Les Vraies Voix - Émission du 16 octobre

  • il y a 13 heures
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Stéphane Simon, auteur de "Les derniers jours de Samuel Paty- Enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée” publié chez Plon et du documentaire "Au nom de mon frère, les derniers jours de Samuel Paty” ; Sandrine Pégand, avocate pénaliste.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-16##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19h, Philippe David, Cécile de Ménigus.
00:00:05On vous souhaite la bienvenue et on sait que vous nous attendiez avec impatience.
00:00:09Bien sûr que vous nous attendiez, on est là, mais qu'est-ce qu'ils font, il est 17h14,
00:00:14mais pourquoi Philippe David n'est toujours pas là, ça va Philippe David ?
00:00:18Très bien Cécile, comme je suis dans votre compagnie, ça va toujours très bien.
00:00:21Mais comme dans la compagnie des Vrais Voix.
00:00:23Est-ce qu'on peut rêver mieux que Philippe David en co-animateur ?
00:00:26J'ai envie de vous le demander.
00:00:28Si, il y a une longue liste, très très longue, mais je vous rends l'appareil.
00:00:33Peut-on rêver mieux que Cécile de Ménigus comme co-animateur ?
00:00:40On l'a vu en plein dans l'étoile, c'est l'appareil dentaire.
00:00:45C'est marrant, on a ce que sur un réalisateur qui est sur le coup, ça m'énerve.
00:00:48T'arrêtes d'être compliqué, tu pourrais pas être simple en simple appareil, ce type ?
00:00:53Attention, vous allez réveiller Philippe Bilger.
00:00:56C'est la concupiscence de Philippe Bilger.
00:00:58Je me demande si vous n'êtes pas un peu priapique ?
00:01:00Non, j'ai pas de syndrome bâpé.
00:01:06On ne sait pas, on ne dit pas avant de savoir.
00:01:09Et j'aime ce mot concupiscence, ça me fait très mal.
00:01:11J'ai toujours adoré concupi... et priapique ?
00:01:13Oui, priapique.
00:01:14A priapique, c'est génial.
00:01:16C'est le tas de l'excès que j'aurais aimé avoir.
00:01:19C'est ce qui me concerne, c'est pas si facile que ça.
00:01:22J'ai voulu imiter Michael Douglas, mais ça n'a pas marqué.
00:01:26Excusez-moi, est-ce que les enfants sont couchés ou pas ?
00:01:29Je te rappelle que nous sommes mercredi, et on a une émission à faire.
00:01:34Les amis, les amis, retrouvons certains...
00:01:38Certaines tenues.
00:01:39Un petit peu de bandure pour tout le monde, ne fera pas de mal.
00:01:42Une camomille.
00:01:45C'est méchant, ce mot.
00:01:46Il était très fort sur le 18 rond.
00:01:52Mon dieu, mon dieu, mon dieu.
00:01:53Et il nous reste deux heures.
00:01:56J'ai peur, j'ai peur.
00:01:57Non, trois, parce qu'on a les vraies voix responsables.
00:01:59On réfléchit.
00:02:00On se reprend.
00:02:01On peut y aller ?
00:02:02On y va.
00:02:03Allez, on y va, on y va.
00:02:04Allez, on y va du sérieux, parce que là, on a une émission à faire avec des débats importants.
00:02:09Le grand débat du jour, aujourd'hui à 17h30.
00:02:11Rien n'a changé, nos ennemis ont encore gagné du terrain, déplore la sœur de Samuel Pacty.
00:02:16Elle s'exprime dans un documentaire diffusé ce soir, que je vous incite à aller regarder.
00:02:20Au lendemain, bien sûr, de l'hommage dans les établissements scolaires à Dominique Bernard et Samuel Pacty.
00:02:25Les deux enseignants assassinés.
00:02:27Alors, parlons vrai.
00:02:28Craignez-vous qu'il y ait d'autres Samuel Pacty et Dominique Bernard ?
00:02:32L'école peut-elle redevenir un sanctuaire ?
00:02:34Et à cette question, a-t-on tiré les leçons de la mort de Samuel Pacty ?
00:02:37Vous dites non à 99%.
00:02:39Vous voulez réagir ?
00:02:40Au datant de vos appels au 0826-300-300.
00:02:43Et notre invité, Stéphane Simon sera avec nous, auteur du livre
00:02:46« Les derniers jours de Samuel Pacty », enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée.
00:02:50Et puis, ce documentaire ce soir, au nom de mon frère,
00:02:53« Les derniers jours de Samuel Pacty ».
00:02:55Le coup de projecteur des vraies voix, des médias suédois,
00:02:58affirme que Kylian Mbappé est bien visé par l'enquête pour viol à Stockholm,
00:03:03après l'affaire des deux rugbymans français en Argentine,
00:03:06pour laquelle le parquet a réclamé un non-lieu.
00:03:08Cette affaire pose de nouveau la question de la preuve.
00:03:10Après la vague MeToo, la Suède a introduit, je le rappelle, la notion de viol par négligence.
00:03:15La passivité ne peut être donc considérée comme une preuve de consentement.
00:03:19Alors, parlons vrai. Est-ce que ces affaires à répétition concernant des personnalités ne posent pas question ?
00:03:24Est-on à un tournant dans les relations hommes-femmes ?
00:03:27Et à cette question, allons-nous vers des contrats de consentement dans les relations sexuelles ?
00:03:31Vous dites oui à 61%.
00:03:33Vous voulez réagir au datant de vos appels au 0826-300-300 ?
00:03:37Et notre invité pour en parler, Sandrine Pégan, sera avec nous, avocat pénaliste.
00:03:40On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix, jusqu'à 19h.
00:03:44Ai-je vraiment besoin de vous les présenter ?
00:03:46Puisque l'ayenne, on en a reconnu le sourire, le rire de Sébastien Ménard,
00:03:51le francophoneur de la foodtech et dans les médias.
00:03:53Je ne sais pas pourquoi vous me calculez ainsi.
00:03:55C'est le rire dans le roi lion.
00:03:59Comme ça, je te signale.
00:04:04Voilà, François Zegault est avec nous, éditorialiste de Sud Radio.
00:04:07Et Philippe Hidger, le président de l'Institut de la Parole.
00:04:09Et ce soir, il l'a bien pendu, Philippe Hidger.
00:04:12Non mais en plus, vous êtes limitaire.
00:04:14Vous êtes limitaire, je suis désolé de vous dire.
00:04:16Vous êtes limite.
00:04:17C'est toujours fait avec élégance et classe, mais c'est limite.
00:04:20Surtout sur le sexe, sur la sexualité.
00:04:23J'ai le droit de révéler mes insuffisants.
00:04:29Allez, 0-826-300-300, Xavier de Gironde est avec nous, de Florac.
00:04:35Bonsoir, Xavier.
00:04:37Bonsoir, Xavier.
00:04:38Bonsoir, les vrais voix.
00:04:40Bienvenue dans cette ambiance de ouf.
00:04:42Est-ce qu'on est obligé de céder nos fleurons industriels aux Américains ?
00:04:47Ça, c'est votre coup de gueule du jour.
00:04:51C'est un peu la question du jour.
00:04:53On aurait aimé que la France soit toujours grande et forte,
00:04:56indépendante et libre, commerçante et solidaire.
00:04:59On aurait aimé que la France reste la France,
00:05:01avec ses agriculteurs, ses usines, ses pharmacies.
00:05:04Mais il n'en est rien.
00:05:05La France est dans l'Europe.
00:05:06Et comme disait le général De Gaulle, dans une Europe intégrée,
00:05:09il ne pourrait pas y avoir de politique,
00:05:11si ce n'est celle de quelqu'un du dehors.
00:05:14Il y aurait peut-être un fédérateur, mais il ne serait pas européen.
00:05:17On pourrait aussi rappeler les bons mots du président Mitterrand,
00:05:20qui sur son lit de mort avait osé dire la vérité aux Français
00:05:23en des termes suffisamment guerriers pour qu'on puisse y voir une once de réalisme.
00:05:27Il avait dit, la France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique.
00:05:30Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique,
00:05:34une guerre sans mort apparemment.
00:05:36Oui, ils sont très durs, les Américains.
00:05:38Ils sont voraces.
00:05:39Ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde.
00:05:42C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment,
00:05:46et pourtant une guerre à mort.
00:05:48Alors quand les États-Unis rachètent nos fleurons,
00:05:50que ce soit les filiales d'Alstom, de Sanofi, ou bien des entreprises stratégiques
00:05:54comme la TECOAIR qui fabrique les missiles des navires français,
00:05:57finalement on s'habitue, on s'y plie.
00:05:59La TECOAIR ne fabrique pas les missiles.
00:06:01La TECOAIR fabrique notamment les portes des avions,
00:06:04et pas que pour Airbus.
00:06:05La TECOAIR ne fait pas de missiles.
00:06:08Alors à force d'avoir des McDonald's, des chanteurs, des séries et des films américains,
00:06:12on va finir par devenir des Américains,
00:06:14fidèles au fantasme de l'American way of life.
00:06:17Mais on sera pauvres.
00:06:18Et puis Coluche, il le rappelait d'ailleurs.
00:06:20Finalement les pauvres, c'est indispensable.
00:06:22La preuve, les Américains en ont.
00:06:23Et c'est quand même pas par snobisme.
00:06:27Merci Xavier.
00:06:28On va rebaptiser le « Qui c'est qui qui l'a dit ? »
00:06:32en « Who said what ? Who said what ? »
00:06:34C'est super.
00:06:35C'est super.
00:06:36Xavier, bravo.
00:06:37Xavier, bravo.
00:06:38Allez Xavier, merci en tout cas pour ce coup de gueule.
00:06:40On n'a pas le temps de réagir bien entendu,
00:06:41parce qu'à force de raconter des bêtises en ouvrant cette émission,
00:06:44on perd du temps.
00:06:45Dans un instant...
00:06:46Et surtout, il n'y a pas de spontanéité dans ce qu'il a dit.
00:06:51C'est très écrit, c'est très bien écrit.
00:06:54Il a raison, il s'est très bien écrit.
00:06:56Vous n'allez pas râler en plus.
00:06:58Dans un instant, le réquisitoire du procureur, on parle de quoi ?
00:07:01Bien sûr, on va dire du bien de Bruno Retailleau.
00:07:06Le nouveau, la nouvelle obsession.
00:07:09Parlons vrai.
00:07:10Parlons vrai.
00:07:11Sud Radio.
00:07:12Parlons vrai.
00:07:13Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:07:16Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:20On se demande si...
00:07:21On ne va pas mettre des micros hors antenne.
00:07:23Je vous dis, je vous dis,
00:07:24bienvenue dans Les Vraies Voix si vous venez nous rejoindre.
00:07:27Je vous incite, si vous passez par chez nous,
00:07:30de venir parfois partager.
00:07:32Vous installez devant nous, devant le studio,
00:07:35à l'intérieur, pour écouter ces émissions
00:07:37et pour écouter les off.
00:07:38Parce que les off sont souvent très passionnants.
00:07:41Voilà, en matière.
00:07:43Après, pour vous, ce ne serait pas beau
00:07:45de vous voir en off.
00:07:46Philippe et Françoise et tous les gens.
00:07:48Ils sont comme ça dans la vraie vie ?
00:07:50Ben oui, ils sont comme ça.
00:07:51Mon Dieu, mon Dieu.
00:07:52En tout cas, 0800 26 300 300 avec Philippe David.
00:07:55On est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:57Dans un instant, les trois mots dans l'actu,
00:07:59c'est avec Félix.
00:08:00Bonsoir tout le monde.
00:08:01Bonsoir Félix.
00:08:02Bonsoir Cécile.
00:08:03On va parler de la bataille du budget.
00:08:05C'est parti en commission.
00:08:06Je ne vous ai pas posé de question.
00:08:07Allez, je m'en vais.
00:08:09Non, allez-y.
00:08:10Allez-y.
00:08:11Mais qu'est-ce que vous avez ce soir ?
00:08:13Vous voulez savoir ou pas de quoi je vais vous parler ?
00:08:16Vous n'en êtes pas obligé.
00:08:19Mais en fait, on s'en fout.
00:08:21Non, pas du tout, pas du tout.
00:08:23De la bataille du budget,
00:08:24c'est parti en commission à l'Assemblée nationale
00:08:26de Donald Trump,
00:08:27qui écoute de la musique en plein meeting,
00:08:29parce qu'il décrète que c'est plus rigolo
00:08:30que les questions réponses,
00:08:31qu'il l'ennuyait un peu.
00:08:32Et puis, de la journée du gaspillage,
00:08:34c'est aujourd'hui.
00:08:35Et on va voir qu'il y a du nouveau
00:08:36sur la lutte contre les gaspillages.
00:08:38En trois mots, budget à musique et gaspillage.
00:08:40C'est marrant de vous regarder
00:08:41quand vous dites gaspillage.
00:08:42C'est drôle.
00:08:44Allez, tout de suite,
00:08:45la parole est au proviseur.
00:08:47Les vraies voix Sud Radio,
00:08:49le réquisitoire du procureur,
00:08:51Philippe Bilger.
00:08:53On peut commencer l'émission du début,
00:08:54parce que là,
00:08:55on est vraiment mal parti.
00:08:56Personne n'a rien pris,
00:08:57j'en rassure les auditeurs.
00:08:59Et monsieur le procureur,
00:09:01bizarrement,
00:09:02vous allez dire que c'est bien Bruno Retaillez
00:09:04qui vraiment a fait tomber
00:09:05tout le monde de son siège.
00:09:06J'aimerais n'avoir pas droit à des sarcasmes.
00:09:13A chaque fois que je fais référence
00:09:15au grand ministre Bruno Retaillez,
00:09:19il a fait deux circulaires.
00:09:22Récemment,
00:09:24c'est horrible, excusez-nous.
00:09:27Pour lutter contre l'immigration clandestine,
00:09:30Manuel Valls autorisait la régularisation
00:09:34de 30 000 clandestins par année.
00:09:41Alors que Bruno Retaillez
00:09:47va faire deux circulaires.
00:09:50Une circulaire pour le...
00:09:55Le pilote...
00:09:57Le pilote a cru des préfets.
00:10:01La seconde circulaire,
00:10:03très importante,
00:10:04ma chère Cécile,
00:10:05j'attire votre attention
00:10:08sur la gravité de celle-ci,
00:10:10la réalité du travail
00:10:12et de vrais critères d'intégration.
00:10:14Mine de rien,
00:10:15ça va permettre de réduire
00:10:18au compte-gouttes
00:10:19les régularisations
00:10:20que Manuel Valls préfère.
00:10:2530 000 régularisations par an.
00:10:30Il met en œuvre ce qu'il annonce.
00:10:33D'abord, excusez-nous,
00:10:34auprès de Bruno Retaillez,
00:10:35c'est pas de vous d'entendre se moquer,
00:10:37monsieur le ministre,
00:10:38c'est vraiment de Philippe Bilger.
00:10:43Toutes les semaines et toutes les émissions,
00:10:45il y avait un truc sur Gabriel Attal à l'époque.
00:10:48Les yeux continuent,
00:10:49cher François,
00:10:50à prouver qu'il a du talent.
00:10:52Bruno Retaillez,
00:10:53Bruno Retailleau,
00:10:54j'entends ce que vous dites.
00:10:57Il y a beaucoup d'effets d'annonce
00:10:59pour le moment chez Bruno Retailleau.
00:11:00Les décrets, les circulaires,
00:11:01je veux bien tout ça.
00:11:02Deux circulaires.
00:11:03Oui, deux circulaires.
00:11:04J'apprécie tout à fait sa capacité
00:11:05à Bruno Retailleau,
00:11:06si vous voulez,
00:11:07à donner des susucres
00:11:08au Rassemblement National.
00:11:09Mais je lui dis...
00:11:10Mais je vous ai dit
00:11:11que c'était absurde.
00:11:12Bien sûr,
00:11:13je l'ai dit,
00:11:14vous pouvez recommencer,
00:11:15mais pendant 20 ans,
00:11:16je lui dis juste
00:11:17qu'on ne court jamais assez vite
00:11:18pour attraper le RN.
00:11:19C'est tout.
00:11:20Sébastien Ménard ?
00:11:21Je suis complètement d'accord
00:11:22avec Françoise,
00:11:23avec Modulo.
00:11:24Un petit sujet,
00:11:25il y a quand même
00:11:26le sentiment
00:11:27d'une véritable sincérité
00:11:28dans les prises de parole
00:11:29de Bruno Retailleau
00:11:30dans ses déplacements
00:11:31et en tout cas
00:11:32dans sa manière
00:11:33d'adresser des sujets
00:11:34qui sont effectivement
00:11:35difficilement peu confortables
00:11:36en tout cas
00:11:37pour l'ancienne majorité
00:11:38et pour une partie
00:11:39des Françaises et des Français.
00:11:40Donc vous êtes d'accord
00:11:41avec moi ?
00:11:42Je suis d'accord avec vous.
00:11:43Le Retailleau,
00:11:44il n'y a rien qui est inconfortable.
00:11:45L'ancienne majorité
00:11:46relative,
00:11:47elle a voté
00:11:48la loi Immigration
00:11:49écrite par Retailleau.
00:11:50Il n'y a rien d'inconfortable.
00:11:51Merci Françoise,
00:11:52merci Monsieur le Procureur.
00:11:53Tout de suite,
00:11:54les 3 mots dans l'actu,
00:11:55c'est avec Félix Mathieu.
00:11:56Les vraies voix Sud Radio.
00:11:573 mots dans l'actu
00:11:58qui sont Félix,
00:11:59budget,
00:12:00musique et gaspillage.
00:12:01Oui, c'est parti
00:12:02pour la bataille du budget.
00:12:0320 milliards de recettes à trouver,
00:12:0440 milliards de dépenses
00:12:05à économiser,
00:12:061700 amendements déposés,
00:12:08un gouvernement divisé,
00:12:09le RN vient d'annoncer
00:12:10qu'il ne le votera pas.
00:12:11Donald Trump interrompt
00:12:12les questions réponses
00:12:13en pleine réunion publique
00:12:14pour se lancer
00:12:15dans une revue
00:12:16de ses musiques préférées.
00:12:17Le camp démocrate
00:12:18dit s'inquiéter
00:12:19pour sa santé mentale.
00:12:20Et puis,
00:12:21c'est la journée
00:12:22de lutte
00:12:23contre le gaspillage alimentaire.
00:12:24Des assemblées générales
00:12:25anti-gaspi vont bientôt s'ouvrir.
00:12:26Pour résoudre un paradoxe,
00:12:27on jette toujours autant
00:12:28mais on donne de moins en moins.
00:12:29Les vraies voix Sud Radio.
00:12:32Des ministres
00:12:33qui menacent
00:12:34de claquer la porte
00:12:35si les coups de rabot
00:12:36ne sont pas faits.
00:12:37Le RN confirme
00:12:38une commission d'enquête
00:12:39sur le dérapage
00:12:40des déficits
00:12:41de ces derniers mois.
00:12:4260 milliards d'euros
00:12:43d'économies à faire.
00:12:44La procédure d'adoption
00:12:45du prochain budget
00:12:46avait déjà tout
00:12:47pour être animée.
00:12:48La commission des finances
00:12:49entame aujourd'hui
00:12:50son examen
00:12:51avec 1700 amendements
00:12:52à examiner.
00:12:53Et aujourd'hui,
00:12:54Jordan Bardel annonce
00:12:55que le RN
00:12:56ne votera pas ce budget.
00:12:57Ce budget n'est pas
00:12:58un budget de rupture.
00:12:59C'est un budget
00:13:00qui fait les poches
00:13:01de la France du travail,
00:13:02qui va faire peser
00:13:03sur nos compatriotes,
00:13:04sur les classes populaires
00:13:05et sur l'augmentation
00:13:06du coût du travail.
00:13:07On nous parle même
00:13:08d'augmentation
00:13:09des prix du gaz
00:13:10avec des aberrations,
00:13:11le déremboursement
00:13:12d'un certain nombre
00:13:13de soins
00:13:14et plus largement,
00:13:15il n'y a aucune réforme
00:13:16structurelle dans ce budget.
00:13:17Donc le RN
00:13:18ne votera pas ce budget
00:13:19parce que précisément
00:13:20le vote ou non
00:13:21d'un budget
00:13:22détermine
00:13:23quels sont
00:13:24les partis politiques
00:13:25qui sont des partis
00:13:26d'opposition
00:13:27ou des partis
00:13:28qui sont dans la majorité.
00:13:29Il n'y a rien de plus politique
00:13:30qu'un budget.
00:13:31Jordan Bardel
00:13:32est là tout à l'heure
00:13:33au salon de l'automobile.
00:13:34Je le comprends parfaitement,
00:13:35c'est une vraie annonce
00:13:36mais la base sociale
00:13:37qui a voté
00:13:38pour Jordan Bardel
00:13:39ou Marine Le Pen
00:13:40ne peut pas accepter
00:13:41un tel budget.
00:13:42La seule question politique
00:13:43qui se pose,
00:13:44c'est est-ce qu'il va donc
00:13:45passer au 49-3
00:13:46ce budget évidemment ?
00:13:47Est-ce que le RN
00:13:48votera ou pas ?
00:13:49La censure.
00:13:50C'est exactement
00:13:51la question qui se pose.
00:13:52C'est la seule question
00:13:53qui se pose.
00:13:54Tout le reste,
00:13:55c'est de la littérature.
00:13:56Sur le budget,
00:13:57j'ai lu un excellent rapport
00:13:58de l'OFCE
00:13:59qui est très inquiétant
00:14:00sur la nature même
00:14:01de ce budget
00:14:02et sur les résultats
00:14:03d'attendre.
00:14:04Même ça m'inquiète.
00:14:05C'est vrai.
00:14:06Oui, je sais.
00:14:07Sébastien Maynard.
00:14:08Moi, ce qui m'étonne
00:14:09un petit peu,
00:14:10c'est que le Premier ministre
00:14:11Michel Barnier a dit
00:14:12que le budget,
00:14:13il l'avait monté en 15 jours
00:14:14qu'il était évidemment
00:14:15perfectible
00:14:16et qu'il était amendable
00:14:17sur un certain nombre
00:14:18de points.
00:14:19Ce qui m'étonne,
00:14:20c'est qu'effectivement
00:14:21on est déjà des groupes
00:14:22parlementaires
00:14:23qui disent
00:14:24on n'est pas d'accord
00:14:25et on va s'y opposer
00:14:26et qu'il propose
00:14:27qu'il propose une alternative
00:14:28qu'il propose des amendements.
00:14:29Ils sont tous dans
00:14:30les propositions.
00:14:31Michel a dit
00:14:32que tout de suite
00:14:33il n'est pas d'accord
00:14:34mais qu'il propose
00:14:35quelque chose.
00:14:36Pour l'instant,
00:14:37il ne propose rien.
00:14:38Le deuxième mot
00:14:39musique,
00:14:40celle de Donald Trump
00:14:41qui a tenu à écouter
00:14:42en plein meeting.
00:14:43Depuis une demi-heure
00:14:44environ,
00:14:45Donald Trump
00:14:46se livrait
00:14:47à un exercice
00:14:48de questions-réponses
00:14:49avec la salle
00:14:50lors d'un meeting
00:14:51en Pennsylvanie
00:14:52et puis là,
00:14:53tout à coup,
00:14:54apparemment,
00:14:55il en a eu marre.
00:14:56Aller,
00:14:57on arrête avec les questions.
00:14:58Passons plutôt à la musique.
00:14:59Franchement,
00:15:00j'ai eu envie
00:15:01d'écouter des questions
00:15:02et puis,
00:15:03il s'en est suivi
00:15:04une sorte de petite revue
00:15:05de ses différentes musiques
00:15:06préférées.
00:15:07A Donald Trump,
00:15:08Luciano Pavarotti,
00:15:09Andrea Bocelli,
00:15:10mais aussi,
00:15:11par exemple,
00:15:12tiens,
00:15:13James Brown
00:15:14ou alors encore
00:15:15Sinéad O'Connor
00:15:16ou en passant par
00:15:17les Village People,
00:15:18Liszt,
00:15:19Non Exhaustive.
00:15:20Il y a eu aussi,
00:15:21par exemple,
00:15:22Elvis Presley,
00:15:23le tout avec à chaque fois
00:15:24Trump,
00:15:25et puis,
00:15:26il y a eu aussi
00:15:27la musique de
00:15:28Elvis Presley,
00:15:29le tout avec à chaque fois
00:15:30Trump qui se balance,
00:15:31qui danse sur scène,
00:15:32sur chaque musique.
00:15:33En réponse,
00:15:34l'équipe de son adversaire
00:15:35démocrate Kamala Harris
00:15:36questionne la santé mentale,
00:15:37tout de même,
00:15:38du milliardaire
00:15:39et ex-président.
00:15:40J'espère qu'il va bien
00:15:41à sobrement commenter
00:15:42Kamala Harris
00:15:43en partageant la vie des hauts,
00:15:44des exploits scéniques
00:15:45de Donald Trump.
00:15:46Notez que les sondages
00:15:47se sont largement resserrés
00:15:48quand même entre eux.
00:15:49Le match est plus serré
00:15:50que jamais
00:15:51quand pourtant,
00:15:52la démocrate semble avoir
00:15:53un net avantage
00:15:54il y a quelques semaines
00:15:55quand elle s'est lancée
00:15:56dans la course.
00:15:57Jean-Baptiste Chauffe,
00:15:58quand il avait quitté le pouvoir,
00:15:59lui avait dit
00:16:00« Est-ce qu'Helsin,
00:16:01est-il vrai qu'il est raisonnable
00:16:02qu'il ait réveillé
00:16:03deux heures par jour ? »
00:16:04Il avait dit « Oui,
00:16:05mais pas tous les jours ».
00:16:06Troisième mot,
00:16:07gaspillage,
00:16:08puisque c'est aujourd'hui
00:16:09la journée nationale
00:16:10de lutte contre
00:16:11le gaspillage alimentaire.
00:16:12Avec un constat
00:16:13en forme de paradoxe
00:16:14des gaspillages
00:16:15qui ne reculent pas.
00:16:16En France,
00:16:174 300 000 tonnes
00:16:18jetées par an,
00:16:19mais pourtant
00:16:20des dons aux banques alimentaires
00:16:21qui, elles,
00:16:22sont en repli.
00:16:23Ce constat,
00:16:24c'est celui de Commerzo,
00:16:26dans la valorisation
00:16:27des invendus.
00:16:28Nous sommes avec son directeur
00:16:29communication et marketing
00:16:30pour en parler.
00:16:31Bonsoir François Vallée.
00:16:32Bonsoir.
00:16:33Merci d'être avec nous
00:16:34dans Les Vraies Voix
00:16:35sur Sud Radio.
00:16:36Comment ça s'explique
00:16:37cette baisse des dons
00:16:38aux banques alimentaires
00:16:39alors qu'on jette
00:16:40encore autant,
00:16:41voire plus ?
00:16:42Est-ce que vous estimez
00:16:43pouvoir y remédier ?
00:16:44Effectivement,
00:16:45on constate
00:16:46un décalage
00:16:47entre d'un côté
00:16:48un gaspillage
00:16:49en France
00:16:50qui reste prédominant.
00:16:51Vous le disiez à l'instant,
00:16:525 millions de tonnes
00:16:53qui sont jetées
00:16:54tous les ans
00:16:55et d'un autre côté
00:16:56des dons aux associations
00:16:57qui baissent.
00:16:58Aujourd'hui,
00:16:59ça s'explique par le fait
00:17:00que globalement,
00:17:01les dons baissent
00:17:02si vous voulez
00:17:03parce que les entreprises
00:17:04sont de mieux en mieux
00:17:05organisées
00:17:06pour lutter
00:17:07contre le gaspillage.
00:17:08Elles s'équipent
00:17:09de solutions
00:17:10diverses et variées.
00:17:11Pour autant,
00:17:12il y a encore
00:17:13un effort conséquent
00:17:14qui reste à faire
00:17:15et un gaspillage
00:17:16qui reste absolument
00:17:17prédominant.
00:17:18Donc,
00:17:19en s'intéressant
00:17:20à l'économie,
00:17:21on peut dire
00:17:22qu'il y a
00:17:23donc,
00:17:24en synthèse,
00:17:25si vous voulez,
00:17:26les choses avancent
00:17:27en termes de lutte
00:17:28contre le gaspillage
00:17:29en France
00:17:30mais on a encore
00:17:31un énorme travail
00:17:32qui reste à faire
00:17:33et qui est devant nous.
00:17:34Et elle pourrait continuer
00:17:35à avancer ?
00:17:36Il y a une annonce
00:17:37aujourd'hui
00:17:38pour cette journée
00:17:39de lutte contre le gaspillage
00:17:40avec des assemblées générales
00:17:41dans quelques mois
00:17:42anti-gaspi.
00:17:43Tout à fait.
00:17:44Monsieur Guillaume Garraud,
00:17:45député et ancien ministre,
00:17:46a annoncé ce jour
00:17:47la tenue
00:17:48d'état généraux
00:17:49de la lutte
00:17:50contre le gaspillage
00:17:51alimentaire.
00:17:52Donc,
00:17:53ces états généraux
00:17:54auront lieu
00:17:55le 13 mars prochain
00:17:56et,
00:17:57si vous voulez,
00:17:58l'idée,
00:17:59c'est de mettre
00:18:00autour de la table
00:18:01l'intégralité
00:18:02des acteurs
00:18:03et de la filière.
00:18:04Donc,
00:18:05entreprises,
00:18:06fabricants,
00:18:07distributeurs,
00:18:08les associations,
00:18:09les acteurs
00:18:10comme commerçants
00:18:11qui luttent
00:18:12effectivement
00:18:13contre le gaspillage.
00:18:14Et l'idée,
00:18:15c'est de sortir
00:18:16de ces états généraux
00:18:17avec une nouvelle ambition,
00:18:18des objectifs
00:18:19et des moyens
00:18:20pour continuer
00:18:21d'avancer
00:18:22dans la lutte
00:18:23anti-gaspille.
00:18:24Parce que,
00:18:25comme je le disais,
00:18:26énormément de choses
00:18:27restent encore à faire
00:18:28en France aujourd'hui.
00:18:29Alors,
00:18:30très peu de temps,
00:18:31mais Philippe,
00:18:32déjà ?
00:18:33J'ai l'impression
00:18:34que,
00:18:35à part quelques malades,
00:18:36tout le monde
00:18:37est indigné
00:18:38par le gaspillage
00:18:39alimentaire,
00:18:40mais on ne trouve pas
00:18:41les moyens
00:18:42de l'éviter.
00:18:43Alors,
00:18:44effectivement,
00:18:45c'est aujourd'hui,
00:18:46depuis la loi de 2016,
00:18:47la loi Garraud 2016,
00:18:48il y a eu une prise
00:18:49assez conséquente.
00:18:50Tout le monde est
00:18:51scandalisé,
00:18:52effectivement,
00:18:53par le gaspillage,
00:18:54le grand public,
00:18:55les entreprises,
00:18:56etc.
00:18:57Et pour autant,
00:18:58on voit bien que
00:18:59ce n'est pas un sujet
00:19:00simple à résoudre.
00:19:01Il y a,
00:19:02effectivement,
00:19:03besoin de mettre
00:19:04en place,
00:19:05notamment dans les entreprises,
00:19:06des process,
00:19:07une organisation,
00:19:08une sphère de pédagogie,
00:19:09tout à fait.
00:19:10Il y a aussi
00:19:11un gros enjeu
00:19:12sur la conformité légale
00:19:13puisque,
00:19:14typiquement,
00:19:15si on reprend l'exemple
00:19:16des dons,
00:19:17aujourd'hui,
00:19:18on les donne aux associations
00:19:19par elles-mêmes,
00:19:20mais finalement,
00:19:21encore peu,
00:19:22aujourd'hui,
00:19:23sont totalement conformes
00:19:24par rapport au cadre légal.
00:19:25Donc,
00:19:26ce n'est pas un sujet simple
00:19:27et si c'était simple,
00:19:28on n'aurait plus de problèmes
00:19:29aujourd'hui.
00:19:30Je peux vous assurer
00:19:31que dans la rédaction
00:19:32de Sud Radio,
00:19:33quand il y a des gâteaux,
00:19:34il n'y a pas de gaspillage.
00:19:35Merci beaucoup,
00:19:36François Ballet,
00:19:37directeur de la communication
00:19:38et du marketing.
00:19:39Et on vous incite,
00:19:40effectivement,
00:19:41à faire attention
00:19:42à ne pas jeter
00:19:43ou alors si vous pouvez
00:19:44les transformer
00:19:45ou les donner,
00:19:46c'est aussi bien.
00:19:47Merci beaucoup,
00:19:48Félix Mathieu,
00:19:49pour ce moment de grâce.
00:19:50Oh là,
00:19:51carrément.
00:19:52Avec plaisir.
00:19:53C'est la base.
00:19:54C'est la base.
00:19:55C'est le plaisir partagé.
00:19:56Bien sûr.
00:19:57Allez,
00:19:58dans un instant,
00:19:59retour sur un témoignage poignant.
00:20:00La soeur de Samuel Paty
00:20:01qui déplore
00:20:02que rien n'a changé
00:20:03malgré les hommages
00:20:04et les drames successifs.
00:20:05La menace est-elle encore
00:20:06vraiment à l'heure du jour ?
00:20:07Oui,
00:20:08alors parlons vrai.
00:20:09Craignez-vous
00:20:10qu'il y ait d'autres Samuel Paty
00:20:11ou Dominique Bernard ?
00:20:12L'école peut-elle redevenir
00:20:13un sanctuaire ?
00:20:14Et à cette question,
00:20:15a-t-on tiré les leçons
00:20:17et que 98%
00:20:18voulaient réagir
00:20:19audatant vos appels
00:20:20au 0826 300 300 ?
00:20:21Stéphane Simon
00:20:22sera avec nous
00:20:23dans quelques instants
00:20:24pour ce documentaire
00:20:25« Au nom de mon frère,
00:20:26les derniers jours »
00:20:27de Samuel Paty.
00:20:28Bonsoir Stéphane Simon.
00:20:29Bonsoir.
00:20:30Merci d'avoir accepté
00:20:31notre invitation.
00:20:32Est-ce que ce documentaire
00:20:33c'est le plus marquant
00:20:34de votre carrière ?
00:20:35C'est à l'évidence
00:20:36le plus marquant
00:20:37parce qu'il est
00:20:38à la fois très sensible
00:20:39et il est sensible
00:20:40évidemment par la personnalité
00:20:41de Michael Paty
00:20:42que l'on a accompagné
00:20:43pendant un certain temps.
00:20:44C'est un documentaire
00:20:46que l'on a accompagné
00:20:47pendant deux ans
00:20:48durant son combat,
00:20:49ce qu'elle fait
00:20:50de la mort de son frère.
00:20:51C'est évidemment
00:20:52le plus touchant
00:20:53parce qu'on a tous
00:20:54été collectivement marqués
00:20:55par la mort
00:20:56de Samuel Paty
00:20:57dont on fête aujourd'hui
00:20:58le quatrième triste anniversaire
00:20:59on va dire.
00:21:00Et puis,
00:21:01c'est aussi un documentaire
00:21:02qui est marquant
00:21:03parce qu'il a fallu enquêter
00:21:04là où les autres
00:21:05n'étaient pas allés.
00:21:06C'est-à-dire
00:21:07qu'il a fallu
00:21:08soulever dans les recoins
00:21:09de l'administration
00:21:10de l'éducation nationale
00:21:11un documentaire
00:21:12qui est marquant
00:21:13parce que
00:21:14dans l'administration
00:21:15de l'éducation nationale
00:21:16il a fallu soulever
00:21:17aussi les voiles
00:21:18que l'on ne voulait pas voir
00:21:19du côté du ministère
00:21:20de l'intérieur.
00:21:21On va en parler.
00:21:22Et essayer de
00:21:23ben voilà,
00:21:24de cheminer,
00:21:25de gaudiller
00:21:26dans l'administration française.
00:21:27On en parle dans un instant,
00:21:28vous ne bougez pas.
00:21:290826-300-300
00:21:30vous les posez des questions,
00:21:31vous êtes bien entendu
00:21:32les bienvenus
00:21:33à tout de suite.
00:21:34Sud Radio.
00:21:35Sud Radio.
00:21:36Parlons vrai.
00:21:37Parlons vrai.
00:21:38Sud Radio.
00:21:39Parlons vrai.
00:21:40Les vraies voix Sud Radio
00:21:4117h19,
00:21:42Philippe David,
00:21:43Cécile de Ménibus.
00:21:44Si j'avais pu refaire
00:21:45ces vraies voix du jour,
00:21:46aujourd'hui,
00:21:47j'aurais pris
00:21:48Philippe Bilger,
00:21:49j'aurais pris
00:21:50Françoise de Gaulle,
00:21:51j'aurais pris
00:21:52Sébastien Maynard.
00:21:53Ah ben ils sont là.
00:21:54Ça tombe bien.
00:21:55Ça tombe bien.
00:21:56Comme quoi.
00:21:57Quand le rêve devient réalité,
00:21:58c'est quand même fou.
00:21:59Ça va Philippe David ?
00:22:00Ça va très bien.
00:22:01L'émission a démarré
00:22:02sur les chapeaux de roue.
00:22:03Il n'y a pas d'autre mot.
00:22:04C'est le seul mot
00:22:05qu'on puisse dire.
00:22:06Attention aux sorties de route.
00:22:07Quelle honte
00:22:08on a pour l'humanité.
00:22:13qui vous attend bien entendu.
00:22:14Allez tout de suite,
00:22:15le grand débat du jour.
00:22:20Dominique Bernard
00:22:21poignardé à mort
00:22:22devant son lycée.
00:22:23C'était il y a un an,
00:22:24le 13 octobre 2023.
00:22:26Ce 16 octobre 2020,
00:22:27Samuel Paty
00:22:28va être poignardé
00:22:29puis décapité
00:22:30par Abdullah Kanzourov.
00:22:31Il avait
00:22:32cette foi
00:22:33dans l'école
00:22:34mais chevillé au corps.
00:22:35Je pense qu'il était convaincu
00:22:37que les choses
00:22:39étaient mises en place
00:22:40pour lui.
00:22:41Pour lui.
00:22:42Pour sa sécurité.
00:22:43Parce qu'on lui a dit.
00:22:44Ils ont le courage
00:22:45de défendre
00:22:46les valeurs de la République
00:22:47et de vouloir protéger
00:22:48leurs élèves.
00:22:49On ne les oublie pas.
00:22:50C'est pour ça qu'on est là.
00:22:51On ne les oubliera pas.
00:22:52Je ne vois pas pourquoi
00:22:53ces offensives
00:22:54qui sont de plus en plus fréquentes
00:22:55et qui tentent
00:22:56de pénétrer
00:22:57de plus en plus l'école
00:22:58ne passeront pas encore
00:22:59à l'acte à un autre moment.
00:23:02Rien n'a changé.
00:23:03Nos ennemis
00:23:04ont encore gagné du terrain
00:23:05déplore la soeur de Samuel Paty.
00:23:06Elle s'exprime
00:23:07dans un documentaire
00:23:08diffusé ce soir
00:23:09au lendemain de l'hommage
00:23:10dans les établissements scolaires
00:23:11de Dominique Bernard
00:23:12et Samuel Paty.
00:23:13Les deux enseignants
00:23:14assassinés, Philippe.
00:23:15Alors parlons vrai.
00:23:16Les minutes de silence
00:23:17non respectées
00:23:18montrent-elles
00:23:19que nous sommes loin
00:23:20d'être au bout de nos peines ?
00:23:21Est-ce que l'assassinat
00:23:22de Dominique Bernard
00:23:23n'a pas démontré
00:23:24que les leçons
00:23:25n'ont pas été tirées ?
00:23:26A-t-on tiré
00:23:27les leçons de la mort
00:23:28de Samuel Paty ?
00:23:29Vous dites non à 98%.
00:23:30Vous voulez réagir ?
00:23:31Aude attend vos appels
00:23:32au 0826 300 300.
00:23:35Stéphane Simon
00:23:36que vous connaissez bien
00:23:37à Sud Radio,
00:23:38les derniers jours
00:23:39de Samuel Paty
00:23:40enquêtent sur une tragédie
00:23:41qui aurait dû être évité
00:23:42chez Plon
00:23:43et ce documentaire
00:23:44ce soir au nom
00:23:45de mon frère
00:23:46les derniers jours
00:23:47de Samuel Paty.
00:23:48Merci Stéphane Simon
00:23:49d'avoir accepté
00:23:50cette invitation
00:23:51à cette question.
00:23:52Est-ce qu'on a tiré
00:23:53selon vous Philippe Bilger
00:23:54les leçons de la mort
00:23:55de Samuel Paty
00:23:56et de Dominique Bernard
00:23:57bien entendu ?
00:23:58Alors je me sens
00:23:59vraiment très modeste
00:24:00pour avoir une réponse
00:24:01péremptoire.
00:24:02Je pense que
00:24:03les tragédies criminelles
00:24:04auraient été
00:24:05une prise de conscience
00:24:06mais je ne suis pas persuadé
00:24:07et tout à l'heure
00:24:08j'entendrai avec plaisir
00:24:09Stéphane Simon
00:24:10répondre
00:24:11à ce questionnement
00:24:12qu'on ait mesuré
00:24:13à quel point
00:24:14les deux professeurs
00:24:15tragiquement assassinés
00:24:16ont été laissés
00:24:17dans leur solitude
00:24:18alors qu'on leur avait
00:24:19promis protection
00:24:20et assistance.
00:24:21J'ai l'impression
00:24:22qu'il y a
00:24:23des gens
00:24:24qui ont été
00:24:25blessés
00:24:26et qui ont été
00:24:27blessés
00:24:28et qui ont été
00:24:29blessés
00:24:30et qui ont été
00:24:31blessés
00:24:32et qui ont été
00:24:33blessés
00:24:34et他們
00:24:35possièdent
00:24:36des courtes
00:24:37distances.
00:24:38J'ai l'impression
00:24:39que cette femme
00:24:40la soeur
00:24:41de
00:24:42Samuel Paty
00:24:43elle n'a jamais
00:24:44dit depuis
00:24:45qu'elle s'exprime
00:24:46la moindre
00:24:47absurdité
00:24:48qui est
00:24:49d'une intelligence
00:24:50et d'une clairvoyance
00:24:51absolue
00:24:52a mis en avant
00:24:53le fait
00:24:54que son frère
00:24:55contrairement
00:24:56aux engagements
00:24:57avait été laissé
00:24:58dans une
00:24:59totale solitude.
00:25:00Oui, moi
00:25:01je vais être
00:25:02un peu plus péremptoire
00:25:03que Philippe
00:25:04J'ai une grande admiration pour la sœur de Samuel Paty, je dois dire qu'Emmanuel Macron, que je critique beaucoup,
00:25:10quelle élégance, quelle intelligence, elle est infirmière je crois en Syrie, aux urgences, elle est formidable cette femme,
00:25:17je dois dire qu'Emmanuel Macron, que je critique beaucoup, avait fait pour moi le plus beau discours de ses 7 ans,
00:25:22au revoir monsieur le professeur, qui m'avait tiré les larmes, je me souviens, alors pour que Macron me tire les larmes,
00:25:28c'était, et je suis plus dur que Philippe, je pense qu'on a tiré les leçons de rien quand on est capable,
00:25:33comme nous le disait Jean-Michel Fauvel, il y a 2 jours, 2 mètres 4 ans, à tourner en rond pour baptiser du nom de Samuel Paty son propre collège,
00:25:43quand on voit la solitude des enseignants, quand on voit aussi les charges et les attaques de plus en plus violentes,
00:25:49je suis d'accord sur la conscientisation de l'opinion, mais je pense que ça n'a pas suivi dans les faits sur le plan de l'État malheureusement.
00:25:56Sébastien Bénard ?
00:25:58Je vais vous prendre à contre-pied, je pense qu'on a tiré une leçon,
00:26:01en fait je pense que les françaises et les français ont tiré une leçon de ces drames absolus qui se sont déroulés,
00:26:06c'est que la puissance publique n'est pas capable, aujourd'hui, non mais je le dis, et donc on peut tirer cette leçon-là,
00:26:13on est totalement incapable de protéger les fantassins de la République, celles et ceux qui, quelque part, incarnent au mieux cet idéal républicain auprès de nos enfants,
00:26:22on n'est pas capable de les défendre, on n'est pas capable, encore aujourd'hui, quelque part, de mettre un terme à cet extrémisme religieux qui repose d'abord sur de la bêtise crasse,
00:26:36parce que c'est quand même ça, et donc la leçon, moi je la prends pour moi, je ne sais pas si d'autres la partagent, mais la leçon c'est celle-là,
00:26:44et voilà, donc c'est l'impuissance, quelque part, ou le manque de courage, mais c'est l'impuissance qui repose sur, effectivement, un manque de courage, une démission totale,
00:26:55voilà, donc on peut s'indigner, on peut organiser des rassemblements, des déplacements ministériels, mais que fait-on ?
00:27:04Stéphane Simon, que fait-on ? C'est ça le problème, on parlait de courage politique, il est où ce courage politique aujourd'hui ?
00:27:15Il manque, à l'évidence, mais simplement il ne faut pas non plus rejeter toute la responsabilité sur les éliles politiques, il y a aussi une nécessité d'un sursaut collectif,
00:27:26moi je dirais que, évidemment, les leçons n'ont pas été apprises depuis la mort de Samuel Paty, on a vu d'ailleurs que l'année dernière, à la même époque, le 13 octobre dernier,
00:27:38Dominique Bernard succombé à Arras, on a vu, il y a quelques jours, à Tourcoing, une jeune femme, non seulement vouloir imposer le voile à l'intérieur de l'enceinte scolaire,
00:27:50mais en plus taper sa professeure, donc on voit qu'il y a toujours, et toujours au moment d'octobre d'ailleurs, la fameuse date anniversaire, triste anniversaire de Samuel Paty,
00:28:02il y a des offensives de l'islam politique pour essayer toujours de s'attaquer, il faut savoir que c'est un projet qui est écrit depuis 30 ans par les frères musulmans,
00:28:12on s'attaque à l'école de la République parce que c'est le lieu de la fabrication des esprits, c'est le lieu où on fabrique l'esprit critique,
00:28:21c'est le lieu où on « démusulmanise » une partie des élèves pour les rendre de petits citoyens de la République française,
00:28:33et c'est évidemment un lieu où les frères musulmans aimeraient exercer davantage d'influence ou au moins faire semer la terreur de manière à ce qu'on ne parle plus des sujets qui fâchent ces islamistes.
00:28:48Et alors, si je dis que pas seulement les responsables politiques doivent faire le véritable bilan, le véritable travail critique de leur responsabilité,
00:28:58je pense aussi que certains professeurs manquent aussi de courage. Quand un professeur est attaqué, comme on l'a vu dans l'affaire Samuel Paty ou dans l'affaire Dominique Bernard,
00:29:09il faut davantage de courage des professeurs, il ne faut pas de soutien. C'est terrible de voir, si vous voulez, que dans beaucoup d'entreprises privées, on parle de l'esprit de corps.
00:29:22Eh bien l'esprit de corps, malheureusement, il existe assez peu, je m'en suis rendu compte au fil de cette enquête, il existe assez peu.
00:29:29Je ne suis pas d'accord parce que dans l'affaire Voilé de la semaine dernière, pardonnez-moi, mais les professeurs ont été super solidaires de la prof qui en plus a mis une claque à l'élève, etc.
00:29:38Super solidaires, pardonnez-moi, mais c'est pas vrai, c'est-à-dire que l'information du Figaro était totalement fausse, d'ailleurs ils l'ont retirée.
00:29:48Le Figaro a annoncé qu'il y avait des professeurs qui manifestaient en solidarité avec les élèves, ça n'est pas vrai, ils ont été entièrement solidaires et moi je trouve que ça c'est assez faux.
00:29:56Alors moi je vais vous donner d'autres exemples plus récents, c'est-à-dire que lundi dernier, c'était la journée hommage à Dominique Bernard et à Samuel Paty,
00:30:04on nous a dit que cette minute de silence avait été relativement bien observée, mais il faut savoir qu'il y a énormément de professeurs qui ont fait jouer leur liberté pédagogique pour ne pas faire cette minute de silence,
00:30:16et il faut savoir aussi que des consignes extrêmement vaseuses avaient été données, libre à chacun d'organiser cette minute de silence, et on voit bien quand le cadre est mou, derrière la proposition est faible.
00:30:28Il y a beaucoup d'écoles qui n'ont pas fait cette minute de silence, vous le savez aussi, et c'est en ça que je dis que ça manque un peu d'esprit de corps.
00:30:40Je crois qu'aujourd'hui il y a quand même une prime, quand on dit qu'il faut être un tout petit peu plus ferme sur l'application de la loi de 2004 et non la baïa ne rentrera pas à l'école,
00:30:54on voit que quand une consigne claire est donnée, des résultats sont obtenus. La plupart du temps, malheureusement, ça s'arrête là, et c'est regrettable parce qu'on voit bien qu'aujourd'hui,
00:31:06dans nombre de matières, de disciplines, et je pense en particulier à l'histoire-géographie dont est issue Samuel Paty, on n'enseigne plus un certain nombre de choses.
00:31:16On voit bien que la liberté d'expression, c'est difficile de tenir ces cours-là, c'est difficile de parler de la Shoah aussi, vous le savez, donc ça veut dire qu'il y a beaucoup de professeurs qui pratiquent une forme d'auto-censure qui est regrettable.
00:31:28Ça réagit beaucoup au 0826-300-300. Bonsoir, Xavier de Florac, notre vrai voix du jour, et après on partira à Monde-Marsan.
00:31:37— Ok, ben effectivement, David, si la Técoïère ne fabrique plus de missiles, les frères musulmans, eux, fabriquent bien des islamistes.
00:31:45Et moi, je suis professeur. Vous voyez, j'ai enseigné en lycée professionnel. Aujourd'hui, j'enseigne uniquement en BTS. Et c'est vrai que, de mon point de vue,
00:31:54il y a des mesures aussi concrètes qu'on pourrait peut-être mettre en œuvre. Alors ça paraît peut-être un peu fou, ce que je vais dire, mais moi, je serais pas contre
00:32:02qu'on mette des portiques de sécurité à l'entrée des établissements. — Ouais, très bien. Comme dans les aéroports. Ben, très bien.
00:32:08— Bien sûr. Il y a des jeunes. Ils peuvent être armés, mais ils savent même pas pourquoi. Ils ont 14-15 ans. Ils sont complètement mal éducés.
00:32:15— Xavier, je vous coupe. Samuel Paty a été tué dans la rue, hors de l'établissement scolaire. Donc ça aurait pas solutionné le problème.
00:32:20Dominique Bernard, oui. Mais là, non. — Oui. Alors après, c'est vrai. Vous avez raison. Mais attention, je voudrais aussi rappeler quand même
00:32:27qu'Agnès Lassalle, par exemple – on n'en parle pas beaucoup, mais Agnès Lassalle – a été assassinée en classe par un élève dérangé à Saint-Jean-de-Luz.
00:32:36Et finalement, ce n'était pas un islamiste. C'est quelqu'un qui avait des problèmes de santé mentale. — Non, non, c'est vrai. Absolument.
00:32:41— Ce que je veux dire par là, c'est qu'attention, la société devient de plus en plus violente. L'école est à l'image de la société.
00:32:48— C'est vrai. — Elle devient de plus en plus violente. Et la religion, parfois, est un prétexte à l'exercice de cette violence.
00:32:54— C'est vrai. Super. — Ne bougez pas, Xavier. 0826-300-300, Ludovic de Mont-de-Marsan. Bonjour, Ludovic. — Bonsoir, Ludovic.
00:33:02— Bonsoir et au revoir. Pour moi, on n'a rien appris, déjà, depuis Charlie Hebdo, bien avant Samuel Paty, après Dominique.
00:33:10L'assassinat de Dominique Bertrand a prouvé également qu'on n'avait rien retenu de Samuel Paty. Quand Jean-Thierry-Emmanuel Macron
00:33:17parlait de combat, de liberté, mais à mon sens, il est déjà complice, ainsi que les précédents gouvernements, à travers la politique de l'excuse
00:33:24qui a été menée où on n'a pas nommé l'ennemi, on ne l'a pas combattu. Déjà, l'ennemi, aujourd'hui, c'est l'islamisme. Il faut pas se le cacher.
00:33:35Donc tant qu'on continuera sur cette politique-là, je suis désolé, on n'avancera pas. Il y a liberté d'expression, la liberté de penser.
00:33:43Elle est unique, elle est absolue. Enfin, elle est absolue ou sinon elle n'est rien, pour paraphraser Luc Ferry. Donc...
00:33:51— Merci, Ludovic. Restez avec nous, parce que Philippe est cher. Oui, c'est bien.
00:33:54— Stéphane Simon, si vous le permettez, à votre avis, tout ce que vous avez si bien décrit et que la sœur dont on a parlé tout à l'heure
00:34:07si intelligemment et émotivement expliqué, à votre avis, est-ce que la responsabilité principale relève d'un islamisme rampant ou ostentatoire
00:34:21ou bien c'est tout simplement la dégradation inévitable d'une civilisation qui, aujourd'hui, par exemple, trouve presque acceptable
00:34:32que des élèves frappent leurs professeurs ?
00:34:35— Moi, je crois que là où l'islamisme progresse, c'est là où nous faisons montre de beaucoup de faiblesses.
00:34:42Si nous étions un tout petit peu plus collectivement organisés, un tout petit peu plus vigilants sur ces questions-là,
00:34:50l'islamisme ne progresserait pas. Je pense sincèrement qu'à chaque fois que l'on est faible, et dans l'affaire de Samuel Batiste,
00:35:00ce qui saute aux yeux, c'est la faiblesse même de la principale qui va immédiatement recevoir, alors que l'on sait que c'est sur la foi d'un mensonge,
00:35:08d'une dénonciation calumnieuse qui a été condamnée d'une élève, elle va recevoir tout à fait recessante le père de famille
00:35:16plus quelqu'un qui s'autodésigne chef des imams de France. Et on leur déroule le tapis rouge et on les reçoit comme si c'était urgent de recevoir ces gens-là.
00:35:27Et pardonnez-moi, là il y a un problème de fermeté.
00:35:32Moi je tape pas sur l'improviseur, excusez-moi, moi je vous trouve trop durs sur l'improviseur, sérieusement.
00:35:36Ils ont tous été lâchés par le rectorat, ils ont tous été lâchés, je pense que l'improviseur elle fait ça parce qu'elle essaie de...
00:35:42Vous imaginez ? Vous m'évitez-vous deux minutes à sa place, vous êtes trop durs, franchement je vous trouve trop durs et trop tranchés.
00:35:48Je vais vous expliquer pourquoi je dis ça, je dis ça aussi parce que l'improviseur a rempli les fameux rapports d'alerte qu'elle remplit,
00:36:03elle désigne comme responsable Samuel Paty, à un moment où on sait que Samuel Paty est désigné par une jeune fille qui n'est pas assistée à son cours,
00:36:14et donc vous saviez ça ? Non, je ne le pense pas, c'est dans l'ancêtre pourtant.
00:36:18Mais bien sûr, mais bien sûr, mais bien sûr, vous parlez de ce qui est...
00:36:21Françoise, c'est ce qui est important, là où Stéphane Simon, pardonnez-moi, mais tout à l'heure je reviens sur ce que vous disiez,
00:36:31c'est pas la responsabilité des édiles politiques, la réponse est oui, ce sont les politiques qui doivent donner des consignes avec les recteurs d'académie,
00:36:41on ne peut pas uniquement s'indigner a posteriori, on ne peut pas...
00:36:46Mais non, mais c'est toute une chaîne, c'est toute une chaîne !
00:36:48Mais si, non, si tu t'es lâché par ta hiérarchie, tu sais pas ce que c'est l'éducation, si tu t'es lâché par ta hiérarchie, tu t'as peur ?
00:36:56Si vous avez...
00:36:57Elle a le droit d'avoir peur !
00:36:59Il faut quitter son poste et dire, vous mettez quelqu'un, mais vous désignez pas la tête de quelqu'un !
00:37:04Mais si on va faire comme ça, c'est parce qu'elle l'a fait, on peut pas tourner l'histoire de l'académie comme ça !
00:37:08Je termine, si vous avez...
00:37:10Si je peux...
00:37:12Stéphane Simon, je vais juste terminer, parce que ce film est une partie de ma carrière.
00:37:16Quand vous avez un ministre qui est suffisamment solide, suffisamment courageux, il est capable, vis-à-vis d'une administration futelle, un peu réticente, d'imposer ses choix.
00:37:26Allez, le mot de la fin, Stéphane.
00:37:28Je puis pour qu'on se mette tous d'accord.
00:37:32Dans l'affaire Samuel Paty, c'est du haut en bas de l'échelle des responsabilités qu'il y a eu des défaillances.
00:37:38Moi, je pense qu'effectivement, il faut que les ministres soient plus clairs dans leurs directives et plus fermes sur les principes.
00:37:44On est d'accord là-dessus.
00:37:46Mais c'est à l'échelon intermédiaire, les principales, qu'il y a aussi un problème parfois de mauvaise habitude depuis quelques années déjà.
00:37:52On fait un peu trop la parbelle aux parents d'élèves qui discriminent.
00:37:56On est d'accord.
00:37:58Et les professeurs, parfois, manquent un peu de solidarité entre eux.
00:38:00Et si simplement on arrivait à corriger un peu tout ça, ça irait forcément un peu mieux.
00:38:04Je crois qu'on serait tous d'accord là-dessus.
00:38:06Merci beaucoup Stéphane Simon, auteur du livre « Les derniers jours de Samuel Paty »,
00:38:10une enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée au Cheyplon, et puis ce documentaire ce soir sur C8.
00:38:16Au nom de mon père, de mon frère, je vais y arriver.
00:38:18Les derniers jours de Samuel Paty.
00:38:20Et je vous rappelle qu'on vous retrouve, bien entendu, tous les samedis à partir de midi jusqu'à 13h.
00:38:24L'affaire dans l'affaire.
00:38:26On vous retrouve samedi ?
00:38:28Merci.
00:38:29Merci beaucoup et on sera tous devant C8 ce soir.
00:38:31Vous restez avec nous dans un instant le qui sait qui.
00:38:33Qui l'a dit, un peu plus court, mais ça va être bien quand même.
00:38:35Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:38:39Merci à Sud Radio de pouvoir m'exprimer et pour la qualité de vos informations.
00:38:43Sud Radio, parlons vrai.
00:38:45Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:51Les vraies voix tous les jours de 17h à 19h, mettez vos pendules à l'heure.
00:38:56Comme ça vous êtes là, vous n'êtes pas en retard.
00:38:59C'est comme un œuf à la coque.
00:39:01Tu sais combien déjà ? 3 minutes l'œuf à la coque ?
00:39:03Oui.
00:39:04Alors ça dépend.
00:39:05Non.
00:39:06Mollet ou à la coque ?
00:39:07Non, à la coque c'est 3.
00:39:09Mollet c'est 2.
00:39:10Oui.
00:39:11Non c'est 4.
00:39:12C'est 4.
00:39:13On a le sens du débat ici, je vous le dis tout de suite.
00:39:16Xavier, vous êtes avec nous ?
00:39:19Il faut lancer le jingle.
00:39:21Ok, alors le jingle c'est moi qui vais le lancer.
00:39:23Et donc je vous dis ça simplement.
00:39:25Dans un jeu, il y a des perdants et les autres sont des chanceux.
00:39:28Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:39:32Il est trop bon ce Xavier.
00:39:34Excellent Xavier, bravo.
00:39:35Mais je demande à Maxime de nous faire le meilleur des lancements.
00:39:38Mais ça va venir, ça va venir.
00:39:40Allez, on y va, on y va, on n'a pas beaucoup de temps.
00:39:42Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:432 points les amis.
00:39:44Emmanuel Macron ne comprend rien à ce qu'est Israël.
00:39:48Manuel Valls.
00:39:49Bonne réponse de Xavier, qui a en gros 2 points.
00:39:52Il est fort.
00:39:53Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points ?
00:39:55Xavier, on redresse nos comptes.
00:39:59Michel Barnier.
00:40:00Non.
00:40:01Antoine Armand.
00:40:02Non, non.
00:40:03Bonne réponse Laurent Saint-Martin.
00:40:05Philippe Bilger engrange 3 points.
00:40:073 points.
00:40:08Question qui c'est qui qui l'a dit à 1 point ?
00:40:10Un joint à le goût du sang.
00:40:12Xavier.
00:40:13Rotaïo.
00:40:14Bonne réponse de Xavier.
00:40:16Non mais non, il l'a dit à Israël.
00:40:18Il l'a dit à Israël, on me l'a pris.
00:40:21Et soyez sur le coup.
00:40:23Oui c'est Rotaïo, mais il a pris la phrase du Pomerési.
00:40:27Et oui, oui, c'était la phrase du Pomerési.
00:40:29Qui c'est qui qui l'a dit à 2 points ?
00:40:31Xavier.
00:40:32L'équipe macroniste a mis la France en faillite parce qu'ils ont fait des cadeaux aux plus riches.
00:40:37Aurélie Trouvé.
00:40:39Non.
00:40:40Manuel Bourdin.
00:40:41Non.
00:40:42Mélenchon.
00:40:43Bonne réponse de Sébastien Minard-Marie.
00:40:45Maline Thauvelier.
00:40:46Ce matin sur Sud Radio.
00:40:50Question qui c'est qui qui l'a dit 3 points.
00:40:52Le chômage n'a pas baissé.
00:40:54C'est de la propagande qui nous laisse penser que des cadeaux fiscaux aux actionnaires ont servi le pays,
00:40:59mais ils ont servi les dividendes.
00:41:01Xavier.
00:41:02François Ressin.
00:41:03Non.
00:41:04Jean-Luc Mélenchon.
00:41:05Non.
00:41:06Ben non.
00:41:07Ben non.
00:41:08Ben non.
00:41:09Ben non.
00:41:10Ben non.
00:41:11Ben non.
00:41:12Ben non.
00:41:13Ben non.
00:41:14Ben non.
00:41:15Ben non.
00:41:16Ben non.
00:41:17Ben non.
00:41:18Non.
00:41:19Ben non.
00:41:20C'est pas gentil.
00:41:21Il dit que c'est quelqu'un de raffiné, de l'enfant largage.
00:41:25Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points sur les normes agricoles, Xavier ?
00:41:29On confine à l'absurde.
00:41:30La France veut la vie plus blanc que blanc.
00:41:32On fait courir le risque d'étendre des filières.
00:41:35Annie Gennoir.
00:41:37Oui !
00:41:38Le dernier, qui c'est qui qui l'a dit 2 points.
00:41:41Je n'ai aucun regret.
00:41:42Je suis bien là où je suis, fidèle à des convictions et des valeurs.
00:41:45Xavier.
00:41:46C'est le centriste, là, Charles de Courson, non ?
00:41:49Pierre Lemaire !
00:41:50Non.
00:41:51Borne ?
00:41:51Non.
00:41:52Non.
00:41:52Darmanin ?
00:41:53Non.
00:41:53Il a fait une coalition.
00:41:55Ciotti !
00:41:56Bonne réponse de Sébastien Ménard !
00:41:58Oh là là, et moi j'ai fini avec zéro !
00:42:00C'est la première fois que ça m'arrive !
00:42:02On a 7 points !
00:42:047 points pour Sébastien Ménard, 6 points pour Xavier !
00:42:08Oh, bravo Xavier !
00:42:09Qui était...
00:42:10Passé sur le piste, Philippe Villegère, 3 points.
00:42:13François Degoy est à ton cul à accueil.
00:42:14Zéro ! Zéro !
00:42:16Non, non, non.
00:42:17Vous n'êtes pas attendus à la compta, c'est le pire.
00:42:22Et c'est vous qui allez payer.
00:42:23Merci beaucoup Xavier, merci d'avoir joué avec nous et merci beaucoup.
00:42:26Merci à vous, merci à vous aussi.
00:42:27C'est un petit moment de bonheur.
00:42:28Et vous avez une très jolie voix à l'antenne.
00:42:30Alors rappelez-nous vite, à bientôt.
00:42:320800 26 300 jusqu'à 300 300 300 jusqu'à 19h.
00:42:36On vous souhaite la bienvenue, à tout de suite !
00:42:39Sud Radio.
00:42:40Sud Radio.
00:42:40Parlons vrai.
00:42:41Parlons vrai.
00:42:42Sud Radio.
00:42:42Parlons vrai.
00:42:44Les vraies voix Sud Radio.
00:42:4517h-19h.
00:42:46Philippe David.
00:42:47Cécile de Ménibus.
00:42:49Mais qu'est-ce que ça passe vite le temps avec vous.
00:42:51Il est déjà 18h05.
00:42:53On espère que vous avez passé une excellente journée.
00:42:55La nôtre était plutôt pas mal.
00:42:57Puisqu'on savait qu'on la finissait avec vous.
00:42:59Jusqu'à 19h avec Philippe David, bien entendu.
00:43:01Ça va mon Philippe ?
00:43:02Ça va très bien.
00:43:03Vous savez, j'ai un concept philosophique allemand qui revient.
00:43:05C'est la Schadenfreude.
00:43:07Un concept philosophique allemand ?
00:43:09C'est la joie malsaine.
00:43:11C'est quand on se réjouit de l'échec de quelqu'un.
00:43:14Et je ne sais pas, mais le zéro de Françoise de Gaulle.
00:43:16Qui c'est qui qui l'indique.
00:43:18Me faites plaisir.
00:43:20On a même un auditeur qui dit Fanny au comptoir.
00:43:22Ma chère Françoise de Gaulle.
00:43:24Excusez-moi Françoise.
00:43:26Je vais me permettre de parler pour vous.
00:43:28Françoise parfois se met en retrait pour que les autres brillent.
00:43:32Mais c'est vrai.
00:43:34Qu'est-ce que vous mentez mal.
00:43:36Excusez-moi.
00:43:38Mais franchement vous êtes en débile.
00:43:40Je vous en prie.
00:43:42Je vois vos petits yeux cruels et formes.
00:43:44Votre joie malsaine.
00:43:46À travers ces lunettes noires.
00:43:48Dans ces moments-là, vous vous ressemblez à Philippe Bilger.
00:43:50Regardez les petits yeux cruels.
00:43:52Mais Adoram, elle vient au secours de toutes les faiblesses.
00:43:58C'est vrai.
00:44:00Dès que quelqu'un est dans l'embarras.
00:44:02Alors que Philippe, il les écrase.
00:44:04Avec Bilger, il y a quelqu'un qui veut le secours des autres.
00:44:06Ecoutez, aujourd'hui, je ne sais pas ce qui nous arrive.
00:44:09Vous n'avez pas remarqué que quand quelqu'un...
00:44:11Regardez, Sandrine Rousseau.
00:44:13Il la défend.
00:44:15Moi aussi, je la défends.
00:44:17Combien de fois je vous ai défendu.
00:44:19Combien de fois ?
00:44:21Il vous a défendu de venir.
00:44:25Allez, le 0826-300-300.
00:44:27Vous laissez des messages.
00:44:29On les écoute.
00:44:31Oui, c'est Gérard de Colombe.
00:44:33Je vous appelle parce que je crois qu'aujourd'hui,
00:44:35le grand problème des politiques,
00:44:37c'est qu'ils n'ont pas travaillé, disons,
00:44:39dans le privé.
00:44:41Alors, moi, je proposerais
00:44:43qu'on limite les mandats politiques
00:44:45à une certaine durée.
00:44:47Parce qu'il y en a, ils sortent
00:44:49de leur école politique
00:44:51et ils vont jusqu'à
00:44:53la retraite en étant politicards.
00:44:55Alors, il faut arrêter le professionnalisme
00:44:57politique.
00:44:59Je ne suis pas d'accord, déjà.
00:45:01Moi, je n'ai pas du tout ce point de vue.
00:45:03Je pense que la politique est un vrai métier
00:45:05qui s'exerce quand vous êtes un parlementaire.
00:45:07Vous pouvez être un grand parlementaire.
00:45:09Regardez Charles de Courson, mais il y en a beaucoup
00:45:11sur les rangs de la gauche et de la droite,
00:45:13des très grands parlementaires.
00:45:15Je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée.
00:45:17On comprend ce qu'il veut dire.
00:45:19Parce qu'il y a quelque chose,
00:45:21regardez un Jacques Chirac
00:45:23qui n'a fait que ça toute sa vie.
00:45:25Je crois que
00:45:27faire autre chose à un moment donné,
00:45:29ça peut être une richesse.
00:45:31Je ne crois pas du tout. D'abord, Chirac finit super bien
00:45:33son mandat.
00:45:35Il est à 1%
00:45:37dans les sondages qui sont présents.
00:45:39Non, mais il finit,
00:45:41c'est le président aujourd'hui le plus populaire
00:45:43dans l'imaginaire français.
00:45:45Il finit sur l'écologie.
00:45:47Moi, je ne suis pas d'accord.
00:45:49Franchement, c'est du populisme aux petits pieds.
00:45:51Je pense que, quand Macron
00:45:53dit « soyez fiers d'être... », regardez les amateurs
00:45:55qu'on a eus depuis 7 ans. Regardez des gens
00:45:57qui sont arrivés à l'Assemblée nationale
00:45:59en venant supposément de l'entreprise.
00:46:01C'est un résultat catastrophique.
00:46:03Sébastien Maillard.
00:46:05Moi, j'ai cette...
00:46:07Je ne tire aucune gloire de ça, mais j'ai cette double culture
00:46:09puisque j'ai fait plus de 15 ans
00:46:11dans la fonction publique
00:46:13à servir différents ministres, différents présidents
00:46:15et je suis passé de l'autre côté
00:46:17de la manivelle puisque je suis aujourd'hui entrepreneur.
00:46:19Mais t'as pas été élu, donc c'est pas pareil.
00:46:21Si, j'ai été élu. J'ai été élu local. Je suis toujours élu local.
00:46:23Je suis élu
00:46:25depuis l'âge de 20 ans.
00:46:27Ça fait 25 ans que je suis élu.
00:46:29J'ai quand même une petite expérience de vie.
00:46:31Tout ce que je peux dire, c'est qu'effectivement,
00:46:33comme le dit Philippe Bilger, ça fait du bien
00:46:35de passer de l'autre côté. Parce que
00:46:37entre tout ce qu'on peut imaginer,
00:46:39tout ce qu'on peut même décider
00:46:41ou conseiller de décider
00:46:43quand on est dans la sphère d'influence,
00:46:45quand on est conseiller, quand on est chef de cabinet,
00:46:47directeur de cabinet, on donne quelque part
00:46:49des conseils politiques
00:46:51parce que c'est notre vie, parce qu'effectivement
00:46:53la politique c'est un métier, mais
00:46:55quand on voit qu'effectivement
00:46:57on a des missis,
00:46:59dominissis de l'économie
00:47:01qui n'ont jamais dirigé une entreprise,
00:47:03on peut quand même se poser quelques questions.
00:47:05Je ne dis pas que je ne fais pas preuve
00:47:07d'un excès de populisme parce que j'ai moi-même
00:47:09été dans la haute fonction publique.
00:47:11J'ai moi-même fait tout ça. Mais à un moment donné,
00:47:13quand on passe de l'autre côté, on se rend compte que la vie
00:47:15c'est peut-être pas tout à fait pareil qu'à Bercy
00:47:17ou au sein de la rue de Varennes.
00:47:19Merci beaucoup.
00:47:21Ministère de l'Agriculture de Varennes.
00:47:23Et Matignon. Et les deux.
00:47:25Ministère de l'Agriculture.
00:47:27Il voulait mordre quelqu'un d'autre.
00:47:29En tout cas, il voulait mordre tout court.
00:47:31Est-ce que Philippe David
00:47:33va mordre à nouveau ?
00:47:35Je crois qu'aujourd'hui, vous allez peut-être crier au fou
00:47:37parce que je vais demander le retour
00:47:39d'un impôt. Non !
00:47:41Et j'assume totalement.
00:47:43Alors qu'il y a deux jours, vous vouliez le supprimer.
00:47:45Non, ce n'était pas deux jours, c'était hier.
00:47:47Et puis hier, c'était un impôt
00:47:49que certains veulent créer et que je ne veux pas.
00:47:51Moi je veux bien si vous le payez pour moi.
00:47:53Je suis sûr qu'il veut la taxe d'habitation.
00:47:55Je ne sais pas.
00:47:57Il n'est qu'au pays.
00:47:59Il est comme les tables de ping-pong.
00:48:01Il est abrié.
00:48:03Sud Radio.
00:48:05Parlons vrai.
00:48:07Les vraies voix Sud Radio.
00:48:0917h-19h.
00:48:11Philippe David. Cécile Domenibus.
00:48:13Chers amis, aujourd'hui
00:48:15les vraies voix Philippe Bilger, Françoise Degoy,
00:48:17Sébastien Ménard et Philippe David
00:48:19qui rêvaient d'être populaires.
00:48:21Ce soir, ils rêvent
00:48:23d'être impopulaires.
00:48:25Les vraies voix Sud Radio.
00:48:27Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:48:29au milieu du village et aujourd'hui, ce sera
00:48:31sur le centre des finances publiques
00:48:33de ce même village. Lorsqu'Emmanuel Macron
00:48:35avait supprimé la taxe d'habitation
00:48:37sur les résidences principales,
00:48:39j'avais dit que c'était une énorme erreur et que les dindons
00:48:41de la farce allaient être les propriétaires
00:48:43via leur taxe foncière.
00:48:45Une taxe foncière dont la limite de paiement était
00:48:47hier et dont vous avez pu pour l'immense
00:48:49majorité d'entre vous qui avez la chance
00:48:51d'être propriétaire, apprécier l'augmentation.
00:48:53Mais problème. Aujourd'hui,
00:48:55il est flagrant que la suppression de cette taxe
00:48:57a mis nombre de collectivités
00:48:59locales en difficulté et qu'il va falloir
00:49:01recréer un impôt local. Ce n'est pas
00:49:03moi qui le dis, c'est Catherine Vautrin,
00:49:05la ministre des Territoires, qui l'a affirmé la semaine
00:49:07dernière devant le comité des finances
00:49:09locales. Une réalité confirmée
00:49:11par Jean-François Copé qui a déclaré
00:49:13avant-hier, s'il faut recréer un impôt,
00:49:15c'est celui-là. Oui, c'est celui-là
00:49:17car les locataires bénéficient comme le reste
00:49:19de la population du ramassage des ordures,
00:49:21de l'entretien de la voirie, de la
00:49:23construction d'écoles maternelles et primaires
00:49:25et des équipements sportifs des communes.
00:49:27J'arrête là cet inventaire à l'après-verre
00:49:29et il n'y a donc aucune raison qu'il ne
00:49:31participe pas à la construction et
00:49:33à l'entretien de ceux-ci. Alors oui, c'est
00:49:35hier soir. Je n'ai pas pu m'empêcher de mordre
00:49:37en étrayant l'idée fumeuse
00:49:39d'un nouvel impôt sur les chiens comme en Allemagne.
00:49:41Je ne vais pas me faire que des amis
00:49:43mais tant pis. Je demande le rétablissement
00:49:45de la taxe d'habitation
00:49:47pour une simple et bonne raison de justice fiscale
00:49:49mais aussi parce que les collectivités locales
00:49:51en ont un besoin impératif et que ce sont
00:49:53elles qui investissent dans des équipements
00:49:55qui boostent la croissance.
00:49:59J'ai eu peur à un moment donné, vous disiez
00:50:01je demande le rétablissement de la peine de mort.
00:50:03Non, non, mais je sais ce que je disais.
00:50:05Vous devenez complètement copayiste
00:50:07mais à la limite, je pense que c'est probablement
00:50:09la sagesse. Cette mesure, pardonnez-moi,
00:50:11a été totalement démago. Elle a permis
00:50:13en grande partie, quand on regarde
00:50:15les intentions de vote et la façon dont les votes
00:50:17se sont faits à Emmanuel Macron d'être élu en 2017
00:50:19mais je suis d'accord avec vous.
00:50:21Sébastien Maire, vous êtes d'accord ?
00:50:23Non, je suis complètement d'accord. Non, je vais vous surprendre.
00:50:25L'élu local que je suis
00:50:27au moins deux jours par semaine
00:50:29ne peut être qu'aligné avec vous.
00:50:31Après que la taxe d'habitation
00:50:33ait été, pour un certain nombre de nos concitoyens,
00:50:35particulièrement injuste parce que vous aviez
00:50:37des villes de banlieue
00:50:39pas nécessairement
00:50:41bien dotées.
00:50:43Qui payaient plus cher qu'au centre de Paris.
00:50:45C'était ça, au départ, je dirais.
00:50:47L'intuition macronienne.
00:50:49Mais l'effet pervers de tout ça, c'est
00:50:51de traiter tout le monde de la même manière.
00:50:53C'est-à-dire d'annuler politiquement
00:50:55par clientélisme politique.
00:50:57Je vais le dire, même si j'ai toujours soutenu le président de la République.
00:50:59Mais là-dessus, je ne l'ai jamais soutenu.
00:51:01Parce qu'effectivement, ça a semé une zizanie folle.
00:51:03Aujourd'hui, on avait promis...
00:51:05Ne vous moquez pas, monsieur Philippe David.
00:51:07Non, non, c'est Cécile de Médibus
00:51:09qui décollait.
00:51:11On avait promis aux collectivités locales
00:51:13de compenser à l'europrès.
00:51:15Oui, oui, ça n'a pas été le cas.
00:51:17On a compté
00:51:19sur la sagacité fiscale
00:51:21des élus locaux qui ont évidemment
00:51:23fait progresser les taxes foncières.
00:51:25La part départementale, la part intercommunale
00:51:27et la part régionale.
00:51:29On imaginait aussi que les droits de mutation,
00:51:31vous savez, quand on vend des biens,
00:51:33que ça viendrait compenser. La réalité, c'est que
00:51:35la crise de l'immobilier, avec l'explosion
00:51:37des taux d'intérêt, fait que les droits de mutation
00:51:39ont fondu comme neige au soleil.
00:51:41Donc, vous avez des tas de collectivités qui sont exemptes.
00:51:43Philippe Bilger ?
00:51:45Je ne vois rien à redire.
00:51:47Merci, merci de ce point de vue.
00:51:49Je vois que Cécile de Médibus
00:51:51n'est pas du tout d'accord avec moi.
00:51:53Je ne vous lirai pas.
00:51:55J'ai écrit
00:51:57sur une feuille à Philippe.
00:51:59Dis que tu regrettes ce que tu viens de dire.
00:52:01Que je vous passe les menaces
00:52:03qui sont à côté.
00:52:05Je pense qu'elle va me mordre
00:52:07plus que moi j'ai mordu hier.
00:52:09Moi qui l'ai élevée comme une merde.
00:52:11C'est ça.
00:52:13Par rapport à vous, j'étais un péquène, vous êtes un pitbull.
00:52:15Je vais le devenir.
00:52:17Allez, tout de suite, je le suis un peu quand même.
00:52:19Le tour de table de l'actualité.
00:52:21Un table,
00:52:23sept horaires.
00:52:25On va parler de politique politicienne.
00:52:27Je ne peux qu'être d'accord avec Chioti.
00:52:29C'est catastrophique.
00:52:31Alors là, n'importe quoi.
00:52:33L'actualité.
00:52:35Et notre Philippe Bilger.
00:52:37Et vous n'aimez pas Jean-Michel Appâtier et ses positions
00:52:39mais vous ne voulez pas qu'on galvaude le terme de résistant.
00:52:41Oui, il y a une petite polémique
00:52:43qui n'est pas fondamentale
00:52:45à propos
00:52:47de l'émission Face à l'info
00:52:49sur CNews
00:52:51qui fêtait ses 5 ans un anniversaire.
00:52:53Et à un moment donné
00:52:55j'ai vu, nous sommes des résistants
00:52:57nous défendons
00:52:59la liberté d'expression
00:53:01et ça a été accouplé
00:53:03avec le chant des partisans
00:53:05et Jean-Michel Appâtier
00:53:07s'est moqué de cela
00:53:09en pourfendant
00:53:11Christine Kelly
00:53:13qu'il a trouvé grotesque.
00:53:15Alors Jean-Michel Appâtier,
00:53:17Philippe l'a dit, je ne l'aime pas du tout.
00:53:19C'est un homme qui
00:53:21n'hésite pas à critiquer
00:53:23certains de ses confrères
00:53:25et parfois à vouloir leur exclusion
00:53:27du champ médiatique
00:53:29mais sur ce plan-là, il a raison.
00:53:31Il faut arrêter d'utiliser
00:53:33le terme résistant
00:53:35pour tout et n'importe quoi.
00:53:37J'aime beaucoup CNews mais il faut garder
00:53:39la mesure et mettre le chant
00:53:41des partisans avec ça
00:53:43c'est du délire.
00:53:45C'était grotesque.
00:53:47Moi j'avais presque honte pour Christine Kelly
00:53:49qui en plus de ça est une femme dans la vie
00:53:51qui me parait assez être intelligente.
00:53:53Qu'est-ce qui leur est arrivé ?
00:53:55Ils sont tous devenus fous.
00:53:57Je vous laisse responsable
00:53:59de Jean-Michel Appâtier.
00:54:01Il est quand même assez percutant
00:54:03donc on est d'accord ou pas avec lui.
00:54:05Moi je n'aime pas critiquer
00:54:07les autres journalistes, ils font ce qu'ils veulent.
00:54:09En tout cas ils comptent dans le paysage.
00:54:11Je ne sais pas ce qui est arrivé
00:54:13à Christine Kelly mais
00:54:15honnêtement ça vaudrait presque des excuses
00:54:17quand on sait l'histoire de ce chant qu'il a écrit
00:54:19et pourquoi sérieusement.
00:54:21Imaginez que CNews fait oeuvre
00:54:23de résistance comme si
00:54:25c'était pour notre pays.
00:54:27C'est complètement orwellien.
00:54:29C'est une vérité alternative.
00:54:31C'est faire croire que dans ce pays
00:54:33il n'y a pas une parole libre.
00:54:35C'est la tradition de la France.
00:54:37Il aurait fallu le dire autrement.
00:54:39Il y a une parole libre tout le temps.
00:54:41Je suis d'accord avec François.
00:54:43Il y a une parole libre.
00:54:45Après...
00:54:47Ce n'est pas vrai.
00:54:49S'il vous plaît les amis.
00:54:51Qu'après
00:54:53je dirais que la voix
00:54:55de CNews ou d'autres médias
00:54:57soit pas la voix mainstream de la bien-pensance parisienne
00:54:59ça c'est une chose.
00:55:01Mais de là à se dire qu'on est en résistance
00:55:03je trouve ça un peu ridicule.
00:55:05On est d'accord.
00:55:07Tant mieux si vous êtes d'accord.
00:55:09Je suis contente.
00:55:13Je ne suis pas du tout d'accord avec ce qu'a fait le Figaro.
00:55:15Je trouve ça lamentable.
00:55:17Un grand titre comme le Figaro
00:55:19et pourtant j'ai beaucoup de copains à l'intérieur
00:55:21perdent complètement
00:55:23ces chèvres et la boussole depuis les élections.
00:55:25On a bien compris que le Figaro avait pris le parti
00:55:27de Jordan Bardella. Ça n'a pas fonctionné.
00:55:29Que fait le Figaro aujourd'hui ?
00:55:31Il sort un truc mais c'est d'une indignité totale.
00:55:33C'est-à-dire qu'avec leur database
00:55:35ils ont fait des camemberts.
00:55:37Voilà le résultat
00:55:39avec le fonds républicain. Et voilà ce que ça aurait donné
00:55:41s'il n'y avait pas eu le fonds républicain.
00:55:43Evidemment comme par hasard vous avez
00:55:45252 députés.
00:55:47Mais je veux dire, petit un, c'est tonteux
00:55:49de faire ça. D'abord parce que ça ne correspond à rien.
00:55:51C'est inepte complètement. Vous ne refaites pas
00:55:53les élections après les élections.
00:55:55Ça c'est le premier point. Imaginez
00:55:57trois mois après, où sont les dynamiques de campagne ?
00:55:59Tout ça pour arriver à
00:56:01un camembert qui vous montre que
00:56:03machin truc aurait probablement été élu.
00:56:05Donc déjà, les résultats n'ont aucun sens.
00:56:07Le deuxième choix,
00:56:09c'est du trumpisme à l'état pur.
00:56:11C'est la vérité alternative. On a perdu mais en fait
00:56:13on a gagné. Parce que ce que montre le camembert
00:56:15c'est 252 députés R.N.
00:56:1728 sorties. Vous faites l'addition et
00:56:19comme par hasard, il y a la majorité absolue.
00:56:21C'est indigne. Et pourquoi c'est indigne ?
00:56:23C'est aussi prendre les électeurs pour
00:56:25des cons. Critiquer le front
00:56:27républicain, c'est dire
00:56:29qu'on a mis un fusil sur la tempe
00:56:31aux électeurs pour aller voter.
00:56:33Mais pas du tout. Personne n'est allé
00:56:35dans les circonscriptions pour dire
00:56:37battez le Rassemblement National. Personne.
00:56:39Ça a été une campagne politique
00:56:41de la même manière qu'à deux reprises
00:56:43on a élu Emmanuel Macron parce qu'on ne veut pas
00:56:45de Marine Le Pen.
00:56:47Mais c'est ce que je dis.
00:56:49Mais ça n'a pas été une honte.
00:56:51Ça s'appelle une campagne. C'est-à-dire que
00:56:53ce pays, mais il va falloir que vous le mettiez dans le crâne.
00:56:55Le front républicain
00:56:57c'est le contraire de la vérité et de la sincérité.
00:56:59Ce pays ne veut pas
00:57:01de l'extrême droite. C'est tout.
00:57:03A quatre reprises elle nous dit.
00:57:05Mais on verra. A chaque fois on dit mais on verra la prochaine fois.
00:57:07Personne
00:57:09n'a mis le fusil sur la tempe aux électeurs
00:57:11dans les urnes pour dire qu'on ne veut pas de l'extrême droite.
00:57:13Ils l'ont fait. Les matraquer de quoi ?
00:57:15Vous avez vu le matraquage sur Bardella ?
00:57:17Arrêtez ce cinéma.
00:57:19Vous prenez
00:57:21les électeurs pour des cons.
00:57:23Ce qui est certain c'est qu'on avait
00:57:25une grosse dynamique
00:57:27pro-Bardella, pro-Le Pen
00:57:29qui a été évidemment
00:57:31stoppée nette par
00:57:33ce que d'aucuns diront
00:57:35un espèce de tripatouillage électoral.
00:57:37Mais pourquoi vous dites ça ?
00:57:39Je ne dis pas
00:57:41que je n'y ai pas participé
00:57:43parce que j'ai moi-même fait
00:57:45participer à ce front républicain.
00:57:47Mais la réalité c'est que j'ai aussi
00:57:49le droit de dire que c'est un tripatouillage électoral.
00:57:51C'est pas un tripatouillage !
00:57:53Et qu'à la fin de la fin
00:57:55vous avez...
00:57:57Pourquoi vous dites ça ?
00:57:59Parce que je le pense.
00:58:01Arrêtez d'hurler.
00:58:03Parce que vous aviez une majorité
00:58:05de français qui s'étaient exprimés
00:58:07même avant ça
00:58:09sur le scrutin européen.
00:58:11Ils ont très largement plébiscité
00:58:13les idées que je combats qui sont
00:58:15celles de Bardella et Le Pen.
00:58:17Et je vais au bout.
00:58:19Et je vais au bout.
00:58:21Après je suis d'accord avec vous.
00:58:23J'ai suffisamment d'expérience
00:58:25pour savoir qu'il y a des dynamiques de campagne
00:58:27qu'on néglige et qu'on méprise
00:58:29mais qu'elles existent.
00:58:31Donc il y a du tripatouillage électoral.
00:58:33Il y a une dynamique de campagne.
00:58:35Et puis on arrive.
00:58:37Je suis très content que mes anciens copains LR
00:58:39aient réussi à faire nommer un Premier ministre
00:58:41mais regardez ce qu'on a offert aux français.
00:58:43Vous avez les LR qui pèsent 5%
00:58:455%
00:58:47des voix françaises
00:58:49et qui ont aujourd'hui un gouvernement.
00:58:51Vous aurez l'occasion de parler
00:58:53juste après la pub
00:58:55sur un autre sujet en revanche.
00:58:57Parce que là je pense qu'on s'est tout dit.
00:58:59Sud Radio.
00:59:01Parlons vrai.
00:59:03Les vraies voix Sud Radio
00:59:0517h-19h
00:59:07Philippe David, Cécile Domenibus
00:59:09Les vraies voix
00:59:11tous les jours de 17h à 19h
00:59:13c'est un rendez-vous à ne pas manquer.
00:59:15En tout cas si vous voulez vous amuser
00:59:17apprendre des choses.
00:59:19Vous avez appris des choses aujourd'hui Philippe Bilger ?
00:59:21Que je pouvais avoir le faux rire
00:59:23alors qu'en général je suis ennuyeux
00:59:25comme la pluie.
00:59:27Un éclair de lucidité.
00:59:29François vous avez appris des choses aujourd'hui ?
00:59:31J'ai appris, j'ai retrouvé
00:59:33mes jeunes années de radio avec ce faux rire
00:59:35inastinguible. Non mais vraiment pour moi
00:59:37c'est ce qui a marqué l'émission. Parce que pour le reste
00:59:39j'ai appris que Philippe Bilger était un obsédé sexuel
00:59:41et assez frustré.
00:59:43C'est horrible.
00:59:45C'est horrible.
00:59:47Sébastien Menard vous avez appris un truc ?
00:59:49Moi j'apprends à m'amuser avec vous.
00:59:51J'espère que les auditeurs vous aussi
00:59:53au 08-126-300-300
00:59:55je ne parle pas bien sûr de Philippe David parce que je ne lui adresse plus la parole.
00:59:57Rires
00:59:59Allez le tour de table de l'actu.
01:00:01Sébastien Menard, un drame
01:00:03à Paris avec un conducteur SUV
01:00:05qui écrase et qui tue un cycliste.
01:00:07Alors j'ai envie de dire un drame un peu prévisible
01:00:09quand on voit les difficultés
01:00:11qu'on a à cohabiter dans Paris
01:00:13quand on est en trottinette, en vélo, en scooter
01:00:15en camion, quand on
01:00:17bosse ou quand on est en bagnole.
01:00:19Hier un drame absolu
01:00:21quasi sous mes fenêtres
01:00:23puisque mes bureaux parisiens
01:00:25donnent à côté du boulevard Malzherbe
01:00:27et vous avez effectivement un cycliste
01:00:29qui a été renversé par une voiture
01:00:31jusqu'à là j'ai pas envie de dire que tout va bien
01:00:33mais c'est un peu ce qui se passe
01:00:35tous les jours dans Paris. Sauf que le cycliste
01:00:37tape sur le capot de l'automobiliste
01:00:39et l'automobiliste lui roule dessus
01:00:41et tue ce cycliste
01:00:4327 ans qui s'appelle Paul
01:00:45en plein Paris.
01:00:47Sous les yeux de la fille
01:00:49de l'automobiliste.
01:00:51Ce qui est un peu dingue
01:00:53c'est qu'évidemment la responsabilité
01:00:55sera probablement engagée
01:00:57je parle sous couvert du procureur
01:00:59mais ça en dit
01:01:01beaucoup
01:01:03sur ce climat
01:01:05de tensions permanentes
01:01:07et qu'on a réussi à créer
01:01:09parce que finalement circuler en ville, en vélo
01:01:11en moto, en voiture, etc. ça devrait être quelque chose
01:01:13en tout cas de normal, de simple. Il y a de moins en moins
01:01:15de bagnoles dans Paris, il y a de plus en plus
01:01:17de pistes cyclables. Bref, tout est
01:01:19normalement pensé et financé
01:01:21pour bien cohabiter, pour vivre
01:01:23ensemble. Et je termine
01:01:25et je termine ma chère Cécile
01:01:27forcée de constater que ça marche pas nécessairement très bien.
01:01:29Moi j'aimerais bien que ça retombe
01:01:31pas sur les pompes d'Anne Hidalgo cette histoire
01:01:33parce que justement Paris, pour bien connaître un certain
01:01:35nombre de capitales dans le monde, je pense que Paris
01:01:37ce qu'elle en a fait, chacun peut être
01:01:39radicalement opposé mais la réalité
01:01:41c'est que les pistes cyclables sont extrêmement
01:01:43sécurisées. Alors elles sont extrêmement
01:01:45fréquentées mais la plupart ont des bordures
01:01:47de façon à ce que les voitures ne puissent pas passer
01:01:49etc. C'est fait de façon remarquable.
01:01:51Moi je pense que c'est lié vraiment
01:01:53à un tempérament, comment dire,
01:01:55à un momentum absolument tragique
01:01:57mais la réalité quand même c'est que
01:01:59à Paris, quand tu es
01:02:01cycliste maintenant et que tu es la trottinette
01:02:03ce qui est mon cas, tu peux quand même rouler
01:02:05de façon assez tranquille
01:02:07sur les pistes sécurisées.
01:02:09Oui parce que les cyclistes font aussi
01:02:11n'importe quoi.
01:02:13Ils grillent les fleurons, ils sont sans s'interdire.
01:02:15C'est partout.
01:02:17Oui, t'as fait le droit
01:02:19parce que dans plein de villes mais griller,
01:02:21ça c'est sûr. Allez merci beaucoup
01:02:23Sébastien Ménard pour ce sujet qui est
01:02:25malheureusement terrible et l'info plus avec
01:02:27Félix Mathieu.
01:02:29Demain se tient la 22ème édition
01:02:31de la fête des entreprises autrement appelée
01:02:33J'aime ma boîte Félix.
01:02:35Le thème de cette 22ème édition c'est
01:02:37j'ai toujours aimé ma boîte et vous ?
01:02:39Grande question. Alors pour y répondre nous sommes
01:02:41avec Barbara Delaroche, directrice
01:02:43de la communication de cet événement J'aime ma boîte.
01:02:45Bonsoir. Je n'ai pas le temps.
01:02:47Ah vous n'avez pas le temps. Vous n'avez pas le temps.
01:02:49Non c'est pas à nous que vous dites ça.
01:02:51Bonsoir Barbara
01:02:53Delaroche, vous nous entendez ?
01:02:55Oui très bien et vous Félix ?
01:02:57A qui vous disiez ça à votre mari ?
01:02:59A qui vous disiez ça ?
01:03:01J'ai pas le temps.
01:03:03J'aimerais une augmentation. J'ai pas le temps.
01:03:07L'idée de J'aime ma boîte c'est d'inciter les salariés
01:03:09les employeurs à organiser un moment
01:03:11dans l'entreprise demain Barbara Delaroche.
01:03:13En gros un peu finalement
01:03:15dans l'idée comme la fête des voisins mais entre
01:03:17voisins de bureau finalement.
01:03:19Absolument mais avec la particularité
01:03:21que quand même que la fête des voisins
01:03:23bon c'est vrai que les voisins c'est un petit
01:03:25peu comme les salariés on les voit tous les jours mais
01:03:27il y a quand même une dimension un petit peu
01:03:29plus colonnelle cette année c'est que
01:03:31les entreprises on compte dessus
01:03:33et quand même on le sait c'est le stock de la France
01:03:35et les salariés ils ont
01:03:37envie librement de se retrouver parce que leur boîte
01:03:39ils les aiment alors chaque année on fait un
01:03:41sondage mais cette année le sondage
01:03:43révèle que quand même 89% des
01:03:45sondés et j'attire votre attention parce que
01:03:47il y a des jeunes dedans les 25-34
01:03:49qui sont hyper attachés et qui
01:03:51aiment leur boîte et qui ont envie de travailler
01:03:53davantage donc oui ils font la fête
01:03:55et ça c'est partout en France demain.
01:03:57D'ailleurs on lit sur le site de
01:03:59J'aime ma boîte que l'ambiance au travail
01:04:01est le facteur déterminant pour
01:04:0399% des français pour
01:04:05rester dans une entreprise ou pour en choisir une autre
01:04:0799% l'ambiance c'est
01:04:09vrai ça il n'y a quand même pas que l'ambiance
01:04:11qui compte.
01:04:13Je sais pas j'ai envie de vous poser la question à votre avis
01:04:15l'ambiance si ?
01:04:17Moi je suis d'accord avec vous Barbara
01:04:19j'ai souvent eu d'autres propositions par exemple
01:04:21que Sud mais en fait
01:04:23mais Sud je reste
01:04:25je reste à Sud, bon pas
01:04:27les vrais voix, pas Philippe Bilger, Philippe David
01:04:29Non non mais blague à part
01:04:31pour l'ambiance en réalité
01:04:33ce qui me retient dans cette boîte c'est d'abord
01:04:35l'ambiance je témoigne directement là dessus
01:04:37c'est génial
01:04:39moi je l'adore en tant que ça parce que
01:04:41qui d'autre que le lien parce que très bien
01:04:43ça a l'air très bien l'émission mais qu'est-ce
01:04:45qu'il fait c'est l'humain c'est le facteur humain
01:04:47et ça je crois réellement en tout cas il y a un
01:04:49engouement parce qu'on est attaché parce que c'est quand même
01:04:51au-delà c'est même pas des voisins
01:04:53on passe quand même
01:04:55deux tiers de notre journée avec
01:04:57les confrères, les collègues et que c'est vrai que
01:04:59le lien conquiste et je pense que
01:05:01l'évolution de la société fait que voilà
01:05:03on vit beaucoup de choses et la preuve c'est que
01:05:05demain je sais pas on a des ouvriers
01:05:07qui font la fête par exemple BTP Savoie
01:05:09qui amènent un petit gym
01:05:11il y a Loisley d'Agremont
01:05:13dans les 20 agences à peu près partout
01:05:15en France qui font des karaokés
01:05:17on a les U7
01:05:19le groupe ADA
01:05:21en tout cas les gens qui viennent ici
01:05:23chez nous nous disent tout de suite qu'il y a une ambiance
01:05:25particulière sur la radio. Sébastien Ménard
01:05:27un petit mot ? Un petit mot du patron que je suis
01:05:29c'est en fait faut, moi je sais que c'est pas facile
01:05:31pour les salariés d'être tous heureux
01:05:33avec des patrons
01:05:35comme nous mais c'est pas facile aussi pour des patrons
01:05:37que de rendre les salariés heureux
01:05:39c'est un vrai boulot
01:05:41c'est sûr que c'est un vrai boulot
01:05:43merci beaucoup Barbara de Laroche
01:05:45directrice de la communication de J'aime
01:05:47ma boîte et cette
01:05:4922ème
01:05:51merci avec plaisir
01:05:53et 22ème édition c'est toujours
01:05:55j'ai toujours aimé ma boîte
01:05:57et vous nous aussi Félix Mathieu
01:05:59vous en pensez quoi ?
01:06:01J'aime ma boîte
01:06:05on ne me l'a pas fait dire
01:06:07ne nous faites pas de regrettés non plus
01:06:09et juste on vous rappelle qu'à partir
01:06:11de 20h les vraies voix du foot
01:06:13on reviendra sur
01:06:15en tout cas ils reviendront sur l'affaire Mbappé
01:06:17et bien entendu ce sera à partir de 20h
01:06:19avec Danton Mauricio et son équipe
01:06:21absolument, on fait une petite pause
01:06:23on revient dans un instant, à tout de suite
01:06:25Sud Radio, votre avis fait la différence
01:06:27merci à vous pour la qualité des débats
01:06:29et le pluralisme que vous apportez
01:06:31qui fait un bien fou à notre démocratie
01:06:33Sud Radio, parlons vrai
01:06:35les vraies voix Sud Radio
01:06:3717h-19h, Philippe David
01:06:39Cécile de Ménibus
01:06:41tous les jours nous choisissons
01:06:43les meilleurs pour commenter l'actualité
01:06:45sauf aujourd'hui
01:06:49je regrette sur ce que j'ai dit
01:06:51j'aime ma boîte, je savais que j'allais le regretter dans 5 minutes
01:06:53je n'aime pas ma boîte
01:06:55non parce qu'il n'y a pas un mot
01:06:57je n'aime pas ma boîte, je n'aime pas ces animateurs
01:06:59je vous déteste tous
01:07:01Philippe David, la taxe d'habitation
01:07:05vous voulez que je dévoile ce que vous m'avez écrit ?
01:07:09vous voulez toujours la reprendre
01:07:13mais moi je pense que vous la payez pour tout le monde
01:07:15que tout le monde sera content, tout le monde dira oui
01:07:17ça va faire beaucoup
01:07:19à un moment donné il faut assumer ses envies
01:07:21Philippe Bigger est avec nous, Françoise Degoy et Sébastien Ménard
01:07:23je souhaite quand même dire que dans ce studio
01:07:25il y a deux animateurs dont un
01:07:27une qui traite l'autre pendant qu'il parle
01:07:29d'ordure
01:07:35il faut qu'on comprenne bien le tableau général
01:07:37de cette émission
01:07:39vous voulez dévoiler les secrets
01:07:41c'est pour ça que j'ai rigué
01:07:43laissez moi Philippe
01:07:45je vais le dire
01:07:47pendant qu'il faisait son coup de gueule
01:07:49en disant oui je veux rétablir la taxe d'habitation
01:07:51je lui ai mis le montant de la mienne
01:07:53j'ai mis ordure, point d'actualité
01:07:55c'est pour ça que je riais
01:07:57pendant que je voyais ça
01:07:59et dans un deuxième temps je dis
01:08:01dit que tu regrettes
01:08:03mais je vous le dis
01:08:05française, français, je ne cèderai rien
01:08:11c'était un peu le SMS de Sarko
01:08:13un mot de toi et je reviens
01:08:15tout de suite le coup de projecteur
01:08:17des vraies voix
01:08:21c'est le nouvel emballement
01:08:23autour du joueur star
01:08:25Kylian Mbappé après son passage
01:08:27à Stockholm la semaine dernière
01:08:29c'est dans un hôtel du centre justement
01:08:31qu'aurait été commis un viol
01:08:33viol pour lequel la procureure confirme
01:08:35ce matin qu'une enquête est ouverte
01:08:37mais elle ne cite pas le joueur
01:08:39on parle d'une plainte
01:08:41d'un dépôt de plainte
01:08:43mais à cette heure on ne sait même pas
01:08:45à l'encontre de qui
01:08:47il est particulièrement serein
01:08:49mais en revanche
01:08:51il est totalement éberlué
01:08:53de voir cette espèce d'emballement
01:08:55médiatique, il ne comprend pas du tout
01:08:57ce qui peut lui être
01:08:59reproché de près ou de loin
01:09:01et pourtant des médias
01:09:03suédois affirment que
01:09:05Kylian Mbappé serait bien visé
01:09:07par l'enquête pour viol à Stockholm
01:09:09après l'affaire des deux rugbymêmes français en Argentine
01:09:11pour laquelle le parquet
01:09:13a réclamé un enlieu, cette affaire pose de nouveau
01:09:15la question de la preuve
01:09:17vous le savez peut-être, la Suède
01:09:19a introduit la notion de viol par négligence
01:09:21la passivité ne peut donc être
01:09:23considérée comme une preuve de consentement
01:09:25alors parlons vrai, va-t-on vers
01:09:27une judiciarisation de plus en plus fréquente
01:09:29des relations hommes-femmes
01:09:31voire des relations sexuelles tout court
01:09:33est-ce une américanisation de la société
01:09:35à laquelle on assiste et à cette question
01:09:37allons-nous vers des contrats de consentement
01:09:39dans les relations sexuelles
01:09:41vous dites pour le moment oui à 61%
01:09:43vous voulez réagir, le 0826
01:09:45300, 300
01:09:47et notre invité c'est Sandrine Pégan
01:09:49avocat spécialiste, bonsoir
01:09:51merci d'avoir accepté notre invitation
01:09:53Philippe Bilger, c'est un sujet
01:09:55compliqué
01:09:57difficile
01:09:59si je comprends bien la question de Suède Radio
01:10:01pertinente comme d'habitude
01:10:03dépasse de très loin
01:10:05le cas de Kylian Mbappé
01:10:07bien sûr
01:10:09moi je trouverais
01:10:11évidemment très dommage que
01:10:13on tombe
01:10:15dans quelque chose qui
01:10:17relève d'une forme de contrat
01:10:19essayons d'imaginer le monde
01:10:21de l'amour, la carte du tendre
01:10:23pour
01:10:25chacune des séquences fondamentales
01:10:27qui vont se dérouler
01:10:29de la rencontre
01:10:31au moment de l'assouvissement
01:10:33avec des contrats assignés
01:10:35ce serait délirant
01:10:37j'espère qu'on n'en arrivera jamais là
01:10:39mais pour ne pas en arriver là
01:10:41il faut d'abord
01:10:43comprendre que l'amour
01:10:45c'est une délicatesse, c'est un mystère
01:10:47c'est une recherche
01:10:49c'est une difficulté
01:10:51et en même temps que les deux parties
01:10:53le comprennent, pas seulement les femmes
01:10:55mais les hommes bien évidemment
01:10:57d'abord les contrats de consentement
01:10:59ça n'a rien à voir avec la carte du tendre
01:11:01c'est un avocat qui disait ça hier
01:11:03qui est avocat de grandes célébrités
01:11:05de gens de bégastar
01:11:07et qui disait tous mes clients ont un contrat de consentement
01:11:09quand ils partent en soirée
01:11:11donc le contrat de consentement il n'est pas question
01:11:13d'avoir un contrat de consentement dans les relations sociales
01:11:15cette expression est apparue hier
01:11:17dans le débat en disant
01:11:19je ne comprends pas pourquoi Kylian Mbappé
01:11:21n'a pas ça tout le temps ce document sous la main
01:11:23à faire signer, ça n'a pas grand chose à voir
01:11:25ce qui s'est passé hors viol ou pas viol
01:11:27dans cette boîte de nuit, ça n'a rien à voir
01:11:29avec la carte du tendre et vous le savez parfaitement
01:11:31donc je pense que ça ne se pose pas sur les relations
01:11:33hommes-femmes, hommes-hommes, femmes-femmes
01:11:35c'est pas ça le sujet
01:11:37le sujet moi je continue à dire que
01:11:39quel que soit ce qu'on en pense
01:11:41MeToo a été salvateur
01:11:43et je pense aussi que c'est générationnel
01:11:45je vois cet été j'étais à table avec
01:11:47génération Z c'est les 30 ans et la génération
01:11:49avant les 20 ans, mais vous avez
01:11:51même des blagues si vous voulez un peu
01:11:53grivoises que devant la génération
01:11:55de 20 ans vous ne pouvez plus faire parce que
01:11:57ils disent ça les heurte
01:11:59et moi je suis heureuse que cette génération soit heurtée
01:12:01moi je suis très heureuse qu'elle soit heurtée
01:12:03vraiment
01:12:05je ne sais
01:12:07bravo vous avez raison Françoise
01:12:09je ne sais pas quoi penser
01:12:11mais tu verras tes enfants ça va être encore plus
01:12:13vous avez raison Françoise
01:12:15je ne sais pas quoi penser parce que
01:12:17effectivement le fait qu'on ait pu
01:12:19libérer la parole
01:12:21de toutes celles et ceux qui ont pu
01:12:23parce qu'il y a aussi des garçons qui ont été
01:12:25abusés
01:12:27oppressés par
01:12:29cette espèce de carcan sociétal
01:12:31par je dirais la
01:12:33puissance écrasante de quelques personnalités
01:12:35médiatiques etc donc tout ça
01:12:37vous avez raison complètement raison Françoise
01:12:39après effectivement on n'est pas
01:12:41dans ce que vous
01:12:43décrivez Philippe Bilger
01:12:45on n'est pas dans on va se
01:12:47compter fleurs bleues etc
01:12:49on est dans des histoires
01:12:51on est dans de la consommation sexuelle
01:12:53dans de la rencontre
01:12:55et ce qui me gêne c'est ça
01:12:57c'est de se dire qu'à la fin de la fin
01:12:59on arrivera avec une petite tablette
01:13:01avec une petite appli
01:13:03pour dire t'es d'accord t'es pas d'accord mais attends
01:13:05est-ce qu'il y a bien ta carte d'identité qui est enregistrée dedans
01:13:07non mais
01:13:09à l'extrême on va vers ça
01:13:11et effectivement je le déploie
01:13:13alors après il y a pardon de
01:13:15réagir aussi il y a le consentement
01:13:17d'avoir une relation sexuelle et le
01:13:19non consentement de certaines pratiques
01:13:21dans cette relation sexuelle
01:13:23j'allais absolument émettre
01:13:25j'allais absolument émettre la même
01:13:27donc il faut un double boule
01:13:29Chandrine Pégan
01:13:31qui est avocat
01:13:33pénaliste maître
01:13:35j'ai envie de vous dire est-ce que
01:13:37le mot elle n'a pas dit non
01:13:39n'est donc plus un argument
01:13:41recevable
01:13:43Oui justement
01:13:45bonsoir déjà à toutes et à tous
01:13:47la question que vous me posiez
01:13:49à savoir se diriger vers la
01:13:51contrationalisation du consentement
01:13:53dans les relations sexuelles je vais vous dire le fond de ma pensée
01:13:55c'est une hérésie totale
01:13:57concernant la matérialité
01:13:59de ce
01:14:01contrat de consentement
01:14:03parlons chat parlons chien
01:14:05concrètement il va y avoir
01:14:07limite un huissier de justice qu'on appelle maintenant
01:14:09un commissaire de justice qui va devoir
01:14:11acter le consentement des deux parties
01:14:13mais figurez-vous que le consentement vous pouvez le donner à un moment
01:14:15et vous pouvez changer d'avis après
01:14:17donc ce document
01:14:19ne vaut strictement rien quand on est technicienne du droit
01:14:21comme moi je vous dis juridiquement ça ne tient pas
01:14:23et puis en plus de ça
01:14:25j'ai senti qu'à un moment donné on en arrive là
01:14:27comme ça se passe en Suède non pas par rapport au contrat
01:14:29mais par rapport au fait que le consentement
01:14:31doit être prouvé non plus par la victime
01:14:33mais par l'accusé comme quoi
01:14:35il sait bien l'assurer du consentement
01:14:37éclairé et libre de
01:14:39sa partenaire si on devait en arriver là
01:14:41ça ouvrirait la voie aux contentieux
01:14:43regardez le contrat de divorce actuellement
01:14:45le contrat de divorce vous voyez bien que c'est plus
01:14:47un jugement de divorce c'est à dire qu'aujourd'hui
01:14:49les deux parties si elles veulent divorcer sur la base
01:14:51d'un consentement mutuel c'est un contrat de divorce
01:14:53qui est acté par un notaire d'accord
01:14:55figurez vous que maintenant il y a des contentieux
01:14:57concernant le vice du consentement
01:14:59parce que ce document que vous avez signé qui ne nous dit pas
01:15:01que finalement votre consentement a été
01:15:03bifié, qu'il a été usurpé par
01:15:05de la violence, par de la contrainte
01:15:07et que ça ouvrirait encore un contentieux
01:15:09donc c'est pour ça que selon moi aujourd'hui
01:15:11aller vers une contractualisation
01:15:13des relations sexuelles serait
01:15:15une aberration totale et ça ne servirait
01:15:17pas non plus le système judiciaire
01:15:19qu'il soit pénal, qu'il soit français
01:15:21qu'il soit suédois, qu'il soit européen ou autre
01:15:23je rejoins ce que
01:15:25dit Sandrine
01:15:27moi j'ai bien, il me semble avoir
01:15:29bien compris la question de Sud Radio
01:15:31je voulais dire par là que
01:15:33la contractualisation
01:15:35était aux antipodes d'une vie
01:15:37amoureuse authentique
01:15:39deuxième élément, là je vais
01:15:41peut-être minoritaire
01:15:43mais vous avez évoqué
01:15:45la législation suédoise
01:15:47moi je trouve très dangereuse
01:15:49la possibilité
01:15:51d'incriminer
01:15:53un homme pour viol
01:15:55ou agression sexuelle
01:15:57si j'ai bien saisi, lorsque
01:15:59la plaignante est passive
01:16:01comment peut-il savoir
01:16:03si elle est totalement passive
01:16:05sans être
01:16:07opposée, qu'elle ne souhaite pas
01:16:09ce qui va se dérouler, ça me pose
01:16:11un problème
01:16:13si vous permettez, justement
01:16:15je rebondis sur ce que dit
01:16:17l'avocat général, c'est
01:16:19devenu une aberration, parce que figurez-vous que depuis
01:16:21l'application de cette loi en Suède qui date de
01:16:23juillet 2018, il y a eu une augmentation
01:16:25de condamnation pour viol de 75%
01:16:27est-ce que vous vous imaginez, ce qui veut dire
01:16:29qu'en fait maintenant, tout le monde peut se retrouver
01:16:31impliqué et condamné
01:16:33pour une histoire d'abus sexuel, parce que
01:16:35la personne ne se serait pas
01:16:37assurée du consentement, même
01:16:39si elle a été passive, donc ce qui veut dire que maintenant
01:16:41même le body language
01:16:43qui veut dire qu'elle serait allongée
01:16:45on parle aussi très franc
01:16:47sur les vrais voies, donc elle est allongée
01:16:49elle se laisse embrasser, et bien figurez-vous
01:16:51que finalement, concrètement, on peut être
01:16:53caractérisé à un moment de prédateur
01:16:55sexuel, et pourquoi pas être condamné
01:16:57pour viol par négligence.
01:16:59Oui, mais moi j'entends, moi ça
01:17:01ne me gêne pas du tout ces subtilités, plus il y a
01:17:03de subtilités, mieux c'est, écoutez, on sort
01:17:05à peine, et on est encore dans l'affaire
01:17:07Pellico, qui met à jour
01:17:09et d'ailleurs c'est pas, je rappelle
01:17:11que ce sont...
01:17:13Est-ce que je peux
01:17:15finir ? Est-ce que je peux terminer ?
01:17:17Est-ce que je peux finir ?
01:17:19Non, mais moi je vais finir parce que je vous parle pas
01:17:21de la soumission chimique, je vous parle de ce que ça montre
01:17:23l'affaire Pellico, ça montre aussi
01:17:25une culture du viol, c'est absolument pas
01:17:27des maghrébins, des afghans
01:17:29et des migrants. Non, non, c'est pas ça
01:17:31c'est des bons français de 50 ans
01:17:33Le rapport, le rapport
01:17:35je mets un rapport
01:17:37je mets pas
01:17:39Est-ce que je peux terminer ?
01:17:41Je fais l'insiste pour dire que
01:17:43il faut bien remarquer que ce ne sont
01:17:45pas que les migrants qui sont des violeurs
01:17:47l'affaire Pellico montre
01:17:49excusez-moi, l'affaire Pellico montre
01:17:51une culture du viol, d'accord
01:17:53donc ça veut dire que
01:17:55on n'est pas d'accord là-dessus, moi
01:17:57je dis que c'est ça que ça montre
01:17:59donc je vous dis juste que
01:18:01je suis pour la nuance parce que tout ce qui
01:18:03peut faire reculer finalement
01:18:05cette culture ordinaire du viol
01:18:07me va très bien.
01:18:09Je vais vous poser une question
01:18:11ne va-t-on pas vers une culture
01:18:13finalement de la prudence et de l'abstinence ?
01:18:17C'est pas une intéressante
01:18:19question, en fait moi je dirais
01:18:21qu'on va vers une culture du consentement
01:18:23avant il y avait la culture du viol
01:18:25et maintenant on va vers la culture du consentement
01:18:27ce qui veut dire que les jeunes sont de plus
01:18:29en plus sensibilisés à cette notion
01:18:31du consentement, et ça c'est positif
01:18:33ce qui veut dire qu'il faut qu'il y ait
01:18:35une formation en amont sur cette notion
01:18:37de consentement, c'est-à-dire aller dans les collèges
01:18:39dans les lycées, dans les facultés
01:18:41aussi, et d'ailleurs je m'y rends pour
01:18:43le harcèlement scolaire, donc pourquoi pas le faire aussi
01:18:45sur la notion du consentement.
01:18:47C'est super, et vous avez vu que les partis
01:18:49politiques commencent à mettre en place maintenant
01:18:51des ateliers de formation
01:18:53sur les violences sexuelles, non mais je suis désolé
01:18:55c'est super important.
01:18:57Oui mais Françoise
01:18:59ça c'est la théorie, dans la pratique
01:19:01c'est toujours un peu confus.
01:19:03Vous faites l'amour à quelqu'un, à la rigueur
01:19:05vous l'embrassez une fois de plus, elle dit
01:19:07moi je ne voulais pas qu'il m'embrasse, c'est une agression sexuelle.
01:19:09Non mais écoutez-moi,
01:19:11là vous dites faire l'amour à quelqu'un
01:19:13non mais ce que je veux dire
01:19:15c'est que là on a l'impression d'être dans quelque chose
01:19:17de love, il y a des gens qui font
01:19:19qui ont des actes sexuels
01:19:21sauvages entre guillemets, il n'y a pas d'amour
01:19:23il n'y a rien du tout, oui la consommation
01:19:25dans ce cas-là, est-ce qu'on n'est pas
01:19:27sur une autre note ?
01:19:29C'est ce que je veux dire, je trouve que
01:19:31voilà, en fait on devrait faire une heure
01:19:33là-dessus.
01:19:35J'ai juste envie de demander devant la France entière
01:19:37Cécile, sur un malentendu
01:19:39ça peut marcher entre vous et moi ?
01:19:41Attendez, je réfléchis.
01:19:43Non mais c'est intéressant.
01:19:45Merci beaucoup
01:19:47Sandrine Pigan
01:19:49avocat pénaliste d'avoir
01:19:51été avec nous, merci beaucoup.
01:19:53Philippe Bilger, merci beaucoup.
01:19:55Françoise Debois, merci beaucoup.
01:19:57Sébastien Ménard, merci
01:19:59non, pas Philippe David.
01:20:01Et moi j'aime pas ma boîte en fait.
01:20:03Je voulais juste vous le dire.
01:20:05Sachant qu'elle m'a traité de voyer.
01:20:07Je le garde quand même, puisque dans un instant
01:20:09on reviendra sur le secteur du luxe moyen
01:20:11de rayonnement de la France à l'international
01:20:13on en parle dans un instant, à tout de suite.
01:20:15Et puis en plus je sens que
01:20:17ce soir, je vais conclure.

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