• il y a 6 mois
Toute la matinée, douze têtes de liste ou leurs représentants se succèdent sur le plateau de "Demain l'Europe", à suivre en direct sur le canal 27 de la TNT, sur le site et l'antenne radio de franceinfo. Un événement qui se prolonge dans Le Talk de franceinfo, sur Twitch, avec les candidats qui répondent en direct aux questions posées par les internautes.

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Transcription
00:00 Guillaume Pelletier, installez-vous, je vous en prie.
00:04 Sanya, Nicolas, c'est à vous.
00:06 Bonjour Guillaume Pelletier.
00:07 Comme le parti d'extrême droite AfD en Allemagne,
00:10 vous êtes pour la mise en place d'un projet de remigration.
00:13 C'est écrit dans votre programme "Stopper l'invasion, engager la remigration".
00:17 Quand vous parlez de remigration, vous parlez de qui ?
00:20 D'abord, bonjour à tous.
00:21 Oui, nous considérons avec Marion Maréchal que l'un des grands enjeux,
00:24 d'ailleurs, les Français nous donnent raison.
00:27 Vous avez regardé les dernières études qui montrent que l'immigration
00:30 est l'une des préoccupations premières de nos compatriotes
00:33 aujourd'hui pour cette élection européenne.
00:35 Les Français commencent à ouvrir les yeux.
00:37 Et au fond, notre conviction est simple.
00:40 Nous ne voulons pas qu'un jour nos enfants deviennent des étrangers
00:43 dans notre propre pays.
00:45 Et donc, pour ce faire, nous devons être intraitables
00:47 par rapport à cette idée très bien entretenue
00:51 par les élites gouvernantes depuis des décennies,
00:53 c'est que l'immigration serait une chance pour la France et pour l'Europe.
00:56 C'est l'inverse.
00:57 Et nous considérons qu'il faut faire preuve de fermeté à l'égard,
01:00 par exemple, et ce sont ces gens-là qui seraient concernés
01:03 par la remigration, des délinquants et des criminels étrangers.
01:07 Je rappelle, par exemple, que 25% des détenus dans les prisons françaises
01:10 sont des étrangers.
01:12 Cela concernerait aussi les fichés S.
01:14 On parle d'étrangers ou de binationaux ?
01:16 Est-ce qu'on parle d'étrangers qui ont acquis la nationalité française
01:21 ou même qui sont nés en France mais dont les parents sont étrangers ?
01:24 On parle de qui ?
01:25 Je vais vous prendre un exemple.
01:26 Vous savez qu'il y a quelques semaines, de manière tragique,
01:29 deux de nos agents pénitentiaires ont été assassinés comme des chiens
01:33 au péage d'un Carville par les amis de Mohamed Hamra.
01:37 On a découvert que ce Mohamed Hamra, franco-algérien né à Dreux,
01:42 avait été interpellé à 19 reprises avant sa minorité
01:47 et qui n'a jamais été condamné.
01:50 Eh bien avec nous, Mohamed Hamra, franco-algérien,
01:52 aurait été déchu de la nationalité française
01:54 et renvoyé en Algérie.
01:56 Un autre exemple pour que chacun comprenne,
01:58 il y a un homme dans le monde qui a procédé au plus grand plan
02:01 de remigration de notre histoire récente.
02:04 Il est pris Nobel, il s'appelle Barack Obama,
02:07 et il a expulsé 2,5 millions d'étrangers des États-Unis
02:10 pendant les huit années de son mandat.
02:12 Donc la remigration, c'est un droit fondamental des peuples
02:16 qui veulent conserver leur souveraineté
02:18 et qui ne veulent pas accueillir des gens qui violent notre hospitalité.
02:22 Nous sommes un peuple très généreux,
02:24 nous accueillons volontiers ceux qui aiment la France
02:26 et qui s'assimilent à nos modes de vie.
02:28 Il n'est hors de question que de laisser sur notre territoire
02:30 des gens qui nous détestent.
02:32 Dans l'exemple que vous avez donné, celui de Mohamed Hamra,
02:34 il n'est pas question d'accueil, puisque Mohamed Hamra,
02:36 en l'occurrence, il est né en France, il est né français.
02:39 Oui, mais il est franco-algérien.
02:41 Dans ce cas-là, vous créez deux catégories de français.
02:46 Il y a les français de souche,
02:49 c'est le mot que vous utilisez couramment,
02:51 et les français de papier.
02:53 Un franco-algérien, vous savez qu'au Maghreb,
02:56 on a systématiquement la double nationalité,
02:58 on ne perd jamais sa nationalité d'origine.
03:00 Donc Mohamed Hamra, qui a violé nos lois d'hospitalité,
03:03 n'a, selon nous, plus rien à faire en France
03:05 à partir du moment où il commet crimes et délits
03:07 et il viole les lois d'hospitalité du peuple français.
03:09 Vous connaissez aussi la difficulté, Guillaume Pelletier,
03:12 que pour envoyer, dans ces cas-là, c'est un français,
03:14 mais pour l'envoyer en Algérie,
03:16 il faut convaincre les autorités algériennes.
03:18 Et dans ces cas-là, comment vous pouvez avoir le laisser passer requis, nécessaire ?
03:22 Vous savez, par exemple, il faut que les français sachent,
03:24 puisqu'ils sont en train de remplir leur déclaration d'impôt,
03:27 que nous versons chaque année 800 millions d'euros, par exemple, à l'Algérie,
03:32 avec un grand nombre d'aides et de visas autorisés.
03:35 Nous nous considérons, avec Giorgia Meloni, avec Victor Orban,
03:38 avec tous nos alliés européens,
03:40 que si l'Europe s'empare du thème de l'immigration,
03:43 fait pression sur les pays du Sud en disant
03:45 "il n'y aura plus d'aide, il n'y aura plus d'aide au co-développement,
03:48 tant que vous ne fournissez pas les laissés-passer consulaires
03:51 pour nous permettre d'expulser,
03:53 et pour vous permettre de récupérer ceux que nous expulsons",
03:56 eh bien nous considérons, nous sommes même persuadés,
03:58 Barack Obama d'ailleurs l'avait démontré avec cette puissance américaine,
04:02 que là, la puissance européenne peut être utile.
04:04 Donc vous êtes prêts à faire face ensuite aux mesures de rétorsion de l'Algérie,
04:07 par exemple, puisque c'est l'exemple du pays.
04:09 Les entreprises, il y a de nombreuses entreprises françaises qui sont sur place,
04:13 il y a de nombreux français qui y habitent,
04:15 vous êtes prêts à avoir la réponse ?
04:17 Vous savez, je considère, en tant que j'ai été chef d'entreprise,
04:20 j'ai été professeur d'histoire-géographie au début de ma vie professionnelle,
04:24 et je sais, je sais combien la diplomatie forte,
04:28 la diplomatie qui défend les intérêts nationaux,
04:32 finit toujours par aboutir à un compromis intelligent,
04:34 et donc oui, je crois qu'aujourd'hui l'Europe, comme la France,
04:37 sont beaucoup trop soumises au gouvernement algérien, par exemple,
04:41 et que nous devons faire preuve de beaucoup plus d'autorité.
04:44 - Guillaume Pelletier, vous venez d'évoquer Giorgia Meloni,
04:46 qui est votre allié au niveau européen.
04:48 Dans l'Italie de Giorgia Meloni, les militants anti-avortement
04:51 sont autorisés à entrer dans les cliniques publiques,
04:53 qui est un passage indispensable pour avoir accès à univéger.
04:56 Est-ce que vous voulez faire pareil en France ?
04:58 - Alors soyons précis, ça n'est pas du tout la loi italienne de Giorgia Meloni.
05:02 Elle a proposé que dans un certain nombre de centres d'information,
05:07 les associations pro-avortement ou anti-avortement
05:11 puissent éclairer le choix des femmes.
05:13 Je crois qu'en démocratie, la liberté de conscience doit s'exercer à peu près partout.
05:17 Je rappelle que Giorgia Meloni, qu'on critique beaucoup en France ces derniers temps,
05:21 c'est la présidente du conseil italien,
05:23 dont le bilan, à nos yeux, est flatteur.
05:26 En quelques mois, elle a fait baisser de 70% l'immigration clandestine en Italie.
05:32 Elle a supprimé le RSA, c'est-à-dire ce symbole d'assistanat
05:36 qui pénalisait la valeur du travail, du mérite, de l'effort dans toute l'Italie.
05:40 Elle a rétabli la notion de père et mère dans l'état civil.
05:43 - Sur l'IVG, c'était ma question.
05:45 Est-ce que vous voulez faire pareil en France ?
05:47 Est-ce que vous voulez que des associations anti-IVG
05:49 puissent venir faire pression sur les femmes directement ?
05:52 - Dans les cliniques ou dans les organes publics ?
05:54 - Non, ça n'a jamais été le cas des cliniques.
05:56 Dans les centres d'information, que des associations qui proposent des alternatives,
06:00 comment pouvoir, si on le souhaite, garder son enfant ?
06:03 Comment pouvoir aller au terme de sa grossesse ?
06:06 Vous savez, il y a 250 000 avortements en France chaque année.
06:10 Quand on côtoie dans nos familles, chez nos amis,
06:14 il y a un certain nombre de cas où des jeunes filles, des jeunes femmes,
06:17 aimeraient pouvoir garder leur enfant jusqu'à la fin de la grossesse.
06:21 Donc cette hypothèse ne doit pas être interdite dans la réflexion de nos jeunes filles, de nos jeunes femmes.
06:26 - Mais votre position, c'est quoi exactement ?
06:28 Parce que vous avez déclaré il y a quelques années que vous vouliez dérembourser l'IVG pour, je vous cite,
06:32 "responsabiliser les femmes". Est-ce que c'est toujours votre projet ?
06:35 - Je sais que je suis à Radio France avec la Tribune.
06:39 Je veux bien qu'on parle, j'ai répondu déjà à une question sociétale.
06:43 Je suis désolé de vous dire que les préoccupations des Français, c'est d'abord l'immigration,
06:47 c'est l'économie européenne avec l'effondrement de la croissance,
06:51 et toute cette France oubliée dans notre France rurale,
06:56 avec je pense tous les jeunes apprentis de nos CFA, de nos lycées professionnels.
07:00 Je veux bien qu'on fasse les 20 minutes de temps de parole sur les questions sociétales.
07:04 Nous on a répondu, moi je suis très à l'aise, nous sommes attachés à la loi.
07:07 - Pardonnez-moi d'ajouter, monsieur Pelletier, on reçoit des jeunes de moins de 30 ans,
07:11 et on a dû faire le tri, il y avait beaucoup, beaucoup de questions qui concernaient les questions sociétales,
07:16 et notamment l'IVG.
07:18 - Donc sur le déremboursement de l'IVG, c'est la position de votre candidate,
07:22 de votre tête de liste, Marion Maréchal, est-ce que vous voulez le dérembourser ?
07:26 - Non, pas du tout. Soyons pas dans la caricature.
07:28 Je pense qu'elle était tête de liste aux élections régionales,
07:30 elle a demandé, et moi aussi, la fin des subventions publiques pour le planning familial.
07:34 Le planning familial c'est une association politique, militante, d'ultra-gauche,
07:38 qui par exemple propose la régularisation des sans-papiers,
07:42 propose le droit de vote pour les étrangers.
07:44 Nous, nous considérons que les impôts des Français n'ont pas à financer et payer des organisations militantes.
07:49 Ces associations ont le droit d'exister, mais si elles sont si géniales que ça,
07:52 qu'elles vivent des dons de leurs adhérents et n'ont pas des impôts des Français.
07:55 - On l'a lu dans votre programme, Guillaume Pelletier, vous souhaitez aussi supprimer
07:58 tout financement aux associations LGBT. Pourquoi ?
08:02 - Parce que là encore, on est dans une propagande d'État et une propagande européenne.
08:08 Il faut que les Européens sachent, que les Français sachent,
08:11 que nos impôts, là encore, financent des associations qui vont promouvoir l'écriture inclusive
08:16 dans les écoles et les universités, qui vont organiser des semaines symboliques
08:21 pour les trans, qui vont expliquer à nos jeunes enfants et aux mineurs
08:26 cette possibilité évidente que compte tenu d'un mal-être ou d'un malaise, on peut changer de sexe.
08:32 Nous, nous sommes attachés à des valeurs de bon sens.
08:35 Nous considérons qu'un homme est un homme et qu'une femme est une femme.
08:38 Et nous sommes attachés à ces valeurs conservatrices.
08:40 Et nous refusons cette idée que l'Europe, nos impôts, notre argent,
08:45 alors que nos paysans sont en train de mourir, que nos ouvriers sont en train de mourir,
08:49 que nos usines sont en train de délocaliser, que l'insécurité gangrène notre pays,
08:54 nous considérons que notre argent doit être mieux utilisé.
08:56 Ce n'est pas bien de soutenir la tolérance, Guillaume Pétier, parce que vous donnez l'exemple de...
09:00 Je suis très tolérant, moi, chacun fait comme il veut, hein !
09:02 Chacun fait comme il veut, mais ce n'est pas à notre argent,
09:04 ce n'est pas à notre argent, ce n'est pas à notre argent, ni à nos impôts,
09:07 de payer des associations militantes d'extrême-gauche, c'est tout !
09:10 Non, mais parce que vous avez résumé l'action de ces associations,
09:13 mais ces associations, elles viennent par exemple aussi en aide aux jeunes homosexuels
09:17 qui sont rejetés par leur famille et qui n'ont plus d'endroit où vivre,
09:20 parce que justement, ils sont jeunes et donc souvent ils sont étudiants, lycéens,
09:25 ils se font rejeter par leur famille, et ces associations, elles sont là pour les aider.
09:29 Si vous coupez les financements, comment elles sont ?
09:31 Ces associations renoncent intégralement à leur conviction politique et militante.
09:37 Moi, je suis pour les financements, évidemment, je suis élu depuis une dizaine d'années
09:41 et toutes les vocations humanitaires, d'accompagnement, moi j'ai aucun problème avec ça.
09:47 J'ai une limite, je ne veux pas, nous ne voulons plus que ces associations militantes
09:52 rentrent dans nos écoles, nos collèges et nos lycées pour faire de la propagande.
09:56 Pour vous, c'est ce que font les associations LGBT,
09:59 parce que LGBT, vous ne nous parlez que des questions de genre,
10:03 mais LGBT, ça comprend beaucoup plus. Vous savez d'ailleurs ce que veut dire LGBTQ+ ?
10:07 Oui, tout à fait, lesbienne, gay, trans, etc. On connaît bien ça, on sait très bien.
10:13 Vous savez, moi je suis élu de la France rurale, je l'ai dit, depuis un peu plus de dix ans.
10:18 Je vis dans une commune de 500 habitants, j'étais encore tout le week-end chez moi en Sologne.
10:23 Je fais campagne tous les jours, je m'occupe des Français démunis tous les jours.
10:27 Il n'y en a pas un qui me parle de ces sujets.
10:29 Moi, on me parle du chômage, on me parle de l'immigration, on me parle de l'insécurité,
10:33 on me parle de la France oubliée, voilà les sujets qui préoccupent les Français.
10:36 Il n'y a que le microcosme parisien qui croit que la question LGBT, c'est la question centrale de nos compatriotes.
10:41 Mais ça fait partie des questions, ça ne veut pas dire qu'elle est centrale.
10:43 Les homos ont le droit d'être homos, les hétéros ont le droit d'être hétéros,
10:45 mais laissez-nous tranquilles, on a d'autres sujets de préoccupation dans notre pays.
10:48 Alors, ça vous préoccupe quand même ? Parce que vous voulez aussi supprimer les financements des associations WUH,
10:54 c'est ce qu'on a lu dans votre programme, mais c'est quoi ?
10:56 Je vais vous prendre un exemple. On a découvert que l'Union Européenne finançait Islamic Relief,
11:01 qui est une association qui promeut l'islamisme dans notre pays et le port du voile islamique et du hijab.
11:07 Nous, nous considérons que le continent européen, que notre pays, n'ont pas à subir la conquête islamique.
11:13 À l'heure où des femmes risquent leur vie en Iran, cher monsieur, risquent leur vie en Iran,
11:19 et même meurent sous le coup des dictateurs en Iran, l'Europe finance ce symbole de soumission des femmes.
11:26 Il en est hors de question et avec Marion Maréchal, on pourrait être assuré qu'en Europe,
11:31 il n'y aura plus un seul centime pour les associations qui sont favorables à l'islamisme.
11:36 Guillaume Pelletier, j'y ai moins six avant les élections européennes, il va falloir voter dimanche, on ne cesse de le répéter.
11:42 Si vous faites moins de 5%, Reconquête, c'est fini ?
11:46 Vous savez, je connais un peu la politique, en 2019, à sept jours de l'élection européenne,
11:51 il y avait, non pas sur ce plateau, mais sur d'autres, un certain monsieur Jadot, qui était donné à 5-6%,
11:56 et il a eu la même question. Monsieur Jadot, si dimanche vous faites moins de 5%, vous disparaissez.
12:02 Et Yannick Jadot était la surprise des élections européennes, il a fait 13%, il était la troisième force politique.
12:06 Et bien...
12:07 Oui, enfin, ce n'est pas la même configuration des écologistes, vous, vous avez perdu la présidentielle, les législatives,
12:12 et là, si vous perdez les européennes...
12:14 Vous savez, à l'heure où on parle un peu de modestie, ça vaut pour moi, ça vaut pour vous,
12:18 les élections, ce sont les suffrages, beaucoup plus que les sondages.
12:22 Les journalistes...
12:25 Je trouve ça extraordinaire, ça fait 25 ans que je suis un engagé politique,
12:29 ça fait 25 ans que les journalistes, avant l'élection, avant cet acte démocratique formidable,
12:35 qui de 8h dimanche prochain, à 18h dans les communes rurales, et à 20h dans les grandes villes,
12:39 ce moment où les Français vont aller mettre un bulletin dans l'urne,
12:44 et toute la campagne, à chaque fois, c'est "ça va se passer comme ça, c'est sûr".
12:47 Non, ce sont les Français qui décident, 30% de nos compatriotes ne savent toujours pas pour qui ils vont voter.
12:51 Vous ne regardez pas les sondages ?
12:53 Et nous, nous avons la conviction, en tout cas c'est aux Français de décider,
12:56 il faut bien qu'ils se posent la question, est-ce qu'ils pensent que Marion Maréchal,
12:59 avec la force de ses convictions, cette jeune maman pleine de talent, pleine de courage, pleine de force,
13:04 pleine d'amour de la France, est-ce qu'elle sera utile au Parlement européen pour nous défendre ?
13:08 Nous, c'est notre conviction, et je répondrai donc à votre question dimanche soir en fonction des résultats.
13:13 Je vais maintenant répondre aux questions des jeunes qui sont dans l'auditoire,
13:16 et ça va commencer par Ava, qui est lycéenne de l'Académie de Versailles,
13:20 élue au Conseil académique de la vie lycéenne.
13:23 Bonjour Ava, c'est à vous.
13:25 Bonjour, bonjour Guillaume Pelletier.
13:27 Alors une question, deux questions pour vous, en fait.
13:30 Pourquoi avoir proposé de quitter la Commission européenne des droits de l'homme,
13:34 et est-ce que cette volonté a été renforcée par son soutien à la condamnation d'Éric Zemmour
13:38 par la justice française pour provocation à la discrimination et haine religieuse
13:42 envers la communauté musulmane ?
13:44 Alors c'était la Cour européenne.
13:46 Nous, nous considérons que la justice, qu'elle soit...
13:52 elle doit d'abord être nationale, qu'elle s'exprime au nom du peuple,
13:55 et en particulier au nom du peuple français,
13:57 et qu'il est hors de question que des instances supranationales,
14:01 c'est-à-dire qui n'ont pas de lien avec les nations,
14:04 puissent exprimer le droit et juger nos compatriotes.
14:09 Nous faisons confiance en la justice de notre pays, dans les magistrats de notre pays,
14:13 mais nous ne supportons pas cette idée que tous les jours,
14:17 une Cour européenne des droits de l'homme vienne sanctionner des responsables politiques,
14:22 pas qu'Éric Zemmour d'ailleurs, la quasi-totalité des responsables politiques,
14:25 j'irais même jusqu'au gouvernement français,
14:27 puisque le gouvernement français est régulièrement condamné par exemple par la CEDH,
14:31 parce que nous décidons, c'est pas moi, c'est même le président de la République,
14:35 décide d'expulser un terroriste islamiste,
14:37 et on n'a pas le droit selon la CEDH,
14:39 et bien nous nous considérons que c'est au peuple français
14:42 que revient la quintessence de la souveraineté, et pas à des juges de Bruxelles.
14:46 C'est maintenant une ambassadrice Erasmus qui a une question pour vous,
14:50 c'est Chérine Boukeroui qui a 20 ans, qui était dans un lycée à Trappes dans les Évines,
14:54 elle est partie à Naples grâce au programme Erasmus,
14:56 et ça l'a aidé à trouver sa voix, Chérine, vous êtes là, allez-y.
15:00 Bonjour, alors pensez-vous qu'il faut que les 27 États membres de l'Union européenne
15:04 s'unissent pour se défendre ? Est-ce qu'il faut une politique commune de défense à l'Europe ?
15:09 Alors ça c'est une très bonne question qui m'intéresse depuis toujours,
15:15 en se disant deux choses, bien sûr qu'on est plus fort à plusieurs,
15:19 c'est un principe de bon sens, on est plus fort à plusieurs sur le plan commercial,
15:24 on est plus fort à plusieurs sur le plan économique,
15:27 on est plus fort à plusieurs pour défendre notre agriculture,
15:30 est-ce qu'on est plus fort à plusieurs ?
15:32 Sur la question de la défense, je crois que l'Union européenne telle qu'elle a été bâtie
15:37 a trahi et menti au peuple, moi je suis très gaulliste,
15:40 je crois profondément en l'Europe du général de Gaulle,
15:43 j'ai été très fier, je pense, comme un certain nombre d'entre vous,
15:46 sauf les plus jeunes qui étaient à peine nés en 2003,
15:49 lorsque Dominique de Villepin est monté à la tribune des Nations unies
15:51 pour défendre la position de la France sur la guerre irakienne
15:54 contre les États-Unis et au nom de l'indépendance de la France,
15:58 et donc je crois que le meilleur moyen de renforcer notre défense européenne,
16:01 c'est de renforcer les armées nationales.
16:03 Donc nous ce que nous proposons, c'est de donner beaucoup plus de moyens à l'armée française
16:07 et de dire au président de la République, comme à Madame Ayé,
16:10 qui nous parle toute la journée de défense européenne,
16:13 qu'il est un peu cocasse de voir un président incapable de garantir la paix civile en France,
16:17 incapable de garantir la paix civile en Nouvelle-Calédonie,
16:20 je pense en cet instant à tous ces Français à Nouvelle-Calédonie
16:23 qui encore cette nuit ont subi les attaques et les barrages,
16:26 je pense à tous les Français des quartiers populaires qui vivent sous le trafic de drogue.
16:32 Rétablissons l'ordre en France, soutenons nos policiers et nos gendarmes,
16:36 donnons des moyens à l'armée française avant que de prétendre bâtir une armée européenne.
16:41 Une dernière question peut-être ?
16:43 Oui, une dernière question. Guillaume Pelletier, qu'est-ce que vous répondez,
16:46 qu'est-ce que vous pensez de ceux qui disent que tant que vous êtes là,
16:48 votre parti avec Éric Zemmour, le Rassemblement national,
16:51 se portera bien puisque vous le ressentrez ?
16:55 Je pense que c'est une analyse encore du microcosme parisien.
16:58 Vous savez, nous on ne pense pas toute la journée à nos concurrents,
17:02 on connaît la démocratie, moi je me suis présenté très soif à des élections,
17:05 je vous mets à l'aise, j'ai perdu les 6 premières, j'ai gagné les 7 dernières.
17:10 Nous notre colonne vertébrale elle est assumée, nous sommes le seul parti de France
17:13 qui à la fois considère que l'immigration n'est pas une chance pour la France et qu'il faut la stopper,
17:18 considère que nous sommes une nation aux racines chrétiennes dont nous devons être fiers
17:22 et qu'il est hors de question que de se soumettre à la conquête islamique,
17:25 considère que la cistana est un traumatisme pour nos travailleurs et nos entrepreneurs
17:29 et qu'il faut mettre fin au socialisme d'État, c'est-à-dire à cette obsession des impôts,
17:33 des taxes, de la paprace et de la bureaucratie en France,
17:36 et nous considérons enfin au nom du conservatisme que les valeurs de bon sens ont encore un avenir,
17:42 que les autres partis fassent leur chemin, nous nous continuons le nôtre,
17:46 nous sommes un jeune mouvement et nous sommes persuadés d'avoir une utilité incontournable dans notre pays.
17:50 Merci beaucoup Guillaume Pelletier d'entendre de la liste Reconquête.
17:54 Merci d'avoir répondu à toutes ces questions.

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