Echelon administratif et les pharmaciens contre les déserts médicaux

  • il y a 5 mois

Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Bernard COHEN-HADAD

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-05-30##

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Transcription
00:00:00 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:00:10 Arrêtez de rire.
00:00:11 Oui, oui, j'ai des bonbons dans la bouche, j'espère que ça ne va pas s'entendre.
00:00:15 Merci Philippe Bilger de me nourrir de gâterie assez régulièrement.
00:00:21 Ça va Philippe David ?
00:00:22 Ça va très bien.
00:00:23 Vous nous avez manqué hier.
00:00:24 Ah, quand même, vous avez mis du temps à le dire.
00:00:26 C'est logique, je n'avais pas la parole avant.
00:00:29 Au moins trois minutes.
00:00:30 Je vous avoue, je me suis fait une remarque.
00:00:32 Comme vous n'êtes pas là, Philippe Bilger ne lance plus les mêmes regards concupissants
00:00:39 vers les animateurs que lorsque vous êtes là.
00:00:41 Je me demande de deux choses d'une, soit a-t-il bon goût, soit voit-il mal.
00:00:45 Il a bon goût, c'est tout.
00:00:47 Il a bon goût.
00:00:48 Vous attaquez direct avec des regards concupissants.
00:00:51 Ah bon, mais enfin, c'est un ange, regardez-le.
00:00:55 On lui donnerait le bon geste en confession.
00:00:58 Vous voyez mal.
00:00:59 Ça va ? Vous allez bien ? Vous êtes en forme ?
00:01:04 On est à fond.
00:01:05 Je parlais aux gens qui nous écoutent.
00:01:07 Et qu'on embrasse bien en ce temps-là.
00:01:10 On est ravis de vous accueillir.
00:01:12 On est ensemble jusqu'à 19h.
00:01:13 Vous l'avez entendu avec Philippe David.
00:01:15 Au sommaire de cette émission, à 17h30, le grand débat du jour.
00:01:19 Le millefeuille administratif coûterait 7,5 milliards d'euros par an à l'État.
00:01:24 Conclusion d'un rapport du maire de Charleville-Mézières.
00:01:27 Pendant ce temps, dans un autre rapport sur la décentralisation.
00:01:30 Eric Woerth en appelle à clarifier les compétences de chaque administration.
00:01:34 L'ancien ministre Nicolas Sarkozy, de Nicolas Sarkozy et député Renaissance,
00:01:39 souhaitent donc le retour du cumul député-maire.
00:01:41 Il en appelle aussi notamment à supprimer la métropole du Grand Paris.
00:01:46 Alors parlons vrai, la France est-elle suradministrée ?
00:01:48 Si oui, est-ce uniquement la faute du millefeuille administratif ?
00:01:52 La réforme de l'État dont on parle depuis des lustres, la verra-t-on un jour ?
00:01:55 Et à cette question, quel échelon administratif faudrait-il supprimer ?
00:01:59 Vous dites les petites communes à 5%, les intercommunalités à 44%,
00:02:04 les départements à 12% et les régions à 39%.
00:02:07 Vous voulez réagir ? Au datent de vos appels.
00:02:10 Et elle, il ne faut surtout pas la supprimer, puisque c'est un échelon essentiel des vrais voies.
00:02:14 Au 0826... Merci ! Au 0826, 300, 300 !
00:02:19 Et on parle de corps intermédiaires, on parle de vous, Philippe David !
00:02:22 Vous avez parlé de corps à Dipeu, parlant de moi !
00:02:26 Notre invité pour en parler, Jean-Baptiste Amonique,
00:02:30 maire de Villepreu dans les Yvelines, en charge de la mobilité et des transports
00:02:33 à l'association des petites villes de France et l'association des maires d'Île-de-France.
00:02:37 Et puis 18h30, le coup de projecteur des vraies voies,
00:02:40 90% des pharmaciens étaient fermés aujourd'hui selon les syndicats.
00:02:44 Mouvement de colère lié aux fermetures d'officines, à la concurrence d'Internet,
00:02:48 au montant de leur zone horaire, mais aussi aux ruptures de stock des médicaments, parfois vultos.
00:02:52 Alors parlons vrai, trouvez-vous qu'on en demande trop aux pharmaciens ?
00:02:55 Comprenez-vous leur mouvement d'aujourd'hui ?
00:02:58 Faut-il mettre des gardes-fous, notamment avec les ventes de médicaments,
00:03:01 parfois de contrefaçon via Internet ?
00:03:03 Et à cette question, les pharmaciens sont-ils le dernier rempart contre les déserts médicaux ?
00:03:07 Vous dites oui à 72% ? Vous voulez réagir ?
00:03:10 Encore et toujours, le 0826, 300, 300 !
00:03:13 On en parlera avec Sébastien Lagout, qui est vice-président de l'union des syndicats des pharmaciens d'officine,
00:03:17 et coprésident pour la Saône-et-Loire. On vous souhaite la bienvenue,
00:03:20 Les Vraies Voix, c'est jusqu'à 19h.
00:03:22 Les Vraies Voix Sud Radio.
00:03:24 Et notre Philippe Bigère, avec ses bonbons. Bonjour, bien, bonjour Philippe Bigère.
00:03:28 Et puis une complicité que j'ai cultivée pour tout à l'heure.
00:03:31 Ben oui, ben oui, forcément Philippe, bien entendu.
00:03:34 Ça sent la corruption.
00:03:35 Mais même sans vous, j'ai gagné.
00:03:37 Oui, c'est vrai ?
00:03:38 Ah non, vous avez perdu.
00:03:40 Il a perdu, il s'en foutait.
00:03:43 Vous avez perdu de peu, mais vous avez perdu quand même.
00:03:45 Non, j'ai été floué.
00:03:47 Ah, il est toujours floué, c'est incroyable.
00:03:50 J'ai été floué.
00:03:51 Non, mais en permanence, vous êtes une victime éternelle.
00:03:53 Non, mais j'ai gagné tout le temps.
00:03:54 Mais vous avez gagné tout le temps.
00:03:56 J'ai eu le bonheur de vous battre.
00:03:58 Vous m'avez battu un jour, c'est vrai.
00:04:00 Vous mettez en doute un ancien magistrat.
00:04:02 Oui, mais alors plus que beaucoup.
00:04:04 Un procureur général.
00:04:05 Non, mais franchement, il se comporte comme une racaigne, vous savez.
00:04:07 Je veux dire, on sent qu'il s'est retenu pendant toute sa carrière, et là il se lâche.
00:04:11 Et vous n'avez pas tort.
00:04:12 C'est la fête, il n'y a plus de surmoi, tu vois.
00:04:15 Allez hop, on y va.
00:04:16 Il y a une volupté de la transgression.
00:04:18 Bien sûr, je trouve que vous tirez vraiment sur la corde.
00:04:20 En revanche, Françoise, la transgression, c'est depuis qu'elle est petite.
00:04:23 On se basse de voix.
00:04:24 Jamais, jamais.
00:04:25 Moi, je n'ai jamais eu de surmoi.
00:04:26 On est presque tranquille.
00:04:28 On a pu le constater.
00:04:29 C'est le "ça" qui parle.
00:04:31 Nous sommes ravis d'accueillir.
00:04:33 Alors lui, il parle au coup, strict.
00:04:35 Le costume, le truc, la coupe de cheveux incroyable et tout.
00:04:38 C'est comme vous, ce style.
00:04:39 Exactement, exactement.
00:04:40 On est pareil.
00:04:41 C'est le Stewart.
00:04:42 C'est le Stewart.
00:04:44 C'est ça.
00:04:45 Allez, Bernard Cohen, Adad, avec nous présente la CPME.
00:04:48 Bonsoir.
00:04:49 Paris, du Think Tank.
00:04:50 Etienne Marcel est auteur du livre "L'avenir appartient au PME"
00:04:53 publié chez Duneau.
00:04:55 On est ravis de vous accueillir.
00:04:56 0826 300 300, ce numéro que l'on vous demande et où on insiste.
00:05:01 On a besoin de votre témoignage, bien sûr, sur l'actualité du jour.
00:05:04 Régis Darle est avec nous.
00:05:06 Bonsoir Régis.
00:05:07 Bonsoir Régis.
00:05:08 Bonsoir, bonsoir.
00:05:09 Mon cher Régis, alors vous voulez nous parler de football et d'une personnalité emblématique dans le foot.
00:05:16 Oui, tout à fait.
00:05:17 Donc moi, mon coup de gêne, c'est ça qu'on appelle, c'est par rapport à l'image véhiculée actuellement dans les médias,
00:05:24 qui est un embâté sur mes formes physiques.
00:05:26 Alors vous ne bougez pas, parce qu'on va en parler dans un instant.
00:05:29 En attendant, on va écouter le répondeur au 0826 300 300.
00:05:33 Ici Jean-Marie de Trémouille dans l'Aveyron.
00:05:36 Voilà, on voit que vous n'aurez pas de problème avec l'Arkom,
00:05:40 puisqu'il est Robert Ménard, je ne sais pas où il est électoralement.
00:05:44 Donc voilà, une aérolienne supplémentaire qui vient d'un studio.
00:05:52 Voilà, il parle bien, il parle, il parle, il parle, mais il ne sait pas de quelle partie il est.
00:05:58 Ce serait bien de faire parler l'alliance rurale, Charles Assale ou Yichram, à Sud Radio.
00:06:08 Merci pour ce message, Jean-Marie de l'Aveyron.
00:06:12 Il dit qu'on a...
00:06:13 Si l'auditeur était plutôt favorable à mon ami Ménard ou pas ?
00:06:16 Non, pas du tout.
00:06:17 Il dit clairement que...
00:06:18 En clair, pardon.
00:06:19 Non, non, non, il dit en clair qu'on ne sait plus le situé électoralement,
00:06:24 il ne sait plus pour qui il est, pour qui il a failli voter, etc.
00:06:27 Il est devenu macroniste, en fait.
00:06:30 Oui, il est...
00:06:31 C'est un macroniste de l'ultra-droite.
00:06:34 Il a une identité très claire maintenant, très intelligemment conservatrice.
00:06:39 Il n'exclut pas, peut-être, d'aller en 2027 comme candidat.
00:06:45 Moi, je partage, parce que je n'ai pas d'amitié particulière pour l'alliance rurale,
00:06:49 mais j'aime beaucoup Jean Lassalle comme nous tous,
00:06:51 mais je suis assez d'accord, ça devient vraiment...
00:06:54 Il a un rond de sa viette absolument partout, quoi, Robert Ménard.
00:06:57 Il a raison, notre auditeur.
00:06:58 J'ai l'impression que chaque fois que j'allume une télé, j'allume une radio,
00:07:01 paf, il y a Robert Ménard.
00:07:02 OK, c'est le maire de Béziers, il a été réélu dès le premier tour,
00:07:05 mais enfin, il a quand même pas...
00:07:07 Il ne garde pas, si vous voulez, l'Ancien et le Nouveau Testament.
00:07:11 Ça ferait beaucoup !
00:07:13 Non, mais il a tout à fait raison.
00:07:15 Il parle bien, il fait beaucoup de bruit avec sa bouche, sérieusement.
00:07:18 Ménard, en permanence, partout.
00:07:21 Ce n'est pas au nom de quoi, c'est que c'est encore une fainéantise,
00:07:24 une facilité médiatique qui disparaîtra dans un an,
00:07:27 parce que du coup, on n'a pas vu...
00:07:28 Bernard Cohenadade, il n'est pas partout.
00:07:30 Il est souvent quelque part, en tous les cas.
00:07:33 Ce n'est pas la même chose.
00:07:35 C'est pas mal.
00:07:36 Il est souvent quelque part.
00:07:37 Il est souvent quelque part et il est partout.
00:07:40 Bernard Cohenadade.
00:07:42 Il a surtout le mérite d'avoir quitté le Rassemblement National,
00:07:45 c'est pour ça qu'on l'entend, il faut quand même le reconnaître.
00:07:47 Il dit des choses très pertinentes, Bernard.
00:07:49 On est bien d'accord.
00:07:51 C'est un homme courageux, c'est le seul homme, en France,
00:07:55 que j'ai été obligé de freiner sur le plan de la liberté d'expression.
00:07:59 D'accord.
00:08:00 Parce qu'il était prêt, dans une logique implacable,
00:08:02 à soutenir des choses, peut-être qu'il valait mieux garder.
00:08:07 Ceci étant, ce n'est quand même pas le seul maire d'une grande ville
00:08:10 à pouvoir s'exprimer non plus.
00:08:12 Et sur l'échelle, comment dirais-je,
00:08:14 par rapport sur votre échelle personnelle, avec Gabriel Attal,
00:08:17 je vous en ai tout par rapport à Robert Ménard.
00:08:19 Ce n'est pas du tout, mais Gabriel Attal est évidemment moins sincère que Robert Ménard.
00:08:26 Allez, Philippe Léger, ignorez tout ça.
00:08:33 0826 300 300, direction Arles avec Régis,
00:08:37 vous allez pouvoir évoquer sur la soi-disant méforme de Kylian Mbappé.
00:08:43 Tout à fait. Donc, en fait, bonjour à tout le monde.
00:08:47 Salut, salut.
00:08:49 Donc, moi, ce que je voulais dire, en fait, je suis un peu choqué par l'attitude des médias
00:08:54 qui, actuellement, laissent entendre que Kylian Mbappé va faire un mauvais ouvre,
00:09:01 qu'il n'est pas bon en ce moment.
00:09:05 Donc, voilà, je voulais juste dire que ce joueur est vraiment fantastique
00:09:11 et qu'on a une chance d'avoir ce joueur en France.
00:09:14 Et que, bon, voilà, je trouve un peu choquant cette attitude actuelle.
00:09:18 On va faire répondre François, en 40 secondes.
00:09:21 Je trouve que c'est assez moche, parce que c'est vrai que maintenant,
00:09:24 il semblerait qu'il ait pris des kilos, etc.
00:09:26 Mais je suis très en colère contre la presse qui a passé des années à l'incenser,
00:09:30 même quand il ne le méritait pas, lui trouver toutes les excuses,
00:09:32 même quand il jouait mal, parce qu'on s'en fout qu'il ait marqué 44 buts,
00:09:35 pénalty ou tout ça. Ce n'est pas ça qui fait une saison.
00:09:37 Bien sûr qu'il est moins bon depuis 2 ou 3 mois,
00:09:41 mais vous avez raison sur cette presse qui tourne.
00:09:47 Maintenant, il est trop gros, il fait la fête, il sort trop.
00:09:50 - Le plus moins bon Mbappé, ça vaut largement le meilleur joueur français.
00:09:54 Mais ceci étant dit, je crois qu'il va faire des étincelles au Real Madrid.
00:09:59 - Bernard Cohen, à toi.
00:10:00 - Je trouve que ça reste quand même un bon coup de pied.
00:10:02 Je trouve que c'est quelqu'un qui est très habile.
00:10:05 Et puis il a des valeurs, il faut le reconnaître aussi.
00:10:08 - Bravo.
00:10:09 - Bah si. Il s'est pas mal engagé pour un certain nombre d'associations à l'étranger.
00:10:14 - Encore beaucoup de footballeurs et de sportifs.
00:10:16 - Oui, mais il le fait, c'est bien de le dire aussi.
00:10:18 - Malheureusement, il ne dénonce pas les violences sur les policiers.
00:10:24 - Il a raison de dénoncer Nahel, nous en sommes d'accord là-dessus.
00:10:27 - Je lui reproche des choix très idéologiques.
00:10:31 - Les amis, merci beaucoup en tout cas, mon cher Régis.
00:10:35 Vous restez avec nous, Régis ?
00:10:37 - Oui.
00:10:38 - Vous réagissez comme vous voulez.
00:10:39 - Et c'est qui qui l'a dit, s'attaque la la gorge.
00:10:42 - Voilà, ça va.
00:10:43 Dans un instant.
00:10:48 Les trois mots dans l'actu, ça sera avec Félix Mathieu et puis le réquisiteur du procureur.
00:10:52 Mon cher Philippe.
00:10:53 - Alors c'est Sarkozy un traître ou un pragmatique ?
00:10:56 - Oh bah dis donc, ça va.
00:10:57 Là aussi, ça va attaquer la gorge.
00:10:59 - Vous avez 4 heures, c'est super.
00:11:01 - Allez, on fait une petite pause, merci de votre fidélité.
00:11:03 C'est les Vraies Voix Sud Radio jusqu'à 19h.
00:11:05 Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:11:11 - C'est une joie tous les soirs de vous retrouver entre 17h et 19h.
00:11:17 - J'ai envie de citer Nicolas Sarkozy.
00:11:21 Quelle indignité.
00:11:23 - Petit monstre, petit monstre.
00:11:27 - 0826... 0828... Non, je sais plus.
00:11:31 - 0826 300 300.
00:11:33 - Voilà, c'est ça, on en est là.
00:11:35 Comme quoi, ça va bien.
00:11:36 Françoise de Gaulle est avec nous.
00:11:38 Philippe Bilger, ça va Philippe Bilger ?
00:11:40 - On vous dérange pas dans nos textes ?
00:11:42 - Non, non.
00:11:43 - Il est en train de réverber son séjour au Cap d'Agde, c'est pour ça.
00:11:47 - Bernard Cohenadad est avec nous, bien entendu.
00:11:49 Et vous, 0826 300 300.
00:11:51 Dans un instant, les trois mots dans l'actu, ce sera avec Félix Mathieu.
00:11:54 Félix, de quoi parle-t-on dans un instant ?
00:11:56 - On va parler de Joe Biden en visite d'Etat en France
00:11:59 lors des commémorations du débarquement le mois prochain.
00:12:01 Pendant ce temps, Donald Trump juge honteux son procès.
00:12:03 Le jury est parti délibéré.
00:12:05 On va parler aussi de ses manifs pour Gaza en France.
00:12:07 Et puis du public de Roland Garros,
00:12:09 qui apparemment s'est un peu cru à la ZAD ces derniers temps.
00:12:11 En trois mots, ça donne honte, manifestation et alcool.
00:12:15 - Allez, tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:12:17 - Les vrais voix Sud Radio,
00:12:19 le réquisitoire du procureur,
00:12:21 Philippe Bilger.
00:12:23 - Ce n'est pas une indignité, c'est une question.
00:12:25 Sarkozy, traître ou pragmatique ?
00:12:27 - Oui, alors traître, pas seulement.
00:12:29 À partir de ses dernières déclarations,
00:12:32 j'avais lu dans Le Point avant hier soir
00:12:35 et ça a été confirmé dans la page
00:12:37 qui lui a été consacrée dans le Figaro, d'ailleurs,
00:12:40 où il dit beaucoup de choses justes.
00:12:42 Ce qui montre que, contraint-moi à ce que certains racontent,
00:12:46 je n'ai aucune haine à l'encontre d'Iliot Kalaf Sarkozy.
00:12:49 J'admets qu'il peut avoir raison parfois.
00:12:52 Ce qui m'a frappé, c'est le fait qu'il dise de nouveau
00:12:58 qu'il avait "liquidé" Valéry Pécresse.
00:13:02 Là, il vient dire "j'ai beaucoup de sympathie
00:13:05 pour François-Xavier Bélamy et pour quelques personnes sur sa liste,
00:13:10 mais il y en a d'autres que je n'aime pas
00:13:12 et peut-être ai-je commis une erreur.
00:13:15 J'ai eu l'impression qu'il nous préparait
00:13:18 un vote en faveur de la liste macroniste.
00:13:21 On m'a dit "mais c'est absurde, puisqu'il y a Hortefeu et Morano sur...
00:13:28 Je crois que ça n'est pas incompatible avec lui.
00:13:31 Il peut tout à fait aller sur la liste de Valéry Heillet
00:13:36 pour l'enfoncer encore davantage.
00:13:39 - Non, non, mais je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:13:41 C'est la stratégie de Nicolas Sarkozy.
00:13:42 Vous savez bien ce qui se passe.
00:13:43 C'est votre chéri qui est menacé.
00:13:45 Vous savez que Gabriel Attal est menacé.
00:13:48 - Mon chéri...
00:13:49 - Non, non, mais Nicolas Sarkozy est en train de préparer
00:13:54 ce à quoi il rêve depuis toujours,
00:13:56 un accord de gouvernement avec les Républicains
00:13:58 avec Gérard Larcher à Matignon.
00:14:00 - Sans aucun doute, mais il se croit qu'il prépare aussi 2027.
00:14:03 Il a quelque chose en tête, Nicolas Sarkozy.
00:14:06 - Vous croyez ?
00:14:07 - Non, mais il est convaincu.
00:14:09 - On met les paroles.
00:14:11 - Très bien.
00:14:12 Merci Philippe Billiger.
00:14:14 Allez, tout de suite les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:14:17 - Les vrais voix Sud Radio.
00:14:18 - 3 mots Félix qui sont honte, manifestation et alcool.
00:14:21 - Joe Biden en visite d'État en France au moment des cérémonies du 8 juin.
00:14:25 Pendant ce temps, Donald Trump parle lui d'une honte
00:14:28 au deuxième jour de délibération du jury à son procès à New York.
00:14:31 Les manifestations pour Gaza continuent en France.
00:14:33 La candidate Elif Irima Hassan en appelle même à manifester devant la chaîne TF1 ce soir
00:14:38 suite à l'annonce d'une interview de Benjamin Netanyahou sur LCI.
00:14:41 Et puis l'alcool sera désormais interdit dans les gradins de Roland Garros.
00:14:45 C'est l'une des mesures annoncées par Amélie Mauresmo après les plaintes de joueurs
00:14:49 sur l'attitude des spectateurs.
00:14:51 C'est plus que c'était le tennis.
00:14:52 - Les vrais voix Sud Radio.
00:14:55 - L'un est président des États-Unis et l'autre pourrait le redevenir à la fin de l'année
00:15:00 si on en croit les sondages.
00:15:01 Joe Biden sera en France du 5 au 9 juin.
00:15:04 Annonce aujourd'hui l'Elysée, la Maison Blanche, visite d'État
00:15:07 en plus des commémorations des 80 ans du débarquement.
00:15:10 Pendant ce temps, ambiance plus triviale à New York.
00:15:12 Du côté de Donald Trump, deuxième jour de délibération du jury
00:15:16 dans l'affaire de sa supposée liaison avec Stormy Daniels
00:15:19 qui aurait été dissimulée, moyennant rémunération.
00:15:21 Ce qui contreviendrait à la sincérité de ses comptes de campagne de 2016.
00:15:25 Le milliardaire n'a pas mâché ses mots à la barre tout à l'heure.
00:15:28 - C'est un jour très triste pour l'Amérique.
00:15:34 Le monde entier observe.
00:15:36 Et c'est un jour très triste pour New York.
00:15:39 J'ai déjà eu deux de ces procès.
00:15:43 C'est une honte.
00:15:45 Des millions, des millions de dollars sont dépensés chaque jour
00:15:48 dans cette affaire.
00:15:50 Dehors, on dirait Fornox, la façon dont il monte la garde.
00:15:54 Je n'ai jamais vu autant de policiers.
00:15:57 Tout le monde est contre cette affaire, ajoute Donald Trump.
00:16:00 Je n'ai pas vu un seul juriste, dit-il, ou un expert en droit
00:16:02 pour dire que cette affaire aurait dû être poursuivie.
00:16:05 En tout cas, les 12 jurés, 7 hommes et 5 femmes,
00:16:09 continuent leur délibération pour dire si, oui ou non,
00:16:11 il y a eu falsification des comptes de campagne en 2016.
00:16:14 Leur réponse, évidemment, va avoir un impact énorme
00:16:16 sur la campagne présidentielle de cette année.
00:16:18 - Un mot du rolling ?
00:16:19 - Un mot du rolling avec, finalement, l'équilibre des forces.
00:16:22 Rien ne bouge aujourd'hui.
00:16:23 33,5 pour Jordan Bardella et le RN.
00:16:26 16% pour Renaissance et Valérie Ayé.
00:16:28 14% pour Raphaël Glucksmann, la liste PS Place Publique.
00:16:31 7% ensuite pour LFI et Manon Aubry,
00:16:34 ainsi que pour François-Xavier Bellamy, 2LR.
00:16:37 Toutes les autres listes sont à retrouver, comme chaque jour,
00:16:39 sur sudradio.fr à partir de 17h,
00:16:41 pour ce rolling IFOP fiducial pour Sud Radio, LCI et Le Figaro.
00:16:45 - Et deuxième mot, manifestation.
00:16:47 La France Insoumise en appelle aujourd'hui à manifester devant TF1.
00:16:50 - Après déjà plusieurs jours de manifestations pour Gaza,
00:16:53 la candidate LFI aux européennes, Rima Hassan, notamment,
00:16:58 en appelle ce soir à se rassembler devant le siège de la chaîne de télévision,
00:17:02 devant TF1, en cause d'une interview du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou,
00:17:07 prévue ce soir sur sa chaîne d'info en continu LCI.
00:17:10 Ça sera à 20h30 dans l'émission de Darius Rochebin,
00:17:13 d'où cette manifestation qui s'annonce devant la tour de TF1.
00:17:17 - Un mot, Philippe Bilger, de cette manif ?
00:17:19 - Euh...
00:17:20 - Qui a pas dû être autorisée, à mon avis, vu le délai.
00:17:22 - Non, mais bon...
00:17:24 - C'était prévisible qu'avec son arrivée, il y ait encore du côté de LFI,
00:17:30 des protestations, voire des manifestations.
00:17:33 - C'est vraiment incroyable, vous vous rendez compte que Rima Hassan, cet après-midi,
00:17:35 a appelé les stagiaires et les journalistes à saboter l'émission.
00:17:39 Comment est-ce que vous imaginez ?
00:17:40 Ok, c'est Benyamin Netanyahou, ça veut dire que Darius Rochebin est tellement bête
00:17:44 qu'il n'est pas capable de mener...
00:17:46 C'est un des meilleurs intervieweurs de France aujourd'hui, Darius Rochebin.
00:17:49 Bien sûr qu'il va pas faire une interview qu'on plaisante.
00:17:51 Vous imaginez le niveau de haine qui est pulsé ?
00:17:55 Je vous cite même pas les tweets des députés.
00:17:57 Ces gens-là, quand on interviewait Bachar el-Assad,
00:18:00 quand on interviewait Vladimir Poutine,
00:18:02 on les a jamais entendus protester et manifester devant la tour d'ETF.
00:18:05 C'est lamentable.
00:18:06 - Bernard Konadad ?
00:18:07 - On a bien compris que la seule doctrine islamo-gauchiste de LFI,
00:18:11 c'est d'être anti-Israël.
00:18:12 À part ça, on a fait le tour, il n'y a rien d'autre que ça.
00:18:16 Leurs candidatures européennes et leurs candidats sont dans la provocation
00:18:21 parfois antisémite, anti-israélienne et antidémocratique.
00:18:25 Ils sont là pour faire de l'agitation.
00:18:26 C'est un peu dommage parce qu'on est vraiment dans un gauchisme anarchiste déconstructeur.
00:18:31 - Allez, 3ème mot.
00:18:32 Alcool avec les mesures annoncées par Amélie Mauresmo
00:18:35 contre le comportement déplacé à Roland-Garros.
00:18:37 - La réponse de la directrice de Roland-Garros
00:18:39 à ces plaintes de joueurs, de joueuses gées, de chouimgommes
00:18:42 ou éclats de voix pendant les rebonds de balle
00:18:44 au moment de se concentrer avant le service.
00:18:46 Alors oui, Amélie Mauresmo a dégainé ses mesures
00:18:48 pour ne pas que le tennis, ça devienne ça.
00:18:50 L'alcool sera désormais interdit dans les gradins de Roland-Garros.
00:19:00 Une personne prise à lancer quelque chose sur un joueur
00:19:03 sera immédiatement évacuée.
00:19:05 Et pour ceux qui donnent un peu trop de voix,
00:19:07 ça restera du cas par cas.
00:19:08 Mais Amélie Mauresmo en tout cas demande aux arbitres
00:19:11 de faire preuve de sévérité contre les spectateurs qui abuseraient trop.
00:19:14 - C'est quand même pas possible.
00:19:15 Comment est-ce qu'on en est arrivé à ça ?
00:19:17 - Au fil des années, ça s'est dégradé.
00:19:18 - Non mais pourquoi ?
00:19:19 - Moi je l'ai vraiment...
00:19:20 - Bah l'incivilité, le manque d'éducation par exemple.
00:19:23 - Bon c'est pas le sujet donc...
00:19:26 - Non non, allez dans un instant.
00:19:27 - Je voulais dire autre chose d'intéressant.
00:19:28 - Bah dis-le ! Il a vraiment envie de le dire.
00:19:30 - Non mais vous le direz la semaine prochaine.
00:19:32 - J'obéissons moi, qu'est-ce que tu veux.
00:19:35 - Il est bien ce petit.
00:19:36 Allez les amis, on a un invité qui nous attend.
00:19:38 - Les médias publiés ce mercredi au gouvernement
00:19:40 tentent de chiffrer le gaspillage d'argent public
00:19:42 induit par les compétences partagées entre plusieurs collectivités de l'État.
00:19:45 - Alors parlons vrai, la France est-elle suradministrée ?
00:19:48 Si oui, est-ce uniquement à la faute aux millefeuilles administratifs ?
00:19:51 La réforme de l'État, on en parle depuis des lustres,
00:19:54 on la verra un jour.
00:19:55 Et à cette question, quel échelon administratif faudrait-il supprimer ?
00:19:58 À 5%, vous dites les petites communes,
00:20:00 à 44% les intercommunalités,
00:20:02 à 11% les départements et à 40% les régions,
00:20:04 vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
00:20:07 - Et notre invité Jean-Baptiste Ammonique
00:20:10 est avec nous, maire de Villepreux dans les Yvelines,
00:20:12 en charge de la mobilité et des transports à l'association des petites villes de France
00:20:15 et à l'association des maires d'Île-de-France.
00:20:17 Monsieur le maire, bonsoir, petite question,
00:20:19 avant le débat, est-ce que finalement on gaspille l'argent public ?
00:20:22 - Bonsoir à tous, c'est la question à un million ça !
00:20:26 Je vais vous faire une réponse de normaux,
00:20:28 moi je pense que c'est pas du côté des collectivités
00:20:31 qu'on dépense le plus d'argent public, mais du côté de l'État.
00:20:33 - Allez, on en parle...
00:20:35 - On en parle dans un instant, vous voulez réagir 0826 300 300 ?
00:20:39 Bougez pas monsieur le maire, on arrive.
00:20:41 - Les vraies voix sur le radio, 17h20,
00:20:44 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:47 - Françoise Zegua est avec nous, on vous souhaite la bienvenue
00:20:50 puisqu'elle vient de dire à l'antenne qu'elle est un sauvage.
00:20:53 - À Philippe Bilger, tu es un sauvage, je suis en train de dire.
00:20:55 - Sauf que ça n'a aucun intérêt puisque les auditeurs
00:20:58 qui viennent de nous rejoindre ne comprennent pas ce que vous dites Françoise.
00:21:01 - Non, c'est vrai.
00:21:02 - Donc Philippe Bilger, qui est à ma gauche, est un sauvage selon Françoise Degua.
00:21:06 C'est les épisodes précédents.
00:21:08 - C'était une racaille il y a un quart d'heure.
00:21:10 - Voilà, c'était une racaille, ça monte d'un cran.
00:21:12 - Alors qu'il n'y a pas plus civilisé que moi.
00:21:14 - Bernard Cohen à date qui est avec nous, qui est un calme, qui est un serein.
00:21:19 - Il est vraiment sérieux.
00:21:20 - Vous êtes quoi ?
00:21:21 - Une brebis.
00:21:22 - Une brebis, ok.
00:21:23 - Je pense que tout le monde devient fou de cette...
00:21:26 - Ah bah non, tout le monde va faire chèvre.
00:21:28 - Vous avez déjeuné quelque part ensemble ?
00:21:31 - Non, j'ai pas eu d'excellence ce dernier.
00:21:33 - Philippe David est avec nous, bien entendu.
00:21:36 - Et malheureusement.
00:21:37 - Et heureusement, ça nous fait plaisir.
00:21:40 - Au moins jusqu'à 19h, si je peux en placer une.
00:21:43 Allez tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:45 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:49 C'est la simplification, la modernisation.
00:21:51 Et ce sera tout l'enjeu de la réforme de notre organisation territoriale de grande région.
00:21:56 Dissoudre les départements dans les métropoles pour les grandes banlieues, disons, c'est logique.
00:22:01 Pour nous, il y a la commune, le département et l'État.
00:22:05 On peut déjà vous assurer que la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, etc.
00:22:08 vont se battre comme des chiens pour pas disparaître.
00:22:11 Pas l'intercommunalité, non, ou en tout cas pas quand ça n'est pas souhaité.
00:22:14 Après tant de siècles de centralisation, dont chacun aujourd'hui perçoit la limite et les impasses,
00:22:19 supportera cette répartition nouvelle des pouvoirs mieux ?
00:22:23 Je le crois profondément, notre unité sera plus forte.
00:22:27 Et le millefeuille administratif coûterait 7,5 milliards d'euros par an à l'État.
00:22:32 Conclusion d'un rapport du maire de Charleville-Mézières.
00:22:35 Pendant ce temps, dans un autre rapport sur la décentralisation,
00:22:38 Eric Woerth en appelle à clarifier les compétences de chaque administration.
00:22:43 L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy et député Renaissance souhaitent le retour du cumul député-maire.
00:22:48 Il en appelle aussi notamment à supprimer la métropole du Grand Paris.
00:22:51 Alors parlons vrai, la France est-elle suradministrée ?
00:22:54 Parlons vrai, si oui, est-ce uniquement à la faute du millefeuille administratif ?
00:22:58 Est-ce que la réforme de l'État, dont on parle depuis des lustres, va venir un jour ?
00:23:01 Et à cette question, quel échelon administratif faudrait-il supprimer ?
00:23:05 Vous dites les petites communes à 5%, les intercommunalités à 44%, les départements à 11% et les régions à 40%.
00:23:13 Vous voulez réagir ? Le 0 826 300 300, un numéro qui marche à 100%.
00:23:18 On va en parler, poser cette question justement à M. le maire, maire de Villepreuil, Jean-Baptiste Amonique est avec nous.
00:23:24 M. le maire, bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:23:27 Vous êtes en charge aussi de la mobilité et des transports à l'association des petites villes de France et à l'association des maires d'Ile-de-France.
00:23:34 On vous souhaite la bienvenue.
00:23:35 Philippe Bilger, trop trop trop de couches administratives qui coûteraient plus de 7 milliards d'euros.
00:23:43 Contrairement à ce qu'espèrent les remarquables animateurs des vraies voix, je n'ai pas de lumière particulière sur ce thème.
00:23:53 Mais plus sérieusement, moi j'aurais répondu si j'avais été questionné, petites communes, au nom de la proximité, de l'accessibilité d'une vision humaine du paysage urbain.
00:24:09 Mais j'ai bien conscience que la France est en permanence tentée ou bien de simplifier dans le principe les structures administratives
00:24:19 et en même temps elle désire ne pas rompre l'accessibilité pour le citoyen de ses services publics qui sont parfois aux antipodes de leur lieu de leur domiciliation.
00:24:32 Donc j'avoue que je suis curieux de savoir la nature du projet que propose Eric Wörth et l'avis de M. le maire.
00:24:41 Moi ce débat me fait sourire parce que ça fait 20 ans que ça dure et puis les français ils sont formidables.
00:24:47 Parce qu'il dit "ah il faut supprimer ça" et dès que vous commencez à toucher "ah mais non, pourquoi vous l'avez supprimé blablabla"
00:24:52 En réalité, toutes les couches, et je ne sais pas ce que dirait M. le maire, moi j'ai travaillé partout, en région, dans les ministères.
00:24:59 Parce que l'erreur qui a été faite pour moi, et malheureusement c'est mon ami et c'est mon camp politique,
00:25:04 mais la pire erreur a été la réforme des régions, c'est-à-dire passer de régions à taille humaine qui étaient vraiment des choses qui fonctionnaient véritablement
00:25:12 à des immenses régions. Qu'est-ce que vous voulez qu'un habitant des Hautes-Pyrénées de chez nous, mon cher Philippe, ait quelque chose à voir avec le Gard et la Lozère ?
00:25:20 Bien sûr on est tous français, mais ce n'est pas les mêmes problèmes.
00:25:23 Et même ceux qui travaillent sur le terrain, qui font parfois 500 kilomètres.
00:25:27 Donc ça c'est la grosse bêtise sur les régions. Moi j'aurais plutôt remis des régions, laissé les régions à taille humaine.
00:25:33 Et je pense que tout ça n'est que politique, 7 milliards et demi, il faut trouver 7 milliards et demi, oui bien sûr,
00:25:38 mais la réalité c'est que quand vous dites aux français "ok, on va supprimer ça", là plus personne n'est d'accord.
00:25:44 Je rappelle que la dernière RGPP, Révision Générale des Politiques Publiques, a été un désastre à terme.
00:25:49 On s'est rendu compte que finalement on avait supprimé des douaniers, on avait supprimé des vétérinaires,
00:25:54 on avait supprimé des fonctions essentielles qui font que maintenant on a des trous dans la raquette.
00:25:58 Donc arrêtons avec ce fantasme.
00:26:00 Bernard Cohen à la date.
00:26:01 Je crois que la difficulté c'est qui va accepter de perdre sa voiture, son chauffeur et sa présidence,
00:26:05 parce que c'est un peu ça quand même.
00:26:07 Je plaisante, j'étais pro vote Caker à Dessins.
00:26:10 Oui mais vous êtes beaucoup en vente.
00:26:12 Mais ce que je pense, et c'est pour ça que j'aimerais bien écouter M. le maire, c'est quel est l'échelon,
00:26:17 ça a été dit par vous deux, optimal, de proximité et d'utilité pour l'administrer.
00:26:23 Est-ce que c'est ça ?
00:26:24 Alors je vais vous donner des chiffres avant de donner la parole à M. le maire dans le détail.
00:26:27 Le coût de l'enchevêtrement des compétences est estimé à 4,8 milliards pour les communes,
00:26:32 696 millions pour les intercommunalités, 355 millions pour les départements et 117 millions pour les régions.
00:26:40 M. le maire, est-ce qu'il faut d'abord simplifier tout ça ?
00:26:44 Françoise a raison, ça fait 20 ans que ça dure.
00:26:47 Il ne faut pas que personne ne l'ait touché.
00:26:49 Il faut du courage aussi, mais si toutefois c'était le cas, on commencerait par quoi ?
00:26:54 Bouquiette sur le terrain.
00:26:56 Alors d'abord, je crois que ça a été rappelé, vous avez raison de le dire,
00:27:00 sans mauvais jeu de mots, cette affaire c'est un vieux serpent de mer.
00:27:03 Ça fait des années qu'on en parle, de l'échelon finalement qui serait susceptible d'être supprimé.
00:27:07 Il faut quand même dire une chose, dans le rapport du collègue maire Ravignon,
00:27:12 le maire de Charleville-Mézières, il conclut quand même en disant que la question n'est pas de supprimer un échelon.
00:27:20 Il rappelle d'ailleurs qu'en France, les collectivités sont responsables de 20% de la dépense publique,
00:27:27 ce qui est assez peu quand on regarde ce que dépense l'État aujourd'hui.
00:27:30 Moi je crois que ta question ne se pose pas en ces termes,
00:27:32 et c'est là où je pense que c'est très intéressant de lire les conclusions du rapport de mon collègue avec le rapport Eric Wörth,
00:27:37 c'est que la question centrale c'est l'enchevêtrement des compétences.
00:27:40 Finalement c'est quoi ? C'est la question de quel est le meilleur échelon pour porter des politiques publiques efficaces.
00:27:45 Et là où je suis en accord avec ce qui ressort, c'est qu'on se retrouve aujourd'hui,
00:27:51 mais parce qu'aussi le législateur n'a eu de cesse, de porter des réformes,
00:27:56 de porter aussi des transferts des compétences aux collectivités,
00:27:59 de perdre en lisibilité de l'action publique locale.
00:28:01 Et donc on se retrouve parfois à être plusieurs collectivités à agir sur les mêmes compétences,
00:28:06 et donc je crois que le rapport Wörth va dans le bon sens en disant qu'il faut clarifier un certain nombre de compétences par échelon de collectivité,
00:28:12 mais moi je ne crois pas qu'il y ait trop d'élus, et je ne crois pas non plus qu'il y ait un échelon à supprimer,
00:28:16 peut-être, vous l'aviez dit dans votre introduction, peut-être en Ile-de-France,
00:28:20 où moi je serais en revanche favorable à la suppression de la métropole du Grand Paris.
00:28:24 Philippe Bilger.
00:28:25 Est-ce que vous ne croyez pas, monsieur le maire, que dans ces structures administratives,
00:28:30 et je pense également aux problèmes de la sécurité, voire de la justice,
00:28:37 c'est moins la complexité des organismes et leur nombre que le fait qu'ils ne communiquent pas bien entre eux,
00:28:46 et qu'en réalité chacun de ces organismes est une sorte d'autarcie qui vit sa propre vie
00:28:54 sans que les autres, finalement, soient accordés à ce qu'elle fait ?
00:28:59 Jean-Baptiste Amonique.
00:29:01 Jean-Baptiste Amonique.
00:29:02 Alors, je pense qu'il y a un peu de ça, mais il y a autre chose.
00:29:05 Vous avez évoqué la question de la sécurité, et pour moi c'est un exemple flagrant.
00:29:08 Aujourd'hui, la sécurité, en tout cas jusqu'à preuve du contraire, c'est une compétence régalienne.
00:29:11 Et pourquoi nous, collectivité, on a été amené à recruter des policiers municipaux,
00:29:16 à faire de la vidéoprotection, ce qui évidemment entraîne à la fois des coûts de fonctionnement et des coûts d'investissement,
00:29:21 c'est parce que progressivement on a quand même eu un désengagement de l'État sur ces enjeux de sécurité.
00:29:26 Lorsqu'on démantèle la police de proximité, qui prend le relais ?
00:29:30 C'est évidemment les maires sur le terrain.
00:29:32 Et je vais vous dire, c'est le même sujet avec la santé aujourd'hui.
00:29:35 Moi, je suis effaré de voir aujourd'hui qu'on a dans nos compétences, là je prends la strate communale,
00:29:40 en tout cas on s'arroche finalement cette compétence de faire des primes à l'installation de jeunes médecins
00:29:46 pour pouvoir lutter contre le désarmé.
00:29:48 Mais oui, mais tout ça, rappelons-le, ce sont des compétences régaliennes,
00:29:52 et donc c'est les compétences de l'État.
00:29:54 Donc finalement, si nous aussi on fait ce que l'État doit faire,
00:29:57 c'est là où vous vous retrouvez à des doublons et donc à des réponses publiques.
00:30:01 Oui, moi je voudrais un peu avoir votre avis, monsieur le maire.
00:30:04 On a vu pendant la Covid-19 qu'il y a eu une répartition des compétences en matière de financement de l'économie.
00:30:09 Vous l'avez bien vu à travers les fonds de solidarité, les actions de la région.
00:30:14 Et je pense que les régions ont montré qu'elles étaient l'échelon optimal d'intervention économique
00:30:19 dans les aides publiques au niveau du monde économique,
00:30:23 économie sociale et solidaire, TPE, PME, entreprises de proximité.
00:30:27 Et ça, on a montré qu'elles avaient aujourd'hui une utilité.
00:30:29 C'est beaucoup moins vrai aujourd'hui pour les petites communes,
00:30:32 parce qu'elles n'ont pas ce budget-là,
00:30:34 elles n'ont pas les moyens ni en personnel, ni financier.
00:30:37 En revanche, je partage totalement votre avis.
00:30:39 C'est quelle est l'utilité d'une métropole du Grand Paris
00:30:44 quand vous votez pour des élus dont vous ne connaissez même pas
00:30:47 la double appartenance à la fois au conseil municipal et à la métropole ?
00:30:51 Est-ce qu'on a vraiment besoin aujourd'hui de se copier-coller
00:30:54 dans beaucoup de grandes métropoles ?
00:30:57 La question est très longue.
00:30:59 Je suis d'accord avec vous.
00:31:00 Moi, je suis un partisan de dire que la région aujourd'hui doit être le chef de file
00:31:05 et doit avoir quasi l'exclusivité de la compétence en matière de développement économique.
00:31:09 Pour moi, c'est le meilleur échelon.
00:31:10 Je rajouterais quand même, en partenariat avec les intercommunalités,
00:31:13 parce qu'on voit qu'il y a quand même sur des bassins de vie
00:31:16 des politiques économiques de proximité à conduire avec les intercos.
00:31:20 Néanmoins, les communes, je suis d'accord avec vous,
00:31:22 n'ont pas à user de cette compétence et les départements doivent,
00:31:26 à mon sens, se recentrer sur leur compétence sociale, de solidarité.
00:31:30 Surtout qu'on a aujourd'hui des bases qui augmentent avec davantage de bénéficiaires.
00:31:35 Et donc, les départements aujourd'hui doivent consacrer leurs dépenses
00:31:38 de fonctionnement principalement sur cela.
00:31:40 En Ile-de-France, moi je vous rejoins totalement.
00:31:43 D'ailleurs, le président de la République, en 2017, avait dit qu'il ferait une réforme pour l'Ile-de-France.
00:31:49 On y vient, en tout cas je l'espère aujourd'hui avec les conclusions du rapport d'Eric Wirtz.
00:31:53 Moi, je crois qu'il faut une grande région capitale
00:31:55 avec ensuite les départements, les intercommunalités, les communes.
00:32:00 Et ça suffit, on n'a pas besoin de cette métropole du coup.
00:32:03 Oui, moi j'entends tout ce que vous dites.
00:32:06 Tout ça est purement politique aussi sur la métropole du Grand Paris.
00:32:08 On ne va pas se cacher derrière notre petit doigt.
00:32:11 Moi, ça ne m'intéresse pas.
00:32:12 C'est pour enlever de la force politique à un camp et en donner à un autre.
00:32:15 Donc, pour moi, ce n'est pas le vrai sujet.
00:32:17 J'entends ce que vous dites, mais encore une fois, je ne vois aucun échelon inutile.
00:32:21 Sérieusement, on parle des petites communes,
00:32:23 mais une petite commune, elle peut décider dans son petit budget, par exemple...
00:32:27 Comme une commune de 10 habitants ?
00:32:28 Une commune de 150 habitants, par exemple,
00:32:30 elle peut décider de refaire naître un café de village,
00:32:33 comme c'est arrivé parfois en montagne,
00:32:35 et donc de revitaliser sa propre commune.
00:32:37 C'est la superposition des compétences aussi.
00:32:39 Mais la superposition...
00:32:40 Quand vous êtes... Je ne suis pas tout à fait d'accord.
00:32:42 Je trouve que moi, ça tombe plutôt bien.
00:32:44 Je trouve que les gens arrivent à travailler en bonne intelligence.
00:32:46 Moi, je ne vois pas les doublons, en fait.
00:32:48 Peut-être que vous les voyez, mais en tout cas,
00:32:50 dans beaucoup de cas, je ne vois pas des doublons, M. le maire.
00:32:53 Est-ce qu'il y a des doublons ? Oui, c'est ça.
00:32:56 Oui, sur l'exemple évoqué à l'instant pour la revitalisation de commerce dans les petites communes.
00:33:01 Évidemment, mais on le fait avec quoi ?
00:33:03 On le fait avec l'aide des fonds de la région
00:33:05 et les dispositifs de la région.
00:33:07 Donc finalement...
00:33:08 Donc là, je suis d'accord.
00:33:10 C'est-à-dire que ça renvoie quand même,
00:33:12 à quelque part, à sacraliser ce rôle de développement économique de la région.
00:33:16 Mais personne ne le conteste à la région.
00:33:18 François, non, mais bien sûr.
00:33:20 Par contre, là où je vous rejoins,
00:33:21 et c'est là où je pense qu'on ne peut plus se poser la question de la suppression du département.
00:33:25 Vous l'avez dit tout à l'heure,
00:33:26 ça a été une erreur, à mon sens, monumentale
00:33:29 de passer aux 13 grandes régions administratives.
00:33:31 Donc on a perdu une notion d'action de la région.
00:33:36 Et je crois que c'est pour ça qu'Éric Boert, d'ailleurs,
00:33:38 ressort aussi, là, un vieux serpent de mer,
00:33:40 qui est le conseiller territorial.
00:33:42 Moi, j'y suis favorable.
00:33:43 C'est-à-dire, finalement, cet élu
00:33:45 qui serait à la fois au département et à la fois à la région.
00:33:49 Parce qu'aujourd'hui, je vous mets au défi de demander,
00:33:51 ne serait-ce qu'aux Villepreuziens, qui est leur conseiller régional.
00:33:54 Ils ne le savent pas.
00:33:55 Il n'y a plus de notion de proximité, surtout en Ile-de-France,
00:33:58 entre le mandat régional et la commune.
00:34:00 Donc je crois que le département et les intercommunalités
00:34:03 avec les communes suffisent amplement en Ile-de-France.
00:34:05 On part au 0826-300-300 avec notre vrai voix du jour, Régis Darle.
00:34:09 Bonsoir, Régis.
00:34:10 Bonsoir, bonsoir.
00:34:12 Alors, vous supprimeriez quoi, vous ?
00:34:14 Les petites communes, les intercommunalités,
00:34:16 les départements ou les régions ?
00:34:18 Les petites communes, plutôt.
00:34:19 Parce que je vous dis pourquoi.
00:34:20 Donc nous, en France, on est un pays un peu spécifique.
00:34:23 On a 36 000 communes.
00:34:24 Quand on se compare aux pays européens,
00:34:27 dans certains pays, il y a un quart du nombre de communes françaises.
00:34:32 Et je trouve qu'il faudrait inciter les petites communes à se regrouper
00:34:36 ou supprimer carrément pour qu'on fasse des communes plus importantes,
00:34:41 avec des communes limite-rof, par exemple.
00:34:43 Et je trouve que ça aurait du sens.
00:34:45 Ça existe déjà, les communes qui se sont regroupées.
00:34:48 Oui, mais il faudrait inciter de façon plus forte.
00:34:50 En quoi ça vous gêne ?
00:34:52 En quoi ça gêne une commune de 153 habitants ou de 200 ?
00:34:55 Mais ils ont les moyens financiers.
00:34:58 Ils ont leur budget.
00:35:00 Ils en ont peu.
00:35:01 Ils peuvent pas faire de grands projets.
00:35:02 Et alors ?
00:35:03 Mais c'est très bien de faire des projets.
00:35:05 Vous savez, quand on est petit...
00:35:06 Françoise, on te laisse parler.
00:35:07 Pardon, Régis, excusez-moi.
00:35:08 Non mais je trouve que quand une petite commune arrive...
00:35:10 Je parle, je travaille dans une commune.
00:35:12 Donc je peux en parler.
00:35:13 Mais je trouve que les petites communes,
00:35:16 il faudrait inciter ces petites communes à se regrouper
00:35:18 avec d'autres communes de plus façon plus importantes.
00:35:21 Elles le font parfois.
00:35:22 Mais attendez, Françoise, Jean-Baptiste à Monique,
00:35:24 parce qu'on a plus le temps.
00:35:25 Jean-Baptiste à Monique,
00:35:26 est-ce que le problème des petites communes se pose ou pas ?
00:35:28 On a 30 secondes, les amis.
00:35:30 Très rapidement, qu'on puisse inciter à la création de communes nouvelles,
00:35:34 moi j'y suis favorable, ça se fait encore.
00:35:36 Mais je rejoins, c'est pas le sujet.
00:35:37 Et d'ailleurs, ça se fait déjà.
00:35:39 L'intercommunalité, c'est le regroupement de communes entre elles.
00:35:42 C'est de la coopération, c'est de la mutualisation.
00:35:45 Moi je le vois sur mon agglomération.
00:35:47 On a transféré un certain nombre de compétences,
00:35:49 que ce soit l'éclairage public,
00:35:50 que ce soit la gestion des déchets,
00:35:52 autant de compétences que des petites communes ne pourraient plus assumer seules.
00:35:55 Donc finalement, moi je crois pas que le sujet soit de supprimer des villages.
00:35:58 En plus, on connaît aussi parfois le sentiment d'identité très fort, d'appartenance.
00:36:02 C'est aussi notre patrimoine, c'est aussi ça la France.
00:36:04 Supprimer des petites communes, je crois que ça ne résoudra rien
00:36:07 en termes d'efficacité de la dépense publique.
00:36:09 Merci beaucoup, Jean-Baptiste à Monique,
00:36:11 maire de Villepreu dans les Yvelines,
00:36:13 en charge de la mobilité et des transports
00:36:15 à l'association des petites villes de France
00:36:16 et à l'association des maires d'Ile-de-France.
00:36:18 Merci de nous avoir accordé votre temps.
00:36:20 Dans un instant, le "Qui c'est qui, qui est la dit ?"
00:36:22 le quiz de l'actu, vous l'appelez comme vous voulez,
00:36:24 mais on veut que vous soyez là.
00:36:25 Allez, à tout de suite !
00:36:26 Sûr de radio, 17h20,
00:36:28 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:36:31 On est au "meat time" de cette émission
00:36:36 et chers amis, on est ravis de vous accueillir.
00:36:38 C'est La Vraie Voix jusqu'à 19h.
00:36:39 Souvent dans la rue, on nous demande
00:36:40 "Mais qu'est-ce que vous leur donnez à manger au Vraie Voix ?"
00:36:42 Et bien j'ai envie de vous dire, ils sont nés comme ça.
00:36:44 C'est ça le problème, c'est qu'on ne peut rien.
00:36:47 Régis est avec nous de Harle, ça va ?
00:36:50 Ça va, impeccable.
00:36:52 Régis, on fait gagner Harle ce soir, je vous préviens.
00:36:56 D'accord.
00:36:58 Allez, on chante. Allez Harle !
00:37:00 Allez, oui.
00:37:02 Vous chantez super bien.
00:37:04 C'est la quiz de l'actu.
00:37:07 Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:37:10 Alors écoutez bien Régis, c'est une question
00:37:13 "Qui c'est qui, qui est la dit ?" à 3 points.
00:37:15 Emmanuel Macron se réjouit d'avoir des amateurs au gouvernement
00:37:18 quand nous étions au pouvoir.
00:37:20 Nous, nous étions de vrais professionnels.
00:37:23 Bruno Rotailleau ?
00:37:26 Non, non, non.
00:37:27 Nicolas Sarkozy ?
00:37:28 Non, non, c'est une femme.
00:37:30 Et du même parti que Rotailleau et Sarkozy.
00:37:32 Ah bah alors, c'est...
00:37:34 Macron ?
00:37:35 Non, non, non.
00:37:36 Morano, bonne réponse de Bernard Cohen à date, qui marque 3 points.
00:37:39 Nadine Morano.
00:37:40 Il est fort ce Bernard.
00:37:41 Ah oui, je l'ai complètement...
00:37:43 Régis parle, vous disiez quoi Régis ?
00:37:47 Non, non, j'ai dit que c'est un peu présomptueux comme remarque.
00:37:50 Ah il est bon, il est bon.
00:37:52 Régis, qui c'est qui, qui l'a dit à 3 points ?
00:37:55 Je ne ferme pas la porte à 2027, car il faut un candidat du bon sens.
00:37:59 Hum, hum, hum.
00:38:00 Ah oui, je sais qui c'est, j'ai entendu ce matin.
00:38:03 Oui, c'est ce matin.
00:38:04 Je sais.
00:38:05 Je sais, le nom m'échappe.
00:38:07 Robert Mélin !
00:38:09 C'est Mélin ?
00:38:10 Oui, il a dit "je l'ai entendu ce matin" sur Sud Radio.
00:38:13 Mais François, pourquoi vous criez comme ça ?
00:38:15 Parce que, bien sûr...
00:38:16 On met des points à Régis, il dit "je l'ai entendu ce matin" sur Sud Radio.
00:38:19 Oui, bien sûr, bien sûr.
00:38:20 Il ne faut plus crier.
00:38:22 Ne parlez pas tous en même temps, parce que l'auditeur ne comprend pas un mot de ce que vous dites.
00:38:26 Non mais tais-toi, tais-toi.
00:38:28 Et moi, j'ai décidé depuis 8 jours, je suis le conseil de Frédéric Jou, il faut qu'on soit calme.
00:38:34 Calme, soyez calme.
00:38:35 Allez, 1 point, qui c'est qui, qui l'a dit mon cher Philippe ?
00:38:38 C'est à vous, Cécile.
00:38:39 Eh ben, je vais y aller.
00:38:40 L'extrême droite mène une bataille sans merci contre la nature.
00:38:44 Régis.
00:38:45 Euh...
00:38:46 Marine Le Pen.
00:38:47 Non.
00:38:48 Bonne réponse de Françoise Degoy qui marque 1 point.
00:38:51 Vous avez vu, sans crier, hein ?
00:38:52 Sans crier, gars.
00:38:53 Qui c'est qui, qui l'a dit Régis à 2 points.
00:38:56 La politique de LFI, c'est de découper la France en tranches et d'en presser le jus électoral.
00:39:01 Et quand il n'y en a plus, de passer à autre chose.
00:39:03 Régis.
00:39:04 2 points.
00:39:05 Gabriel Attal.
00:39:07 Bonne réponse de Régis qui marque 2 points.
00:39:10 Il est fort, c'est bien sûr Régis.
00:39:11 Il est fort, il faut le savoir.
00:39:12 Je vous ai dit, Arle, en fait...
00:39:13 Voilà, c'est ça.
00:39:14 Trop fort, Régis.
00:39:15 Question qui c'est, qui l'a dit Régis à 2 points.
00:39:18 Je propose une directive anti-RNB...
00:39:20 Airbnb, pardon, excusez-moi, au niveau européen, pour qu'on ait plus de logements qui servent
00:39:27 juste à l'investissement...
00:39:28 Non.
00:39:29 Non.
00:39:30 Non.
00:39:31 Ou à la spéculation immobilière, puisque je n'avais pas fini.
00:39:33 Non.
00:39:34 Non.
00:39:35 Non.
00:39:36 Non.
00:39:37 C'est une européenne.
00:39:38 Non, c'est une candidate de l'histoire.
00:39:39 C'est Vanille Vieillet.
00:39:40 Non.
00:39:41 Non.
00:39:42 Non.
00:39:43 Non.
00:39:44 Non.
00:39:45 Non.
00:39:46 Non.
00:39:47 Non.
00:39:48 Non.
00:39:49 Non.
00:39:50 Non.
00:39:51 Non.
00:39:52 C'était trop tard.
00:39:53 C'était Manon Aubry.
00:39:54 France Insoumise.
00:39:55 On l'avait oubliée.
00:39:56 Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points sur la réforme de l'assurance chômage.
00:39:57 C'est insupportable, c'est un impôt déguisé en réalité.
00:39:59 Les seniors vont se faire taper extrêmement violemment par ces mesures.
00:40:02 On va avoir une cohorte de 50 nerfs au RSA.
00:40:05 Régis.
00:40:06 La responsable de la société, non ?
00:40:09 Non.
00:40:10 Jean-Luc Mélenchon ?
00:40:11 Non.
00:40:12 C'est une femme.
00:40:13 Marie-Léon ?
00:40:14 C'est une femme.
00:40:15 Marie-Sophie Binet ?
00:40:16 Non.
00:40:17 Manon Aubry ?
00:40:18 Non.
00:40:19 Patrick Depardieu ?
00:40:20 Non.
00:40:21 Marie-Lise ?
00:40:22 Non.
00:40:23 C'est une présidente de groupe parlementaire.
00:40:24 Valérie Rabault ?
00:40:25 Non.
00:40:26 Marine Le Pen ?
00:40:27 Non.
00:40:28 Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:40:29 C'est bien parce que comme ça vous aurez fait tous les partis politiques.
00:40:32 Vous savez quoi ? On va vous faire des listes et vous allez les gagner.
00:40:36 C'est vrai, c'est la honte.
00:40:37 Pardon.
00:40:38 Allez, qui c'est qui qui l'a dit 3 points ? Régis, écoutez bien, traiter Meillère-Habib
00:40:42 de porc, c'est parler comme Dieu Donné ou comme Alain Soral.
00:40:45 C'est pas un homme politique, c'est un philosophe.
00:40:47 Je sais qui c'est.
00:40:48 Régis.
00:40:49 Régis.
00:40:50 Je sais, je vois pas.
00:40:53 BHL.
00:40:54 On le ferait.
00:40:55 Absolument.
00:40:56 Bonne réponse, BHL.
00:40:57 Françoise de Gaulle marque 3 points.
00:40:59 Et qui c'est qui qui a répondu à BHL, le qualificatif de porc peut être attribué
00:41:05 à eux 4, Meillère-Habib, Dieu Donné, Alain Soral et BHL.
00:41:09 Ah oui, je sais, je l'ai vu ça.
00:41:10 C'est Marine Le Pen.
00:41:11 Non.
00:41:12 C'est Nathalie Auziol ? Non.
00:41:13 C'est une députée LFI.
00:41:14 Oui, je sais.
00:41:15 Alors c'est pas Clémence Guettet ? Non.
00:41:17 C'est Sourdet.
00:41:18 Oui, bonne réponse, Ersilias Sourdet.
00:41:20 C'est honteux, François.
00:41:22 Ersilias Sourdet qui est député France Insoumise.
00:41:24 J'ai sauvé l'honneur.
00:41:26 Eh bien, c'est Françoise de Gaulle qui a gagné avec 7,2 points.
00:41:31 Régis 5 et Marco Renata défini pas 3.
00:41:34 Merci Régis d'avoir été avec nous.
00:41:37 On vous embrasse, on vous fait attention à vous et à très bientôt.
00:41:41 C'est le moment de vous offrir des cadeaux les amis.
00:41:45 Je vais vous le dire, c'est le moment justement de jouer avec Sud Radio pour gagner un pack
00:41:50 Lexone avec des objets design et connectés.
00:41:53 Et c'est ça qui est bien.
00:41:54 Et aujourd'hui, on va vous offrir au 0826 300 300 une bubble lamp.
00:41:59 C'est une lampe que vous pouvez mettre sur votre table.
00:42:03 Une enceinte minotée que vous allez pouvoir vous prendre une douche avec cette enceinte.
00:42:07 Une radio Tico, voilà, c'est ça aussi, c'est plutôt hyper intéressant.
00:42:12 Et une batterie MacBank que vous pourrez mettre dans votre sac.
00:42:17 Bien entendu, comme l'enceinte, comme tout ça, parce que ce sont des petits objets connectés qui sont hyper intéressants.
00:42:23 0826 300 300 avec vous Bernard.
00:42:28 J'allais vous appeler Norbert, je ne sais pas pourquoi.
00:42:31 Vous pouvez, il n'y a pas de problème.
00:42:32 Bernard, entre 0 et 10, un chiffre ?
00:42:34 8.
00:42:35 Huitième appel au standard pour ces très jolis cadeaux offerts par Lexone et par Sud Radio.
00:42:40 Bonne chance à tous, on revient dans un instant.
00:42:42 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:42:48 Et nous sommes très bien entourés pour ces vraies voix, jusqu'à 19h, Bernard Cohenadat est avec nous,
00:42:53 président de la CPME Paris et du think tank Etienne Marcel, auteur du livre "L'avenir appartient au PME" publié chez Duneau.
00:43:01 Vous nous donnerez des sous, à force de le dire, si vous vendez des livres.
00:43:05 Françoise Degoy est avec nous, éditorialiste Sud Radio, et Philippe Bilger et vous au 0826 300 300.
00:43:10 Il y a des gens en trop quand même, si on est bien entourés, moi je trouve qu'il y a au moins deux ou trois personnes en trop.
00:43:14 Je pense que j'adorerais faire l'émission avec vous et Félix Mathieu uniquement.
00:43:18 Et Bernard, et Bernard, et Bernard, parce que voilà, on pourrait vous rendre...
00:43:23 Bon écoutez, je vous laisse, je vous laisse, je pars.
00:43:27 Il y en a autant à en dire sur l'un que sur l'autre.
00:43:29 En attendant, Félix Mathieu que tout le monde adore, dans un instant vous avez la parole.
00:43:33 Avec les permis de construire qui ont baissé de plus de 17% sur un an dans l'Hexagone,
00:43:37 la Fédération Française du Bâtiment redoute des suppressions d'emplois, 90 000 suppressions d'emplois peut-être dès cette année selon la FFB.
00:43:45 Comme chaque jour, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:43:48 La politique, ça consiste à rassembler les Français, et le moins qu'on puisse dire est que certains,
00:43:53 pour fracturer, ne sont pas des casseurs, mais des pyromanes qui, non content d'allumer le feu,
00:43:58 jettent des bidons d'essence sur celui-ci en se délectant.
00:44:01 La dernière en date, Rima Hassan, septième sur la liste LFI aux Européennes,
00:44:05 qui a tweeté hier, je cite "il est temps que la France rende tout ce qu'elle doit à l'Algérie".
00:44:10 Alors inutile de dire que, alors qu'une partie de la jeunesse originaire d'Algérie a un sérieux problème d'intégration en France,
00:44:16 et qui ne date pas d'aujourd'hui, il suffit de se souvenir du funeste France-Algérie du 6 octobre 2001,
00:44:21 où la Marseillaise avait été conspuée, et où le match n'avait plus arrivé à son terme suite à l'invasion du terrain par des hooligans algériens,
00:44:28 balancer que la France aurait une dette envers l'Algérie relève de la pyromanie la plus caractérisée.
00:44:33 Des propos qui doivent faire plaisir au régime militaire algérien, qui tient le pays sous sa coupe depuis 62 ans,
00:44:39 et qui pour justifier sa multitude d'échecs répètent à l'envie que tous les problèmes de l'Algérie, c'est la faute à la France.
00:44:45 Des Algériens qui sont éduqués depuis l'indépendance dans la haine de notre pays,
00:44:51 mais qui demandent toujours plus de visas à chaque fois qu'un président de la République française preuve absolue de l'échec du régime en place.
00:45:00 Ainsi donc, Rima Hassan en un tweet permet à un pays pas particulièrement ami du nôtre de nous cracher une fois de plus dessus,
00:45:07 et de se victimiser encore et toujours.
00:45:09 Le pire dans tout ça est de se dire que peut-être, elle représentera la France au Parlement européen dans une quinzaine de jours,
00:45:15 même si le drapeau le plus présent sur son compte Twitter est le drapeau palestinien, et ni le drapeau français, ni le drapeau européen.
00:45:21 Philippe Bilger.
00:45:22 Vous avez raison Philippe, mais il faut bien voir qu'elle est très habile.
00:45:26 Regardez à quel point son tweet est à la fois vague, et tout ce qu'elle...
00:45:33 Elle ne donne jamais une argumentation qui permettrait véritablement de lui rentrer, intellectuellement j'entends, dans l'art quoi.
00:45:43 C'est quelque chose de vague, c'est une banalité qui peut passer auprès de beaucoup de gens.
00:45:50 Non, elle n'est pas du tout maligne, elle est complètement...
00:45:53 C'est très facile de répondre à Rima Hassan, mais surtout il ne faut pas lui répondre,
00:45:57 parce que ça n'est fait que pour ça ces tweets, ça n'est fait que pour grenader le débat.
00:46:02 Vous savez Jean-Luc Mélenchon...
00:46:04 Il ne faut pas nourrir ce type de débat.
00:46:05 Ce n'est pas elle toute seule, c'est bien sûr Jean-Luc Mélenchon, vous savez c'est une trempisation de Jean-Luc Mélenchon, tout simplement.
00:46:10 Jean-Luc Mélenchon, il a vu ce qui s'est passé aux Etats-Unis, il a vu ce qu'il s'est passé en Italie,
00:46:15 vous savez qu'il faisait ça tous les jours, c'était Bébé Grillo, le leader du mouvement 5 étoiles,
00:46:20 ils sont arrivés au pouvoir grâce à ça.
00:46:22 Donc Rima Hassan, par ailleurs, il y a une vraie question, on n'a jamais réglé entre nous tous le problème de l'Algérie.
00:46:27 C'est un problème très profond dans la société française.
00:46:31 Qu'est-ce qu'on doit l'Algérie ? Oui, on doit certainement des choses.
00:46:34 C'est un vrai sujet, mais je suis d'accord sur cette haine qui est...
00:46:40 Je ne sais pas comment on finit ces élections le 9 juin, on va tous sortir vraiment complètement fracassés.
00:46:44 Moi je suis un peu gêné parce que je suis un pied-noir d'Algérie.
00:46:47 Ah bah bravo !
00:46:48 Bah oui, nul n'est parfait.
00:46:50 Et c'est vrai que je trouve qu'on a quand même beaucoup donné à l'Algérie.
00:46:53 Et j'aimerais bien aussi penser à la spoliation des biens des Français d'Algérie,
00:46:57 au-delà, et des harkis qui sont retrouvés ici sans rien.
00:47:00 Donc aujourd'hui on est en pleine provocation, en réécriture de l'histoire, économie du wokise,
00:47:05 c'est de la provoque, c'est une façon aussi d'essayer d'acheter une clientèle politique, point barre.
00:47:10 Allez, on revient avec Félix Mathieu sur la baisse des permis de construire.
00:47:14 Baisse de 17,7% sur un an Félix Mathieu.
00:47:17 Oui, pour les chiffres du mois d'avril, du coup la Fédération Française du Bâtiment redoute pas moins de 90 000 suppressions d'emplois dès cette année,
00:47:24 et même 150 000 suppressions d'emplois d'ici la mi-2025.
00:47:29 L'année prochaine, nous sommes en ligne pour en parler avec le président de la Fédération Française du Bâtiment.
00:47:34 Bonsoir Olivier Salron.
00:47:36 Bonsoir.
00:47:37 Et merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:47:40 Comment ça s'explique une telle situation, baisse des permis de construire de plus de 17% sur un an ?
00:47:45 Écoutez, ça s'explique malheureusement par une baisse des permis de construire déjà depuis trois ans.
00:47:50 Donc 17% depuis l'année dernière, et bien le planchon continue.
00:47:55 La morosité est là, j'allais dire c'est la catastrophe au niveau du logement neuf.
00:48:00 C'est-à-dire pas de construction.
00:48:02 Oui, bonsoir Président. Deux questions. Est-ce que c'est dû aussi aux prêts bancaires ce problème de baisse des permis de construire ?
00:48:11 Et deuxièmement, est-ce qu'il n'y a pas aussi un problème de financement de tout ce qui est mise aux normes des mesures vertes dans les logements qui va coûter beaucoup aux propriétaires ?
00:48:22 C'est un vrai enjeu aussi pour vos entreprises.
00:48:25 Alors bien sûr, le coût de la construction a fortement augmenté depuis 2021, puisqu'il y a eu la crise des matériaux, il y a eu la crise de l'énergie.
00:48:34 Donc oui, construire une maison ou un logement aujourd'hui, c'est 20 à 25% de plus, dont à l'intérieur, et vous venez de le dire, des normes environnementales, comme la RE20-20, qui ont surenchéri ce prix-là.
00:48:45 Cet effet de ciseaux catastrophique avec la hausse des taux de crédit pour nos concitoyens, et surtout les plus modestes, tout ce qui est primo-excédent pour acheter une petite maison individuelle ou un logement,
00:48:57 eh bien ceux-ci n'ont pas accès aujourd'hui au crédit avec un taux très haut. Donc vous voyez que c'est une conjonction de facteurs.
00:49:06 Mais, attention, aussi les mesures gouvernementales, en réduisant le prix à taux zéro à 7% de l'ensemble du territoire, plus la fin de l'investissement, ce que l'on appelait le "péniel" en fin d'année,
00:49:23 eh bien a détourné tous les particuliers de l'investissement dans la pierre. Et ça c'est plus grave.
00:49:28 - Et pourtant on manque de logements, Philippe. - Oui. Comment vous voyez le futur ? Est-ce qu'il y a tout de même de l'espoir ou pas ?
00:49:35 - Alors écoutez, aujourd'hui, nous on travaille évidemment avec les ministres successifs du logement, il y en a eu beaucoup depuis 4 ans, pour essayer de justement remettre au cœur de tout,
00:49:47 c'est-à-dire le souhait des Français, le souhait des Français d'être propriétaires, mais aussi de pouvoir investir dans la pierre, pour le louer à des Français plus modestes.
00:49:56 Et aujourd'hui, avec tout ce que vous avez parlé, l'augmentation du prix des matériaux et le problème des crédits, eh bien c'est compliqué.
00:50:03 Donc il faut déclarer, et alors le Premier ministre a fait en janvier, mais aujourd'hui il n'y a pas de résultat, c'est-à-dire une urgence logement, que ce soit le logement privé, mais aussi,
00:50:14 et c'est beaucoup plus grave ce qui est touché, c'est le logement social. Imaginez-vous bien qu'au lieu des 120 000 logements sociaux que l'on devrait construire chaque année,
00:50:23 on est à peine à 80 000, et là c'est une catastrophe sociétale et sociale.
00:50:27 Merci beaucoup Olivier Salleron d'avoir été avec nous, président de la Fédération française du bâtiment, et bien entendu c'est des sujets qu'on traite aussi assez régulièrement.
00:50:36 Avec Philippe dans les Vrais Voix, responsable mercredi soir, on sera ravi de vous accueillir pour faire une interview un peu plus longue.
00:50:44 Dans un instant, le tour de table de l'actu de nos Vrais Voix. On parle de quoi avec Philippe Bilger ?
00:50:49 David Guiraud.
00:50:50 Très bien, Françoise de Bois.
00:50:52 On va rester dans le registre, les européennes sous la pression de Gaza.
00:50:56 Et avec vous ?
00:50:57 Jeux olympiques, sécurité ou accessibilité.
00:50:59 Très bien, merci beaucoup. Et vous restez avec nous 0826 300 300. Merci Félix Mathieu.
00:51:04 On revient dans un instant.
00:51:05 Et tous les jours, les Vrais Voix de 17h à 19h. Si vous ne comprenez pas tout ce qu'ils disent, ça doure bien nous non plus.
00:51:12 Les Vrais Voix du jour, Philippe Bilger, Françoise de Bois et Bernard Cohen à Dad.
00:51:17 Bien sûr, plaisantes, on comprend un mot sur deux.
00:51:22 Et on aura encore des cadeaux à vous offrir, Philippe.
00:51:27 Absolument, pour les Jeux olympiques et paralympiques.
00:51:29 Voilà, c'est ça. Soyez les oreilles ouvertes.
00:51:34 On ne comprend pas ce que je dis, c'est ça qui est bien.
00:51:39 Il faut ouvrir les portugais.
00:51:41 Et je les embrasse parce que je les adore.
00:51:45 Et tout de suite, le tour de table de l'actu des Vrais Voix.
00:51:48 Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:51:51 Je vais vous raconter une histoire pas mal.
00:51:53 Et vous, vous ne me racontez pas votre petite journée ?
00:51:56 On a assez perdu de temps comme ça.
00:51:58 Le tour de table de l'actualité.
00:52:00 Et ce sont les ambitions pour la mairie de Roubaix de David Guiraud que vous voulez parler ?
00:52:04 Et là, c'est pas monsieur le procureur, Philippe Bilger.
00:52:07 Très sérieusement, David Guiraud est probablement l'un de ceux, et les filles,
00:52:12 qui est le plus proche en permanence de l'antisémitisme.
00:52:17 On sent qu'il a une véritable obsession,
00:52:20 qui ne rate jamais une occasion de focaliser sur la haine d'Israël,
00:52:26 qui frôle, et d'aucun indice qu'il tombe,
00:52:29 s'en varait dans l'antisémitisme.
00:52:31 Et j'ai lu ce matin, je l'ignorais,
00:52:34 qu'il souhaite être maire de Roubaix,
00:52:37 et que donc il cultive de manière assez cynique, réaliste pense-t-il,
00:52:42 cette collusion avec un éléctorat dont il pense que, à Roubaix,
00:52:49 où il est assez dominant, il pourra lui donner la mairie.
00:52:53 Alors, je suis naïf, mais je n'osais pas croire qu'on puisse,
00:52:58 étant politique, où que ce soit, à droite comme à gauche,
00:53:02 mettre en œuvre de manière aussi ostentatoire
00:53:05 un processus et une tactique que je trouve assez choquant.
00:53:09 - François Oudewaard. - Oui, d'ailleurs,
00:53:11 les électeurs jugeront, mais c'est vrai que
00:53:13 David Guiraud, en plus, a une formation comme ça,
00:53:15 il le dit lui-même, il a été très inspiré par Dieudonné,
00:53:18 il a été très inspiré par Soral, il fait...
00:53:20 C'est très douloureux d'ailleurs pour son père,
00:53:22 Daniel, qui a été pendant très longtemps le maire socialiste d'Élila,
00:53:26 et qui est d'ailleurs candidat sur la liste Raphaël Guzman,
00:53:28 c'est une vraie déchirure familiale, vous savez,
00:53:30 c'est pas anodin ce qui se passe avec David Guiraud,
00:53:33 c'est pas anodin ce que vous retracez,
00:53:35 parce que c'est une façon de conquérir
00:53:37 qui n'est pas simplement tactique,
00:53:39 qui correspond malheureusement, pour lui et pour nous,
00:53:41 à une pensée profonde.
00:53:42 Quand David Guiraud dit ce qu'il dit,
00:53:44 il sait très bien ce qu'il dit.
00:53:46 Quand il fait... Quand il envoie les signaux faibles
00:53:48 avec "Dragon Céleste", dont on sait tous maintenant
00:53:51 que sur les jeux vidéo, c'est évidemment un signe de ralliement des antisémites,
00:53:54 il dit "Ah, je savais pas !"
00:53:56 Bien sûr qu'il sait, il sait tout cela.
00:53:58 Et ça, c'est doublé d'une inculture profonde, en fait.
00:54:01 Et quand il a été à Tunis il y a quelques mois,
00:54:03 et qu'il a raconté n'importe quoi sur le massacre de Sabra et Chatila,
00:54:06 parce que bien sûr que les Israéliens ne sont pas coupables de Sabra et Chatila,
00:54:10 je veux bien qu'ils soient coupables de tout,
00:54:12 il a quand même été forcé à un moment donné, presque, de s'excuser.
00:54:15 Mais tout cela est doublé en plus d'une inculture
00:54:18 qui est partagée par beaucoup de ses collègues.
00:54:20 La plupart de ces gens, je sais même pas si Jean-Luc Mélenchon c'est le cas,
00:54:23 mais la plupart de ces gens n'ont jamais mis un pied,
00:54:25 si vous voulez, en Israël ou à Gaza, ou en Cisjordanie.
00:54:28 Ils seraient incapables de situer Djenine,
00:54:31 ils seraient incapables de situer Carmiel,
00:54:33 ils seraient incapables de situer Gaza,
00:54:35 ils sont même incapables de connaître les grands moments de l'histoire.
00:54:39 Donc c'est un vrai problème parce qu'ils sont députés.
00:54:42 - Barbarco Hennedal.
00:54:43 - Ce qui peut peut-être nous sauver, c'est que si il émerge, il ne sera plus député.
00:54:46 Puisqu'il y a le non-cumul des mandats, c'est bien compris.
00:54:49 - C'est triste pour Roubaix quand même.
00:54:51 - Oui, je sais bien, mais...
00:54:52 - Les électeurs décident.
00:54:53 - C'est les électeurs, mais vous avez raison, Françoise,
00:54:56 c'est au-delà du clientélisme, c'est une vraie feuille de route.
00:55:00 Ce n'est pas de manière anodine, ça fait partie d'une conquête du pouvoir, mon cher Philippe.
00:55:05 Ce qui est dommage, c'est que ça se construit sur la haine de l'autre,
00:55:10 et non plus sur le vivre ensemble, sur le partage,
00:55:12 et comme l'a dit tout à l'heure Philippe David,
00:55:15 sur l'intérêt de nos concitoyens, c'est bien ça qui est dommage.
00:55:18 - Allez, Bernard Cohenadade, justement vous voulez revenir sur les Jeux Olympiques.
00:55:22 Faut-il privilégier la sécurité ou l'accessibilité aux commerces de proximité ?
00:55:25 - Oui, moi cette semaine j'avais une interrogation
00:55:28 liée à ce qui est paru dans la presse et aux annonces du préfet de police
00:55:33 dans l'ensemble des zones sportives des Jeux Olympiques,
00:55:38 c'est la nécessité de pouvoir disposer de QR-Code
00:55:42 pour pouvoir passer dans les zones grises,
00:55:45 à la fois chez les commerçants, ou tout simplement pour aller chez soi.
00:55:49 Et donc, vous vous souvenez de la formule d'Alain Bauer,
00:55:53 cette folie meurtrière de la cérémonie d'ouverture ?
00:55:57 J'étais en train de me dire, est-ce qu'on n'est pas en train de sursécuriser quand même ?
00:56:02 Même si, bien entendu, on a tous peur d'un attentat et on ne le veut pas.
00:56:05 Et d'un autre côté, ne pas faire que ces Jeux Olympiques
00:56:09 restent la fête de nos métiers, de nos commerces, de nos vies de proximité.
00:56:14 C'est un peu ça ma question.
00:56:16 - Moi je fais partie des gens qui auront le QR-Code
00:56:19 parce qu'on est en plein mal à la zone, bien sûr, au bord de la Seine, etc.
00:56:23 Je préfère, pour le coup, juste pas tendre avec Darmanin,
00:56:27 mais je trouve qu'il a absolument raison.
00:56:29 Je pense que la ligne qui est choisie est la bonne ligne.
00:56:32 Est-ce qu'on se remettrait d'un attentat dans cette cérémonie d'ouverture ?
00:56:39 Est-ce que le monde même se remettrait ?
00:56:41 Parce que Paris, même si nous on passe notre vie à critiquer Paris et Hidalgo,
00:56:44 la vérité c'est que Paris c'est un symbole très puissant.
00:56:47 - Moi je pense comme vous, Bernard, qu'on en fait trop, mais on n'a pas le choix.
00:56:51 - Ah vous trouvez qu'on en fait trop ? Moi je trouve qu'on n'en fait pas assez.
00:56:54 - Oui, je trouve que pour des gens qui vont rester à Paris durant les JO, ça va être...
00:56:58 - Mais le problème c'est que si on en fait trop, c'est trop,
00:57:00 si on n'en fait pas assez, c'est pas assez.
00:57:02 - C'est pour ça que je dis qu'on n'a pas le choix.
00:57:05 Qui que ça soit de dire, il en faut trop, que pas assez.
00:57:08 - Allez, pour rester avec nous, les amis, on fait une petite pause,
00:57:10 on revient dans un instant avec vous, Françoise,
00:57:13 sur cette campagne sous pression de Gaza avec Emmanuel Macron.
00:57:16 - Sous pression et sous la haine, et une campagne qui est assez douloureuse, je trouve.
00:57:21 - On en parle dans un instant, et puis on aura notre gagnant au téléphone.
00:57:25 Il nous appelle du Gers, au judiciaire d'Irayen, de l'Ombèse.
00:57:29 A tout de suite.
00:57:30 - 20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:57:33 - Les Vrais Voix, Bernard Cohen à dad avec nous, Françoise de Goua et Elisabeth Lévy.
00:57:37 - Il est très bien.
00:57:38 - Philippe Bidja, Elisabeth Lévy, maintenant.
00:57:40 - Est-ce qu'on a le droit de donner un avis sur le petit nouveau, en Vrais Voix ?
00:57:43 Il est bien.
00:57:44 - Il est déjà venu, on l'avait déjà connu.
00:57:47 - Notre réalisateur, on l'adore.
00:57:50 - Et nous on l'adore, notre réalisateur aussi.
00:57:52 - Il est souriant, il fait bien son travail.
00:57:54 - Vous, Françoise, n'étiez pas là, donc c'est le seul thèse valable aujourd'hui.
00:57:58 - Oui, bien sûr.
00:57:59 - Absolument, mais moi je suis très macronien, tout ce qui était avant moi n'existe pas.
00:58:03 - Nous ça fait trois ans.
00:58:04 - Et le Gatrion, ça prend le chemin aussi, tout ce qui était avant lui, y compris Emmanuel Macron, ça n'existe pas.
00:58:08 - Vous commencez à l'aimer tellement, vous parlez beaucoup bien.
00:58:11 - C'est dingue, vous êtes en train de féliciter notre réalisateur, vous finissez sur Gabriel Attal.
00:58:15 - Parce qu'il peut être qu'ils veulent le voir à Matignon, Thomas à Matignon, ne vous appelle pas.
00:58:20 - Je disais surtout du bien de notre réal, mais de Bernard...
00:58:23 - Cohen à Bernard.
00:58:25 - Ça vous a envie de vous faire des amis, je le sens aujourd'hui.
00:58:27 - En attendant de revenir à vous, Françoise, pour le tour de table de l'actu,
00:58:31 l'actu, on voudrait parler à Romain, Romain, mon cher Romain.
00:58:36 Ses noms sans une certaine émotion, que ce soit.
00:58:41 Comment ça va Romain ?
00:58:44 Ils sont fous Romain, de moi.
00:58:46 Vous êtes là Romain ?
00:58:48 - Oui, bonsoir à toutes et à tous.
00:58:50 - Comment ça va ?
00:58:52 - Romain ?
00:58:54 - On va pas être... Qu'est-ce qui se passe ?
00:58:56 Levez le bras Romain, mettez une fourchette au bout de la main.
00:59:00 - Ah là on vous entend, c'est bon.
00:59:02 - Romain, vous faites quoi dans la vie ?
00:59:04 - Je suis responsable d'arrier en boulangerie.
00:59:08 - Ah là là.
00:59:10 - Bref, dans une boulangerie, c'est un très beau métier.
00:59:14 Romain, on va vous dire ce que vous avez gagné,
00:59:17 parce que visiblement ça capte pas bien.
00:59:19 Vous avez gagné une bubble lamp, une enceinte Minoté,
00:59:22 une radio Taïko, une batterie MacBank offerte par Lexone.
00:59:27 C'est un très joli cadeau, parce que vous allez pouvoir les utiliser
00:59:29 dans plein d'endroits et plein de moments de votre vie.
00:59:32 Ça nous embête de ne pas pouvoir vous parler,
00:59:34 parce qu'on vous entend pas bien.
00:59:35 On vous fait d'énormes bisous, on vous embrasse.
00:59:37 - On vous embrasse.
00:59:38 - Comment on appelle les habitants de l'Ombèse ?
00:59:40 - Je sais pas, mais l'Ombèse c'est deux communes,
00:59:42 c'est l'Ombèse et Samathan au milieu.
00:59:44 Les gens du sud-ouest connaissent, vous avez un marché au gras
00:59:46 fabuleux à Samathan.
00:59:47 - Oui, le foie gras de Samathan, allez-y directement.
00:59:49 - C'est dans les Pyrénées ?
00:59:51 - Non, c'est le Gers.
00:59:52 - C'est juste à côté, c'est Dimitrov.
00:59:54 - Comme vous, vous parlez des Pyrénées.
00:59:56 - Le Gers, on peut aussi vous en parler, on est intarissables là-dessus.
00:59:58 On peut y aller, il y a Véron aussi.
01:00:00 - Françoise et Philippe, tous les départements où ça mange,
01:00:04 ils peuvent vous en parler.
01:00:05 - Non, mais même moi j'adore les départements industriels.
01:00:07 Je sais qu'on est à Paris, je trouve qu'il y a une poétique
01:00:10 des usines et des industries, ça me touche énormément.
01:00:12 - Moi j'adore les territoires, j'adore la France, j'adore les villes.
01:00:14 - Par exemple, personne n'aime la vallée de la Fange,
01:00:17 parce que c'est là.
01:00:18 - Ah mais c'est en Moselle, bien sûr, c'est très bon.
01:00:19 - La vallée de la sidérurgie, moi ça m'émeut profondément.
01:00:23 - C'est l'histoire qui est géniale.
01:00:25 - Bien sûr, et une très belle chanson, "Faith" de Bernard Lévier.
01:00:28 - Bernard Lévier, "Il y a petite fille, nanana".
01:00:30 - Est-ce que Romain est encore là ou pas ?
01:00:32 - Romain ?
01:00:33 - Romain ?
01:00:34 - On ne vous entend pas ?
01:00:35 - Bon, on ne vous entend pas Romain, c'est une catastrophe.
01:00:37 Romain, il va falloir venir dans le studio, je vous le dis,
01:00:40 c'est tout ce qu'il nous reste, parce que là, on ne peut pas communiquer.
01:00:42 Il a gagné, Romain, on lui fait bravo !
01:00:44 - Bravo !
01:00:45 - Romain, on vous embrasse, on espère vous avoir à un autre moment
01:00:49 où on pourra vous entendre.
01:00:51 Ensuite, la suite du tour de table de l'actu, et non la tour de l'actu,
01:00:56 ça n'a aucun rapport.
01:00:57 Françoise, puisque vous êtes là, on va revenir sur cette campagne des européennes,
01:01:01 là on approche vraiment à grands pas,
01:01:04 qui crée quand même peut-être un précédent par rapport aux autres ?
01:01:08 - Oui, jamais une campagne n'aura été aussi pestilentielle,
01:01:11 je le dis parce que, j'en ferais pas ce mot pour rien,
01:01:15 je pense que tout ce qui a été imprimé dans cette campagne
01:01:19 c'est la stratégie de Jean-Luc Mélenchon, en réalité,
01:01:22 et quelque chose qui arrive maintenant à son paroxysme,
01:01:25 parce qu'il y a des événements sur le terrain,
01:01:27 c'est paroxystique ce qui se passe à Raffa,
01:01:29 et même si on a beau dire que la bombe qui est tombée a fait sauter des munitions
01:01:33 parce que le Hamas a entreposé des munitions dans ce camp,
01:01:36 la réalité, si vous voulez, c'est que les images sont insoutenables,
01:01:39 et que nous sommes la plus grande communauté juive d'Europe en France,
01:01:43 et la plus grande communauté musulmane,
01:01:45 et que là, il y a un moyen pour faire son beurre politique qui est tout à fait insupportable.
01:01:50 On en a parlé suffisamment tout à l'heure de Rima,
01:01:52 ça ne s'est pas la peine d'y revenir, et de cette manifestation,
01:01:55 tout ça, parce que l'excellent Darius Rochebin interview the Benjamin Netanyahou,
01:01:59 je veux parler aussi de ce côté, de toutes les manifestations,
01:02:03 que moi je trouve légitimes, mais elles sont légitimes dans la mesure où elles ne dépassent pas,
01:02:07 hier, à Paris, on a vu des manifestants arracher les affiches des jotages,
01:02:11 c'est-à-dire que tout est fait comme si le 7 octobre n'avait jamais existé,
01:02:14 et comme si au fond, tout était la responsabilité d'Israël.
01:02:17 Jamais un mot de responsabilité, en ce qui concerne le Hamas.
01:02:21 Je trouve dégueulasse ce qui est en train de se passer sur les réseaux sociaux,
01:02:24 et après j'en terminerai, c'est la première fois de ma vie,
01:02:26 je suis journaliste depuis 25 ans, et je suis conseillère politique depuis autant d'années,
01:02:31 c'est la première fois de mon existence que je vois des listes de journalistes juifs
01:02:36 circuler sur des comptes certifiés, et sur des comptes de militants,
01:02:40 - Vous l'avez dénoncé sur Twitter d'ailleurs.
01:02:42 - Oui, j'ai dénoncé, et il y a Elisabeth Lévy par exemple,
01:02:44 alors officiellement c'est les soutiens aux génocidaires,
01:02:47 mais le seul dénominateur qu'ils ont, tous ces gens, c'est qu'ils sont juifs,
01:02:50 c'est la première fois que je vois une caricature,
01:02:52 mais hier à Bif, j'ai pas envie de le défendre, je n'aime pas ce député,
01:02:55 il m'insupporte, oui, sauf que quand vous le voyez grimé en porc,
01:02:58 sur Twitter, avec des comptes retweetés, ça n'est pas acceptable.
01:03:02 C'est la première fois, signalée par l'excellent Jean-Marie Bordery,
01:03:05 qui est très très bon, qui m'a signalé, il y a une liste qui se revendique
01:03:08 du maréchal Pétain, qui dans sa vidéo de campagne parle des chiloks,
01:03:13 qui le gouvernement, vous savez bien que chiloks c'est le marchand de Venise,
01:03:17 c'est vraiment la figure honnie du juif, c'est insupportable,
01:03:21 nous avons tous un devoir de dire non, d'abord déjà,
01:03:24 foutre une claque à la France Insoumise, vraiment je le dis,
01:03:27 mais de toutes mes forces dans ces élections européennes,
01:03:30 et puis surtout, de reconstruire ensemble avec tous les gens de bonne volonté,
01:03:34 parce qu'on est en train de créer des choses irréparables dans ce pays.
01:03:37 - Et immondes, je trouve.
01:03:39 - Je n'ai rien à dire de plus, François, c'est très convaincant,
01:03:42 et bien sûr, elle a raison de dénoncer tout ce qu'elle vient de dénoncer.
01:03:47 - Non, mais elle a totalement raison, on a atteint un niveau d'antisémitisme,
01:03:52 moi je le vis, parce que lorsqu'on s'appelle Kohen Haddad, je peux vous dire...
01:03:56 - On ne peut pas faire mieux, on manque les vies quand même !
01:03:58 - On annonce la couleur, et c'est vrai que l'ALFI est quand même responsable
01:04:06 de tout ce torrent de haine, de boue et d'insultes.
01:04:11 - Avec, on peut quand même le dire, on ne peut pas dédouaner le gouvernement Netanyahou,
01:04:14 c'est-à-dire que le gouvernement Netanyahou n'aide pas à aider, si vous voulez.
01:04:20 Mais moi je n'essentialise pas, je ne fais pas de tout musulman de France un ami du Hamas,
01:04:25 et j'aimerais bien, je ne suis pas juive moi, donc je suis assez tranquille pour en parler,
01:04:30 c'est plus compliqué je pense quand on est juif, de toute façon,
01:04:33 parce qu'on a forcément l'a priori du parti pris,
01:04:36 et comme il ne faut pas faire de tout juif de France, un génocidaire ami de Netanyahou,
01:04:42 c'est ça, et c'est ça que la France Insoumise, malgré tout ce qu'on en dit,
01:04:46 ils ont réussi à imposer ça dans le débat, et moi ça me rend très inquiète.
01:04:51 - Allez, merci beaucoup Françoise, vous restez avec nous.
01:04:54 Dans un instant, un métier aussi, une corporation qui est inquiète,
01:04:58 ce sont les pharmaciens, puisque vous savez, 90% des pharmaciens étaient fermés aujourd'hui,
01:05:02 selon les syndicats, mouvements de colère liés, entre autres,
01:05:06 aux fermetures d'officines, à la concurrence d'internet,
01:05:09 et puis aussi au montant de leur zone horaire,
01:05:11 mais aussi aux ruptures de stocks de médicaments plutôt vitaux,
01:05:15 et certainement les uns, enfin beaucoup d'entre nous, ont subi ces pénuries, Philippe.
01:05:20 - Oui, et trouvez-vous qu'on en demande trop aux pharmaciens ?
01:05:23 Comprenez-vous leur mouvement du jour ?
01:05:25 Faut-il mettre des garde-fous, notamment avec les ventes de médicaments de contrefaçon par internet ?
01:05:29 Et à cette question, les pharmaciens sont-ils le dernier rempart contre les déserts médicaux ?
01:05:33 Vous dites oui à 76%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:05:38 - Sébastien Lagout est avec nous, vice-président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine,
01:05:42 et coprésident pour la zone Éloire, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:05:45 Est-ce que, première grève depuis 10 ans, ça montre que la situation est vraiment grave ?
01:05:52 - Oui, bonjour, merci de me donner la parole.
01:05:57 Effectivement, la situation est très préoccupante.
01:06:00 Depuis 10 ans, nous n'avons jamais vécu ça, en termes de pénurie et en termes de difficultés économiques.
01:06:10 - Et vous ne bougez pas, on en parle dans un instant, on fait une petite pause, on aura le temps de débattre.
01:06:14 0826 300 300, vous les commentez ou témoignez si vous êtes pharmacien, on vous attend.
01:06:19 Au standard, on est ensemble jusqu'à 19h.
01:06:21 Sud Radio, Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:06:27 - Aujourd'hui avec nous, Bernard Cohen Haddad, Françoise de Gois, Philippe Bilger, vous,
01:06:31 0826 300 300, merci de votre fidélité, vous êtes de plus en plus nombreux.
01:06:35 Énormément d'écoutes sur le digital avec Sud Radio, on a pris encore 70% d'augmentation par rapport au mois dernier.
01:06:44 Vous êtes près de 5 millions à nous écouter, merci beaucoup.
01:06:47 Ça nous touche vraiment et vous nous écoutez même le mardi et le jeudi, c'est ça qui est bien.
01:06:52 - Oui, c'est ce qui est surprenant d'ailleurs.
01:06:53 A mon avis, ça va augmenter énormément ce soir.
01:06:56 - Non, mais le mardi aussi.
01:06:58 Tu vois, il y a des pics et surtout après on peut faire le quart d'heure par quart d'heure.
01:07:02 - Non, Françoise, les pics c'est ce qu'elle vous a envoyé.
01:07:04 - J'ai compris, mais j'ai compris, mais moi je retourne le truc, tu comprends bien.
01:07:07 Quand je fais par exemple mon tour de table, on voit tout de suite, vous pouvez demander à Patrick Roger et Frédéric Joux,
01:07:12 ils me l'ont dit, non non, ça monte en flèche.
01:07:14 La fille qui raconte.
01:07:16 C'est le seul pic de la journée.
01:07:18 D'accord, il y a une intelligence artificielle et ça monte tout seul.
01:07:21 Dès qu'il en entend sa voix.
01:07:22 - Vous êtes ignoble avec moi, je vous le dis tout de suite.
01:07:24 - Non, mon petit, on vous aime.
01:07:25 Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:07:27 L'accès à un médecin, un généraliste, à des spécialistes, c'est un sujet de préoccupation majeure.
01:07:37 Les pharmaciens par exemple, ils sont docteurs, mais aussi docteurs en pharmacie,
01:07:41 et bien ils sont soumis à des règles.
01:07:43 - À la gorge de Rintembo, 1500 habitants et plus aucun médecin depuis plus de 6 ans.
01:07:48 - C'est dans l'arrière boutique que Manuel a attendu les secours,
01:07:51 dans cette salle de consultation spécialement aménagée.
01:07:54 - On a vu monter au fur et à mesure des années ce besoin complémentaire, supplémentaire de prise en charge au niveau du comptoir.
01:08:01 Donc est-ce que c'est lié à des artifications médicales ? Peut-être.
01:08:04 - Aujourd'hui, à 2300 maisons de santé, on en aura 4000 à la fin du quinquennat.
01:08:10 - 90% des pharmacies étaient fermées donc aujourd'hui, selon les syndicats.
01:08:14 Mouvement de colère lié aux fermetures d'officines, à la concurrence d'internet,
01:08:17 au montant des honoreurs, mais aussi aux ruptures de stock de médicaments, parfois vitaux bien sûr.
01:08:22 - Alors parlons vrai, trouvez-vous qu'on en demande trop aux pharmaciens ?
01:08:25 Comprenez-vous leur mouvement du jour ?
01:08:27 Faut-il mettre des gardes-fous, notamment contre la vente de médicaments de contrefaçon par internet ?
01:08:31 Et à cette question, les pharmaciens sont-ils le dernier rempart contre les désarts médicaux ?
01:08:35 Vous dites oui à 76%, vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
01:08:40 - Et le vice-président de l'union des syndicats des pharmaciens d'officine est avec nous,
01:08:44 bonsoir Sébastien Lagout, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:08:47 Petit tour de table, Philippe Bilger avec cette profession, finalement assez peu connue,
01:08:52 parce qu'il y a, c'est vrai, une image finalement des pharmaciens qui n'est pas toujours la bonne.
01:08:57 - Oui mais très injuste. Quand j'étais beaucoup plus jeune,
01:09:00 j'avais trois commerces que je cultivais volontiers.
01:09:04 Les librairies, les charcuteries et les pharmacies.
01:09:10 Aujourd'hui, vous comprenez bien que j'ai abandonné les deux premiers,
01:09:14 il n'y a plus que les pharmacies.
01:09:16 Eh bien, j'ai une grande admiration et je pèse mes mots pour les pharmaciennes, les pharmaciens,
01:09:24 quand je les vois confronter à une bureaucratie absolue,
01:09:30 et ils ne font pratiquement pas d'erreur, ils ont un travail colossal avec les ordonnances,
01:09:37 et au fond, j'ai tellement d'estime que j'ai presque un sentiment d'apitoiement civique
01:09:44 à l'idée de les voir disparaître, diminuer, alors qu'en effet,
01:09:49 ils sont fondamentaux à cause des déserts médicaux
01:09:53 et de tout ce que la vie aujourd'hui leur donne comme charge supplémentaire.
01:09:58 Je trouve que c'est une honte de ne pas leur faciliter la tâche.
01:10:02 - Françoise Devoy.
01:10:03 - Alors moi, je fais partie des gens qui ont toujours cette image d'épinal.
01:10:06 L'idée, et vous allez bon dire, monsieur le vice-président,
01:10:08 que les pharmaciens sont évidemment riches et nantis,
01:10:12 et qu'en fait, ils ont beaucoup d'argent, mais ça c'est quelque chose que j'ai eu pendant des années,
01:10:16 et puis jusqu'au moment où j'ai vu des pharmacies et des copains à moi,
01:10:19 pharmaciens qui ont fait de très longues études,
01:10:21 et qui ferment leurs portes, notamment dans les petites communes,
01:10:26 de ruralité ou de montagne, etc.
01:10:28 Moi, je dois dire que j'ai complètement changé de point de vue avec les pharmaciens
01:10:31 pendant le Covid. J'ai été me faire vacciner par les pharmaciens.
01:10:35 J'ai vu ce qu'ils avaient mis en place.
01:10:37 Alors bien sûr, ils ont gagné de l'argent, etc.
01:10:39 Mais le travail que ça a consisté, comme je voyage beaucoup pour faire les tests,
01:10:45 organiser les tests, pour qu'on puisse avoir des certificats pour pouvoir voyager,
01:10:49 honnêtement, j'aimerais vraiment qu'ils nous expliquent
01:10:52 et qu'ils cassent un peu plus cette image de pharmaciens nantis,
01:10:55 parce qu'on va voir le pharmacien, parce que souvent, même,
01:10:58 on n'a pas le temps d'aller voir le médecin, et puis ils sont toujours là.
01:11:01 Il est toujours là. Bernard Cohen à Dad.
01:11:03 Moi, je suis un défenseur des officines, des pharmaciens.
01:11:06 La proximité.
01:11:07 La proximité.
01:11:09 Ça a été dit, les anciens apothicaires, qui aujourd'hui sont là pour vous conseiller
01:11:13 sur des médicaments non remboursés, ils ont créé du lien social,
01:11:16 ils nous ont vaccinés.
01:11:18 Ah ouais, vraiment.
01:11:19 Ne l'oublions pas, ils nous ont vaccinés.
01:11:21 Tous.
01:11:22 C'était la pagaille.
01:11:24 Ils ont fait les tests aussi.
01:11:25 Ils ont fait les tests.
01:11:26 Beaucoup d'abnégation, beaucoup d'implication de pédagogie.
01:11:31 Et quand même, aujourd'hui, toujours plus de charges.
01:11:34 Toujours plus de charges pour les loyers, des remboursements différés.
01:11:38 Donc tout ça, c'est quand même pas facile pour eux.
01:11:40 Et je crois que leur coup de gueule est mérité.
01:11:42 Et la plupart du temps, une grande urbanité.
01:11:44 Absolument.
01:11:45 Sébastien Lagoud, vice-président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine.
01:11:48 On vous le disait juste avant la pub, une grève en dix ans.
01:11:53 Donc vous avez dû certainement avaler des coups l'œuvre.
01:11:55 Il était temps de réagir.
01:11:57 Alors oui, il était temps de réagir.
01:11:58 Mais après, être en compliment, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:12:01 C'est vrai.
01:12:02 On dit la vérité, parlons vrai sur ce radio.
01:12:04 On sait recevoir sur ce radio.
01:12:06 Je vais vous dire le fond de ma pensée.
01:12:08 Le fond de ma pensée, c'est que je suis pharmacien.
01:12:10 J'appartiens à une profession qui a un maïs territorial fabuleux,
01:12:14 qui appartient à ses pharmaciens, qui est proche de ses patients.
01:12:18 On a un modèle pharmaceutique français qui a montré sa résilience,
01:12:22 qui a montré son adaptabilité, son évolutivité pendant toutes les crises que nous avons vécues.
01:12:27 Et aujourd'hui, nous sommes en grande détresse
01:12:29 parce que nous faisons face à des pénuries qu'on n'a jamais connues,
01:12:33 parce que nos honoraires n'ont pas été réévalués depuis 2017,
01:12:36 parce qu'il y a un défaut d'appétence de la part des étudiants pour notre profession.
01:12:42 Finalement, ça touche tout le monde.
01:12:44 On touche à tout. On touche au maillage, à la pénurie,
01:12:46 on touche au capital des pharmacies,
01:12:48 on touche au numerus clausus, au monopole.
01:12:51 À la santé en général.
01:12:53 À la santé en général, parce que nous sommes là au service de nos patients
01:12:56 et on ne comprend pas.
01:12:57 On a un modèle français qui est très sécuritaire,
01:12:59 qui nous permet de délivrer en toute sécurité des patients
01:13:02 à des médicaments que l'on connaît.
01:13:05 C'est-à-dire que contrairement à n'importe quelle plateforme internet
01:13:07 ou n'importe quel intervenant qui est à distance,
01:13:09 nous, nous sommes proches de nos patients.
01:13:11 On les connaît. Ils viennent tous les jours nous voir à la pharmacie.
01:13:14 Et ce modèle-là, on ne comprend pas que l'État veuille le détruire,
01:13:17 alors qu'on a au contraire besoin qu'ils investissent dans ce modèle
01:13:20 pour mieux soigner les Français, pour mieux soigner nos patients
01:13:23 et pour surtout pérenniser la santé publique.
01:13:25 Aujourd'hui, hélas, on a une désertification médicale qui est énorme.
01:13:30 Si demain ça continue, on va partir à une désertification pharmaceutique.
01:13:34 Et hélas, la pharmacie reste dans beaucoup d'endroits
01:13:36 le seul rempart, le seul point d'accès dans le système de santé.
01:13:40 - Philippe Girard, Radio.
01:13:41 - Justement, malgré les difficultés des pharmacies, des pharmaciens,
01:13:46 vous avez évoqué le manque d'appétence pour ce beau métier.
01:13:51 Comment fait-il qu'il y ait ce manque de désir ?
01:13:56 - Alors, les raisons sont multiples.
01:13:59 Je pense que déjà du côté de l'université, avoir mélangé nos professions,
01:14:03 mélangé médecin, pharmacien, maïotique, cuné, dentaire,
01:14:07 on n'a pas les mêmes métiers.
01:14:09 Et peut-être que les mélanger en première année, c'était pas la meilleure des choses.
01:14:12 Et deuxièmement, vous l'avez très bien dit,
01:14:14 aujourd'hui on est confronté à une bureaucratie énorme,
01:14:16 on est confronté à des tas de contrôles et sur-contrôles et tout ce que vous voulez.
01:14:20 Plus les difficultés de comptoir, les pénuries,
01:14:23 je pense que les clients sont moins intéressés par la pharmacie de phycien.
01:14:27 - Juste une question, pardon Bernard.
01:14:29 Est-ce que le patient, en tout cas, le patient client,
01:14:32 parce qu'il y a un client qui vient acheter des produits,
01:14:34 il y a le patient qui vient chercher ses médicaments.
01:14:36 Est-ce qu'il y a une violence aujourd'hui de ne pas avoir de médicaments ?
01:14:40 Est-ce que finalement, la personne qui rentre dans votre officine
01:14:43 peut avoir des comportements déplacés aussi ?
01:14:46 - Alors, de la violence, il y en a peut-être un petit peu, ça reste marginal.
01:14:49 Je vais vous parler d'un mal qui est beaucoup plus grave, c'est l'angoisse.
01:14:52 Vous allez chez votre pharmacien, vous poussez la porte,
01:14:54 vous lui tendez votre ordonnance,
01:14:56 et vous ne savez pas si votre pharmacien va pouvoir vous délivrer votre traitement,
01:14:58 parce qu'il est en rupture de médicament.
01:15:00 Et je peux vous dire que de l'autre côté du comptoir,
01:15:02 c'est pas évident non plus, parce qu'il va falloir annoncer à son patient
01:15:05 que son médicament est en rupture, et qu'il va falloir qu'on trouve une solution
01:15:08 qui va pouvoir peut-être être trouvé en cinq minutes,
01:15:10 comme en deux à trois jours.
01:15:12 - Oui, moi j'ai deux petites questions. - Très court.
01:15:14 - Oui, très court, c'est qu'est-ce qui explique aujourd'hui
01:15:16 cette rupture de médicaments de base, y compris les génériques
01:15:19 qu'on n'arrive plus à produire chez nous ?
01:15:21 J'aimerais bien vous entendre là-dessus.
01:15:22 Et deuxièmement, quelle serait la mesure qui vous permettrait de gagner un peu de marge ?
01:15:25 Parce que sans rentabilité, c'est beaucoup d'heures de présence, des gardes, etc.
01:15:29 Et c'est invivable aujourd'hui pour vous. - C'est pas rentable.
01:15:32 - Alors, sur la pénurie de médicaments, aujourd'hui le marché n'est plus simplement
01:15:36 que ni français ni européen, il est mondial.
01:15:38 Les principes actifs sont principalement synthétisés en Asie, en Inde, en Chine.
01:15:43 Et donc forcément, vous avez des usines pour le monde entier,
01:15:46 et ces usines n'arrivent pas à produire pour le monde entier.
01:15:49 Donc il faut bien contenter un peu tout le monde,
01:15:51 mais pas forcément tout le monde à 100%.
01:15:53 Donc la principale cause des ruptures, c'est ça.
01:15:55 La deuxième cause des ruptures, c'est que depuis qu'on a besoin d'économies
01:16:00 de la sécurité sociale, on prête systématiquement des économies
01:16:03 sur les médicaments matures, c'est-à-dire les médicaments qui sont déjà anciens,
01:16:06 qui soignent le plus grand nombre, au profit de médicaments immonuments
01:16:10 qui soignent, de manière importante, on est tout à fait d'accord,
01:16:13 mais un petit nombre de patients.
01:16:15 Et donc ces médicaments-là sont très chers, mais pour pouvoir dégager de la marge
01:16:17 sur ces médicaments-là, pour que l'État puisse les payer,
01:16:20 forcément il faut diminuer la marge sur les autres.
01:16:22 Et ça devient plus rentable pour un industriel.
01:16:25 - Merci en tout cas beaucoup. - Merci.
01:16:27 - Et puis bien entendu, on a fait une grande émission sur les pharmaciens.
01:16:32 On vous souhaite en tout cas beaucoup de courage,
01:16:35 et on espère que l'issue sera plutôt favorable, en tout cas pour ces pharmaciens de France.
01:16:40 Merci beaucoup Sébastien Lagoud d'avoir été avec nous,
01:16:42 vice-président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine.
01:16:46 Merci beaucoup Philippe Bilger, merci François Debois, merci Bernard Cohen Haddad.
01:16:51 Vous restez avec nous, avec Philippe David, nous évoquerons l'automobile,
01:16:56 les vraies voies qui vont le relayer à la France.
01:16:58 Station E sera avec nous, l'hyperlogale avant tout,
01:17:01 pour les véhicules électriques et son fondateur Alain Rolland sera avec nous.
01:17:05 On reviendra sur un événement Ferrari de l'année,
01:17:07 l'Astarossa organisée à Monaco, car avec les plus belles voitures du monde,
01:17:12 les voitures italiennes, sur la fiscalité écologique aussi,
01:17:16 qui déstabilise le marché du pick-up.
01:17:19 Et puis on reviendra sur, bien entendu, l'info importante du jour,
01:17:22 c'est sur ces airbags. - Des Citroën et des DS.
01:17:25 On en parle dans un instant, vous souhaitez la bienvenue.

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