• il y a 6 mois
La ministre de la Culture, Rachida Dati était l’invitée de #LaGrandeInterview de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1. Bonjour Rachida Dati.
00:04Bonjour Laurence Ferrari.
00:05Vous êtes ministre de la Culture. Vous avez vivement réagi à l'annonce d'Alliance
00:09faite par Éric Ciotti, Alliance entre les Républicains et leur Assemblement National.
00:13Est-ce que pour vous les LR sont morts, Rachida Dati ?
00:15C'est une famille politique qui n'est pas morte.
00:19Moi je pense que la France est majoritairement à droite dans ses aspirations et dans ses valeurs.
00:24Sauf qu'aujourd'hui, il y a quand même une crise aux Républicains.
00:28C'est un parti, quand on voit le score aux Européennes et le score à la dernière présidentielle,
00:34on ne peut pas dire que le parti vit bien.
00:37Vous l'avez quitté d'ailleurs.
00:39Moi je l'ai quitté aussi pour d'autres raisons.
00:41J'avais aussi assisté à une dérive de la ligne historique de notre parti.
00:45Et donc aujourd'hui, nous y sommes avec la décision d'Éric Ciotti de faire une alliance avec le RN.
00:53Vous avez quitté les Républicains pour entrer au gouvernement.
00:56Vous dites ne pas avoir changé de conviction.
00:58Est-ce qu'Éric Ciotti a changé de conviction ?
01:00Il disait au moment de la présidentielle qu'il voterait entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour.
01:04Éric Zemmour au second tour.
01:05C'est pour ça que je vous dis qu'il y avait eu un début de dérive de cette ligne.
01:08D'ailleurs, on avait eu une discussion assez vive entre lui et moi sur ces propos qu'il disait regretter ensuite.
01:16C'est pour ça qu'ensuite, on a eu cette relation au sein du parti.
01:22Mais il y avait effectivement cette dérive de cette ligne, la ligne historique des Républicains.
01:28La ligne historique de l'UMP, c'est quoi ?
01:31D'ailleurs, quand l'UMP se crée après 2002, c'est de rassembler les Français, de rassembler largement les Français.
01:38Ce n'est pas de diviser les Français, ce n'est pas de fracturer notre pays.
01:42Et donc aujourd'hui, je trouve que la ligne qu'a pris effectivement Éric Ciotti, c'est plutôt de diviser les Français.
01:49Il doit quitter le parti.
01:51Il y a un bureau exécutif cet après-midi pour le démettre.
01:54Parce qu'aujourd'hui, l'ensemble des dirigeants de ce parti souhaitent son départ,
01:59parce qu'il ne correspond pas à la ligne qu'il a indiquée hier, il ne correspond pas à la ligne majoritaire du parti.
02:05Mais peut-être correspond-elle à la ligne des électeurs qui, en grande majorité, ont mis un bulletin de vote Jordan Bardella dans les urnes ?
02:11Oui, mais moi, je pense aussi que quand vous êtes un dirigeant d'un parti politique, ce n'est pas d'agir dans l'immédiateté.
02:18Vous pouvez imaginer que dans l'immédiateté, pour faire barrage, d'ailleurs, notamment aux extrêmes,
02:26de dire qu'il faut peut-être s'allier avec celui qui peut faire barrage, par exemple, à l'extrême gauche.
02:33Mais je ne crois pas que ce soit la responsabilité d'un dirigeant politique.
02:36Un dirigeant politique, vos militants, vos électeurs, vous les portez sur l'avenir.
02:41Et l'avenir, dans le cadre d'un parti politique comme celui des Républicains, c'est comme je le disais au départ,
02:47c'est de rassembler les Français, ce n'est pas de les diviser.
02:50Aujourd'hui, c'est le Rassemblement national, précisément, qui rassemble les Français en tête dans 93% des villes dimanche soir.
02:56Vous dites que le RN est un parti qui veut renvoyer une partie de nos compatriotes en leur disant qu'ils ne sont pas français.
03:01De quoi vous voulez parler ?
03:02Parce que, moi, je dis que les extrêmes, avec des méthodes différentes, aboutissent au même résultat,
03:10à la désintégration de la France, ou le chaos, comme on le vit avec l'extrême gauche, par exemple.
03:18Et donc, je trouve que le RN, qui est un parti quand même de l'exclusion, du rejet de l'autre, dans beaucoup de ces...
03:27Sur quelles mesures ?
03:28Sur la préférence nationale, d'exclure de la protection sociale ou, ne serait-ce que des droits à la retraite, une partie de nos compatriotes,
03:37y compris des étrangers qui sont en situation régulière, mais qui cotisent.
03:42Quand vous cotisez pour la retraite, c'est un droit acquis.
03:45Quand vous cotisez pour le chômage, c'est un droit acquis.
03:48Pourquoi en seriez-vous exclu alors que vous êtes parfaitement intégrés, que vous cotisez,
03:54vous respectez les valeurs de notre pays, vous en respectez les lois ?
03:58Vous ne pouvez pas exclure une partie des habitants de ce pays.
04:02Et donc, moi, ça n'est pas mon histoire.
04:04Voilà, j'ai un engagement politique fort.
04:07Moi, j'aime mon pays, j'aime ce pays dans ce qu'il m'a donné.
04:11Je ne serais pas en face de vous, cher Laurence Ferrari, vous connaissez mon parcours,
04:15si je n'avais pas eu accès à l'école, accès aux soins, accès à la liberté pour les femmes.
04:21Notamment, cet accès à la liberté peut être demain remis en cause.
04:24Par le RN ?
04:25Notamment, parce que sur le modèle de société, ce n'est pas celui que moi, je prône et que je défends.
04:31Et notamment, la liberté pour les femmes, l'égalité hommes-femmes.
04:33Moi, je ne me réjouis pas à ce que les femmes soient...
04:35Vous pensez que le Rassemblement national, même en Paris où c'est valeur d'un ?
04:37Ça a été une partie aussi de leur projet, de leur projet de société,
04:43en disant, je l'avais entendu dans un débat à l'Assemblée nationale,
04:46de dire que finalement, les femmes peuvent faire des enfants et rester finalement dans leur foyer.
04:51Ça n'est pas ma vision de la société et ça n'est pas ma vision pour les femmes.
04:55Et donc, ces remises en cause sur des droits fondamentaux, ça n'est pas ma vision de la société.
05:01Alors, Jordan Bardella dit qu'il y a un accord entre les deux parties avec des dizaines de députés LR à la clé.
05:05Vous y croyez ? Vous croyez que ce chiffre est surestimé ?
05:07Moi, je ne vais pas rentrer dans le détail de ça.
05:09Ça n'est pas notre ligne.
05:11Ça n'est pas une ligne républicaine, ça n'est pas une ligne qui rassemble les Français.
05:15Aujourd'hui, moi, j'en appelle à la responsabilité des Français.
05:18Demain, c'est notre avenir qui se joue.
05:21Nous ne sommes plus sur l'enjeu européen, sur une élection européenne.
05:24Nous sommes sur une élection dont l'objet, si je puis dire, c'est l'avenir de la France.
05:32Donc, moi, j'en appelle à la responsabilité des Français de ne pas livrer la France aux extrêmes,
05:37que ce soit au Rassemblement national ou, évidemment, à cette alliance de gauche
05:43qui fait des alliances uniquement pour sauver des sièges, ni plus ni moins.
05:49Comme tous les partis.
05:51Emmanuel Macron a tendu la main.
05:53Oui, sur un projet.
05:55Dès 2022, et je n'étais pas la seule,
05:57Jean-François Copé et d'autres,
05:59Philippe Juvin, d'autres,
06:01dans ma famille politique,
06:03nous souhaitions un accord de projet sur un projet politique avec Emmanuel Macron.
06:09Ce projet est toujours valable,
06:11puisque nous avons voté ensemble la réforme des retraites,
06:15nous avons voté ensemble la loi immigration,
06:17nous avons voté ensemble la loi de programmation militaire,
06:19et bien, nous avons voté ensemble la loi sur le nucléaire.
06:23Et donc, nous avons vraiment un projet politique en commun.
06:26J'en appelle à la responsabilité des Français.
06:28Est-ce que demain, nous souhaitons des formations votées pour des formations politiques
06:33qui vont fracturer le pays,
06:35des formations politiques qui vont bloquer le pays ?
06:38Vous avez bien vu le spectacle qui est donné à l'Assemblée nationale
06:41avec des formations politiques qui, effectivement...
06:43La France insoumise pourrait le faire.
06:45Qui, évidemment, franchement, sème le chaos à l'Assemblée nationale.
06:49Là, vous ne parlez que de la gauche, on est d'accord.
06:51Qui sème le blocage à l'Assemblée nationale.
06:53Mais le Rassemblement national ne vote pas dans l'intérêt du pays.
06:57Regardez la succession, notamment,
07:01des motions de censure
07:03ou du blocage à l'Assemblée nationale.
07:05Ça n'est pas dans l'intérêt du pays.
07:07Aucune motion n'a abouti.
07:09Oui, mais c'est du temps perdu,
07:11du temps législatif qui est perdu en faveur des Français.
07:15Rachida Taddy, vous êtes en faveur d'un front républicain.
07:20Ça va arriver dans de nombreuses circonscriptions.
07:22Hérène Nupès, en tout cas, front populaire.
07:24Vous votez qui, vous ?
07:26Je suis contre les extrêmes.
07:28Vous savez, Laurence Ferrari.
07:30Mais il y aura des cas où, malheureusement,
07:32les Français seront confrontés à ce choix.
07:34La politique, c'est une dynamique.
07:36C'est pas que je ne veux pas répondre.
07:38Je ne réponds pas à ces questions
07:40parce que la campagne commence.
07:42C'est une dynamique.
07:44Regardez la campagne des Européennes.
07:46Avant même de démarrer, on disait que c'était perdant.
07:48Moi, je ne veux pas être dans cette dynamique-là.
07:50Je veux être dans une dynamique
07:52qui responsabilise les Français.
07:54Certains disent que les élections européennes,
07:56les gens se sont défoulés.
07:58Non. Moi, j'ai confiance dans les Français.
08:00Vous comprenez leur colère ?
08:02Bien sûr.
08:04Et vous y prenez votre part ?
08:06Comment ne pas les entendre ?
08:08D'ailleurs, en prenant cette décision
08:10de dissoudre l'Assemblée,
08:12c'est un acte de responsabilité énorme
08:14en disant que je n'enjambe pas cette élection.
08:17Nous souhaitons entendre les Français.
08:19Les mêmes qui disent
08:21« Donnons la parole au peuple »,
08:23les mêmes critiquent cette décision.
08:25Cette dissolution permet
08:27de redonner la parole aux Français
08:29pour que nous ayons de la clarté
08:31dans les formations politiques.
08:35Qui a sacrifié les troupes du président
08:37pour qu'il soit ministre ou député.
08:39Mais non. C'est ça, la politique.
08:41On n'est propriétaire de rien.
08:43Et quand vous êtes élu,
08:45votre mandat, vous le remettez en jeu
08:47devant les Français.
08:49Vous expliquez votre projet,
08:51mais nous expliquons aussi aux Français.
08:53Ils ne sont pas aveugles ni sourds.
08:55Ils ont vu les blocages,
08:57l'obstruction, les divisions,
08:59les fractures.
09:01Donc aujourd'hui, en responsabilité,
09:03je dis que le 30 juin,
09:05c'est un moment important,
09:07c'est un moment historique.
09:09Les Français doivent prendre leur responsabilité
09:11pour voter pour des formations
09:13qui réformeront le pays.
09:15Et sans obstruction,
09:17sans blocage, sans fracture.
09:19Trop de temps et trop d'énergie
09:21ont été perdus jusqu'à maintenant.
09:23Le président Macron a annoncé cette dissolution
09:25qui, après tout le monde de cour, y compris vous,
09:27Gabriel Attah, l'a même qualifié en privé
09:29devant les élus de la majorité,
09:31cette décision de Soudan et Borutal.
09:33Que va-t-il annoncer le président Macron ?
09:35Tout à l'heure, il va beaucoup s'impliquer
09:37dans cette campagne des législatives.
09:39Il va dire quoi ?
09:42Il va annoncer aussi la ligne politique.
09:44Sur quoi nous allons aller ?
09:46Je pense qu'il faut rétablir de l'autorité,
09:48avoir une politique pénale ferme,
09:50une maîtrise des flux migratoires.
09:52Parce que là,
09:54vous me parliez des Républicains
09:56tout à l'heure,
09:58mais même une partie socialiste.
10:00Vous me parliez de l'annonce de la gauche.
10:02Sur quoi sont-ils d'accord ?
10:04Sur la délinquance et la sécurité,
10:06la culture de l'excuse.
10:08Sur la politique étrangère,
10:10nous tenions évidemment l'Ukraine.
10:12Sur le nucléaire, ils ne sont pas d'accord.
10:14Sur la maîtrise des flux migratoires,
10:16les socialistes au Parlement européen
10:18votent pour le pacte d'asile-immigration.
10:20Ici, ils votent contre.
10:22Il faut de la cohérence pour diriger le pays.
10:24Et donc, c'est de mettre
10:26toutes les formations politiques
10:28face à leurs responsabilités.
10:30Et moi, je le dis aux Français,
10:32cette alliance de gauche se fait
10:34sur le dos d'une partie de nos compatriotes.
10:36Ils veulent sauver des sièges
10:38sur le dos d'une partie de nos compatriotes.
10:40Notamment, soit sur l'antisémitisme,
10:42soit sur le communautarisme
10:44que ces formations politiques
10:46encouragent.
10:48Le communautarisme qui conduit au séparatisme,
10:50évidemment, ce n'est pas qu'ils fracturent le pays.
10:52Ils ont fait exploser
10:54des territoires entiers.
10:56Je ne souhaite pas que mon pays
10:58se communautarise
11:00ou devienne un pays antisémite.
11:02Et donc, là, il faut prendre ses responsabilités
11:04vis-à-vis de ces formations de gauche.
11:06Je disais, j'entendais
11:08certains responsables de gauche qui disaient
11:10nous avons des désaccords, nous pouvons les dépasser.
11:12L'antisémitisme, ce n'est pas un désaccord,
11:14c'est un délit.
11:16Le communautarisme, le séparatisme,
11:18ce n'est pas un désaccord,
11:20c'est un délit. Et donc, moi, je ne souhaite pas
11:22que mon pays soit livré
11:24à ces extrêmes-là.
11:26Rachida Dati, concernant votre propre sort,
11:28vous avez quitté votre famille politique de la droite.
11:30Vous n'aurez peut-être pas
11:32quitté les convictions.
11:34Qu'est-ce que vous allez faire ?
11:36Votre objectif, est-ce que c'est toujours la mairie de Paris ?
11:38Je me rappelle de vous disant, moi, je n'ai pas
11:40de peur de gazelle, de pudeur de gazelle.
11:42Mon objectif, c'est Paris.
11:44Je suis élue parisienne. Je suis maire du 7e.
11:46J'appartiens à l'opposition parisienne.
11:48Est-ce qu'aujourd'hui,
11:50vous êtes content de Paris ?
11:52Je suis élue parisienne.
11:54Quand vous êtes élue, vous travaillez pour les parisiens.
11:56Moi, je souhaite que demain,
11:58Paris redevienne la plus belle ville du monde.
12:00Une ville propre, une ville sûre,
12:02une ville où on peut circuler,
12:04où on peut respirer,
12:06où on peut s'y loger.
12:08Aujourd'hui, le budget de la ville, c'est 10 milliards d'euros.
12:10La dette est de 11 milliards d'euros.
12:12Madame Ferrari, est-ce que vous pensez
12:14que les parisiens sont contents de cette ville
12:16qui devrait faire
12:18encore rêver
12:20le monde entier ?
12:22Ça n'est plus le cas. C'est une ville dont la lumière
12:24s'éteint peu à peu.
12:26C'est une ville qui décline de plus en plus.
12:28Donc, moi, je suis une élue parisienne.
12:30Vous êtes aussi ministre de la Culture.
12:32Des auteurs, des acteurs ont fait
12:34une tribune en demandant
12:36une union des gauches et des écologistes
12:38pour empêcher une victoire du RN.
12:40Peut-être que vous en en fiez une part, de ces inquiétudes.
12:42Quelle serait la place donnée à la culture
12:44par un gouvernement, un Assemblement national,
12:46si d'aventure, ça se confirmait le 7 juillet ?
12:48Ils seraient contents d'avoir un gouvernement
12:50d'extrême gauche ?
12:52Ils seraient contents, demain, d'avoir une cancel culture ?
12:54Moi, je vais vous dire,
12:56le wokisme, la cancel culture,
12:58je trouve que la culture, ça ne s'efface pas.
13:00La culture, ça se vit.
13:02Ça s'ajoute, ça s'agrège.
13:04Ça fait vivre. Vous voyez, nous n'avons pas
13:06le même parcours, Madame Ferrari, vous et moi.
13:08Mais nous sommes françaises. Qu'est-ce qui nous a construits ?
13:10C'est la culture française.
13:12Et donc, demain...
13:14Et l'école de la République.
13:16Moi, je dis toujours, l'école, c'est la formation initiale.
13:18La culture, c'est la formation continue.
13:20Moi, je ne souhaite pas...
13:22On dit, effectivement,
13:24qu'il faut combattre les extrêmes, mais tous les extrêmes.
13:26Y compris parce que l'extrême-gauche,
13:28qui revendique
13:30un antisémitisme,
13:32qui encourage le communautarisme,
13:34je ne donne pas cher de la culture
13:36qu'ils mettront demain à l'honneur.
13:38Du côté du RN,
13:40la première piste d'économie évoquée
13:42est la privatisation de l'audiovisuel public.
13:443 milliards d'euros d'économie,
13:46explique-t-il. Mesure que vous soutenez ?
13:48Non, moi, c'est pour ça que je souhaite...
13:50Moi, je le dis, l'audiovisuel public m'a construite.
13:52La radio publique, la télévision publique.
13:54Pourquoi ? Parce que c'est une télévision,
13:56quand vous n'avez rien d'autre,
13:58c'est ce qui vous reste.
14:00Au plus profond de nos territoires,
14:02c'est pour ça que moi, je souhaite
14:04sauver l'audiovisuel public
14:06par cette fusion, par cette société unique.
14:08Ça, c'est votre ballon ?
14:10Le projet de ton ballon ?
14:12Le texte a été adopté en commission.
14:14Moi, je souhaite que ce projet puisse aller à son terme.
14:16Il faut rassembler
14:18les forces de l'audiovisuel public
14:20pour qu'ils puissent, effectivement,
14:22puissent, justement,
14:24contrer les forces
14:26et les vents contraires. Et aujourd'hui,
14:28nous sommes...
14:30Faire du militantisme ?
14:32Contrer les forces contraires ?
14:34Bien sûr, il faut prendre ses responsabilités.
14:36Tout le monde est citoyen à son niveau.
14:38Aujourd'hui, nous sommes, nous avons
14:40le 30 juin, un rendez-vous avec l'histoire.
14:42Il est important
14:44que les Français
14:46prennent position et votent
14:48pour des formations qui ne soient pas des formations
14:50qui soient...
14:52Fassent exploser notre pays
14:54ou le bloc. Il faut des formations
14:56qui, effectivement, permettent
14:58la réforme de notre pays, qui permettent
15:00de prendre en main notre pays,
15:02de le réformer jusqu'au bout
15:04et ne pas avoir des formations,
15:06je vous le dis, qui détruiront le pays demain
15:08et qui le fractureront encore plus.
15:10Je pense qu'aujourd'hui,
15:12nous sommes
15:14à la croisée des chemins et nous avons,
15:16évidemment, rendez-vous avec l'histoire.
15:18Tu m'expliques un peu mieux comment te dire adieu.
15:20Françoise Hardy est morte
15:22cette nuit à 80 ans, une artiste iconique
15:24qui a touché le cœur de millions de Français.
15:26Ce matin, vous lui rendez hommage, évidemment.
15:28Bien sûr, c'est l'incarnation même de la chanson française.
15:30C'est la beauté, c'est l'excellence,
15:32c'est aussi la discrétion.
15:34C'est un bel hommage. Effectivement,
15:36sa musique a un peu de douceur
15:38dans ce milieu,
15:40dans ce contexte très agité.
15:42Voilà, hommage à Françoise Hardy. Merci beaucoup.
15:44Merci.
15:46C'est tout pour aujourd'hui.
15:48C'est tout pour aujourd'hui.
15:50C'est tout pour aujourd'hui.
15:52C'est tout pour aujourd'hui.

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