Aide à mourir: Laurence Cristol estime que ce n'est pas "à un tiers-non soignant de réaliser un acte technique qui nécessite qualité et nécessité"

  • il y a 5 mois
Le projet de loi sur la fin de vie est examiné à partir de ce lundi 27 mai en séance publique à l’Assemblée nationale. Les députés vont débattre pendant 15 jours afin de trouver et de créer une aide à mourir sous conditions pour certains patients.

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Transcription
00:00Le médecin demeure toujours seul décideur.
00:03Suite aux remarques en commission, je le répète,
00:06une procédure collégiale qui se fonde sur la majorité et le vote,
00:09non seulement cela n'existe pas,
00:11mais cela conduirait à rendre la loi quasi inapplicable.
00:15Nous avons également débattu des délais.
00:18Le délai de réflexion a été abrégé,
00:20et si cela paraît contraire,
00:22à la sauvegarde de la dignité de la personne.
00:26L'article 11 détaille la procédure
00:28le jour de la mise en œuvre de l'aide à mourir.
00:31En cohérence avec l'article 5,
00:32nous avons renforcé les garanties pour l'administration
00:35pour un tiers non-soignant.
00:37Néanmoins, à titre personnel, je l'ai déjà exprimé,
00:41j'estime que ce n'est pas à un tiers non-soignant,
00:43notamment un proche,
00:45de réaliser un acte technique qui nécessite qualité et sécurité.
00:50Cela ne m'apparaît pas plus pertinent que de demander à un proche
00:54de réaliser une sédation profonde et continuer jusqu'au décès
00:57ou de débrancher un respirateur.
00:59Les proches doivent pouvoir se focaliser
01:01sur l'accompagnement du malade et non l'administration.

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