Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mardi 1er octobre 2024, Morandini Live numéro 1507 sur CNews, première chaîne d'info de France à 10h35, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, l'incompréhension. L'incompréhension face à ces cas que nous allons vous révéler ce matin.
00:00:19En 10 jours, 4 étrangers en situation irrégulière faisant l'objet de mesures d'expulsion en Seine-et-Marne ont été remis en liberté sur le territoire français
00:00:29pour des raisons administratives, des erreurs sur les PV, un seul repas de noté pendant la garde à vue et même un document que le tribunal n'arrivait pas à lire.
00:00:38C'est une situation de dingue que vous allez découvrir ce matin, dès le début de Morandini Live.
00:00:43Il s'appelait Kylian, il avait 17 ans et c'était un jeune boxeur plein d'avenir, déjà champion de Normandie.
00:00:50Kylian a été tué ce week-end près de Bayeux. Kylian a été poignardé à la gorge et dans le dos sur le parking d'une boîte de nuit par un Algérien de 24 ans qui a été interpellé et placé en garde à vue.
00:01:02La maman de Kylian parle sur CNews.
00:01:06Je suis en colère, il a 17 ans, il a toute la joie de vivre, il en a encore tout à avoir. Je ne comprends pas qu'on puisse faire des choses comme ça.
00:01:21Kylian n'était pas méchant, il était joyeux. Il n'avait pas une ose de méchanceté. Je ne comprends pas. Pourquoi faire ça ?
00:01:37Déjà si la personne se promène avec un couteau dans une voiture, c'est qu'il a l'intention de faire quelque chose.
00:01:43Je n'ai pas dormi la nuit, je ne mange presque pas, j'ai toujours l'impression qu'il va arriver. Tant que je ne l'aurai pas vu, je ne serai pas bien.
00:01:55Et encore après, je ne serai pas bien non plus. Là, je voudrais le voir, mais je ne peux pas.
00:02:01Il a pris la vie d'une personne, d'un gamin, donc il faut qu'il reste en prison. Il n'a pas été dehors, il n'a pas été dans les rues.
00:02:11Parce qu'il peut recommencer. Il reste en taule.
00:02:17Voilà le désespoir de cette maman que vous entendrez plus longuement tout à l'heure.
00:02:21Ce déferlement de violence dans un lycée de Montgeron dans l'Essonne. Un élève a sorti un marteau pour frapper un de ses camarades.
00:02:28Les images filmées depuis une salle de classe montrent un élève maintenu au sol par un autre ado.
00:02:33Pendant ce temps, un deuxième le frappe à plusieurs reprises à l'aide d'un marteau avant d'être retenu puis éloigné par un autre lycéen.
00:02:41Des images choquantes filmées par un élève du lycée Rosa Parks.
00:02:46Nous sommes vendredi matin dans la cour de l'établissement. Une rique s'éclate. Les coups de poing et de marteau pleuvent. Deux jeunes sont blessés.
00:02:56Cette nouvelle bagarre générale interroge sur la sécurisation des lycées.
00:03:01Je me demande comment gérer cette nouvelle génération qui ne pense qu'à s'entretuer, qu'à se détruire.
00:03:09Devant les établissements scolaires, il faudrait plus de policiers.
00:03:13On a vu que ça fonctionnait très bien pour les Jeux Olympiques quand il y avait beaucoup de policiers, beaucoup moins de délinquances.
00:03:19La présence policière justement a été renforcée dès vendredi devant le lycée Rosa Parks.
00:03:24Mais un tel dispositif de sécurité est difficilement tenable sur la durée.
00:03:29Alors justement, comment assurer la sécurité dans ces lycées au vu du niveau de violence ?
00:03:34Nous allons y revenir dans Morandini Live.
00:03:36Le 29 août dernier, à Valorise, Camilia, 7 ans, vous vous en souvenez, était renversée par un motard faisant une roue arrière et elle est décédée quelques heures plus tard.
00:03:44L'émotion était palpable partout en France et les riverains évoquaient alors une route dangereuse sur laquelle il fallait poser des ralentisseurs.
00:03:51Plus d'un mois après, rien n'a changé, rien n'a été fait. Le père de Camilia ne comprend pas.
00:03:59Je ne pense pas que cette route-là, elle demande des millions et des millions.
00:04:03La somme qu'elle a besoin pour qu'elle soit sécurisée, ce n'est pas une somme phénoménale.
00:04:09Les riverains de la départementale de la Mort ne comprennent pas la latence des autorités.
00:04:14On a eu Camilia qui est partie, peut-être qu'on attendra une autre jeune fille ou un autre jeune garçon ou une personne âgée à se faire écraser pour comprendre enfin.
00:04:21On attend que le maire fasse quelque chose pour cette route, qu'il s'occupe, qu'il mette des pas de notre signalisation.
00:04:27Le 19 septembre, 76 verbalisations ont été effectuées lors d'un contrôle de police, 6 pour vitesse excessive.
00:04:36La politique à 15h, vous suivrez sur CNews le discours de politique générale du Premier ministre.
00:04:41Un moment très attendu pour comprendre enfin quelle politique va mettre en place Michel Barnier.
00:04:46Mais moi comme toujours, ce qui m'intéresse c'est la vraie vie et le terrain.
00:04:49Exemple, les agriculteurs qui même s'ils ne bloquent plus les routes sont pour beaucoup en souffrance.
00:04:54Exemple en Gironde, ce matin avec Amandine, viticultrice à bout de souffle.
00:04:59Amandine Noriega est fière de nous montrer ses vignes.
00:05:02A première vue, elle a tout pour réussir.
00:05:04Des coteaux prisés, des vins appréciés.
00:05:06Pourtant, elle ne dort plus.
00:05:08Son rêve de vigneronne heureuse s'est envolé.
00:05:10Deux années de pertes dues aux aléas climatiques et son affaire s'écroule.
00:05:14Surendettée, elle ne peut plus payer ses fournisseurs.
00:05:17J'ai racheté un vignoble, donc vous avez des emprunts, vous avez des dettes.
00:05:21Une année compliquée, vous allez devoir plus traiter.
00:05:25Il y a plus d'achats, plus de sorties.
00:05:27Même si vous n'avez pas de rentrée d'argent parce que vous n'avez pas fait de culture,
00:05:30il faut quand même payer tout ça.
00:05:32En vous disant que ça ira mieux à la prochaine récolte.
00:05:34La prochaine récolte, elle est pire.
00:05:36Le 16 septembre dernier, à bout de nerfs, après avoir travaillé plus de 80 heures dans la semaine,
00:05:40elle s'écroule.
00:05:42Elle craque et se retrouve hospitalisée pour un burn-out sévère.
00:05:45Je faisais des heures parce que c'était les vendanges.
00:05:47Je me couchais tard, je me levais très tôt.
00:05:49Mais notre quotidien en tant qu'agriculteur et en me faisant une compte,
00:05:54je n'ai pas vu arriver.
00:05:56C'est ce qui est d'autant plus violent.
00:05:58C'est quand on se dit que demain, ça ira mieux.
00:06:00Je n'ai pas passé la nuit.
00:06:02À l'étranger, Israël a lancé une opération terrestre contre le Hamas au Liban.
00:06:06Vous le savez, une opération terrestre ciblée.
00:06:09Face à cette situation, de nombreux Français quittent le Liban.
00:06:12Plusieurs d'entre eux sont arrivés en France hier soir.
00:06:14Ils témoignent de la violence des combats et surtout de leur peur au quotidien.
00:06:19Moi, j'ai quitté ma maison.
00:06:21Je suis allée à l'hôtel.
00:06:23C'est la catastrophe là-bas.
00:06:25Vous avez fui Beyrouth ?
00:06:26Oui, oui, oui.
00:06:27Ils tapent partout.
00:06:28Ils tapent partout.
00:06:29Ils s'en foutent.
00:06:30Ils sont en train de détruire tout le monde et tuer tout le monde.
00:06:34Tous les hôtels au-dessus de Beyrouth sont combles.
00:06:37Il y a des gens qui cherchent à louer n'importe quoi
00:06:41et qui remontent pour passer du côté de la Syrie.
00:06:46Témoignage de ces Français qui sont rentrés cette nuit du Liban.
00:06:50Un mot de sport avec Antoine Griezmann qui a annoncé hier l'arrêt de sa carrière internationale
00:06:54après 10 ans et 137 sélections.
00:06:57Antoine Griezmann est l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire des Bleus
00:07:00et même son départ s'est fait dans l'élégance avec une vidéo de remerciement sur les réseaux sociaux.
00:07:06Un message et une vidéo pour annoncer la fin de sa carrière en bleu.
00:07:10Antoine Griezmann, champion du monde 2018 avec l'équipe de France
00:07:13a publié un texte sur X en fin de matinée accompagné d'une vidéo.
00:07:18Il est temps pour moi de tourner une page et de laisser place à la nouvelle génération.
00:07:22Le sélectionneur Didier Deschamps a tenu à réagir à l'annonce du départ de l'attaquant tricolore.
00:07:27C'est avec beaucoup d'émotion que je prends acte de sa retraite internationale.
00:07:31On a souvent dit qu'Antoine était mon chouchou.
00:07:33Nous avions effectivement noué une relation très forte qui restera intacte.
00:07:37Du fond du cœur, merci pour tout mon grisou.
00:07:40Le vice-capitaine des Bleus est arrivé en mars 2014,
00:07:43met donc fin à sa carrière internationale à 33 ans,
00:07:46après 137 sélections pour 44 buts inscrits et 28 passes décisives.
00:07:51Nous avons partagé des victoires qui resteront gravées à jamais dans nos mémoires.
00:07:55Alors merci pour ces précieux souvenirs que nous avons créés ensemble.
00:08:00Je tiens également à remercier les supporters qui ont toujours été là,
00:08:04dans les moments de joie comme dans ceux de doute.
00:08:06Votre passion, votre ferveur et votre fidélité ont été une vraie source d'énergie pour moi.
00:08:12L'attaquant décide donc aujourd'hui de se focaliser uniquement sur sa carrière en Espagne, à l'Atletico de Madrid.
00:08:18Et puis il y a 6 ans, jour pour jour, disparaissait Charles Aznavour.
00:08:22C'était le 1er octobre 2018. Dans cette actualité morose et violente,
00:08:26j'avais envie ce matin de lui rendre hommage alors qu'un film se prépare sur sa vie avec Tahar Rahim
00:08:31qui interprétera Charles Aznavour.
00:08:33Hier encore, j'avais 20 ans.
00:09:03Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années.
00:09:07Du meilleur et du pire en jetant le meilleur.
00:09:11J'ai figé mes sourires et j'ai glacé mes pleurs.
00:09:15Où sont-ils à présent ?
00:09:17À présent, mes 20 ans.
00:09:28Voilà, Charles Aznavour disparu il y a tout juste 6 ans.
00:09:32Les tops et les flops d'audience hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:09:35Elias Kévin, 20 ans.
00:09:38Hier soir en accès, c'est une belle remontée pour le 19-22 France 3 à 2,8 millions qui est à égalité
00:09:44avec n'oubliez pas les paroles de Nagui sur France 2.
00:09:46Le feuilleton de TF1 demain nous appartient n'est pas très loin derrière à 2,6 millions.
00:09:50Et sur France 5, c'est à voix fiche une petite baisse à 1,1 million.
00:09:55À 20h, alerte rouge pour Anne-Sophie Lapix dont le journal plonge sous les 4 millions sur France 2.
00:10:02Et surtout, son journal se retrouve face au très bon score de celui de Gilles Boulot sur TF1
00:10:07qui frôle les 6 millions de téléspectateurs.
00:10:10La quatrième placée pour Quotidien sur TMC dont la deuxième partie est stable à 1,4 million.
00:10:15À 21h hier soir, Quotidien est arrivé en tête sur TMC avec un score très haut de 2,4 millions.
00:10:21Et ce n'est pas vraiment une surprise car Yann Barthez recevait le champion olympique Léon Marchand
00:10:26sur C8 et PMP est deuxième juste sous la barre des 2 millions.
00:10:32En prime, nouveau succès pour la série Brousseliande avec Nolan Leroy dont c'était le final.
00:10:37Plus de 4,7 millions de téléspectateurs ont regardé cette dernière soirée.
00:10:42M6 est deuxième avec L'amour est dans le pré qui réalise un bon score à 3,7 millions.
00:10:46En revanche, France 2 et France 3 sont à la traîne.
00:10:49La série Fortune de France et le film Pour une poignée de dollars sont faibles à moins d'un million 8.
00:10:54Mister Audience vous dit à demain.
00:10:56Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:59Andréa Cotarac, bonjour.
00:11:00Bonjour.
00:11:01Merci d'être avec nous.
00:11:02Porte-parole du Rassemblement National.
00:11:03Madi Sahili, bonjour.
00:11:04Conseil en communication d'influence.
00:11:06Jean Terlier, bonjour.
00:11:07Député Ensemble du Tarn.
00:11:08Et Valérie Barny, bonjour.
00:11:09Bonjour.
00:11:10Président de Citoyens Responsables et conseiller municipal de Suresnes.
00:11:13Je voulais commencer cette émission avec une histoire assez incroyable.
00:11:16C'est l'histoire de la remise en liberté de quatre étrangers en situation irrégulière en France qui faisaient l'objet de mesures d'expulsion.
00:11:24Ça s'est passé en Seine-et-Marne.
00:11:26Ils ont été remis en liberté sur le territoire français pour des raisons administratives, des erreurs de PV.
00:11:33Un seul repas mentionné, par exemple, pendant la garde à vue et même un document que le tribunal n'arrivait pas à lire.
00:11:39C'est une situation de dingue qu'on vous explique tout de suite.
00:11:43En moins de dix jours, quatre clandestins ont été libérés de centres de rétention administrative à cause de vices de procédure.
00:11:51Mehrabi, de nationalité algérienne, est sorti de prison le 14 septembre dernier à 9h45, puis placé en rétention administrative quelques heures plus tard à Midipil.
00:12:01Un délai jugé anormalement long par le juge des libertés et de la détention.
00:12:06Il aurait fallu ajouter à la procédure un procès verbal de circonstances insurmontables pour expliquer ce délai.
00:12:12Il a été libéré le 19 septembre.
00:12:15Le même jour, Wari, un autre Algérien, a également retrouvé la liberté grâce à un procès verbal ne mentionnant qu'un seul repas servi durant sa garde à vue.
00:12:24Le tribunal judiciaire de Meaux a déclaré la procédure irrégulière.
00:12:28Le 17 septembre, c'est un Marocain qui a pu quitter son centre de rétention administrative cinq jours après son entrée dans les lieux.
00:12:35La raison ? Le procès verbal de placement en garde à vue notifiant ses droits différés ne mentionne pas l'état de l'intéressé à les comprendre.
00:12:43Enfin, il y a cinq jours, c'est un Ivoirien sortant de prison, puis placé en rétention administrative, qui a pu retrouver la liberté.
00:12:50Le tout à cause d'un document du centre de rétention, jugé illisible par le tribunal.
00:12:56– Mali Saïdi, je vais regarder pendant le sujet, vous avez l'air effondrée.
00:12:59– Oui, c'est ubuesque, c'est inimaginable.
00:13:02Toutes ces erreurs administratives qui fait que finalement on se retrouve avec des gens qui sont des délinquants,
00:13:06qui n'ont rien à faire de voir et qui malheureusement sont dehors et qui peut-être vont à nouveau récidiver, on n'en sait rien, c'est juste hallucinant.
00:13:13Quand j'entends parler d'un document qui n'est pas lisible, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:13:17Il n'y avait pas d'encre dans l'imprimante, c'est hallucinant.
00:13:19Même dans les pays sous-développés, vous n'avez pas ce genre de choses qui arrivent, c'est vraiment hallucinant, vraiment.
00:13:24– Mais il y a d'autres choses, André Acotarac par exemple,
00:13:26quand on explique qu'on a mentionné un seul repas pendant la guerre d'Avion,
00:13:29c'est surréaliste de libérer des gens pour ça.
00:13:32– Non mais ces faits divers, ces cas-là, ces cas d'espèce,
00:13:37reflètent un petit peu tous les symptômes de l'incapacité de la France à contrôler l'immigration dans notre pays.
00:13:42Moi je vais commencer l'émission assez fort, j'ai discuté avec un policier qui m'expliquait,
00:13:45vous savez comment est-ce qu'on repère une banque qui est prise en otage.
00:13:49Il me disait, il y a des clients qui rentrent et il n'y a personne qui ressort.
00:13:52Avec la France c'est pareil, on a 700 à 900 000 clandestins qui rentrent sur notre territoire
00:13:57et on a seulement, en 2022, 6% d'exécutions d'OQTF.
00:14:01J'ajoute un point, c'est que ces gens-là n'ont rien à faire dehors, je vais aller plus loin,
00:14:05ils n'ont rien à faire en France, parce que ce sont des criminels étrangers.
00:14:08Et pour ma part, je pense qu'ils n'avaient même pas à rentrer en centre de rétention.
00:14:13À partir du moment où ils purgent une peine de prison,
00:14:15dès le premier jour où ils mettent le pied en prison,
00:14:18la préfecture, les autorités de l'État doivent ouvrir le dossier d'instruction
00:14:21pour les expulser immédiatement à leur libération sans passer par ce centre de rétention.
00:14:25Mais Jean Terlier, on a quand même le sentiment qu'on se tire des balles dans le pied.
00:14:28C'est-à-dire qu'en fait, c'est surréaliste que juste parce qu'un document n'est pas éligible,
00:14:33dans ce cas-là on demande à le réimprimer, enfin si c'est un problème d'impression.
00:14:36Il y a eu un seul repas de données, pourquoi ça justifie que la personne soit...
00:14:40de noter d'ailleurs, même pas de données, parce que si ça se trouve il a mangé comme il voulait.
00:14:44Pourquoi est-ce qu'on les libère ?
00:14:45J'ai l'impression qu'en France, en fait, on se tire des balles dans le pied.
00:14:48Alors, je pense qu'il faut qu'on fasse attention à ce qu'on est en train de dire par rapport à ces 4 cas.
00:14:52Le terme de délinquant, de criminel a été invoqué.
00:14:56C'est des gens qui sont en situation irrégulière d'un point de vue administratif
00:14:59et qui étaient sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
00:15:02Tout à fait.
00:15:03On ne sait pas si ce sont des criminels, on ne sait pas si ce sont des délinquants.
00:15:06C'est là où l'autre, puisqu'il est en prison.
00:15:07Attendez, ils sont en infraction par rapport au fait qu'il n'ait pas le droit de rester sur le territoire français.
00:15:12Maintenant, on ne sait pas s'ils ont commis d'autres infractions.
00:15:14Donc, il faut faire attention aux termes criminels que vous adressiez.
00:15:17Mais ce qui en soit un détail...
00:15:18Ils sont en prison, ou ce sont des délinquants ?
00:15:21Non, mais ils ne sont pas en prison.
00:15:23Il y en a un qui est sorti de prison, par exemple.
00:15:26Non, mais j'ai envie de dire, c'est un détail.
00:15:27Oui, c'est un détail.
00:15:29Simplement, la France...
00:15:30Non, non, attendez, attendez, Jean.
00:15:32Il ne faut pas faire l'amalgame par rapport à ce qui s'est passé par rapport à l'affaire de Philippine.
00:15:35Tout à fait.
00:15:36On n'a absolument pas parlé de Philippine.
00:15:38Personne n'a parlé de Philippine.
00:15:39Personne n'a parlé de Philippine sur ce plateau.
00:15:41Juste, simplement, moi...
00:15:43Vous connaissez le terme de criminel ?
00:15:45Ça, je veux bien.
00:15:46La vraie question, c'est pourquoi est-ce qu'on les remet en liberté ?
00:15:49Ces gens-là, on ne les veut pas en France, puisqu'ils sont en centre de rétention.
00:15:52Ils devaient partir.
00:15:53On les remet en liberté parce qu'un document a été mal imprimé.
00:15:57Mais on est chez les dingues.
00:15:59Jean-Marc, je vais redire ce que je vous ai dit.
00:16:03On n'est pas en présence de criminels.
00:16:04Mais je n'ai pas dit ça.
00:16:05Je dis juste qu'ils devaient partir de France.
00:16:07C'est étranger en situation irrégulière égale criminel.
00:16:11Faites attention à ce que vous dites.
00:16:12D'accord, d'accord.
00:16:13Pas du tout ce qu'on a dit.
00:16:14Une fois qu'on a dit ça, c'est le terme que vous avez employé.
00:16:15Et il faut faire attention au terme qu'on emploie.
00:16:17Si vous êtes un peu juriste, le terme de criminel, c'est ce que vous avez employé.
00:16:20Je suis juriste, ça tombe bien.
00:16:21Et c'est ce que vous avez employé.
00:16:22Donc, il a été employé...
00:16:23Allons-y.
00:16:24Parlons du fond.
00:16:25Sur le fond, Jean-Marc, on est...
00:16:26Je m'excuse de vous le dire.
00:16:27Je suis député.
00:16:28Je suis législateur.
00:16:30On est dans un état de droit.
00:16:31Et un état de droit, contrairement à ce qui a pu être dit par notre ministre de l'Intérieur,
00:16:36l'état de droit, c'est le socle de notre démocratie et on doit le respecter.
00:16:40Aujourd'hui, vous avez un juge, des juges, 4 juges qui ont apprécié que considération
00:16:46faite de la situation administrative de ces personnes-là, ils devaient être libérés.
00:16:52C'est l'application du droit.
00:16:54Mais c'est inaudible.
00:16:55Excusez-moi, excusez-moi, c'est inaudible.
00:16:58Dans le contexte de ce qui s'est passé par rapport à Philippines, je l'entends parfaitement
00:17:02avec vous.
00:17:03Non, mais ce n'est même pas le contexte...
00:17:04Les préconciaux dans le droit...
00:17:05Écoutez, Philippines, nous n'en avons pas parlé, on n'en a pas dit un mot.
00:17:07Je vous dis juste que quelqu'un qui est remis en liberté alors qu'il doit quitter le pays
00:17:12simplement parce qu'on a noté un repas au lieu de noter deux repas et simplement parce
00:17:16qu'un document est mal imprimé, on est chez les dingues.
00:17:19Vous pouvez le tourner comme vous voulez.
00:17:20Oui, on est dans un état de droit, mais à un moment, il va falloir changer le droit.
00:17:23Ce n'est pas possible de libérer des gens pour ça.
00:17:26On est bien d'accord et c'est la fin de mon explication.
00:17:29C'est qu'une fois qu'on a dit qu'on est dans un état de droit, qu'il y a des règles
00:17:31de droit qui s'appliquent, que les juges font appliquer le droit, eh bien il y a des possibilités
00:17:35d'abord de le contester.
00:17:36Il y a la possibilité de considérer que ces gens n'ont pas effectivement le droit de
00:17:39rester sur le territoire français et doivent être récupérés et remis dans des cas où
00:17:42au moins être...
00:17:43Ils sont en liberté, comment on va les rattraper maintenant ? On les a remis dehors, enfin...
00:17:47Et en même temps, si on estime que les procédures qui ont conduit à la libération de ces
00:17:51gens-là ne sont pas acceptables, et il y en a peut-être certainement dans les cas que
00:17:54vous avez évoqués qui ne sont pas acceptables, eh bien on doit modifier le droit.
00:17:58Et donc là, pour le coup, c'est le travail du législateur de le faire.
00:18:00Mais un, je vous le redis, attention à ne pas faire d'amalgame, il y a des étrangers
00:18:04qui sont en situation irrégulière et qui n'ont pas le droit de rester sur le territoire
00:18:07français, qui ne sont pas tous des criminels.
00:18:10J'aimerais bien aider les délinquants et j'aimerais bien qu'on le fasse.
00:18:13Vous avez commencé tous les deux du côté de madame...
00:18:16Je l'assume, monsieur, il y en a un qui sort de prison.
00:18:19Monsieur, je l'assume, il y en a un qui sort de prison.
00:18:23Moi, j'assume mon propos, monsieur, il y en a un qui sort de prison.
00:18:26Quand on va en prison, ce n'est pas parce qu'on est un enfant de cœur.
00:18:28Donc je vais parler de celui-ci en priorité.
00:18:30Et que vous nous rappelez que tous les immigrés ne sont pas délinquants, je suis la première
00:18:33à vous le dire, ils ne sont pas tous délinquants, ça c'est clair.
00:18:35Mais en l'occurrence, on parle de ces quatre personnes-là, et parmi ces quatre personnes,
00:18:38il y en a une qui sort de prison.
00:18:39Donc permettez-moi, je crois que je peux parler...
00:18:42Juste dans un instant, on va prendre maître Mad, qui est avocat spécialiste en droit
00:18:47des étrangers, mais juste auparavant, je voudrais qu'on regarde un autre sujet de
00:18:50février 2024.
00:18:52Cette fois, on les avait libérés parce qu'ils n'avaient pas accès au téléphone.
00:18:55Enfin, on avait libéré des gens qui étaient dans un centre de rétention, ça s'est passé
00:18:59dans le Nord, parce qu'ils n'avaient pas accès au téléphone.
00:19:01On est dans le même délire, et ça ne change pas.
00:19:04On est en septembre, en octobre, depuis aujourd'hui, et c'est la même chose.
00:19:08Alors regardez, c'était un sujet en février 2024.
00:19:12Dans ce centre de rétention administrative de Léquin dans le Nord, une centaine d'étrangers
00:19:17en situation irrégulière y est retenue.
00:19:20Sept d'entre eux retrouveront leur liberté, faute de téléphone fonctionnel à l'intérieur
00:19:25du centre.
00:19:26Car le droit de communiquer est inscrit dans le Code des étrangers, ils doivent pouvoir
00:19:30disposer d'au moins un téléphone pour 50, comme cette borne installée au centre de
00:19:35rétention de Léquin.
00:19:36Mais depuis quelques mois, certains avocats notent un dysfonctionnement de ces appareils
00:19:41et évoquent un droit bafoué.
00:19:43Pouvoir communiquer avec sa famille, de pouvoir se transmettre des éléments, pouvoir communiquer
00:19:50et préparer son audience avec son avocat, ça fait partie en effet des éléments fondamentaux
00:19:55parce qu'il faut savoir également que souvent, le seul moment où il voit son avocat, c'est
00:20:0048 heures après son arrivée au centre de rétention, devant le juge des libertés.
00:20:04C'est important pour l'étranger qu'il puisse communiquer avec son avocat pour préparer
00:20:10son dossier.
00:20:11On est en direct avec Maître Matt, qui est avocate spécialiste en droit des étrangers.
00:20:15Bonjour Matt, merci d'être en direct avec nous.
00:20:17Est-ce que vous comprenez qu'on tombe un peu par terre quand on voit ces affaires,
00:20:22les premières affaires où ces gens sont libérés parce qu'il y a des erreurs d'impression,
00:20:27parce qu'il y a un problème de téléphone ? On a le sentiment quand même qu'on se
00:20:31fait piétiner en France.
00:20:34Alors bonjour, j'entends bien évidemment le questionnement, mais à mon tour aussi
00:20:40je questionne qu'on puisse en 2024 remettre en cause des décisions de justice qui ne
00:20:45font qu'appliquer le droit.
00:20:47J'ai entendu un des invités dire quelque chose qui a été très peu dit, c'est que
00:20:51nous sommes en état de droit, et j'espère que nous le resterons encore malgré ce qui
00:20:55a pu être dit par nos ministres.
00:20:57Et l'état de droit, il y a un code de procédure pénale, il y a un code des étrangers, et
00:21:01il faut l'appliquer.
00:21:02Il faut l'appliquer, il doit s'appliquer aux étrangers, mais il doit aussi s'appliquer
00:21:06aux fonctionnaires de police, il doit s'appliquer aux juges.
00:21:08On doit tous respecter le droit.
00:21:10Donc là, les magistrats n'ont fait que soulever, en tout cas les avocats, soulever des nulités
00:21:15que les magistrats ont accueillies.
00:21:17Et ces nulités-là, il y a un point très important, c'est que ces nulités, il ne faut
00:21:21pas juste prouver qu'il y a une nulité, il faut aussi prouver qu'il y a un grief.
00:21:24Donc c'est que dans ces dossiers, les magistrats ont estimé qu'il y avait une attente aux
00:21:28droits de l'étranger telle que la procédure était irrégulière, et que donc, puisque
00:21:32le placement au centre de rétention se fondait sur une procédure irrégulière, on ne pouvait
00:21:36pas les maintenir en rétention dans ce cadre-là.
00:21:39Ça ne veut pas dire que si la personne est réinterpellée par la suite, de manière régulière,
00:21:43avec le respect des droits, le respect du code de procédure pénale, qu'elle ne puisse
00:21:47pas faire l'objet, en tout cas, de la mesure d'éloignement.
00:21:49Attention.
00:21:50– Par exemple, j'ai compris, et c'est le respect du droit bien évidemment, mais
00:21:55par exemple, un des quatre clandestins libérés, il est rentré, il a été placé le 14 septembre
00:22:00dans ce centre de rétention administrative.
00:22:02Le PV disait que dans sa garde à vue, il n'y avait eu qu'un seul repas.
00:22:06Résultant, on le libère le 19 septembre, c'est-à-dire cinq jours après.
00:22:10Est-ce que vous comprenez que ça fasse bondir ?
00:22:13– Alors, je peux bien évidemment entendre que ça fasse questionner, mais là, c'est
00:22:17qu'on fait un résumé peut-être rapide, on n'a pas la décision pour pouvoir aller
00:22:21un peu plus loin, parce que c'est peut-être un seul repas sur une garde à vue qui a duré
00:22:2548 heures, et que donc, la personne a subi une garde à vue qui est tout simplement
00:22:30irrégulière dans le sens où on n'a pas respecté ses droits, que la personne n'a
00:22:34pas pu s'alimenter.
00:22:35Alors, est-ce que vous, vous comprenez aussi que le droit de s'alimenter, c'est aussi
00:22:39un droit fondamental, et c'est important de le respecter, même lorsque la personne
00:22:42est en garde à vue.
00:22:43Donc, on n'a pas accès à la procédure pour dire, ah, elle ne s'est pas alimentée,
00:22:46elle a eu qu'un repas, mais un repas sur une garde à vue de combien de temps ?
00:22:49Alors, elle a été libérée cinq jours après, pourquoi ?
00:22:51Parce que tout simplement, le temps de passer devant le juge des libertés de la détention
00:22:55qui va vérifier la régularité de la procédure, eh bien, la personne ne passe que cinq jours
00:23:00après, puisque la rétention, c'est 48 heures au départ.
00:23:02Ensuite, le préfet saisit le juge des libertés de la détention pour pouvoir prolonger cette
00:23:07rétention, et donc, c'est le temps de la justice, c'est les cinq jours après, tout
00:23:10simplement.
00:23:11C'est que le temps que le juge vienne vérifier la procédure, il s'est écoulé cinq jours.
00:23:16Mais on ne sait absolument pas combien de temps cette personne est restée sans pouvoir
00:23:20s'alimenter.
00:23:22Donc, si c'est effectivement 12 heures, je peux vous l'accorder qu'on peut se dire un
00:23:25repas sur 12 heures, ça peut être passé, ce qui n'est pas le cas sur un repas sur 48 heures.
00:23:31Maître, je l'admets, ce n'est pas normal, et les gens doivent pouvoir manger, c'est
00:23:35une évidence.
00:23:36Mais est-ce que ça mérite de la liberté ?
00:23:37Il y en a un autre, le 14 septembre, il sort de prison à 9h45, il est placé en crâ à
00:23:43midi, donc il y a 2h15, si je suis encore bon en maths, il y a 2h15 d'écart entre les
00:23:47deux.
00:23:48On s'estime que c'est un délai anormalement long.
00:23:50On le libère.
00:23:51Enfin, on est chez les dingues, je vous le dis, maître.
00:23:54Alors, juste pour revenir, parce que pareil, encore une fois, on n'a pas la durée entre
00:23:59le centre de rétention et la maison d'arrêt.
00:24:01Quoi qu'il en soit, faites attention, ce sont des décisions qui sont rendues par des juges
00:24:07de liberté de la détention, pas forcément par des cours d'appel, ça ne veut pas dire
00:24:11que le préfet a peut-être fait appel et que la décision est censurée en appel, et
00:24:15dans ce cas-là, la personne, si elle est interpellée, elle retourne au centre de rétention.
00:24:19Donc, attention, il y a peut-être eu des appels aussi des procureurs dans ces dossiers-là,
00:24:23donc on ne sait pas.
00:24:24Bon, merci maître.
00:24:25En tout cas, merci de nous avoir rappelé le droit, effectivement, et c'est vrai que
00:24:28c'est important de respecter le droit, mais parfois, on ne le comprend pas, ce droit.
00:24:31Excusez-moi, quand il y a 2h15 d'écart entre la sortie de prison et le placement en crâ,
00:24:34on nous dit que c'est trop long, on le libère.
00:24:36Moi, j'ai du mal à comprendre et j'ose penser que je ne suis pas le seul.
00:24:41Vous faites d'un cas d'espèce une généralité, il y a aussi d'autres possibles.
00:24:44J'ai fait pas mal aussi de juges des libertés de la détention où j'ai soulevé des nullités.
00:24:50Vous avez parfois d'autres magistrats où on va soulever cette nullité sur l'écart
00:24:54entre le moment où on notifie le placement et le moment où la personne arrive au centre
00:24:58de rétention.
00:24:59Parfois, il y a plusieurs heures qui s'écoulent et vous avez des magistrats qui ne vont pas
00:25:01retenir cette nullité.
00:25:02Donc, attention, ce n'est pas parce que dans ce cas d'espèce, on a retenu une nullité
00:25:05que toutes les personnes où il va y avoir 2h d'écart, les juges vont les libérer
00:25:09parce que c'est tardif.
00:25:10Attention.
00:25:11Je vous parlais de ce cas-là, moi, et c'est ce cas-là qui me faisait bondir, maître.
00:25:15Merci beaucoup en tout cas d'avoir été avec nous.
00:25:17Valérie Barnier, vous n'êtes pas exprimée sur ce sujet, mais est-ce qu'on est chez
00:25:19les dingues ?
00:25:20Alors, moi, je trouve que déjà notre pays aujourd'hui est laxiste sur pas mal, sur
00:25:23énormément de sujets.
00:25:24Aujourd'hui, et c'est la défaillance quand même de notre État, parce qu'on parle
00:25:27d'État de droit, mais l'État de droit aussi est défaillant.
00:25:30Moi, c'est ce que j'ai envie de dire.
00:25:32Et puis, j'ai envie de dire aussi, c'est du pragmatisme pur.
00:25:35C'est aussi les erreurs d'agents au départ.
00:25:37Parce que s'il n'y a pas toutes ces erreurs d'agents administratifs, il n'y a pas tout
00:25:41ce couac derrière.
00:25:42Donc, je pense qu'aujourd'hui, on doit aussi faire preuve de contrôle sur le contrôle.
00:25:46Malheureusement, il faut contrôler aussi les hommes.
00:25:48Et c'est ça aussi là qu'on est défaillant, je pense.
00:25:51Et ça crée ce genre d'embrigue du haut.
00:25:53Oui, d'accord.
00:25:54Mais enfin, est-ce qu'il ne faut pas modifier les lois ?
00:25:56Est-ce que ça mérite ?
00:25:58Moi, écoutez, je pense qu'effectivement, vous avez raison, il faut respecter les lois.
00:26:01Mais à un moment, il faut se dire aussi que peut-être ces lois, il faut les changer.
00:26:04C'est-à-dire, bien sûr qu'il faut que la personne ait ses deux ou trois repas par jour
00:26:08quand elle est en garde à vue.
00:26:09C'est évident.
00:26:10Ce n'est pas arrivé.
00:26:11En tout cas, c'est noté qu'il n'avait eu qu'un seul repas.
00:26:13Bon, ben voilà.
00:26:14Le téléphone est en panne.
00:26:16On libère dix personnes parce que le téléphone est en panne dans un centre de rétention.
00:26:19Mais enfin, qui va comprendre ça ?
00:26:21On n'apprend pas de nos erreurs.
00:26:22J'ai envie de vous dire, on n'apprend pas de nos erreurs.
00:26:23Parce qu'aujourd'hui, alors, moi, pour être un homme de gauche, comme je vous ai dit,
00:26:27les OQTF, quand on doit les renvoyer à la frontière, l'obligation de quitter le territoire français,
00:26:33eh ben, ils doivent s'en aller.
00:26:35Tout simplement parce que quand ils ne respectent pas les lois de notre République,
00:26:38ils doivent s'en aller.
00:26:39Et quand ils créent des crimes et des délits, ils doivent s'en aller.
00:26:42Peu importe.
00:26:43Mais il faut qu'on fasse attention.
00:26:44Il faut être aussi nuancier parce que l'immigration dans sa globalité n'est pas de l'insécurité.
00:26:49Bien sûr, mais personne ne dit ça.
00:26:50Je le dis aussi.
00:26:51Personne ne dit ça.
00:26:52Tout simplement.
00:26:53Et pour ça, je suis d'accord avec vous, M. Mordini, qu'il faut être ferme et il faut changer la loi.
00:26:58Et il faut être beaucoup plus regardant et vigilant là-dessus.
00:27:01Et je vous le dis, encore une fois, libérez quelqu'un parce qu'on n'a pas mis d'encre dans l'imprimante.
00:27:05Excusez-moi.
00:27:06On est chez les fous.
00:27:07Le CNews Impôts.
00:27:08Audrey Bertheau.
00:27:12Au Liban, pas d'évacuation de ressortissants français.
00:27:15À ce stade, la France déploie tout de même un navire militaire par précaution en cas d'évacuation.
00:27:20La cellule d'écoute a été mise en place 7 jours sur 7 par l'ambassade de France.
00:27:24Et puis l'armée israélienne a annoncé que des troupes au sol avaient traversé la frontière cette nuit pour combattre le Hezbollah dans le sud du pays.
00:27:31La ligue de défense des conducteurs a annoncé portée plainte.
00:27:34C'est officiel, une partie du périphérique parisien passe de 70 à 50 km heure.
00:27:39La mesure sera généralisée sur tout le périphérique le 10 octobre.
00:27:43Je rappelle que c'est l'un des axes les plus fréquentés de France.
00:27:47En France, 78 969.
00:27:50C'est le nombre de détenus en France au 1er septembre.
00:27:53Un nouveau record.
00:27:54En France, seulement 62 000 places de prison sont disponibles.
00:27:58Emmanuel Macron avait promis de construire 15 000 places de prison d'ici 2027.
00:28:0611h06 sur CNews.
00:28:07Merci d'être en direct avec nous.
00:28:08Il s'appelait Kilian.
00:28:10Il avait 17 ans.
00:28:11C'était un boxeur plein d'avenir.
00:28:13Vous voyez sa photo.
00:28:14Il était déjà champion de Normandie.
00:28:16Kilian a été tué ce week-end près de Bayeux.
00:28:19Il a été poignardé à la gorge et dans le dos sur le parking d'une boîte de nuit.
00:28:25L'homme soupçonné d'être son agresseur est un Algérien de 24 ans
00:28:28qui a été interpellé et placé en garde à vue.
00:28:31Le rappel des faits.
00:28:32La bagarre s'est produite ici.
00:28:35Le jeune a dû prendre un coup de couteau par là et tomber là.
00:28:39C'est vers 6h du matin ce dimanche que le drame s'est produit en sortie de cette boîte.
00:28:44Une altercation aussi violente que soudaine.
00:28:46C'est commencé à chamailler.
00:28:48Les agents de sécurité sont arrivés et ça a commencé à se séparer.
00:28:51Et ça s'est continué derrière le bus.
00:28:55L'individu a été chercher le fameux couteau dans sa voiture.
00:28:58Et ça s'est passé en fractions de secondes.
00:29:01Je fais ce boulot-là pour rendre du plaisir et que les jeunes s'amusent.
00:29:04Je ne fais pas ça pour que les jeunes repartent le matin avec le corbillard.
00:29:08Une violence inhabituelle dans cette commune d'un peu plus de 600 habitants.
00:29:12Très surpris que ça arrive sur notre commune.
00:29:14On ne s'attend pas à ce genre de situation.
00:29:16Quand les parents laissent aller les jeunes s'amuser, c'est pour les retrouver le lendemain matin.
00:29:20Dans son club de boxe, Kylian était surtout vu comme un garçon réservé.
00:29:24Souvent il se mettait là avec son pote.
00:29:26Et puis justement il était toujours très discret.
00:29:29Très à l'écart des autres.
00:29:32On a eu quelques garçons par le passé qui étaient un peu virulents, un peu voyous.
00:29:37Qui cherchaient la bagarre.
00:29:39Mais pas lui.
00:29:40Un garçon introverti, un garçon calme, d'une gentillesse incroyable.
00:29:44Que j'aurais voulu avoir comme petit fils.
00:29:46Au lendemain de sa disparition, la famille de l'adolescent est dévastée.
00:29:50Sa mère ne comprend pas une telle violence.
00:29:53Il a pris la vie d'une personne, d'un gamin.
00:29:56Il reste en prison. Il n'a pas été dehors. Il n'a pas été dans les rues.
00:30:01Il reste en taule. C'est sa place.
00:30:03L'auteur du coup de couteau a été interpellé.
00:30:06L'enquête doit déterminer ses motivations.
00:30:09On va écouter Charlie Madeleine qui est le gérant de La Voix de Nuit.
00:30:12Qui raconte la soirée telle qu'il a vécu.
00:30:14Et il a du mal à s'en remettre parce qu'il est dans un endroit qui est plutôt tranquille.
00:30:18C'est ce qu'il nous explique.
00:30:19Et il ne comprend pas ce déferlement de violence.
00:30:21Une soirée classique.
00:30:24En plus calme pour un samedi soir.
00:30:27Vraiment une soirée lambda.
00:30:29Habituée à beaucoup plus de personnes.
00:30:32Fermeture de la discothèque.
00:30:34Donc 6h30.
00:30:36Le temps que tout le monde reprenne ses vestiaires.
00:30:39Sorti à 6h40.
00:30:41Pour être précis dans les horaires.
00:30:43Kylian sort avec un groupe d'amis.
00:30:47Commence déjà lui tout seul à se prendre la tête.
00:30:54Une petite chiffonade en haut du parking.
00:30:58Et de là son groupe et un autre groupe.
00:31:02C'était vraiment un petit cafard d'aheume.
00:31:05Mais pas non plus une grosse bagarre.
00:31:07C'était plus des poussades, etc.
00:31:09Tout mon service de sécurité était là pour séparer tout le monde.
00:31:13Et de là, Kylian est parti.
00:31:18J'ai revisionné les caméras des centaines de fois.
00:31:22Je connais par cœur tout ce qui s'est passé.
00:31:24On voit Kylian qui se faufile avec des amis en haut sur le parking.
00:31:28Et de là, malheureusement, il y avait le bus qui fait les navettes pour les clients qui étaient garés sur le parking.
00:31:34Et derrière le parking, ça s'est rebagarré.
00:31:37Et on voit au bout du bus Kylian tombé.
00:31:40Et qui aurait pris un ou plusieurs coups de couteau.
00:31:45Suivant ce qui était dit.
00:31:47On est en direct avec Jules Laurence qui est rédacteur en chef de Frontière Média.
00:31:50Bonjour Jules, merci d'être en direct avec nous.
00:31:52Vous avez énormément suivi ce dossier hier.
00:31:55Quelles informations avez-vous ?
00:31:57D'abord concernant l'agresseur.
00:32:00Selon les premières informations, l'agresseur est un individu de nationalité algérienne.
00:32:06Il serait âgé de 24 ans.
00:32:08Il était déjà passé quelques fois dans la discothèque.
00:32:11Mais pour l'instant, on ne sait pas plus sur le profil.
00:32:14Est-ce qu'il était en situation régulière ou non ?
00:32:16On n'a pas plus d'informations à ce titre.
00:32:18Concernant le déroulement des faits.
00:32:20Sur le déroulement des faits, les premières informations du dossier.
00:32:24Tout aurait débuté par une confusion autour d'un verre renversé entre les deux groupes.
00:32:29Celui de Kilian qui était âgé de 17 ans.
00:32:32Et celui de cet individu de nationalité algérienne de 24 ans.
00:32:35Une embrouille assez classique dans ces établissements.
00:32:39Qui a pourtant dégénéré à la fermeture de la discothèque.
00:32:42Car lorsque Kilian et son groupe ont rejoint leur voiture.
00:32:46Une rixe a explosé sur le parking.
00:32:49Et c'est ici qu'à mon sens, il faut être très précis.
00:32:52Parce que le suspect principal de la mort de Kilian.
00:32:56Est allé récupérer un couteau dans sa voiture garée plus loin.
00:33:00Pour aller poignarder mortellement Kilian à la gorge.
00:33:03Donc ça, c'est ce qui va jouer dans la qualification des faits.
00:33:06Est-ce qu'on a eu un assassinat ou un meurtre ?
00:33:08Étant donné qu'il y a eu cette volonté d'aller chercher le couteau dans la voiture.
00:33:12Et revenir pour tuer Kilian.
00:33:14L'individu algérien a ensuite été retenu par les vigiles de la discothèque.
00:33:20Jusqu'à l'arrivée de la police qui a interpellé l'individu.
00:33:24Et qui lui a passé la nuit en garde à vue.
00:33:27Kilian va malheureusement décéder avant 8h du matin.
00:33:30Selon les premières informations du procureur de la République de Caen.
00:33:34L'individu algérien qui a passé la nuit en garde à vue.
00:33:37Il nie les faits qui lui sont reprochés.
00:33:39Malgré, selon les constatations du procureur de la République.
00:33:42Un certain nombre d'éléments qui nous mènent à penser.
00:33:45Qu'il est l'auteur des coups de couteau donnés.
00:33:48Parce qu'il y a une présence de sang sur les vêtements de l'individu algérien.
00:33:53Et qu'on a retrouvé sur cet individu l'arme qui a servi à commettre les faits.
00:33:59Donc ce matin, il va être présenté dans un tribunal.
00:34:03Pour l'ouverture d'une information judiciaire.
00:34:05Afin de déterminer s'il est l'auteur de la mort de Kilian.
00:34:08Et dans quelles circonstances.
00:34:10Merci beaucoup Gilles Laurence, rédacteur en chef à Frontier Media.
00:34:13Merci pour ces précisions sur ce dossier que vous avez suivi Andréa Cotarac.
00:34:16Ce qui est glaçant, et là ce n'est pas la première fois que ça se passe.
00:34:20Des faits comme ceux-là, des bagarres à la sortie des discothèques.
00:34:23Il y en a toujours eu, ça a toujours existé.
00:34:25Mais des bagarres avec des couteaux.
00:34:27Qu'on va chercher dans la voiture ou venir en boîte avec des couteaux.
00:34:30C'est en train de se banaliser.
00:34:32Y compris dans des endroits comme ceux-là.
00:34:34Qui sont des endroits à priori tranquilles.
00:34:36Et où il n'y a pas d'agression en général.
00:34:38Vous avez parfaitement raison.
00:34:39Moi je suis abasourdi une nouvelle fois.
00:34:41Par ce type d'affaires.
00:34:43Et abasourdi par les conséquences.
00:34:45Pour un jeune homme de 17 ans.
00:34:47Qui aujourd'hui n'est plus là.
00:34:49Comment est-ce qu'on peut aller chercher un couteau.
00:34:51En sortie de boîte de nuit.
00:34:53Où on est censé s'amuser.
00:34:54Pour poignarder et puis gâcher sa propre vie.
00:34:56Puisque j'espère qu'il sera en prison.
00:34:58En tout cas c'est le principal suspect.
00:35:02On a aujourd'hui un gouvernement, pardon de le dire.
00:35:05Qui nous explique, là sur ce plateau et sur le sujet précédent.
00:35:09Il faut changer la loi.
00:35:11Il faut changer les procédures.
00:35:12Il y a un manque d'efficacité.
00:35:13Ca fait quand même 7 ans maintenant.
00:35:15Et moi j'ai regardé ce qu'a fait le gouvernement.
00:35:17En ce qui concerne les sanctions pour port d'armes blanches.
00:35:20Et une expérimentation.
00:35:22400 euros d'amende.
00:35:23Excusez-moi.
00:35:24Quand vous êtes un délinquant ou un criminel.
00:35:26Parce que ça peut arriver aussi les récidives monsieur.
00:35:28Ou vous êtes sous OQTF.
00:35:30Ou vous êtes recherché.
00:35:32Vous êtes généralement insolvable.
00:35:33Une amende de 400 euros ça ne fait pas peur.
00:35:35Et je pense qu'il faut des résultats.
00:35:37Il faut de la sanction.
00:35:38Vous avez vu les policiers sont arrivés rapidement sur les lieux.
00:35:41Ils ont interpellé la personne.
00:35:42Avec l'arme qui a poignardé Kilian.
00:35:46Je veux dire.
00:35:47Nos agents font leur boulot.
00:35:49Mais derrière il y a la justice.
00:35:50Je pense qu'il faut être beaucoup plus sévère.
00:35:52Pour la première condamnation.
00:35:54Il faut des peines automatiques.
00:35:56Et des peines planchées.
00:35:57Pour que les individus aient un sens de la peine.
00:36:00Pour qu'ils savent ce qui se passe.
00:36:01Mais la question c'est.
00:36:02Combien va-t-il falloir de morts.
00:36:04Pour qu'on en arrive là.
00:36:06Tout à l'heure on entendra la maman de Kilian.
00:36:08Vous imaginez bien dans quel état elle est.
00:36:10Elle est totalement désespérée.
00:36:11Et c'est normal.
00:36:12Mais ces cas se reproduisent.
00:36:14On a à peine le temps.
00:36:15Enfin c'est terrible ce que je veux dire.
00:36:16Mais on a à peine le temps de se remettre de Philippines.
00:36:19Qu'on se retrouve encore dans une situation comme celle-là.
00:36:22Avec ce jeune Kilian.
00:36:24Qu'on voit en photo depuis tout à l'heure.
00:36:26C'était un jeune de 17 ans.
00:36:28Vous avez entendu les témoignages.
00:36:29C'était un jeune qui était gentil.
00:36:30C'était un champion de boxe.
00:36:32De Normandie.
00:36:33C'était un jeune qui avait tout pour réussir.
00:36:35Il a été tué.
00:36:37Sa famille est massacrée.
00:36:38La vie de sa famille est massacrée.
00:36:39Combien de temps va-t-on supporter ça encore ?
00:36:41Moi j'ai posé la question.
00:36:43Enfin Marine Le Pen a posé la question.
00:36:45Écrite à M. Darmanin.
00:36:47Qui à l'époque était encore ministre de l'Intérieur.
00:36:49Pour savoir combien il y a sur notre territoire.
00:36:51D'attaques au couteau par jour.
00:36:53Ca fait des mois qu'on attend la réponse.
00:36:55On ne sait pas.
00:36:56Ce qu'on sait en revanche.
00:36:57C'est qu'il y a 1000 agressions physiques par jour dans notre pays.
00:37:01Donc je pense qu'il faut sacraliser l'intégrité physique.
00:37:04Quand vous parlez d'état de droit.
00:37:05Je suis parfaitement d'accord.
00:37:06Mais la sécurité c'est d'abord le premier droit du peuple français.
00:37:10Qu'il faut protéger de ce genre de monstres.
00:37:12Qui poignardent.
00:37:13Qui tuent.
00:37:14Comme on l'a vu avec Philippine.
00:37:15Comme on l'a vu avec Lola.
00:37:16Comme on le voit aujourd'hui avec Kylian.
00:37:17Et Jean-Thierry vous allez répondre.
00:37:18Parce que vous avez été interpellé.
00:37:20Moi je le disais la semaine dernière.
00:37:22Je ne trouve pas normal que se promener avec un couteau.
00:37:24Ce soit simplement une amende.
00:37:26J'en parlais ici même avec un policier.
00:37:28Je trouve qu'on ne se promène pas dans la vie.
00:37:30Sauf exception.
00:37:31Et on peut mettre des exceptions.
00:37:32Si on vient de l'acheter.
00:37:33Pour une raison ou pour une autre.
00:37:35Mais dans la vie on ne se promène pas avec un couteau.
00:37:37Quand on est dans la rue.
00:37:38Ou quand on est dans sa voiture.
00:37:39Personne.
00:37:40Enfin.
00:37:41Pas personne justement.
00:37:42Mais normalement.
00:37:43En tout cas les gens normaux.
00:37:44N'ont pas de couteau.
00:37:45Donc 400 euros d'amende.
00:37:46Mais c'est ridicule.
00:37:47Oui.
00:37:48Mais bien sûr.
00:37:49Tout d'abord.
00:37:50J'ai un fils qui a 18 ans.
00:37:52Donc on est forcément en train de se projeter.
00:37:55Sur le fait que.
00:37:56Des jeunes sortant de boîte de nuit.
00:37:58Une bagarre qui tourne mal.
00:37:59Et on arrive évidemment à ce drame.
00:38:01Vous avez raison sur le diagnostic.
00:38:03Je veux dire.
00:38:04On ne peut pas se promener avec un couteau dans sa voiture.
00:38:06Qui plus est.
00:38:07En sortant de boîte de nuit.
00:38:09Et pour le coup.
00:38:10Il y a plusieurs questions qui sont posées.
00:38:11C'est à dire qu'on est.
00:38:12Là effectivement.
00:38:13Sur la question d'un mineur.
00:38:14En plus.
00:38:15On est sur la question.
00:38:16Voilà.
00:38:17De l'échelle des peines.
00:38:18Puisque ça a été porté.
00:38:19Sur le fait que.
00:38:20Porter une arme.
00:38:21Voilà.
00:38:22Aujourd'hui c'est seulement.
00:38:23400 euros d'amende.
00:38:24Une arme blanche.
00:38:25Bon.
00:38:26Voilà.
00:38:27Il y a un questionnement.
00:38:28Qu'il faut qu'on ait.
00:38:29Où est-ce qu'on fixe.
00:38:30La limite de l'échelle des peines.
00:38:31Plus la violence.
00:38:32Qui arrive dans des endroits.
00:38:33A priori.
00:38:34Tranquille.
00:38:35On va réécouter.
00:38:36Juste.
00:38:37Vous allez répondre.
00:38:38Parce que.
00:38:39Moi j'ai été interpellé ce matin.
00:38:40Puisque le gérant de la boîte de nuit.
00:38:41Etait sur CNews.
00:38:42Et.
00:38:43Écoutez ce qu'il a dit.
00:38:44Parce qu'en fait.
00:38:45C'est sa femme.
00:38:46Qui allait secourir.
00:38:47Kilian.
00:38:48Qui a essayé de le sauver.
00:38:49Hélas.
00:38:50Elle n'a pas réussi.
00:38:51Sa femme.
00:38:52Qui est bien évidemment.
00:38:53Totalement marquée.
00:38:54Et perturbée par ça.
00:38:55Il expliquait ce matin.
00:38:56Qu'elle pleurait.
00:38:57On va réécouter.
00:38:58Comment il décrit la scène.
00:38:59A l'extérieur.
00:39:00De sa boîte de nuit.
00:39:01Je vous rappelle qu'on est.
00:39:02En Normandie.
00:39:03On est dans un endroit.
00:39:04Calme.
00:39:05Écoutez ce qu'il raconte.
00:39:06C'est très court.
00:39:07Ben.
00:39:08Voilà.
00:39:09L'image.
00:39:10Tout le temps.
00:39:11Elle est choquée.
00:39:12Elle était vraiment sur lui.
00:39:13Je ne vais pas vous donner les détails.
00:39:14Mais comme on m'a encore dit hier soir.
00:39:16Avant de se coucher.
00:39:17En pleurs.
00:39:18C'était une scène de guerre.
00:39:19C'était.
00:39:20Voilà.
00:39:21C'était.
00:39:22Ben.
00:39:23Quand.
00:39:24On se fait trancher la carotine.
00:39:25Voilà.
00:39:26Je ne vous donne pas les détails.
00:39:27Mais.
00:39:28C'était une scène de guerre.
00:39:29Oui.
00:39:30Ben.
00:39:31On le déplore tous.
00:39:32Évidemment.
00:39:33Comme je vous l'ai dit.
00:39:34On peut que.
00:39:35Évidemment.
00:39:36Être interloqué.
00:39:37Par la violence.
00:39:38De ce qui s'est passé.
00:39:39Une bagarre.
00:39:40Encore une fois.
00:39:41Qui tourne mal.
00:39:42Entre.
00:39:43Entre des jeunes.
00:39:44Qui sont.
00:39:45Normalement.
00:39:46Venus là.
00:39:47Pour s'amuser.
00:39:48Qui cherchent à en découdre.
00:39:49En sortant de boîte de nuit.
00:39:50Donc on est.
00:39:51Évidemment.
00:39:52Effaré.
00:39:53C'est des drames.
00:39:54De la vie.
00:39:55C'est des drames.
00:39:56Je trouve qu'il y a un côté banalisation.
00:39:57Malheureusement.
00:39:58Oui.
00:39:59Mais bon.
00:40:00Voilà.
00:40:01Après.
00:40:02Quelle réponse.
00:40:03Quelle réponse on apporte.
00:40:04Nous.
00:40:05Les.
00:40:06Les.
00:40:07Les.
00:40:08Les.
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