• il y a 5 mois
La tête de liste Renaissance aux élections européennes, Valérie Hayer, était l’invitée de #LaGrandeInterview de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Et c'est votre grande interview sur CNews et Europe 1. Bonjour Valérie Heillet.
00:03Bienvenue sur nos antennes. La colère des agriculteurs ne retombe pas.
00:07Un mouvement est prévu aujourd'hui à la frontière franco-espagnole avec les agriculteurs des deux pays.
00:12Ils réclament notamment une réglementation commune dans toute l'Union sur la question des pesticides,
00:17mais aussi sur les prix de l'énergie, dont bien sûr le gazole non routier.
00:20Rien n'a été réglé en fait ?
00:22Alors il y a eu une crise agricole qui a émergé au début de cette année.
00:26Il y a des réponses d'urgence qui ont été mises en place.
00:28Notamment la simplification de la politique agricole commune.
00:32Ensuite il faut travailler sur des mesures plus structurelles de long terme,
00:35sur la rémunération, sur la lutte contre la concurrence déloyale aussi.
00:39Et puis sur la question de l'usage des produits phytosanitaires.
00:42On avait une loi au Parlement européen pour avoir un plan européen
00:46pour réduire l'usage des produits phytosanitaires,
00:48parce qu'on a un plan en France qui s'appelle le plan Eco-Phyto.
00:51Et c'était important qu'on ait une loi européenne pour que tous les agriculteurs soient logés à la même enceinte.
00:56Sauf que cette loi a été tuée dans l'oeuf à la faveur d'une alliance
00:59entre la droite et l'extrême droite au Parlement européen.
01:01Moi je le déplore, parce que vous voyez les agriculteurs aujourd'hui,
01:03ils demandent à ce qu'on ait enfin une réglementation européenne
01:06pour mettre tout le monde sur un pied d'égalité.
01:08Mais ils parlent aussi beaucoup du prix de l'énergie.
01:10Ils disent le prix du GNR n'a pas bougé pour nous.
01:12En fait on paye toujours aussi cher et on ne s'en sort pas.
01:14Est-ce que vous avez des solutions à proposer ?
01:17Il y a des réponses qui ont été apportées au niveau national sur cette question-là.
01:20S'agissant des prix de l'énergie de manière générale,
01:23on doit travailler ensemble au niveau européen.
01:25On a vu l'explosion des coûts de l'énergie en 2022
01:28avec l'agression de la Russie en Ukraine.
01:32Et on a travaillé une réforme du marché européen de l'énergie
01:35qui va permettre à terme et dans les prochains mois
01:37de réduire le coût de la facture d'électricité.
01:39Mais là la facture n'est pas toujours payée pour eux.
01:41Pour le coup je vous le dis, il y a des mesures d'urgence qui ont été prises,
01:44qui doivent être mises en œuvre.
01:45Et puis la réponse plus structurelle, je sais la colère du monde agricole.
01:49Je sais aussi qu'ils ont besoin d'Europe.
01:51Aujourd'hui en France c'est 10 milliards d'euros par an
01:53qui viennent de l'Europe en soutien du monde agricole.
01:55Ça peut faire 40 000 euros effectivement par exploitation au titre de la PAC.
01:59C'est important.
02:00Et dès notre retour au Parlement européen,
02:02on se mettra autour de la table pour apporter des réponses concrètes,
02:05structurelles, de long terme aux problématiques du monde agricole.
02:08Valérie Ayé, cette semaine va être marquée bien sûr
02:10par les cérémonies autour des 80 ans du débarquement.
02:12Emmanuel Macron va prendre la parole jeudi soir à la télévision
02:15pour évoquer les élections européennes,
02:18la situation internationale et la situation française.
02:21De quoi il s'agit ? Il va voler à votre secours ?
02:23Le président de la République va s'exprimer au soir d'une journée
02:27qui sera un événement international.
02:30Joe Biden, Volodymyr Zelensky vont venir en France
02:33à l'occasion de l'anniversaire du débarquement.
02:36Écoutez, moi j'entends certains commentateurs,
02:39certaines oppositions s'offusquer.
02:41Est-ce que le président de la République a choisi la date du débarquement ?
02:45Est-ce qu'il a choisi la date des élections européennes ?
02:47Non.
02:49Il ne va pas venir avec un bulletin Valéry Ayé, rassurez-vous.
02:54La réalité c'est qu'il y a une forme de logique à ce qui s'exprime.
02:58Le monde entier va regarder la France
03:01et c'est légitime qu'il puisse s'exprimer.
03:03Il y aura des questions sur la situation française évidemment.
03:06Ce sera le rôle des journalistes d'orienter ou pas les questions.
03:10Écoutez, je leur fais confiance parce qu'évidemment
03:12ce sont des confrères éminemment respectables.
03:14Mais encore une fois, son temps de parole doit être décompté
03:16de votre temps de parole s'il parle de l'élection.
03:19Je ne sais pas de quoi il va parler.
03:21En dehors de l'événement qui aura lieu le 6 juin,
03:26c'est-à-dire l'anniversaire du débarquement,
03:28le monde entier nous regardera.
03:30Que le président de la République, en tant que chef de l'État,
03:33qui accueille Joe Biden, Volodymyr Zelensky,
03:35ait une expression au titre de cet anniversaire, c'est légitime.
03:39Et on ne va pas se cacher.
03:40Il ne va pas se cacher parce qu'on est dans une campagne électorale.
03:42C'est un événement majeur.
03:44Et je le redis, le monde entier nous regardera.
03:46Mais est-ce que vous avez besoin
03:47qu'il prenne la parole pour vous soutenir ou pas ?
03:49Le président de la République s'exprimera.
03:51Il s'est impliqué d'ores et déjà dans la campagne.
03:54En tout cas, ça veut dire qu'il est parti prenant dans cette élection
03:57et que du coup, de facto, les résultats de cette élection
04:00lui incomberont aussi.
04:01Certains réclament une dissolution,
04:03notamment du côté du Rassemblement national,
04:05si les résultats de votre liste sont mauvais.
04:07Qu'est-ce que vous leur répondez ?
04:08Ça dit tout de la perspective et de la logique
04:10dans laquelle se place le Rassemblement national.
04:12Ils ne sont pas intéressés par ces élections du 9 juin.
04:14Ils ne sont pas intéressés et ils ne respectent pas les Français.
04:18On n'est pas là dans une élection de mi-mandat
04:20ou dans une élection législative.
04:22On est là pour envoyer des députés au Parlement européen,
04:25pour faire l'Europe au service des Français.
04:27Le Rassemblement national ment aux Français dans cette élection.
04:33Déjà, il prétend qu'il doit y avoir un lien
04:35entre les élections européennes,
04:37qui élirent des députés au Parlement européen,
04:39et les enjeux nationaux.
04:41Non. Aujourd'hui, on est dans un moment
04:43important et de bascule.
04:45On a des défis qui sont colossaux.
04:47La lutte contre le réchauffement climatique,
04:50la révolution de l'intelligence artificielle,
04:52des puissances extérieures qui nous menacent,
04:54un risque de décrochage économique
04:56avec les États-Unis et la Chine.
04:58La lutte contre l'insécurité aussi, les grands sujets régaliens.
05:01Justement, les grands sujets régaliens,
05:03la lutte contre l'insécurité,
05:04ce sont des sujets qui sont majeurs,
05:06qui sont extrêmement importants,
05:07mais la réalité, c'est que ce sont des sujets
05:09qui sont essentiellement nationaux.
05:10On peut apporter des réponses européennes, c'est évident.
05:12Quand on lutte contre le narcotrafic,
05:14il y a une réponse européenne,
05:16le renforcement de notre FBI européen.
05:19Quand on parle d'immigration,
05:21évidemment qu'il y a des enjeux européens,
05:23et on a voté au Parlement européen des lois
05:25pour lutter contre l'immigration illégale.
05:27Au passage, je signale que le Rassemblement national
05:30n'a pas voté ces lois, parce qu'au fond,
05:32ils ne veulent pas répondre,
05:34ils ne veulent pas régler le sujet de l'immigration illégale,
05:36parce que c'est leur carburant électoral.
05:38Là encore, on arrive dans l'hypocrisie
05:40du Rassemblement national qui,
05:42sur les plateaux télé, dit A,
05:44et dans les revotes au Parlement européen, dit B.
05:47C'est ça, le mensonge et l'hypocrisie
05:49du Rassemblement national dans cette élection.
05:52Moi, je suis mobilisée pour bâtir un projet
05:54qui puisse permettre de protéger les Français
05:56dans un monde en plein chamboulement.
05:58Et on a face à moi un candidat du Rassemblement national
06:01qui se projette sur 2027,
06:05sur les élections européennes,
06:07qui ne dit pas la vérité aux Français...
06:102027 et les élections européennes.
06:12Pardonnez-moi.
06:142027 et les élections européennes.
06:16Qui se projette exclusivement sur 2027
06:19et en aucun cas sur les élections européennes,
06:21et qui utilise les élections européennes
06:23pour autre chose que ce qu'elles sont,
06:25à savoir bâtir, continuer de construire
06:27le projet européen au service des Français.
06:30Je vois par ailleurs un programme
06:33qui ne dit pas son nom.
06:35Aujourd'hui, le Rassemblement national ne dit plus
06:37qu'il veut sortir de l'Union européenne,
06:39quand on gratte un peu, quand on regarde le programme.
06:41La réalité, c'est qu'ils ne veulent pas
06:44que les agriculteurs continuent de bénéficier
06:46de la politique agricole commune.
06:48Ils veulent bâtir des frontières au sein même
06:50de l'Union européenne, donc reconstruire des frontières
06:52entre la France et l'Italie,
06:54entre la France et l'Allemagne.
06:56Ils ne veulent plus contribuer au budget commun.
06:58Donc ça, si ce n'est pas un Frexit,
07:00je ne sais pas ce que c'est.
07:01Permettez-moi de réagir, pardonnez-moi,
07:03mais il s'est passé hier.
07:05Le Rassemblement national a fait des visuels.
07:08J'allais vous interroger là-dessus, justement.
07:10Jordan Bardella a fait une affiche du Rassemblement national
07:12en mettant « Je suis gendarme, je vote Bardella ».
07:14Il y a eu une passe d'armes ensuite
07:16avec le général Christian Rodriguez,
07:17le patron de la gendarmerie, qui lui a répondu
07:19« C'est un message inadmissible.
07:21Le statut militaire interdit ce genre de messages.
07:23Vous devez respecter le gendarme et son statut. »
07:25C'est à quoi Jordan Bardella a répondu.
07:27Les gendarmes respectent le devoir de réserve
07:29dans leur fonction, contrairement à vous
07:31qui prenez à partie publiquement
07:33un mouvement politique en pleine campagne officielle.
07:35Ils ne sont pas des sous-citoyens.
07:37Ils votent pour le Rassemblement national,
07:39ce qui a l'air de vous contrarier.
07:40Qu'est-ce que vous pensez de cette passe d'armes ?
07:42C'est scandaleux.
07:43Qui est scandaleux ?
07:44Jordan Bardella.
07:45La réponse de Jordan Bardella,
07:47d'abord le visuel,
07:48et puis la réponse de Jordan Bardella,
07:50lui qui se dit respectueux,
07:51il serait respectueux des institutions
07:53et de l'autorité.
07:54Pardon ?
07:55C'est inadmissible, ce qui vient de se passer.
07:56D'abord, ce qui a été fait, c'est illégal.
07:59Le chef de la Gendarmerie nationale
08:01a eu raison de le rappeler,
08:02et voyez la manière dont Jordan Bardella lui répond.
08:04Il lui dit que les électeurs du RN
08:06ne sont pas des sous-citoyens.
08:07Mais ce sont des méthodes de voyous.
08:09C'est un manque de...
08:10Mais oui, des méthodes de voyous,
08:12d'ailleurs que lui, il prétend condamner
08:14et contre lesquelles il prétend lutter.
08:17Ce sont des méthodes de voyous.
08:18Quand on s'attaque à l'institution...
08:20D'abord, non-respect de la loi,
08:22attaque à l'institution,
08:24au chef de l'institution.
08:26Quand on s'attaque à l'institution,
08:28on s'attaque à la France,
08:29on s'attaque à la démocratie.
08:30C'est scandaleux, ce qui vient de se passer.
08:32Absolument scandaleux.
08:33Et vous apportez votre soutien aux gendarmes
08:35qui ont pu se trouver choqués par ces tâches ?
08:37Bien sûr.
08:38Et d'ailleurs, j'ai déjà eu des retours
08:40de gendarmes qui sont choqués
08:41parce qu'ils ont un devoir de réserve.
08:42C'est le devoir de réserve aussi
08:44qui est lié à l'institution.
08:47Et le chef de la Gendarmerie
08:49a eu raison de le rappeler.
08:50D'accord.
08:51Samedi, vous étiez en meeting à Aubervilliers
08:53avec des slogans comme
08:54« Rien n'est joué », « Réveillez-vous »,
08:56« Il faut sortir nos électeurs du canapé ».
08:58Vous êtes inquiète notamment de l'abstention
09:00qui pourrait pénaliser,
09:01non seulement votre liste,
09:02mais toutes les listes au final ?
09:03Alors, notre slogan, c'était effectivement
09:05« Rien n'est joué »
09:06et même « Tout commence ».
09:07Parce qu'on sait que c'est dans cette
09:08dernière semaine que les Français
09:10vont véritablement s'intéresser
09:12aux élections européennes
09:13et qu'ils vont faire leur choix.
09:14Et l'enjeu, effectivement,
09:15c'est d'aller chercher les abstentionnistes,
09:17ceux qui n'ont pas pour le moment
09:18prévu d'aller voter.
09:19Moi, je suis confiante sur le fait
09:20que les Français vont commencer
09:23à se pencher à cette élection cette semaine.
09:25Il est temps.
09:26Il est temps, effectivement,
09:27mais on sait que les votes vont se cristalliser
09:29sur les derniers jours.
09:30Et moi, l'enjeu pour moi,
09:32c'est de convaincre que les Français
09:33ont besoin d'Europe,
09:34qu'il faut aller voter
09:35pour les élections européennes,
09:36qu'on parle des vrais sujets.
09:37C'est le pouvoir d'achat, l'emploi,
09:39la sécurité aussi,
09:42notamment vis-à-vis des frontières
09:43et de l'immigration,
09:44et que c'est en Europe que ça se joue
09:46et que, par ailleurs,
09:47le projet que je porte
09:48sera le plus utile pour les Français.
09:49Est-ce que, Valérie Ayé,
09:50si la liste de Raphaël Luxman,
09:52qui semble portée par une dynamique,
09:53mais les intentions de vote sont ce qu'elles sont
09:55et tout se jouera dans les urnes,
09:57si elle cesse,
09:58elle continue de monter
09:59et que vous êtes derrière,
10:00est-ce que vous estimerez,
10:01vous endosserez ça
10:02comme un échec personnel ?
10:03Moi, ma priorité et mon enjeu,
10:06c'est ce que je vais faire,
10:07continuer à faire campagne
10:08jusqu'au 7 juin,
10:09à 23h59,
10:10pour convaincre un maximum de Français
10:12que le projet que je porte
10:15pour bâtir une défense européenne,
10:17recréer de l'emploi en France et en Europe,
10:21engager un plan d'avenir.
10:23Pourquoi vous voulez que je me place
10:24dans cette perspective-là ?
10:25Parce qu'il n'y a aucune raison
10:26que ce soit le cas.
10:27Vous êtes réaliste,
10:28fille d'agriculteur,
10:29vous avez les pieds sur terre.
10:31Je suis combative, déterminée
10:33et résolument pro-européenne.
10:34Et mon projet,
10:35c'est un projet d'ambition
10:36pour construire l'avenir
10:37ensemble en Européens.
10:38C'est un projet
10:39qui va nous permettre
10:40de créer les conditions
10:41de notre sécurité commune
10:42avec une défense européenne.
10:43C'est un projet
10:44qui va nous permettre
10:45d'engager 1 000 milliards d'euros
10:46d'investissement en Europe
10:47au service des Français,
10:48dans des secteurs
10:49qui sont stratégiques,
10:50le développement du nucléaire,
10:51le fait de pouvoir créer
10:52des voitures électriques,
10:53produire des voitures électriques
10:54chez nous, en France
10:55et en Europe.
10:56Un grand plan d'investissement
10:57dans notre santé
10:58pour, demain,
10:59mettre au point
11:00un vaccin contre le cancer
11:01ou le traitement
11:02contre l'Alzheimer.
11:03C'est un projet concret
11:04au service de l'intérêt
11:05des Français
11:06et des Européens
11:07pour nous permettre
11:08de continuer
11:09à rester dans le jeu mondial
11:10et même à être leader.
11:11Justement,
11:12vous évoquez
11:13les voitures électriques.
11:14Jeudi soir,
11:15lors du débat
11:16sur CNews Europe 1
11:17en partenariat
11:18avec le journal
11:19du dimanche,
11:20je vous avais conseillé
11:21à Fabienne,
11:22qui témoignait
11:23dans notre émission,
11:24qui gagne moins de 2 000 euros
11:25par mois,
11:26qui n'arrive pas
11:27à boucler ses fins de mois,
11:28d'acheter une voiture électrique.
11:29Vous savez combien ça coûte
11:30une voiture électrique,
11:31Valérie ?
11:32Non, mais attendez.
11:33Je vais vous dire.
11:34Ça coûte horriblement cher.
11:35Mais oui, ça coûte cher.
11:36Mais alors, pardonnez-moi,
11:37pardonnez-moi,
11:38mais 40 000 euros ?
11:39Oui, 35 000.
11:40Oui, mais pardonnez-moi,
11:41ce n'est pas du tout
11:42ce que j'ai dit.
11:43Et je sais que sur votre plateau,
11:44je l'ai été beaucoup caricaturée
11:45après ce débat.
11:47Oui, après le débat,
11:48je l'ai entendue.
11:49J'ai été caricaturée
11:50de Marie-Antoinette.
11:51Ils ne peuvent pas acheter du pain,
11:52qu'ils achètent de la brioche.
11:53Moi, qu'est-ce que j'ai dit ?
11:55J'ai dit à Fabienne,
11:56d'abord, on a fait des choses
11:58sur le mandat
11:59qui vient de se terminer
12:00pour son pouvoir d'achat.
12:01Le plan de relance,
12:02c'est l'aide européenne
12:03qui a permis
12:04de sécuriser les emplois.
12:07La réforme du marché européen
12:08de l'énergie
12:09qui va arriver,
12:10qu'on a faite,
12:11qui va se traduire
12:12dans les prochains mois
12:13avec une baisse
12:14des tarifs de l'électricité,
12:16et donc, évidemment,
12:17la situation,
12:18elle est difficile en France,
12:19mais elle aurait été bien pire
12:20si on n'avait pas pris
12:21les décisions qu'on a prises.
12:22Ensuite, j'ai dit à Fabienne
12:25et aux Français,
12:26il faut qu'on aille
12:27vers une perspective
12:28de développement
12:30de la voiture électrique.
12:32Évidemment, ça ne se fera pas
12:33demain matin pour Fabienne,
12:34mais la réalité,
12:35c'est qu'aujourd'hui,
12:36un plein d'essence,
12:37ça coûte cher.
12:38Et que le plein d'essence,
12:39il ne va pas diminuer
12:40dans les prochaines années,
12:41c'est même pire.
12:42Et donc, ce qu'il faut faire...
12:43C'est hors de portée
12:44d'une baisse moyenne
12:45qui se propère,
12:46et qui ne gagne pas...
12:47Eh bien, moi, définitivement,
12:48je ne suis pas la tenante
12:49du défaitisme.
12:50Je pense et je sais
12:51que là, il y a déjà
12:52des usines qui sortent
12:53de terre pour produire
12:54des voitures électriques
12:55chez nous en France,
12:56made in France.
12:57Et donc, dans 3, 4, 5 ans,
12:59on aura des voitures
13:00produites en France
13:01qui seront faciles d'accès
13:03parce qu'on aura
13:04des crédits d'impôt
13:05qui seront mis en place
13:06au niveau national
13:07ou au niveau européen
13:09pour faciliter l'accès
13:10aux voitures électriques
13:11et ou avec le leasing
13:12à 100 euros par mois,
13:13donc l'enjeu pour moi,
13:14pour nous,
13:15c'est de dire
13:16qu'on sort de nos dépendances.
13:17Le pétrole, ça coûte cher.
13:18C'est mauvais pour la planète
13:19et ça coûte cher.
13:20Demain, à terme,
13:21on aura des voitures électriques
13:23à des prix abordables
13:24parce qu'on a décidé
13:25de s'engager
13:26dans ce tournant
13:27de la transition environnementale
13:28et parce qu'un plein
13:29de voitures électriques,
13:30demain, ça coûtera
13:313 à 4 fois moins cher
13:32qu'un plein d'essence.
13:33Mais, effectivement,
13:34aujourd'hui,
13:35aujourd'hui,
13:36c'est bien trop cher.
13:37C'est une réalité.
13:38Ce que je dis...
13:39Donc, on ne peut pas venir
13:40acheter une voiture
13:41électrique
13:43maintenant.
13:44Alors, je n'ai pas dit à Fabienne
13:45d'acheter une voiture électrique
13:46maintenant.
13:47J'ai dit à Fabienne
13:48que demain,
13:49on vous permettra
13:50d'avoir une voiture électrique
13:51grâce à un crédit d'impôt
13:52ou un leasing social.
13:53Et c'est ce qui permettra
13:54aussi de vous changer la vie.
13:55Moi, la perspective
13:56que je dresse,
13:57c'est que je ne suis pas
13:58la tenante du défaitisme
13:59et si on met les moyens,
14:00parce qu'il faut mettre
14:01les moyens,
14:02et bien demain,
14:03les Français devront pouvoir
14:04avoir accès
14:05à une voiture électrique
14:06à prix abordable,
14:07je le redis.
14:08Valérie,
14:09qu'est-ce que vous ferez
14:10le 10 juin,
14:11après le scrutin ?
14:12Le 10 juin,
14:13après le scrutin,
14:14je retourne au Parlement européen.
14:15Il n'y a pas une session
14:16tout de suite,
14:17mais il faut s'organiser,
14:18que je réunisse
14:19mon groupe politique,
14:20que je négocie
14:21avec les présidents
14:22des autres groupes politiques,
14:23parce que,
14:24je vous le disais,
14:25pour la campagne électorale,
14:26c'est maintenant
14:27que tout commence,
14:28mais pour le Parlement européen,
14:29c'est dès le 10 juin
14:30que tout commence.
14:31On verra en fonction
14:32des rapports de force
14:33combien pèsent chacun
14:34des groupes politiques
14:35et quels accords
14:36on fait,
14:37parce qu'au Parlement européen,
14:38il n'y a pas un groupe
14:39qui a une majorité
14:40à lui tout seul.
14:42Je pense que ce sera le cas
14:43encore sur le prochain
14:44Parlement européen.
14:45Et donc,
14:46il faut faire des coalitions,
14:47des accords politiques,
14:48définir nos priorités politiques.
14:50Merci Valérie Ayé.
14:51C'était votre interview
14:52ce matin,
14:53à 7 jours du scrutin.
14:54Je voulais aussi dire
14:55à tous les journalistes
14:56de CNews Europe 1
14:57et du JDD,
14:58mon respect pour le travail
14:59qu'ils font chaque jour
15:00sur le terrain,
15:01pour l'ensemble
15:02de nos rédactions.
15:03Bonne journée sur nos antennes.