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Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, était l’invité de #LaGrandeInterview de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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00:00Et c'est votre grande interview sur CNews et Europe 1. Bonjour Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National.
00:05Après la large victoire du Rassemblement National lors des Européennes, le président de la République a donc annoncé une dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:11Il doit tenir une conférence de presse cet après-midi dans laquelle il pourrait mettre sa démission dans la balance pour maximiser l'enjeu et mobiliser les électeurs contre vous. C'est un risque ?
00:22Emmanuel Macron rêve d'enjamber l'élection qu'il vient de déclencher. Il voulait faire oublier l'élection européenne par la dissolution et désormais il voudrait faire oublier la dissolution par peut-être une menace de démission.
00:36Mais moi je dis aux électeurs du Rassemblement National, c'est justement la bonne occasion de se débarrasser maintenant d'Emmanuel Macron.
00:42S'il met sa démission dans la balance, ça veut dire que dans trois semaines on peut ne plus avoir Emmanuel Macron à l'Élysée où la France peut respirer, la France peut retrouver de la sérénité et on peut se débarrasser d'Emmanuel Macron.
00:55Mais est-ce que ça ne peut pas faire peur à certains électeurs qui vont redouter le chaos ? On a vu des manifestations hier dans les rues de Paris de quelques villes. Que leur dites-vous à ces électeurs ?
01:04Non, ne nous méprenons pas. Les manifestants qui sont dans les villes sont instrumentalisés par l'extrême gauche. Vous savez, ce sont ces gens qui sont pour la démocratie, pour la liberté uniquement à leur bénéfice et dans leur sens.
01:15Les Français ont voté, il suffit de regarder la carte de France. Ils ont voté tous dans le même sens avec la même volonté de dire leur mécontentement de la politique d'Emmanuel Macron mais aussi leurs aspirations à une autre politique.
01:27Ne nous laissons pas impressionner par quelques militants, quelques casseurs ici et là dans les grandes villes qui essayent d'impressionner la grande majorité du peuple français.
01:36C'est l'ordre dont on a besoin et au lieu de faire de la tambouille politicienne, je demande à Emmanuel Macron de ramener l'ordre dans notre pays, à Gérald Darmanin de ramener l'ordre dans notre pays pour permettre le déroulement d'un scrutin tout à fait légitimement.
01:51Il y a eu un mot d'Emmanuel Macron hier à Auradour-sur-Glane. Il a déclaré « N'oublions jamais les dégâts engendrés par le nationalisme et la haine ».
01:58Ça donne la tonalité de la campagne à venir avec la stratégie de la peur.
02:01Mais qu'est-ce que c'est que ces espèces de vieux sous-entendus ? Qu'est-ce que ça veut dire que les Français seraient portés vers la haine, vers le nationalisme ?
02:09Non, les Français veulent des politiques qui les défendent, qui défendent les intérêts de la France, qu'ils arrêtent d'agiter, d'utiliser, de travestir l'histoire, de manipuler les foules comme ils essayent de le faire.
02:22Emmanuel Macron est un président en échec, est un président désavoué et désormais nous avons la possibilité d'amener une autre majorité à l'Assemblée nationale autour de Jordan Bardella à Matignon
02:32avec le Rassemblement national comme pivot central de cette majorité mais avec aussi beaucoup d'hommes et de femmes qui viennent d'autres horizons.
02:38On va parler des coalitions, des alliances que vous pourriez passer. Il y en a une qui s'est nouée hier soir, c'est celle de la gauche.
02:43Quatre parties de gauche qui se sont rassemblées sous la bannière Front populaire, une UPS bis constituée par la France insoumise, les écologistes, les communistes et les socialistes
02:52alors qu'on sait qu'ils se sont traités d'antisémites pendant toute la campagne. C'est l'accord de la honte pour vous ?
02:57C'est l'accord de la honte, c'est l'accord qui veut faire oublier l'antisémitisme porté par la France insoumise.
03:06J'entendais Mme Rousseau dire « mais jamais, M. Quatennens qui a frappé sa femme ne pourra être investi, le Parti socialiste ».
03:13Mais ils sont passés où tous ces gens-là ? Hop, avalés, disparus, engloutis par Jean-Luc Mélenchon qui les domine.
03:18En fait, la réalité, c'est que l'extrême gauche domine la gauche. M. Glucksmann, avalé immédiatement deux jours après l'élection européenne,
03:27soumis à la doxa-mélenchonisme, c'est très inquiétant, je crois, pour les électeurs de gauche sincères, patriotes, démocrates
03:36qui ne peuvent pas se reconnaître, évidemment, dans cette gauche sous la tutelle de l'extrême gauche.
03:41Donc ça veut dire que c'est la victoire de Jean-Luc Mélenchon qui s'est passée hier soir ?
03:43Sur les appareils de gauche, Jean-Luc Mélenchon domine. Évidemment, il domine le PS, il domine le PC, il domine les écolos.
03:51Jean-Luc Mélenchon domine la gauche et c'est très inquiétant pour notre pays.
03:55Raphaël Glucksmann, vous savez, le numéro 3 de cette campagne des européennes, a proposé hier la candidature de Laurent Berger
04:04pour aller à Matignon en tant que victoire de cet accord de la gauche. Vous y croyez ?
04:08Je pense que ça ne plaira pas à M. Mélenchon, parce qu'il ne faut pas oublier, maintenant, toute la gauche va devoir faire valider par M. Mélenchon
04:14la moindre de ses propositions, que ce soit sur les hommes ou que ce soit sur les idées.
04:18Ils sont soumis à Jean-Luc Mélenchon. Ils nous chantent, on l'a vu, l'inverse pendant les campagnes électorales,
04:23ils retournent à la niche quand Jean-Luc Mélenchon siffle la fin de la récré.
04:27D'ailleurs, en réalité, c'est Raphaël Glucksmann qui devrait, j'ai dit qui parce qu'il a disparu, c'est Raphaël Glucksmann qui devrait donner le là.
04:33C'est lui qui est arrivé en tête. Non, il a été aspiré par Jean-Luc Mélenchon.
04:37Donc, ça veut dire que tout ça, c'est quand même un théâtre. Et ils sont soumis pourquoi ?
04:41Pour garder leur place, pour garder leur siège, parce que sinon, le reste, le sort de la France ne les intéresse pas.
04:46Nous, notre seule préoccupation, c'est le sort de la France et des Français.
04:50Les Français sont malheureux de ce qu'ils vivent et nous, nous sommes là pour redresser le pays.
04:54Sébastien Chenu, avec qui allez-vous passer des alliances, des accords ?
04:58Jordan Bardella affirme avoir eu des discussions avec des cadres des Républicains. Est-ce que c'est votre cas aussi ?
05:02Avec qui est-ce que vous échangez ?
05:03Bien sûr. Nous, nous ne voulons pas le pouvoir pour nous seuls.
05:06Nous voulons trouver des partenaires, des gens qui ne nous ressemblent pas mais qui sont d'accord avec nous sur les grandes lignes d'un programme de redressement.
05:13Donc, nous parlons à des gens venus des Républicains, nous parlons à des gens venus de chez Reconquête, nous parlons à des gens venus de la gauche.
05:19Moi, dans mon département, dans ma région des Hauts-de-France, je parle avec des élus ou des candidats possibles venant de la gauche patriote et sincère.
05:27Nous parlons, j'allais dire, à tous ceux qui ont envie de se retrousser les manches.
05:30Mais est-ce que vous parlez à Éric Ciotti, avec Bruno Retailleau, avec Gérard Larcher, avec les barons de la droite ?
05:35Nous, nous ne voulons pas d'accords d'appareil. D'ailleurs, il n'y en aura pas parce qu'il y a deux LR.
05:39Il y a ceux qui veulent travailler avec Macron et il y a ceux qui ont envie de travailler avec nous.
05:42Donc, il n'y aura pas d'accord d'appareil, mais nous parlons avec tous ceux qui imaginent ensemble, dans l'intérêt général, pouvoir travailler au bénéfice des Français.
05:50Donc, des accords locaux, un certain nombre de circonscriptions qui seraient réservées aux Républicains, c'est ça ?
05:55Oui, dans tous les cas, nous, nous leur disons, nous sommes prêts.
05:58Dans les circonscriptions où vous avez des candidats de bonne volonté, qui sont d'accord sur les grandes lignes d'un programme que nous sommes en train de construire ensemble,
06:06nous sommes prêts à ne pas mettre de candidats du Rassemblement National pour permettre à des hommes et des femmes qui ne sont pas des rangs du Rassemblement National,
06:12qui viennent d'autres formations ou qui viennent de ce qu'on appelle la société civile, de devenir demain des acteurs du redressement du pays.
06:19On parle de combien de circonscriptions, Sébastien Chenu ? Une centaine ? Vous pourriez laisser aux Républicains ?
06:22Sincèrement, on n'est pas dans ces calculs-là. On est en train de regarder comment trouver les meilleurs candidats.
06:27Parce que vous savez, l'ardoise laissée par Emmanuel Macron, c'est quelque chose.
06:31Donc nous avons besoin d'hommes et de femmes motivés, d'hommes et de femmes courageux, c'est ce qui a tellement manqué,
06:37et d'hommes et de femmes qui sont d'accord sur le constat et sur les grandes solutions, les grands engagements, 10, 15 grands engagements qu'on va mettre au bénéfice des Français.
06:46Dans une plateforme qui serait une façon d'éviter que tous ces élus ne prennent la carte du Rassemblement National ?
06:53Ah oui, l'idée, ce n'est pas du tout que les gens viennent ou adhèrent au Rassemblement National ou qu'ils se transforment en ce qu'ils ne sont pas,
06:58mais c'est d'être d'accord sur 10, 15 grands engagements au bénéfice des Français.
07:02Y compris sociétaux ?
07:03Des grands engagements sociaux. Sociétaux, si c'est pour parler du sociétal, etc. On n'a pas le temps de s'occuper de ça.
07:10Vous n'avez pas le temps de vous occuper de la société française ?
07:13Non, sociétaux. C'est-à-dire qu'on n'a pas le temps de sujets marginaux sur lesquels réfléchir, etc.
07:19On a besoin de concrets sur le pouvoir d'achat, sur l'immigration, d'arrêter la casse sociale d'Emmanuel Macron,
07:27c'est-à-dire sa réforme de l'assurance chômage, ce qu'il a sous le coude, c'est-à-dire la désindexation des retraites,
07:33parce qu'il faut bien voir aussi qu'Emmanuel Macron, il a tous ces projets-là encore sous le coude.
07:37Donc non, on a besoin de sérieux, on a besoin de donner un cap au pays qui en manque cruellement.
07:43Hier, une rencontre a eu lieu entre Marion Maréchal, Marine Le Pen et Jordan Bardella. Le rapprochement est évident. Il est tout proche, Sébastien Chenu ?
07:50Je crois que Marion Maréchal a plutôt envie de travailler avec nous qu'avec d'autres.
07:55Notamment avec Éric Zemmour ?
07:56Il faut lui poser la question, mais je crois que ce qu'elle vient de voir, c'est qu'elle a plutôt envie.
08:00Vous savez, on a rassemblé 32%, presque 33% des Français dimanche. Nous, on tend la main à ceux qui ne nous ressemblent pas forcément.
08:08Et on leur dit, ce que nous avons en commun, nous allons essayer de le faire fructifier.
08:11Mais vous pourriez faire un accord avec Éric Zemmour, pas les électeurs de Reconcaf ?
08:14Non, pas d'accord de parti, pas d'accord électoraux.
08:17Parce qu'il a mal parlé de vous, de Marine Le Pen ?
08:20Je crois qu'il n'a pas du tout envie et que d'ailleurs, on n'a pas beaucoup entendu depuis.
08:25Nous, on veut travailler hors dressement et on le fera avec des hommes et des femmes qui sont déterminés sur les propositions que nous sommes en train de construire.
08:32Quel programme justement pour le Rassemblement national si vous arrivez en tête le 7 juillet prochain ?
08:36Est-ce que déjà, vous êtes en mesure de composer un gouvernement ? Qui comme ministre ?
08:39Oui, bien sûr. Vous avez vu pendant l'élection européenne, nous avons des candidats qui sont arrivés.
08:44D'ailleurs, beaucoup n'appartenant pas à des partis politiques qui viennent de la société civile et qui apportaient des compétences.
08:51On l'a vu avec Fabrice Leggeri, l'ancien directeur général de Frontex, avec Malika Sorel, etc.
08:56Donc, on a des gens qui travaillent avec nous et qui vont au fur et à mesure où nous allons avancer, entrer dans la lumière médiatique.
09:02Il y a eu beaucoup de ministres qui n'étaient pas connus quand Emmanuel Macron a été élu.
09:06Personne ne connaissait Muriel Pénicaud, Françoise Nyssen. D'ailleurs, plus personne ne se souvient d'elle, je pense.
09:10Mais elles sont rentrées dans la lumière au moment où elles ont été nommées ministres.
09:14C'est la fonction qui apporte la lumière médiatique.
09:17Mais vous avez en tête un ministre de l'économie, un ministre de l'intérieur, un ministre de la justice ?
09:20Je crois que Jordan Bardella et Marine Le Pen.
09:22Le ministre de la justice, vous savez, Marine Le Pen avait dit pendant l'élection présidentielle
09:25que Jean-Paul Garraud, l'ancien directeur de l'école de la magistrature,
09:29et aujourd'hui député européen, était prêt pour la fonction.
09:33Eh bien, nous avons des hommes et des femmes, et il y en aura qui ne viennent pas du Rassemblement national,
09:37qui se préparent aujourd'hui et qui, je crois, ont envie de donner le meilleur d'eux-mêmes.
09:41Sébastien Chenu, en cas de victoire du RN le 7 juillet, quelle serait la première mesure, la première réforme que vous proposeriez au pays ?
09:47Une mesure de pouvoir d'achat. Arrêter la hausse du prix du gaz qui est annoncée par le gouvernement.
09:53C'est une mesure pour redonner de l'oxygène aux Français.
09:55Les Français sont essorés, ils sont asphyxiés.
09:58Moi, j'étais dans ma circonscription, évidemment, pour voter à Denain.
10:01Les gens dans les bureaux de vote me l'ont dit.
10:03On dit qu'on ne peut plus payer, qu'on n'y arrive plus.
10:05Je me souviens à Marquette-en-Ostrevent, les gens qui me disaient ça à la sortie du bureau de vote.
10:09Donc, une mesure de pouvoir d'achat. Cesser la hausse des prix réglementaires du gaz.
10:13Du gaz et de l'énergie aussi ?
10:15Bien sûr, mais notre programme, effectivement, de baisse des prix de l'énergie.
10:20Il y a aussi des mesures que vous aviez proposées.
10:23Il y aura un programme économique qui sera d'ailleurs rendu public par Marine Le Pen.
10:27Bien sûr. Vous savez que Marine Le Pen est un des rares leaders politiques
10:30qui a dit que la dette, ça se paye et ça se règle.
10:33L'ardoise des modèles Macron va être terrible.
10:35Vous avez d'ailleurs l'extrême gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui a dit
10:37« Non, non, nous, la dette, on s'en fiche, on s'en lave les mains, ça n'existe pas.
10:40Si vous ne payez pas la dette, vous ne pouvez plus emprunter sur les marchés financiers
10:44pour financer vos politiques sociales. »
10:46Donc Marine Le Pen va regarder l'état des comptes et a pour objectif, effectivement,
10:50d'avoir des comptes publics qui reviennent dans le vert.
10:53Donc ça veut dire que toutes les mesures que vous proposez ne pourraient pas être réalisées ?
10:56Par exemple, fiscalité baissée sur les carburants, TVA à 10 euros sur un certain nombre de produits ?
11:00Non, parce qu'on va retrouver des marges de manœuvre ailleurs.
11:03Par exemple, nous, on est pour une taxe sur les surprofits,
11:05les entreprises qui ont fait d'énormes profits pendant la période notamment du Covid
11:09et qui ne sont pas dues à leur savoir-faire, mais simplement à un contexte.
11:12Eh bien, nous allons travailler et ça, ça se met en place assez rapidement.
11:15Et puis après, il y a aussi redresser le pays, on le dit économiquement,
11:19le protéger socialement et puis le redresser dans l'autorité dont notre pays a besoin.
11:24Et sur ça, il n'y a pas besoin forcément tout de suite de moyens sur les peines,
11:28notamment les peines de prison, le quantum de peine,
11:32sur la responsabilisation des familles qui ne tiennent pas leurs gamins lorsqu'il est délinquant.
11:36Tout ça, ce sont aussi des sujets sur lesquels on peut avancer très rapidement.
11:40Revenir sur la réforme des retraites, Sébastien Genu.
11:42Écoutez, ça en fait partie, mais est-ce que ça en fait partie tout de suite ?
11:45On va regarder l'état des comptes publics.
11:47Nous, notre objectif, c'est évidemment revenir sur cette réforme des retraites.
11:50Est-ce que c'est possible là, selon l'ardoise d'Emmanuel Macron ?
11:53On va voir. Moi, je pense qu'il faut redonner de l'oxygène aux Français,
11:56protéger les Français, restaurer l'autorité dans le pays.
11:58Ça, c'est primordial.
11:59Raphaël, Gérald Darmanin, hier, disait hier soir, si le RN gagne, c'est 10 milliards de dépenses en plus.
12:05Ça représenterait 5 000 euros par personne qui payent des impôts dès le mois de septembre pour financer les dépenses.
12:11Qu'est-ce que vous lui dites ?
12:12Monsieur Darmanin, c'est complètement délirant.
12:13Qu'il s'occupe aujourd'hui de ramener la sécurité dans les quartiers des grandes villes où il y a des manifestations.
12:18Il ferait mieux d'être concentré sur ça.
12:20Il a encore, je pense, 15 jours pour essayer de nous montrer ce qu'il sait faire, ce qu'il n'a pas su faire pendant 7 ans.
12:26Aujourd'hui, monsieur Darmanin, ce n'est pas la peine d'agiter les peurs.
12:28Soyons rationnels, qu'il se calme, qu'il s'occupe de la sécurité des Français.
12:32Et nous, on va lui démontrer qu'on peut faire autrement.
12:34Parce que ce qui est intéressant, c'est de démontrer aux Français qu'en nous essayant, ils peuvent nous voir à l'œuvre.
12:39Ils peuvent découvrir ce que nous sommes capables de faire.
12:42Et nous, nous le disons aux Français, essayez-nous.
12:44Il y aura les Jeux Olympiques, vous le savez, qui ne le sait pas.
12:47Est-ce qu'il faut prendre en compte ces données-là ?
12:49Est-ce que l'arrivée d'un nouveau gouvernement, si encore une fois les électeurs confirment leur choix le 30 juin et le 7 juillet, n'est pas un risque pour la sécurité de notre pays ?
12:57Non, au contraire.
12:58Je pense que c'est un avantage d'avoir un nouveau gouvernement, de faire se lever dans le pays un espoir.
13:05Nous sommes très conscients des responsabilités qui sont devant nous.
13:08Et nous disons aussi que c'est le premier jour de l'après-Macron qui est en train de se dessiner.
13:13Enfin, nous allons sortir du macronisme.
13:15Et on dit aux Français, allez-y, restez mobilisés, confirmez votre vote.
13:20Vous avez fait confiance aux élus du Rassemblement national sur ce que nous vous proposions pour l'Europe.
13:25Faites-nous confiance sur ce que nous vous proposons pour la France.
13:27Sébastien Cheney, vous avez dévoilé l'affiche de campagne du parti.
13:30Bardella, Premier ministre.
13:31Monsieur Bardella sera donc candidat à Matignon sans être candidat au législatif, c'est possible ?
13:36Il a été candidat dimanche dans les 577 circonscriptions de France.
13:39Et il est arrivé en tête, avec la liste soutenue par Marine Le Pen, dans une immense majorité des circonscriptions de France.
13:46Donc si vous voulez, l'onction populaire, il l'a eu dimanche, Jordan Bardella.
13:51Mais il a été élu dimanche député européen.
13:53Ce n'est pas pour se présenter dans une circonscription, arriver à toute vitesse en 15 jours quelque part.
13:57Il s'est présenté devant tous les Français.
13:59On peut considérer que la mission a été accomplie.
14:01Est-ce que Marine Le Pen serait prête à débattre encore une fois avec Emmanuel Macron ?
14:06L'idée est toujours dans l'air, elle ne l'a pas balayée.
14:08Hier soir, ça aurait de l'intérêt pour elle ?
14:10Non mais Marine Le Pen ne renonce à rien.
14:12Mais surtout, on a compris quelque chose, c'est que dès qu'Emmanuel Macron ouvre la bouche, il galvanise nos électeurs.
14:17Dès qu'Emmanuel Macron, il ne peut pas s'en empêcher, intervient à la télévision, il mobilise nos électeurs.
14:22Moi, ce que j'attends d'Emmanuel Macron, c'est qu'il parle toute la semaine.
14:25Merci beaucoup Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national.
14:28C'était votre grande interview ce matin sur CNews et sur Europa.

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