.
07:02 Et peut-être qu'il a eu peur d'entendre les mauvaises nouvelles aussi.
07:05 Peut-être aussi, peut-être.
07:07 Pour moi, si vous voulez, je crois qu'effectivement, au-delà de la problématique que cette problématique
07:15 pose à leur couple, j'ai l'impression qu'il y a du sentiment, il y a de l'attachement
07:21 et de son côté à elle aussi.
07:23 Et je crois qu'elle est amenée à faire quelques efforts pour essayer justement de
07:28 se détacher de ses travers et de ses...
07:33 Oui, parce qu'elle est allée consulter un psy quand même.
07:37 Ah ok.
07:38 Donc le problème, c'est qu'elle ne lui dit pas, voilà, il y a une démarche, mais
07:42 elle ne dit pas vraiment la vérité.
07:44 Donc c'est compliqué.
07:45 Quand on va voir un psy, il faut quand même être honnête.
07:48 Je comprends, je comprends.
07:50 Mais il y a quand même une démarche chez elle et une volonté de s'améliorer et de
07:55 faire des efforts.
07:56 Mais dans la réalité des choses et dans la continuité de cette relation, effectivement,
08:03 il y a une problématique de fond qui est là, qui va revenir face à lui et ça va
08:12 être l'amener à devoir réfléchir et à prendre une décision.
08:16 Alors ce n'est pas tout de suite, c'est sous une période d'à peu près deux, peut-être
08:21 allez deux ans, trois ans où là, il y a un changement qui semble s'annoncer.
08:27 Mais elle va l'amener, justement, à le pousser à ça et à ce que ce soit lui qui
08:37 prenne cette décision et qui se responsabilise sur la suite de cette relation.
08:43 Donc pour moi, il y a de la continuité.
08:45 Pourquoi?
08:46 Parce qu'il y a du sentiment des deux côtés.
08:48 Oui, je pense aussi.
08:50 Oui, elle, de son côté, elle va faire des efforts et je crois qu'elle va justement
08:56 s'améliorer dans ce sens là.
08:59 Mais les problèmes de fond sont toujours là et dans deux, trois ans, eh bien là,
09:03 il y aura une prise de décision sur leur relation.
09:06 Mais d'ici là, votre fils aura pris peut-être plus de maturité.
09:11 Il verra la relation évoluer autrement et différemment et donc ça permettra de pouvoir
09:18 agir avec toute conscience.
09:21 Donc vous me dites que dans deux, trois ans, ils se sépareront donc?
09:26 Oui, exactement.
09:27 Et est-ce qu'il rencontrera quelqu'un après?
09:31 Oui, oui, je le sens pas rester seul et c'est pour ça qu'il faut qu'il enlève cette
09:36 notion de peur et de crainte face à la solitude.
09:40 Et vous ne voyez pas, vous ne savez pas, il la rencontrera où cette personne?
09:44 Il va falloir nous rappeler parce qu'on a d'autres auditeurs.
09:50 Oui, je suis désolé Florence, mais n'hésitez pas à nous rappeler.
09:53 D'accord?
09:54 D'accord.
09:55 Merci, prenez soin de vous.
09:56 Merci à vous Alexandre.
09:57 Merci beaucoup.
09:58 Au revoir.
09:59 Et nous, on se retrouve dans quelques minutes avec Marie de Bayonne.
10:06 Marie doit vendre son commerce, mais n'arrive pas à prendre sa décision.
10:11 Alors, pourquoi doit-elle le vendre?
10:14 Et que va-t-elle décider de faire après?
10:16 Elle ne sait pas non plus, mais j'ai une idée et sûrement une information à lui
10:21 dire.
10:22 Ne bougez pas.
10:23 Sud Radio, votre attention et notre plus belle récompense.
10:27 Sud Radio à votre écoute, 16h17, Alexandre de Lovann.
10:32 Et oui, si on est sur Sud Radio, merci d'être à l'écoute de votre émission.
10:37 Alors, si vous avez aussi été victime ou que vous subissez de l'infidélité, comme
10:44 le fils de notre précédente auditrice Florence, n'hésitez pas à témoigner et à poser aussi
10:50 toutes vos questions, qu'elles soient sous tout ordre, que ce soit professionnelle ou
10:55 bien personnelle, au 0826 300 300.
10:59 Et c'est le moment du "Saviez-vous?"
11:01 Le "Saviez-vous?"
11:02 C'est une étude réalisée par YouGov pour le site de rencontre extraconjugale Glydine.
11:07 Les Français seraient 42% à avoir déjà été infidèles au moins une fois dans leur
11:14 vie.
11:15 Alors, est-ce que vous avez été infidèle ou est-ce que vous avez été victime?
11:21 N'hésitez pas aussi à exposer votre expérience sur le groupe à votre écoute sur Facebook.
11:26 Et à présent, j'accueille notre prochaine auditrice, Marie.
11:30 Bonjour Marie.
11:31 Bonjour.
11:32 Vous avez le même prénom que notre réalisatrice.
11:36 Ah quel très joli prénom.
11:38 Oui, effectivement.
11:39 Alors Marie, vous avez 51 ans, vous habitez Bayonne et vous avez un commerce, c'est bien
11:44 ça?
11:45 Oui, que j'ai créé en 2006.
11:47 Bien, donc c'est dans lequel vous vendez quoi?
11:52 Dans quel secteur?
11:53 C'est un commerce.
11:54 C'est un commerce.
11:55 Bon d'accord, parfait.
11:56 Oui, oui, bon, il n'y a pas de souci.
11:57 Marie, alors, vous avez décidé, enfin vous, pas complètement décidé, mais il faudrait
12:10 peut-être prendre une décision d'arrêter ce commerce.
12:12 Mais pour quelle raison?
12:13 Multiple.
12:14 Parce qu'il y a le poids de l'entreprise déjà.
12:20 Oui, quand on dit poids de l'entreprise, c'est vraiment réel.
12:28 Souvent, les entrepreneurs, on est souvent isolés.
12:31 Il faut que autour de moi, ma famille commence à être un peu vieillissant.
12:41 Je m'en occupe un peu.
12:44 Moi-même, je ne sais pas si je devrais subir une intervention que je ne vais pas faire
12:54 parce qu'il faut que je sois là.
12:55 Enfin, voilà, il y a tout un petit ras le bol d'un petit souffle nouveau.
13:02 Ça serait du bien aussi, je veux dire.
13:04 Un petit souffle, parce que le commerce, j'ai l'impression d'en avoir fait le tour.
13:10 Même si j'aime bien avoir le contact avec les gens, ça m'amuse.
13:14 Il y a vraiment un côté des fois qui m'amuse un peu, des fois il y a un petit peu de lourdeur.
13:19 Mais bon, voilà.
13:20 Je n'arrive pas à prendre cette décision de passer une annonce.
13:25 J'ai peur d'être embêtée derrière, j'ai peur de vendre trop.
13:29 D'accord.
13:30 Est-ce que vous vous sentez réellement aujourd'hui en danger sur la continuité de ce commerce?
13:37 Oui, oui.
13:38 Matériellement?
13:39 Oui, de manquer d'argent.
13:40 De manquer d'argent?
13:41 Oui, oui.
13:42 C'est une de mes phobies premières.
13:45 Je vous pose cette question parce que j'ai l'impression que ça a toujours été un peu ça chez vous.
13:50 C'est-à-dire qu'à la fois, même si aujourd'hui il y a une réalité des choses,
13:55 où la vie est plus compliquée, où peut-être la vente est plus difficile,
13:59 mais vous avez toujours été dans cette crainte de se dire
14:03 est-ce que l'année prochaine va être une aussi bonne année?
14:06 Je pense que c'est valable pour toute personne qui travaille de manière indépendante.
14:13 Indépendante, oui.
14:14 Exactement.
14:15 Mais chez vous, en ce qui vous concerne, c'est un peu plus le cas.
14:21 On dirait que plus les années passent et plus ça devient presque un traumatisme.
14:27 Oui, c'est clair.
14:28 Et une crainte.
14:29 Ensuite, au niveau de l'activité, alors oui, l'activité elle baisse un petit peu.
14:35 Pourquoi? Parce que vous aussi, peut-être que vous avez un certain nombre d'années
14:40 dans votre commerce et vous fatiguez aussi de ce commerce.
14:43 C'est ça, je suis fatigué.
14:44 Voilà, même si vous aimez ce que vous faites, mais vous fatiguez.
14:48 Mais à la fois, ce qui est je dirais dangereux,
14:52 ce n'est pas d'arrêter le commerce, ce n'est pas de continuer, c'est l'après.
14:56 C'est-à-dire qu'est-ce que vous allez faire après?
14:58 C'est ça.
14:59 Et décider sans savoir ce qu'on va faire après,
15:03 c'est peut-être se tirer une balle dans le pied.
15:06 C'est ça, c'est pour ça que je n'arrive pas à passer l'annonce.
15:12 Parce que le après, il n'y a rien qui m'intéresse.
15:15 Pardonnez-moi Marie, mais ce qui est important, et je crois que c'est valable pour tous,
15:21 c'est-à-dire qu'à la fois on peut prendre des sages décisions,
15:24 mais ces décisions, elles seront profitables et elles seront bénéfiques
15:29 que s'il y a une projection sur le futur.
15:31 Et sans projection sur le futur, et sans en mesurer aussi les dangers de ce que nous pouvons projeter,
15:38 malheureusement on part dans le néant, on part dans la difficulté et on part dans le trouble.
15:43 Donc la priorité aujourd'hui, ce n'est pas de prendre la décision sur votre commerce.
15:48 La priorité c'est de se dire qu'est-ce que je vais devenir, qu'est-ce que je vais faire après.
15:52 Et là, pour moi, de ce qui semble ressortir,
15:56 parce que j'imagine que vous allez me poser cette question,
15:58 de dire "oui mais qu'est-ce que je fais, quelle est ma reconversion, c'est ça ?"
16:01 - Oui.
16:03 - Eh bien, je vous sens que c'est toujours du commerce.
16:06 - Ah.
16:08 - Mais sous une autre forme de commerce,
16:11 c'est-à-dire qu'à la fois vous avez envie de vous libérer de toutes ces charges,
16:15 vous n'avez plus envie d'avoir des choses qui soient lourdes à porter.
16:20 - La pression, oui.
16:21 - Voilà, exactement.
16:22 Donc pour moi, vous allez quitter l'endroit et le lieu dans lequel vous êtes,
16:27 mais vous resterez toujours autonome, indépendante,
16:30 et on dirait que vous allez créer une activité de service.
16:35 - Ah bon ? Vous me remettre une lourdeur là ?
16:39 - Non, non, non, la vie est une lourdeur, comme tout est prévu.
16:45 Mais non, non, ça ne sera pas une lourdeur,
16:47 c'est-à-dire que ne soyez pas affolé, ne soyez pas peur.
16:52 C'est-à-dire que pour moi, la manière dont vous allez faire les choses,
16:56 elles seront allégées, c'est-à-dire que je vous sens toujours rester autonome, indépendante,
17:01 mais soit vous êtes rattaché à un organisme qui vous permet d'avoir de l'activité,
17:06 mais tout simplement à gérer votre autonomie,
17:10 et peut-être que ça touche à du commerce.
17:12 Alors est-ce que c'est une activité commerciale,
17:14 et vous, vous êtes en profession libérale,
17:16 est-ce que, voyez, il y a plein de choses qui pourraient laisser penser à ce genre d'activité,
17:21 mais en attendant, je vous sens vous déresponsabiliser de charges lourdes,
17:27 et vous permettant aussi de pouvoir travailler un petit peu à votre manière,
17:32 parce que vous avez quand même l'esprit de la femme indépendante.
17:36 Il paraît, oui, oui, oui. Le caractère, le problème est là, quoi, voilà.
17:41 J'ai peur d'aller travailler dans une équipe,
17:44 quand j'entends des fois les filles me raconter des choses,
17:47 je me dis "non, mais moi je ne peux pas supporter ça, je ne peux pas, je ne peux pas".
17:50 La bêtise humaine, des fois, à un moment donné,
17:53 je ne dis pas que je suis exemplaire, mais alors il y a des moments, je suis un ange, quoi.
17:57 La connerie qu'il peut y avoir, excusez-moi de parler comme ça,
18:01 mais je ne peux pas.
18:05 Mais oui, je comprends, je comprends,
18:08 et après, bon, parfois il faut mettre, comme on dit, l'expression de l'eau dans son vin,
18:12 donc on peut accepter, mais c'est vrai que c'est difficile
18:15 quand vous avez autant d'années en étant vous-même votre propre patronne,
18:20 et donc voilà, c'est difficile.
18:22 Mais vous verrez qu'il n'y a pas de crainte à avoir sur l'avenir,
18:26 et la prise de décision, elle va se faire courante de 2025.
18:29 Donc pour moi, il y aura une idée, il y aura un projet,
18:32 ça sera une connaissance près de vous qui va vous orienter vers justement cette idée-là,
18:37 et ça n'apportera pas une grande inquiétude
18:42 sur le fait de, à nouveau, de vous mettre dans des grandes charges financières
18:48 ou dans des responsabilités financières.
18:50 Non, pas du tout, à ce niveau-là, il n'y aura aucun souci,
18:53 et vous allez pouvoir bien vendre votre commerce
18:55 et vous dégager de tout ce qui, jusqu'à présent, vous pèse.
18:59 D'accord ?
19:00 D'accord. Donc l'annonce, il faudrait que je la passe quand ?
19:04 Enfin, je ne veux pas dire, je ne veux pas vous demander non plus la date exacte,
19:08 je ne veux pas vous demander.
19:09 Non, moi je sens que les événements, les changements, ne se font pas avant 2025.
19:14 D'accord.
19:15 D'ici peut-être le début de l'année prochaine, mais après, à vous de voir en fonction.
19:19 Mais ce qui est important, et retenez ce que je vous ai dit,
19:21 c'est de trouver avant toute chose ce que vous allez faire demain.
19:26 D'accord ?
19:27 Merci à vous Marie, prenez soin de vous.
19:29 Non, mais c'est moi, c'est moi. Merci, vous aussi.
19:31 Et surtout, tenez bon courage.
19:33 Merci.
19:34 Merci beaucoup, au revoir.
19:36 Et à présent, c'est à vous.
19:38 Et oui, vous avez un doute, des questionnements sur votre devenir.
19:42 Un seul numéro, c'est le 0 826 300 300.
19:45 Nous, on se retrouve dans quelques minutes avec Véronique.
19:49 Alors, Véronique est désemparée, car après 35 ans de mariage, son mari souhaite divorcer.
19:55 Elle lui aurait dit que son meilleur ami, à lui, était meilleur au blind test.
20:01 Et tout a pris une autre dimension jusqu'à la séparation.
20:05 Eh bien, ne bougez pas, on en parle tout de suite.
20:08 Et de retour sur Sud Radio, bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent.
20:24 Alors, n'hésitez pas, si vous avez des questions sur votre avenir, c'est le 0 826 300 300.
20:32 Et avant de retrouver notre prochaine auditrice, Véronique,
20:37 je vais vous donner quelques petits conseils pour arriver à surmonter une infidélité.
20:43 Alors, vous savez que ce qui est important, c'est la sincérité des deux côtés.
20:47 C'est la meilleure façon de faire face à tout problème et de travailler aussi ensemble sur les points faibles de la relation.
20:57 C'est aussi prévoir du temps pour la réflexion, laisser de l'espace à l'autre.
21:03 La personne a besoin de ce temps-là et aussi peut-être d'essayer de pardonner pour laisser la chance à ce que la personne puisse récupérer.
21:16 Et si vous devez rompre, eh bien c'est de rompre honnêtement et de le faire de manière très claire et de manière très honnête.
21:26 Allez, on retrouve Véronique. Bonjour Véronique.
21:29 Bonjour Alexandre, merci de me recevoir.
21:32 Merci à vous. Bienvenue sur Sud Radio Véronique.
21:35 Vous avez 54 ans, vous êtes de Bordeaux et vous êtes assistante de direction.
21:41 Oui, c'est ça.
21:42 Ça rigole pas, hein ?
21:43 Non, pas trop.
21:45 Ça va, il y a une bonne ambiance dans votre travail ?
21:47 Oui, oui, ça va, c'est correct.
21:49 Vous n'êtes pas trop isolée parce qu'en tant qu'assistante de direction, parfois on s'isole un petit peu, non ?
21:55 Non, je travaille avec plusieurs personnes dans un bureau, donc non, ça va.
21:58 Ça va ?
21:59 Oui.
22:00 Bon, alors aujourd'hui c'est un petit peu difficile, votre situation semble un peu compliquée.
22:05 Alors, c'est vrai que, pardonnez-moi, ça m'a fait un petit peu sourire quand j'ai reçu l'information sur une histoire de blind test.
22:14 Oui.
22:15 Voilà, mais c'est pas si marrant.
22:17 Disons que c'est la goutte d'eau.
22:18 Voilà, mais c'est pas si marrant parce que si ça nous arrive à tous, on peut dire que c'est pas possible qu'une chose pareille puisse en prendre autant d'importance.
22:29 Et de telles proportions.
22:30 Et de telles proportions, effectivement, et pourtant c'est le cas.
22:34 Alors, vous avez 35 ans de mariage.
22:37 Oui.
22:38 Ça a toujours été ensemble une relation stable, fluide ? Comment vous avez vécu ?
22:46 Ça a été stable. On a des périodes difficiles plus régulièrement depuis 4-5 ans.
22:54 C'est un peu plus compliqué depuis 4-5 ans, il y a des crises régulières.
22:58 Qu'est-ce qui pourrait expliquer que ça devienne un peu plus compliqué ?
23:03 Je sais pas, je pense qu'il fait la crise de la cinquantaine.
23:08 Oui, possible.
23:10 C'est possible, mais je sais pas, on aura le bol général de notre relation.
23:15 C'est possible aussi qu'il soit arrivé au bout et que voilà, ça a été la dernière chose qu'il ne fallait pas dire et que ça a dégénéré comme ça.
23:23 Franchement, moi je le sentais pas. En plus, on rentrait de voyage, donc ça s'était bien passé.
23:30 Et là, d'un coup, ça me tombe dessus. Je n'ai pas vu venir du tout, du tout, du tout.
23:35 Est-ce qu'auparavant, il ne montrait pas des signes qui pourraient faire ressentir un malaise chez lui ?
23:42 Il m'avait dit que l'année dernière, on avait eu une période de break.
23:46 Il était parti de chez moi pendant un mois et demi pour faire un point sur notre relation.
23:50 Et déjà, ça le faisait. Après, il me reproche.
23:56 Le fait d'avoir fait cette réflexion à un de ses amis, c'est une impression de le rabaisser. Il a l'impression que je le rabaisse.
24:06 C'est ça en fait. Pour lui, ça ressemble. Alors que moi, c'était une taquinerie.
24:12 C'était dans une soirée. C'était pour le piquer un peu, mais il n'y avait rien à prendre au deuxième degré, au premier degré.
24:20 C'était vraiment pas méchant.
24:23 Alors aujourd'hui, vous êtes en phase de séparation. Vous êtes séparée ou pas ?
24:30 Alors moi, je suis partie chez ma maman parce que vu la situation à la maison, j'ai beaucoup de mal à rester devant quelqu'un qui fait la gueule, qui fait sa vie.
24:40 Je ne peux pas, je suis trop sensible et ça me détruit encore plus. Du coup, je suis partie chez ma maman.
24:46 Et puis voilà, depuis, je n'ai aucune nouvelle.
24:49 Depuis combien de temps vous êtes partie chez la maman ?
24:52 Ça fait deux semaines.
24:54 C'est lui qui vous a demandé de partir ou c'est vous qui avez pris la décision ?
24:58 Non, c'est moi qui ai pris la décision.
25:00 Et quelle est votre question ?
25:03 On ne va pas faire un blind test, ne vous inquiétez pas.
25:06 Non, je suis nulle en blind test, donc ce n'est pas la peine.
25:09 Non mais sincèrement, c'est vrai que son meilleur ami est meilleur que lui ?
25:13 C'est ce que je lui ai dit. J'ai dit "t'as vu, il est meilleur que toi". Et voilà, c'est ce que j'ai dit.
25:17 Et voilà, donc ça l'a piqué, mais ça l'a piqué plus que je ne l'aurais pensé.
25:21 Mais il n'est pas jaloux de son meilleur ami ?
25:24 Non, non, non, non, du tout, absolument pas.
25:26 Mais il aime bien être meilleur de la classe.
25:29 Et ce blind test, vous le faisiez tous les deux ou vous étiez accompagnée d'autres amis ?
25:35 Non, on était dans un bar et c'était...
25:38 Non, non, pas du tout. On était dans un bar, on buvait un verre et puis il y avait des musiques qui sortirent.
25:42 Et il me disait "ah, c'était telle musique, tel groupe, telle fille, telle femme".
25:46 Et je vérifiais, je me disais "ah ben c'est bien". J'étais dans les premières notes.
25:49 Je me disais "je sais que mon mari, il aime bien ce genre de choses".
25:54 C'était vraiment pour le piquer, ce n'était pas une bonne idée.
25:58 Bon, ok. Alors, quelle est votre question, Léronique ?
26:02 Donc, est-ce qu'on va se réconcilier ou pas ?
26:04 Oui, oui. Alors, moi de ce que je ressens, évidemment, il y a cette histoire qui a éclaté ou autre.
26:13 Et je crois que ce n'est pas un prétexte, mais c'est, comme vous dites, la goutte d'eau qui a fait déborder tout ça.
26:18 On pourrait penser qu'effectivement aussi il y a la crise de la cinquantaine, ce n'est pas impossible.
26:25 Mais il y a deux choses qui semblent apparaître chez lui.
26:29 Déjà, je crois qu'il y a une pression extérieure.
26:33 Une pression extérieure qui est peut-être liée soit au travail ou soit à un entourage familial aussi.
26:41 Je pense que c'est le travail.
26:43 C'est le travail, oui. Parce que quand je parle de l'entourage familial, ce n'est pas d'une pression contre vous.
26:49 Mais ça peut être aussi, lui, ne pas avoir ce sentiment de remplir le devoir qu'il devrait faire ou avoir vis-à-vis de la famille.
26:59 Et au niveau du travail, je sens pas mal d'absence.
27:02 C'est-à-dire qu'il est tellement pris par son travail qu'à la fois ça crée des absences dans votre couple.
27:09 Il n'est pas là, oui. Il est naviguant. Il est une partie du temps pas à la maison.
27:16 Et peut-être que ces derniers temps, il y a eu beaucoup d'absence.
27:21 Et lui, je ne veux pas dire que ça a été fait consciemment, mais il a décroché un petit peu avec le quotidien,
27:29 avec le fonctionnement dans lequel vous étiez et le fait qu'il soit émotionnellement plus fragile.
27:36 Eh bien, il est en réaction par rapport à tout ça.
27:39 Et il fait peut-être tout simplement...
27:41 Alors, attention, je ne suis pas en train de faire un diagnostic médical parce que je ne me le permets pas.
27:45 Mais peut-être tout simplement un petit burn-out.
27:48 Il y a un trop-plein de tout.
27:51 Et aujourd'hui, il a préféré tout envoyer balader.
27:54 Pourquoi ? Parce que votre couple est un peu usé, est un peu fatigué.
27:58 Ou de 35 ans, c'est normal.
28:00 Et puis, parce que lui n'arrive plus à gérer quoi que ce soit.
28:05 Et vous l'avez fragilisé, vous avez touché son ego.
28:10 Oui, totalement. C'est ce que j'ai dit.
28:12 Je lui ai dit "mais tu as un ego surdimensionné".
28:14 Je ne suis pas certain que vous soyez amené à vous séparer totalement.
28:19 Vraiment.
28:20 Totalement ?
28:21 Je pense que la séparation est nécessaire.
28:24 Elle est utile, elle est nécessaire.
28:26 Je crois qu'il faut que vous...
28:28 Alors, je ne suis pas en train de vous dire ce que vous devez faire.
28:31 Mais ce que je ressens, eh bien, c'est toute la différence.
28:34 Je pense et je ressens que vous devez garder quand même des contacts avec lui.
28:39 Ne pas vous effacer, ne pas vous auto-exclure par rapport à ça.
28:43 Et je crois que même si vous avez décidé de prendre un petit peu de recul,
28:48 il faut aussi peut-être montrer que vous êtes là.
28:51 Mais le laisser, le temps que tout ça se remette en place.
28:55 Et que ça se redécide autrement et différemment.
28:57 Et certainement, si le couple doit reprendre un peu sa route,
29:02 d'en changer les choses qui ne vont plus.
29:04 Alors, est-ce que ça passe par un quotidien, un changement de lieu,
29:08 d'un projet de vie ailleurs, différemment ?
29:10 Mais de changer quelque chose parce qu'il faut casser avec ce qui a été,
29:15 je dirais, les fondements qui ont été construits jusqu'à présent.
29:18 Mais c'est fou, mais je n'arrive pas à vous voir divorcer.
29:22 Tant mieux.
29:23 Oui, je n'arrive pas à vous voir divorcer.
29:25 Même si je suis sûr que vous y allez et que vous êtes sur la route de la séparation,
29:29 puisque vous avez déjà engagé ça.
29:31 Et sur la route du divorce.
29:33 Mais il y a quelque chose en moi qui me dit, non, ils ne divorceront pas.
29:37 Donc, je reste sur cette façon de penser.
29:41 Ne pas divorcer, c'est une chose.
29:43 Mais vivre...
29:44 C'est-à-dire que là, aujourd'hui, ce qu'on fait, c'est que quand il n'est pas là,
29:50 c'est moi qui vais à la maison.
29:51 Et quand il est là, je vais chez ma maman.
29:53 Mais moi, je n'ai pas envie de vivre cette vie-là.
29:55 Vous voyez ce que je veux dire.
29:56 Il faut prendre une vie commune.
29:58 Une vie commune, des activités communes, où on fasse des choses en commun.
30:02 Il faut arrêter de se punir.
30:05 Il faut arrêter de se punir.
30:07 Donc, il n'y a pas de question que vous soyez amené à chaque fois à devoir partir.
30:11 Un moment donné, c'est de prendre la décision.
30:13 Chacun vit de son côté.
30:15 On partage des choses à deux.
30:17 Mais non pas, on se fuit ou on s'évite.
30:20 Parce que ça ne va durer qu'un temps.
30:23 Mais laissez encore un petit peu de temps se mettre en place.
30:26 Réfléchissez.
30:27 Je ne me sens pas prête à l'affronter entre Guillermine et moi.
30:35 C'est pour ça.
30:36 Je vous dis, il faut encore un peu de temps.
30:38 Au moins jusqu'au mois de juillet, pour que les choses se remettent en place.
30:42 Lui a peut-être besoin d'être aidé un petit peu.
30:44 Et d'être accompagné psychologiquement.
30:47 Et vous aussi, peut-être.
30:49 Parce qu'en vivant ce que vous êtes en train de vivre, il vous a peut-être fait aussi vivre un traumatisme.
30:58 Oui, franchement, je suis au bout de ma vie.
31:03 Allez-y, Véronique, vous allez nous tenir au courant.
31:07 D'accord, parfait.
31:08 N'hésitez pas à nous rappeler d'ici quelques semaines.
31:10 Merci beaucoup.
31:11 Prenez soin de vous.
31:14 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.
31:19 Et la parole est à Michel. Bonjour Michel.
31:22 Oui, bonsoir Alexandre. Je suis très heureux de passer à l'antenne et je vous remercie de me prendre.
31:27 Et je suis heureux également. Vous êtes de Toulouse, Michel. Vous avez 55 ans.
31:31 Oui, tout à fait.
31:33 Michel, alors vous, vous avez été victime d'un accident mortel en 92.
31:40 C'est ça.
31:41 Et racontez-nous un petit peu la suite.
31:44 Donc, j'ai été victime d'un accident en 92, un accident mortel. À l'époque, j'ai été indemnisé.
31:50 Mais 15 ans après, si vous voulez, ma vie est devenue un cauchemar.
31:53 Puisque j'ai déclenché une phobie en voiture et/ou de roue.
31:57 Donc du coup, je ne conduis plus. Et même en tant que passager, c'est la catastrophe.
32:02 Vous savez comment s'appelle la phobie de la conduite ? La peur de la conduite ?
32:07 Non.
32:09 C'est la maxophobie.
32:12 D'accord.
32:14 Et depuis, vous n'arrivez pas du tout à reprendre confiance, à reconduire, à reprendre la route ?
32:22 Absolument pas. Oui, depuis 15 ans, si vous voulez, j'ai déclenché cette phobie.
32:27 Je ne peux plus conduire du tout. Même en tant que passager, c'est la catastrophe.
32:32 Je tremble partout.
32:34 Vous avez essayé de vous faire aider psychologiquement ?
32:38 Oui. J'ai entrepris une thérapie EMDR depuis 5 mois.
32:45 Mais c'est au pain de moi. Je n'abaisse pas du tout.
32:50 Les thérapies TCC, c'est sur les thérapies de comportement cognitif, c'est pas mal.
32:56 Ça peut vous aider. L'hypnose aussi peut vous aider.
33:00 Et surtout, si vous me permettez Michel, il faut enlever les croyances.
33:04 C'est-à-dire de supprimer toutes ces fausses croyances que vous avez en vous.
33:09 Et puis, savoir d'où les pensées arrivent et qui génèrent cette anxiété.
33:17 Et ne pas focaliser sur le contrôle du véhicule.
33:22 Bon, c'est pas évident, j'imagine. Mais vous pouvez y arriver.
33:26 Il y a plein de gens comme vous qui ont des phobies, des phobies différentes, de l'avion, d'autres choses.
33:32 Et qui arrivent par ces techniques-là à sortir de cette phobie.
33:38 Et votre question aujourd'hui ?
33:40 Oui, dans ma question, c'est le 4 juin, je vais passer devant un médecin expert.
33:48 Puisque j'ai rouvert mon dossier pour aggravation.
33:51 Et je voulais savoir un petit peu ce que ça allait donner, est-ce que ça sera positif ?
33:56 Est-ce qu'un jour vous me voyez avoir une vie à peu près normale ?
34:00 Parce qu'aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir un bracelet électronique à ma cheville.
34:04 Parce que je ne peux plus circuler.
34:06 Je comprends.
34:07 Alors, est-ce que, enfin je ne sais pas, mais est-ce que c'est plus dur pour vous d'être passager que de conduire ?
34:14 Alors, même si aujourd'hui vous n'arrivez pas à être passager ni à être conducteur.
34:23 Mais est-ce que pour vous, ce ne serait pas plus facile aujourd'hui de conduire que d'être passager ?
34:29 C'est la question que je vous pose parce que c'est la réponse que j'ai aujourd'hui.
34:33 Je pense que vous arriverez à vous guérir et à sortir de cette phobie si vous reprenez la conduite.
34:41 Bien entendu, il faut la reprendre avec surveillance et être accompagné.
34:48 Ça, je le sens sûrement.
34:50 Et le faire au moment où vous vous sentirez prêt de le faire.
34:53 Parce que je ne le sens pas tout de suite.
34:55 Mais pour moi, et pour répondre à votre question Michel, oui, je vous sens sortir de cette fragilité, de cette difficulté, de cet handicap surtout,
35:05 qui vous paralyse parce que je comprends bien qu'en plus vous avez 55 ans et vous êtes sûrement encore un homme actif
35:11 et vous avez besoin de faire des choses dans votre quotidien, de vous déplacer.
35:15 Et ça doit être contraignant et difficile pour vous.
35:18 Eh bien oui, vous allez en sortir.
35:20 Mais ça va demander encore un petit peu de temps.
35:22 Vous verrez que l'année prochaine, il y a des événements majeurs,
35:25 il y a des événements comme des prises de conscience, de déclics,
35:30 qui vont vous amener à pouvoir dépasser tout ça.
35:34 Et peut-être aussi de faire une bonne rencontre avec une personne,
35:37 soit un praticien ou une praticienne médecin ou autre,
35:40 qui va vraiment vous amener sur la bonne voie et vous aider à sortir de cette phobie-là, de la maxophobie.
35:48 D'accord. Et donc l'entretien que je vais avoir le 4 juin, ça va se passer comment à votre avis ?
35:53 Positif. Positif. Ça va être reconnu.
35:56 Parce que c'est vrai que bon, faire reconnaître un handicap invisible, c'est pas forcément évident.
36:03 On vous met peut-être sur un siège de voiture, peut-être qu'on va vite comprendre comment vous réagissez.
36:09 Ah oui, c'est sûr.
36:11 Donc après, je crois que c'est pas si invisible que ça.
36:15 Oui, oui, surtout quand j'ai des cirquits amélicaux.
36:19 J'ai fait tellement de crises que je vis une maladie à tous les jours.
36:23 N'ayez pas peur du lendemain, n'ayez pas peur de cette phobie que vous avez.
36:28 Au contraire, acceptez-la pour la véhiculer vous-même vers un avenir beaucoup plus serein.
36:35 D'accord ? Allez, prenez soin de vous Michel.
36:39 Et puis n'hésitez pas à nous tenir au courant parce que votre date d'expertise est pour bientôt.
36:46 Allez, nous on se retrouve dans quelques minutes avec notre prochaine auditrice Audrey.
36:53 Alors ça fait deux ans qu'elle est séparée du père de ses deux enfants.
36:57 Ils sont restés ensemble 20 ans et elle a fait une rencontre par le biais d'une application de rencontre.
37:04 Et qu'est-ce qui s'est passé après ? On vous le dira juste après cette pause.
37:20 Et de retour sur Sud Radio pour cette dernière partie avant de retrouver les vrais voix présentées par Philippe David et Cécile Dominibus.
37:28 Il vous reste encore quelques minutes pour passer à l'antenne et à l'émission à votre écoute, le 0826 300 300.
37:37 Et là j'accueille notre prochaine auditrice, c'est Nicole. Bonjour Nicole.
37:42 Salut, comment ça va ?
37:44 Bienvenue sur Sud Radio Nicole.
37:47 Vous remerciez, c'est gentil.
37:49 Vous nous appelez d'où Nicole ?
37:51 De Montpellier.
37:53 Vous êtes de Montpellier, vous avez du beau temps ?
37:55 Oui ça va, un petit peu d'air frais.
37:58 Bon très bien. Alors Nicole, je crois que vous vous appelez pour votre petite fille.
38:03 Voilà, j'ai une petite fille qui est superbe mais qui fait des angoisses.
38:10 Là elle travaille dans une maison de retraite.
38:13 Elle est ravie en journée mais pour conclure son apprentissage aide-soignante, elle doit faire un stage dans une structure médicale.
38:24 D'accord.
38:25 Et alors elle panique déjà, elle a abandonné le premier stage.
38:30 J'ai un autre mais je ne sais pas si elle va pouvoir le faire.
38:34 Elle-même, votre petite fille, elle est très angoissée.
38:40 Pour ça, elle a un temps de retraite, elle le régale.
38:45 Elle est toujours disponible pour remplacer tout.
38:48 Elle adore ses papys et mamies.
38:50 Et le fait de faire ce stage à milieu hospitalier.
38:54 D'accord. Elle n'attend donc que des réponses par rapport à ce stage-là ?
38:58 Non, normalement elle doit attaquer dès le début du jour.
39:01 Ah, elle va attaquer, d'accord.
39:03 Pour moi, de ce que je ressens, c'est que même si elle est angoissée ou autre, je la sens aller jusqu'au bout des choses.
39:13 Et je sens que ce stage va pouvoir se mettre en place.
39:18 Il se peut que durant ce stage il y ait un petit changement.
39:24 Mais il faut qu'elle arrive à se dépasser et sortir des peurs et des craintes qu'elle a.
39:34 Mais je ne sens pas un blocage pour autant.
39:37 Je sens quelque chose qui, au contraire, va aller jusqu'au bout.
39:40 Et qui va permettre d'atteindre son objectif.
39:43 Et même s'il y a du petit changement, c'est peut-être elle qui va demander à vivre ou en tous les cas à faire vivre ce changement-là.
39:52 Pour l'amener vers une amélioration et pouvoir aller jusqu'au bout de son stage.
39:59 Merci Nicole.
40:02 Je vous remercie.
40:04 Prenez soin de vous.
40:06 A plus.
40:07 Merci.
40:08 Et pour conclure, je dirais que la peur et les soucis du quotidien voient le bon soleil de la vie.
40:14 Le soleil, c'est ce qu'on a aussi dans notre cœur.
40:17 Nous, on se retrouve demain à 16h et je vous souhaite une bonne fin de journée.
40:22 La parole est au Vrai Voix.
40:24 Bonsoir Philippe.
40:25 Bonsoir Alexandre Delovane.
40:27 Au menu des Vrai Voix à 17h30, le Parisien révèle que Mohamed Amra, vous savez, celui pour qui la tuerie d'un carville a été organisée,
40:36 pouvait depuis sa cellule, avec son téléphone, organiser ses trafics et tout ce qu'il voulait en toute impunité.
40:43 Et puis bon, pour les annexes, fumer la chichard, recevoir la nourriture qu'il désirait, etc.
40:48 Et on vous pose cette question, la prison est-elle un système corrompu ?
40:52 Est-ce que c'est corrompu parce qu'on achète des gardiens pour faire rentrer un tout et n'importe quoi ?
40:58 Ou est-ce que c'est corrompu parce que les pouvoirs publics laissent faire pour acheter la paix sociale ?
41:03 Vous êtes gardien de prison ou vous avez été prisonnier, vous voulez témoigner, appelez-nous au 0 826 300 300.
41:10 À 18h35, le coup de projecteur des Vraies Voix, ce soir, débat Atal Bardella,
41:15 et on vous pose cette question, la nouvelle génération de politique est-elle crédible ?
41:19 Est-ce que pour vous, Atal, qui n'a même pas 40 ans, et Bardella qui n'en a même pas 30,
41:24 sont des leaders politiques crédibles pour être demain à l'Elysée ou à Matignon ?
41:28 Atal est déjà à Matignon bien évidemment.
41:31 Donnez-nous vos travaux, ou est-ce que vous pensez qu'il faudrait être un peu plus âgé ?
41:35 Comme disait François Mitterrand, il faut qu'ils fassent leur humanité,
41:38 appelez-nous pour témoigner au 0 826 300 300.
41:41 Nos trois Vraies Voix du jour, Philippe Biliger, Françoise Degault et Sébastien Ménard.
41:45 Une bonne émission.
41:47 Sud Radio, à votre écoute, 16h-17h, Alexandre Delovane.
41:52 Avec Idealvoyance.fr, coaching de vie spirituelle par téléphone, chat et email.
41:59 - Ah !

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