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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00Il est 6 heures, merci d'être avec nous à la Une ce matin, Emmanuel Macron prévient
00:00:06qu'il restera à l'Elysée jusqu'en 2027, même en cas de défaite sévère aux législatives.
00:00:12Il envoie une lettre aux Français, publiée dans la presse quotidienne régionale, Élodie
00:00:17Huchard avec nous.
00:00:18Et tout de suite, Élodie, 14 étrangers en situation irrégulière se sont échappés
00:00:23du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes, ils sont passés par le toit
00:00:27grillagé de ce centre, l'un d'entre eux a été interpellé, les autres sont toujours
00:00:31en fuite.
00:00:32Le programme du nouveau front populaire serait une catastrophe pour l'immobilier et particulièrement
00:00:37pour l'investissement locatif, car il veut protéger les squatteurs, il préfère les
00:00:46squatteurs et les locataires mauvais payeurs aux propriétaires immobiliers, certains propriétaires
00:00:52disent que plus personne n'aurait intérêt à payer son loyer, on va en parler.
00:00:56On parle beaucoup de la réforme des retraites, mais est-ce que notre système par répartition
00:01:01va tenir longtemps, car bientôt il n'y aura peut-être plus assez de salariés pour payer
00:01:06les retraites des aînés ? Le mot de guillot avec nous.
00:01:10Emmanuel Macron écrit aux Français une lettre de trois pages, publiée aujourd'hui dans
00:01:14la presse quotidienne régionale, le président de la République revient en longueur sur
00:01:19sa décision de dissoudre l'Assemblée Nationale avant de s'engager dans la bataille des législatives.
00:01:24Oui, il tacle ses opposants, loue le bilan de ces sept dernières années et assure aux
00:01:29Français qu'il les a entendus.
00:01:31Mais que pensez-vous de cette lettre ? On est allé vous poser la question.
00:01:35Voyez le sujet de Sarah Varney et Charles Pousseau.
00:01:38C'est dans une longue lettre de trois pages, adressée aux Français, qu'Emmanuel Macron
00:01:42est revenu sur la dissolution de l'Assemblée Nationale, un choix qu'il assume même s'il
00:01:47a pu générer chez les Français de l'inquiétude et de la colère.
00:01:50Le chef de l'Etat explique avoir opté pour la dissolution dans l'intérêt du pays avant
00:01:54toute autre considération.
00:01:56C'est juste qu'il essaie de se rattraper sur une espèce de coup de poker qu'il a voulu faire.
00:02:01Il s'attendait peut-être à d'autres résultats et là maintenant, il fait ce qu'il peut on va dire.
00:02:06Face au Rassemblement National et à l'alliance de gauche du nouveau front populaire, le chef
00:02:10de l'Etat se positionne comme la troisième voie, distancé dans les sondages par ses adversaires.
00:02:20Il avait sept ans pour changer ce que les Français ont pu lui reprocher.
00:02:30Donc maintenant, à la veille d'avoir un gouvernement qui ne soit pas de sa majorité, je trouve
00:02:35ça un petit peu facile de faire un mea culpa.
00:02:37Emmanuel Macron répond également à la demande forte de justice sociale.
00:02:51Il a tellement promis des choses et que la politique, je ne vais pas vous apprendre ce que c'est.
00:02:55Moi, je ne peux plus croire.
00:02:57On a trahi une fois, deux fois, trois fois, ça suffit.
00:03:00Une lettre qui ne convainc pas les Français.
00:03:02Le président assure que même en cas de défaite du camp présidentiel, il restera en fonction
00:03:07à l'Elysée jusqu'en mai 2027.
00:03:09En fait, tout est là, il a dit Huchard, c'est je reste, quoi qu'il arrive, je reste.
00:03:15Ce n'est pas un référendum pour ou contre Macron.
00:03:17C'est ça le message ?
00:03:18Oui, et de toute façon, il n'aurait aucune raison de partir puisque ce n'est pas parce
00:03:21qu'il n'aurait plus de majorité que le président de la République doit quitter ses fonctions.
00:03:26En tout cas, ce qu'on ressent dans cette lettre, c'est qu'il appelle à l'importance
00:03:29d'aller voter et de préférence, évidemment, pour lui et pour son camp.
00:03:32Il explique que cette dissolution est le fruit d'une réflexion de plusieurs semaines.
00:03:36Un choix fait uniquement dans l'intérêt du pays.
00:03:39Pourquoi ? Parce qu'il cite notamment le désordre à l'Assemblée qui ne pouvait plus durer,
00:03:42la défaite lourde de la majorité aux européennes.
00:03:45Et puis, il dit comprendre les Français qui sont déçus ou choqués de cette décision.
00:03:48Il dit, je le cite, je sais que pour beaucoup d'entre vous, cela a été une surprise
00:03:51qui suscite de l'inquiétude, du rejet, parfois même une colère tournée contre
00:03:54moi.
00:03:55Je la comprends et je l'entends.
00:03:56Et puis, il dresse le tableau de ces fameux trois blocs, maintenant, dont on entend parler.
00:04:00D'un côté, l'extrême droite qui ne propose rien, qui divise la nation, qui ignore le
00:04:03changement climatique et augmentera vos impôts.
00:04:06De l'autre, LFI et ses alliés que, dans un premier temps, il ne qualifie pas d'extrême
00:04:09gauche qui refuserait la clarté sur la laïcité et l'antisémitisme et donc ce fameux bloc
00:04:13central qu'il représente, qui va investir dans les services publics sans augmenter les
00:04:16impôts.
00:04:17Il reconnaît quand même que le bilan de la majorité n'est pas parfait et puis il fait
00:04:20cette déclaration, effectivement, je vous ai entendu, sur l'insécurité et l'impunité,
00:04:23sur les vies rendues impossibles par les délinquants, les récidivistes, la violence de certains
00:04:27mineurs dans nos villes et nos villages.
00:04:29Et il promet que le gouvernement va apporter des réponses plus fortes sans qu'on sache
00:04:32véritablement de quoi seront faites ces réponses.
00:04:34Et puis, surtout, il promet qu'il veut gouverner de manière totalement différente, que la
00:04:39manière de gouverner doit changer profondément.
00:04:41Alors comment ? Eh bien, finalement, on n'a pas vraiment de réponse, hormis le fait
00:04:44qu'il pourrait mettre en place un gouvernement avec des républicains de sensibilité diverse.
00:04:47Voilà.
00:04:48Est-ce que ce n'est pas un peu tard de dire, je vous ai compris, sur l'insécurité, après
00:04:517 ans à l'Élysée ?
00:04:52Il vaut plus tard que jamais.
00:04:53Il vaut plus tard que jamais, on verra.
00:04:56Mais bon.
00:04:57Le Premier ministre, Gabriel Attal, invité de Laurence Ferrari, 8h10 sur CNews et Europe 1,
00:05:01ça, il faut que vous le notiez.
00:05:03On sera également avec François Puponi à 7h10 ce matin.
00:05:07On va parler de cette lettre.
00:05:10On va parler également de Jean-Luc Mélenchon, qui veut absolument aller à Matignon.
00:05:14Visiblement, il y a déjà des bisbis à gauche dans la nouvelle nuppes, là.
00:05:18Premier tour des législatives, J-6, Emmanuel Macron dit qu'il restera à l'Élysée, quoi
00:05:24qu'il arrive.
00:05:25Qu'en pensez-vous ?
00:05:26Ça, c'est la question du jour.
00:05:27Elle arrive.
00:05:28Elle est à l'antenne.
00:05:29C'est un QR code que vous flashez, vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra à 7h30 et à
00:05:348h30.
00:05:35Nouvelle évasion au centre de rétention administrative de Paris-Vincennes, 14 étrangers
00:05:39en situation irrégulière ont réussi à s'échapper le week-end dernier en passant par le toit
00:05:43grillagé.
00:05:44Oui, l'un d'entre eux a été retrouvé et interpellé, les autres sont toujours en fuite.
00:05:4811 clandestins s'étaient déjà évadés du même CRA en décembre dernier, le matin
00:05:54de Noël.
00:05:55Reportage de Bamba Gueye et Sarah Varnier.
00:05:57C'est par le toit grillagé de ce centre de rétention administrative de Paris-Vincennes
00:06:04que se sont évadés 14 étrangers dans la nuit de samedi à dimanche.
00:06:08L'un des mis en cause a été interpellé ce dimanche lors d'un contrôle.
00:06:12C'est après des vérifications dans le centre qu'ils découvrent que 13 autres individus
00:06:16se sont également évadés.
00:06:18Ils sont toujours recherchés.
00:06:19Selon les premiers éléments, les personnes retenues ont dégradé le toit grillagé, leur
00:06:24permettant de rejoindre l'extérieur et de prendre la fuite.
00:06:27Des policiers ont été requis pour sécuriser les lieux le temps de la réparation du toit.
00:06:32Le centre de rétention administrative de Paris-Vincennes est un lieu fermé, gardé
00:06:37par la police.
00:06:38Il accueille des étrangers ayant fait l'objet d'une décision d'éloignement dans l'attente
00:06:42de leur renvoi forcé.
00:06:44Sur ces profils, et notamment les 14, les 14 sont des profils pop, donc troubles à l'ordre
00:06:48public et 3 de ces 14 sont des sortants en prison, donc qui ont effectué une peine de
00:06:53prison.
00:06:54Donc c'est des profils qui sont forcément à risque et aujourd'hui garder 236 personnes,
00:07:01236 retenues, il faut que nos collègues soient en quantité suffisante et aujourd'hui
00:07:06ce n'est pas forcément le cas dans le centre de rétention de Vincennes.
00:07:08Une enquête a été ouverte, en décembre dernier, 11 personnes s'étaient évadées
00:07:13de ce même centre de rétention administrative, après avoir également découpé le grillage.
00:07:18En cas de victoire, le nouveau Front populaire prévoit une loi aberrante, il n'y a pas
00:07:26d'autre mot pour garantir ce qu'ils appellent le droit au logement, sauf que le texte favorise
00:07:30en réalité les squatteurs plutôt que les propriétaires.
00:07:33Cette loi prévoit entre autres la suppression de la loi anti-squattes qui, je cite, criminalise,
00:07:39selon le nouveau Front populaire, selon l'extrême gauche, criminalise les locataires.
00:07:44En autre mesure, les propriétaires qui se font justice eux-mêmes seront plus durement
00:07:49sanctionnés que les squatteurs, oui vous avez bien entendu.
00:07:52Voyez le reportage de Thibault Marcheteau et Maxime Lavandier.
00:07:57C'est cette mention dans le programme du nouveau Front populaire qui inquiète les
00:08:00propriétaires de logements.
00:08:01L'abrogation de la loi Casbarian qui criminalise les locataires et l'interdiction des expulsions
00:08:07locatives pour impayés sans proposition de relogement.
00:08:10La loi du 27 juillet 2023 rédigée par l'actuel ministre du logement, Guillaume Casbarian,
00:08:15vise à faciliter les procédures en cas de mauvais payeurs ou de squattes.
00:08:19Pour ce responsable dans une entreprise qui conseille les victimes de squattes, la suppression
00:08:22de la loi ajouterait des difficultés supplémentaires pour les propriétaires.
00:08:26La plupart des propriétaires qui nous appellent sont assez démunis face à leur problème
00:08:31de loyer impayé ou de squatteur, malgré cette loi qui était censée simplifier un
00:08:38petit peu les démarches au profit des propriétaires, donc effectivement si elle est supprimée
00:08:42ça risque de devenir pire pour eux, encore plus difficile, donc c'est pas forcément
00:08:48pertinent dans l'intérêt des propriétaires de supprimer cette loi.
00:08:52Elle pourrait également impacter le marché de l'immobilier.
00:08:55Ça va peut-être inciter les propriétaires à s'unir vers d'autres formes d'investissement
00:08:59que l'immobilier.
00:09:00Avec l'abrogation de la loi anti-squattes, les propriétaires redoutent une explosion
00:09:04des loyers impayés.
00:09:07Voilà et on sera avec le président de l'UNPI, l'Union nationale des propriétaires immobiliers,
00:09:12à 7h40.
00:09:13Grosse inquiétude chez les propriétaires immobiliers.
00:09:16Le Miglio, c'est aberrant ce que propose le nouveau Front populaire, c'est-à-dire
00:09:21qu'on privilégie les squatteurs et les locataires mauvais payeurs aux propriétaires.
00:09:25Oui, on sait que déjà c'est compliqué de louer son logement, il y a beaucoup de
00:09:27réticences face à toutes les difficultés, les démarches et les risques.
00:09:31Le marché de l'allocation est particulièrement tendu, là ça ne va pas arranger les choses.
00:09:35D'autant que dans le même temps, le nouveau Front populaire propose de ne plus couper
00:09:38l'électricité à ceux qui ne payent pas leur facture.
00:09:40Donc là c'est une incitation à rester dans un logement sans titre, sans payer, c'est
00:09:45presque la remise en cause de la loi de propriété.
00:09:47C'est une loi pour les squatteurs.
00:09:48En cas de victoire, voilà ce qui arriverait.
00:09:53En tout cas, on en parlera avec le président de l'UNPI.
00:09:56Le prolongement de la ligne 14 du métro parisien, ça c'est une bonne nouvelle pour tous les
00:10:00habitants de l'Île-de-France.
00:10:01Accueil, ces premiers voyageurs dès ce matin à un mois des JO.
00:10:05C'est une ligne automatique qui part du nord, qui va aller dans le sud jusqu'à Orly.
00:10:08Voilà, c'était uniquement à Paris pendant un certain temps et là maintenant, elle
00:10:12démarre dans le nord de Paris et elle va jusque dans le sud.
00:10:14Pour tous ceux qui n'habitent pas l'Île-de-France, après huit ans de travaux, c'est l'un des
00:10:18projets majeurs de la RATP qui arrive à son terme.
00:10:20Oui, à partir de maintenant, vous pourrez notamment vous rendre à l'aéroport d'Orly.
00:10:24En métro, c'est une bonne nouvelle pour les usagers, une moins bonne en revanche pour
00:10:28les taxis.
00:10:29Au total, huit nouvelles stations seront ouvertes et onze communes traversées.
00:10:33Vous avez raison de le dire, c'est peut-être une moins bonne nouvelle pour les taxis parce
00:10:35qu'il n'y aura plus d'intérêt à prendre le taxi pour ceux qui partent en vacances
00:10:41ou pour une raison x ou y, qui ont un avion à prendre à Orly.
00:10:44C'est vrai que c'est sécurisé, c'est rapide, il n'y a pas de conducteur accessoirement.
00:10:49Pas de grève.
00:10:50C'est un peu moins cher que le taxi aussi.
00:10:51Oui, c'est moins cher, bien sûr.
00:10:53Bon, bon.
00:10:54Et ça sera inauguré par Emmanuel Macron ce matin.
00:10:56Allez, le sport tout de suite avec un match décisif pour les Bleus demain soir.
00:11:01Les Bleus, oui, qui affronteront la compagnie.
00:11:02Deux secondes Solène.
00:11:03La petite pub.
00:11:04Pardon.
00:11:05Et on y va.
00:11:06Votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux solaires pour professionnels et
00:11:16propriétaires exploitant leur commerce.
00:11:18Groupe Verlaine.
00:11:19Pro.
00:11:20Voilà, la petite pub est passée.
00:11:22Le road football avec un match décisif pour les Bleus, donc c'est France-Pologne demain
00:11:26soir à 18h.
00:11:27Effectivement, j'étais pressée de vous annoncer ce match, ce match qui sera décisif
00:11:32pour les Bleus.
00:11:33Leur qualification pour les huitièmes de finale sera en jeu.
00:11:36L'équipe de France est optimiste et devrait pouvoir compter d'ailleurs sur Kylian Mbappé.
00:11:41Eh bien, on le souhaite.
00:11:44On le souhaite évidemment.
00:11:45Kylian est son masque.
00:11:46Cette déclaration.
00:11:47La France peut être fière de Pierre de Coubertin.
00:11:50C'est ce qu'a dit Thomas Barre, l'actuel président du comité international olympique
00:11:54hier à l'occasion du 130e anniversaire du comité.
00:11:57Le fondateur des Jeux olympiques modernes et ces derniers temps critiqué notamment
00:12:03pour des prises de position il y a 100 ans.
00:12:07On ne peut pas regarder avec les yeux d'aujourd'hui ce qui s'est dit il y a 100 ans.
00:12:12Donc Thomas Barre a soutenu Pierre de Coubertin.
00:12:15Il dit que la France peut être fière de Pierre de Coubertin.
00:12:17Voilà qui est dit.
00:12:18C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:12:23garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:12:25Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:12:27C'était votre programme avec Nutribullet.
00:12:30Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:12:32Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:12:35Emmanuel Macron écrit au français une lettre publiée dans la presse quotidienne régionale.
00:12:41Il dit que quoi qu'il arrive, il restera à l'Elysée jusqu'en 2027.
00:12:44Comme d'ailleurs le prévoit la Constitution.
00:12:47Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:12:49Que même en cas de lourde défaite de la majorité, le président de la République dise je reste.
00:12:55Pierre Mazeau, ce week-end, l'ancien président du Conseil constitutionnel,
00:12:58a dit qu'il devrait démissionner en cas de grosse défaite de la majorité.
00:13:04On en parle ce matin évidemment et vous donnez votre avis.
00:13:07C'est toujours très important, très intéressant.
00:13:097h30, 8h30, on vous écoutera.
00:13:11Et d'ici là, vous enregistrez votre vidéo.
00:13:13A tout de suite.
00:13:15C'est Newsy, il est 6h15.
00:13:19Bienvenue à tous.
00:13:19Tout d'abord, le point info avec Solène Boulan.
00:13:24Au Daguestan, une dizaine de personnes ont été tuées dans des attaques terroristes
00:13:28contre des églises orthodoxes et au moins une synagogue parmi les victimes.
00:13:32Un prêtre de 66 ans et plusieurs policiers.
00:13:35Il s'agirait d'attaques coordonnées.
00:13:37L'identité des auteurs et leurs motivations sont encore inconnues.
00:13:40Le Daguestan est une région russe, sa majorité musulmane,
00:13:43voisine de la Tchétchénie et proche de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan.
00:13:49Les combats intenses contre le Hamas à Rafah sont sur le point de se terminer.
00:13:53En tout cas, c'est ce qu'a affirmé Benjamin Netanyahou hier soir
00:13:57sur la chaîne israélienne Chanel 14.
00:14:00Cela ne veut pas dire que la guerre est terminée.
00:14:02Pour autant, précise le Premier ministre israélien,
00:14:04mais la fin des combats intenses permettra de redéployer des forces
00:14:08vers le nord de l'enclave palestinienne,
00:14:10mais aussi de ramener les habitants déplacés chez eux.
00:14:14La vie de la joggeuse attaquée par des loups au zoo de Thoiry
00:14:17n'est plus en danger.
00:14:19Hier matin, la victime, qui dormait sur place avec sa famille,
00:14:22serait partie faire un footing dans une réserve interdite.
00:14:25Au piéton, c'est là qu'elle a été attaquée par trois loups
00:14:28qui l'ont blessée au cou, au mollet et au dos.
00:14:31La trentenaire avait été transportée à l'hôpital en urgence approuve.
00:14:38Le procès de l'assassinat de Nathalie Debailly s'ouvre ce matin
00:14:42devant les assises du Nord à Douai.
00:14:43Quatre hommes sont jugés pour l'enlèvement, la séquestration
00:14:47et l'assassinat de cette quarantenaire.
00:14:50Parmi eux, parmi ces quatre hommes, son ex-compagnon.
00:14:53Il est accusé d'avoir planifié la mort de Nathalie, qui venait de le quitter.
00:14:57Avant sa mort, elle avait déposé trois mains courantes
00:15:01et une plainte contre cet individu.
00:15:03Résumé de l'affaire avec Noémie Schultz, Antoine Esteve et Jérôme Rampnou.
00:15:07Dans ce dossier, les nombreux appels à l'aide de la sœur de Nicolas Debailly,
00:15:11Nathalie.
00:15:12Avant son assassinat, elle avait déposé trois mains courantes
00:15:15et une plainte contre son ex-compagnon Jérôme Tonneau.
00:15:18Elle y évoquait les menaces et sa peur,
00:15:21mais la police ne l'a jamais prise au sérieux.
00:15:24Le 27 mai 2019, elle est sauvagement tuée par Jérôme Tonneau.
00:15:28Il faut que les jurés entendent la vérité.
00:15:30Il faut que les jurés entendent ce qui s'est vraiment passé.
00:15:32C'est-à-dire le calvaire qu'a vécu ma sœur, cet enlèvement, dans son parking.
00:15:36À peine elle sort de sa voiture d'une violence inouïe
00:15:39pour être finalement jetée dans une baignoire,
00:15:41mutilée, torturée et à transport assassinée.
00:15:46Nicolas Debailly attend également une parole de vérité
00:15:49de la part des trois ressortissants roumains
00:15:51qui ont aidé Jérôme Tonneau.
00:15:53Jusqu'à présent, ils ont toujours assuré
00:15:55ne pas avoir su qu'ils voulaient tuer Nathalie.
00:15:58Il la saisit, il la jette dans un coffre,
00:16:00il lui goûte les pieds et les mains,
00:16:02ils font sept tours de scotch autour de sa bouche,
00:16:05ils l'enveloppent dans un drap,
00:16:07ils la transportent et ils la jettent dans une baignoire.
00:16:10Si ce n'est pour la tuer, qu'est-ce que c'est ?
00:16:14Nicolas Debailly et ses proches
00:16:16assisteront aux deux semaines de débat.
00:16:18Ils espèrent que ce qu'ils qualifient
00:16:21de cas d'école de féminicide
00:16:23sera lourdement condamné par la justice.
00:16:27C'est un procès qu'on va suivre avec Noémie Schultz,
00:16:31notre spécialiste des questions de police et de justice.
00:16:34C'est absolument abominable ce qui a été fait à Nathalie Debailly.
00:16:37C'était important d'en parler ce matin
00:16:39et de suivre ce procès.
00:16:41Restez bien avec nous, petite pause.
00:16:43Ensuite, on va parler des retraites.
00:16:45Est-ce que le système actuel est condamné ?
00:16:48Le système par répartition,
00:16:50les salariés qui payent pour les retraités,
00:16:52il y a de moins en moins de salariés.
00:16:54Il va peut-être falloir faire quelque chose,
00:16:56on verra ça avec l'Omic Guillaume.
00:16:58A tout de suite.
00:17:00Le système actuel de retraite est-il condamné ?
00:17:04On en parle avec l'Omic Guillaume tout de suite.
00:17:24Hier, Édouard Philippe, l'ancien Premier ministre,
00:17:26a pris la parole pour expliquer qu'il fallait
00:17:28réfléchir à un nouveau système pour les retraites.
00:17:31Pourquoi, l'Omic Guillaume, le système actuel est tabou ?
00:17:34Pas encore, mais il pourrait l'être bientôt
00:17:36en raison de l'évolution démographique du pays.
00:17:38On rappelle qu'en France, on ne cotise pas
00:17:40pour sa propre retraite, mais quand on travaille,
00:17:42on paye les pensions des retraités.
00:17:44Ce système fonctionne tant qu'il y a plus d'actifs
00:17:46que de retraités, ou du moins que la part des actifs
00:17:48permet de prendre des cotisations suffisantes
00:17:50sur les salaires pour payer les pensions.
00:17:53Or, avec la baisse de la natalité
00:17:55et l'augmentation de l'espérance de vie,
00:17:57on est passé de 4 cotisants par retraité en 1960
00:18:00à 1,7 aujourd'hui, et ce chiffre ne va faire
00:18:03que baisser dans les années qui viennent.
00:18:05En clair, il y a aujourd'hui moins d'actifs
00:18:07pour payer les pensions de retraite.
00:18:09C'est là le vrai danger pour le système par répartition
00:18:11que pointe Édouard Philippe.
00:18:13Il le disait hier en rappelant que la démographie
00:18:15creuse le déficit du système de retraite.
00:18:19Alors, pour les retraités qui nous regardent,
00:18:21pas d'inquiétude sur leurs propres pensions,
00:18:23mais là, on parle bien de l'avenir du système
00:18:25pour ceux qui, aujourd'hui, travaillent.
00:18:27Quelle solution propose l'ancien Premier ministre ?
00:18:29Eh bien, pour lui, il y en a deux.
00:18:31La première est évidemment très impopulaire,
00:18:33repousser encore l'âge de départ à la retraite.
00:18:35L'ancien Premier ministre et chef du Parti Horizon
00:18:37étaient favorables, on le sait, à un âge de départ
00:18:39à 67 ans. C'est impenable pour la majorité des Français.
00:18:43L'autre piste, c'est donc de faire évoluer
00:18:45notre système et d'introduire une dose
00:18:47de capitalisation en clair cotisé,
00:18:49mais cette fois-ci, pour sa propre retraite.
00:18:51C'est-à-dire, sous quelle forme ?
00:18:53Il n'a pas donné de pistes précises,
00:18:55mais il a rappelé que la capitalisation existe
00:18:57déjà en France. C'est le cas, par exemple,
00:18:59des plans épargne-retraite. C'est un placement
00:19:01qui permet de défiscaliser des revenus
00:19:03et de les placer en vue de sa retraite
00:19:05pour améliorer sa pension. Il y a aussi
00:19:07l'immobilier, bien sûr, tant qu'on peut louer
00:19:09en étant relativement protégé.
00:19:11Posséder un logement locatif permet de toucher
00:19:13un loyer qui, à son tour, va compléter
00:19:15la retraite. Mais les systèmes qui existent
00:19:17aujourd'hui sont des placements volontaires
00:19:19qu'on fait à titre individuel. Là, l'idée,
00:19:21c'est plutôt de rendre obligatoire une sorte de fonds
00:19:23de pension qui pourrait être géré par l'État
00:19:25et les partenaires sociaux, par exemple.
00:19:27Un tel système, il existe déjà, mais il est
00:19:29aujourd'hui appliqué uniquement pour les fonctionnaires.
00:19:31On pourrait donc, évidemment, l'étendre à tous.
00:19:52Allez, le temps tout de suite et on commence
00:19:54avec la météo des plages.
00:19:56La météo des plages avec BDOR.fr
00:19:58L'agence BDOR vous donne accès au marché
00:20:00de l'or physique. L'agence BDOR,
00:20:02partenaire de votre épargne.
00:20:04Bienvenue dans votre météo
00:20:06des plages avec une journée estivale
00:20:08sur les côtes de la Manche, 23 degrés annoncés
00:20:10sur Deauville et Grandville, et la mer
00:20:12entre 16 et 17 degrés.
00:20:14Le soleil est revenu également du sud de la
00:20:16Bretagne au sable d'Olonne. Il fera 25
00:20:18degrés à Quiberon où lundi suivé est de 8.
00:20:20Température de l'eau entre 16
00:20:22et 17 degrés. Le thermomètre monte
00:20:24sur la côte atlantique jusqu'à 27 degrés
00:20:26à Arcachon. Température de l'eau entre
00:20:2818 et 20 degrés et un lundi
00:20:30suivé à 9 à Saint-Jean-de-Luz.
00:20:32Grand soleil autour du golfe du
00:20:34Lion. Les températures s'échelant entre
00:20:3626 et 29 degrés et l'eau ne dépasse pas
00:20:38les 20 degrés. Le ciel reste
00:20:40nuageux sur la côte d'Azur, mais les températures
00:20:42sont stables à 25 degrés.
00:20:44Lundi suivé de Saint-Quacquane,
00:20:46l'eau est à 23 degrés à Ajaccio.
00:20:48C'était la météo des plages
00:20:50avec BDOR.fr. L'agence BDOR
00:20:52vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:54L'agence BDOR, partenaire
00:20:56de votre épargne.
00:20:58Allez le temps tout de suite avec
00:21:00Alexandra Blanc.
00:21:02Avec Groupe Verlaine, installateur
00:21:04de panneaux photovoltaïques garanti à vie
00:21:06avec contrat de maintenance. Groupe Verlaine,
00:21:08le climat de confiance.
00:21:12Ça y est, c'est l'été aujourd'hui Alexandra.
00:21:14Oui en effet, solenne des conditions
00:21:16météo estivales sur les trois quarts du pays
00:21:18excepté entre la côte d'Azur et la Corse.
00:21:20Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que nous avons
00:21:22une goutte froide qui s'est positionnée sur la Corse
00:21:24et qui va donc engendrer un temps assez
00:21:26variable, assez instable entre la côte d'Azur
00:21:28et la Corse. D'ailleurs ce matin, le temps
00:21:30est assez brumeux, assez nuageux. On retrouve également
00:21:32quelques nuages. Vous le voyez entre
00:21:34les Pyrénées orientales et
00:21:36l'est du massif central et puis partout
00:21:38ailleurs de bonnes conditions. Un ciel parfaitement dégagé
00:21:40notamment sur le nord ou encore sur
00:21:42la façade ouest. Dans l'après-midi, soyez bien prudents
00:21:44si vous êtes dans le Var, dans les Alpes
00:21:46maritimes, sur les Alpes du Sud ou encore du côté
00:21:48de la Corse. On attend des orages, des
00:21:50orages parfois localement assez violents
00:21:52accompagnés de grêles et de fortes rafales de vent.
00:21:54Donc vraiment, situation à surveiller
00:21:56entre la région PACA et la Corse. On
00:21:58retrouvera également un temps laiteux,
00:22:00légèrement voilé au pied des Pyrénées ou encore
00:22:02en allant vers les régions centrales mais partout ailleurs
00:22:04sur 80% du territoire.
00:22:06La journée s'annonce tout simplement estivale.
00:22:08Les températures globalement
00:22:10assez douces, 16 degrés à Paris, 14
00:22:12degrés le long de la Garonne ce matin ou encore
00:22:1420 degrés à Perpignan mais dans l'après-midi
00:22:16les températures s'envolent, températures
00:22:18enfin estivales. Vous êtes nombreux
00:22:20à avoir attendu cette chaleur. Eh bien ça y est
00:22:22elle sera bel et bien au rendez-vous aujourd'hui.
00:22:2428 degrés à Paris, 27
00:22:2628 degrés également entre la Bourgogne
00:22:28et la Franche-Comté. 27 degrés
00:22:30à Grenoble où il a beaucoup plu ce
00:22:32week-end. Vous aurez 29 degrés à Bordeaux
00:22:34et 29 degrés à Perpignan. La suite du
00:22:36programme de bonnes conditions au moins jusqu'à
00:22:38jeudi avant un changement de temps
00:22:40prévu pour le week-end qui arrive.
00:22:42C'était La Météo avec
00:22:44Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:22:46garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:22:48Groupe Verlaine, le climat
00:22:50de confiance.
00:22:52CNews, il est 6h29.
00:22:54Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:22:56Situation chaotique dans le quartier de
00:22:58Château-Rouge. C'est dans le 18e arrondissement de la
00:23:00capitale. Il y a de plus en plus de vendeurs
00:23:02à la sauvette. Les habitants n'en
00:23:04peuvent plus. Reportage CNews
00:23:06dès le début de ce journal.
00:23:08Les membres du Nouveau Front Populaire
00:23:10peinent à s'accorder pour désigner un
00:23:12Premier ministre en cas de victoire aux législatives.
00:23:14Jean-Luc Mélenchon fait le
00:23:16forcing pour aller à Matignon
00:23:18en cas de victoire du Nouveau Front Populaire.
00:23:20Elodie Huchard avec nous à 6h50.
00:23:22Éditorial politique avec Elodie.
00:23:24A tout de suite. Insultes,
00:23:26menaces de mort. Les conducteurs
00:23:28et contrôleurs des transports en commun
00:23:30sont en grève à Strasbourg. Ils
00:23:32dénoncent l'insécurité grandissante
00:23:34qu'ils doivent supporter.
00:23:36A Rafah, les combats contre le
00:23:38Hamas sont en train de se terminer d'après
00:23:40Benjamin Netanyahou. La guerre
00:23:42n'est pas terminée pour autant, on en parle dans
00:23:44un instant.
00:23:46C'est l'un des sujets les plus irritants
00:23:48pour les Français, le non-respect
00:23:50des règles. La sécurité est
00:23:52devenue l'une de leurs priorités,
00:23:54notamment pendant ces élections législatives.
00:23:56Pour illustrer la situation, on est allé
00:23:58à Château-Rouge dans le 18e arrondissement
00:24:00de Paris. Là-bas, les vendeurs
00:24:02à la sauvette font la loi et les habitants sont
00:24:04accédés. Reportage de Fabrice
00:24:06Alsner et Tony Pitaro.
00:24:08Sur ces images,
00:24:10une succession d'individus
00:24:12vendant des produits à la sauvette.
00:24:14Quand tout à coup...
00:24:18Difficile de s'introduire
00:24:20dans ce marché autrement
00:24:22qu'en caméra cachée.
00:24:24Ce vendeur
00:24:26repère notre caméra et
00:24:28cache sa marchandise dans un sac en plastique.
00:24:30Dans cette rue du 18e
00:24:32arrondissement de Paris, les vendeurs
00:24:34à la sauvette font la loi et tous les prix
00:24:36se négocient au milieu des trottoirs.
00:24:40Nous rencontrons Yveline,
00:24:42qui habite dans ce quartier depuis 20 ans.
00:24:44Elle constate une nette augmentation
00:24:46des vendeurs à la sauvette, plusieurs centaines
00:24:48selon elle. Les sauvettes ont été évincées
00:24:50de la Porte d'Aubervilliers ou de Saint-Denis
00:24:52pour cause de Jeux Olympiques.
00:24:54Donc nous, on a un report,
00:24:56merci les Jeux Olympiques, qui ne nous
00:24:58facilite pas la vie. On est face à une certaine
00:25:00agressivité quand on bouscule,
00:25:02sans le faire exprès, les étalages.
00:25:04On a des exemples de gens qui ont été pris à partie
00:25:06parfois violemment.
00:25:08Nuisance, insalubrité,
00:25:10aliments posés sur du mobilier urbain,
00:25:12cette situation ne peut plus durer.
00:25:14J'ai un peu la sensation qu'il y a deux ou trois personnes
00:25:16qui tiennent un peu tout le monde. Le problème,
00:25:18c'est qu'ils ne sont pas très respectueux
00:25:20de ce qui se passe dans la rue, donc ils jettent facilement
00:25:22les choses par terre. Ils font des barbecues
00:25:24pour vendre des brochettes à la sauvette.
00:25:26J'imagine même pas
00:25:28la qualité de la viande. La police
00:25:30essaye de faire de son mieux,
00:25:32ça se voit, ils sont beaucoup là,
00:25:34ils tournent beaucoup, mais
00:25:36dès qu'ils ont le dos tourné, ils reviennent.
00:25:38Malgré une présence policière qui saisit
00:25:40de temps en temps des marchandises, peu de
00:25:42vendeurs à la sauvette sont interpellés,
00:25:44faute de moyens pour gérer ces dossiers.
00:25:46Voilà comment ça se passe
00:25:48dans le nord de Paris, des vendeurs
00:25:50à la sauvette qui font la loi
00:25:52et il y a des tentatives
00:25:54de retour
00:25:56à l'ordre public,
00:25:58mais ce n'est pas suivi des faits,
00:26:00et dès que les policiers
00:26:02lâchent un peu la pression,
00:26:04les vendeurs à la sauvette reviennent.
00:26:06D'ailleurs, la police municipale,
00:26:08parisienne en l'occurrence, n'a pas le droit de saisir
00:26:10les produits des
00:26:12vendeurs à la sauvette.
00:26:14C'est inefficace.
00:26:16Ils reviennent immédiatement.
00:26:18Totalement inefficace. Premier tour
00:26:20des législatives, J-6, dans sa lettre
00:26:22aux Français publiée ce matin, Emmanuel Macron
00:26:24prévient qu'il restera à l'Élysée
00:26:26jusqu'en 2027, quel que soit
00:26:28le résultat de l'élection, comme le prévoit d'ailleurs
00:26:30la Constitution. Pierre Mazot,
00:26:32ancien président du Conseil constitutionnel, estime
00:26:34lui qu'Emmanuel Macron devrait démissionner en cas de défaite
00:26:36aux législatives. Qu'est-ce que vous en
00:26:38pensez ? En s'investissant dans la campagne,
00:26:40est-ce qu'Emmanuel Macron s'expose
00:26:42et donc devrait-il prendre
00:26:44ses responsabilités en cas de claque électorale ?
00:26:46Dans 15 jours, vous flashez
00:26:48le QR code et vous enregistrez votre vidéo,
00:26:50on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:26:52Sébastien Chenu, vice-président
00:26:54du Rassemblement
00:26:56national, assure que le Rassemblement
00:26:58national n'interdira pas l'abattage
00:27:00sans étourdissement
00:27:02dans un cadre religieux. Il l'a dit
00:27:04hier sur Radio J. Je rappelle que
00:27:06cette pratique est utilisée notamment
00:27:08pour produire de la viande halal ou cachère.
00:27:10Un changement de position pour le Rassemblement
00:27:12national, puisque par le passé,
00:27:14Marine Le Pen avait pris position
00:27:16contre. Regardez le sujet d'Augustin.
00:27:18Donne à Dieu.
00:27:20Ils avaient promis en 2022
00:27:22d'interdire l'abattage sans étourdissement.
00:27:24Le Rassemblement national fait finalement
00:27:26marche arrière. Il y aura une exception
00:27:28qui sera nécessaire de façon à permettre
00:27:30à chacun de manger selon
00:27:32l'exception, c'est-à-dire la possibilité
00:27:34d'importation et la possibilité de continuer
00:27:36dans un cadre religieux.
00:27:38Effectivement, cet abattage
00:27:40sans étourdissement dans un cadre religieux.
00:27:42Chacun pourra continuer à manger cachère
00:27:44si c'est son souhait.
00:27:46Une déclaration qui rassure la communauté juive.
00:27:48Leur viande cachère représentait en 2016
00:27:501,6% des abattages
00:27:52rituels dans l'Hexagone, selon le
00:27:54consistoire central israélite de France.
00:27:56Concernant l'abattage rituel halal,
00:27:58le Rassemblement national souhaite proposer
00:28:00au culte l'électronarcose,
00:28:02une pratique d'étourdissement par électrocution
00:28:04post-abattage, tolérée par l'islam.
00:28:08En France, le nombre
00:28:10de détenus étrangers a augmenté de
00:28:12près de 80% en 20 ans,
00:28:14entre 2002 et
00:28:162022. C'est ce que révèle
00:28:18l'Observatoire de l'immigration et de la démographie.
00:28:20Les Algériens sont
00:28:22la première nationalité étrangère
00:28:24parmi les individus écroués.
00:28:26A eux seuls, ils sont plus nombreux que tous
00:28:28les ressortissants des pays de l'Union Européenne
00:28:30réunis. On sera
00:28:32en direct à 8h30
00:28:34avec Nicolas Pouvremonti, qui est directeur de l'Observatoire
00:28:36de l'immigration et de la
00:28:38démographie. A Strasbourg,
00:28:40conducteurs et contrôleurs
00:28:42des transports en commun sont en grève.
00:28:44Des préavis ont été déposés jusqu'à
00:28:46mercredi par les syndicats. Ils dénoncent
00:28:48l'insécurité grandissante à laquelle
00:28:50ils sont confrontés tous les jours.
00:28:52Ils se font insulter, parfois même
00:28:54menacer de mort, et ce en toute
00:28:56impunité, comme nous l'explique ce délégué
00:28:58syndical UNSA. Écoutez.
00:29:00Aujourd'hui, on a une multiplication
00:29:02des alarmes concernant
00:29:04des usagers qui sont
00:29:06armés et des témoignages que nous avons.
00:29:08Nous avons déjà eu des témoignages
00:29:10d'armes de guerre, comme des
00:29:12usines, des choses comme ça,
00:29:14où les conducteurs sont témoins
00:29:16que les gens viennent avec
00:29:18des armes blanches, avec des sabres.
00:29:20Une grande partie se fait insulter,
00:29:22menacer tous les jours.
00:29:24C'est quelque chose qui est totalement
00:29:26banalisé, et quand
00:29:28vous rentrez dans le métier, vous ne rentrez pas
00:29:30pour être insulté et passer une
00:29:32nouvelle journée ou être menacé de mort parce qu'on
00:29:34vous a demandé un titre de transport. Nous appelons
00:29:36unitairement avec
00:29:38le syndicat Sud, nous, UNSA, le syndicat Sud
00:29:40et la CGT à faire
00:29:42grève le 26, et à
00:29:44l'occasion de la flamme olympique à Strasbourg,
00:29:46il y aura une forte participation.
00:29:48Pourquoi ? Parce que les conditions de travail n'y sont
00:29:50plus, et pour résumer, nous sommes rentrés dans
00:29:52une négociation avec la direction
00:29:54depuis trois ans, et celle-ci n'a abouti
00:29:56à rien. Voilà comment ça
00:29:58se passe dans les transports en commun
00:30:00à Strasbourg. Nouvelle nuit de tensions
00:30:02en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs bâtiments ont été
00:30:04incendiés, dont un commissariat
00:30:06et une mairie. Il y a également eu
00:30:08des affrontements entre militants indépendantistes
00:30:10et forces de l'ordre. Oui, cela fait suite
00:30:12à la mise en examen de sept commanditaires
00:30:14présumés du mouvement de révolte qui
00:30:16frappent l'archipel depuis plus d'un mois.
00:30:18Ils ont été envoyés en métropole
00:30:20pour leur placement en détention provisoire.
00:30:22Les combats
00:30:24intenses contre le Hamas
00:30:26à Rafah sont sur le point de
00:30:28se terminer. C'est ce qu'a
00:30:30affirmé Benjamin Netanyahou hier soir sur la
00:30:32chaîne israélienne Channel
00:30:3414. Mais cela ne veut pas dire que
00:30:36la guerre est terminée pour autant, précise
00:30:38le Premier ministre israélien. Écoutez-le.
00:31:06Voilà, c'était hier soir.
00:31:12Mais la fin des combats intenses permettra
00:31:14de redéployer des forces vers
00:31:16le nord de l'enclave palestinienne,
00:31:18mais aussi de ramener les habitants déplacés
00:31:20chez eux. C'est ce qu'a dit Benjamin Netanyahou.
00:31:22Le road football, tout de suite
00:31:24avant France-Pologne demain soir.
00:31:36Le road football, match nul entre l'Allemagne et la Suisse.
00:31:46Hier soir, un but partout, Solène.
00:31:48Oui, les Allemands ont longtemps été menés au score
00:31:50après un but suisse. Ils ont fini
00:31:52par arracher le match nul en toute
00:31:54fin de match sur une tête de Niklas Fullkrug.
00:31:56Un résultat qui permet à l'Allemagne
00:31:58de finir en tête de son groupe
00:32:00devant la Suisse et la Hongrie.
00:32:02Et puis la sculpture, symbole
00:32:04des Jeux Olympiques, a été dévoilée
00:32:06dans le quartier des Champs-Elysées à Paris.
00:32:08Cette sculpture représente
00:32:10une femme noire tenant un rameau d'olivier
00:32:12et une flamme dorée assise au milieu
00:32:14de six sièges venant
00:32:16de tous les continents. Un vient
00:32:18de France, un autre de Chine.
00:32:20Les autres viennent d'Europe, d'Afrique de l'Ouest
00:32:22et d'Amérique centrale.
00:32:24Et le dernier est un siège antique symbolisant
00:32:26l'origine des JO, l'œuvre
00:32:28réalisée par l'artiste américaine
00:32:30Alison. Ça a été inauguré
00:32:32hier dans le jardin Charles Aznavour
00:32:34au pied des Champs-Elysées.
00:32:36Elle est composée de bonses et d'une roche
00:32:38volcanique résistant
00:32:40aux intempéries et aux polluants
00:32:42environnementaux.
00:32:44C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:32:46installateur de panneaux photovoltaïques
00:32:48garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:32:50Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:32:52C'était votre programme avec Nutribullet,
00:32:54un maximum de nutriments en un minimum
00:32:56d'efforts. Et oui, c'est aussi
00:32:58simple que ça avec Nutribullet.
00:33:00Dans un instant,
00:33:02on sera en direct avec Sylvain Grattaloup.
00:33:04Il est président de l'Union nationale des propriétaires
00:33:06immobiliers. Il est très inquiet
00:33:08parce que si le nouveau Front Populaire
00:33:10a la majorité à l'Assemblée,
00:33:12s'il a la majorité à l'Assemblée,
00:33:14il a un programme, ce serait une catastrophe
00:33:16pour l'immobilier. On en parle dans un instant.
00:33:18A tout de suite.
00:33:22C'est nous, il est 7h moins 20.
00:33:24Tout d'abord, le Point Info,
00:33:26les tout dernières informations avec Solène Boulan.
00:33:30Nouvelle nuit
00:33:32de tensions en Nouvelle-Calédonie.
00:33:34Plusieurs bâtiments ont été incendiés,
00:33:36dont un commissariat et une mairie.
00:33:38Il y a également eu des affrontements
00:33:40entre militants indépendantistes et
00:33:42forces de l'ordre. Cela fait suite à la
00:33:44mise en examen de sept commanditaires
00:33:46présumés du mouvement de révolte qui frappe
00:33:48l'archipel depuis plus d'un mois maintenant.
00:33:50Ils ont été envoyés en métropole pour
00:33:52leur placement en détention provisoire.
00:33:56Le prolongement de la ligne 14 du
00:33:58métro parisien accueille ses premiers
00:34:00voyageurs dès aujourd'hui. Après 8 ans
00:34:02de travaux, c'est l'un des projets majeurs
00:34:04de la RATP qui arrive enfin à son terme.
00:34:06A partir de maintenant, vous pourrez
00:34:08notamment vous rendre à l'aéroport d'Orly
00:34:10en métro. Une révolution
00:34:12pour les usagers, une moins bonne nouvelle
00:34:14en revanche pour les taxis. Au total,
00:34:16ce sont 8 nouvelles stations qui seront
00:34:18ouvertes et 11 communes seront
00:34:20traversées.
00:34:22Enfin, le père Prénat
00:34:24a été retrouvé mort à Saint-Étienne,
00:34:26condamné en 2020 à 5 ans
00:34:28de prison pour agression sexuelle sur
00:34:30mineurs. L'ancien prêtre de
00:34:3279 ans avait été remis en liberté
00:34:34sous bracelet électronique depuis
00:34:36quelques semaines. Il a été retrouvé sans
00:34:38vie hier dans sa salle de bain.
00:34:40On ne connaît pas encore les raisons de sa mort.
00:34:42Pendant près de 20 ans, le père Prénat a commis
00:34:44d'innombrables
00:34:46agressions sexuelles sur des enfants scouts
00:34:48alors qu'il était aumônier de Saint-Foy-les-Lyons.
00:34:52A priori, c'est une mort naturelle.
00:34:54C'est ce que disent les
00:34:56enquêteurs, les
00:34:58sources à l'AFP.
00:35:00On est en direct à présent avec Sylvain
00:35:02Grattaloup. Bonjour Sylvain Grattaloup.
00:35:04Président de l'UNPI,
00:35:06l'Union nationale des propriétaires
00:35:08immobiliers. Merci d'être avec nous.
00:35:10Le programme du nouveau Front populaire sera une
00:35:12catastrophe pour l'immobilier, notamment
00:35:14l'investissement locatif. On va
00:35:16regarder les mesures, elles vont apparaître à l'écran.
00:35:18Déjà pour les squatters,
00:35:20regardons
00:35:22ensemble les propositions concernant
00:35:24les squatters. Les procédures
00:35:26d'expulsion passeraient
00:35:28de 72
00:35:30heures, donc 3 jours, à 1
00:35:32voire 2 ans. Et des peines
00:35:34moins sévères pour les squatters
00:35:36que pour les propriétaires qui voudront
00:35:38se faire justice eux-mêmes.
00:35:40On revient
00:35:42à l'avant loi anti-squat.
00:35:44Expliquez-nous. Je vous entends difficilement
00:35:46parce que le train ATGV vient de passer, je suis
00:35:48à la gare, mais s'agissant
00:35:50de ces mesures,
00:35:52c'est évidemment
00:35:54ce qui est proposé et
00:35:56évidemment tout à fait insatisfaisant
00:35:58pour plusieurs raisons. La première,
00:36:00c'est qu'on va avoir à nouveau
00:36:02une instabilité législative,
00:36:04à savoir qu'on a adopté une loi,
00:36:06puis on va la refaire, ou éventuellement
00:36:08la refaire à un autre moment, donc
00:36:10les propriétaires, comme les Français en général,
00:36:12ne supportent plus cette
00:36:14instabilité qui n'offre aucune perspective.
00:36:16La deuxième
00:36:18chose, c'est
00:36:20qu'il faut aussi être
00:36:22vigilant quant à la définition des squatters.
00:36:24Un squatter n'est pas
00:36:26un locataire qui
00:36:28a un arrière locatif qu'on a expulsé.
00:36:30Un squatter est quelqu'un
00:36:32qui entre par effraction au
00:36:34domicile de quelqu'un, et ce domicile
00:36:36peut être ou bien celui du propriétaire
00:36:38ou bien celui d'un locataire.
00:36:40Donc remettre en cause une telle
00:36:42mesure, c'est porter atteinte,
00:36:44non pas uniquement aux droits de propriété,
00:36:46bien sûr, mais également aux droits
00:36:48de logement de tous les Français.
00:36:50– C'est ça, c'est-à-dire que quelqu'un qui rentre
00:36:52chez vous, on
00:36:54pourrait mettre un à deux ans
00:36:56pour l'expulser, alors qu'il
00:36:58rentre chez vous par effraction, il s'installe
00:37:00bonjour, ou pas
00:37:02d'ailleurs, parce que souvent il s'installe quand il n'y a personne
00:37:04à l'intérieur, il reste quelques jours
00:37:06et hop, il faut enclencher une procédure,
00:37:08aller devant le tribunal, ça prendrait un ou
00:37:10deux ans, alors que la loi actuelle
00:37:12qui vient d'être modifiée, c'est 72
00:37:14heures. Les peines par ailleurs,
00:37:16cerises sur le gâteau, les peines
00:37:18redeviendraient plus sévères pour les
00:37:20propriétaires victimes de squatters qui se
00:37:22font justice eux-mêmes que pour les squatters,
00:37:24ça aussi c'est un, j'allais dire
00:37:26c'est presque symbolique, mais ça
00:37:28dit tout de l'état d'esprit de ceux qui
00:37:30veulent mettre en place ça.
00:37:32– Absolument, et ce qui est d'autant plus
00:37:34troublant, c'est que
00:37:36cette proposition est une
00:37:38mesure, mais qui semble
00:37:40vouloir être dirigée directement
00:37:42vers les propriétaires, mais d'une
00:37:44manière générale, cette mesure est dirigée
00:37:46contre tous les français qui occupent un logement.
00:37:48Donc il y a un moment donné,
00:37:50il faut savoir quelle est la ligne directrice
00:37:52de ces propositions,
00:37:54s'agit-il de mettre
00:37:56à bas le droit de propriété, ou s'agit-il
00:37:58tout simplement, parce qu'on n'a rien compris,
00:38:00de porter atteinte au logement
00:38:02des locataires
00:38:04et des propriétaires.
00:38:06Donc je crois qu'on renverse les perspectives,
00:38:08je crois qu'il faut ou bien
00:38:10revoir cette proposition
00:38:12et la supprimer, ou bien tout simplement
00:38:14que l'on sache très clairement
00:38:16quelle est la philosophie qui sous-tend
00:38:18ce type de mesure,
00:38:20là, effectivement, ça serait bien différent.
00:38:22– Parce qu'on a parlé des squatters,
00:38:24mais l'expulsion d'un locataire mauvais payeur
00:38:26passerait de 6 mois
00:38:28à 1 ou 2 ans, et surtout
00:38:30le locataire mauvais payeur
00:38:32devra être relogé, il faudra attendre
00:38:34que le préfet
00:38:36trouve un nouveau logement,
00:38:38donc ça veut dire qu'avec les périodes
00:38:40de trêve hivernale, ça peut
00:38:42prendre des années, ce serait
00:38:44absolument aberrant.
00:38:46– C'est tout à fait aberrant,
00:38:48mais c'est d'autant plus aberrant
00:38:50qu'en réalité
00:38:52on demande aux propriétaires
00:38:54bailleurs d'assumer
00:38:56la charge de l'État, c'est quand même
00:38:58d'une mission réellienne de l'État
00:39:00que de se préoccuper de ceux
00:39:02et celles qui n'ont pas la possibilité
00:39:04ou bien de se loger, d'une première chose,
00:39:06mais également qui sont en précarité
00:39:08et ce n'est pas aux
00:39:10propriétaires d'assumer cette charge
00:39:12de l'État, il faut savoir que les propriétaires
00:39:14aujourd'hui en font beaucoup,
00:39:16à la fois en acceptant
00:39:18que le loyer soit encadré
00:39:20pour les métropoles, en acceptant
00:39:22une augmentation de la taxe foncière
00:39:24et une fiscalité qui est une fiscalité
00:39:26catastrophique, donc on va
00:39:28paupériser une population
00:39:30qui est à classe moyenne, or
00:39:32il me semble, j'en suis même convaincu
00:39:34que c'est la classe moyenne qui peut refaire partie
00:39:36de la croissance, donc cette croissance économique
00:39:38elle est un échec actuellement
00:39:40et on essaye de la compenser
00:39:42sur une catégorie
00:39:44de Français, à savoir
00:39:46les seuls propriétaires, considérant
00:39:48que ceux-ci sont ou bien privilégiés
00:39:50ou bien nantis, ce qui n'est pas du tout
00:39:52le cas, et je trouve ça particulièrement honteux
00:39:54et un affront pour eux, que de les considérer
00:39:56de cette manière là.
00:39:58Alors évidemment, c'est dans le programme
00:40:00du nouveau Front Populaire
00:40:02la nouvelle NUPES, l'Union de la Gauche
00:40:04mais, voilà,
00:40:06ils veulent mettre en place ça, s'ils ont
00:40:08la majorité, ce qui
00:40:10inquiète évidemment, vous avez raison,
00:40:12les propriétaires, mais pas que les propriétaires,
00:40:14tous les gens qui ont un intérêt dans l'immobilier
00:40:16bien sûr, à commencer par tous ceux qui veulent
00:40:18se loger. Merci beaucoup,
00:40:20merci beaucoup Sylvain Grattaloup,
00:40:22merci d'avoir, voilà, et vous pouvez
00:40:24prendre votre train.
00:40:26Merci, bonne journée.
00:40:28Au revoir, merci beaucoup.
00:40:30Allez, on va écouter Calogéro,
00:40:32qui sort un nouveau clip.
00:40:52Calogéro qui dévoile donc le clip
00:40:54de son nouveau titre, Rien comme les autres,
00:40:56c'est l'une de ses plus belles chansons d'amour,
00:40:58la plus romantique, c'est l'artiste
00:41:00lui-même qui le dit, d'ailleurs cette chanson
00:41:02elle est issue de son dernier album
00:41:04qui s'appelle
00:41:06Amour, on écoute.
00:41:26Toutes ces années je t'ai vu
00:41:28te faire mal et douter
00:41:30pour aimer
00:41:32il fallait s'absenter
00:41:34comme cette absence
00:41:36nous enchaîne
00:41:38pour aimer
00:41:40il fallait que l'on devienne
00:41:44un regret
00:41:48pour chercher à dépasser
00:41:52le passé
00:41:54il est écrit
00:41:56qu'on te fera
00:42:00rien comme les autres
00:42:02rien comme les autres
00:42:04C'était votre programme avec Thaléos
00:42:06thermostat connecté à vos radiateurs
00:42:08pour réduire vos factures d'énergie
00:42:10dispositif pris en charge par les aides
00:42:12Thaléos.com
00:42:14C'était votre programme avec Samsonite Proxys
00:42:16légère, résistante, durable
00:42:18une nouvelle génération de bagages
00:42:20Mais qu'ils se taisent
00:42:22mais qu'ils se taisent
00:42:24c'est François Hollande qui le dit
00:42:26et qui adresse ce message, cet ordre presque
00:42:28à Jean-Luc Mélenchon
00:42:30ça commence, il se bagarre pour Matignon
00:42:32à gauche dans le Nouveau Front Populaire
00:42:34on va en parler dans un instant
00:42:36avec Elodie Char qui est avec nous
00:42:38à tout de suite, bon réveil à tous
00:42:426h55
00:42:44le Nouveau Front Populaire n'en finit pas
00:42:46de montrer ses désaccords au grand jour
00:42:48la nouvelle polémique, qui doit devenir
00:42:50Premier Ministre et ils sont déjà en train de se disputer
00:42:52pour savoir qui va aller à Matignon, attention, en cas
00:42:54de victoire aux législatives
00:42:56Elodie Char. Oui parce qu'en théorie l'affaire
00:42:58était réglée, Jean-Luc Mélenchon allait devenir Premier
00:43:00Ministre en cas évidemment de victoire
00:43:02du Front Populaire et d'ailleurs une grande partie de la
00:43:04France Insoumise fait campagne là-dessus
00:43:06mais vous le savez Romain, rien n'est jamais simple dans la nouvelle
00:43:08union de la gauche, après avoir eu du mal
00:43:10à s'entendre sur les sièges à distribuer, après
00:43:12les purges, après un fiché S investi, et bien
00:43:14maintenant la gauche se déchire sur cette
00:43:16potentielle cohabitation. Jean-Luc Mélenchon
00:43:18de son côté a été clair, je le cite
00:43:20j'ai l'intention de gouverner ce pays, ajoutant
00:43:22même, je ne m'élimine pas, je ne m'impose
00:43:24pas, je pense que c'est une formule assez respectueuse
00:43:26du collectif. Pourtant
00:43:28Raphaël Glucksmann l'assure, Jean-Luc
00:43:30Mélenchon ne sera ni le chef de file du
00:43:32nouveau Front Populaire, ni Premier Ministre
00:43:34même son cloche du côté de Fabien Roussel
00:43:36l'insoumis dit, je le cite, c'est faux
00:43:38et insupportable, ajoutant même que cette idée n'a
00:43:40jamais été l'objet d'un accord avec
00:43:42l'union. A noter également la prise de parole
00:43:44et vous la citiez tout à l'heure aux mains de l'ancien
00:43:46président de la République et candidat François Hollande
00:43:48qui demande tout simplement à Jean-Luc Mélenchon
00:43:50de se taire, au moins la consigne est assez
00:43:52claire, mais peu importe le nombre de déclarations
00:43:54qui sont contre lui, on voit bien que Jean-Luc Mélenchon
00:43:56est prêt, qu'il s'imposera s'il le faut
00:43:58et nul doute d'ailleurs que la France insoumise ira dans ce sens.
00:44:00Peut-on voir
00:44:02ici de l'hypocrisie ?
00:44:04De la naïveté si on est poli, mais effectivement
00:44:06plutôt de l'hypocrisie complètement, parce que
00:44:08depuis les législatives de 2022
00:44:10Jean-Luc Mélenchon joue le troisième tour, alors maintenant
00:44:12ça sera le quatrième tour, il a toujours dit qu'il voulait être
00:44:14Premier ministre, donc forcément on a du
00:44:16mal à comprendre comment ses alliés aujourd'hui seraient
00:44:18surpris de cette nouvelle, comme si c'était la première
00:44:20fois qu'il était candidat à
00:44:22Matignon. Alors évidemment depuis le 7 octobre
00:44:24les alliés sont un petit peu gênés de faire campagne
00:44:26aussi pour Jean-Luc Mélenchon, en revanche
00:44:28quand il s'agit de sauver des sièges ou d'en gagner
00:44:30des nouveaux, on oublie un petit peu le côté polémique
00:44:32du leader insoumis, puisqu'après tout
00:44:34la soupe quand même est bonne, en revanche quand il
00:44:36s'agit de se dire qu'il sera Premier ministre
00:44:38on dit non, alors on peut se poser la question, pourquoi
00:44:40est-ce qu'ils ne représentent pas leur ligne ? Sans doute pas, mais alors
00:44:42dans ces cas-là, pourquoi s'allier et partir derrière ?
00:44:44Ces couleurs, en revanche, il y a un argument qui plaide
00:44:46de manière factuelle contre Jean-Luc Mélenchon
00:44:48ce sont les sondages, un sondage paru
00:44:50il y a un peu plus d'une semaine dans le JDD, testait
00:44:52les potentiels Premiers ministres, et celui
00:44:54à gauche qui est le mieux classé, et ça peut peut-être
00:44:56en étonner certains, c'est Raphaël Glucksmann
00:44:5836% des sondés estiment qu'il ferait
00:45:00un bon Premier ministre, arrive ensuite Olivier Faure
00:45:02et en toute queue de peloton, Jean-Luc Mélenchon
00:45:04Finalement, sur quoi reste
00:45:06unie cette nouvelle
00:45:08Nupes, la Nupes 2, le nouveau
00:45:10Front populaire ? Sur la volonté d'avoir des sièges
00:45:12c'est à peu près uniquement ce qui les rassemble
00:45:14on pense avant tout à son siège, qu'importe
00:45:16les couleuvres avalées qui vont finir par en transformer
00:45:18certains en vivarium, encore ce week-end
00:45:20on a vu deux communiqués distincts
00:45:22pour dénoncer l'antisémitisme, alors
00:45:24tous ont été signés, par Olivier Faure, Marine Tendolie
00:45:26et Fabien Roussel, mais l'un a été
00:45:28signé par Manuel Bompard, l'autre par Raphaël Glucksmann
00:45:30parce qu'ils ne voulaient pas poser leur signature en bas
00:45:32du même document, voyez où ils en sont
00:45:34une ambiance toujours aussi tendue
00:45:36donc pour cette fin de campagne au sein du
00:45:38nouveau Front populaire qui ne laisse rien présager
00:45:40de bon, s'ils doivent s'entendre sur des
00:45:42futurs textes à l'Assemblée Nationale
00:45:44Merci beaucoup Elodie Huchard avec nous
00:45:46cette semaine, dans
00:45:48pas dans un instant, dans 1h10 exactement
00:45:50on sera avec le Premier Ministre
00:45:52c'est avec Gabriel Attal
00:45:54qui sera l'invité de Laurence Ferrari dans la grande
00:45:56interview, 8h10 sur
00:45:58CNews et Europe 1
00:46:00Gabriel Attal sera ce matin
00:46:02dans la matinale de CNews
00:46:04et sur Europe 1, interrogé par
00:46:06Laurence, le temps tout de suite
00:46:08avec Alexandra Blanc
00:46:10La météo avec Groupe Verlaine
00:46:12Installateur de panneaux photovoltaïques
00:46:14garantie à vie avec contrat de maintenance
00:46:16Groupe Verlaine, le climat de confiance
00:46:18La météo
00:46:20avec une belle journée estivale en perspective
00:46:22Alexandra. Oui on prend la direction
00:46:24du Havre solenne où les conditions météo
00:46:26sont agréables aujourd'hui, image prise
00:46:28il y a seulement quelques minutes, on va avoir
00:46:30un temps sec et ensoleillé au Havre avec en prime
00:46:32des températures qui s'annoncent enfin
00:46:34estivale, c'est globalement une très belle journée
00:46:36à l'échelle nationale, excepté entre la
00:46:38Côte d'Azur et la Corse où le temps va rester
00:46:40un petit peu plus nuageux, un petit peu plus brumeux
00:46:42avec cette goutte froide qui s'est donc installée
00:46:44du côté de la Corse et qui engendre déjà ce
00:46:46matin un temps assez nuageux et un peu
00:46:48d'instabilité en allant vers la montagne
00:46:50Corse, partout d'ailleurs du Grand-Botan
00:46:52ciel parfaitement dégagé, dans l'après-midi attention
00:46:54donc à ces orages entre la Côte d'Azur
00:46:56et la Corse, orages potentiellement
00:46:58assez violents et accompagnés de grêles
00:47:00les orages qui devraient remonter également
00:47:02en direction des Alpes ou encore du Jura
00:47:04partout ailleurs, une journée estivale
00:47:06notamment sur les régions du nord ou encore
00:47:08sur la façade ouest ainsi que du côté
00:47:10de Toulouse, température très douce ce matin
00:47:1216°C à Paris, déjà 20°C à Perpignan
00:47:14et dans l'après-midi c'est l'été
00:47:1628°C pour le bassin parisien, 29°C
00:47:18à Bordeaux et localement 28°C
00:47:20à Lyon
00:47:32C'est Newsy, il est 6h59, bienvenue à tous
00:47:34premier tour des législatives
00:47:36J-6, dans sa lettre
00:47:38aux français publiée ce matin
00:47:40Emmanuel Macron prévient qu'il restera
00:47:42à l'Élysée jusqu'en
00:47:442027, quel que soit le résultat de l'élection
00:47:46comme le prévoit d'ailleurs la Constitution
00:47:48Pierre Mazot, ancien président du Conseil
00:47:50constitutionnel, estime lui qu'Emmanuel
00:47:52Macron devrait démissionner en cas
00:47:54de défaite aux législatives, qu'est-ce que vous
00:47:56en pensez ? Vous flashez le QR code, vous
00:47:58répondez, vous enregistrez votre vidéo
00:48:00S'investissant dans la campagne, est-ce qu'Emmanuel Macron
00:48:02s'expose et donc devrait-il
00:48:04prendre ses responsabilités en cas de claque
00:48:06électorale dans 15 jours ?
00:48:08Vous nous dites ce que vous en pensez, on vous écoutera
00:48:10à 7h30 et à 8h30
00:48:12Dans l'actualité, également
00:48:1414 étrangers en situation irrégulière
00:48:16se sont échappés du centre de rétention administrative
00:48:18de Paris-Vincennes
00:48:20Ils sont passés par le toit grillagé
00:48:22du centre, l'un d'entre eux a été
00:48:24interpellé, les autres sont toujours en fuite
00:48:26Les mairies auront-elles
00:48:28d'assesseurs pour tenir les bureaux de vote
00:48:30lors des élections législatives ?
00:48:32Dans le Val-de-Marne, la ville de Vincennes a mis en place
00:48:34des réquisitions, on en parle
00:48:36ce matin. Le télétravail
00:48:38est-il parfois une planque
00:48:40pour certains ? Visiblement oui
00:48:42Une banque américaine s'est aperçue
00:48:44que certains salariés profitaient du télétravail
00:48:46pour ne rien faire, mais cette
00:48:48banque les a licenciés, le détail avec
00:48:50le mic guillot
00:48:52Emmanuel Macron écrit aux français une lettre de 3 pages
00:48:54publiée aujourd'hui dans la presse
00:48:56quotidienne régionale
00:48:58Le Président de la République revient en longueur sur sa décision de dissoudre
00:49:00l'Assemblée Nationale avant de s'engager
00:49:02dans la bataille des législatives
00:49:04Oui, il tacle ses opposants, loue le bilan
00:49:06de ces 7 dernières années et assure
00:49:08aux français qu'il les a
00:49:10entendus. Mais vous, que pensez-vous de cette lettre ?
00:49:12On est allé vous poser la question
00:49:14Reportage de Sarah Varny et Charles Pousseau
00:49:18C'est dans une longue lettre de 3 pages, adressée
00:49:20aux français, qu'Emmanuel Macron est revenu
00:49:22sur la dissolution de l'Assemblée Nationale
00:49:24Un choix qu'il assume
00:49:26même s'il a pu générer chez les français
00:49:28de l'inquiétude et de la colère
00:49:30Le chef de l'Etat explique avoir opté pour la dissolution
00:49:32dans l'intérêt du pays
00:49:34avant toute autre considération
00:49:36C'est juste qu'il essaie de se rattraper
00:49:38sur une espèce de coup de poker
00:49:40qu'il a voulu faire. Il s'attendait
00:49:42peut-être à d'autres résultats et là maintenant
00:49:44il fait ce qu'il peut on va dire
00:49:46Face au Rassemblement National et à l'Alliance de Gauche
00:49:48du Nouveau Front Populaire, le chef de l'Etat
00:49:50se positionne comme la 3ème voie
00:49:52distancée dans les sondages par ses adversaires
00:49:54Je mesure le malaise démocratique
00:49:56Cette fracture entre le peuple
00:49:58et ceux qui dirigent le pays
00:50:00que nous n'avons pas réussi à résorber
00:50:02Oui, la manière de gouverner
00:50:04doit changer profondément
00:50:06Il avait 7 ans pour changer
00:50:08ce que les français ont pu lui reprocher
00:50:10donc maintenant à la veille
00:50:12d'avoir un gouvernement qui ne soit pas de sa majorité
00:50:14je trouve ça un petit peu facile de faire un méa culpa
00:50:16Emmanuel Macron répond également
00:50:18à la demande forte de justice sociale
00:50:20Je vous ai entendu sur l'insécurité
00:50:22et l'impunité, sur les vies rendues
00:50:24impossibles par les délinquants
00:50:26par les récidivistes, par la violence
00:50:28de certains mineurs dans nos villes et dans nos villages
00:50:30Il a tellement promis des choses
00:50:32que la politique, je ne vais pas vous apprendre
00:50:34ce que c'est, moi je ne peux plus croire
00:50:36On a trahi une fois, deux fois, trois fois
00:50:38ça suffit
00:50:40Une lettre qui ne convainc pas les français
00:50:42Le président assure que même en cas de défaite
00:50:44du camp présidentiel, il restera
00:50:46en fonction à l'Elysée jusqu'en mai
00:50:482027
00:50:50Bon, Emmanuel Macron qui dit qu'il reste jusqu'en
00:50:522027, quel que soit le résultat de l'élection, petit 1
00:50:54et petit 2, lui dit, je vous ai compris
00:50:56sur l'insécurité, l'immigration
00:50:58le chaos dans
00:51:00certains quartiers
00:51:02Ça fait 7 ans qu'il est président de la République, Elodie Huchard
00:51:04Mais c'est un beau discours de campagne
00:51:06pour un candidat qui voudrait être élu président de la République
00:51:08sauf qu'en fait ça fait 7 ans qu'il est là
00:51:10et ce n'est pas la première fois que dans des
00:51:12moments compliqués, on a une envie d'autorité
00:51:14au sommet de l'État, on a de cesse de dire que
00:51:16Emmanuel de Darmanin est certes un ministre de l'Intérieur
00:51:18très impliqué dans ce qu'il fait mais qu'il est un peu seul
00:51:20on se rappelle l'interview du 14 juillet
00:51:22où Emmanuel Macron n'avait pas dit un mot
00:51:24sur la sécurité, donc on voit que c'est quand même
00:51:26un angle de son quinquennat
00:51:28qu'il n'a pas franchement investi
00:51:30et puis surtout, alors oui, il dit qu'il a entendu les Français
00:51:32très bien, au bout de 7 ans, mieux votard
00:51:34que jamais, comme on le disait tout à l'heure, en revanche
00:51:36il dit que le gouvernement va apporter des réponses
00:51:38plus fortes, alors lesquelles, on ne sait pas
00:51:40c'est un peu comme toutes les mesures, on nous dit par exemple
00:51:42l'excuse de minorité, il faut revenir dessus, quand, comment
00:51:44on ne sait pas, c'est des idées un petit peu lancées comme ça
00:51:46et puis on verra si un jour elles retombent
00:51:48Merci beaucoup Elodie, et on accueille François Puponi
00:51:50on va échanger dans un instant
00:51:52François Puponi sur cette lettre
00:51:54notamment sur la bagarre également
00:51:56parce que vous venez de la gauche, sur la bagarre
00:51:58on en parlait dans l'édito d'Elodie Huchard à 6h50
00:52:00sur la bagarre pour Matignon à gauche
00:52:02visiblement il y a Mélenchon qui veut absolument y aller
00:52:04en cas de victoire
00:52:06et l'ancien président de la République
00:52:08François Hollande qui lui dit
00:52:10mais tais-toi, ou taisez-vous, ça dépend
00:52:12on va en parler dans un instant
00:52:14merci d'être là et à tout de suite
00:52:16Nouvelle évasion au centre de rétention
00:52:18administrative de Paris-Vincennes
00:52:2014 étrangers ont réussi à s'échapper le week-end dernier
00:52:22en passant par le toit grillagé Solène
00:52:24Oui, l'un d'eux a été retrouvé et interpellé
00:52:26les autres sont toujours en fuite
00:52:2811 clandestins s'étaient déjà
00:52:30évadés du même centre de rétention
00:52:32administrative en décembre
00:52:34dernier, le matin de Noël
00:52:36Le prolongement de la ligne 14
00:52:38du métro parisien accueille ses
00:52:40voyageurs à partir de ce matin
00:52:42à un mois des JO après 8 années
00:52:44de travaux, c'est l'un des projets majeurs
00:52:46de la RATP qui arrive à son terme
00:52:48Oui, à partir de maintenant vous pourrez notamment
00:52:50vous rendre à l'aéroport d'Orly en métro
00:52:52une bonne nouvelle pour les usagers
00:52:54une moins bonne en revanche pour les taxis
00:52:56au total ce sont 8 nouvelles stations
00:52:58qui seront ouvertes et 11 communes
00:53:00traversées. Voilà, Saint-Denis,
00:53:02aéroport d'Orly en direct, une quarantaine
00:53:04de minutes, effectivement pour les taxis ça fait
00:53:06de la concurrence parce que le métro
00:53:08ça sera moins cher, a priori on met
00:53:10moins de temps. Bon, le métro ne vient pas encore
00:53:12vous chercher en bas de votre immeuble mais
00:53:14il n'est pas
00:53:16très loin. Voilà, ça sera inauguré
00:53:18d'ailleurs par le Président de la République ce matin.
00:53:20Les élections législatives anticipées sont devenues
00:53:22un vrai casse-tête pour les collectivités. Parmi les
00:53:24problèmes, certaines mairies cherchent
00:53:26désespérément des assesseurs
00:53:28Évidemment, et pour pallier cette pénurie, la ville
00:53:30de Vincennes dans le Val-de-Marne
00:53:32a mis en place des réquisitions. Alors
00:53:34concrètement, certains électeurs
00:53:36présents dans le bureau de vote
00:53:38seront sollicités au hasard
00:53:40pour assurer le bon
00:53:42déroulement du dépouillement.
00:53:44Les explications dans ce reportage
00:53:46signaient Kylian Salé, Clotilde Payet
00:53:48et Audrey Legray. Être
00:53:50assesseur le temps d'une journée pour les prochaines élections
00:53:52législatives, pour beaucoup c'est impossible,
00:53:54faute de temps à l'approche des vacances
00:53:56scolaires. J'ai déjà été mais là avec
00:53:58les dates qui sont tombées au dernier moment
00:54:00en fait, je vais même donner ma procuration
00:54:02donc je ne serai pas disponible. C'est une période d'électorale
00:54:04qui ne tombe pas très
00:54:06bien pour tout le monde.
00:54:08Si l'idée me plaît, en réalité je ne pourrai pas.
00:54:10A Vincennes, pour faire face au manque
00:54:12d'assesseurs, la mairie a mis en place une réserve.
00:54:14Les citoyens peuvent s'inscrire en ligne
00:54:16et aider le jour J. Et s'il manque
00:54:18toujours des assesseurs, il existe une
00:54:20dernière méthode. C'est la réquisition.
00:54:22C'est l'article R44 du code
00:54:24électoral qui permet au président de
00:54:26choisir dans les électeurs qui sont dans le
00:54:28bureau de vote, le plus
00:54:30âgé quand il s'agit
00:54:32de choisir un assesseur seulement
00:54:34et le plus âgé et le plus jeune électeur
00:54:36présent dans le bureau de vote quand il
00:54:38s'agit d'en trouver deux. Une méthode
00:54:40à laquelle les habitants de Vincennes sont favorables.
00:54:42Quand on nous pose la question et qu'on est
00:54:44disponible, oui bien sûr, on est d'accord pour le faire.
00:54:46Quelques heures forcément,
00:54:48prévues en avance encore
00:54:50davantage. Une demi-journée, je pense
00:54:52que ça pourrait se faire. A Vincennes,
00:54:5431 bureaux de vote seront ouverts lors des élections
00:54:56législatives, soit 150
00:54:58personnes à mobiliser.
00:55:00Ah oui, quel foutoir.
00:55:02François Pépini, vous avez été maire.
00:55:04Avant, il fallait qu'il y ait un président,
00:55:06un secrétaire, quatre assesseurs.
00:55:08La loi a changé pour qu'il n'y ait plus que deux
00:55:10assesseurs. Normalement, c'est les candidats
00:55:12qui présentent les assesseurs. Donc, quand même, minimum
00:55:144 personnes. Voilà, minimum 4.
00:55:16C'est les candidats qui disent, je mets un
00:55:18représentant, moi, dans le bureau pour surveiller que tout se passe bien.
00:55:20Ça ne se fait plus.
00:55:22Les candidats n'ont plus suffisamment de personnes pour le faire.
00:55:24Donc, les mairies réquisitionnent
00:55:26des employés communaux et puis légalement,
00:55:28si le bureau
00:55:30n'est pas complet le matin, on ne peut
00:55:32pas l'ouvrir. Et donc, le premier qui passe,
00:55:34on lui dit... Réquisitionner, allez hop,
00:55:36jusqu'à midi. Ah non, jusqu'à 20h.
00:55:38Ou jusqu'à 20h. C'est la journée.
00:55:40Et même après, il faut signer le PV à 23h.
00:55:42Donc, des fois, c'est...
00:55:44Je vous l'ai dit, il faut bien que la démocratie...
00:55:46C'est la loi. C'est la loi.
00:55:48Duralex, c'est de l'ex.
00:55:50Et on va vous retrouver dans un instant, François Pépini.
00:55:52Le road-foot avec un match décisif
00:55:54pour les Bleus demain soir. On en parle tout de suite.
00:55:58...
00:56:00...
00:56:02...
00:56:04...
00:56:06...
00:56:08...
00:56:10...
00:56:12...
00:56:14France-Pologne, c'est demain soir à 18h.
00:56:16Oui, demain soir, effectivement.
00:56:18Il s'agit d'un match important
00:56:20pour les Bleus. Leur qualification
00:56:22pour les huitièmes de finale
00:56:24est en jeu. L'équipe de France
00:56:26est optimiste et devrait pouvoir compter
00:56:28sur Kylian Mbappé.
00:56:30Cette déclaration. La France
00:56:32peut être fière de Pierre de Coubertin.
00:56:34C'est ce qu'a dit Thomas Barre, l'actuel
00:56:36président du comité international olympique
00:56:38hier à l'occasion du 130e anniversaire
00:56:40du CIO.
00:56:42Le fondateur des Jeux modernes,
00:56:44Pierre de Coubertin, est souvent critiqué, notamment pour
00:56:46ses prises de position il y a
00:56:48100 ans sur les femmes et le colonialisme.
00:56:50C'est compliqué de regarder avec les yeux
00:56:52d'aujourd'hui ce qui a été dit il y a
00:56:54un siècle.
00:56:56Thomas Barre a
00:56:58sifflé la fin de la récré.
00:57:00Je ne sais pas si l'expression est adéquate.
00:57:02En tout cas, il a dit que la France pouvait être fière
00:57:04de Pierre de Coubertin.
00:57:06Les JO et le modèle sportif qu'il a créé
00:57:08ont passé l'épreuve du temps.
00:57:10C'est pourquoi la France peut être fière de Coubertin
00:57:12et de son héritage. Voilà, c'est dit.
00:57:24Le programme avec Nutribullet.
00:57:26Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:57:28Et oui, c'est aussi simple que ça
00:57:30avec Nutribullet.
00:57:32La lettre d'Emmanuel Macron aux Français.
00:57:34La bagarre à gauche pour
00:57:36Matignon. On en parle dans un instant avec François Puponi.
00:57:38Ancien député, ancien maire.
00:57:40A tout de suite.
00:57:44C'est News.
00:57:46Il est 7h15. Tout d'abord le Point Info.
00:57:48Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin avec
00:57:50Solène Boulan.
00:57:54Au Daguestan, une dizaine de personnes
00:57:56ont été tuées dans des attaques terroristes
00:57:58contre des églises orthodoxes
00:58:00et au moins une synagogue parmi les victimes.
00:58:02Un prêtre de 66 ans
00:58:04et plusieurs policiers. Il s'agirait
00:58:06d'attaques coordonnées. L'identité
00:58:08des auteurs et leurs motivations sont
00:58:10encore inconnues. Le Daguestan
00:58:12est une région russe à majorité musulmane
00:58:14voisine de la Tchétchénie
00:58:16et proche de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan.
00:58:20Les combats intenses
00:58:22contre le Hamas à Rafah sont sur le point
00:58:24de se terminer. En tout cas, c'est ce qu'a
00:58:26affirmé Benyamin Netanyahou
00:58:28hier soir sur la chaîne israélienne
00:58:30Channel 14. Cela ne veut pas
00:58:32dire que la guerre est terminée pour autant,
00:58:34précise le Premier ministre israélien.
00:58:36Mais la fin des combats intenses permettra
00:58:38de redéployer des forces vers le nord
00:58:40de l'enclave palestinienne mais aussi
00:58:42de ramener les habitants déplacés chez eux.
00:58:46Les jours de la joggeuse
00:58:48attaquée par des loups aux eaux
00:58:50de Thoiry ne sont plus en danger.
00:58:52Hier matin, la victime qui dormait
00:58:54sur place avec sa famille serait partie
00:58:56faire un footing dans une réserve interdite
00:58:58aux piétons. C'est là qu'elle a été
00:59:00attaquée par les trois loups qui l'ont
00:59:02blessée au cou, au mollet et au dos.
00:59:04La trentenaire avait été transportée
00:59:06à l'hôpital en urgence absolue.
00:59:10François Puponi est avec nous,
00:59:12ancien maire, ancien député. Merci
00:59:14d'être là ce matin, François Puponi.
00:59:16On ne va pas balayer l'actualité politique.
00:59:18Avec l'actualité politique de ce matin,
00:59:20je le rappelle, Gabriel Attal,
00:59:22le Premier ministre sera ce matin
00:59:24l'invité de la grande interview de Laurence Ferrari.
00:59:268h10 sur CNews et sur Europe.
00:59:28Emmanuel Macron, lui, a décidé
00:59:30d'écrire une lettre aux Français.
00:59:32Elle a commencé à être publiée hier soir,
00:59:34elle est dans la presse quotidienne régionale
00:59:36ce matin. Il dit, alors, il y a deux choses
00:59:38que j'ai retenues, vous allez me dire si vous en avez retenues d'autres.
00:59:40Il dit, un, je vous ai compris
00:59:42notamment sur l'insécurité. L'insécurité,
00:59:44on n'en a pas fait assez, j'ai compris le message.
00:59:46Deuxièmement, il dit, là-dessus, on a créé
00:59:48deux millions d'emplois, le pouvoir d'achat préservé.
00:59:50Et, autre chose,
00:59:52il dit qu'il restera, quel que soit le résultat
00:59:54de l'élection. Il rajoute aussi
00:59:56qu'il va changer sa méthode de gouverner.
00:59:58Compris qu'il y a aussi un problème de rapport,
01:00:00lui, avec le peuple et qu'il fallait...
01:00:02Qu'est-ce que ça veut dire, ça, très concrètement, d'ailleurs ?
01:00:04C'est l'aspect très vertical, c'est-à-dire
01:00:06qu'il explique un peu qu'il va essayer de faire
01:00:08participer un peu plus les autres et qu'il sera
01:00:10peut-être moins présent au niveau
01:00:12vertical, comme il le dit.
01:00:14Après, il y a deux problèmes.
01:00:16D'abord, il y a un problème juridique.
01:00:18Les oppositions commencent à dire que, juridiquement,
01:00:20il n'est pas forcément le droit de participer
01:00:22comme ça à la campagne. En fait, il soutient
01:00:24globalement les candidats du centre.
01:00:26– Il joue le rôle du Premier ministre, là.
01:00:28– Oui, mais surtout, il participe
01:00:30à la campagne avec des fonds publics
01:00:32puisque c'est une lettre.
01:00:34Et donc, il y a un petit problème juridique que certains vont soulever.
01:00:36On verra ce que diront la commission nationale
01:00:38des comptes de campagne. Et puis,
01:00:40il y a un problème de fonds. Est-ce que c'est audible
01:00:42par les Français, à quelques jours d'élection,
01:00:44de dire, ça fait sept ans que je suis là
01:00:46et j'ai compris, plutôt que d'assumer
01:00:48complètement son bilan ? Voilà, donc on verra bien.
01:00:50Et on sent que, dans la majorité,
01:00:52ça grince des dents parce que, justement,
01:00:54certains disaient, il vaut mieux qu'il reste un peu à l'écart.
01:00:56– On dit qu'il est un épouvantail.
01:00:58Que plus il parle,
01:01:00plus il met en difficulté ses soutiens.
01:01:02Pardonnez l'expression, on parle du président de la République.
01:01:04– C'est le président,
01:01:06c'est le patron. Et lui dire
01:01:08vaut mieux que tu restes un peu à côté,
01:01:10c'est insupportable.
01:01:12Il est le chef, c'est lui qui a amené
01:01:14son camp à la victoire deux fois, et donc il considère
01:01:16qu'il doit continuer. – Oui. François Pipponi,
01:01:18est-ce que, selon vous, il devrait démissionner
01:01:20en cas de grosse claque électorale ?
01:01:22– Peut-être pas le dire avant, parce que,
01:01:24voilà, il dit, attendez, attention,
01:01:26c'est pas un référendum
01:01:28pour ou contre Macron. Ça, c'est le message,
01:01:30il dit, voilà, vous pouvez voter pour qui vous voulez, je resterai.
01:01:32Après, si son camp
01:01:34est à 10-15%,
01:01:36ça va être compliqué, non ? – Non, pour moi, sincèrement, non.
01:01:38– Pourquoi ? – Parce que ça mettrait une crise institutionnelle,
01:01:40une crise de régime. Il y a eu 10 solutions.
01:01:42On ne peut plus dissoudre pendant un an.
01:01:44Si le président démissionne dans 15 jours
01:01:46parce qu'il a été battu largement aux élections,
01:01:48on a une assemblée bloquée
01:01:50parce qu'il n'y aura peut-être pas de majorité,
01:01:52on a un nouveau président
01:01:54qui sera obligé de faire avec cette majorité-là.
01:01:56Donc, ça serait mettre le pays
01:01:58encore plus dans une situation extrêmement compliquée.
01:02:00Donc, je pense qu'au contraire, le président doit rester,
01:02:02diriger les institutions,
01:02:04faire en sorte que, peut-être qu'à l'Assemblée,
01:02:06il trouve une majorité
01:02:08et qu'il y ait une espèce de cohabitation, si son camp ne gagne pas,
01:02:10et puis, travailler comme ça pendant un an.
01:02:12Et puis, on verra bien.
01:02:14– Alors, petit 1, il y a une majorité absolue,
01:02:16si on regarde les sondages,
01:02:18ça serait plutôt du côté du RN,
01:02:20s'il y en a une ?
01:02:22– Absolue, ça va être compliqué.
01:02:24– 289 députés ?
01:02:26– Si le RN gagne,
01:02:28il n'y aura peut-être pas la majorité absolue,
01:02:30donc, il faut bien qu'il y ait des députés LR,
01:02:32peut-être l'équipe asiatique,
01:02:34pour avoir cette majorité.
01:02:36Si c'est le cas, le pays fonctionnera,
01:02:38s'il y a une majorité de l'autre côté,
01:02:40ça fonctionnera aussi, en cohabitation,
01:02:42et puis, s'il n'y a pas de majorité absolue,
01:02:44on est parti pour un an d'une situation un peu bloquée,
01:02:46où systématiquement,
01:02:48les gouvernements successifs pourront être renversés.
01:02:50– Parce qu'à ce jour,
01:02:52les 3 blocs, gauche, extrême-gauche,
01:02:541er bloc, nouveau front populaire,
01:02:56majorité présidentielle
01:02:58et bloc de droite,
01:03:00donc RN plus LR
01:03:02associés au RN,
01:03:04ne sont pas solubles les uns dans les autres.
01:03:06– La vraie question,
01:03:08c'est que va faire
01:03:10le bloc central, c'est-à-dire
01:03:12les élus de la Macronie
01:03:14et les élus LR qui ne seront pas avec Ciotti.
01:03:16C'est eux qui peuvent faire une majorité d'un bloc.
01:03:18Aujourd'hui, ça paraît improbable
01:03:20que, quoique,
01:03:22il faudra bien que demain,
01:03:24si le président dit, voilà,
01:03:26il me faut une majorité,
01:03:28il pourra peut-être demander à son camp de dire,
01:03:30un ou l'autre, pour qu'il y ait une majorité,
01:03:32un peu d'union nationale, pour faire en sorte
01:03:34que les institutions ne soient pas bloquées.
01:03:36Mais c'est ce bloc central qui sera autour de 100-150 députés
01:03:38qui peut faire une majorité.
01:03:40– Avec ? – Avec.
01:03:42Soit à la droite…
01:03:44– Et le RN peut faire une majorité,
01:03:46peut aller gratter encore des députés républicains ?
01:03:48– Sûrement.
01:03:50Je pense que s'il leur manque une dizaine de députés
01:03:52pour faire la majorité,
01:03:54dans le camp des républicains, hors Ciotti,
01:03:56qui lui aura déjà choisi, certains vont se poser la question.
01:03:58– Qui se diront, voilà, la droite doit…
01:04:00– Et dans l'intérêt du pays,
01:04:02parce qu'il faut que les institutions fonctionnent.
01:04:04– Bien sûr.
01:04:06– Vous venez de la gauche, vous connaissez Jean-Luc Mélenchon,
01:04:08il veut absolument aller à Matignon,
01:04:10en cas de victoire de la nouvelle lupesse,
01:04:12François Hollande lui demande de se taire,
01:04:14le message est clair, ça commence mal le Réunion, là.
01:04:16– Oui, mais c'était écrit d'avance.
01:04:18– Bien sûr.
01:04:20– On pensait que ça tiendrait pour les élections, mais même pas.
01:04:22– Même pas.
01:04:24– Jean-Luc Mélenchon, c'est un peu comme Emmanuel Macron,
01:04:26il a eu des années, il a fait des belles élections présidentielles,
01:04:28il a créé…
01:04:30– Enfin des belles, il a tout perdu.
01:04:32– Oui, mais il n'était pas loin, il n'était pas loin.
01:04:34Il est le leader de la gauche.
01:04:36– C'est comme les chiffres du loto, soit vous les avez, soit vous ne les avez pas,
01:04:38là il a perdu le leader.
01:04:40– C'est lui qui a mené quelque part son camp,
01:04:42là où il en est aujourd'hui, presque aux portes de Matignon,
01:04:44quand ils en rêvent, et on lui dit, reste à la maison,
01:04:46c'est un peu comme Emmanuel Macron.
01:04:48Et il dit, mais comment, moi, après tout ce que j'ai fait,
01:04:50je vais rester à la maison, mais jamais de la vie.
01:04:52– Quand il n'est pas élu, il ne se lance plus.
01:04:54– Oui, mais il s'auto-proclame leader de tout ça.
01:04:56Il y a un peu de mégalomanie dans ce monde.
01:04:58– Ah oui, d'accord.
01:05:00– Quand je dis un peu, c'est un euphémisme.
01:05:02Donc il va continuer jusqu'au bout,
01:05:04et arrive un deuxième qui lui aussi veut rebondir,
01:05:06c'est François Hollande qui lui dit,
01:05:08et pour en parler avec quelques-uns des jeunes élus,
01:05:10ils disent, mais ils arrêtent les deux,
01:05:12parce qu'ils sont en train, entre guillemets,
01:05:14de leur plomber leur campagne.
01:05:16– Parce qu'au-delà de leur cas personnel,
01:05:18qui a vraiment un porte-peu,
01:05:20il y a quand même, ce sont les deux
01:05:22grandes tendances de la gauche,
01:05:24Hollande et Mélenchon.
01:05:26– C'est ce que Manuel Valls
01:05:28appelait les gauches irréconciliables,
01:05:30qui se sont réconciliées.
01:05:32– Et on les retrouve.
01:05:34– Elles se disent, tais-toi.
01:05:36– C'est la social-démocratie d'un côté,
01:05:38et la gauche radicale.
01:05:40Elles se sont unies pour les élections,
01:05:42et on savait très bien que ça ne pourrait pas tenir,
01:05:44ça craque plus vite que prévu.
01:05:46– Merci beaucoup François Puppenier
01:05:48de la matinale de CNews.
01:05:50On va parler dans un instant
01:05:52de ce qui s'est passé aux Etats-Unis.
01:05:54C'est une banque américaine
01:05:56qui a décidé de licencier
01:05:58ses salariés qui disaient qu'ils télétravaillaient.
01:06:00En réalité, ils ne télétravaillaient pas,
01:06:02ils ne faisaient rien.
01:06:04Ceux-ci avaient mis en place un système ingénieux
01:06:06que va nous détailler, à ne pas reproduire,
01:06:08que va nous détailler le Biggio.
01:06:10Allez, à tout de suite, bon réveil à tous.
01:06:12Licenciés pour avoir fait semblant de télétravailler.
01:06:18On en parle tout de suite.
01:06:20Votre programme avec Domexpo.
01:06:224 villages en Ile-de-France,
01:06:2450 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:06:26Plus d'infos sur domexpo.fr
01:06:28Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:06:30Isolation thermique par l'extérieur
01:06:32avec aide de l'État.
01:06:34groupeverlaine.com
01:06:36Écoutez bien,
01:06:38une douzaine de salariés d'une banque américaine
01:06:40ont été licenciés.
01:06:42Car ils faisaient semblant de travailler
01:06:44alors qu'ils étaient en télétravail.
01:06:46En clair, ils profitaient d'être chez eux
01:06:48pour ne rien faire, l'homme est guillot.
01:06:50Exactement, Romain, il s'agit de salariés
01:06:52de la banque américaine Wells Fargo
01:06:54qui avaient trouvé une technique qui a marché un temps.
01:06:56Ils avaient installé un petit programme
01:06:58qui simulait le fait de taper sur leur ordinateur
01:07:00pour simuler une activité et faire croire
01:07:02qu'ils étaient derrière leur écran.
01:07:04Mais leur employeur a fini par s'en rendre compte
01:07:06parce qu'aux États-Unis, la vague de télétravail
01:07:08n'a pas eu lieu depuis le début du Covid
01:07:10et les entreprises utilisent désormais
01:07:12de plus en plus de systèmes de surveillance
01:07:14pour s'assurer justement que leurs collaborateurs
01:07:16travaillent réellement lorsqu'ils ne sont pas au bureau.
01:07:18Ils peuvent par exemple regarder à distance
01:07:20ce qui se passe sur l'écran, lire les mails
01:07:22ou encore vérifier les sites consultés
01:07:24et pendant combien de temps, évidemment
01:07:26à condition d'avoir prévenu les employés avant.
01:07:28C'est ce qu'a fait la direction de cette banque
01:07:30qui a fini par découvrir la supercherie.
01:07:32Bon, au-delà de ce cas, on est vraiment
01:07:34moins productif en télétravail ?
01:07:36Désormais, la productivité, alors qu'elle avait
01:07:38plutôt augmenté après le Covid,
01:07:40est en train de retomber.
01:07:42Il faut dire qu'après le Covid, les salariés n'ayant
01:07:44plus de temps de transport pour aller au bureau,
01:07:46ils avaient tendance à se connecter plus tôt
01:07:48et déconnecter plus tard. Mais désormais,
01:07:50on se rend compte que beaucoup profitent
01:07:52du télétravail pour faire tout autre chose que travailler.
01:07:5472% effectuent des tâches ménagères,
01:07:5637% vont faire leurs courses,
01:07:5822% en profitent pour faire la sieste,
01:08:0021% pour aller à des rendez-vous médicaux
01:08:02et même 12% pour boire un verre.
01:08:04Plus grave pour les entreprises,
01:08:0613% des télétravailleurs déclarent
01:08:08qu'ils ne travaillent que 3 ou 4 heures par jour
01:08:10lorsqu'ils sont à domicile.
01:08:12Donc ça coûte une fortune aux entreprises ?
01:08:14Parce qu'en fait, se mettre en télétravail,
01:08:16si on a un rendez-vous chez le dentiste
01:08:18ou qu'on doit amener le petit au karaté...
01:08:20C'est s'offrir des congés supplémentaires
01:08:22sur le dos de l'employeur, oui, clairement.
01:08:24Et c'est de la productivité qui baisse
01:08:26pour l'entreprise ?
01:08:2820% c'est énorme !
01:08:3020% de productivité en moins,
01:08:32c'est un jour travaillé en moins ?
01:08:34Si, on travaille de télétravail tous les jours.
01:08:36En France, comment ça se passe ?
01:08:38De la même façon, on constate que la productivité retombe.
01:08:40Résultat, 63% des entreprises françaises
01:08:42de plus de 500 salariés
01:08:44ont mis en place des systèmes de surveillance
01:08:46et de contrôle du télétravail.
01:08:48Selon le Figaro, un employeur sur trois
01:08:50exige qu'un collaborateur en télétravail
01:08:52se connecte avec sa caméra
01:08:54lors des réunions,
01:08:56histoire de vérifier qu'il est bien chez lui,
01:08:58dans un cadre propice au travail
01:09:00au lieu de ses enfants ou à la terrasse d'un café.
01:09:20Ici, on ne télétravaille pas.
01:09:22On travaille à la télé,
01:09:24mais il n'y a pas de...
01:09:26On peut vérifier qu'on est bien là.
01:09:28Ce n'est pas un hologramme.
01:09:30Je peux en témoigner.
01:09:327h28, le temps. On commence avec la météo des plages.
01:09:44Bienvenue dans votre météo des plages
01:09:46avec une journée estivale sur les côtes de la Manche,
01:09:4823 degrés annoncés sur Deauville et Grandville
01:09:50et la mer entre 16 et 17 degrés.
01:09:52Le soleil est revenu également
01:09:54du sud de la Bretagne au sable d'Olonne.
01:09:56Le soleil sera 25 degrés à Quiberon
01:09:58où l'indice UV est de 8.
01:10:00Température de l'eau entre 16 et 17 degrés.
01:10:02Le thermomètre monte sur la côte atlantique
01:10:04jusqu'à 27 degrés à Arcachon.
01:10:06Température de l'eau entre 18 et 20 degrés
01:10:08et un indice UV à 9 à Saint-Jean-de-Luz.
01:10:10Grand soleil autour du golfe du Lion.
01:10:12Les températures s'échelant
01:10:14d'entre 26 et 29 degrés
01:10:16et l'eau ne dépasse pas les 20 degrés.
01:10:18Le ciel reste nuageux sur la côte d'Azur
01:10:20mais les températures sont stables à 25 degrés.
01:10:22L'indice UV est de 5 à Cannes.
01:10:24L'eau est à 23 degrés à Ajaccio.
01:10:28C'était la météo des plages avec BDOR.fr
01:10:30L'agence BDOR vous donne accès au marché
01:10:32de l'or physique. L'agence BDOR
01:10:34partenaire de votre épargne.
01:10:36Allez le temps tout de suite
01:10:38la météo Alexandra Blanc.
01:10:40La météo avec Groupe Verlaine
01:10:42Installateur de panneaux photovoltaïques
01:10:44garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:10:46Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:48Alexandra,
01:10:50les températures remontent aujourd'hui.
01:10:52Oui, c'est une journée globalement estivale
01:10:54à l'échelle nationale, excepté entre la côte d'Azur
01:10:56et la Corse. Le temps est déjà assez
01:10:58brumeux, assez nuageux ce matin
01:11:00et dans l'après-midi on va avoir des orages
01:11:02des orages localement assez forts
01:11:04entre les Alpes du Sud, la région Paca
01:11:06ou encore la Corse en raison d'une goutte froide
01:11:08positionnée actuellement sur l'île de Beauté
01:11:10qui va donc engendrer un temps variable
01:11:12sur les régions du Nord, plein soleil notamment
01:11:14à l'île à Paris ou encore en allant
01:11:16vers Strasbourg. Excellente condition météo
01:11:18également à Bordeaux ou encore
01:11:20à Toulouse. Les températures douceurs ce matin
01:11:2216 à Paris, 14 degrés en moyenne
01:11:24le long de la Garonne et localement jusqu'à
01:11:2620 degrés à Perpignan et dans l'après-midi
01:11:28les températures s'annoncent estivales.
01:11:30Vous étiez nombreux à attendre cette chaleur
01:11:32et bien elle est là aujourd'hui, 28 à Paris
01:11:3427-28 degrés entre la Bourgogne
01:11:36et la Franche-Comté, 29 degrés pour
01:11:38le bord de l'Est et localement jusqu'à
01:11:4028 degrés du côté de Lyon.
01:11:42C'était la météo
01:11:44avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux
01:11:46photovoltaïques garantis à vie avec contrat
01:11:48de maintenance. Groupe Verlaine,
01:11:50le climat de confiance.
01:11:52C News, il est 7h30
01:11:54merci d'être avec nous à la une
01:11:56ce matin, situation chaotique
01:11:58vous allez le voir dans le quartier de Château-Rouge
01:12:00c'est dans le 18ème arrondissement de la
01:12:02capitale, il y a de plus en plus de
01:12:04vendeurs à la sauvette, les habitants n'en peuvent plus
01:12:06reportage C News.
01:12:08Emmanuel Macron
01:12:10prévient qu'il restera à l'Elysée jusqu'en
01:12:122027, même en cas de
01:12:14défaite sévère aux législatives, il envoie une
01:12:16lettre aux français publiée dans la presse
01:12:18quotidienne régionale ce matin et le
01:12:20dit Huchard avec nous.
01:12:22À Raffard, les combats contre le Hamas
01:12:24sont en train de se terminer
01:12:26d'après Benyamin Netanyahou mais la guerre
01:12:28n'est pas terminée pour autant, vous allez
01:12:30l'entendre. On parle beaucoup
01:12:32de la réforme des retraites
01:12:34mais est-ce que notre système par répartition
01:12:36va tenir longtemps car bientôt
01:12:38il n'y aura peut-être plus assez de salariés
01:12:40pour payer les retraites de nos aînés.
01:12:42L'homme est guillot avec nous.
01:12:44C'est l'un des sujets les plus
01:12:46irritants pour les français, le non-respect
01:12:48des règles. La sécurité est devenue l'une
01:12:50de leurs priorités et ils le font
01:12:52savoir dans les sondages pour les élections
01:12:54législatives. Pour illustrer
01:12:56la situation, on est allé à
01:12:58Château-Rouge dans le 18ème arrondissement
01:13:00de Paris. Là-bas, les vendeurs
01:13:02à la sauvette font la loi et les
01:13:04habitants n'en peuvent plus. Voyez
01:13:06le reportage de Fabrice Elsner et
01:13:08Tony Pitaro.
01:13:10Sur ces images,
01:13:12une succession d'individus vendant
01:13:14des produits à la sauvette.
01:13:16Quand tout à coup,
01:13:20difficile de s'introduire dans ce marché
01:13:22autrement qu'en caméra cachée.
01:13:26Ce vendeur repère
01:13:28notre caméra et cache sa
01:13:30marchandise dans un sac en plastique.
01:13:32Dans cette rue du 18ème arrondissement de
01:13:34Paris, les vendeurs à la sauvette font
01:13:36la loi et tous les prix se négocient
01:13:38au milieu des trottoirs.
01:13:40Nous rencontrons Yveline
01:13:42qui habite dans ce quartier depuis
01:13:4420 ans. Elle constate une nette
01:13:46augmentation des vendeurs à la sauvette,
01:13:48plusieurs centaines selon elle.
01:13:50Les sauvettes ont été évincées de la Porte d'Aubervilliers
01:13:52ou de Saint-Denis pour cause
01:13:54de Jeux Olympiques. Donc nous, on a un report
01:13:56merci les Jeux Olympiques
01:13:58qui ne nous facilite pas la vie.
01:14:00On est face à une certaine agressivité
01:14:02quand on bouscule sans le faire exprès
01:14:04les étalages. On a des exemples de gens
01:14:06qui ont été pris à partie parfois
01:14:08violemment. Nuisance, insalubrité,
01:14:10aliments posés sur du mobilier
01:14:12urbain, cette situation ne peut
01:14:14plus durer. J'ai un peu la sensation qu'il y a deux ou trois
01:14:16personnes qui tiennent un peu tout le monde.
01:14:18Le problème c'est qu'ils ne sont pas très
01:14:20respectueux de ce qui se passe dans la rue
01:14:22donc ils jettent facilement les choses par terre.
01:14:24Ils font des barbecues pour vendre
01:14:26des brochettes à la sauvette.
01:14:28J'imagine même pas la qualité de la viande.
01:14:30La police essaye de faire
01:14:32de son mieux, ça se voit.
01:14:34Ils sont beaucoup là, ils tournent
01:14:36beaucoup, mais dès qu'ils ont le dos tourné
01:14:38ils reviennent. Malgré une présence policière
01:14:40qui saisit de temps en temps des marchandises
01:14:42peu de vendeurs à la sauvette sont
01:14:44interpellés, faute de moyens pour gérer
01:14:46ces dotiers.
01:14:48Ce sont des scènes qu'on voit
01:14:50dans d'autres pays
01:14:52que la France.
01:14:54Et là c'est relativement
01:14:56rare, heureusement, mais
01:14:58on n'arrive pas, la police n'arrive
01:15:00pas à régler le problème. Il faut une
01:15:02véritable volonté politique, il faut peut-être saisir
01:15:04plus les marchandises.
01:15:06Parfois on voit la police municipale
01:15:08intervenir, mais elle ne saisit
01:15:10pas les marchandises, donc les gens reviennent
01:15:12immédiatement. Vous entendiez ce témoin dire
01:15:14qu'il y a des barbecues, des barbecues
01:15:16à la sortie du métro, mais qui peut accepter
01:15:18sans aucune autorisation,
01:15:20évidemment. Il y a des problèmes de sécurité
01:15:22alimentaire, bien sûr.
01:15:24C'est un...
01:15:26C'est un sujet
01:15:28important dont je voulais qu'on parle ce matin.
01:15:30Premier tour des législatives J-6.
01:15:32La lettre au français d'Emmanuel Macron.
01:15:34Il prévient qu'il restera jusqu'en
01:15:362027, quel que soit le résultat.
01:15:38Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
01:15:40Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:15:42On vous entendra dans un instant.
01:15:44Tensions au sein du
01:15:46nouveau Front populaire. La candidature
01:15:48de Jean-Luc Mélenchon à Matignon, si tant est
01:15:50qu'on puisse être candidat, ne fait pas
01:15:52du tout l'unanimité. Et si le leader
01:15:54insoumis a martelé tout le week-end qu'il était
01:15:56prêt à gouverner, Raphaël Glucksmann
01:15:58et Fabien Roussel, eux s'y sont opposés.
01:16:00François Hollande, lui, est allé
01:16:02jusqu'à lui demander de se taire pour le bien
01:16:04de l'Union. Voyez le sujet de
01:16:06Kylian Salé.
01:16:08Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre.
01:16:10Pour François Hollande, c'est non.
01:16:12Si j'ai un message à faire passer, c'est que Jean-Luc Mélenchon
01:16:14qui a pu, il y a deux ans, être à un moment
01:16:16une possibilité, aujourd'hui s'il veut
01:16:18rendre service au nouveau Front populaire,
01:16:20il faut qu'il se mette de côté, qu'il se taise.
01:16:22En meeting à Montpellier,
01:16:24ce dernier lui a répondu.
01:16:26Vous connaissez
01:16:28quel type d'homme je suis.
01:16:30Je viens de vos rangs.
01:16:32Si je suis là dans le moment
01:16:34où je m'y trouve,
01:16:36c'est parce que pendant tout ce temps,
01:16:38je n'ai jamais cédé.
01:16:40Je ne renoncerai
01:16:42jamais à l'honneur
01:16:44d'être une cible, comme dit Cyrano Bergerac.
01:16:46Au sein du nouveau Front populaire,
01:16:48deux lignes s'affrontent pour la nomination
01:16:50d'un éventuel Premier ministre.
01:16:52D'un côté, les Insoumis veulent que le parti
01:16:54ayant le plus de députés propose un nom.
01:16:56De l'autre, le parti socialiste veut procéder
01:16:58à un vote. Pour Fabien Roussel,
01:17:00quoi qu'il arrive, le nom de Jean-Luc Mélenchon
01:17:02doit être oublié.
01:17:04L'idée d'une nomination au poste de Premier ministre
01:17:06de Jean-Luc Mélenchon, qu'il alimente lui-même,
01:17:08n'a jamais fait l'objet d'un accord entre les forces
01:17:10du Front populaire. C'est faux et insupportable.
01:17:12Sans le citer, Marine Tendolie
01:17:14a également écarté l'hypothèse
01:17:16Jean-Luc Mélenchon comme futur Premier ministre.
01:17:18Selon la secrétaire nationale des écologistes,
01:17:20la personne choisie serait
01:17:22fédératrice au sein des différentes familles politiques.
01:17:26Bon, Élodie Bichard,
01:17:28quand François Hollande dit
01:17:30à Jean-Luc Mélenchon, mais tais-toi,
01:17:32il lui dit qu'il se taise,
01:17:34ou tais-toi, taisez-vous,
01:17:36jusqu'au second tour des législatives
01:17:38ou au-delà ?
01:17:40En clair, est-ce que François Hollande
01:17:42accepterait que ce soit Jean-Luc Mélenchon à Matignon ou pas ?
01:17:44Il n'est pas aussi clair que ça,
01:17:46qu'il se taise jusqu'au vote.
01:17:48Je pense qu'il aurait du mal à accepter
01:17:50Jean-Luc Mélenchon à Matignon et en même temps,
01:17:52si j'ose reprendre l'expression, on voit bien qu'il s'est allié
01:17:54derrière lui, donc on pense plutôt qu'il dit qu'il se taise
01:17:56presque définitivement,
01:17:58en tout cas sur cette histoire de
01:18:00Matignon, mais en même temps, on voit bien que
01:18:02François Hollande est prêt à beaucoup de choses
01:18:04pour revenir en politique.
01:18:06Et puis François Hollande regarde les sondages et voit ce que pensent
01:18:08les Français de Jean-Luc Mélenchon à Matignon,
01:18:10ils n'en pensent pas du bien dans les sondages.
01:18:12Et peut-être qu'il pense qu'il serait mieux lui-même à Matignon, d'ailleurs.
01:18:14Il pourrait y aller ?
01:18:16En votant NFP,
01:18:18ça pourrait être François Hollande à Matignon ?
01:18:20Certains se font peur en se disant pourquoi pas François Hollande,
01:18:22c'est un peu improbable, mais écoutez,
01:18:24on ne peut présager de rien dans cette campagne,
01:18:26donc pourquoi pas.
01:18:28Sébastien Chenu, le vice-président du Rassemblement National,
01:18:30assure que le RN
01:18:32n'interdira pas l'abattage sans
01:18:34étourdissement dans un cadre religieux.
01:18:36Il l'a dit hier sur Radio-J.
01:18:38Je rappelle que cette pratique est utilisée
01:18:40notamment pour produire de la viande halal
01:18:42ou kachère. Oui, c'est un changement de position
01:18:44pour le Rassemblement National,
01:18:46puisque par le passé, Marine Le Pen avait pris
01:18:48position contre,
01:18:50comme vous le regarderez dans le sujet d'Augustin Donadieu.
01:18:52Ils avaient promis
01:18:54en 2022 d'interdire l'abattage sans
01:18:56étourdissement. Le RN
01:18:58fait finalement marche arrière.
01:19:00Il y aura une exception qui sera nécessaire
01:19:02de façon à permettre à chacun
01:19:04de manger selon son culte.
01:19:06C'est-à-dire la possibilité d'importation
01:19:08et la possibilité de continuer
01:19:10dans un cadre religieux.
01:19:12Effectivement, cet abattage sans
01:19:14étourdissement dans un cadre religieux.
01:19:16Chacun pourra continuer à manger kachère
01:19:18si c'est son souhait.
01:19:20Une déclaration qui rassure la communauté juive.
01:19:22Leur viande kachère représentait en 2016
01:19:241,6% des abattages rituels
01:19:26dans l'Hexagone, selon le consistoire central
01:19:28israélite de France.
01:19:30Concernant l'abattage rituel halal,
01:19:32le RN souhaite proposer au culte
01:19:34l'électronarcose, une pratique
01:19:36d'étourdissement par électrocution post-abattage
01:19:38tolérée par l'Islam.
01:19:42Cette information, le nombre de détenus
01:19:44étrangers a augmenté de près
01:19:46de 80% en 20 ans.
01:19:48Plus 80% en 20 ans,
01:19:50entre 2002 et 2022.
01:19:52Ce sont des chiffres de l'Observatoire
01:19:54de l'Immigration et de la Démographie.
01:19:56Les Algériens sont la première nationalité étrangère
01:19:58parmi les individus écroués.
01:20:00C'est sans compter les binationaux.
01:20:02Des comptes hors binationaux.
01:20:04On sera à 8h30
01:20:06avec Nicolas Pouvremonti
01:20:08de l'Observatoire de l'Immigration
01:20:10et de la Démographie.
01:20:12Les combats intenses contre le
01:20:14Hamas à Rafah sont sur le point
01:20:16de se terminer. C'est ce qu'a déclaré
01:20:18Benjamin Netanyahou hier soir
01:20:20sur la chaîne israélienne Channel 14.
01:20:22Mais cela ne veut pas dire que la guerre est terminée.
01:20:24Pour autant, précise le Premier ministre
01:20:26israélien. Je vous propose de l'écouter.
01:20:28Une fois la phase intense
01:20:30terminée, nous aurons la possibilité
01:20:32de déplacer une partie des forces vers le Nord.
01:20:34Et nous le ferons. D'abord
01:20:36et avant tout à des fins défensives.
01:20:38Et deuxièmement, pour ramener nos résidents
01:20:40évacués chez eux. Si nous le pouvons,
01:20:42nous le ferons de manière diplomatique.
01:20:44Sinon, nous le ferons d'une autre manière.
01:20:46Mais nous ramènerons tous les résidents chez eux.
01:20:48Tous les résidents du Nord, comme ceux du Sud.
01:20:50C'est dans un mois ?
01:20:52La fin de la phase de combats
01:20:54intenses ? Oui. C'est dans un mois ?
01:20:56Très bientôt.
01:21:00Une campagne pour sensibiliser
01:21:02les passagers contre les incivilités
01:21:04que subissent les agents.
01:21:06Le slogan, ça vous choque ?
01:21:08Nous aussi, l'année dernière, les agents
01:21:10SNCF subissaient en moyenne
01:21:1216 actes violents,
01:21:14verbaux ou physiques, chaque jour.
01:21:16Est-ce qu'on peut voir les affiches ou pas ?
01:21:18Est-ce qu'elles sont prêtes ?
01:21:20On ne les voit pas. Bon, on les verra peut-être un petit peu plus tard.
01:21:22Mais croyez-moi, sur parole.
01:21:24Regardez ces images, à présent, en direct.
01:21:26Images en direct,
01:21:28c'est quoi ?
01:21:30Ce sont les ailes du Moulin Rouge. Vous vous souvenez
01:21:32des ailes du Moulin Rouge qui étaient tombées ?
01:21:34Elles sont en train d'être réinstallées.
01:21:36Oui, et chaque palme composée
01:21:38d'acier et d'aluminium pèse
01:21:40110 kg. Le célèbre cabaret
01:21:42avait échappé au drame. Effectivement,
01:21:44dans la nuit du 25 au 26 avril
01:21:46dernier, les ailes s'étaient effondrées.
01:21:48Heureusement, sans faire de blessés.
01:21:50Voilà, heureusement, elles sont réinstallées.
01:21:52Avant les Jeux Olympiques, il y aura probablement
01:21:54beaucoup de touristes
01:21:56qui iront voir les danseuses
01:21:58et les danseurs du Moulin Rouge.
01:22:00Restez bien avec nous. Dans un instant,
01:22:02on vous entendra, évidemment, sur la question
01:22:04que je vous pose ce matin. Emmanuel Macron a-t-il raison ou pas
01:22:06de vouloir rester jusqu'en
01:22:082027, en cas
01:22:10de défaite de sa
01:22:12majorité au législatif ?
01:22:14On parlera des retraites. Est-ce que le système
01:22:16actuel est condamné ou pas ? Vous savez, tous les partis
01:22:18ont des projets pour les retraites, mais
01:22:20qu'en est-il des chiffres ? On verra ça avec
01:22:22l'OMIC News. A tout de suite.
01:22:26C'est Newsy, les 8h moins le quart.
01:22:28Merci d'être avec nous. Bienvenue dans La Matinale.
01:22:30Dans sa lettre aux Français
01:22:32publiée ce matin, Emmanuel Macron prévient
01:22:34qu'il restera à l'Élysée jusqu'en
01:22:362027, quel que soit le résultat.
01:22:38Pierre Mazot, ancien président du Conseil
01:22:40constitutionnel, estime, lui, qu'Emmanuel
01:22:42Macron devrait démissionner en cas de défaite
01:22:44au législatif. Qu'est-ce que vous
01:22:46en pensez ? Vous avez flashé le QR code. Voici
01:22:48vos réponses. Je pense que
01:22:50le président sera
01:22:52dans une situation tellement compliquée
01:22:54et pénible
01:22:56qu'il sera obligé
01:22:58en fin de compte de démissionner.
01:23:00Comme d'habitude, il ne comprend
01:23:02rien. Les Français
01:23:04en ont marre.
01:23:06Il faut qu'il parte.
01:23:08Il faut que la politique
01:23:10change. Il faut que
01:23:12les politiques changent.
01:23:14Emmanuel Macron n'a aucune conscience de la
01:23:16réalité. Son égo va
01:23:18l'empêcher de démissionner. Le grand Charles
01:23:20avait compris, lui ne comprendra jamais
01:23:22parce que c'est
01:23:24Louis XIV, c'est Jupiter.
01:23:26C'est impossible qu'il démissionne.
01:23:28Voilà, vous flashez
01:23:30le QR code. Vous donnez votre
01:23:32avis.
01:23:34Chacun a le sien.
01:23:36Ce qui est certain, et le dit Huchard, c'est que
01:23:38rien ne l'oblige. La Constitution
01:23:40est faite ainsi. C'est le général de Gaulle
01:23:42qui avait décidé. Le président reste quoi qu'il
01:23:44arrive. Rien ne l'oblige.
01:23:46Il y a une logique à ce qu'il veuille rester. Jacques Chirac
01:23:48lui-même n'avait pas démissionné, par exemple, en 1997.
01:23:50Effectivement, bien sûr.
01:23:52Ni François Mitterrand
01:23:54avant.
01:23:56Le rappel des titres, tout ce qu'il faut savoir
01:23:58dans l'actualité avec Solène Boulan.
01:24:28Le prolongement de la ligne 14
01:24:30du métro parisien accueille ses
01:24:32premiers voyageurs dès aujourd'hui.
01:24:34Après huit ans de travaux, c'est l'un des projets
01:24:36majeurs de la RATP qui arrive
01:24:38enfin à son terme. A partir de
01:24:40maintenant, vous pourrez notamment vous rendre à l'aéroport
01:24:42d'Orly en métro.
01:24:44Une révolution pour les usagers et une moins bonne
01:24:46nouvelle en revanche pour les taxis.
01:24:48Au total, ce sont huit nouvelles stations
01:24:50qui sont ouvertes et onze communes
01:24:52traversées.
01:24:54Enfin, le père Prénat a été
01:24:56retrouvé mort à Saint-Étienne,
01:24:58condamné en 2020 à cinq ans de prison
01:25:00pour agression sexuelle sur mineurs.
01:25:02L'ancien prêtre de 79 ans avait été
01:25:04remis en liberté sous bracelet électronique
01:25:06depuis quelques semaines. Il a été retrouvé
01:25:08sans vie hier dans sa salle de bain.
01:25:10Pendant vingt ans, le père Prénat a commis
01:25:12d'innombrables agressions sexuelles sur
01:25:14des enfants scouts alors qu'il était
01:25:16taumonier de Saint-Foy-les-Lyons.
01:25:26Votre programme avec
01:25:28Groupe Verlaine. Isolation thermique
01:25:30par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:25:32groupeverlaine.com
01:25:34L'ancien Premier
01:25:36ministre Edouard Philippe a pris la parole pour expliquer
01:25:38qu'il fallait réfléchir à un nouveau système
01:25:40pour nos retraites. Pourquoi
01:25:42a-t-il décidé ça ?
01:25:44Pourquoi estime-t-il qu'il faut réfléchir à un nouveau système ?
01:25:46Le système actuel est à bout de souffle,
01:25:48omis Guillaume ? Oui, c'est vrai
01:25:50qu'il n'est pas encore à bout de souffle le système
01:25:52mais il pourrait bien l'être rapidement en raison de
01:25:54l'évolution démographique du pays. On rappelle
01:25:56qu'en France, on ne cotise pas pour sa propre retraite
01:25:58mais quand on travaille, on paye
01:26:00les pensions des retraités.
01:26:02Ce système fonctionne tant qu'il y a plus d'actifs
01:26:04que de retraités ou du moins que la part des actifs
01:26:06permet de prendre des cotisations
01:26:08suffisantes sur les salaires pour payer les pensions.
01:26:10Or, avec la baisse de la natalité
01:26:12et l'allongement de l'espérance
01:26:14de vie, on est passé de 4 cotisants par retraité
01:26:16dans les années 60 à 1,7
01:26:18aujourd'hui et la tendance
01:26:20est à la baisse. En clair, il y a de moins en moins
01:26:22d'actifs pour payer les pensions des retraités.
01:26:24C'est là le vrai danger qui pèse
01:26:26sur le système par répartition.
01:26:28Danger que pointe Edouard Philippe notamment
01:26:30qui rappelle que la démographie creuse
01:26:32le déficit du système de retraite.
01:26:34Est-ce que c'est possible
01:26:36de revenir à la retraite à 60 ans ?
01:26:38C'est vrai que c'est le sujet
01:26:40qui s'est invité dans la campagne des législatives.
01:26:42Beaucoup l'ont proposé, certains
01:26:44pour tous comme le Nouveau Front Populaire
01:26:46ou simplement pour les carrières longues.
01:26:48Ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans
01:26:50c'est ce que propose le Rassemblement National.
01:26:52Edouard Philippe lui explique qu'à l'inverse,
01:26:54si on ne change rien, il faudrait repousser
01:26:56l'âge de départ, encore un peu plus, jusqu'à
01:26:5867 ans, dit-il.
01:27:00Totalement intenable et impensable
01:27:02pour les Français. En réalité,
01:27:04si on veut donner la liberté aux Français
01:27:06de partir plus tôt, il faut simplement
01:27:08qu'ils financent
01:27:10eux-mêmes une partie de leurs pensions.
01:27:12Je dis simplement car c'est loin d'être simple.
01:27:14Il faudrait introduire une part de capitalisation
01:27:16dans notre système, cotiser
01:27:18cette fois-ci pour sa propre retraite et donc
01:27:20repenser, remettre à plat notre système.
01:27:22Quelle forme pourrait prendre un système de retraite
01:27:24par capitalisation
01:27:26à la française ?
01:27:28Ça veut dire que chaque salarié
01:27:30mettrait de l'argent de côté de lui-même.
01:27:32Exactement, sauf que ce serait
01:27:34au départ un système mixte parce qu'on ne peut
01:27:36pas passer d'un coup un système à l'autre. Il faut bien
01:27:38continuer à payer les pensions
01:27:40actuelles et qu'on rassure les retraités
01:27:42qui nous regardent. Il ne s'agit pas
01:27:44d'arrêter de payer leurs pensions, elles seront bien payées.
01:27:46C'est pour ça que je dis qu'il faut un système mixte
01:27:48avec une proportion de capitalisation
01:27:50qui grimperait dans le temps.
01:27:52Ce système existe déjà, il y a le plan
01:27:54épargne-retraite qui permet de placer
01:27:56une partie de ses revenus et de les défiscaliser
01:27:58en vue d'une pension à sa retraite.
01:28:00Il y a aussi l'immobilier bien sûr,
01:28:02posséder un bien qu'on met en location, ça permet
01:28:04d'améliorer sa retraite.
01:28:06Mais les systèmes qui existent sont des placements
01:28:08individuels, volontaires.
01:28:10L'idée ce serait d'imposer finalement
01:28:12ce système à tout le monde avec une sorte
01:28:14de fonds de pension qui pourraient être gérés
01:28:16par l'Etat et les partenaires sociaux.
01:28:18Un tel système existe déjà.
01:28:20Pour les fonctionnaires aujourd'hui, certains
01:28:22se disent pendant cette campagne qu'il serait
01:28:24peut-être temps de songer à penser à l'appliquer
01:28:26et à le proposer à tous.
01:28:45Calogéro, le chanteur Calogéro
01:28:47qui sort un nouveau clip
01:28:49et on vous le montre ce matin.
01:29:08Et Calogéro qui dévoile le clip
01:29:10de son nouveau titre, Rien comme les autres.
01:29:12C'est l'une de ses plus belles chansons
01:29:14d'amour, la plus romantique.
01:29:16En tout cas c'est l'artiste lui-même
01:29:18qui le dit, d'ailleurs elle est issue
01:29:20de son dernier album qui lui-même
01:29:22s'appelle Amour. On écoute.
01:29:42Toutes ces années
01:29:44je t'ai vu te faire mal
01:29:46et douter pour aimer
01:29:48il fallait
01:29:50s'absenter
01:29:52comme cette absence nous enchaîne
01:29:54pour aimer
01:29:56il fallait
01:29:58que l'on devienne
01:30:02un regret
01:30:04pour chercher à dépasser
01:30:08le passé
01:30:10il est écrit
01:30:12qu'on te fera
01:30:16rien comme les autres
01:30:18C'était votre programme
01:30:20avec Thaléos, thermostat connecté à vos radiateurs
01:30:22pour réduire vos factures d'énergie
01:30:24dispositif pris en charge par les aides
01:30:26Thaléos.com
01:30:28C'était votre programme avec Samsonite Proxys
01:30:30légère, résistante, durable
01:30:32une nouvelle génération de bagages
01:30:347h52
01:30:36restez bien avec nous dans un instant
01:30:38la lettre d'Emmanuel Macron au français
01:30:40une lettre publiée essentiellement
01:30:42dans la presse quotidienne régionale
01:30:44ce matin on va y revenir dans un instant
01:30:46avec vous il est du char, que faut-il en retenir
01:30:48et puis
01:30:50qui écoute encore le présent de la République
01:30:52vous allez nous le dire dans un instant
01:30:54à tout de suite
01:30:58CNews 7h55
01:31:00le Premier Ministre qui est en train d'arriver dans les locaux
01:31:02de CNews
01:31:04voilà
01:31:06et d'Europe 1
01:31:08voilà et qui sera avec Laurence Ferrari
01:31:10dans un instant à 8h10
01:31:12le Président de la République s'adresse au français
01:31:14dans une lettre, il persiste
01:31:16et signe comme on dit, il assume ses choix, son bilan
01:31:18et compte bien rester
01:31:20à la tête du pays, le dit le char
01:31:22une partie de satisfaite pour le chef de l'État
01:31:24qui disposerait d'une majorité qui je cite
01:31:26protège les valeurs de la République, gouverne dans le respect
01:31:28et porte une ambition pour la France
01:31:30il assume son choix d'avoir dissous l'Assemblée Nationale
01:31:32il explique que c'était le fruit d'une décision
01:31:34de plusieurs
01:31:36le fruit d'une réflexion de plusieurs semaines
01:31:38prise dans l'intérêt du pays
01:31:40une décision qui tient également au fait du désordre
01:31:42à l'Assemblée qui ne pouvait plus durer, dit-il
01:31:44avec des oppositions qui auraient renversé
01:31:46le gouvernement à l'automne et à la défaite
01:31:48de la majorité aux élections européennes
01:31:50alors il semble déplorer ce désordre
01:31:52comme s'il était le fait d'un mauvais choix
01:31:54finalement des français, rappelons que cela s'appelle
01:31:56juste finalement la démocratie
01:31:58et puis anticipant un plus grand désordre à venir
01:32:00c'est lui qui le dit, et bien il a finalement fini
01:32:02de créer lui-même en dissolvant l'Assemblée
01:32:04il dit qu'il a une pensée aussi pour les parlementaires
01:32:06et les collaborateurs qui ont été chamboulés
01:32:08par cette décision, il était temps, vous diront
01:32:10certains, alors que le Parlement
01:32:12est à l'arrêt, que les partis politiques n'en finissent
01:32:14plus de se déchirer, et bien lui se monte
01:32:16droit dans ses votes, prêt à aller jusqu'au bout
01:32:18la constitution lui permet
01:32:20les français ne sont peut-être pas de cet avis
01:32:22est-ce que cette prise de parole
01:32:24c'est la question qu'on peut poser, peut changer
01:32:26quelque chose ? Alors le but évidemment
01:32:28c'est de convaincre de voter pour la majorité
01:32:30il est possible que cette lettre ait plutôt l'effet inverse
01:32:32dans la majorité on parle de, je cite
01:32:34l'effet ayé, c'est-à-dire que chaque fois
01:32:36que le Président parle, et bien la candidate
01:32:38semblait perdre des points, et aucun futur
01:32:40député ne veut de ça, on ne peut pas imputer
01:32:42la défaite de Valérié uniquement aux chefs
01:32:44de l'État, mais on voit bien qu'il y a un rejet
01:32:46du Président de la République dans l'opinion
01:32:48publique, et d'ailleurs il le dit lui-même le Président
01:32:50il le reconnaît, je sais que pour beaucoup d'entre vous
01:32:52cela a été une surprise qui suscite de l'inquiétude
01:32:54du rejet, parfois même une colère
01:32:56tournée contre moi, je la comprends, et je
01:32:58l'entends, les européennes étaient un référendum
01:33:00pour ou contre Emmanuel Macron, la législative risque
01:33:02de se passer de la même manière, premièrement
01:33:04le rejet contre Emmanuel Macron n'est plus
01:33:06à prouver, et surtout dans la majorité on aimerait
01:33:08que le Président parle le moins possible
01:33:10on se rappelle qu'au lendemain de la dissolution
01:33:12l'Élysée réfléchissait à 2-3
01:33:14prises de parole du Président par semaine, on a vite
01:33:16oublié cette idée devant le peu d'entrain
01:33:18de ses propres troupes, et puis il suffit de regarder
01:33:20les affiches, désormais autant les candidats
01:33:22se montrent en photo avec Gabriel Attal sur les affiches
01:33:24plus du tout avec le Président de la République
01:33:26et puis deuxièmement, le Président a voulu
01:33:28installer ce duel avec le Rassemblement
01:33:30National, parfois la politique est très
01:33:32mathématique, dans un duel il y a un gagnant, un perdant
01:33:34vu la dynamique du Rassemblement National
01:33:36on ne voit pas comment la majorité
01:33:38peut s'en sortir, et d'ailleurs dans la majorité
01:33:40tout le monde se prépare à une victoire de Jordan Bardella
01:33:42pas forcément à une majorité absolue
01:33:44mais au moins à une majorité relative
01:33:46alors tout le monde non, parce qu'à l'Élysée
01:33:48un petit groupe d'irréductibles macronistes
01:33:50résistent encore et toujours à l'envahisseur Rassemblement
01:33:52National, le Président et ses proches
01:33:54restent persuadés qu'ils peuvent gagner
01:33:56Qu'est-ce qui va changer alors ?
01:33:58Le Président reconnaît qu'il y a un bilan, mais qu'il n'est pas
01:34:00parfait, alors il veut changer les choses
01:34:02notamment sur la sécurité, puisqu'il dit qu'il a
01:34:04entendu les Français sur l'insécurité
01:34:06et l'impunité, finit donc le sentiment
01:34:08d'insécurité, il promet
01:34:10des réponses beaucoup plus
01:34:12fortes et fermes, alors lesquelles ? Eh bien peut-être
01:34:14qu'il faut attendre une prochaine lettre pour
01:34:16le savoir, et puis il veut aussi changer sa manière
01:34:18de gouverner profondément
01:34:20il le dit finalement à chaque fois qu'il y a
01:34:22une crise, on voit que le suspense en revanche est
01:34:24entier, de savoir comment il veut gouverner
01:34:26il parle par exemple d'un gouvernement
01:34:28avec des républicains de sensibilités
01:34:30diverses, bref un gouvernement d'ouverture
01:34:32comme l'appelait Nicolas Sarkozy, rien de bien novateur
01:34:34Merci Ludi Huchard
01:34:36soyez là à 8h10
01:34:38le Premier Ministre Gabriel Attal est l'invité de
01:34:40Laurence Ferrari ce matin, grande interview
01:34:42CNews et Europe
01:34:44tout de suite le temps, Alexandra Blanc
01:34:53Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:34:55La météo avec une journée
01:34:57estivale aujourd'hui Alexandra
01:34:59Oui en effet journée estivale sur les trois quarts du pays
01:35:01excepté entre la côte d'Azur et la Corse
01:35:03où vous aurez quelques orages, d'ailleurs des orages
01:35:05localement assez violents cet après-midi
01:35:07entre le Var, les Alpes-Maritimes
01:35:09ou encore du côté de la Corse, attention également
01:35:11à la grêle qui va donc s'inviter
01:35:13sur ces régions là, partout ailleurs plein soleil
01:35:15côté température grande douceur
01:35:17ce matin, 16 degrés en moyenne à Paris
01:35:19ou encore 20 degrés à Perpignan et dans l'après-midi
01:35:21ça y est les températures sont enfin
01:35:23estivales avec en moyenne 28 degrés
01:35:25à Paris, 27 degrés à Dijon
01:35:27et localement jusqu'à 29 degrés
01:35:29entre Bordeaux et Perpignan
01:35:31C'était la météo avec
01:35:33Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
01:35:35garantie à vie avec contrat de maintenance
01:35:37Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:35:41CNews, il est 8h, bienvenue dans la matinale
01:35:43à la une, ce matin, cette question
01:35:45que je vous pose, premier tour des législatives
01:35:47J-6, dans sa lettre
01:35:49aux Français dont on parlait à l'instant, Emmanuel Macron
01:35:51prévient qu'il restera à l'Élysée
01:35:53jusqu'en 2027
01:35:55quel que soit le résultat de l'élection
01:35:57comme le prévoit d'ailleurs la Constitution
01:35:59Pierre Mazot, ancien président du Conseil Constitutionnel
01:36:01estime lui qu'Emmanuel Macron
01:36:03devrait démissionner en cas de défaite aux législatives
01:36:05Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:36:07Vous flashez le QR code, vous enregistrez
01:36:09votre vidéo et on vous entendra
01:36:11à 8h30
01:36:13Le programme du nouveau Front Populaire serait
01:36:15une catastrophe pour l'immobilier
01:36:17particulièrement pour l'investissement locatif
01:36:19Il profiterait plus
01:36:21aux squatteurs et aux locataires
01:36:23mauvais payeurs qu'aux propriétaires immobiliers
01:36:25Certains propriétaires disent que
01:36:27plus personne n'aurait intérêt à payer son loyer
01:36:2914 étrangers
01:36:31en situation irrégulière se sont échappés
01:36:33du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes
01:36:35Ils sont passés par le toit grillagé
01:36:37du centre, l'un d'entre eux a été
01:36:39interpellé, les autres sont toujours en fuite
01:36:41Et puis une école primaire a été
01:36:43volontairement incendiée par d'anciens
01:36:45élèves à mes yeux dans le Rhône
01:36:47Fiers de leur bêtise
01:36:49et le mot est faible, les vandales se sont
01:36:51filmées en pleine action, deux mineurs
01:36:53ont été interpellés, vous allez voir
01:36:55En cas de victoire, le nouveau
01:36:57Front Populaire prévoit une loi aberrante
01:36:59Il n'y a pas d'autre mot pour
01:37:01garantir ce qu'ils appellent
01:37:03un droit au logement, sauf que le texte favorise
01:37:05en réalité les squatteurs plutôt que les propriétaires
01:37:07Cette loi prévoirait entre autres
01:37:09la suppression de la loi anti-squat
01:37:11qui, je cite, selon le nouveau Front Populaire
01:37:13criminalise les locataires
01:37:15Oui, effectivement, autre mesure
01:37:17les propriétaires qui se font
01:37:19justice eux-mêmes seront
01:37:21plus durement sanctionnés que les squatteurs
01:37:23vous avez bien entendu, vous le voyez
01:37:25dans ce reportage de Thibault Marcheteau
01:37:27et Maxime Lavandier
01:37:29C'est cette mention dans le programme du
01:37:31nouveau Front Populaire qui inquiète les
01:37:33propriétaires de logements. L'abrogation
01:37:35de la loi casse-barillons qui criminalise
01:37:37les locataires et l'interdiction des expulsions
01:37:39locatives pour impayés
01:37:42La loi du 27 juillet 2023
01:37:44rédigée par l'actuel ministre du logement
01:37:46Guillaume Casbarian, vise à faciliter
01:37:48les procédures en cas de mauvais payeurs
01:37:50ou de squattes. Pour ce responsable
01:37:52dans une entreprise qui conseille les victimes de squattes
01:37:54la suppression de la loi ajouterait
01:37:56des difficultés supplémentaires pour les propriétaires
01:37:58La plupart des propriétaires qui nous appellent
01:38:00sont assez démunis
01:38:02face à leur problème de loyers impayés
01:38:04ou de squatteurs
01:38:06malgré cette loi
01:38:08qui était censée simplifier
01:38:10les démarches au profit des propriétaires
01:38:12donc effectivement si elle est supprimée
01:38:14ça risque de devenir
01:38:16pire pour eux, encore plus difficile
01:38:18donc c'est pas forcément
01:38:20pertinent dans l'intérêt des propriétaires
01:38:22de supprimer cette loi
01:38:24Elle pourrait également impacter
01:38:26le marché de l'immobilier
01:38:28ça va peut-être inciter les propriétaires à se tourner vers
01:38:30d'autres formes d'investissement que l'immobilier
01:38:32Avec l'abrogation de la loi anti-squatte
01:38:34les propriétaires redoutent une explosion
01:38:36des loyers impayés
01:38:39Nouvelle évasion au centre de rétention
01:38:41administrative de Paris-Vincennes
01:38:4314 étrangers en situation irrégulière
01:38:45ont réussi à s'échapper le week-end dernier
01:38:47en passant par le toit grillagé
01:38:49Oui, l'un d'eux a été retrouvé
01:38:51et interpellé, mais les autres sont toujours
01:38:53en fuite. 11 clandestins
01:38:55s'étaient déjà évadés du même centre de rétention
01:38:57administrative en décembre dernier
01:38:59le matin de Noël
01:39:01Une nouvelle nuit de tension en Nouvelle-Calédonie
01:39:03Plusieurs bâtiments ont été incendiés
01:39:05dont un commissariat et une mairie
01:39:07Il y a également eu des affrontements entre
01:39:09militants indépendantistes et forces de l'ordre
01:39:11Cela fait suite à la mise en examen de
01:39:137 commanditaires présumés du mouvement
01:39:15de révolte qui frappe l'archipel
01:39:17Depuis plus d'un mois maintenant
01:39:19ils ont été envoyés en métropole
01:39:21pour leur placement en détention provisoire
01:39:23Une école primaire de Mézieux près de Lyon
01:39:25volontairement incendiée par
01:39:27d'anciens élèves. Ils se sont filmés
01:39:29en train de saccager l'établissement
01:39:31avant d'y mettre le feu à 4 endroits
01:39:332 mineurs ont été interpellés
01:39:35à cause de l'importance des dégâts
01:39:37Les élèves ne pourront pas terminer
01:39:39l'année scolaire dans leur classe
01:39:41Un lycée a dû être réquisitionné
01:39:43Tony Pitaro, Maxime Lavandier
01:39:49Deux anciens élèves d'une école
01:39:51de Mézieux dans le Rhône
01:39:53brisent une vitre avant de s'introduire
01:39:55dans l'établissement
01:39:59Une fois à l'intérieur
01:40:01les deux individus dégradent les locaux
01:40:03pour y mettre le feu à plusieurs endroits
01:40:05le tout diffusé sur les réseaux sociaux
01:40:17Très vite
01:40:19le feu se propage dans l'établissement
01:40:21Sur place
01:40:23d'énormes dégâts sont constatés
01:40:25obligeant l'école à fermer jusqu'à nouvel ordre
01:40:27Le maire de Mézieux nous fait
01:40:29part de son incompréhension
01:40:31Pourquoi ? Quel intérêt d'aller brûler une école ?
01:40:33On ne comprend pas
01:40:35Deux jeunes, sans but, qui font des actions bêtes
01:40:37des esservelés, qui cassent pour casser
01:40:39On se demande comment des enfants
01:40:41qui ont reçu l'attention nécessaire peuvent comme ça déraper
01:40:43La région Auvergne-Grenalpes
01:40:45met à disposition à partir d'aujourd'hui un lycée
01:40:47pour que les écoliers
01:40:49puissent poursuivre leurs cours
01:40:51Le pire
01:40:53ce qu'on se disait
01:40:55en regardant le sujet
01:40:57c'est qu'au-delà même de la bêtise
01:40:59il n'y aura jamais de réparation
01:41:01Les parents des jeunes
01:41:03qui sont filmés en train de brûler
01:41:05cette école
01:41:07ne paieront jamais
01:41:09On peut se le dire
01:41:11Ne paieront jamais
01:41:13Après, il faut imaginer
01:41:15d'autres formes de réparation
01:41:17Il faudrait les envoyer devant les élèves
01:41:19qui ne vont pas pouvoir terminer l'année
01:41:21pour s'excuser, aller dans le collège
01:41:23qui va être réquisitionné pour accueillir
01:41:25les enfants
01:41:27qui vont essayer d'aller réparer les dégâts
01:41:29Le personnel communal
01:41:31On parlait de la lettre
01:41:33au français d'Emmanuel Macron
01:41:35il disait j'ai compris l'insécurité
01:41:37il serait peut-être temps
01:41:39ça c'est ultra irritant
01:41:41pour les français
01:41:43pour tout le monde
01:41:45Il a fallu 7 ans pour que le président l'entende
01:41:47je vous ai entendu sur l'insécurité
01:41:49et l'impunité
01:41:51c'est plutôt rassurant
01:41:53si on était en campagne présidentielle
01:41:558h06 dans un instant
01:41:57Gabriel Attal est l'invité de Laurence Ferrari
01:41:59pour la grande interview CNews Europe 1
01:42:03CNews il est 8h12
01:42:05bienvenue à tous
01:42:07Laurence Ferrari vous recevez ce matin
01:42:09Gabriel Attal le Premier Ministre
01:42:13Et c'est votre grande interview sur CNews Europe 1
01:42:15Bonjour Gabriel Attal
01:42:17Merci d'être venu sur nos deux antennes
01:42:19A 6 jours du premier tour le président se lance
01:42:21à nouveau au coeur de la mêlée électorale
01:42:23En écrivant une lettre aux français dans la presse régionale
01:42:25avec ces mots
01:42:27Ne vous résignez pas à quoi ?
01:42:29Au fait que les français lui disent leur colère
01:42:31Gabriel Attal ?
01:42:33Ne vous résignez pas à devoir choisir
01:42:35entre le Rassemblement National et la France Insoumise
01:42:37Moi je rencontre beaucoup de français
01:42:39je me déplace sur le terrain
01:42:41j'ai fait presque une quinzaine de départements
01:42:43ces deux dernières semaines
01:42:45beaucoup de français qui me disent
01:42:47on n'a pas envie de choisir entre l'extrême gauche et l'extrême droite
01:42:49Qui vous disent aussi beaucoup leur colère contre le président
01:42:51et l'expérience à chaque déplacement sur le terrain
01:42:53Bien sûr mais qu'ils sont bien conscients que c'est une élection législative
01:42:55que quel que soit le résultat de cette élection législative
01:42:57le président de la République sera président de la République
01:42:59jusqu'en 2027
01:43:01et que cette élection législative n'est pas un référendum
01:43:03pour ou contre le président
01:43:05mais le choix
01:43:07d'un projet, d'une majorité à l'Assemblée Nationale
01:43:09et donc d'un Premier Ministre et d'un gouvernement
01:43:11Or les projets qui sont présentés
01:43:13ou les lignes politiques présentées par la France Insoumise
01:43:15et ses alliés ou le Rassemblement National
01:43:17seraient une catastrophe pour notre économie
01:43:19et nos emplois, c'est pas moi qui le dis
01:43:21c'est les chefs d'entreprise eux-mêmes, l'association
01:43:23des chefs d'entreprise, des grandes entreprises
01:43:252 millions de salariés, le patron
01:43:27des PME, la CPME
01:43:29qui disent que si le RN gagne
01:43:31la France irait dans le mur
01:43:33des centaines de milliers d'emplois
01:43:35On va parler de tout ça dans un instant, le président a mentionné
01:43:37dans cette lettre française qu'il ne démissionnera pas
01:43:39quoi qu'il arrive, ça aurait été trop tentant
01:43:41pour les Français, Gabriel Attal
01:43:43Je pense que c'est important de encore une fois redire
01:43:45quel est l'enjeu de cette élection
01:43:47C'est pas de dire non à Emmanuel Macron
01:43:49C'est une élection législative, c'est la première fois depuis plus de 25 ans
01:43:51que les Français se prononcent
01:43:53pour une élection législative au cours d'un mandat
01:43:55Ils ont l'habitude normalement d'avoir
01:43:57une élection présidentielle et un mois plus tard
01:43:59l'élection législative qui vient quelque part
01:44:01confirmer le résultat
01:44:03de l'élection présidentielle
01:44:05Là, au milieu d'un mandat, il y a la possibilité
01:44:07de choisir une majorité et donc
01:44:09un Premier ministre et un gouvernement
01:44:11à un moment où la France est à un des carrefours de son histoire
01:44:13On voit les défis sont immenses
01:44:15en termes géopolitiques, en termes économiques
01:44:17en termes technologiques, en termes environnementaux
01:44:19C'était le moment justement de la plonger dans le désordre
01:44:21dans le chaos de l'élection législative, surprise
01:44:23avec à peine trois semaines pour tout organiser
01:44:25présenter les programmes, c'était vraiment le bon moment
01:44:27D'abord, moi je crois que la démocratie
01:44:29C'est le choix du Président de la République
01:44:31Il a considéré que c'était
01:44:33le moment où il fallait le faire
01:44:35Je crois que la démocratie, ça n'est jamais
01:44:37le chaos, quel que soit ce qu'on pense
01:44:39de la décision du Président de la République
01:44:41Donner la parole aux Français, leur donner la possibilité
01:44:43de décider, ça n'est jamais le chaos
01:44:45et moi je le dis, partout où je me déplace
01:44:47je vois des Français qui sont
01:44:49prêts au sursaut, qui ne veulent pas
01:44:51de cette tenaille entre les extrêmes
01:44:53qui évidemment ont des reproches à faire
01:44:55à l'action qui a été menée par
01:44:57le gouvernement, évidemment considère
01:44:59qu'il y a plein de choses qui ne vont pas bien dans le pays et je vais vous dire
01:45:01je suis d'accord avec eux, tout ne va pas bien
01:45:03dans le meilleur des mondes, évidemment qu'il y a des Français
01:45:05qui souffrent, qu'il y a des Français qui doutent, qu'il y a des Français
01:45:07qui sont en difficulté, moi c'est pour ça que je me bats
01:45:09depuis un peu plus de cinq mois à
01:45:11Matignon et c'est pour ça que je propose un programme
01:45:13qui nous permet d'aller plus loin sur
01:45:15un certain nombre de sujets clés, je pense au pouvoir
01:45:17d'achat, je pense à la sécurité et à d'autres sujets
01:45:19Mais pourquoi maintenant sous la pression
01:45:21de ces élections législatives, Gabriel Attal
01:45:23les Français ont l'impression que tout est fait
01:45:25dans la précipitation qu'on leur promet
01:45:27mots et merveilles, vous y compris ?
01:45:29Non, vous savez, on a eu une défaite
01:45:31aux élections européennes, on a perdu
01:45:33les élections européennes, on
01:45:35échange avec les Français et
01:45:37le fait est que les Français attendent de nous
01:45:39qu'on aille plus loin, plus fort sur
01:45:41des enjeux clés comme le pouvoir d'achat et la sécurité
01:45:43Je ne crois pas qu'ils attendent de nous, en tout cas
01:45:45moi ça n'a jamais été ma méthode
01:45:47qu'on change radicalement
01:45:49de ligne et qu'on renonce
01:45:51à un certain nombre de priorités
01:45:53De gouverner doit changer profondément
01:45:55Oui, mais sur le fond par exemple, je ne vais pas me mettre
01:45:57moi, à être pour des augmentations d'impôts
01:45:59comme ce que proposent les autres
01:46:01J'assume de dire que je veux
01:46:03continuer une politique qui n'augmente pas les impôts
01:46:05et on est les seuls à être capables de le dire
01:46:07et de s'y engager. On a ces dernières années
01:46:09supprimé la taxe d'habitation, la redevance
01:46:11télé, baissé les premières tranches
01:46:13de l'impôt sur le revenu. Je veux continuer avec des mesures
01:46:15très claires sur les classes moyennes
01:46:17qui travaillent, qui veulent acheter
01:46:19leur premier logement avec la suppression des frais
01:46:21de notaire. Je veux continuer sur
01:46:23le pouvoir d'achat avec une baisse de 15% de la facture
01:46:25d'électricité cet hiver
01:46:27Je veux que désormais les retraites
01:46:29de nos retraités soient systématiquement
01:46:31revalorisées avec l'inflation
01:46:33Comme on l'a fait en janvier
01:46:35Oui mais elles sont financées à la différence
01:46:37de nos concurrents
01:46:39Non, il y a une mesure sur
01:46:41les frais de notaire pour les primo-accédants
01:46:43c'est-à-dire des couples qui veulent
01:46:45par exemple acheter leur premier logement. Moi je pense que ça fait
01:46:47partie du rêve français d'être propriétaire de sa maison
01:46:49si possible une maison individuelle
01:46:51Cette mesure coûte 2 milliards d'euros
01:46:53Il se trouve que j'avais annoncé au moment de ma nomination
01:46:55il y a quelques mois qu'on aurait une mesure
01:46:57à 2 milliards d'euros pour le pouvoir d'achat des classes moyennes
01:46:59On avait mis de côté quelque part pour ça
01:47:01Cette mesure est financée. Pour le reste
01:47:03le programme est intégralement financé
01:47:05On a la prime de pouvoir d'achat versée
01:47:07par les entreprises dont on relève le plafond
01:47:09Il y a 6 millions de salariés qui en ont bénéficié l'année dernière
01:47:11Ils pourront être davantage à le faire
01:47:13et beaucoup d'autres mesures. Il y a d'autres sujets
01:47:15évidemment c'est important de parler d'économie
01:47:17Il y a aussi les sujets régalés sur lesquels les français
01:47:19jugent durement l'action de votre gouvernement
01:47:21et ceux qui vous en précédez. Insécurité,
01:47:23violence, immigration. Est-ce que vous n'avez pas
01:47:25sous-estimé le poids de ces sujets
01:47:27dans la vie quotidienne de nos concitoyens ?
01:47:29Les français ils ont droit à une vie tranquille
01:47:31pouvoir rentrer chez soi en sécurité
01:47:33sortir avec ses enfants en sécurité
01:47:35sortir dans la rue quand on est une femme
01:47:37sans se sentir menacé
01:47:39ça doit être toujours un droit pour les français
01:47:41Est-ce que ça l'est aujourd'hui pour tous ?
01:47:43Ce sont des paroles
01:47:45Je viens ensuite sur les actes
01:47:47Est-ce que c'est le cas aujourd'hui ? La réponse est non
01:47:49Est-ce qu'on a fait des choses ces dernières années ?
01:47:51Oui. On a recruté
01:47:5315 000 policiers et gendarmes supplémentaires
01:47:55200 brigades de gendarmerie supplémentaires
01:47:57qui aujourd'hui sont en train d'être installées
01:47:59sur notre territoire. Est-ce que c'est suffisant ?
01:48:01Non. Après cette question du renforcement
01:48:03des moyens de la police et de la gendarmerie
01:48:05c'est la question de l'impunité et de la réponse pénale
01:48:07et notamment pour les mineurs délinquants
01:48:09Moi j'en ai fait ma priorité, j'ai été nommé
01:48:11il y a quelques mois Premier ministre
01:48:13j'ai lancé un chantier le 18 avril
01:48:15Qu'est-ce que vous proposez sur les mineurs ?
01:48:17Alors de manière très claire, je propose quoi ?
01:48:19Je propose un, pour la responsabilisation
01:48:21des parents, qu'on puisse plus facilement
01:48:23retenir un manquement à l'obligation
01:48:25parentale. Aujourd'hui c'est très compliqué
01:48:27un parent qui ne se préoccupe pas de savoir
01:48:29si ses enfants vont à l'école ou pas, un parent
01:48:31qui laisse son gamin de 12 ans traîner dans la rue
01:48:33la nuit, aujourd'hui c'est difficile, au terme de la loi
01:48:35de retenir un manquement à l'obligation parentale
01:48:37ce que je propose c'est que ça soit plus simple
01:48:39Deuxième chose, je propose une comparution
01:48:41immédiate pour les mineurs, ça n'existe pas
01:48:43aujourd'hui, il faut qu'on ait des sanctions
01:48:45beaucoup plus rapidement. Qu'est-ce que ça changera
01:48:47effectivement dans l'accélération
01:48:49de la sanction ? Vous savez très bien qu'aujourd'hui
01:48:51la sanction ne tombe pas, même en comparution
01:48:53immédiate, ça tombe au moins, au minimum
01:48:556 mois après. Alors aujourd'hui quand vous êtes mineurs
01:48:57vous êtes déférés très rapidement mais la
01:48:59sanction arrive au bout de
01:49:016, 7, 8 mois parce qu'il y a cette idée
01:49:03de mise à l'épreuve, or je considère
01:49:05que dans un certain nombre de cas
01:49:07notamment quand il y a récidive mais pas seulement
01:49:09il n'y a peut-être pas besoin de cette mise à
01:49:11l'épreuve et de cette évaluation, donc désormais
01:49:13sanction immédiate. On supprime automatiquement l'excuse
01:49:15de minorité, c'est ça. L'excuse de minorité c'est autre
01:49:17chose, c'est ce qui permet d'atténuer la peine
01:49:19quand vous êtes mineurs. Donc comparution immédiate
01:49:21Donc il y a la comparution immédiate pour aller plus vite
01:49:23et ensuite il y a l'atténuation de l'excuse
01:49:25de minorité pour être plus ferme
01:49:27et ça aussi je le propose dans cette
01:49:29campagne, ça veut dire que
01:49:31quand vous êtes mineurs et que vous commettez
01:49:33un acte grave ou que vous êtes
01:49:35en récidive, le principe doit être
01:49:37qu'il n'y a plus d'excuse de minorité
01:49:39pour pouvoir être plus ferme.
01:49:41L'objectif évidemment c'est d'être
01:49:43plus ferme, d'avoir des sanctions qui tombent plus vite
01:49:45et qui soient plus fortes. Et qui soient exécutées
01:49:47Béatrice Brugère qui est magistrate
01:49:49nous expliquait que le problème c'est l'exécution
01:49:51de la sanction. Pour la justice des mineurs
01:49:53on en est à 76% d'alternatives
01:49:55à l'incarcération, 40% d'alternatives
01:49:57aux poursuites. Est-ce que ce n'est pas là
01:49:59l'application de la sanction où est le coeur du problème ?
01:50:01Si et moi je crois par ailleurs qu'il faut même
01:50:03aller plus loin que ça et considérer
01:50:05que des très courtes peines
01:50:07d'isolement à la première incartade, même
01:50:09quand c'est quelque chose que certains pourraient qualifier
01:50:11de léger. Je pense
01:50:13que c'est beaucoup plus efficace, y compris en termes
01:50:15éducatifs pour les jeunes. Parce que
01:50:17si on a un système qui
01:50:19donne le sentiment que finalement
01:50:21on peut enchaîner un certain nombre d'actes
01:50:23et que c'est quand ça devient vraiment très très
01:50:25grave au bout de la xième fois
01:50:27qu'on a une vraie sanction,
01:50:29finalement on donne le sentiment à beaucoup
01:50:31de jeunes qu'il n'y a pas de réponse. Et ces sanctions
01:50:33courtes, où est-ce que vous les mettriez
01:50:35en place ? Dans des internats ? Dans des
01:50:37centres éducatifs fermés ? Des foyers, des centres
01:50:39éducatifs fermés. Vous savez aux Pays-Bas il y a eu
01:50:41une réforme il y a quelques années qui a mis en place
01:50:43un système comme celui-là. Je pense
01:50:45que c'est un modèle qui est intéressant. Évidemment tous les pays
01:50:47sont différents, mais c'est comme ça
01:50:49que je souhaite avancer. Pour tout ça, il faut
01:50:51une loi. Pour une loi, il faut
01:50:53une majorité. Pour qu'on ait une majorité pour
01:50:55pouvoir adopter cette loi, il faut que les candidats
01:50:57ensemble pour la République, qui se présentent
01:50:59sous la bannière que je présente dans cette élection
01:51:01législative, soient élus
01:51:03le 30 juin et le 5 juillet. C'est tant que le président Macron est au pouvoir.
01:51:05C'est tant que le président Macron est au pouvoir. Ça fait un peu plus de 5 mois que je suis Premier ministre.
01:51:07On est en 2024. Ça fait un peu plus de 5 mois que je suis Premier ministre
01:51:09Laurence Ferrari. J'ai montré dans toutes les fonctions
01:51:11qui ont été les miennes, je crois, notamment
01:51:13à l'éducation nationale, mais aussi à Bercy
01:51:15que j'étais capable de faire des constats lucides
01:51:17de reconnaître ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas
01:51:19et de prendre des décisions radicales. Quand j'étais
01:51:21ministre de l'éducation nationale, ça faisait des années
01:51:23qu'on expliquait qu'on ne pouvait pas interdire
01:51:25la baïa dans nos établissements scolaires.
01:51:27En quelques semaines, j'ai pris cette décision
01:51:29d'interdiction. Je l'ai faite appliquer. Elle est aujourd'hui
01:51:31appliquée dans nos établissements. On nous disait que le retour
01:51:33du redoublement à la main des équipes pédagogiques
01:51:35c'était impossible. J'ai pris la décision
01:51:37et désormais les équipes pédagogiques ont
01:51:39à nouveau le dernier mot sur
01:51:41le redoublement. On nous expliquait que c'était pas possible
01:51:43de mettre en place des vraies mesures pour élever
01:51:45le niveau de nos élèves et pour chercher
01:51:47une forme d'exigence et d'excellence
01:51:49à l'école. J'ai fait le choc des savoirs.
01:51:51Les syndicats sont contre moi
01:51:53sur ces mesures, mais je les assume parce qu'elles sont bonnes
01:51:55pour l'exigence à l'école et pour le niveau
01:51:57de nos élèves. Elles se mettent en place et elles se mettront
01:51:59en place à la rentrée. Donc ma méthode
01:52:01c'est d'identifier
01:52:03les problèmes, de chercher des solutions concrètes
01:52:05pour y répondre et fortes et évidemment
01:52:07c'est ce que je souhaite continuer à faire.
01:52:09La lutte contre l'antisémitisme est absolument centrale
01:52:11aujourd'hui dans notre pays. On a vécu
01:52:13l'agression abominable d'une petite fille de 12 ans à courbe-voix.
01:52:15Le Président répond par un temps d'échange
01:52:17d'une heure dans les classes,
01:52:19collèges et lycées. Est-ce que c'est suffisant ?
01:52:21Est-ce que c'est la hauteur des enjeux ?
01:52:23C'est une mesure
01:52:25et c'est un temps d'échange qui vient
01:52:27en plus de tout ce qui est fait par ailleurs déjà aujourd'hui à l'école.
01:52:29Je veux le dire, notamment en enseignement moral et civique.
01:52:31Vous avez des enseignants qui abordent ces questions-là
01:52:33avec leurs élèves et je veux vraiment les saluer parce que
01:52:35dans un certain nombre de cas, c'est pas simple
01:52:37de parler de ces sujets-là. Donc effectivement
01:52:39c'est-à-dire ?
01:52:41Il y a des contestations, il y a des professeurs
01:52:43Il y a des endroits, il y a des collèges et des lycées où on ne peut pas enseigner
01:52:45librement. Mais vous avez des enseignants
01:52:47que ce soit des enseignants d'histoire géographique
01:52:49sur les questions d'histoire ou de laïcité,
01:52:51des enseignants de sciences de la vie et de la terre,
01:52:53des enseignants de musique qui font l'objet
01:52:55qu'ils subissent des contestations de leur enseignement.
01:52:57Et c'est ça pour moi le cœur du combat
01:52:59qu'on doit mener dans les mois qui viennent. J'ai commencé
01:53:01à le mener à l'éducation nationale. On a pris un certain
01:53:03nombre de mesures, notamment pour que les enseignants
01:53:05bénéficient toujours d'un soutien, y compris
01:53:07juridique, de la protection fonctionnelle. J'ai pris
01:53:09des mesures pour clarifier les règles à l'école, qu'elles soient
01:53:11toujours respectées. J'ai pris des sanctions
01:53:13inédites au moment des contestations
01:53:15de l'hommage à Dominique Bernard et à Samuel Paty
01:53:17vous vous en souvenez, avec près d'un millier
01:53:19de signalements à la justice et de sanctions
01:53:21dans les établissements scolaires.
01:53:23Ensuite, sur la question de
01:53:25la lutte contre l'antisémitisme,
01:53:27j'avais annoncé
01:53:29quelques mois après ma nomination à Matignon
01:53:31que je souhaitais là aussi renforcer notre politique pénale
01:53:33pour que les atteintes
01:53:35à la laïcité soient toujours considérées
01:53:37comme une circonstance aggravante en cas d'agression.
01:53:39Je vous donne un exemple. Aujourd'hui,
01:53:41si quelqu'un est agressé
01:53:43en raison de sa religion,
01:53:45c'est une circonstance aggravante.
01:53:47Si quelqu'un est agressé en raison
01:53:49du fait qu'il ne suit pas des principes
01:53:51ou des préceptes d'une religion,
01:53:53ça n'est pas toujours considéré comme une circonstance aggravante.
01:53:55J'avais annoncé, et ça a été fait
01:53:57par le garde des Sceaux à ma demande, une circulaire pénale
01:53:59pour que ça soit toujours le cas.
01:54:01On renforce aussi évidemment
01:54:03les sanctions de ce point de vue-là.
01:54:05Gabriel Attal, Jordan Bardella se projette désormais à Matignon.
01:54:07À votre place, l'histoire s'accélère.
01:54:09Je crois que nous pouvons gagner, disait-il hier
01:54:11dans les colonnes du journal du dimanche,
01:54:13tout en expliquant qu'il gouvernera uniquement
01:54:15en cas de majorité absolue à l'Assemblée
01:54:17après le 7 juillet. Que lui répondez-vous ?
01:54:19C'est votre principal adversaire dans ces élections législatives ?
01:54:21On le voit, il y a trois blocs.
01:54:23Il y a un bloc mené par le Rassemblement national,
01:54:25un bloc mené par la France insoumise
01:54:27et ses alliés, et puis il y a l'offre que je propose
01:54:29avec les candidats Ensemble pour la République
01:54:31et un programme clair,
01:54:33des mesures claires, des engagements,
01:54:35pas de hausse d'impôts.
01:54:37S'agissant du Rassemblement national, on a vu
01:54:39ces dernières semaines que la façade
01:54:41qu'ils avaient construite sur leur parti
01:54:43pour se présenter
01:54:45comme le parti du pouvoir d'achat des Français
01:54:47était en train de s'effondrer.
01:54:49Ça fait des années qu'ils nous disaient qu'ils étaient le parti du pouvoir d'achat,
01:54:51qu'il y avait des mesures essentielles
01:54:53qui seraient prises dès leur élection s'ils venaient
01:54:55être élus. La suppression de la TVA
01:54:57sur les produits de première nécessité,
01:54:59la baisse de l'impôt sur le revenu ou la suppression
01:55:01pour les moins de 30 ans. Ces mesures-là,
01:55:03tout d'un coup, elles ont disparu.
01:55:05Ces dernières semaines, ils nous ont dit finalement non, on ne va pas les faire
01:55:07si on gagne. Au motif que l'État est en faillite.
01:55:09Je pense que c'est surtout au motif
01:55:11qu'ils ne sont pas prêts
01:55:13à gouverner, qu'évidemment ça se prépare
01:55:15de gouverner le pays,
01:55:17d'être au gouvernement, d'être Premier ministre.
01:55:19Et donc on a vu le programme
01:55:21s'écrouler quelque part, jour après jour
01:55:23ces dernières semaines. Et pour le sujet de la majorité...
01:55:25Vous étiez prêt quand vous êtes arrivé à Matignon ?
01:55:27Il y avait un programme, il y avait une élection présidentielle
01:55:29en 2022 avec une base,
01:55:31un programme et des mesures. J'ai été
01:55:33ministre quatre fois
01:55:35avant d'être nommé à Matignon dans des portefeuilles
01:55:37importants, notamment à l'éducation nationale.
01:55:39Mais ensuite, il y a ce sujet effectivement de dire
01:55:41je n'y vais que si on a une majorité absolue.
01:55:43Moi, je ne comprends pas
01:55:45qu'on mette des conditions suspensives
01:55:47pour servir son pays. C'est précisément
01:55:49quand c'est difficile. C'est précisément
01:55:51quand notre pays fait face à des défis économiques,
01:55:53géopolitiques, technologiques
01:55:55et politiques qu'il faut y aller.
01:55:57Quand le président de la République m'a proposé
01:55:59d'être Premier ministre, on était en majorité relative.
01:56:01Pas une seconde, je me suis dit
01:56:03ça va être dur parce qu'on est en majorité relative,
01:56:05c'est compliqué, je ne vais peut-être pas y aller,
01:56:07je vais peut-être rester au chaud chez moi. Non, c'est dans ces cas-là
01:56:09qu'il faut y aller. C'est dans ces cas-là qu'il faut se battre
01:56:11pour les Français. Et donc,
01:56:13ça confirme, selon moi, finalement,
01:56:15qu'ils ne sont pas un parti de gouvernement
01:56:17mais un parti d'opposition, qu'ils ne sont pas prêts à gouverner.
01:56:19C'est probablement pour ça aussi
01:56:21que les chefs d'entreprise eux-mêmes, encore une fois,
01:56:23Michelin, le patron de la CPME, qui représente
01:56:25les petites et moyennes entreprises françaises, dit
01:56:27si l'extrême-droite ou l'extrême-gauche gagnent
01:56:29ces élections, la France ira dans le mur.
01:56:31Alors, il n'y a pas que Jordan Bardella qui veut votre poste,
01:56:33il y a aussi Jean-Luc Mélenchon qui ne l'a pas exclu.
01:56:35Que dites-vous à Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui, Gabriel Attal ?
01:56:37Jean-Luc Mélenchon, c'est très clair,
01:56:39serait le Premier ministre de la France
01:56:41si la coalition
01:56:43NUPES qu'il dirige
01:56:45remportait les élections législatives.
01:56:47Et moi, je l'invite à venir débattre.
01:56:49Demain soir, sur une autre
01:56:51antenne, je débattrai avec
01:56:53Jordan Bardella et
01:56:55la France insoumise NUPES,
01:56:57qui a envoyé quelque part un porte-parole de
01:56:59M. Mélenchon, M. Bompard.
01:57:01M. Mélenchon a réaffirmé ce week-end qu'il
01:57:03souhaitait gouverner le pays
01:57:05si la coalition NUPES l'emportait.
01:57:07Il se bloque ?
01:57:09Non, mais je l'invite à venir débattre.
01:57:11C'est un débat qui est important, parce que
01:57:13effectivement, une des conséquences directes
01:57:15ou indirectes, si on veut, de ces élections
01:57:17législatives, c'est le choix du
01:57:19premier ministre de la France, pas du président de la République.
01:57:21M. Mélenchon l'a réaffirmé, c'est lui
01:57:23qui sera premier ministre si la NUPES gagne.
01:57:25Qu'ils viennent débattre, projet contre projet.
01:57:27Et vous, où serez-vous le 8 juillet ?
01:57:29Est-ce que vous continuez
01:57:31à vouloir faire de la politique,
01:57:33à changer de carrière, Gabriel Attal, si les Français
01:57:35décidaient d'une autre majorité ?
01:57:37D'abord, c'est les Français qui décideront, et indépendamment
01:57:39de ma personne, j'espère
01:57:41qu'ils feront confiance au candidat Ensemble pour la République.
01:57:43Encore une fois, en étant parfaitement
01:57:45conscient et lucide que
01:57:47il y a des difficultés dans le pays,
01:57:49que tout ce qu'on a fait n'est pas parfait, loin de là,
01:57:51qu'il y a eu des erreurs, qu'il y a des choses qui ne vont pas,
01:57:53qu'il y a des choses où on n'est pas allé assez loin.
01:57:55Mais en tout cas, que sur la question des valeurs et sur l'intérêt économique
01:57:57du pays, on est au rendez-vous.
01:57:59Ensuite, moi, j'ai toujours...
01:58:01Je me suis engagé en politique parce que j'ai envie
01:58:03d'être utile à mon pays, et je chercherai toujours d'une manière ou d'une autre.
01:58:05Mais est-ce que vous vous émancipez du président de la République
01:58:07aujourd'hui ? Est-ce que vous dites, lui c'est lui, moi c'est moi, Gabriel Attal ?
01:58:09J'aime pas trop reprendre les phrases
01:58:11des autres.
01:58:13Ça recouvre une réalité.
01:58:15Chacun son identité, chacun son ADN, chacun sa méthode.
01:58:19On est tous différents.
01:58:21Vous êtes différente de monsieur
01:58:23Nézarbe.
01:58:25Je pense que chacun se présente devant
01:58:27les Français avec une identité qui lui est propre,
01:58:29une méthode qui lui est propre.
01:58:31Ensuite, les Français décident.
01:58:33Gabriel Attal, merci d'être venu ce matin sur CNews et sur Europe 1
01:58:35pour la grande interview.
01:58:37Merci.
01:58:39Voilà, merci à vous,
01:58:41Laurence Ferrari, et à votre invité.
01:58:43Le Premier ministre, Gabriel Attal,
01:58:45il n'a pas pris
01:58:47ses distances avec le président de la République
01:58:49et le Ducharme, il n'a pas voulu reprendre la formule
01:58:51lui c'est lui, moi c'est moi, mais il a dit, voilà, chacun
01:58:53ses méthodes.
01:58:55C'était une façon de prendre un petit peu ses distances
01:58:57avec Emmanuel Macron. Voilà, chacun ses méthodes.
01:58:59Oui, et puis il y a un fait aussi,
01:59:01c'est qu'aujourd'hui, pour les candidats de la majorité,
01:59:03on sait que le Premier ministre est plus populaire que le président
01:59:05de la République, donc il est toujours temps
01:59:07de s'émanciper.
01:59:09Emmanuel Macron disait que c'est un peu comme son petit frère,
01:59:11on ne sait pas si la réciproque est vraie.
01:59:138h30, merci d'être
01:59:15avec nous. Situation chaotique dans un
01:59:17quartier de la capitale, le quartier de Château-Rouge.
01:59:19C'est dans le 18ème arrondissement de
01:59:21Paris, il y a de plus en plus de vendeurs
01:59:23à la sauvette, les habitants n'en peuvent plus.
01:59:25Reportage CNews, à suivre.
01:59:27Les membres du nouveau
01:59:29Front populaire peinent à s'accorder pour
01:59:31désigner un Premier ministre. Jean-Luc Mélenchon
01:59:33a très envie d'être Premier ministre, ça on l'a bien compris.
01:59:35En cas de victoire, évidemment,
01:59:37de la nouvelle nupèce aux
01:59:39législatives, François
01:59:41Hollande, l'ancien président de la République,
01:59:43lui dit « tais-toi Jean-Luc ».
01:59:45Ça revient à ça, mais qu'il se taise.
01:59:47On va en parler avec vous et le 18
01:59:49char dans un instant. En France,
01:59:51le nombre de détenus étrangers a augmenté
01:59:53de 79% en
01:59:5520 ans, entre 2002
01:59:57et 2022. Et les Algériens
01:59:59sont la première nationalité étrangère
02:00:01parmi les individus écroués.
02:00:03Ce sont les chiffres de l'observatoire de l'immigration
02:00:05et de la démographie.
02:00:07On va y revenir en détail avec
02:00:09le directeur de cet observatoire, Nicolas Pouvremonti,
02:00:11qui sera en direct avec nous.
02:00:13C'est l'un des sujets les plus
02:00:15irritants pour les Français, le non-respect
02:00:17des règles. La sécurité
02:00:19est devenue l'une des priorités.
02:00:21D'ailleurs, le président de la République, dans sa
02:00:23lettre publiée dans la presse quotidienne
02:00:25régionale, le dit, on n'est peut-être pas allé assez loin
02:00:27pour régler les problèmes d'insécurité.
02:00:29Illustration
02:00:31à Château-Rouge, le quartier de Château-Rouge.
02:00:33C'est dans le 18e arrondissement
02:00:35de la capitale.
02:00:37Oui, pardon, là-bas, les vendeurs à la
02:00:39sauvette font la loi, on le disait d'ailleurs
02:00:41tout à l'heure. Les habitants, eux, sont
02:00:43excédés. Reportage de
02:00:45Fabrice Elsner et Tony Pitaro.
02:00:47Regardez-le.
02:00:49Sur ces images,
02:00:51une succession d'individus vendant
02:00:53des produits à la sauvette, quand
02:00:55tout à coup...
02:00:57Difficile
02:00:59de s'introduire dans ce marché
02:01:01autrement qu'en caméra cachée.
02:01:05Ce vendeur repère notre
02:01:07caméra et cache sa marchandise
02:01:09dans un sac en plastique. Dans
02:01:11cette rue du 18e arrondissement de Paris,
02:01:13les vendeurs à la sauvette font la loi
02:01:15et tous les prix se négocient au milieu
02:01:17des trottoirs.
02:01:19Nous rencontrons
02:01:21Yveline, qui habite dans ce quartier
02:01:23depuis 20 ans. Elle constate une
02:01:25augmentation des vendeurs à la sauvette,
02:01:27plusieurs centaines, selon elle.
02:01:29Les sauvettes ont été évincées de la porte d'Aubervilliers
02:01:31ou de Saint-Denis pour cause de jeux
02:01:33olympiques. Nous, on a un report
02:01:35« Merci les Jeux Olympiques »
02:01:37qui ne nous facilite pas la vie.
02:01:39On est face à une certaine agressivité quand on
02:01:41bouscule, sans le faire exprès,
02:01:43les étalages. On a des exemples de gens
02:01:45qui ont été pris à partie, parfois
02:01:47violemment. Nuisance, insalubrité,
02:01:49aliments posés sur du mobilier urbain,
02:01:51cette situation ne peut plus
02:01:53durer. J'ai un peu la sensation qu'il y a deux ou trois
02:01:55personnes qui tiennent un peu tout le monde.
02:01:57Le problème, c'est qu'ils ne sont pas très
02:01:59respectueux de ce qui se passe dans la rue,
02:02:01donc ils jettent facilement les choses par terre.
02:02:03Ils font des barbecues pour vendre
02:02:05des brochettes à la sauvette.
02:02:07J'imagine même pas la qualité de la viande.
02:02:09La police essaye de faire
02:02:11de son mieux, ça se voit.
02:02:13Ils sont beaucoup là, ils tournent
02:02:15beaucoup, mais dès qu'ils ont le dos tourné,
02:02:17ils reviennent. Malgré une présence policière
02:02:19qui saisit de temps en temps des marchandises,
02:02:21peu de vendeurs à la sauvette sont interpellés.
02:02:23Faute de moyens pour gérer ces dossiers.
02:02:25Voilà,
02:02:27c'est-à-dire qu'il y a
02:02:29des riverains qui n'en peuvent plus,
02:02:31il y a des personnes qui font
02:02:33n'importe quoi, c'est évidemment inadmissible,
02:02:35vous avez entendu ce témoignage,
02:02:37il y a quelqu'un qui dit qu'ils font des barbecues,
02:02:39donc on a des barbecues
02:02:41au pied des immeubles.
02:02:43Ce sont des scènes,
02:02:45c'est amusant, qu'on voit
02:02:47par exemple quand on voyage dans certains pays,
02:02:49mais qu'on n'a pas
02:02:51l'habitude, j'allais dire heureusement, de voir en France.
02:02:53Rien n'est maîtrisé.
02:02:55Ce n'est pas la faute de la police, c'est une volonté politique.
02:02:57Si quelqu'un dit que c'est terminé
02:02:59en une semaine, ça peut être terminé
02:03:01en une semaine, sauf que personne
02:03:03n'a... Et le Ducharme, vous vouliez réagir ?
02:03:05Non, mais effectivement, c'est toujours
02:03:07le problème où, comme vous le disiez, la volonté
02:03:09politique compte, et en général sur ce genre de sujet,
02:03:11à chaque fois on se renvoie la balle, non ce n'est pas la mairie, c'est la région,
02:03:13ce n'est pas la région, c'est un tel, c'est un tel...
02:03:15Parce que ça, politiquement, ça peut
02:03:17mal se passer...
02:03:19Effectivement, c'est très dur à gérer, donc on préfère ne pas
02:03:21gérer et se dire c'est pas de ma faute, c'est le maire
02:03:23d'arrondissement ou la région, etc. Et à la fin,
02:03:25personne n'est responsable, parce que tout le monde explique que c'est la faute
02:03:27de quelqu'un d'autre. Vous parliez Romain du respect des règles,
02:03:29c'est que beaucoup de petits commerçants,
02:03:31de chefs d'entreprise croulent sous
02:03:33les normes aujourd'hui, quand on voit
02:03:35le nombre de contrôles qu'il y a, qu'on va chercher
02:03:37la petite bête pour plein de choses, et qu'à côté de ça
02:03:39on peut vendre... Parce que là, en termes d'hygiène,
02:03:41c'est dégueulasse.
02:03:43C'est là qu'on voit qu'il y a quand même un
02:03:45problème entre, d'un côté,
02:03:47des règles qui écrasent certains, et de l'autre,
02:03:49plus aucune règle,
02:03:51plus aucun respect de ces règles-là.
02:03:53Dans sa lettre aux Français publiée ce matin,
02:03:55Emmanuel Macron prévient qu'il restera à l'Élysée
02:03:57jusqu'en 2027, quel que soit le résultat
02:03:59de l'élection, comme le prévoit la Constitution.
02:04:01D'ailleurs, Pierre Mazot, ancien
02:04:03président du Conseil constitutionnel, estime
02:04:05lui qu'Emmanuel Macron devrait démissionner en cas
02:04:07de défaite aux législatives. Qu'est-ce que vous
02:04:09en pensez ? Vous flashez le QR code ?
02:04:11C'est ce que vous avez fait, voici vos réponses.
02:04:13Il s'accroche,
02:04:15il pense que la destruction du pays
02:04:17n'est encore pas finalisée.
02:04:19Voilà,
02:04:21il s'accroche, mais quoi qu'il en soit,
02:04:23le 8 juillet,
02:04:25je pense qu'il dégainera l'article
02:04:2716 de la Constitution. Oui,
02:04:29Emmanuel Macron, il faudrait qu'il, quoi qu'il arrive,
02:04:31qu'il quitte le pouvoir, parce qu'il est
02:04:33vomi par la gauche, il est vomi par la droite.
02:04:35Il n'y a qu'un petit noyau de rien du tout
02:04:37qui le soutient encore.
02:04:39Il fait pour
02:04:41les gros groupes financiers,
02:04:43mais le peuple,
02:04:45il n'en a rien à foutre.
02:04:47Alors, Macron, au revoir.
02:04:49Oui, évidemment, il faut qu'il reste,
02:04:51même si je suis, comme je vous ai dit tout à l'heure,
02:04:53anti-macroniste.
02:04:55Il a eu 7 ans
02:04:57et il n'a rien fait du tout.
02:04:59Alors maintenant, comment va ça
02:05:01passer à l'Assemblée, même après
02:05:03les législatives ? Bien, comme d'habitude,
02:05:05le bordel, voilà,
02:05:07l'ANUX, l'ERN
02:05:09et puis la Macronie,
02:05:11qui vont toujours s'affronter, donc je ne vois pas
02:05:13où sera la différence. Maintenant, il faut
02:05:15qu'on tienne pendant deux ans et demi, et puis après,
02:05:17échanger et virer la macroniste.
02:05:19Voilà, vous pouvez continuer
02:05:21à voter,
02:05:23enfin, non, pas à voter, vous pouvez continuer à voter,
02:05:25vous pouvez continuer à flasher le QR code
02:05:27et à enregistrer vos
02:05:29vidéos. Le nouveau Front Populaire
02:05:31n'en finit pas de montrer ses
02:05:33accords au grand jour, notamment pour le poste
02:05:35de Premier ministre. Alors, il y a cette déclaration
02:05:37de Laurent Berger,
02:05:39l'ancien patron de la CFDT, qui dit
02:05:41la première urgence
02:05:43dit-il, selon lui,
02:05:45est d'éviter une victoire du RN
02:05:47et pas le nom du futur Premier ministre.
02:05:49En clair, il y a un objectif politique,
02:05:51c'est en tout cas ce que dit cet homme de gauche,
02:05:53Laurent Berger.
02:05:55Avant de décider
02:05:57de qui ira à Matignon,
02:05:59il dit l'objectif, c'est d'éviter
02:06:01une victoire du RN. Ils sont déjà
02:06:03en train de se disputer pour la place
02:06:05à Matignon, Elodie Huchard, entre
02:06:07Jean-Luc Mélenchon qui veut absolument y aller,
02:06:09François Hollande qui lui dit stop, tais-toi.
02:06:11Oui, parce qu'en fait, Jean-Luc Mélenchon
02:06:13est candidat à Matignon au moins
02:06:15depuis deux ans. C'est-à-dire qu'on se rappelle
02:06:17que les législatives de 2022, c'était censé être le
02:06:19troisième tour de la présentielle. Jean-Luc Mélenchon
02:06:21l'avait théorisé ainsi et c'était Jean-Luc Mélenchon
02:06:23Premier ministre sur les affiches. Donc, on est
02:06:25au quatrième ou cinquième tour, si on compte
02:06:27les européennes, pour que Jean-Luc Mélenchon
02:06:29soit Premier ministre. Évidemment, dans le cas où la
02:06:31coalition du Nouveau Front Populaire arriverait
02:06:33en tête. Donc, on a d'un côté un
02:06:35Jean-Luc Mélenchon extrêmement déterminé, qui le
02:06:37dit à chacune de ses apparitions. Donc,
02:06:39on n'en doute plus, il veut gouverner.
02:06:41Il dit, je ne m'élimine pas et je ne m'impose
02:06:43pas. Je pense que c'est une formule qui est assez respectueuse
02:06:45du collectif. Alors, il ne s'impose pas,
02:06:47c'est lui qui le dit. Parce que, d'un autre côté, on a
02:06:49Raphaël Glucksmann qui l'explique que Jean-Luc Mélenchon
02:06:51ne sera ni le chef de file pour les élections
02:06:53et encore moins le Premier ministre. Fabien Roussel dit
02:06:55exactement la même chose. Il dit que c'est faux et insupportable de dire
02:06:57qu'il y a eu un accord autour de ça. Et puis,
02:06:59effectivement, François Hollande qui lui demande
02:07:01tout simplement de se taire. Au moins, les
02:07:03choses sont claires. C'est-à-dire qu'on a d'un côté
02:07:05Jean-Luc Mélenchon et la France Intrémise. Mais
02:07:07qui est la force la plus puissante au sein de l'Alliance
02:07:09qui vont vouloir imposer Jean-Luc Mélenchon ?
02:07:11On a de l'autre les autres forces politiques. Et puis,
02:07:13surtout, on a des sondages qui montrent que, pour les
02:07:15Français, Raphaël Glucksmann ou Olivier Faure
02:07:17feraient un meilleur Premier ministre que Jean-Luc Mélenchon.
02:07:19– Et le Ducharme, François Hollande,
02:07:21il se verrait retourner aller à Matignon ?
02:07:23– Alors, certains qui parlent peut-être…
02:07:25– Quand on dit à Mélenchon,
02:07:27tais-toi, c'est…
02:07:29pousse-toi de là que moi je m'y mette.
02:07:31En cas de victoire.
02:07:33– En cas de victoire, ce n'est pas l'option
02:07:35d'ailleurs qui est privilégiée.
02:07:37Mais certains disent qu'effectivement,
02:07:39François Hollande pourrait se voir à Matignon.
02:07:41Alors, pour un petit jeu d'ego, c'est-à-dire qu'il pourrait
02:07:43bloquer Emmanuel Macron qui lui avait fait un bébé dans le dos
02:07:45en se présentant contre lui. Alors là, on est plus sur de l'ego
02:07:47que de la politique intelligente et pour l'intérêt général
02:07:49des Français, sans doute. Est-ce qu'il y pense vraiment ?
02:07:51En tout cas, ce qui est sûr aussi, c'est que François Hollande
02:07:53veut jouer dans cette coalition.
02:07:55Après tout, c'est un ancien président de la République.
02:07:57Il veut jouer un rôle important et il voit bien
02:07:59que le leadership de cette union, il ne l'a pas du tout.
02:08:01Finalement, on voit que, certes, la parole de François Hollande
02:08:03porte un peu plus que les autres candidats
02:08:05mais qu'il n'a pas non plus la stature
02:08:07d'un président de la République dans cette campagne.
02:08:09– On va suivre ça, évidemment. Merci Elodie.
02:08:11Nicolas Pouvremonti, directeur de l'Observatoire
02:08:13de l'Immigration et de la Démographie,
02:08:15est en direct avec nous.
02:08:17Bonjour Nicolas Pouvremonti, merci d'être en direct avec nous.
02:08:19– Bonjour. – Vous avez publié des chiffres
02:08:21sur le nombre de détenus étrangers.
02:08:23Je voulais que vous nous les précisiez, ces chiffres.
02:08:27Plus 80% c'est la progression du nombre de détenus étrangers
02:08:33ces 20 dernières années.
02:08:35C'est énorme. Plus 79% exactement.
02:08:39– C'est ça, tout à fait.
02:08:41Entre 2002 et 2022, puisque les dernières données
02:08:43du ministère de la Justice sur lesquelles on peut s'appuyer
02:08:45pour ventiler les prisonniers par nationalité
02:08:47sont ceux de 2022, on a eu effectivement une hausse
02:08:49de 79% du nombre de détenus étrangers en France.
02:08:53On a aujourd'hui dans nos prisons environ un quart
02:08:55de détenus étrangers, strictement étrangers,
02:08:57ce qui veut dire qu'on ne compte pas par exemple
02:08:59les binationaux dans ces données-là.
02:09:01Et ce qui est très frappant au-delà de cette hausse globale,
02:09:03c'est aussi la disproportion par nationalité.
02:09:05C'est-à-dire que les détenus algériens
02:09:07sont les plus nombreux parmi les détenus étrangers,
02:09:09ça s'entend parce que les Algériens sont eux-mêmes
02:09:11les immigrés les plus nombreux en France.
02:09:13Mais là où il y a une vraie disproportion,
02:09:15c'est que les Algériens sont plus nombreux
02:09:17à eux seuls dans les prisons françaises
02:09:19que les étrangers de toute l'Union Européenne réunie.
02:09:21Donc c'est aussi un phénomène qui mérite
02:09:23d'être analysé nationalité par nationalité.
02:09:25Oui, et par continent,
02:09:2757% des étrangers détenus
02:09:29sont originaires d'Afrique ?
02:09:31C'est ça, c'est-à-dire qu'on a
02:09:33effectivement une part très forte
02:09:35des détenus de nationalité africaine
02:09:37parmi les détenus étrangers.
02:09:39Mais en soi, ça fait écho
02:09:41à des données sur lesquelles
02:09:43on avait pu travailler précédemment
02:09:45et qui concordent dans leurs conclusions.
02:09:47C'est-à-dire qu'il y a quelques semaines de ça,
02:09:49on avait travaillé sur les données
02:09:51des mises en cause en 2023.
02:09:53Donc les mises en cause, ce sont les personnes
02:09:55qui ont été entendues par les forces de l'ordre
02:09:57et contre lesquelles ont été retenues
02:09:59des éléments graves attestant qu'ils ont
02:10:01commis ou tenté de commettre un ensemble de délits.
02:10:03Et on se rendait compte que la part
02:10:05des mises en cause étrangers par rapport
02:10:07aux étrangers dans la population générale
02:10:09on se rendait compte que par exemple dans les transports en commun
02:10:11les étrangers ressortissants du continent africain
02:10:13donc à la fois maghreb et hors maghreb
02:10:15étaient 11 fois plus représentés
02:10:17parmi les mises en cause qu'ils ne l'étaient dans la population générale.
02:10:19Donc on retrouvait là aussi ce phénomène
02:10:21de disproportion par nationalité.
02:10:23Alors, petite précision,
02:10:25enfin précision tout court,
02:10:27ces chiffres ne prennent pas en compte
02:10:29les binationaux ?
02:10:31Absolument.
02:10:33C'est-à-dire les franco-algériens, franco-marocains,
02:10:35franco-thaïlandais,
02:10:37je ne sais,
02:10:39ou franco-malien, je ne sais pas,
02:10:41mais les binationaux
02:10:43ne sont pas pris en compte ?
02:10:45Non, absolument. Ces données ne concernent que les étrangers
02:10:47au sens strict, les étrangers non-français
02:10:49sans nationalité française aucune.
02:10:51La question du nombre de binationaux en prison
02:10:53c'est un angle mort à ce jour.
02:10:55Il y a eu plusieurs questions parlementaires
02:10:57qui ont été adressées au ministère de la Justice
02:10:59ces derniers mois et ces dernières années.
02:11:01Je pense notamment à une question du député Alexandre Loubet
02:11:03à la fin de l'année 2022.
02:11:05Le gouvernement est tenu de répondre en délai contraint
02:11:07aux questions qui lui sont posées par des parlementaires.
02:11:09Le ministère de la Justice n'a toujours pas apporté
02:11:11d'élément de réponse à ce sujet.
02:11:13On peut espérer que la nouvelle
02:11:15séquence qui s'ouvrira après
02:11:17l'élection législative, quel qu'en soit le résultat,
02:11:19permettra au moins de clarifier
02:11:21l'accès à l'information sur un certain nombre de ces sujets.
02:11:23Oui. À ce jour,
02:11:25qu'on soit bien clair, il n'y a plus
02:11:27l'expulsion des étrangers détenus.
02:11:29Ils font leur peine et ensuite
02:11:31ils exécutent leur peine
02:11:33et ensuite ils restent en France.
02:11:35C'est ça.
02:11:37Là où il peut y avoir
02:11:39une décision judiciaire d'éloignement du territoire,
02:11:41c'est lorsqu'est prise dans le cadre du jugement
02:11:43une interdiction du territoire français.
02:11:45L'ITF, c'est la mesure d'éloignement
02:11:47qui peut être spécifiquement prise par le juge
02:11:49dans certains cas.
02:11:51Ce qui est assuré, c'est qu'il n'y a pas
02:11:53d'éloignement systématique des étrangers détenus
02:11:55pendant ou au terme de leur peine.
02:11:57Le gouvernement a essayé
02:11:59d'élargir les possibilités d'expulsion
02:12:01des étrangers représentant un trouble grave
02:12:03pour l'ordre public avec la dernière loi
02:12:05immigration, notamment en levant
02:12:07des protections contre l'éloignement
02:12:09dont bénéficiaient certains profils
02:12:11entrés avant 13 ans en France sous réserve
02:12:13qu'ils aient commis un certain nombre de crimes ou de délits.
02:12:15Mais en vérité, même ces mesures aujourd'hui,
02:12:17dans leur effectivité, elles se trouvent
02:12:19très contraintes par le poids du juge.
02:12:21Même si le gouvernement prend une décision d'expulsion
02:12:23contre un profil particulier en estimant
02:12:25qu'il menace gravement l'ordre public,
02:12:27on n'est pas à l'abri que le juge, estimant
02:12:29que la proportionnalité de cette décision, avec par exemple
02:12:31le droit au respect de la vie privée et familiale
02:12:33du détenu, puisse annuler cette expulsion.
02:12:35Donc en vérité, c'est tout notre ordre juridique
02:12:37qui doit être revu à l'aune de ces constats.
02:12:39Merci beaucoup Nicolas Pouvomonti.
02:12:41Merci d'avoir été
02:12:43avec nous ce matin
02:12:45pour nous préciser
02:12:47ces chiffres que vous publiez
02:12:49à l'Observatoire de l'Immigration
02:12:51et de la Démographie.
02:12:53C'est la santé tout de suite avec le docteur
02:12:55Brigitte Millot qui va nous parler
02:12:57des pharmaciens qui vont pouvoir délivrer
02:12:59des antibiotiques qui étaient jusque-là
02:13:01sur ordonnance. C'est un vrai changement.
02:13:03Le docteur Brigitte Millot qui s'installe.
02:13:05Ça va Brigitte ? Bonjour Romain.
02:13:07À tout de suite, juste après la petite pub.
02:13:19Le docteur Millot qui nous parle
02:13:21de cette information. Pour la première fois
02:13:23en France, les pharmaciens vont pouvoir
02:13:25délivrer des antibiotiques
02:13:27jusque-là sur ordonnance dans des cas
02:13:29bien précis dont vous nous parlez
02:13:31ce matin Brigitte.
02:13:33Le décret est paru
02:13:35la semaine dernière.
02:13:37Autorisation dans deux cas bien précis.
02:13:39Je vous les ai mis là. Les cystites
02:13:41chez les femmes. Cystite ça veut dire
02:13:43infection urinaire.
02:13:45Et les angines à condition
02:13:47qu'elles soient bactériennes.
02:13:49Que va-t-il se passer si vous sentez
02:13:51que vous avez une angine ?
02:13:53Vous allez voir votre pharmacien
02:13:55et il peut vous faire ce qu'on appelle
02:13:57un trode. Un test rapide
02:13:59d'orientation diagnostique.
02:14:01C'est une espèce d'écouvillon de grand coton-tige
02:14:03où on va faire un petit prélèvement
02:14:05et on va avoir rapidement
02:14:07la réponse. Savoir si l'angine
02:14:09est d'origine bactérienne
02:14:11ou si elle est d'origine virale.
02:14:13Si elle est d'origine bactérienne,
02:14:15vous savez qu'on ne met pas d'antibiotiques
02:14:17dans tout ce qui est viral. On l'a dit,
02:14:19on l'a répété, on continuera à le répéter.
02:14:21Ce n'est pas efficace.
02:14:23Donc ça ne sert à rien d'aller mettre des antibiotiques
02:14:25sur quelque chose qui est viral.
02:14:27Ça ne sert à rien, ce n'est pas bon pour la santé,
02:14:29ça coûte de l'argent.
02:14:31Et puis c'est mauvais pour les résistances aux antibiotiques.
02:14:33Donc si le test s'avère positif,
02:14:35le pharmacien pourra vous prescrire
02:14:37les antibiotiques
02:14:39en adaptant bien entendu
02:14:41au poids, si c'est un enfant, etc.
02:14:43Mais derrière,
02:14:45il y a quand même beaucoup de choses.
02:14:47Les antibiotiques, on peut les donner
02:14:49dans certaines conditions, donc il va falloir
02:14:51poser quand même,
02:14:53faire remplir un questionnaire au patient,
02:14:55lui expliquer, voir s'il n'y a pas des médicaments
02:14:57qui contraindiquent, voir s'il ne prend pas
02:14:59d'autres antibiotiques, voir si
02:15:01une femme est enceinte ou pas.
02:15:03Ce n'est pas rien non plus.
02:15:05Après, autre cas, les cystites.
02:15:07Si vous sentez que
02:15:09ça brûle un peu, que vous faites
02:15:11pipi régulièrement et que ça ne donne pas grand-chose,
02:15:13vous allez voir votre pharmacien.
02:15:15Qu'est-ce qu'il va faire le pharmacien ?
02:15:17Il va vous installer chez lui dans ses toilettes
02:15:19pour que vous fassiez...
02:15:21Ce n'est pas un laboratoire non plus,
02:15:23donc tout ceci n'est pas simple non plus.
02:15:25Donc il va vous donner un petit pot
02:15:27stérile, vous retournez chez vous
02:15:29où vous voulez d'ailleurs, vous allez faire pipi
02:15:31et vous revenez chez le pharmacien
02:15:33et là, avec des bandelettes, on saura
02:15:35s'il y a une infection urinaire ou pas.
02:15:37Mais là aussi,
02:15:39ce n'est pas si simple que ça.
02:15:41Une infection urinaire,
02:15:43si c'est la première à la limite,
02:15:45pourquoi pas ? Mais une infection urinaire,
02:15:47il faut faire attention qu'il n'y ait pas de fièvre
02:15:49derrière, qu'il n'y ait pas de douleur au niveau
02:15:51des reins, parce que ça peut remonter
02:15:53et entraîner des problèmes
02:15:55de ce qu'on appelle des pilos néphrites.
02:15:57Donc tout ça n'est pas si simple
02:15:59que ça. Attendez, quand vous dites
02:16:01que ce n'est pas si simple, c'est-à-dire que c'est dangereux ?
02:16:03Non, je ne dis pas que c'est dangereux.
02:16:05Je dis que
02:16:07tout traitement
02:16:09doit arriver après
02:16:11un diagnostic bien posé
02:16:13et que ça,
02:16:15le diagnostic, pour l'instant,
02:16:17il était réservé aux médecins.
02:16:19Vous allez voir où je veux en venir.
02:16:21Après,
02:16:23donc il va donner des antibiotiques
02:16:25s'il y a une infection urinaire
02:16:27ou pas. Mais vous savez que normalement,
02:16:29un médecin, quand il fait ça,
02:16:31il vous demande d'aller faire ce qu'on appelle un examen
02:16:33cytobactériologique des urines.
02:16:35C'est quoi ? C'est pareil,
02:16:37c'est une analyse des urines pour savoir s'il y a une infection ou pas,
02:16:39mais derrière, le laboratoire
02:16:41va faire un antibiogramme
02:16:43et il va voir à quoi
02:16:45le germe est sensible. Parce qu'il y a des germes
02:16:47qui sont sensibles à certains antibiotiques
02:16:49mais pas à d'autres. Et ça, vous ne l'aurez
02:16:51pas avec ce que va faire
02:16:53le pharmacien. Voilà. Donc tout ça
02:16:55pour vous dire que ce n'est pas si simple que ça. Le décret est paru.
02:16:57Mais il faut une formation
02:16:59de quatre jours
02:17:01pour chaque spécialité,
02:17:03et pour la cystite et pour les angines.
02:17:05Donc il faut que les pharmaciens
02:17:07aient le temps d'aller se former.
02:17:09En plus, ce qui est nouveau,
02:17:11au début, il ne devait pas y avoir un médecin
02:17:13dans les formations. Maintenant, il faut qu'il y ait un médecin
02:17:15dans chaque formation. Donc tout ça
02:17:17va se mettre en place, mais ce n'est pas
02:17:19ce que je veux dire. C'est qu'on est en train,
02:17:21encore une fois,
02:17:23de ne pas réaliser que les mêmes
02:17:25causes produisent les mêmes conséquences.
02:17:27Tout ça, ça vient de quoi ?
02:17:29De la pénurie de médecins.
02:17:31Voilà. C'est pour les soulager,
02:17:33c'est pour qu'il y ait moins... Parce qu'on a des déserts médicaux,
02:17:35c'est parce que...
02:17:37C'est pour libérer leur agenda.
02:17:39Oui, mais au lieu de libérer leur agenda,
02:17:41ils feraient mieux. Parce que là, ils sont en train de donner
02:17:43des petites autorisations
02:17:45à un élargissement de compétences
02:17:47et aux kinés, et aux infirmières,
02:17:49et aux sages-femmes. Et c'est très bien, attention,
02:17:51ce n'est pas une critique de ça.
02:17:53Ce que je veux dire, c'est qu'on ne va pas traiter les causes.
02:17:55Je vous ai mis quelques chiffres
02:17:57sur le nombre de médecins.
02:17:59On a 124 000 médecins
02:18:01environ en France.
02:18:03L'âge moyen
02:18:05des médecins est de 51,4 ans.
02:18:07Et je suis allée regarder
02:18:09la pyramide des âges.
02:18:1151,5.
02:18:13Par là.
02:18:15Et je suis allée regarder la pyramide
02:18:17des âges. Il y en a plus de 30%
02:18:19qui ont plus de 60 ans.
02:18:21Ah oui.
02:18:23Donc, ces 30%, je veux bien qu'il y ait
02:18:25des jeunes qui vont arriver, etc.
02:18:27Mais ces 30%, à un moment...
02:18:29Donc vous nous dites qu'il va falloir s'habituer à aller voir le pharmacien
02:18:31un peu plus souvent, et à la place du médecin.
02:18:33Je pense qu'il vaudrait mieux traiter les causes
02:18:35plutôt que d'essayer comme ça
02:18:37petit à petit.
02:18:39Est-ce que c'est mieux d'aller voir son médecin quand on a les problèmes
02:18:41précités, à savoir la cystite
02:18:43ou une angine ?
02:18:45C'est mieux d'aller voir le médecin que le pharmacien.
02:18:47Si vous n'avez pas un médecin et un pharmacien...
02:18:49On comprend l'idée.
02:18:51Mais encore une fois, le vrai problème,
02:18:53il n'est pas là. Et tant qu'on ne gèrera pas les causes,
02:18:55on aura les mêmes conséquences.
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