Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour, ravie d'entamer une nouvelle semaine d'actualité politique et sans doute de rebondissement avec nous dans 180 minutes info dans un instant.
00:00:07Le journal Isabelle Piboulot est avec nous en ce lundi et puis bien sûr Éric Doré de Matel.
00:00:11La chronique écoute, il y a beaucoup à dire, évidemment dans l'attente de tout ce qui va se passer sur le plan politique dans ces deux prochaines semaines.
00:00:18Mais avant cela, l'éphéméride du jour, à tout de suite.
00:00:21Votre programme avec Thaléos, thermostat connecté à vos radiateurs pour réduire vos factures d'énergie.
00:00:26Dispositif pris en charge par les aides, thaléos.com
00:00:31Chers amis, bonjour.
00:00:36Saint Hervé, que nous fêtons aujourd'hui, est né vers 520 dans le comté de Léon en Bretagne.
00:00:42C'est le fils d'un barde nommé O'Harvian et d'une certaine Rivanonna.
00:00:46Il naît aveugle et malgré son handicap, il fait preuve de beaucoup de courage pour se former à l'école de son oncle, un moine nommé Urpholus.
00:00:56A la mort de ce dernier, Hervé prend sa succession et se met lui aussi à former de nombreux petits bretons.
00:01:03Il exerce une telle influence qu'il finit par prendre la tête d'une communauté avec laquelle il va voyager dans toute la région pour répandre la parole de Dieu.
00:01:13Un jour, il décide de fonder un monastère dont il devient l'abbé.
00:01:17Sa réputation ne fait que grandir, les puissants le consultent.
00:01:21Il est appelé à participer à des conciles, on lui prête également de nombreux miracles.
00:01:26Ainsi, un loup aurait profité un jour de sa cécité pour dévorer l'âne avec laquelle il labourait.
00:01:33Hervé aurait alors ordonné au loup de remplacer l'âne, ce qui fut fait.
00:01:38Et voici pour finir l'extrait d'un cantique composé par Saint Hervé.
00:01:44J'irai vers ta clarté, ô Christ ressuscité. Je crois que ton regard ne peut me décevoir.
00:01:51C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao.
00:01:57C'était votre programme avec Thaléos. Thermostat connecté à vos radiateurs pour réduire vos factures d'énergie.
00:02:02Dispositif pris en charge par les aides. Thaléos.com
00:02:05On commence avec le journal d'Isabelle et peut-être une trêve déjà dans cette actualité politique dense
00:02:10puisque l'équipe de France de football fait son entrée dans l'euro. Ça se passe ce soir.
00:02:13Oui, les Bleus affrontent l'Autriche à 21h à Düsseldorf en Allemagne.
00:02:17Un coup d'envoi dans un contexte particulier puisque les législatifs se sont invités dans la compétition.
00:02:22Kylian Mbappé a appelé hier à voter contre les extrêmes. Explication de Marco Marisic.
00:02:29Il n'y a plus le Covid de 2021 de Cabenzema comme en 2022.
00:02:33Pas de blessé ni de polémique mais le contexte autour des Bleus est une nouvelle fois bien lourd.
00:02:38Je pense qu'on est dans un moment crucial dans l'histoire de notre pays.
00:02:41L'euro a une place très importante dans nos carrières mais je pense qu'on est des citoyens avant tout
00:02:46et je pense qu'on ne doit pas être déconnectés du monde qui nous entoure et encore moins quand ça concerne notre pays.
00:02:51Les élections s'invitent dans le groupe France dans sa préparation, ses discussions avec la permission du sélectionnaire.
00:02:58J'aurais pu dire bon, vu la situation, vous avez la liberté mais c'est bien que vous restiez concentrés sur le sportif.
00:03:05Vous savez comment ça va être traduit ? Que je leur conseille de ne pas parler ou que je leur interdis de parler.
00:03:11On dit souvent qu'il ne faut pas mélanger politique et foot. Je suis d'accord quand ça concerne des broutilles
00:03:17mais quand c'est des situations comme celle-ci c'est très important.
00:03:20Alors comme Marcus Thuram la veille, le capitaine ne s'est pas caché.
00:03:24On a l'opportunité de choisir le futur de notre pays et c'est pour ça que j'appelle à tous les jeunes d'aller voter,
00:03:30de vraiment prendre conscience de l'importance de la situation.
00:03:33On est une génération qui peut faire la différence. Aujourd'hui on voit très bien que les extrêmes sont aux portes du pouvoir.
00:03:39Je n'ai pas envie de représenter un pays qui ne correspond pas à mes valeurs, qui ne correspond pas à nos valeurs,
00:03:43qui sont des valeurs de mixité, de tolérance, de respect.
00:03:46J'espère vraiment qu'on va faire le bon choix et j'espère qu'on sera encore fiers de porter ce maillot le 7.
00:03:52Le 7 juillet, soir du deuxième tour des élections, sans oublier la réalité, un euro où l'équipe de France peut servir d'unificateur.
00:04:00Et on le voit bien à l'approche de ce scrutin, les prises de parole de personnalités sont vivement commentées.
00:04:05Des stars d'internet à Kylian Mbappé, on l'a vu, en passant par son coéquipier Marcus Thuram
00:04:10qui soutient qu'il faut se battre pour que le RN ne passe pas.
00:04:13Alors entre avis tranchés qui dérangent ou marques de courage, les célébrités doivent-elles s'engager lors de campagnes électorales ?
00:04:20Écoutez vos réactions.
00:04:22Le fait qu'ils aient une communauté et de l'influence, ça peut permettre justement de faire passer certains messages.
00:04:28Après, qu'ils prennent parti ou pas, c'est vrai que de base, ce n'est pas leur domaine.
00:04:32Je pense que les gens ont le droit de donner leur avis, s'ils sont interviewés ou questionnés.
00:04:36Je pense que les artistes, les intellectuels ou les gens connus ou pas connus d'ailleurs,
00:04:43peuvent tout à fait donner leur avis sur la situation politique actuelle, absolument.
00:04:47Non, je ne pense pas que ce soit leur rôle.
00:04:51Ils devraient se concentrer sur leur art et laisser les professionnels de la politique s'occuper de ça.
00:05:00C'est normal qu'il y ait des personnes comme eux qui prennent position,
00:05:03mais je pense que c'est risqué ce qu'ils ont fait, mais c'est tout à leur honneur et je leur remercie.
00:05:08Et puis après le ralliement d'Éric Ciotti au RN, les Républicains contre-attaquent dans les Alpes-Maritimes.
00:05:14Près de 400 candidats LR ont été investis pour les législatives,
00:05:18mais l'un qui fera face à Éric Ciotti à Nice vient Gilles Vannier, entrepreneur spécialiste de logistique,
00:05:24n'a pas d'expérience en politique.
00:05:26Les détails avec Clotilde Payet et Yael Benhamou.
00:05:29Coup de théâtre dans le bastion des Républicains dans les Alpes-Maritimes,
00:05:33un candidat présenté par les LR face à Éric Ciotti.
00:05:37Un coup politique prévu dès l'annonce du ralliement d'Éric Ciotti avec le RN.
00:05:43Depuis qu'Éric Ciotti a pris l'initiative de nouer une alliance avec le RN,
00:05:46les Républicains avaient fait savoir qu'ils mettraient un candidat face à lui.
00:05:49L'idée c'est de faire comprendre aux électeurs des Alpes-Maritimes de cette circonscription précisément
00:05:53qu'Éric Ciotti n'incarne pas à leurs yeux les Républicains.
00:05:57Le concurrent d'Éric Ciotti est un homme d'une quarantaine d'années.
00:06:00Il s'appelle Virgile Vannier.
00:06:02Il est un simple sympathisant de droite qui est venu voir LR cette semaine pour être candidat
00:06:07et n'a aucune expérience en politique.
00:06:10Une candidature bidon selon ce politologue.
00:06:13C'est un candidat bidon que les Républicains envoient face à Éric Ciotti.
00:06:18La circonscription d'Éric Ciotti n'est pas prenable avec le report des voix du front.
00:06:23Donc de toutes les manières, soit on envoie un lampiste,
00:06:28mais si on envoie un cador, le cador sera humilié.
00:06:31C'est infaisable pour l'état-major des Républicains en l'état.
00:06:34Dans les Alpes-Maritimes, la semaine de chaos a creusé des divisions entre les soutiens d'Éric Ciotti
00:06:40et ceux qui dénoncent une ligne infranchissable en République.
00:06:43Dans la circonscription du président des Républicains,
00:06:46le Rassemblement national a réuni près de 30% des suffrages dimanche lors des européennes
00:06:51contre 10% pour les Républicains.
00:06:54Et parmi les mesures, pardon, les candidatures du nouveau Front populaire,
00:06:58il y a celle de Philippe Poutou qui interpelle.
00:07:00Membre du nouveau parti anticapitaliste,
00:07:03il se présente dans la première circonscription de Lod à Trèbes,
00:07:06territoire frappé par des attentats en 2018 où le colonel Beltrame a été tué.
00:07:10Un comble pour un candidat visé par une enquête pour apologie du terrorisme.
00:07:14Corentin Alonso et Marine Sabourin.
00:07:17L'ancien candidat à l'élection présidentielle se présente dans Lod
00:07:21sous les couleurs du nouveau Front populaire.
00:07:23Une candidature polémique alors que le NPA est visé par une enquête pour apologie du terrorisme
00:07:28après avoir publié un communiqué défendant les actions du Hamas le 7 octobre.
00:07:33Le NPA rappelle son soutien aux Palestiniens
00:07:36et aux moyens de lutte qu'ils et elles ont choisis pour résister.
00:07:39Aujourd'hui comme hier, nous sommes toutes et tous Palestiniens.
00:07:43Intifada.
00:07:44Sa candidature dans la circonscription de Trèbes ne passe pas
00:07:47car c'est ici, en 2018, qu'a été assassiné le colonel Arnaud Beltrame
00:07:52lors d'une attaque terroriste dans un supermarché.
00:07:54Nous ne pouvons accepter que quelqu'un qui soutient les terroristes du Hamas
00:07:58soit candidat dans la commune de Trèbes qui a tant souffert de l'islamisme.
00:08:01Philippe Poutou est également connu pour ses positions contre la police.
00:08:05Dans son programme présidentiel en 2022, il proposait de désarmer les forces de l'ordre.
00:08:10Monsieur Poutou, depuis de nombreuses années, s'inscrit dans la grande lignée
00:08:14de ceux qui prônent la haine antifrique.
00:08:16On se souvient de l'attaque d'un commissariat à la Courneuve avec des mortiers d'artifice
00:08:20où il avait déclaré notamment que c'était un très joli feu d'artifice.
00:08:23Et je crois que s'il y avait une médaille de la haine antifique aux Jeux olympiques,
00:08:26il serait largement sur le podium.
00:08:28Le candidat du NPA a également proposé sa candidature pour le poste de Premier ministre.
00:08:33Merci beaucoup Isabelle.
00:08:35On se retrouve tout à l'heure pour un nouveau rendez-vous de l'Action Votre Compagnie.
00:08:37On passe à l'écho.
00:08:38Eric de Rilmatin.
00:08:39Votre programme avec Domexpo.
00:08:414 villages en Ile-de-France.
00:08:4350 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:08:45Domexpo.
00:08:46Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:08:47Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:08:49Installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:08:54Groupeverlaine.pro
00:08:55Bonjour Eric.
00:08:56Vous avez choisi de revenir aujourd'hui sur cette promesse de campagne émanante de Gabriel Attal.
00:09:01C'est la fameuse mutuelle santé à 1 euro par jour.
00:09:05Vous avez un petit peu décortiqué tout ça.
00:09:07Oui c'est un bel affichage.
00:09:08C'est très bien mais ce n'est pas vraiment un grand plus.
00:09:11Pour une raison simple.
00:09:12Parce que 1 euro par jour et par personne, ça fait 30 euros par mois si je calcule bien.
00:09:17Mais si vous regardez les offres sur internet, et il y en a beaucoup je peux vous dire,
00:09:21une mutuelle santé en moyenne et standard, c'est 20 euros par mois.
00:09:25C'est à partir de 20 euros par mois.
00:09:26Pour un étudiant ou un jeune actif qui ne va pas trop chez le médecin, disons-le franchement.
00:09:31Mais 20 euros par mois, je reprends ma calculette, ça fait 60 centimes par jour.
00:09:35Donc si je comprends bien, et d'ailleurs le site Le Lynx vous le dira, les offres sont nombreuses.
00:09:40Ce n'est pas une aubaine en fait.
00:09:41Ça va dépendre bien sûr du niveau de remboursement parce que c'est un affichage.
00:09:45Parce que la vraie raison d'être des mutuelles, c'est plus vous payez cher, plus vous êtes remboursé.
00:09:50Alors bien entendu, si vous avez beaucoup de soins dentaires ou des lunettes à rembourser,
00:09:53il ne faut pas s'attendre à être bien remboursé avec un euro.
00:09:55Mais la vraie question, puisque c'est quand même là-dessus que les différents candidats concurrents
00:10:02tentent de se positionner, c'est le pouvoir d'achat.
00:10:04Est-ce que ça a un impact sur le pouvoir d'achat ?
00:10:06Sur cela, non. Vraiment franchement non.
00:10:08Parce que d'abord, vous avez les plus modestes.
00:10:10Ceux qui ont un plafond maximum de revenus à 18 000 euros net, donc ça fait 1500 par mois.
00:10:15Les plus modestes, ils ont déjà la mutuelle santé solidaire.
00:10:18Et elle est déjà à un euro par jour.
00:10:20Il faut préciser aussi que dans le privé, si vous êtes employé d'une entreprise privée,
00:10:24la mutuelle est obligatoire.
00:10:26Et le patron vous prend en charge 50% des cotisations.
00:10:30Les fonctionnaires, c'est pareil.
00:10:32Dès l'an prochain, l'État prendra en charge 50% des cotisations.
00:10:35Donc vous voyez, il y a un vrai effort pour aider ceux qui ont le plus de difficultés à payer leur mutuelle.
00:10:40Ce qui veut dire qu'un euro par jour, c'est un peu un affichage.
00:10:44C'est-à-dire qu'on vise le cent bol, la somme qui frappe un peu les esprits.
00:10:48Oui, c'était comme pour le permis de conduire, vous vous souvenez.
00:10:51Et puis ça rappelle aussi le zéro frais pour les lunettes et pour les soins dentaires.
00:10:57Mais alors au final, et là c'est la grande question, pour quelle qualité de soins et quelle qualité de lunettes ?
00:11:02Parce que quand on regarde les forums santé comme 60 millions de consommateurs,
00:11:06la prise en charge des lunettes, à 100%, ça marche bien.
00:11:09Mais souvent, les lunettes ne sont pas terribles.
00:11:11C'est ce qu'on voit comme remarque.
00:11:13Et puis pour en bénéficier, il faut déjà une mutuelle.
00:11:15Donc il faut payer à côté.
00:11:17Et la Sécu paye 18% des verts.
00:11:19Et cette fameuse mutuelle, 82%.
00:11:21Alors c'est peut-être là que justement, payer le 1 euro par jour, ça va être utile pour avoir les lunettes.
00:11:26Mais je vous le dis tout de suite, ce sont vraiment des lunettes très low cost.
00:11:29Alors au final, et pour résumer tout cela, la mutuelle à 1 euro par jour et par personne,
00:11:34il ne faut pas s'attendre à des miracles sur les remboursements.
00:11:37Merci beaucoup, on y voit beaucoup plus clair.
00:11:39Et sans jeu de mots.
00:11:42C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:11:44Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:11:48Groupeverlaine.pro
00:11:50C'était votre programme avec Domexpo.
00:11:524 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir le vôtre.
00:11:56Plus d'infos sur domexpo.fr
00:11:58Alexia Germont et Frédéric Durand sont avec moi dans quelques instants pour commenter l'actualité
00:12:03et ce début de semaine dont on imagine qu'elle sera très dense sur le plan politique
00:12:07encore avec son lot de rebondissements à n'en pas douter.
00:12:10A tout de suite.
00:12:15De retour avec vous, c'est le début de 180 minutes.
00:12:17Infos, le décryptage avec aujourd'hui.
00:12:19Alexia Germont, bonjour.
00:12:20Bonjour.
00:12:21Vous êtes avocate, vous êtes présidente du think tank France Audacieuse.
00:12:23Merci de nous avoir rejoints.
00:12:24Frédéric Durand est là également.
00:12:25Bonjour.
00:12:26Vous êtes journaliste.
00:12:27Et comme tous les lundis, j'ai envie de dire, cher Frédéric,
00:12:29on va évidemment parler de ce qui s'est déroulé dans le week-end.
00:12:32Toutes ces candidatures qui nous ont parfois pris par surprise,
00:12:36à l'image de celle de François Hollande.
00:12:38Un ancien président devrait-il agir ainsi en se présentant aux législatives ?
00:12:42François Hollande s'est attiré la stupeur et les critiques de nombreux politiques.
00:12:46Manuel Valls, pour commencer, qui fut son Premier ministre.
00:12:50Même Manuel Bompard a été critique au sein du Front Populaire de la méthode.
00:12:54Et maintenant, c'est Éric Dupond-Moretti qui pointe le garde des Sceaux sortant.
00:12:59L'incongruité d'une liste comprenant à la fois un ancien président comme François Hollande
00:13:04et des membres radicaux et appelant à la violence au sein du NPA.
00:13:07Je vous propose de l'écouter.
00:13:09Pathétique, le mot est faible.
00:13:11Parce que M. Hollande se retrouve de facto allié de M. Poutou,
00:13:17qui applaudit des deux mains quand on brûle un commissariat de police.
00:13:23Il est de facto l'allié de Raphaël Arnault, fiché S.
00:13:27En politique comme ailleurs, l'honneur n'est pas...
00:13:30Le sens de l'honneur, pardon, ce n'est pas un sens interdit.
00:13:33C'est un déshonneur, cette candidature de François Hollande.
00:13:35Comment on renie la campagne faite par M. Glucksmann ?
00:13:39Tout ça s'est effacé.
00:13:41Pour avoir quoi, au fond ? Pour avoir un poste ? Pour avoir un siège ?
00:13:45Je trouve que ça n'est pas digne.
00:13:47Je précise quand même, Alexia, que Renaissance n'allie personne en face par courtoisie.
00:13:53Il a beau jeu de dire c'est pas bien, c'est un peu minable, etc.
00:13:57En face, on s'efface parce qu'il ne faudrait pas commettre de crimes de lèse-majesté
00:14:03envers un ancien président.
00:14:05Donc il y a un peu d'hypocrisie dans la méthode.
00:14:07En tout cas, François Hollande a loupé l'occasion rêvée pour lui
00:14:11de sortir par le haut de cette séquence.
00:14:13Quand il a pris la parole au 20h, on pouvait espérer
00:14:18qu'une parole de sociodémocrate serait une parole de responsabilité
00:14:22en appelant à constituer un front, non pas avec le nouveau Front populaire,
00:14:28mais un front avec les sociodémocrates qui avaient été représentés par Raphaël Glucksmann
00:14:33pour renforcer ce bloc central et pour donner une triple proposition aux Français
00:14:40en ce premier tour.
00:14:41Bon, là, ce n'est pas ce qu'il a fait.
00:14:43Là, ce qu'il a fait, il a été très clair sur ce qu'il ferait sur le second tour.
00:14:46Mais en revanche, il a été très confus puisqu'il a accepté de se mélanger
00:14:51avec, effectivement, c'est plus qu'une alliance improbable.
00:14:55C'est une alliance qui ne devrait pas, de mon point de vue, exister en termes programmatiques.
00:15:02Il n'y a rien de commun entre les sociodémocrates et le NPA ou la France insoumise.
00:15:10Et là, effectivement, on est dans une logique, si on laisse tomber la langue de bois,
00:15:15on voit bien que par respect pour la fonction présidentielle,
00:15:20on ne met personne en face de François Hollande.
00:15:23Mais enfin, les langues se délient.
00:15:25Et tout le monde a été au front pour expliquer quand même que l'alliance programmatique
00:15:32qu'acceptait de faire François Hollande avec ses anciens fondeurs,
00:15:37rien que ça, avec ses anciens fondeurs, déjà ça, c'est peut-être une faute politique.
00:15:44Ce n'est pas si vieux que ça.
00:15:45Et ce n'est pas si vieux que ça.
00:15:46Ça doit être d'il y a moins de dix ans.
00:15:47Ce n'est pas si vieux que ça.
00:15:48Donc là, en fait, François Hollande essaye de cranter pour avoir une voix qui existe
00:15:54pour les futures échéances, pour se positionner.
00:15:58Pour Lionel Jospin, en revanche, vous allez voir Philippe Poutou,
00:16:01cette candidature parmi d'autres au sein du NPA, qui dérange.
00:16:04Ça se dilue dans le nombre.
00:16:05Vous allez écouter un ancien Premier ministre qui se serait bien vu président lui aussi à son époque.
00:16:10Je ne pense pas que Félix Poutou va peser considérablement dans le rassemblement
00:16:16qui s'opérera dans le Parlement futur.
00:16:20Et François Hollande ?
00:16:21Et François Hollande, je le rappelle quand même, le seul socialiste qui a été en mesure
00:16:27de devenir président de la République après François Mitterrand.
00:16:30Moi, ça m'a été refusé en raison de la division.
00:16:34Et donc, je sais ce qu'est la division.
00:16:37Je sais ce qu'est l'unité.
00:16:39Ça a été la victoire de 1997 et nous avons bien gouverné pendant cinq ans.
00:16:42L'extrême gauche n'était pas dans votre gauche plurielle, Lionel Jospin.
00:16:46La présence de Poutou insingulier dans un ensemble de députés de plusieurs centaines
00:16:55ne paraît pas véritablement un problème.
00:16:58C'est votre avis aussi, Frédéric ?
00:17:00Je ne crois pas à l'argument qu'on présente les personnes en face
00:17:06parce qu'il y aurait crime de lèse-majesté, etc.
00:17:08Non, pas du tout.
00:17:09On sait très bien qu'on l'aura dans sa besace ensuite.
00:17:12Puisque Emmanuel Macron, c'est celui qui a pour partie fabriqué
00:17:16le programme économique de François Hollande, faut-il le rappeler.
00:17:19Donc, il n'y a absolument pas de désaccord au fond.
00:17:21Et si on ne présente personne, c'est parce qu'on sait qu'à un moment donné,
00:17:24si il doit y avoir des jeux, des bougées dans les majorités, etc.
00:17:27et des besoins, François Hollande ne sera pas un opposant systématique
00:17:32à la politique de Macron.
00:17:33Ils avaient dit à Renaissance qu'on s'effacera si quelqu'un de l'arc républicain s'était en face.
00:17:38Ils considèrent que malgré l'alliance avec le FPF, ils se démarquent.
00:17:41Mais parce que c'est vrai.
00:17:42On ne peut pas dire que François Hollande est Poutou
00:17:45parce que Poutou est dans une coalition où il y a des centaines de candidats.
00:17:49Néanmoins, ils se présentent quand même sous une manière commune.
00:17:52Ils siègeront côte à côte.
00:17:53Oui, mais ça c'est les reproches qui en sont adressés.
00:17:55Encore faut-il que Poutou soit élu pour qu'il siège côte à côte.
00:17:57Mais reste que, moi je pense que c'est plus pour des raisons idéologiques et politiques
00:18:01que Macron ne présente pas de candidats en face que pour crime de lèse-majesté.
00:18:05Et puis juste, regardez cette tribune signée par Jean-Yves Le Drian,
00:18:08ancien ministre des Affaires étrangères.
00:18:10C'est pour ça que ça faisait écho à ce que vous disiez tout à l'heure.
00:18:12Pour ceux qui ne l'ont pas lue, on va prendre connaissance de quelques passages.
00:18:16Amis social-démocrates, comment peux-tu ?
00:18:18Et donc, il en appelle en fait à ceux qui se retrouvaient dans la proposition de Raphaël Glucksmann
00:18:23et qui se sont soit effacés, soit qui ont un peu plié face au nombre
00:18:28et face à une forme de doxa quand même de LFI.
00:18:31Vous trouvez que là aussi, il a eu la bonne attitude ?
00:18:34Écoutez, d'abord, sur le fond et sur la forme, cette tribune est remarquable.
00:18:38Il n'est pas le seul à l'avoir signée.
00:18:41Il y a, je crois, Agnès Pannier-Runacher.
00:18:43Enfin, il y a un certain nombre d'autres composantes, on va dire.
00:18:49Il y a François-Alain Samen, Olivier Dussopt.
00:18:54Voilà, donc c'est l'aile gauche, les sociaux-démocrates.
00:18:57Je trouve que d'abord, c'est courageux.
00:18:59Parce qu'en ce moment, jusqu'à présent, les seules voix courageuses,
00:19:03permettez-moi de le dire, qu'on ait entendu chez les sociaux-démocrates,
00:19:06c'était Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et Jérôme Gage
00:19:11qui a dit qu'il ne prenait pas l'étiquette Nouveau Front Populaire pour se présenter.
00:19:15Et qui s'est fait incendier et qui aura face à lui un Front Populaire.
00:19:18Mais qui n'aura pas de macroniste.
00:19:20Une fois de plus...
00:19:22Oui, d'accord, enfin bon, c'est quand même...
00:19:24Non mais je donne la controverse, si vous me le permettez.
00:19:27Amis social-démocrates, comment peux-tu, c'est la question que posait Hollande
00:19:32quand il s'est senti trahi par le Drian, entre autres, Dussop aussi
00:19:35et tout ce que vous venez de citer, pour rejoindre Macron.
00:19:38Donc si vous voulez, dans ce petit jeu de dupes,
00:19:40moi je veux bien que la social-démocratie soit absolument compatible,
00:19:42en tout cas leur vision, avec la droite.
00:19:44Parce que c'était une politique de droite qu'amenait Macron.
00:19:46D'ailleurs tous ses premiers ministres quasiment étaient de droite.
00:19:48Mais voilà, donc n'allons pas non plus chercher vertu où elle n'existe pas vraiment.
00:19:53Si tout le monde commence à régler ses comptes à l'aune des législatives,
00:19:55on ne va pas s'en sortir.
00:19:56Mais c'est ce qui se passe.
00:19:57Kylian Mbappé qui sort du terrain sportif pour évoquer, lui, les prochaines élections.
00:20:01Regardez avec les grandes phrases à retenir
00:20:04de cette intervention en conférence de presse de l'équipe de France
00:20:07et en préambule du match de ce soir.
00:20:08Goderich Beck, Clotilde Payet, Marine Sabourin.
00:20:14Faut-il voir un appel à voter aux législatives
00:20:16pour la majorité sortante dans les mots de Kylian Mbappé ?
00:20:19En conférence de presse en Allemagne hier,
00:20:21le capitaine des Bleus a exhorté le peuple français,
00:20:23et surtout la jeune génération,
00:20:25à se rendre aux urnes les 30 juin et 7 juillet prochains.
00:20:28Kylian Mbappé est contre les extrêmes,
00:20:29contre les idées qui divisent.
00:20:31On a l'opportunité de choisir le futur de notre pays.
00:20:34Et c'est pour ça que j'appelle à tous les jeunes d'aller voter.
00:20:36Une prise de parole qui interroge et qui divise les Français.
00:20:39Est-ce le rôle d'un membre de l'équipe de France de football d'influencer les électeurs ?
00:20:43Chacun dans son monde.
00:20:44Et c'est très bien comme ça, honnêtement.
00:20:45Et on aime beaucoup Kylian Mbappé, il n'y a pas de sujet,
00:20:47mais qu'il reste dans le milieu sportif.
00:20:49Il a toujours été engagé, il a toujours dit ce qu'il pensait.
00:20:51C'est comme Thuram aussi, le fils de Thuram.
00:20:54Son père est déjà engagé.
00:20:55Donc je pense qu'ils sont tous les deux légitimes.
00:20:57Non, pour moi, non.
00:20:59Chacun prend son rôle, c'est tout.
00:21:00Les footballeurs, ils restent dans leur jeu et c'est tout.
00:21:04La Fédération française de football avait pourtant affirmé ce week-end
00:21:07le souhait que la neutralité des bleus soit comprise et respectée par tous.
00:21:11Jamais un capitaine de l'équipe de France dans l'ère contemporaine
00:21:15n'avait pris la parole de façon aussi directe,
00:21:17non seulement par rapport à une situation politique,
00:21:20mais aussi en déclarant, d'une certaine manière,
00:21:24pour qui il allait voter dans quelques jours aux élections législatives.
00:21:28Ça pose une question d'autorité de l'institution.
00:21:31Selon Didier Deschamps, l'entraîneur de l'équipe de France,
00:21:33les mots de Kylian Mbappé vont probablement nourrir le débat.
00:21:38Camélie Oudéa Castera qui trouve qu'il a parlé de manière exemplaire.
00:21:42Petit extrait.
00:21:43Kylian n'est pas le seul à s'être exprimé.
00:21:48Et on voit que nos athlètes ont envie de faire entendre leur voix.
00:21:53C'est leur liberté de citoyen, de citoyenne.
00:21:56On est dans un moment qui est critique et je pense que c'est une belle attitude.
00:22:01C'est une attitude qui est courageuse, qui est engagée
00:22:05et qui peut être saluée et qui est vraiment profondément respectable.
00:22:10Encore une fois, c'est leur liberté d'athlète.
00:22:12Ils choisissent de l'exercer.
00:22:14D'autres choisissent de ne pas le faire.
00:22:16C'est tout aussi respectable.
00:22:18Mais bien entendu, je considère que dans ce moment politique si décisif pour notre pays,
00:22:26cet engagement citoyen est remarquable.
00:22:30Je pense que Kylian a parlé de manière absolument exemplaire hier avec ses mots.
00:22:35Il a voulu parler à la jeunesse dans un moment, encore une fois,
00:22:39totalement inédit et décisif pour l'avenir de notre pays.
00:22:43Ça ne vous aura pas échappé que les macronistes ne vont pas dire le contraire
00:22:45vu qu'il a appelé à voter contre les extrêmes, Alexia ?
00:22:48Oui, je crois que le débat peut être un peu plus fin que ça.
00:22:53La ministre dit leur liberté d'athlète.
00:22:57Je ne suis pas d'accord avec ça.
00:22:59Ce n'est pas une question de liberté d'athlète.
00:23:01La question qui est posée, c'est est-ce qu'on a le droit en tant qu'athlète de donner son avis ?
00:23:06Si on vous pose la question.
00:23:09Je pense que ce n'est pas le positionnement d'un athlète en tant qu'athlète.
00:23:13Premier point.
00:23:15En revanche, si on vous pose la question en tant que citoyen
00:23:18et que vous acceptez d'y répondre en disant
00:23:20moi-même en tant que citoyen, voilà quel est mon positionnement,
00:23:24c'est vrai qu'il y a un côté un peu plus courageux.
00:23:28Donc là, elle le positionne totalement en tant qu'athlète.
00:23:31C'était effectivement dans le cadre d'une conférence de presse.
00:23:35Mais quand on écoute ce qu'il a dit, il a dit Kylian Mbappé mais en tant que citoyen.
00:23:41Pour se départir de sa casquette.
00:23:45Je pense que c'est quelqu'un qui n'est pas un impulsif
00:23:48et que dans la façon dont il a pris la parole,
00:23:51cette précision était pour cadrer d'où il parlait.
00:23:55Didier Deschamps approuve la méthode aussi.
00:23:58Est-ce que la FFF a eu tort dans ses directives ?
00:24:01Parce que tout le monde lui donne tort aujourd'hui.
00:24:04Je pense qu'en tant que citoyen, chacun a le droit de s'exprimer.
00:24:07Je ne vois pas pourquoi, au prétexte qu'on serait un athlète de haut niveau,
00:24:11d'un coup on ne serait plus un citoyen, etc.
00:24:14Après, les choix de Mbappé appartiennent à Mbappé.
00:24:16Moi je crois que ça a un effet à peu près nul sur le résultat politique.
00:24:19Oui, c'est ce que beaucoup de gens disaient hier soir.
00:24:21Vous savez, à l'époque, on avait testé Noah qui était un des sportifs préférés des Français.
00:24:24On l'avait testé à une élection, il faisait à peu près zéro.
00:24:26Donc si vous voulez, ça n'a pas de vraie incidence.
00:24:29Enfin, qu'il choisisse le bloc central dans la nouvelle trinité politique.
00:24:34Je ne suis pas très étonné.
00:24:36Parce que c'est plutôt aussi l'intérêt du milieu dans lequel il évolue.
00:24:39Oui, et puis on connaît sa proximité avec Emmanuel Macron quand même.
00:24:41Ils ne s'en sont pas cachés, les deux hommes, dernièrement.
00:24:43On va s'interrompre quelques secondes.
00:24:45Regardez, je vous invite à notre nouveau rendez-vous dès ce soir, 21h.
00:24:49Ça s'appelle 100% politique.
00:24:51C'est une nouvelle formule d'émission qui comprendra des animateurs que vous connaissez déjà.
00:24:56A savoir Olivier Benkaymoun et Julien Basquet
00:24:59qui co-animeront ce rendez-vous très politique dans la quinzaine
00:25:03Rendez-vous est pris.
00:25:04On en reparle tout à l'heure.
00:25:06Et on va parler aussi de ce qui se passe du côté de Renaissance et DLR.
00:25:10Il n'y avait pas d'accord.
00:25:11Des accords locaux, nous dit-on.
00:25:13Beaucoup d'accords locaux quand même.
00:25:14Vous allez voir, c'est presque systématique.
00:25:16En tout cas chez les barons de la Macronie.
00:25:18A tout à l'heure.
00:25:23De retour avec Isabelle Piboulot.
00:25:25C'est l'heure du journal.
00:25:26Un peu plus d'un mois maintenant de la cérémonie d'ouverture des JO.
00:25:29Répétition grandeur nature sur la scène ce matin.
00:25:31Près d'une cinquantaine de bateaux devant accueillir les délégations
00:25:34étaient en phase de test entre le pont d'Austerlitz et le pont d'Iéna.
00:25:38Maxime Lavandier et Florian Pomme y ont assisté.
00:25:41À moins de 50 jours des jeux olympiques,
00:25:43c'est une petite répétition qui a lieu ici sur la scène.
00:25:46Une petite répétition puisque seulement une cinquantaine de bateaux,
00:25:4956 exactement, ont été prévus pour cette répétition générale.
00:25:52Des bateaux mouches ou encore des péniches sont partis du pont d'Austerlitz
00:25:56jusqu'au pont d'Iéna, soit environ 6 km de trajet.
00:25:59Objectif de cette répétition très technique,
00:26:02mesurer les distances de sécurité entre les bateaux
00:26:04et les horaires de passage sous les ponts.
00:26:06Ce convoi très restreint fait partie du deuxième groupe de bateaux
00:26:09puisque le premier avait déjà réalisé un test fin juillet dernier.
00:26:13Il faut savoir également que ce test qui était prévu début avril
00:26:16m'a été repoussé deux fois à cause des crues de la Seine.
00:26:19Un deuxième test sera effectué lundi prochain avec cette fois la flotte complète,
00:26:23soit une centaine de bateaux qui, le jour J, le 26 juillet,
00:26:27lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
00:26:30transporteront les 206 délégations d'athlètes du monde entier.
00:26:33Et puis toujours à Paris, la station de métro concorde
00:26:36et celles des tuileries sont désormais inaccessibles.
00:26:39Elles sont désormais fermées puisqu'elles se situent sous un stade éphémère des JO.
00:26:43Les correspondances entre les lignes 1, 8 et 12 sont donc suspendues jusqu'au 2 septembre,
00:26:48le temps de permettre le montage puis le démontage des infrastructures des Jeux.
00:26:52On continue à parler sport avec le coup d'envoi de l'euro.
00:26:54Pour les hommes de Didier Deschamps, c'est donc ce soir en Allemagne.
00:26:56Le sélectionneur des Bleus qui a produit un sans-faute lors de ses matchs d'ouverture.
00:27:00L'équipe de France entre en liste et affrontera l'Autriche à 21h dans un contexte inédit
00:27:06où la politique a passé la porte des vestiaires.
00:27:09Les précisions de Louis Wix, envoyé spécial Canal+.
00:27:14Didier Deschamps va lancer ce soir sa sixième phase finale à la tête de l'équipe de France
00:27:17mais jamais depuis son arrivée il n'avait fait face à un tel contexte.
00:27:21La grave crise politique que traverse le pays accapare les esprits.
00:27:24L'actualité, le quotidien des Bleus aussi depuis plusieurs jours
00:27:27à travers d'abord la prise de position assumée de Marcus Thuram,
00:27:30la conférence de presse historique du capitaine Kylian Mbappé.
00:27:34Il fallait voir hier Didier Deschamps lors de son arrivée sur l'estrade
00:27:37avec son regard loin d'être celui que l'on connaît habituellement,
00:27:41loin de sa sérénité, de sa tranquillité lorsqu'il s'agit de parler uniquement du sportif.
00:27:45La politique n'est pas son domaine de prédilection.
00:27:48Il connaît également son devoir de réserve vis-à-vis de l'institution pour laquelle il travaille,
00:27:52la Fédération française de football.
00:27:54Et en plus de cela, il a un contexte sportif loin d'être favorable
00:27:58car hier il n'a pas pu s'entraîner sur la pelouse de l'Esprit Arena
00:28:02là où se déroulera le match ce soir.
00:28:04Il a dû s'entraîner sur un terrain annexe situé à une vingtaine de minutes
00:28:07aux yeux et à la vue de tous.
00:28:09Difficile donc de travailler tranquillement lors d'une séance
00:28:12qui était censée être en partie à huis clos
00:28:14mais jamais non plus depuis son arrivée et sa première Coupe du Monde en 2014.
00:28:18Didier Deschamps n'a perdu lors d'un premier match d'une grande compétition.
00:28:22Retour à la politique.
00:28:24On poursuit avec cet imbroglio pour les électeurs de droite entre Allianz et Desunions.
00:28:28Difficile de s'y retrouver, notamment sur les affiches de campagne
00:28:32avec les candidats de l'Alliance LR-RN et ceux qui la refusent.
00:28:36Présence d'un logo ou non, d'une figure locale ou nationale.
00:28:39Comment savoir pour qui l'on vote ?
00:28:41Explication de Marine Sabourin.
00:28:43C'est un véritable casse-tête pour les électeurs.
00:28:46Reconnaître à quelle partie appartiennent les candidats de leur circonscription.
00:28:50Pour ceux qui se présentent sous l'Alliance inédite LR-RN,
00:28:53la bannière Républicain Droite soutenue par le RN,
00:28:56où le candidat est présenté aux côtés de Jordane Bardella et Éric Ciotti.
00:29:00Au moins 60 de candidats sont concernés.
00:29:03Est-ce que les électeurs vont pouvoir s'y retrouver ?
00:29:06Ça c'est un premier point parce que c'est vrai que finalement
00:29:09quand on arrive dans un bureau de vote, on reçoit beaucoup de signes d'un coup
00:29:13et c'est parfois difficile de s'y retrouver.
00:29:15Les choses se compliquent concernant les LR qui refusent l'Alliance.
00:29:18Certains n'afficheront aucun logo du parti car le tribunal judiciaire
00:29:22n'a pas statué sur son autorisation ou non.
00:29:25D'autres prennent le risque, quitte à être sanctionnés en cas de décision juridique tardive.
00:29:29À qui appartient désormais le logo LR ?
00:29:32Et là je crois que c'est un des rares cas où justement
00:29:35la dimension identitaire du logotype est remise en question.
00:29:39Vraisemblablement on va avoir des réponses dans les jours et les semaines à venir.
00:29:44Pour les candidats du RN, c'est plus simple.
00:29:46L'affiche de campagne est toujours accompagnée du logo du Rassemblement National.
00:29:50Et puis considérée comme une ombre au tableau de Valéchy,
00:29:53Adrien Quatennens a donc renoncé à se présenter dans le Nord.
00:29:56Il l'a annoncé hier matin à Lille tout en demandant aux Français
00:30:00de faire gagner le nouveau Front populaire.
00:30:02Sa candidature a été contestée, Adrien Quatennens ayant été condamné
00:30:05pour violences conjugales.
00:30:07Explications avec Yaël Benhamou et Mathilde Ibanez.
00:30:11Depuis le déballage de sa vie privée et sa condamnation à 4 mois de prison
00:30:15avec sursis pour violences conjugales, Adrien Quatennens est devenu
00:30:18le talon d'Achille du nouveau Front populaire.
00:30:21Il était investi par la France Insoumise pour les élections législatives anticipées.
00:30:25Le député du Nord a décidé de retirer sa candidature.
00:30:29Je sais que cette décision va décevoir beaucoup de monde,
00:30:33mais il me semble qu'elle va en soulager encore davantage.
00:30:37Je renonce à ma candidature aux élections législatives
00:30:40des 30 juin et 7 juillet prochains.
00:30:43Depuis qu'il a annoncé participer à la campagne, les écologistes,
00:30:46socialistes et communistes avaient négocié son éviction,
00:30:50l'une des conditions importantes pour s'allier à la France Insoumise.
00:30:53Je n'entends pas plus longtemps que ma candidature soit utilisée
00:30:57contre la France Insoumise et le nouveau Front populaire
00:31:01pour leur nuire dans un moment où toute l'énergie doit être mobilisée
00:31:05pour battre l'extrême droite.
00:31:07Une décision lourde pour Adrien Quatennens, proche de Jean-Luc Mélenchon.
00:31:11Son mentor en politique n'a pas tardé à réagir.
00:31:14Adrien Quatennens s'est retiré pour ne pas être une cause de désordre.
00:31:17C'est tout à son honneur.
00:31:19La politique est aussi faite de vertus républicaines.
00:31:22Le droit à la réhabilitation existe.
00:31:24Une décision saluée par la France Insoumise
00:31:27qui a annoncé investir Aurélien Lecoq pour le remplacer.
00:31:32Merci beaucoup.
00:31:33On se retrouve pour votre grand journal de 15h.
00:31:35Isabelle Piboulot pour le JT.
00:31:37On marque une petite pause et puis on revient
00:31:39pour parler de ce qui s'est noué à la marge,
00:31:43soi-disant, si l'on en croit les principaux acteurs,
00:31:46entre Renaissance et LR.
00:31:48LR, Canal Historique, on va dire.
00:31:53Toujours en compagnie de Frédéric Durand et Alexia Germont.
00:31:56Autour de cette table, 180 minutes infos.
00:31:59Sur ce non-accord officiel qui a été passé
00:32:01entre Renaissance et LR.
00:32:03Gérard Larcher, vous vous en souvenez,
00:32:05c'était en fin de semaine dernière qu'il niait tout accord global.
00:32:07Et ce matin, sur notre antenne,
00:32:09Sabrina Agressi-Roubach, ministre sortante,
00:32:12insiste que ça va se passer au niveau local.
00:32:14Ce sera très ciblé.
00:32:16C'est un accord local.
00:32:18Ce sont des accords locaux.
00:32:20En faisant le rassemblement, nous permettons
00:32:22aux candidats républicains avec un grand R
00:32:26de pouvoir battre et l'extrême-gauche et l'extrême-droite.
00:32:28Est-ce qu'on peut y croire ?
00:32:30Parce qu'on a vu dans des circonscriptions
00:32:34où il y avait des personnalités,
00:32:36ou des ministres sortants, ou des députés,
00:32:38ou des gens un peu médiatiques.
00:32:40Comme par hasard, l'accord avait été passé.
00:32:42Oui, mais on peut croire au fait
00:32:44qu'une élection législative,
00:32:46c'est 577 élections distinctes.
00:32:49A chaque fois, avec la personnalité,
00:32:52l'incarnation de tous les candidats,
00:32:54parce que ça compte,
00:32:56le fait qu'ils soient déjà bien implantés
00:32:58sur le territoire.
00:33:00Il n'y a pas que les étiquettes politiques.
00:33:02D'ailleurs, à telle enseigne,
00:33:04pour tous ceux qui sont dans la droite républicaine classique,
00:33:06ils n'ont plus d'étiquette
00:33:08puisqu'ils n'ont pas le droit d'utiliser,
00:33:10avant les investitures,
00:33:12le problème de la tête de parti n'étant pas réglée.
00:33:14Personne n'a mis le logo DLR.
00:33:18Pour ceux qui sont partis rejoindre l'ERN,
00:33:20c'est pareil.
00:33:22C'est l'union, exactement.
00:33:26On voit bien que c'est à chaque fois
00:33:30une question de cartographie politique locale.
00:33:34Je crois qu'aujourd'hui,
00:33:36on entend trop,
00:33:38dans les médias,
00:33:40le fait que ce serait l'affrontement
00:33:42de deux clans, deux blocs.
00:33:44Non, pas au premier tour.
00:33:46Au premier tour,
00:33:48les électeurs ont trois options.
00:33:50Vous avez une option bien claire,
00:33:52extrême-gauche-gauche.
00:33:54Une option bien claire,
00:33:56extrême-droite-droite,
00:33:58ralliée récemment,
00:34:00qui a clarifié les choses pour le coup.
00:34:02Et vous avez un bloc central.
00:34:04Ce bloc central, et j'insiste là-dessus,
00:34:06n'étant pas égal
00:34:08au bloc d'Emmanuel Macron.
00:34:10Parce que les raccourcis
00:34:12trop simplistes
00:34:14viennent brouiller les cartes, en réalité.
00:34:16Rassoufflez-en, LR se recentre quand même.
00:34:18Alors, LR,
00:34:20à défaut de se recentrer,
00:34:22je crois que par rapport
00:34:24à la gravité du moment,
00:34:26il y a la tentative,
00:34:28je ne dis pas du tout que ce sera fait,
00:34:30mais il y a la tentative
00:34:32de construire une nouvelle majorité,
00:34:34plus élargie, qui n'est pas la majorité
00:34:36de 2022, avec
00:34:38un certain nombre de personnes qui ont des valeurs,
00:34:40qui restent sur leurs valeurs.
00:34:42Et quand je dis cela,
00:34:44je laisse les deux extrêmes également
00:34:46aux valeurs qu'ils défendent. On est en démocratie,
00:34:48je trouve cela très bien.
00:34:50Mais on n'a pas le monopole des valeurs
00:34:52qu'aux extrêmes. Pardonnez-moi
00:34:54de le dire, on a le droit aussi
00:34:56de vouloir défendre une vision
00:34:58dans le cadre
00:35:00d'une éventuelle grande coalition
00:35:02par rapport aux enjeux qui sont devant nous.
00:35:04Parce que les deux extrêmes
00:35:06réunis du point de vue économique,
00:35:08c'est souvent le prisme que j'utilise,
00:35:10parce que c'est celui que je connais en tout cas le mieux,
00:35:12et également en étant très sensible
00:35:14aux questions de sécurité.
00:35:16Mais sur la partie
00:35:18économique, c'est une
00:35:20catastrophe économique d'avoir
00:35:22le programme du RN,
00:35:24et c'est une hyper-catastrophe
00:35:26économique d'avoir le programme
00:35:28de l'FI. Donc,
00:35:30c'est très clair, il y a
00:35:32des... On sait très bien que ces
00:35:34derniers temps, ça a commencé à se tendre
00:35:36sur
00:35:38notamment les comptes publics.
00:35:40Et aujourd'hui,
00:35:42tout ce qui est chiffré
00:35:44dans le programme d'extrême-droite
00:35:46et dans le programme d'extrême-gauche,
00:35:48c'est un gouffre. D'abord, c'est
00:35:50le miroir aux alouettes pour
00:35:52les électeurs. Après,
00:35:54ils peuvent voter ce qu'ils veulent, bien sûr.
00:35:56Mais au moins qu'ils sachent que ce qui
00:35:58est annoncé n'est pas
00:36:00effectuable, n'est pas
00:36:02réalisable, et qu'en plus,
00:36:04ça coûte un argent que nous n'avons pas.
00:36:06Frédéric, c'est le retour de l'argent
00:36:08magique, là, pour
00:36:10la gauche ?
00:36:12On va trouver de quoi financer ?
00:36:14Pour l'ORN,
00:36:16si j'ai bien compris,
00:36:18il y a des choix politiques à faire, des choix économiques.
00:36:20Alors on peut être absolument
00:36:22interloqué d'un SMIC à 1 600 euros.
00:36:24Moi, je pense que quand on gagne 1 600 euros par
00:36:26mois, c'est dur de vivre.
00:36:28C'est difficile de vivre.
00:36:30Personne dit ça.
00:36:32Il n'y a pas que le SMIC.
00:36:34L'argent magique, il est où ? Moi, j'aimerais
00:36:36savoir. Il est où ? Il n'est pas dans la poche, en tout cas, des salariés.
00:36:38Ils voient leur niveau de vie
00:36:40baisser au fur et à mesure.
00:36:42Donc, ils ne valent jamais l'argent prétendument magique dans leur poche
00:36:44à eux. Bien. Donc, moi, je pense
00:36:46qu'il y a une revalorisation des minimas sociaux,
00:36:48du SMIC, etc. C'est indispensable
00:36:50si on veut sortir de la crise.
00:36:52Les classes moyennes et les classes populaires,
00:36:54c'est indispensable qu'elles aient plus d'argent.
00:36:56Il faut quand même dire aux gens, aussi,
00:36:58que ça va se passer dans le cadre de négociations avec les partenaires sociaux.
00:37:00Ce n'est pas de l'acquis. Ce n'est pas parce que la gauche
00:37:02arrive au pouvoir que ça va arriver automatiquement.
00:37:04L'augmentation du SMIC, c'est de l'acquis.
00:37:06C'est de l'augmentation du SMIC.
00:37:08Moi, je voudrais finir sur les accords dont vous parliez.
00:37:10Moi, je pense qu'effectivement, il n'y a pas d'accord
00:37:12global. Et c'est parfaitement normal qu'il n'y ait
00:37:14pas d'accord global pour la bonne et simple raison
00:37:16que personne ne veut aller dans le Titanic
00:37:18macroniste aujourd'hui. LR,
00:37:20sinon, aurait fait cet accord. Et l'aurait fait depuis longtemps,
00:37:22d'ailleurs. Il pouvait très bien
00:37:24décider d'apporter une majorité à Macron
00:37:26au Parlement, à l'Assemblée nationale,
00:37:28puisqu'ils avaient 62 députés
00:37:30qui leur manquaient moins que ça pour avoir le 289.
00:37:32Simplement, il faut savoir
00:37:34qu'à droite, il y a des gens plutôt conservateurs,
00:37:36voire très conservateurs, d'autres plutôt libéraux.
00:37:38Il y a très longtemps. Et l'option
00:37:40Sarkozy, c'est depuis longtemps l'option
00:37:42de ralliement au macronisme.
00:37:44C'est ce que défend Rachida Dati
00:37:46aujourd'hui. Mais tous ne sont pas d'accord sur
00:37:48cette option-là. Et en tout cas, si on le fait,
00:37:50on ne doit pas le faire voir.
00:37:52Pour moi, de dire le ralliement au macronisme
00:37:54aujourd'hui va finir
00:37:56dans cette dernière partie de mandat dont on ne sait pas
00:37:58combien de temps elle durera. Parce qu'après tout,
00:38:00on a eu beaucoup de surprises.
00:38:02Trois ans, bien sûr.
00:38:06Mais pour moi,
00:38:08ce n'est pas la bonne façon de poser les choses.
00:38:10Travailler
00:38:12dans une coalition
00:38:14pour son pays, à un moment
00:38:16clé, ce n'est pas se rallier
00:38:18à un camp ou à un autre.
00:38:20C'est se rallier à la France.
00:38:22C'est ce que disent tous. Le RN, la gauche,
00:38:24tout le monde dit ce que vous dites.
00:38:26C'est travailler à ça pour sauver la France.
00:38:28Tout le monde veut sauver la France à travailler à ça.
00:38:30Si vous voulez lui répondre, vite fait.
00:38:32Ce n'est pas compliqué. Aujourd'hui, c'est chacun
00:38:34chez soi, mais qui travaille ensemble.
00:38:36C'est totalement différent de dire un bloc central
00:38:38fondu dans le macronisme
00:38:40qui, a priori en 2027, ne sera
00:38:42plus incarné par Emmanuel Macron.
00:38:44Merci à tous les deux d'avoir été des nôtres.
00:38:46N'oubliez pas notre nouveau rendez-vous politique,
00:38:48le temps que durent
00:38:50ces élections législatives, en tout cas,
00:38:52entre Julien Pasquet et Olivier Benkemou.
00:38:54Ça commence ce soir, dès 21h.
00:38:56Ils vous accompagneront tous les deux jusqu'à minuit.
00:38:58On revient avec Isabelle Piboulot.
00:39:00Ce sera l'heure de son journal.
00:39:04180 minutes
00:39:06d'info de retour parmi vous.
00:39:08C'est l'heure du journal. Une fois les pas coutumes,
00:39:10on commence avec le sport.
00:39:28C'est l'information du jour.
00:39:30Il y a un réel enjeu. L'Euro débute ce soir,
00:39:32vous l'aurez compris, pour l'équipe de France.
00:39:34Première journée de la phase de poule.
00:39:36Les hommes de Didier Deschamps affronteront
00:39:38l'Autriche à 21h sur la pelouse de Dusseldorf.
00:39:40Le point sur la composition
00:39:42de l'équipe des Bleus avec
00:39:44Nicolas Payard, envoyé spécial en Allemagne.
00:39:46La dernière séance
00:39:48d'entraînement hier au Pogent Stadion
00:39:50a confirmé ce que l'on vous indiquait
00:39:52dès vendredi concernant l'équipe
00:39:54qui va débuter son Euro ce soir
00:39:56de l'Autriche, à savoir la présence
00:39:58de William Saliba aux côtés de
00:40:00Dayot Upamecano. Sur le côté gauche
00:40:02de la défense, Théo Hernandez,
00:40:04un temps incertain, devrait bien tenir sa place.
00:40:06Au milieu de terrain, le grand retour
00:40:08en compétition officielle avec
00:40:10le maillot bleu sur les épaules
00:40:12d'N'Golo Kanté aux côtés de
00:40:14Griezmann et d'Adrien Rabiot. Malgré
00:40:16une alerte hier, le Turinois devrait
00:40:18bien être présent. En attaque,
00:40:20Dembele et les deux hommes dont
00:40:22on a beaucoup parlé cette semaine,
00:40:24Marcus Thuram et le capitaine Kylian Mbappé.
00:40:48On parle évidemment beaucoup de Marcus Thuram et
00:40:50Kylian Mbappé puisque ce coup d'envoi
00:40:52est donné dans un contexte particulier.
00:40:54Les législatives se sont invitées dans la
00:40:56compétition. Le capitaine de l'équipe
00:40:58de France a appelé hier à voter
00:41:00contre les extrêmes. Son coéquipier
00:41:02Marcus Thuram très clairement contre
00:41:04le Rassemblement National. Explication
00:41:06de Marco Maricic.
00:41:08Il n'y a plus le Covid
00:41:10de 2021 de Cabenzema
00:41:12comme en 2022. Pas de blessés ni de polémiques
00:41:14mais le contexte autour des bleus est
00:41:16une nouvelle fois bien lourd.
00:41:18Je pense qu'on est dans un moment crucial dans
00:41:20l'histoire de notre pays. L'euro a une place
00:41:22très importante dans nos carrières
00:41:24mais je pense qu'on est des citoyens avant tout
00:41:26et je pense qu'on ne doit pas être déconnecté
00:41:28du monde qui nous entoure et encore moins
00:41:30quand ça concerne notre pays. Les élections
00:41:32s'invitent dans le groupe France dans sa préparation
00:41:34ces discussions avec la permission
00:41:36du sélectionnaire.
00:41:38J'aurais pu dire, bon,
00:41:40vu la situation, vous avez la liberté
00:41:42mais c'est bien que vous restiez concentré
00:41:44sur le sportif. Vous savez comment ça va être
00:41:46traduit ? Que je leur conseille
00:41:48de ne pas parler ou que je leur interdis
00:41:50de parler. On dit souvent qu'il ne faut pas
00:41:52mélanger politique et foot.
00:41:54Je suis d'accord quand ça concerne
00:41:56des broutilles mais quand c'est des situations
00:41:58comme celle-ci, c'est très important.
00:42:00Alors, comme Marcus Thuram la veille,
00:42:02le capitaine ne s'est pas caché.
00:42:04On a l'opportunité de choisir le futur
00:42:06de notre pays
00:42:08et c'est pour ça que j'appelle à tous les jeunes d'aller
00:42:10voter, de vraiment prendre conscience de l'importance
00:42:12de la situation. On est une génération
00:42:14qui peut faire la différence.
00:42:16Aujourd'hui, on voit très bien que les extrêmes sont aux portes
00:42:18du pouvoir. Je n'ai pas envie de représenter un pays
00:42:20qui ne correspond pas à mes valeurs,
00:42:22qui ne correspond pas à nos valeurs, qui sont des valeurs
00:42:24de mixité, de tolérance, de respect.
00:42:26J'espère vraiment qu'on va faire le bon choix
00:42:28et j'espère qu'on sera encore fiers
00:42:30de porter ce maillot, le 7.
00:42:32Le 7 juillet, soir du deuxième tour des élections.
00:42:34Sans oublier la réalité,
00:42:36un euro où l'équipe de France peut servir
00:42:38d'unificateur.
00:42:40Des prises de parole de personnalités qui sont parfois contestées.
00:42:42Des stars d'internet comme le youtuber
00:42:44Squeezie, au star du ballon rond.
00:42:46Alors, entre avis tranchés qui dérangent
00:42:48ou marques de courage, les célébrités
00:42:50doivent-elles s'engager lors de campagnes électorales ?
00:42:52Écoutez vos réactions.
00:42:54Le fait qu'ils aient une communauté
00:42:56et de l'influence, ça peut
00:42:58permettre justement de faire passer certains messages.
00:43:00Après, qu'ils prennent partie
00:43:02ou pas, c'est vrai que de base
00:43:04ce n'est pas leur domaine. Je crois que les gens
00:43:06ont le droit de donner leur avis, s'ils sont interviewés
00:43:08ou questionnés. Je pense que
00:43:10les artistes, les
00:43:12intellectuels ou les gens connus
00:43:14ou pas connus d'ailleurs, peuvent
00:43:16tout à fait donner leur avis
00:43:18sur la situation politique actuelle, absolument.
00:43:20Non, je ne pense pas
00:43:22que ce soit leur rôle.
00:43:24Ils devraient
00:43:26se concentrer sur leur art
00:43:28et laisser les professionnels
00:43:30de la politique
00:43:32s'occuper de ça. C'est normal qu'il y ait
00:43:34des personnes comme eux qui prennent position
00:43:36mais je pense que c'est risqué ce qu'ils ont fait
00:43:38mais c'est tout à leur honneur et je leur remercie.
00:43:40Et on reparle politique
00:43:42après le ralliement d'Éric Ciotti au ORN.
00:43:44Les Républicains contre-attaquent
00:43:46dans les Alpes-Maritimes. Près de 400
00:43:48candidats LR ont été investis
00:43:50pour les législatives, dont un qui fera
00:43:52face à Éric Ciotti à Nice.
00:43:54Virgile Vannier, entrepreneur, spécialiste
00:43:56de logistique, n'a pas d'expérience
00:43:58en politique. Les détails avec
00:44:00Clotilde Payet et Yael Benhamou.
00:44:02Coup de théâtre dans le bastion
00:44:04des Républicains dans les Alpes-Maritimes.
00:44:06Un candidat présenté par les LR
00:44:08face à Éric Ciotti.
00:44:10Un coup politique prévu
00:44:12dès l'annonce du ralliement d'Éric Ciotti
00:44:14avec le Rassemblement National.
00:44:16Depuis qu'Éric Ciotti a pris l'initiative de nouer
00:44:18une alliance avec le Rassemblement National,
00:44:20les Républicains avaient fait savoir qu'il mettrait
00:44:22un candidat face à lui. L'idée c'est de faire comprendre
00:44:24aux électeurs des Alpes-Maritimes de cette circonscription
00:44:26précisément qu'Éric Ciotti n'incarne pas
00:44:28à leurs yeux les Républicains.
00:44:30Le concurrent d'Éric Ciotti est un homme
00:44:32d'une quarantaine d'années. Il s'appelle
00:44:34Virgile Vannier. Il est un simple
00:44:36sympathisant de droite qui est venu
00:44:38voir à l'air cette semaine pour être candidat
00:44:40et n'a aucune expérience
00:44:42en politique. Une candidature
00:44:44bidon selon ce politologue.
00:44:46C'est un candidat bidon
00:44:48que les Républicains envoient face
00:44:50à Éric Ciotti. La circonscription
00:44:52d'Éric Ciotti n'est pas prenable
00:44:54avec le report des voix du front.
00:44:56Donc de toutes les manières,
00:44:58soit on envoie un lampiste
00:45:00mais si on envoie un
00:45:02Cador, le Cador sera humilié.
00:45:04C'est infaisable
00:45:06pour l'état-major des Républicains en l'état.
00:45:08Dans les Alpes-Maritimes, la semaine de chaos
00:45:10a creusé les divisions entre les soutiens
00:45:12d'Éric Ciotti et ceux qui dénoncent
00:45:14une ligne infranchissable en République.
00:45:16Dans la circonscription du président
00:45:18des Républicains, le Rassemblement
00:45:20national a réuni près de 30%
00:45:22des suffrages dimanche lors des
00:45:24européennes, contre 10%
00:45:26pour les Républicains.
00:45:28Merci beaucoup Isabelle, on se retrouve tout à l'heure bien sûr
00:45:30pour un prochain rappel. Regardez, c'est la nouvelle émission
00:45:32qu'on vous propose à compter de ce soir
00:45:34présentée par Olivier Benkhemoune et
00:45:36Julien Pasquet, que vous devinez bien sûr
00:45:38derrière votre petit écran
00:45:40du langage signé.
00:45:42Ça s'appelle 100% Politique
00:45:44et ils vous accompagneront tous les deux de 21h à minuit
00:45:46avec des rendez-vous assez
00:45:48marquants, bien sûr des face-à-face
00:45:50politiques, des interviews au long cours
00:45:52aussi avec des personnalités.
00:45:54Voilà, on voulait évidemment marquer
00:45:56le coup pour cette
00:45:58nouvelle semaine dense qui s'annonce
00:46:00et sans doute la prochaine quinzaine.
00:46:02Je vous laisse quelques instants, le temps d'accueillir
00:46:04nos invités pour notre débat politique
00:46:06à nous de l'après-midi. 180 minutes d'info,
00:46:08la suite c'est dans quelques instants.
00:46:14De retour avec d'autres invités
00:46:16qui m'ont rejoint autour de cette table, on accueille
00:46:18Nadia Hay qui est députée Renaissance sortant
00:46:20des Yvelines. Bonjour, merci d'être parmi nous
00:46:22cet après-midi à vos côtés, Jean-Claude Dassier.
00:46:24Salut Jean-Claude, bienvenue sur ce plateau.
00:46:26Vincent Roy également, bonjour Vincent.
00:46:28Et Louis Larridon
00:46:30qu'on accueille. Bonjour, bienvenue, secrétaire
00:46:32nationale des Jeunes Socialistes.
00:46:34On va évidemment commenter
00:46:36l'actualité aussi de ce week-end parce que nous on a
00:46:38fait une petite pause dans l'émission mais
00:46:40il y a beaucoup de choses qui ont été dites après
00:46:42l'annonce de candidature de
00:46:44François Hollande. Rétrospectivement, on comprend mieux
00:46:46sa prise de parole dans un 20h
00:46:48il y a quelques jours. Un ancien président, devrait-il agir
00:46:50ainsi d'ailleurs ? En se présentant, François Hollande
00:46:52s'est attiré la stupeur et les critiques
00:46:54de nombreux politiques, Manuel Valls pour commencer,
00:46:56même Manuel Bompard
00:46:58du côté du Front Populaire a été critique de la méthode
00:47:00et maintenant Éric Dupond-Moretti
00:47:02qui pointe l'incongruité
00:47:04d'une liste comprenant aussi, vous le savez,
00:47:06des membres du nouveau parti
00:47:08anticapitaliste dont certains qui ont appelé
00:47:10franchement à des actes violents.
00:47:12Je vous propose d'écouter à ce propos
00:47:14le garde des Sceaux sortant.
00:47:16Pathétique, le mot est faible parce que
00:47:18M. Hollande se retrouve
00:47:20de facto allié
00:47:22de M. Poutou
00:47:24comme on le dit dès demain, quand on brûle
00:47:26un commissariat de police.
00:47:28Il est de facto
00:47:30l'allié de Raphaël Arnault
00:47:32fiché S.
00:47:34En politique comme ailleurs, l'honneur n'est pas
00:47:36le sens de l'honneur. Pardon,
00:47:38c'est pas un sens interdit. C'est un déshonneur
00:47:40cette candidature de François Hollande. Ah, je trouve, oui.
00:47:42Comment on renie la campagne
00:47:44faite par M. Glucksmann ?
00:47:46Tout ça s'est effacé. Pour avoir quoi
00:47:48au fond ? Pour avoir un poste ?
00:47:50Pour avoir un siège ? Je trouve que ça n'est
00:47:52pas digne. Louis Larridon,
00:47:54les critiques, c'est pas l'apanage
00:47:56du centre et de la droite aujourd'hui. Je veux dire que
00:47:58je les ai cités,
00:48:00Bernard Cazeneuve, Manuel Valls,
00:48:02des gens qui ont été ses ministres,
00:48:04premiers ministres qui ne comprennent pas
00:48:06pourquoi, d'une certaine manière,
00:48:08ils se rabaissent à faire ça après avoir
00:48:10occupé la plus haute fonction.
00:48:12Est-ce que vous, vous avez été un peu interloqué ?
00:48:14Moi, je n'ai pas été interloqué,
00:48:16j'étais surpris parce que je n'étais pas dans
00:48:18le secret des dieux sur sa candidature.
00:48:20Donc je l'ai découvert comme
00:48:22beaucoup de gens, mais je pense que c'est une bonne chose.
00:48:24C'est une bonne chose quand on est dans
00:48:26un moment historique, on est à ça
00:48:28d'avoir un gouvernement d'extrême droite, que des gens
00:48:30qui ont été en responsabilité, qui ont encorté,
00:48:32qui ont incarné une certaine vision de la gauche, viennent non seulement apporter
00:48:34leur soutien à ce nouveau front populaire,
00:48:36ils viennent aussi proposer leur candidature. Même Jean-Luc Mélenchon,
00:48:38on sait qu'il n'a pas une histoire facile et une relation
00:48:40interpersonnelle formidable avec
00:48:42François Hollande, a dit que sa candidature était
00:48:44la bienvenue. Et je pense que ça veut dire quelque chose
00:48:46sur la capacité de la gauche à gouverner après
00:48:48le 10 juillet, et à rassembler toutes ses sensibilités
00:48:50et à faire naître du débat. Et moi, je pense que
00:48:52quand on est Éric Dupond-Moretti,
00:48:54qu'on s'est abaissé, qu'on est soi-même
00:48:56visé par un certain nombre de plaintes,
00:48:58le sens de l'honneur, ça devrait
00:49:00nous donner autrement
00:49:02qu'on est le garde des Sceaux et qu'on
00:49:04trouve cette situation personnelle. Nadia, je précise,
00:49:06je vais lui répondre, mais je précise quand même que Renaissance n'a une personne
00:49:08en face, par courtoisie,
00:49:10eu égard à la fonction qu'il a occupée,
00:49:12vous trouvez ça, sur le fait
00:49:14d'en allier personne en face, normal
00:49:16vous de... Il y a juste une chose que je ne peux pas laisser
00:49:18passer, c'est des attaques que vous venez de faire
00:49:20personnelles vis-à-vis d'Éric Dupond-Moretti.
00:49:22Ce n'est pas parce que vous êtes en panique
00:49:24totale et que vous perdez toutes vos
00:49:26boussoles que vous devez vous attaquer
00:49:28aux ministres qui sont en exercice.
00:49:30Et le sens de l'honneur, c'est aussi ça, c'est de respecter
00:49:32les hommes politiques qui sont en exercice.
00:49:34S'il y a la justice
00:49:36qui doit passer, elle passera. Mais en attendant,
00:49:38ne vous attaquez pas comme ça, ad hominem,
00:49:40à des personnes qui ne sont pas sur ce plateau.
00:49:42Maintenant, pour revenir à la question
00:49:44de François Hollande. Mais qu'est-ce qu'il
00:49:46fait ici ? Pourquoi
00:49:48s'allier
00:49:50avec ce front populaire
00:49:52qui n'a ni queue ni tête,
00:49:54pardonnez-moi cette expression, qui est
00:49:56un mélange de grand n'importe quoi
00:49:58entre des déçus de la politique
00:50:00qui n'ont pas pu arriver en responsabilité
00:50:02alors que ça fait
00:50:04des années pour certains, des décennies pour d'autres
00:50:06et ils n'ont pas pu accéder
00:50:08à la plus haute des responsabilités.
00:50:10Donc, François Hollande, qu'est-ce qu'il fait là ?
00:50:12C'est un ancien Président de la République
00:50:14du Parti Socialiste qui, aujourd'hui,
00:50:16se compromet avec Jean-Luc Mélenchon ?
00:50:18Celui-là même ?
00:50:20Vous avez peut-être un début de réponse. Il attend qu'on le rappelle, peut-être ?
00:50:22Non mais, on n'a pas...
00:50:24C'est ça l'ambition ?
00:50:26Il peut s'engager pour son pays, il peut le faire différemment,
00:50:28il peut le faire sur son nom propre,
00:50:30il a été Président de la République, donc il n'a pas besoin
00:50:32d'une alliance de compromission
00:50:34avec la France Insoumise
00:50:36pour revenir aux manettes.
00:50:38S'il le souhaite, s'il a quelque chose encore
00:50:40à apporter pour ce pays.
00:50:42Moi, j'ai beaucoup plus de respect pour Jérôme Gage,
00:50:44notamment, qui s'est positionné,
00:50:46qui s'est représenté sans avoir
00:50:48l'investiture du Front Populaire.
00:50:50Et le Front Populaire
00:50:52aligne quelqu'un face à lui, quand même.
00:50:54Non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas ça, les faits.
00:50:56Les faits établis ne sont pas ceux-là. Jérôme Gage
00:50:58est le candidat du Parti Socialiste au nom du nouveau Front Populaire.
00:51:00Il mène campagne.
00:51:02On n'y comprend plus rien.
00:51:04Je vais vous dire une chose, monsieur David.
00:51:06On n'y comprend plus rien.
00:51:08Vous êtes député. À la semaine nationale,
00:51:10vous savez qu'on vous donne la parole et qu'après,
00:51:12vous laissez les autres intervenir.
00:51:14Nous, on n'a pas les deux minutes.
00:51:16Si seulement vos collègues respectaient cette consigne.
00:51:18Jérôme Gage est le candidat investi par le Parti Socialiste
00:51:20au nom du nouveau Front Populaire.
00:51:22Dans sa circonscription, il y a eu le choix
00:51:24d'une dissidence non soutenue
00:51:26qui ne donne pas la candidature du nouveau Front Populaire.
00:51:28Jérôme Gage fait le choix, dans sa circonscription,
00:51:30de faire campagne, comme il l'entend.
00:51:32C'est lui le candidat du Parti Socialiste au nom du nouveau Front Populaire.
00:51:34Vous voyez, ça n'est l'idée.
00:51:36Je n'ai pas compris la subtilité. Il est Front Populaire ou il ne l'est pas ?
00:51:38Il est le candidat du Parti Socialiste
00:51:40investi dans le cadre de l'accord du nouveau Front Populaire.
00:51:42Mais pas sous la manière Front Populaire.
00:51:44Ça veut dire quoi, ça ?
00:51:46Sur le bulletin, qu'est-ce qu'il figurera ? Front Populaire ou pas ?
00:51:48C'est le candidat du Parti Socialiste
00:51:50dans le cadre d'un accord du nouveau Front Populaire.
00:51:52Je ne sais pas. Particulièrement clair.
00:51:54À la fin, à ce qu'il écrit sur son bulletin de vote,
00:51:56c'est ça qui compte. C'est un député sortant socialiste,
00:51:58réinvesti par son parti dans le cadre de l'accord.
00:52:00J'en prends la réaction et puis peut-être...
00:52:06Parce que c'est passionnant, franchement.
00:52:08C'est la manière du pays qui est en question.
00:52:10À travers M. Guetz
00:52:12et à travers l'ex-président de la République.
00:52:14Vous savez, il y a une chose
00:52:16qu'on ne peut pas dénier à François Hollande,
00:52:18c'est son intelligence.
00:52:20Il est toujours là, en tout cas souvent là,
00:52:22quand les opportunités politiques se présentent.
00:52:26Ce n'est pas la première fois.
00:52:28Qu'est-ce qu'il dit ? D'abord, il doit s'ennuyer.
00:52:30Mettons ça de côté.
00:52:32Deuxièmement, il se dit quoi ?
00:52:34Le président sortant n'est pas rééligible.
00:52:36M. Mélenchon est quand même
00:52:38assez mal parti. On pourra en débattre tout à l'heure
00:52:40si on veut. Moi, je maintiens qu'il est très mal parti.
00:52:42Qui a d'autre ?
00:52:44Il y aura à moins sens Laurent Wauquiez
00:52:46pour les Républicains, mais ça se complique pour lui
00:52:48parce que la route est encore longue
00:52:50et puis on ne sait pas trop ce qu'il va advenir.
00:52:52Donc, au fond, à gauche,
00:52:54il y a qui ?
00:52:56Il pourrait y avoir, si les affaires
00:52:58s'arrangent, il pourrait y avoir François Hollande.
00:53:00C'est le sens de sa candidature.
00:53:02On peut parfaitement, et je fais partie
00:53:04de ceux-là, penser qu'il est
00:53:06décidément tellement fluctuant
00:53:08dans ses convictions qu'il n'a plus aucun
00:53:10intérêt politique. On peut être
00:53:12d'un avis contraire et penser au contraire
00:53:14que c'est un homme à tout faire qui, un jour
00:53:16ou l'autre, peut être utile.
00:53:18On va reparler de cet attelage un peu baroque,
00:53:20mais j'aimerais qu'on reste sur la personne de François Hollande.
00:53:22Il y en a un autre qui était aux portes
00:53:24de l'Elysée, qui n'a jamais réussi à y aller.
00:53:26C'est bien sûr Lionel Jospin. Écoutez ce qu'il disait
00:53:28de cette candidature.
00:53:30Je ne pense pas que Félix Poutou va
00:53:32peser considérablement
00:53:34dans le rassemblement qui s'opérera
00:53:36et dans le
00:53:38parlement futur. Et François Hollande ?
00:53:40Et François Hollande.
00:53:42Et je le rappelle quand même,
00:53:44le seul socialiste qui a été en mesure
00:53:46de devenir président de la République
00:53:48après François Mitterrand.
00:53:50Moi, ça m'a été refusé, en raison
00:53:52de la division, et donc je sais
00:53:54ce qu'est la division.
00:53:56Je sais ce qu'est l'unité.
00:53:58C'est la victoire de 1997, et nous avons bien
00:54:00gouverné pendant 5 ans.
00:54:02L'extrême-gauche n'était pas dans votre gauche pluriale,
00:54:04Lionel Jospin.
00:54:06La présence de Poutou,
00:54:08un singulier,
00:54:10dans un ensemble
00:54:12de députés de plusieurs centaines,
00:54:14ne paraît pas véritablement
00:54:16un problème. C'est pas un problème.
00:54:18En gros, ça se dilue dans la masse. C'est ça qu'il nous dit
00:54:20Lionel Jospin. Oui, c'est assez incompréhensible
00:54:22aussi. Enfin, je ne comprends pas bien ce qu'il veut dire.
00:54:24Oui, finalement, monsieur Poutou,
00:54:26ce n'est pas très important, mais enfin, monsieur Poutou,
00:54:28il porte tout de même des idées,
00:54:30et il ne me semble pas totalement
00:54:32miscible dans cette alliance
00:54:34qui, pour le coup,
00:54:36me semble tout à fait contre-nature.
00:54:38Et puis, il n'est pas tout seul de l'UPR non plus.
00:54:40Non, il ne va pas tout seul.
00:54:42Ça renforce
00:54:44le côté, à mon sens, contre-nature de l'alliance.
00:54:46Quant à monsieur Hollande,
00:54:48il est évident que monsieur Hollande a une idée derrière la tête.
00:54:50Il ne va pas se promener comme ça,
00:54:52en Corrèze, pour le plaisir.
00:54:54Il est fidèle à sa bonne vieille ville de Tulle.
00:54:56D'accord, je vois bien.
00:54:58Mais effectivement, il se place
00:55:00comme, je ne sais pas,
00:55:02premier ministrable
00:55:04en cas de grisou,
00:55:06en cas où personne n'est capable.
00:55:08Sa position stratégique
00:55:10me semble évidente.
00:55:12Au-delà de cela,
00:55:14effectivement, du point de vue de sa colonne
00:55:16vertébrale politique,
00:55:18on peut se demander s'il ne lui manque pas
00:55:20une ou deux vertèbres, parce qu'il se décale
00:55:22considérablement.
00:55:24Non, mais attendez,
00:55:26il ne faut quand même pas exagérer.
00:55:28C'est l'homme qui était bien placé
00:55:30pour savoir
00:55:32combien il était important de combattre
00:55:34l'islamisme,
00:55:36de combattre l'antisémitisme.
00:55:38Et de fait, il l'a prouvé.
00:55:40Le voilà maintenant. C'est la raison pour laquelle
00:55:42je parlais d'alliance contre-nature, avec des gens
00:55:44qui, à mon sens, ne sont pas
00:55:46très respectables.
00:55:48Louis Larridon, vous qui êtes quand même un socialiste
00:55:50surjus, c'est-à-dire le socialiste
00:55:52tel qu'on l'imagine.
00:55:54On n'en qu'un, à priori.
00:55:56Vous entendez Manuel Valls, vous entendez
00:55:58Bernard Cazeneuve,
00:56:00même Manuel Bompard,
00:56:02les filles du monde. Franchement, Hollande,
00:56:04ça me laisse un peu circonspect.
00:56:06Est-ce que, franchement, c'était sa place
00:56:08là, en ce moment ? Et avec un Philippe Poutou
00:56:10qui est loin d'incarner
00:56:12ce que vous, vous voulez représenter dans la République.
00:56:14Moi, je ne prends pas de leçon de morale de la part
00:56:16de Manuel Valls qui, après avoir été pendant des années
00:56:18un ministre et un représentant socialiste,
00:56:20est allé faire campagne municipale à Barcelone avec l'extrême droite.
00:56:22Bernard Cazeneuve a fait le choix de ne pas prendre position,
00:56:26alors que le pays a plus que jamais besoin
00:56:28d'hommes qui prennent position dans ses élections législatives.
00:56:30C'est son droit de rester silencieux
00:56:32et de ne pas être à hauteur de l'histoire.
00:56:34François Hollande, écoutez,
00:56:36si j'étais François Hollande, je serais candidat, je ne sais pas.
00:56:38Par contre, ce que je sais, c'est qu'il sera candidat
00:56:40d'un programme commun, celui de nos partis,
00:56:42celui de nos organisations. Les 15 premiers jours,
00:56:44les bifurcations, les 100 jours suivants,
00:56:46les transitions. Et donc, c'est de ce programme-là
00:56:48dont François Hollande sera le candidat
00:56:50et dont il sera une des voix au lendemain de ses élections législatives.
00:56:52Florian Tardif, pour le service politique, nous a rejoints.
00:56:54On rappelle concernant François Hollande
00:56:56qu'il n'y aura pas de candidat Renaissance en face.
00:56:58C'est une sorte de courtoisie
00:57:00dévolue à un ancien chef d'État ?
00:57:02C'est ça l'idée ?
00:57:04Ou c'est qu'on savait qu'il n'avait aucune chance en face ?
00:57:06Non, c'est juste qu'on n'est pas forcément tous amnésiques
00:57:10quand il s'agit de faire de la politique
00:57:12et qu'on sait très bien ce qui s'est passé en 2022.
00:57:14C'est-à-dire qu'on a eu
00:57:16cette alliance de circonstances.
00:57:18La Nupes, vive la Nupes.
00:57:20La Nupes est morte, vive la Nupes.
00:57:22Tout simplement parce qu'après
00:57:24les élections législatives de 2022,
00:57:26on s'est bien rendu compte que
00:57:28cette alliance n'était...
00:57:30le but de cette alliance
00:57:32n'était que de gagner,
00:57:34tenter de gagner les élections législatives.
00:57:36Et qu'après, bien évidemment, les divergences allaient éclater
00:57:38au grand jour. D'ailleurs, dans le programme
00:57:40qui est présenté, rien sur le nucléaire.
00:57:42Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils ne sont pas d'accord.
00:57:44Les communistes sont pour,
00:57:46les écologistes sont contre, etc.
00:57:48Donc aujourd'hui, je pense
00:57:50que François Hollande
00:57:52fait exactement la même chose que ses petits camarades.
00:57:54C'est-à-dire qu'il y a un programme
00:57:56qui a été dessiné,
00:57:58mais, disons-le, le programme
00:58:00a été dessiné à partir du moment
00:58:02où ils sont tombés d'accord
00:58:04sur les circonscriptions.
00:58:06C'est-à-dire qu'on tombe, on met des heures et des heures
00:58:08à discuter des circonscriptions
00:58:10à partir du moment où les circonscriptions,
00:58:12globalement, le partage est acté.
00:58:14On peut s'accommoder du programme.
00:58:16C'est-à-dire que...
00:58:18C'est quand même comme ça que ça s'est passé.
00:58:20C'est-à-dire qu'on arrive à faire un programme
00:58:22en trois jours. Les discussions ont commencé
00:58:24dès le premier jour, en deux parties
00:58:26séparées, sur le fond.
00:58:28Et oui, effectivement, dans un accord...
00:58:30Vous savez à peu près, globalement...
00:58:32Non, juste, je termine.
00:58:34Et sur ces
00:58:36alliances de circonstances, François Hollande
00:58:38signe en bas de la page, mais il sait très bien
00:58:40comme bon nombre, d'ailleurs, de personnes
00:58:42qui se présentent sous la bannière du Nouveau Front Populaire
00:58:44qu'appliquer
00:58:46la totalité du programme,
00:58:48ce n'est pas possible.
00:58:50Evidemment.
00:58:52Qu'est-ce que compte faire la majorité présidentielle ?
00:58:54Tenter d'aller chercher des députés
00:58:56socialistes, etc., et tenter d'aller
00:58:58chercher des députés LR.
00:59:00Louis Larridon avouait tout de même qu'on n'y comprend
00:59:02absolument plus rien.
00:59:04Est-ce que vous voulez faire ? Ou est-ce que vous voulez
00:59:06emmener la France avec quels projets, avec quels hommes ?
00:59:08On n'y comprend plus rien.
00:59:10Vous savez, je suis sur les marchés tous les jours.
00:59:12Et aujourd'hui, ils nous disent qu'on n'y voit
00:59:14absolument plus rien. François Hollande
00:59:16qui s'allie avec M. Poutou,
00:59:18qui se raccroche
00:59:20à M. Roussel. Il y a
00:59:22quelques semaines encore, vous vous faisiez la guerre
00:59:24sur les européennes. Vous partiez
00:59:26chacun de votre côté, certains
00:59:28pro-européens, d'autres anti-Europe.
00:59:30C'est quoi votre projet aujourd'hui pour l'Europe ?
00:59:32Moi, je voudrais bien le savoir.
00:59:34Est-ce que c'est l'Europe de Jean-Luc Mélenchon ?
00:59:36Ou est-ce que c'est l'Europe de Raphaël Glucksmann ?
00:59:38On n'y comprend absolument plus rien.
00:59:40Et vous savez pertinemment,
00:59:42et sinon, dites-moi droit dans les yeux, que votre programme,
00:59:44dès votre arrivée en responsabilité,
00:59:46vous pourrez l'appliquer dans sa totalité.
00:59:48Vous ne pouvez pas,
00:59:50aujourd'hui,
00:59:52mettre en place un programme qui entraînerait
00:59:54300 milliards d'euros supplémentaires
00:59:56dans les dépenses publiques
00:59:58et qui ne sont pas financées,
01:00:00ou alors qui trouveraient leur financement
01:00:02sur des impôts, de l'impôt, de l'impôt et encore de l'impôt.
01:00:04Comme vous avez prévu, comme Jean-Luc Mélenchon l'a dit,
01:00:0650 milliards de hausse d'impôt
01:00:08dès l'été.
01:00:10Dès cet été, les Français auront
01:00:1250 milliards d'euros de documentation.
01:00:14Mais il faut vraiment que les Français sachent.
01:00:16Je vais lui répondre et puis on avance un petit peu,
01:00:18parce qu'on a d'autres thèmes.
01:00:20Moi, déjà, les gens sur les marchés me disent
01:00:22vraiment pas la même chose que vous. Ils me disent,
01:00:24nous, vous savez, au second tour, en 2017 et en 2022,
01:00:26c'était pas forcément notre candidat, mais on a voté Emmanuel Macron
01:00:28pour faire barrage à l'extrême droite.
01:00:30Ils nous disent aujourd'hui, ces gens-là,
01:00:32ces gens-là, et ces gens-là,
01:00:34ils nous disent que vous êtes devenu
01:00:36un paillasson pour l'extrême droite,
01:00:38qu'Emmanuel Macron est un fou à la chef de l'État,
01:00:40qui, en déclenchant ces élections,
01:00:42est à ça de donner le pouvoir à Jordan Bardella.
01:00:44Et donc, ces gens-là, ils ont besoin d'une alternative.
01:00:46Et oui, ce programme est réalisable.
01:00:48Et d'ailleurs, Valérie Rabault a proposé à Bruno Le Maire un débat
01:00:50sur le chiffrage des propositions, puisque ce que vous dites est faux.
01:00:52Et ce que vous dites, on est prêts à y débattre.
01:00:54Et donc, si la majorité présidentielle accepte
01:00:56de débattre, pourquoi pas un débat entre
01:00:58Bruno Le Maire et Valérie Rabault
01:01:00sur le chiffrage de ces mesures ?
01:01:02Et là, on pourra voir concrètement...
01:01:04Il faut qu'on l'apprenne. Désolé de vous couper, parce qu'on ne va pas
01:01:06faire un seul duel.
01:01:08Il y a quelque chose que je ne comprends pas
01:01:10dans votre... Mais vraiment, tout à fait
01:01:12sincèrement, dans votre stratégie.
01:01:14Vous voyez bien que ce programme, vous l'avez analysé,
01:01:16vous êtes un garçon intelligent,
01:01:18c'est, grosso modo, ni fait ni affaire.
01:01:20Mais ne revenons pas là-dessus.
01:01:22Je ne suis pas d'accord avec vous, mais ça m'aurait étonné que vous soyez d'accord avec moi.
01:01:24Non, mais c'est
01:01:26l'ouverture de toutes les frontières.
01:01:28Tout le monde vient, tout le monde...
01:01:30C'est la suppression de tous les accords
01:01:32de libre-échange. J'en ai parlé avec Manuel Valls la semaine
01:01:34dernière sur un plateau ici, sur CNew.
01:01:36Enfin, c'est juste la... Peu importe.
01:01:38Pourquoi ? Est-ce que vous ne dites pas, nous,
01:01:40partis socialistes, vu les derniers scores qu'on a fait
01:01:42à chaque élection, effectivement,
01:01:44on n'était plus grand-chose, etc. Il fallait
01:01:46s'allier. Quel que soit le truc,
01:01:48on s'allie. Ce qu'on veut, c'est combattre l'extrême-droite.
01:01:50Voilà. Ça, c'est un discours qui s'entend.
01:01:52Je vous retrouve maintenant à défendre un truc
01:01:54auquel, évidemment, dans l'intimité,
01:01:56vous ne pouvez pas croire une seconde.
01:01:58C'était défendre.
01:02:00C'était que l'extrême-droite ne passe pas.
01:02:02Alors, on fait une alliance.
01:02:04Et puis voilà, c'est simple.
01:02:06Moi, je vous le dis,
01:02:08j'y crois à ce programme. Je pense qu'il est réalisable.
01:02:10Et la gauche sait être à la hauteur de l'histoire quand elle l'est,
01:02:12même si elle a des désaccords.
01:02:14Allez, on va parler du nouveau fonds populaire
01:02:16avec Philippe Poutou, qui se présente
01:02:18dans la première circonscription de l'Aude.
01:02:20C'est pas n'importe quelle circonscription,
01:02:22puisqu'il y a Trèbes dans cette circonscription.
01:02:24Et vous allez voir,
01:02:26ce candidat choque
01:02:28quelques riverains, quelques électeurs.
01:02:30Corentin Alonso, Marine Sabourin.
01:02:32L'ancien candidat à l'élection présidentielle
01:02:34se présente dans l'Aude
01:02:36sous les couleurs du nouveau Front populaire.
01:02:38Une candidature polémique
01:02:40alors que le NPA est visé par une enquête
01:02:42pour apologie du terrorisme
01:02:44après avoir publié un communiqué
01:02:46défendant les actions du Hamas le 7 octobre.
01:02:48Le NPA rappelle son soutien
01:02:50aux Palestiniens et aux moyens de lutte
01:02:52qu'ils et elles ont choisis pour résister.
01:02:54Aujourd'hui comme hier,
01:02:56nous sommes toutes et tous Palestiniens.
01:02:58Intifada.
01:03:00Sa candidature dans la circonscription de Trèbes ne passe pas
01:03:02car c'est ici, en 2018,
01:03:04qu'a été assassiné le colonel
01:03:06Arnaud Beltrame lors d'une attaque terroriste
01:03:08dans un supermarché.
01:03:10Nous ne pouvons accepter que quelqu'un qui soutient
01:03:12les terroristes du Hamas soit candidat
01:03:14dans la commune de Trèbes qui a tant souffert de l'islamisme.
01:03:16Philippe Poutou est également connu
01:03:18pour ses positions contre la police.
01:03:20Dans son programme présidentiel en 2022,
01:03:22il proposait de désarmer
01:03:24les forces de l'ordre.
01:03:26Monsieur Poutou, depuis de nombreuses années,
01:03:28s'est inscrit dans la grande lignée
01:03:30de ceux qui prônent la haine antiflique.
01:03:32On se souvient de l'attaque d'un commissariat
01:03:34à la Courneuve avec des mortiers d'artifice
01:03:36où il avait déclaré que c'était un très joli feu d'artifice.
01:03:38Et je crois que s'il y avait une médaille
01:03:40de la haine antiflique aux Jeux olympiques,
01:03:42il serait largement sur le podium.
01:03:44Le candidat du NPA a également proposé
01:03:46une réduction pour le poste de Premier ministre.
01:03:48Les symboles sont importants
01:03:50dans la vie politique.
01:03:52Gageons à Trèbes, notamment, les électeurs
01:03:54vont vivre ça comme une provocation.
01:03:56Poutou Premier ministre, Poutou à Batignon,
01:03:58avant de mourir, je voudrais voir ça.
01:04:00Quand même, ça m'amuserait.
01:04:02Quelques semaines, parce qu'après,
01:04:04ce serait vite réglé.
01:04:06Vous voulez vraiment qu'on consacre
01:04:0810 minutes à la candidature de M. Poutou ?
01:04:10Mais tout le monde s'en fout,
01:04:12la candidature de M. Poutou, ça n'a aucune importance.
01:04:14Il intègre quoi ?
01:04:16Il intègre un espèce de conglomérat,
01:04:18de structure,
01:04:20où chacun regarde en l'air en disant
01:04:22surtout qu'on n'applique pas le programme,
01:04:24parce que ce serait un désastre,
01:04:26la gauche ne gagnera pas, je vous le dis.
01:04:28Et si je me suis trompé, mais je ne le crois pas,
01:04:30je viendrai ici faire amende honorable
01:04:32en disant que je me retire
01:04:34parce que ce n'est pas sérieux.
01:04:36La gauche ne peut pas gagner.
01:04:38En revanche, on va sûrement en parler dans un instant,
01:04:40beaucoup plus intéressant,
01:04:42le rassemblement national avec un certain
01:04:44nombre d'alliés venant de chez Ciotti,
01:04:46et évidemment la Macronique,
01:04:48qui n'est pas encore morte, contrairement à ce qu'on pense.
01:04:50Ça va dépendre de la participation entre autres.
01:04:52Donc honnêtement, Poutou,
01:04:54vous m'interrogez sur Poutou, je vous dis,
01:04:56ma façon de penser, ça n'a aucune importance
01:04:58dans l'espèce de pseudo-accord
01:05:00que notre
01:05:02ami socialiste authentique
01:05:04ici veut bien considérer que
01:05:06nous allons appliquer le programme,
01:05:08non vous n'appliquerez rien du tout.
01:05:10Dormez tranquille.
01:05:12J'aimerais qu'on fasse une petite interruption pour retrouver Isabelle Piboulot
01:05:14et le rappel des principaux titres de l'actualité.
01:05:16C'est à vous Isabelle.
01:05:18Aujourd'hui à Metz, 5 personnes ont été
01:05:20blessées à l'arme blanche,
01:05:22dont 2 très grièvement.
01:05:24L'hypothèse terroriste est exclue à ce stade,
01:05:26a précisé le procureur de la République
01:05:28qui n'a pas pu donner d'autres éléments dans l'immédiat.
01:05:30Selon le républicain Lorrain, la taxe est
01:05:32produite vers 10h15 dans une super-être
01:05:34du quartier Borny.
01:05:36Toujours d'après le journal, il pourrait s'agir d'un règlement
01:05:38de comptes.
01:05:40Les soulèvements de la terre lancent un avertissement.
01:05:42Si le RN accède au pouvoir à l'issue des législatives,
01:05:44le collectif écologiste
01:05:46promet des blocages partout en France
01:05:48dès le 8 juillet.
01:05:50Il menace également de compromettre le succès
01:05:52des JO pour éviter, je cite,
01:05:54la consécration d'un gouvernement fasciste.
01:05:56Enfin, les mesures s'allègent en Nouvelle-Calédonie.
01:05:58Fermée depuis le 14 mai,
01:06:00l'aéroport international de Nouméa
01:06:02la Tontouta a rouvert ce lundi.
01:06:04Par ailleurs, les élèves de primaire
01:06:06et secondaire ont repris le chemin
01:06:08de l'école selon les établissements.
01:06:10Enfin, le couvre-feu a débuté à 20h
01:06:12et non plus à 18h afin de
01:06:14faciliter un retour progressif à la vie normale.
01:06:16Merci beaucoup Isabelle.
01:06:18Et à tout à l'heure, Kylian Mbappé
01:06:20qui sort du terrain sportif pour évoquer
01:06:22le prochain scrutin.
01:06:24Regardons tout cela avec les réactions.
01:06:26Goderich Bey, Clotilde Payet.
01:06:28Faut-il voir un appel à voter aux législatives
01:06:30pour la majorité sortante dans les mots
01:06:32de Kylian Mbappé ?
01:06:34Le capitaine des Bleus a exhorté le peuple français
01:06:36et surtout la jeune génération
01:06:38à se rendre aux urnes les 30 juin
01:06:40et 7 juillet prochains.
01:06:42Kylian Mbappé est contre les extrêmes,
01:06:44contre les idées qui divisent.
01:06:46On a l'opportunité de choisir le futur de notre pays
01:06:48et c'est pour ça que j'appelle à tous les jeunes
01:06:50d'aller voter.
01:06:52Une prise de parole qui interroge et qui divise les Français.
01:06:54Est-ce le rôle d'un membre de l'équipe de France de football
01:06:56d'influencer les électeurs ?
01:06:58Chacun dans son monde et c'est très bien comme ça honnêtement.
01:07:00On aime beaucoup Mbappé, il n'y a pas de sujet
01:07:02sportif.
01:07:04Il a toujours été engagé, il a toujours dit ce qu'il pensait.
01:07:06C'est comme Thuram aussi, le fils de Thuram,
01:07:08son père est déjà engagé.
01:07:10Donc je pense qu'ils sont tous les deux légitimes.
01:07:12Non, pour moi non.
01:07:14Chacun prend son rôle, c'est tout.
01:07:16Les footballeurs restent dans leur jeu et c'est tout.
01:07:18La Fédération française de football
01:07:20avait pourtant affirmé ce week-end le souhait
01:07:22que la neutralité des Bleus soit comprise
01:07:24et respectée par tous.
01:07:26Jamais un capitaine de l'équipe de France
01:07:28dans l'ère contemporaine n'avait pris la parole
01:07:30d'une façon aussi directe,
01:07:32non seulement par rapport à une situation politique
01:07:34mais aussi en déclarant
01:07:36d'une certaine manière
01:07:38pour qui il allait voter
01:07:40dans quelques jours aux élections législatives.
01:07:42Ça pose une question d'autorité
01:07:44de l'institution.
01:07:46Selon Didier Deschamps, l'entraîneur de l'équipe de France,
01:07:48les mots de Kylian Mbappé vont probablement
01:07:50nourrir le débat.
01:07:52Jean-Claude, je vais recommencer avec vous
01:07:54parce qu'Amélie Oudéa Castera
01:07:56trouve qu'il a parlé de manière exemplaire.
01:07:58Didier Deschamps
01:08:00approuve la méthode.
01:08:02La FFF, on s'en souvient,
01:08:04avait demandé une sorte de réserve
01:08:06de la part des joueurs et encore plus peut-être
01:08:08de son capitaine, sauf qu'on lui pose la question
01:08:10en conférence de presse. Finalement, est-ce que la FFF
01:08:12a eu tort ? Est-ce que Kylian Mbappé
01:08:14est de toute façon au-dessus
01:08:16des instances du foot
01:08:18pour ce qu'il incarne aujourd'hui ?
01:08:20Écoutez, j'ai longtemps
01:08:22hésité à me faire une opinion
01:08:24sur la prise de parole
01:08:26et de position de Kylian Mbappé.
01:08:28Je ne suis même pas sûr d'y être parvenu
01:08:30parce que le débat
01:08:32que nous avons commencé à vivre depuis
01:08:34cette nuit, minuit,
01:08:36va être quand même très intense.
01:08:38On va vivre une période, grâce
01:08:40au Président de la République, merci encore M. le Président,
01:08:42ça va être très compliqué.
01:08:44On ne sait pas du tout ce qui va sortir des urnes.
01:08:46Probablement
01:08:48un résultat qui va tous
01:08:50nous décevoir et qui va rendre la gestion
01:08:52de la crise extrêmement difficile
01:08:54et longue. Bref,
01:08:56interdire,
01:08:58face à une situation qui n'est pas banale, tout de même,
01:09:00qui n'est pas banale,
01:09:02à un citoyen,
01:09:04quel qu'il soit, de prendre la parole
01:09:06et de dire ce qu'il pense,
01:09:08c'est un peu contraire à la tradition
01:09:10de ce qui se dit et ce qui se
01:09:12passe en France. Regardez,
01:09:14il y a déjà des sportifs qui ont fait un papier,
01:09:16je crois que c'est dans l'équipe de ce matin.
01:09:18Les artistes vont dire leur mot dans les 15 jours
01:09:20qui viennent. Tout le monde va participer
01:09:22au débat. Interdire
01:09:24à Kylian de prendre la parole,
01:09:26après tout,
01:09:28nul n'est obligé de lui obéir
01:09:30et de considérer que ce qu'il dit
01:09:32est absolument parfait
01:09:34et il n'y a rien à en redire,
01:09:36ça serait un peu compliqué. Donc, globalement,
01:09:38mon sentiment est qu'au fond,
01:09:40il a bien le droit de dire ce qu'il pense.
01:09:42Pourquoi pas, en effet.
01:09:44Florian Tardif, on notera quand même
01:09:46la subtilité parce qu'il parle des extrêmes, mais après,
01:09:48dans la manière dont il
01:09:50amène la chose en disant
01:09:52qu'il approuve ce qu'a dit
01:09:54Marcus Thuram la veille, on comprend
01:09:56bien à quels extrêmes il fait référence,
01:09:58mais il ne le dit pas. Donc,
01:10:00il arrive à le faire sans trop s'avancer.
01:10:02Oui, il le fait sans trop s'avancer.
01:10:04Historiquement, que ce
01:10:06soit les sportifs ou
01:10:08les artistes, ont toujours été
01:10:10contre l'arrivée de l'extrême
01:10:12droite. C'est-à-dire qu'on
01:10:14regarde ce qui s'est passé dans les années
01:10:162002, il y avait même, je me souviens,
01:10:18un clip qui avait été
01:10:20réalisé. Il y avait, à l'époque,
01:10:22Zinedine Zidane, plusieurs
01:10:24artistes. A l'époque, c'était encore des
01:10:26cassettes qui étaient distribuées sur
01:10:28les marchés pour faire barrage
01:10:30à Jean-Marie Le Pen, qualifiée pour le second tour
01:10:32de la présidentielle. Donc,
01:10:34là encore, on a des
01:10:36artistes, des sportifs qui commencent
01:10:38à expliquer qu'il faut faire
01:10:40barrage au Rassemblement National
01:10:42et à leurs alliés, mais
01:10:44peut-être plus inédit, qui commencent
01:10:46à expliquer que l'extrême gauche
01:10:48ce n'est pas mieux. C'est-à-dire que
01:10:50tout de même, ce qui est à noter par rapport à
01:10:52la prise de position de Marcus Turan, c'est que
01:10:54Kylian Mbappé dit « les extrêmes ».
01:10:56Les extrêmes sont un danger
01:10:58aujourd'hui pour notre pays. Louis Larridon,
01:11:00pour lui, le Front Populaire,
01:11:02c'est,
01:11:04en tout cas, une alliance
01:11:06comprenant des extrêmes, parce que sinon
01:11:08il n'aurait pas des extrêmes. Si
01:11:10LFI avait fait
01:11:12Cavalier Seul, par exemple, on aurait pu comprendre. Mais là,
01:11:14il vous met dans le même lot.
01:11:16Moi, je n'ai pas la prétention de faire parler Kylian Mbappé sur des choses
01:11:18qu'il n'a pas dites. Je pense que c'est bien que des
01:11:20sportifs, des personnalités s'engagent et
01:11:22déjà fassent dire aux jeunes d'aller voter.
01:11:24Déjà, c'est une chose importante quand on sait le taux de participation
01:11:26des jeunes. Squeezie l'a aussi
01:11:28fait en appelant à voter contre le Rassemblement National
01:11:30la semaine dernière. Quant à Kylian Mbappé, moi,
01:11:32je pense que si...
01:11:34Est-ce qu'il a parlé des extrêmes ? Est-ce qu'il a parlé que de l'extrême droite ?
01:11:36Je ne sais pas. Tant qu'il n'aura pas clarifié
01:11:38sa situation...
01:11:40Tant qu'il n'aura pas clarifié sa position,
01:11:42ce n'est pas bien clair.
01:11:44Ce n'est pas bien clair.
01:11:46Ce n'est pas bien clair.
01:11:48Je ne sais pas.
01:11:50Vous n'êtes pas clair que Kylian Mbappé
01:11:52ne l'est pas. Il est extrêmement clair.
01:11:54Il dit qu'il ne faut pas aller vers les extrêmes.
01:11:56Et il vous met dans le même lot que
01:11:58la France Insoumise et que
01:12:00le parti de M. Poutou.
01:12:02Là aussi, il faut être très conscient
01:12:04de ce que disent les uns et les autres
01:12:06et de ne pas surinterpréter
01:12:08ou déformer
01:12:10les propos des uns et des autres.
01:12:12Dans ce cas-là, Kylian Mbappé
01:12:14a voté contre Renaissance
01:12:16qui a fait voter des lois
01:12:18qui reprennent les thèmes et les idées
01:12:20de l'extrême droite qui sont les enfants spirituels
01:12:22du programme politique de Jean-Marie Le Pen.
01:12:24Mais arrêtez, c'est votre seul argument.
01:12:26Mais c'est votre seul argument.
01:12:28C'est votre seul argument.
01:12:30C'est une loi
01:12:32qui est passée entre les mains du Conseil Constitutionnel
01:12:34qui a été saisie par le Président de la République
01:12:36pour effectivement censurer
01:12:38toutes les mesures
01:12:40qui ont été intégrées.
01:12:42Là aussi, vous voyez,
01:12:44vous balancez
01:12:46des faits
01:12:48totalement déformés sans les replacer
01:12:50dans un contexte qui était celui d'il y a quelques mois
01:12:52encore et dans lequel, je vous signale
01:12:54et je vous rappelle, votre groupe,
01:12:56votre parti ou ce grand,
01:12:58cette nouvelle lupesse
01:13:00améliorée, comme vous voulez bien l'entendre,
01:13:02n'a pas pris ses responsabilités
01:13:04sur un sujet de l'immigration.
01:13:06Si vous aviez, à ce moment-là,
01:13:08participé à dire que
01:13:10l'immigration, il faut la réguler,
01:13:12l'immigration, il faut permettre
01:13:14à une meilleure intégration, mais aussi
01:13:16permettre à bien accueillir
01:13:18et donc à reconduire ceux qui n'ont rien
01:13:20à faire sur notre sol, nous ne serions
01:13:22pas arrivés là.
01:13:24Vous avez fui vos responsabilités
01:13:26et maintenant vous balancez... Non, mais parce que je ne sais plus.
01:13:28Je vais vous dire une chose. Entre ce que vous dites,
01:13:30ce que dit Jean-Luc Mélenchon...
01:13:32Vous êtes un grand parlementaire.
01:13:34On s'est un petit peu éloigné du propos
01:13:36initial, on va y revenir.
01:13:38Vincent, moi j'ai une question. Est-ce que finalement
01:13:40ce genre de prise de position a
01:13:42aussi, c'est une autre question qu'on peut se poser, a un
01:13:44impact ? Est-ce que ça influence ?
01:13:46Sans doute.
01:13:48Jusqu'à présent, les invités que j'ai eus m'ont dit
01:13:50ça n'aura pas d'impact.
01:13:52Kylian Mbappé est quand même
01:13:54suivi par un certain
01:13:56nombre de jeunes, il y a des passionnés de football
01:13:58dans notre pays, je pense que quand même
01:14:00ça parle porte. Bon, ce qui est un peu
01:14:02ennuyeux, c'est que
01:14:04là, compte tenu du contexte
01:14:06politique, et Jean-Claude a raison,
01:14:08beaucoup de gens vont parler, vont donner leur...
01:14:10Il y a eu des contextes politiques
01:14:12qui ne devaient pas amener
01:14:14M. Mbappé à prendre la parole.
01:14:16Il l'a pris quand même, je pense
01:14:18à sa remarque sur le petit ange
01:14:20quand il y a eu... Bon, donc pour moi
01:14:22en tous les cas, les propos
01:14:24de M. Mbappé me paraissent
01:14:26ni totalement captivants. Il y a une chose
01:14:28qui est très intéressante dans ce qu'il dit d'ailleurs.
01:14:30Il explique quelles sont les valeurs
01:14:32de la France, et il commence par
01:14:34la mixité. Pour moi,
01:14:36les valeurs de la France, c'était la liberté,
01:14:38l'égalité et la fraternité. Il n'était pas
01:14:40question de mixité, donc il tient quand même un discours
01:14:42extrêmement orienté, notre ami
01:14:44M. Mbappé. Et il est hors de question par ailleurs,
01:14:46Jean-Claude, par exemple, de le miser.
01:14:48Oui, c'est dans la fraternité.
01:14:50Il y a de la mixité dans la fraternité.
01:14:52Je comprends ce que vous dites, mais...
01:14:54Bien sûr.
01:14:56D'ailleurs,
01:14:58le sens même, c'est pourquoi c'est nous,
01:15:00Français ? Parce que France, c'est celui qui est libre.
01:15:02Donc c'est celui qu'on...
01:15:04Il y a une part de ça, c'est celui qu'on accueille
01:15:06et qui fait sien, par contre.
01:15:08La vraie problématique aujourd'hui,
01:15:10ce n'est pas la mixité, c'est le fait
01:15:12qu'on ne soit pas tous fiers d'être sous le même drapeau.
01:15:14C'est ça, la vraie problématique.
01:15:16On va avancer un petit peu.
01:15:18La fraternité, j'entends bien.
01:15:20La fraternité, j'entends bien.
01:15:22On ne va pas gloser tout l'après-midi sur le choix
01:15:24effectivement de Tullian.
01:15:26Notons qu'il n'y aura pas d'accord officiel
01:15:28entre Renaissance et les Républicains.
01:15:30Gérard Larcher avait nié,
01:15:32déjà en fin de semaine dernière,
01:15:34tout accord global qui se serait
01:15:36scellé un peu en toute discrétion.
01:15:38Et sur notre antenne ce matin,
01:15:40Sabrina Agressy-Roubach insiste.
01:15:42Tout se passe au niveau local.
01:15:44On va l'écouter, puis vous allez nous expliquer
01:15:46et je vous ferai réagir, bien sûr, Nadia.
01:15:48C'est un accord local.
01:15:50Ce sont des accords locaux.
01:15:52En faisant le rassemblement,
01:15:54nous permettons aux candidats
01:15:56républicains avec un grand R
01:15:58de pouvoir battre et l'extrême gauche
01:16:00et l'extrême droite.
01:16:02Néanmoins, on voit que les accords
01:16:04arrivent dans des circonscriptions
01:16:06où il y a des sortants, des ministres sortants
01:16:08ou des poids lourds ou des personnalités
01:16:10médiatiques et emblématiques qui le sont devenus.
01:16:12Pourquoi ? Tout simplement parce que
01:16:14là encore, c'est un accord qui ne dit pas son nom.
01:16:16C'est-à-dire qu'il n'y a pas besoin de sceller d'accord,
01:16:18de s'appeler
01:16:20et de fournir un document
01:16:22où les deux parties signent en bas de la page.
01:16:24Tout simplement parce que
01:16:26Gérard Larcher
01:16:28et les différents élus qui se représentent,
01:16:30tout comme les macronistes
01:16:32et les différents élus qui se représentent,
01:16:34ont tout intérêt à ne pas faire campagne
01:16:36les uns contre les autres. Pourquoi ?
01:16:38Qu'est-ce qui va se passer au lendemain du 7 juillet ?
01:16:40S'il n'y a pas de majorité absolue,
01:16:42il faudra bien s'entendre.
01:16:44C'est un accord tacite.
01:16:46A défaut d'utiliser le mot accord officiel.
01:16:48Et pourquoi il n'y a pas d'accord
01:16:50entre les uns et les autres,
01:16:52signé, scellé ?
01:16:54Tout simplement parce qu'ils ont tenté
01:16:56de faire cet accord.
01:16:58Comment on en est arrivé à cette dissolution ?
01:17:00C'est parce qu'à un moment donné,
01:17:02on a réellement proposé à Gérard Larcher
01:17:04qu'est-ce qu'on fait ? Il n'y aura pas de majorité,
01:17:06on va être affaibli avec les européennes.
01:17:08Est-ce qu'on le signe,
01:17:10cet accord, oui ou non, avec les républicains ?
01:17:12Est-ce que vous êtes prêts à devenir Premier ministre ?
01:17:14Oui ou non ? Non ? Bon.
01:17:16Les LR vont devenir centristes, en fait.
01:17:18On ne sait pas ce qui va se passer.
01:17:20On verra les résultats.
01:17:22C'est ça la fédération au projet.
01:17:24Dans votre circo, y a-t-il un LR ?
01:17:26Et qui est face à vous pour le Fonds Populaire ?
01:17:28Je pense que c'est intéressant de faire un focus
01:17:30dans les Yvelines.
01:17:32Et les Yvelines, qui est le sénateur des Yvelines ?
01:17:34C'est monsieur Gérard Larcher.
01:17:36Nous avons tous dans nos circonscriptions
01:17:38un candidat, alors moi je ne sais plus
01:17:40s'il faut mettre LR, RN, LR,
01:17:42je ne sais plus trop. Mais en tout cas,
01:17:44c'est un candidat de droite.
01:17:46Donc s'il y avait un accord tacite,
01:17:48on commencerait par le département de monsieur Gérard Larcher.
01:17:50Or, ce n'est pas le cas.
01:17:52Il n'y a pas d'accord tacite
01:17:54à l'échelle nationale.
01:17:56Il y a effectivement, comme l'a dit
01:17:58madame Agresti-Roubach,
01:18:00comme madame la ministre,
01:18:02et comme d'autres d'ailleurs.
01:18:04Je vais vous dire une chose.
01:18:06Il y a dans des circonscriptions un risque d'extrême
01:18:08extrêmement fort.
01:18:10C'est un intérêt commun.
01:18:12Oui, mais donc ce n'est pas un accord tacite
01:18:14comme les accords d'appareil qu'on peut connaître.
01:18:16Non, ce n'est pas un accord d'appareil, on est bien d'accord.
01:18:18Non, mais que nos
01:18:20personnes qui nous écoutent
01:18:22le comprennent bien. Mais il n'y a pas
01:18:24d'accord avec LR, parce que s'il y avait un accord
01:18:26avec LR, nous n'aurions pas de candidat entre guillemets
01:18:28LR dans ces circonscriptions.
01:18:30Il y a quand même une cinquantaine de circonscriptions
01:18:32semble-t-il, où la majorité
01:18:34a choisi de ne pas mettre de candidat
01:18:36pour essayer d'obtenir un résultat
01:18:38qui lui soit favorable. Moi je le comprends.
01:18:40Je le comprends très aisément.
01:18:42Je vais vous dire, le Président de la République
01:18:44par cette initiative
01:18:46a souhaité une clarification.
01:18:48Peut-être viendra-t-elle.
01:18:50Pour l'instant, on est plutôt
01:18:52sauf qui peut, que clarification.
01:18:54C'est juste pour répondre, Madame.
01:18:56C'est juste qu'on ne veut pas aujourd'hui,
01:18:58et je vais vous dire, mais du fond du cœur,
01:19:00on ne veut pas que demain
01:19:02l'Assemblée nationale ressemble
01:19:04à une ZAD, parce que c'est ça
01:19:06dont il est question quand on parle de l'extrême-gauche.
01:19:08Et on ne veut pas non plus
01:19:10qu'elle soit le tremplin
01:19:12à une extrême-droite extrêmement violente
01:19:14dans notre pays.
01:19:16D'abord la lutte contre la gauche,
01:19:18ensuite la lutte contre l'extrême-droite.
01:19:20Nous le faisons en même temps. Nous luttons
01:19:22contre l'extrême-gauche et contre l'extrême-droite,
01:19:24que ce soit bien clair, parce que le danger
01:19:26qui existe aujourd'hui pour les Français
01:19:28c'est d'avoir demain
01:19:30un Premier ministre qui n'a pas de programme.
01:19:32Un Premier ministre qui ne sait pas où il va
01:19:34et surtout où est-ce qu'il va conduire le pays
01:19:36dans un monde qui subit énormément
01:19:38de bouleversements.
01:19:40On va parler du programme
01:19:42d'ensemble. On croit il est caisse vide,
01:19:44mais Gabriel Attal a trouvé les fonds.
01:19:46Regardez les mesures de Gabriel Attal
01:19:48pour ses législatives
01:19:50et pour la suite.
01:19:52Voici ce qu'il promet. Les propositions
01:19:54du Premier ministre sortant.
01:19:56Le triplement de la prime
01:19:58Macron. L'indexation des retraites sur l'inflation.
01:20:00Finalement, on y vient.
01:20:02La baisse des facteurs d'électricité
01:20:04de 15% l'hiver prochain,
01:20:06d'environ 200 euros, c'est conséquent.
01:20:08Des achats groupés pour les finances scolaires.
01:20:10Et cette fameuse complémentaire santé publique à 1 euro par jour,
01:20:12dont d'ailleurs, Eric Doré de Matin nous disait tout à l'heure
01:20:14avec des exemples très étayés
01:20:16que c'était moins avantageux
01:20:18que les propositions qui étaient déjà
01:20:20sur le marché du côté
01:20:22des assureurs et des mutuelles.
01:20:24On peut s'en sortir à 20 euros par mois.
01:20:26Là, ça fait 30 euros si vous additionnez
01:20:28tous les jours qu'il y a dans un mois.
01:20:30Ce n'était pas révolutionnaire en soi.
01:20:32Qu'est-ce que vous faites
01:20:34pour le triplement de la prime Macron ?
01:20:36Florian, vous avez un peu analysé ça.
01:20:38Pourquoi ils ne l'ont pas fait avant ?
01:20:40Si c'était une possibilité, alors ?
01:20:42Pourquoi ? Tout simplement parce que
01:20:44le problème du triplement
01:20:46de la prime Macron, c'est que
01:20:48premièrement, c'est quand même
01:20:50en général les plutôt
01:20:52grosses entreprises qui vont pouvoir
01:20:54aller jusqu'à 10 000 euros
01:20:56de prime par an.
01:20:58Ou alors, dans des cas très exceptionnels,
01:21:00on m'a expliqué que
01:21:02par exemple, s'il y avait
01:21:04une entreprise de carrosserie qui avait fait
01:21:06un chiffre d'affaires assez conséquent,
01:21:08ça restera plutôt à la marge.
01:21:10Ce qui permet au patron,
01:21:12dans le cas d'une entreprise qui a fait
01:21:14un chiffre d'affaires bien meilleur
01:21:16une année plutôt que les autres,
01:21:18de verser
01:21:20une prime qui soit conséquente
01:21:22et qu'il n'y ait pas des charges importantes
01:21:24qui pourraient...
01:21:26La démagogie, c'est un peu pour tout le monde.
01:21:28Moi, je veux juste rappeler que
01:21:30ce n'est pas un programme soit
01:21:32de rupture, soit un nouveau programme
01:21:34suite à une alliance contre nature.
01:21:36C'est la poursuite d'une politique que nous portons
01:21:38depuis des années maintenant. Et on ne s'en cache pas.
01:21:40La prime Macron, c'est quoi ?
01:21:42C'est une prime défiscalisée
01:21:44et exonérée de charges sociales.
01:21:46Donc ça ne coûte rien à l'État.
01:21:48Ce sont les entreprises qui paient.
01:21:50Si vous dites que
01:21:526 millions de Français, c'est à la marge,
01:21:54on peut estimer que 6 millions de Français...
01:21:566 millions de Français, c'est à la marge.
01:21:58Macron, ce n'est pas à la marge.
01:22:00C'est aussi important de dire que 6 millions de Français...
01:22:02Déjà, 6 millions de Français, c'est que
01:22:04un cinquième des employés.
01:22:066 millions de Français n'auront pas 10 000 euros.
01:22:08Pourquoi attendre la dissolution
01:22:10pour le faire ?
01:22:12Le projet de votre finance pour 2025,
01:22:14c'est à l'automne qu'on le présente,
01:22:16ce n'est pas au mois de juillet. Donc c'est bien aussi de parler
01:22:18de ce qu'on compte faire pour la suite.
01:22:20Et puis, juste la mutuelle sociale.
01:22:22Je vais revenir juste 30 secondes.
01:22:24C'est au minimum vieillesse. Elle paye 90 euros,
01:22:26sa mutuelle. Je peux vous dire que quand ce matin, je lui ai dit
01:22:28écoute, ta mutuelle te coûtera 30 euros,
01:22:30pour elle, ça veut dire quelque chose.
01:22:32C'est du pouvoir d'achat qu'on résitue aujourd'hui aux retraités.
01:22:34Un euro par jour,
01:22:36donc c'est 30 euros par mois.
01:22:38Les 20 euros qui sont sur le marché,
01:22:40ça ne marche pas pour les...
01:22:42Pas pour les retraités, en tout cas, pas pour les personnes
01:22:44comme dans les situations.
01:22:46Ce n'est pas faire le tri.
01:22:48On n'en a pas parlé, mais par exemple
01:22:50l'exonération des frais de notaire jusqu'à 250 000 euros
01:22:52alors qu'aujourd'hui, on traverse concrètement une crise du logement.
01:22:54C'est faire financer par l'impôt de tous les Français
01:22:56ceux des classes moyennes qui pourront accéder
01:22:58alors que les gouvernements ont coupé le financement
01:23:00du logement social. Ce dont on a besoin, c'est de financer
01:23:02aujourd'hui le logement social et de 1,4 milliard d'euros supplémentaires.
01:23:04Merci beaucoup.
01:23:06C'est tout le temps qu'il nous restait pour cette partie de débat.
01:23:08On ne veut peut-être pas non plus tous vivre dans un logement social.
01:23:10C'est vrai. Moi, j'aurais aimé qu'on offre
01:23:12les frais de notaire
01:23:14quand j'avais 10 ans.
01:23:16Mais il y a quand même beaucoup de jeunes dans les quartiers
01:23:18populaires qui achètent, Monsieur. Il y a quand même
01:23:20beaucoup de jeunes qui s'installent dans leur commune.
01:23:22Je suis spécialiste de l'agriculture.
01:23:24Je suis pour l'agriculture.
01:23:26Ce soir, notre nouveau rendez-vous.
01:23:28Regardez ce joli carton qu'on vous a préparé.
01:23:30Ils sont beaux tous les deux là,
01:23:32côte à côte. Ils vont
01:23:34nous proposer
01:23:36C'est un joli couple, c'est ça ?
01:23:38Couple d'antenne, couple cathodique.
01:23:40100% politique, à compter de 21h.
01:23:42Olivier Benkemoun,
01:23:44Julien Pasquet. Il fallait bien une émission
01:23:46à la hauteur de ce qu'on vit
01:23:48en ce moment. Allez, on s'interroge quelques instants.
01:23:50On se retrouve dès 16h avec certains de nos invités.
01:23:52Merci, Louis Larridon. Merci Nadia.
01:23:54Merci.
01:23:56Donc voici
01:23:58180 minutes info. La suite avec Isabelle Piboulot
01:24:00pour commencer et le journal. Isabelle,
01:24:02les fans de foot trépignent. L'équipe de France
01:24:04fait donc son entrée dans le redé ce soir.
01:24:06Et oui, les Bleus affrontent l'Autriche à 21h
01:24:08à Dusseldorf en Allemagne. Un coup d'envoi
01:24:10dans un contexte particulier puisque
01:24:12les législatives se sont invitées dans la compétition.
01:24:14Kylian Mbappé a appelé
01:24:16hier à voter contre les extrêmes.
01:24:18Explication de Marco Maricic.
01:24:20Il n'y a plus
01:24:22le Covid de 2021, de
01:24:24Cabenzema comme en 2022. Pas de
01:24:26blessés ni de polémiques mais le contexte
01:24:28autour des Bleus est une nouvelle fois bien lourd.
01:24:30Je pense qu'on est dans un moment
01:24:32crucial dans l'histoire de notre pays.
01:24:34L'euro a une place très importante dans nos
01:24:36carrières mais je pense qu'on est des citoyens
01:24:38avant tout et je pense qu'on ne doit pas être déconnecté
01:24:40du monde qui nous entoure et encore
01:24:42moins quand ça concerne notre pays.
01:24:44Les élections s'invitent dans le groupe France
01:24:46dans sa préparation, ses discussions
01:24:48avec la permission du sélectionnaire.
01:24:50J'aurais pu dire
01:24:52vu la situation, vous avez
01:24:54la liberté mais c'est bien que vous
01:24:56restiez concentré sur le sportif.
01:24:58Vous savez comment ça va être traduit ?
01:25:00Que je leur conseille de ne pas parler
01:25:02ou que je leur interdis de parler.
01:25:04On dit souvent qu'il ne faut pas mélanger politique
01:25:06et foot. Je suis d'accord
01:25:08quand ça concerne des broutilles
01:25:10mais quand c'est des situations comme celle-ci c'est très important.
01:25:12Alors comme Marcus Thuram
01:25:14la veille, le capitaine ne s'est pas caché.
01:25:16On a l'opportunité
01:25:18de choisir le futur de notre pays
01:25:20et c'est pour ça que j'appelle à tous
01:25:22les jeunes d'aller voter, de vraiment prendre
01:25:24conscience de l'importance de la situation.
01:25:26On est une génération qui peut faire la différence.
01:25:28Aujourd'hui on voit très bien que
01:25:30les extrêmes sont aux portes du pouvoir.
01:25:32Je n'ai pas envie de représenter un pays qui
01:25:34ne correspond pas à mes valeurs, qui ne correspond pas à nos valeurs
01:25:36qui sont des valeurs de mixité, de tolérance, de respect.
01:25:38J'espère vraiment qu'on va faire
01:25:40le bon choix et j'espère qu'on sera
01:25:42encore fiers de porter ce maillot le 7.
01:25:44Le 7 juillet, soir du deuxième
01:25:46tour des élections. Sans oublier
01:25:48la réalité, un euro où l'équipe de France
01:25:50peut servir d'unificateur.
01:25:52Notez que les chefs d'État et de gouvernement
01:25:54des pays de l'Union Européenne sont réunis ce soir à Bruxelles.
01:25:56Un premier rendez-vous pour les dirigeants
01:25:58des 27 après le scrutin des
01:26:00Européennes, marqué par une poussée de l'extrême-droite
01:26:02dans plusieurs pays.
01:26:04On va retrouver en direct notre journaliste politique
01:26:06Élodie Huchard et Olivier Gangloff.
01:26:08Bonjour à tous les deux.
01:26:10Quel est le programme de cette réunion ?
01:26:14D'abord, le premier point
01:26:16à l'ordre du jour, c'est de tirer
01:26:18les enseignements des élections européennes
01:26:20qui ont eu lieu dimanche dernier.
01:26:22L'Italienne Giorgia Meloni disait qu'elle espérait
01:26:24que l'Europe comprenne le message qui est arrivé
01:26:26des citoyens européens.
01:26:28On voit aussi Emmanuel Macron qui va arriver
01:26:30quelque peu affaibli, à la fois en raison
01:26:32du score, tout comme le chancelier Olaf Scholz,
01:26:34mais aussi avec sa décision de
01:26:36dissoudre l'Assemblée nationale. Il va devoir
01:26:38s'en expliquer devant ses partenaires européens
01:26:40qui sont inquiets de la situation.
01:26:42Et puis c'est aussi une réunion pour
01:26:44distribuer ce qu'on appelle les top jobs, c'est-à-dire
01:26:46les emplois à responsabilité
01:26:48au sein de l'Union Européenne.
01:26:50Alors visiblement, Ursula von der Leyen
01:26:52devrait garder son poste de présidente
01:26:54de la Commission, tout comme Roberta Mezzola
01:26:56à la tête du Parlement européen,
01:26:58mais tout ça va devoir faire l'objet de discussions.
01:27:00Et puis ils parleront aussi un peu évidemment
01:27:02de fonds, du pacte vert, de la suite
01:27:04du pacte asile-immigration, et puis
01:27:06ils devraient aussi parler de la politique économique de l'Union.
01:27:08Merci beaucoup Elodie Huchard,
01:27:10en direct de Bruxelles pour nous cet après-midi.
01:27:12Revenons aux candidatures pour les législatives.
01:27:14Il y en a une qui interpelle particulièrement,
01:27:16c'est celle de Philippe Poutou pour
01:27:18le nouveau Front populaire.
01:27:20Et oui, membre du nouveau parti
01:27:22anticapitaliste, il se présente dans la première
01:27:24circonscription de Lod, à Trèves,
01:27:26territoire frappé par des attentats
01:27:28en 2018, où le colonel Beltrame
01:27:30a été tué. Un comble pour
01:27:32un candidat visé par une enquête pour
01:27:34apologie du terrorisme. Corentin Alonso
01:27:36et Marine Sabourin.
01:27:38L'ancien candidat à l'élection
01:27:40présidentielle se présente dans Lod,
01:27:42sous les couleurs du nouveau Front populaire.
01:27:44Une candidature polémique, alors que le
01:27:46NPA est visé par une enquête pour
01:27:48apologie du terrorisme, après avoir
01:27:50publié un communiqué défendant les
01:27:52actions du Hamas le 7 octobre.
01:27:54Le NPA rappelle son soutien aux
01:27:56palestiniens et aux moyens de lutte,
01:27:58qu'ils et elles ont choisis pour résister.
01:28:00Aujourd'hui comme hier, nous sommes
01:28:02toutes et tous palestiniens.
01:28:04Intifada. Sa candidature dans la
01:28:06circonscription de Trèves ne passe pas, car c'est
01:28:08ici, en 2018, qu'a été
01:28:10assassiné le colonel Arnaud Beltrame
01:28:12lors d'une attaque terroriste dans
01:28:14un supermarché. Nous ne pouvons accepter
01:28:16que quelqu'un qui soutient les terroristes du Hamas
01:28:18soit candidat dans la commune de Trèves,
01:28:20qui a tant souffert de l'islamisme.
01:28:22Philippe Poutou est également connu pour ses positions
01:28:24contre la police. Dans son programme
01:28:26présidentiel en 2022,
01:28:28il a proposé de désarmer les forces de l'ordre.
01:28:30Monsieur Poutou, depuis de nombreuses
01:28:32années, s'inscrit dans la grande lignée
01:28:34de ceux qui prônent la haine antiflique.
01:28:36On se souvient de l'attaque d'un commissariat
01:28:38à la Courneuve avec des mortiers d'artifice
01:28:40où il avait déclaré notamment que c'était un très joli
01:28:42feu d'artifice. Et je crois que
01:28:44s'il y avait une médaille de la haine antiflique
01:28:46aux Jeux olympiques, il serait largement sur le podium.
01:28:48Le candidat du NPA a également
01:28:50proposé sa candidature pour le poste
01:28:52de Premier ministre.
01:28:54Merci beaucoup chère Isabelle. On se retrouve tout à l'heure.
01:28:56Votre nouveau rendez-vous de l'actu, c'est autour de
01:28:5816h30. Jean-Claude Dassier et Vincent Rois sont restés
01:29:00un siffleur intardif et on accueille
01:29:02Mahdi Saidi. Bonjour Mahdi. Bonjour. Je rappelle,
01:29:04vous êtes communicante. Je vous propose
01:29:06de nous pencher maintenant sur le cas
01:29:08François Hollande dont la candidature aux
01:29:10législatives a provoqué un peu de stupeur
01:29:12y compris chez ses anciens
01:29:14premiers ministres. On pensait évidemment à Manuel Valls
01:29:16et puis il y a Éric Dupond-Moretti
01:29:18aussi, le garde des Sceaux sortant, qui
01:29:20pointe une forme d'incongruité
01:29:22à vouloir siéger aux côtés
01:29:24de membres du NPR. On vient de parler
01:29:26de Philippe Poutou. Regardez le résumé
01:29:28des dernières réactions avec Viviane Hervé.
01:29:30La candidature de François Hollande
01:29:32aux législatives ne laisse personne
01:29:34indifférent. Surpris, agacé,
01:29:36enthousiaste ou au contraire perplexe,
01:29:38les Français interrogés ont
01:29:40tous un avis tranché sur ce retour
01:29:42en politique inattendu. Je ne sais pas
01:29:44ce qu'il y a derrière la tête mais moi je trouve que c'est compliqué d'être
01:29:46et d'avoir été. Je pense qu'à un moment
01:29:48il faut savoir se retirer. Je pense
01:29:50que si c'est un rempart
01:29:52contre
01:29:54Bardella, ça peut être
01:29:56bien.
01:29:58Il a raison pour qu'il y ait
01:30:00une forte mobilisation contre le Rassemblement
01:30:02National. Je l'approuve.
01:30:04Un président qui se représente en tant que député, il peut
01:30:06forcément y avoir des arrières-pensées politiques
01:30:08à suivre. Mais l'avenir
01:30:10nous le dira. François Hollande affirme
01:30:12ne rien chercher pour lui-même et veut
01:30:14juste rendre service en faisant barrage
01:30:16au Rassemblement National. Difficile pourtant
01:30:18de croire que l'ancien chef de l'État
01:30:20n'a pas d'autres ambitions politiques.
01:30:22Il a été président de la République.
01:30:24Il ne va pas se contenter
01:30:26d'un siège en Corrèze. Je pense qu'il
01:30:28se vise beaucoup plus haut.
01:30:30De là à parler d'un retour
01:30:32pour viser l'Elysée,
01:30:34je ne pense quand même pas. On n'en est pas là.
01:30:36Peut-être par Matignon, certainement.
01:30:38Dans la circonscription de François Hollande,
01:30:40la majorité présidentielle
01:30:42appelle à voter Francis Dubois
01:30:44qui fait campagne sous l'étiquette
01:30:46Nous France, le parti créé
01:30:48par Xavier Bertrand.
01:30:50Il fait un pari, Florian Tardif-François Hollande.
01:30:52Il se voit un peu comme l'homme Providence
01:30:54dans l'hémicycle, pour commencer.
01:30:56Oui, et puis il faut rappeler
01:30:58que les lions ne deviennent pas végétariens.
01:31:00C'est-à-dire que beaucoup se disent
01:31:02qu'est-ce qu'il fait là ? Pourquoi il s'engage ?
01:31:04Ancien président de la République ?
01:31:06Il serait alors député ?
01:31:08Oui, parce qu'il y croit. Il y croit encore.
01:31:10Il croit toujours que si jamais
01:31:12il devient l'homme fort au sein du Parlement,
01:31:14il puisse très bien redevenir
01:31:16l'homme fort à la tête de l'État. Alors quelle est la stratégie
01:31:18derrière tout cela ?
01:31:20C'est une alliance de circonstances.
01:31:22Bien évidemment que François Hollande, lorsqu'il regarde
01:31:24le programme dessiné par ses compagnons
01:31:26actuellement du Nouveau Front Populaire,
01:31:28il n'y croit pas.
01:31:30Une seconde, c'est impossible de mettre en place
01:31:32ce programme, bien évidemment.
01:31:34Mais qu'est-ce qu'il pense ?
01:31:36Il pense qu'aujourd'hui,
01:31:38c'est mon avis,
01:31:40le Nouveau Front Populaire n'arrivera pas
01:31:42à avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
01:31:44Le Rassemblement national
01:31:46et ses alliés n'arrivera pas non plus
01:31:48à avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
01:31:50Donc qu'est-ce qui va se passer ?
01:31:52À un moment, il va falloir constituer
01:31:54une majorité, potentiellement une majorité
01:31:56au centre.
01:31:58Et à ce moment-là, on aura besoin
01:32:00d'alliés à droite,
01:32:02d'alliés à gauche.
01:32:04Qu'avait espéré en 2022 Édouard Philippe
01:32:06quand il présente des candidats horizon
01:32:08à l'Assemblée nationale ?
01:32:10Il espérait être, entre guillemets, le pivot.
01:32:12C'est-à-dire que sans les députés
01:32:14horizon, la majorité
01:32:16ne peut pas voter des textes.
01:32:18Avec les députés horizon, la majorité
01:32:20peut voter des textes. Il se met exactement
01:32:22dans ce même cas de figure. C'est-à-dire qu'avec
01:32:24François Hollande et ses alliés,
01:32:26la potentielle majorité qui pourra
01:32:28se dessiner à l'Assemblée nationale
01:32:30pourra faire passer des textes. Sans lui,
01:32:32il ne pourra pas. Donc il souhaite être, entre guillemets,
01:32:34l'homme-force du Parlement.
01:32:36C'est hypothétique.
01:32:38La première ambition de la majorité présidentielle
01:32:40de 2017 ? On allait chercher
01:32:42un peu à droite, un peu à gauche et
01:32:44ramener tout le monde au centre ?
01:32:46C'est à ça que ça ressemble.
01:32:48En tout cas, j'ai l'impression qu'il va y avoir
01:32:50une nouvelle reconstitution.
01:32:52François Hollande, j'étais très surprise
01:32:54qu'il soit candidat. Parce que quand on a été
01:32:56président, c'est quand même compliqué de retourner
01:32:58et de devenir député.
01:33:00Mais s'il le fait, c'est qu'il y croit
01:33:02certainement fort.
01:33:04Et effectivement, il est dans une
01:33:06espèce d'alliance contre nature
01:33:08puisqu'il ne partage quasiment rien
01:33:10avec ses compagnons
01:33:12de circonstance que sont
01:33:14les membres
01:33:16du fameux Front populaire.
01:33:18Donc il le voit comme un marchepied, en fait ?
01:33:20Probablement un marchepied. Et peut-être
01:33:22que dans cette alliance, c'est peut-être la personne
01:33:24la plus raisonnable. Peut-être la personne
01:33:26avec laquelle on peut travailler potentiellement.
01:33:28Et comme ça a été dit justement,
01:33:30peut-être que François Hollande pourrait être
01:33:32cette espèce de faiseur de roi
01:33:34à l'Assemblée nationale.
01:33:36Vincent, c'est aussi votre analyse ?
01:33:38Maintenant qu'on a un peu de
01:33:40recul, parce que l'annonce,
01:33:42elle date de deux jours déjà.
01:33:44En politique, il faut se méfier de la formule
01:33:46de l'une des personnes interrogées
01:33:48qui disait on ne peut pas être et avoir été.
01:33:50Je préfère la formule taoïste
01:33:52qui dit celui qui a été
01:33:54est et sera.
01:33:56Et dans le cas de
01:33:58François Hollande, ça me paraît davantage
01:34:00correspondre à une situation
01:34:02on verra.
01:34:04Moi je n'y crois pas trop, non.
01:34:06Je pense qu'il a laissé un souvenir.
01:34:08Qui est-ce qu'il est ? Je n'insiste pas.
01:34:10Je ne pense pas une seconde qu'il soit l'homme
01:34:12que les Français souhaiteront
01:34:14pour essayer de faire fonctionner
01:34:16l'Assemblée nationale si, par hasard,
01:34:18aucune majorité
01:34:20ne se dégage au terme
01:34:22des élections du 30 et du 7 juillet.
01:34:24Il y a les Français et il y a les députés.
01:34:26Une fois qu'ils sont députés, ils n'ajustent pas
01:34:28toujours au nom des Français.
01:34:30Honnêtement, je pense que François Hollande,
01:34:32je n'y crois pas une seconde, même si lui peut y croire.
01:34:34Il se dit qu'on ne sait jamais.
01:34:362027, il n'y aura pas de président.
01:34:38On repart
01:34:40probablement table rase.
01:34:42Donc, il peut espérer
01:34:44ou nourrir l'espoir d'avoir une petite chance
01:34:46de se refaire. Quelque part,
01:34:48il doit regretter d'avoir démissionné sans même
01:34:50disputer sa chance. Bref,
01:34:52c'est François Hollande.
01:34:54Très intelligent. Conviction très
01:34:56fluctuante. On s'arrange avec ça.
01:34:58Donc on verra bien quel est son avenir.
01:35:00Je ne le vois pas là.
01:35:02Et moi, je réfléchis plutôt,
01:35:04j'essaie en tout cas, de réfléchir plutôt
01:35:06à un parti Rassemblement National
01:35:08dominant.
01:35:10Et là, je m'interroge quand même,
01:35:12parce que Bardella a beaucoup de qualité sûrement dans les médias,
01:35:14mais il me paraît bien jeune pour être un matignon.
01:35:16Et puis,
01:35:18il y a quelque chose qu'on a tous oublié.
01:35:20C'est qu'au fond, est-ce que Marine Le Pen
01:35:22a vraiment intérêt,
01:35:24elle, elle pense à 2027,
01:35:26elle pense vraiment qu'elle a intérêt
01:35:28à ce que le Rassemblement National
01:35:30soit 3 ans au pouvoir, avec les
01:35:32emmerdes qui sont liées à un pouvoir
01:35:34dans une France qui est dans l'état où elle est.
01:35:36Crise financière, plus crise politique.
01:35:38Ça fait beaucoup pour un seul
01:35:40pays.
01:35:42Donc, on est
01:35:44dans une grande incertitude.
01:35:46Le vrai rendez-vous de
01:35:48Marine Le Pen, c'est 2027.
01:35:50Alors que Bardella souhaite
01:35:52d'aller à Matignon,
01:35:54à 28 ans, sans la moindre
01:35:56expérience politique autre
01:35:58que celle qu'on lui a prêtée
01:36:00et qu'il a tenue avec talent
01:36:02à la télé notamment, je pense
01:36:04que ça fait un peu juste au total, mais nous verrons.
01:36:06Est-ce qu'on peut croire qu'au fond ça l'arrangerait bien Marine Le Pen
01:36:08si on suit le raisonnement de Jean-Claude ?
01:36:10C'est toujours plus facile d'être dans l'opposition.
01:36:12Oui, toujours.
01:36:14Il prétend, il clame sur tous les toits.
01:36:16Toujours, tout simplement parce que
01:36:18on voit bien
01:36:20la situation financière du pays.
01:36:22On en parle depuis plusieurs semaines maintenant.
01:36:24D'ores et déjà,
01:36:26l'annonce seulement de la dissolution
01:36:28nous a coûté 600 millions d'euros.
01:36:30Tout simplement, en une semaine.
01:36:32Sur l'organisation du scrutin ?
01:36:34Non, pas sur l'organisation du scrutin.
01:36:36Tout simplement parce que la France
01:36:38emprunte plus cher aujourd'hui
01:36:40qu'elle n'empruntait la semaine dernière.
01:36:42Mais c'est sans compter l'organisation du scrutin français.
01:36:44Sans compter l'organisation du scrutin, sans compter les incertitudes
01:36:46qui perdurent,
01:36:48sans compter que les taux d'emprunt
01:36:50vont peut-être augmenter jusqu'au scrutin
01:36:52au-delà du scrutin.
01:36:54Sans compter que Bruxelles
01:36:56nous regarde en
01:36:58jugeant que l'état de nos
01:37:00finances se dégrade d'année
01:37:02en année. Est-ce que
01:37:04aujourd'hui, on a réussi
01:37:06toujours à passer entre les mailles du filet ?
01:37:08Tout simplement parce qu'il y avait cette volonté de réformer
01:37:10le système des retraites,
01:37:12le système de l'assurance chômage, etc.
01:37:14De faire d'ailleurs des réformes
01:37:16impopulaires.
01:37:18Est-ce qu'aujourd'hui,
01:37:20les différents candidats
01:37:22à Matignon seront capables
01:37:24de faire des réformes impopulaires ? Parce que malheureusement,
01:37:26Jordan Bardella, comme d'autres,
01:37:28seront obligés à un moment donné
01:37:30de faire des réformes impopulaires, de l'expliquer aux Français.
01:37:32Et il y aura des grosses capacités de blocage en face
01:37:34Et il y aura en plus des grosses capacités de blocage.
01:37:36C'est ce que Macron aurait dû faire depuis
01:37:38longtemps, et qu'il s'est refusé à faire,
01:37:40notamment dans le domaine de l'immigration
01:37:42et son cortège. Il suffisait d'écouter
01:37:44les Français. Il aurait suffi en effet d'écouter
01:37:46les Français. On a décidé de prendre des personnalités
01:37:48comme ça et de faire un effet,
01:37:50un coup de projecteur.
01:37:52Il y a une autre candidature qui a pu surprendre,
01:37:54Aurélien Rousseau.
01:37:56Ministre de la Santé quand même.
01:37:58Il n'y a pas si longtemps que ça.
01:38:00Emmanuel Macron, l'homme des retraites.
01:38:02Il a démissionné. Il va donc
01:38:04combattre les réformes qu'il a contribuées
01:38:06à mener. Regardez.
01:38:08C'est une candidature que personne n'avait
01:38:10vu venir. Celle d'Aurélien Rousseau,
01:38:12ex-ministre de la Santé. Il représentera
01:38:14le nouveau Front populaire dans la 3ème
01:38:16circonscription des Yvelines. Cette figure
01:38:18de l'aile gauche de la Macronie avait quitté
01:38:20le gouvernement après l'adoption de la loi
01:38:22Immigration. Au sommet du G7
01:38:24en Italie, le Président de la République a
01:38:26réagi à cette annonce.
01:38:28Ça montre toute sa cohérence.
01:38:30Mais je ne vais pas commenter les choix des uns des autres.
01:38:32L'annonce est d'autant plus surprenante qu'Aurélien
01:38:34Rousseau a été l'ancien directeur de cabinet
01:38:36d'Elisabeth Borne à Matignon.
01:38:38Il a donc travaillé en longueur sur le projet
01:38:40de la réforme des retraites que le Front
01:38:42populaire souhaite abroger. Réaction
01:38:44immédiate du ministre de la Justice
01:38:46sur les réseaux sociaux.
01:38:48Courage à Aurélien Rousseau qui va devoir expliquer pourquoi
01:38:50la réforme des retraites qu'il a méticuleusement
01:38:52négociée doit être supprimée.
01:38:54Une campagne intense annonce,
01:38:56dit Aurélien Rousseau sur ses réseaux sociaux.
01:38:58M'a dit ça, il dit. Honnêtement,
01:39:00c'est du jamais vu. Enfin, moi, les bras mentaux,
01:39:02quand j'ai entendu un truc pareil, il n'était pas
01:39:04ministre il y a 2 ou 3 ans.
01:39:06Non, non, du jamais vu. Effectivement, du jamais vu.
01:39:08On savait qu'il était de gauche quand même.
01:39:10Ça, c'était à peu près clair.
01:39:12C'était à peu près clair. Mais effectivement,
01:39:14là, avec la Macronie, on aura tout vu.
01:39:16Vraiment, là, moi, j'avais jamais vu
01:39:18ce genre de choses. Et puis, il est
01:39:20hyper courageux parce que c'est quand même lui
01:39:22qui a travaillé sur la réforme des retraites
01:39:24et quel courage il va avoir. Moi, je suis
01:39:26en tout cas à l'écoute
01:39:28d'entendre ce qu'il va dire aux Français sur le terrain
01:39:30pour leur expliquer pourquoi cette réforme
01:39:32qu'il a tant défendue, qui était si nécessaire
01:39:34pour les Français, pourquoi aujourd'hui
01:39:36il faudrait la défaire et pourquoi aujourd'hui
01:39:38il se retrouve dans le camp d'en face.
01:39:40On a déjà vu,
01:39:42on a déjà vu par le passé
01:39:44des différents élus
01:39:46qui étaient à gauche,
01:39:48qui passent à droite, qui reviennent au centre, etc.
01:39:50Par contre, effectivement, on n'a jamais
01:39:52vu quelqu'un qui était prêt
01:39:54à détricoter la réforme qu'il a
01:39:56poussée l'année d'avant.
01:39:58Là, pour le coup, là, c'est...
01:40:00Pardon, mais il y a la Macronie,
01:40:02avec des délais plus ou moins.
01:40:04Il y a au moins une chose qu'il faudrait faire.
01:40:06Les hauts fonctionnaires qui ont envie
01:40:08de faire de la politique. Il faudrait les obliger,
01:40:10il faudrait les mettre dans la loi, si c'est nécessaire.
01:40:12Je crois que ça l'est. Il faudrait les obliger
01:40:14à démissionner. Comme d'ailleurs
01:40:16Bruno Le Maire et un autre dont j'ai oublié le nom.
01:40:18Ça suffit. Enfin, le gars,
01:40:20il est syndicaliste de, par exemple,
01:40:22des policiers, dont j'ai oublié le nom,
01:40:24qui est charmant, qui est talentueux.
01:40:26Et lui, il est en disponibilité.
01:40:28C'est-à-dire que s'il a un malheur
01:40:30aux élections, il repart dans la police.
01:40:32Il faut arrêter avec ça. Il faut que chacun
01:40:34prenne ses risques, en effet.
01:40:36Vous parlez de qui, Mathieu Vallée ?
01:40:38Oui, absolument. J'avais oublié son nom.
01:40:40Qu'il me le pardonne.
01:40:42Il y a quelque chose, moi, que je trouve très frappant,
01:40:44parce que je pense, évidemment, à ceux
01:40:46qui nous regardent, qui nous écoutent,
01:40:48aux Français qui vont aller voter.
01:40:50Ça fait des années que nous parlons d'une désaffection
01:40:52pour la politique
01:40:54et pour les politiques. Mais là,
01:40:56mais quel spectacle !
01:40:58Quel spectacle en devant les yeux !
01:41:00Et pourtant, pardon, je vous coupe, mais la participation
01:41:02est estimée plus importante
01:41:04qu'ordinaire.
01:41:06Donc ils ne sont pas si dégoûtés de la politique que ça.
01:41:08Là, devant ce spectacle,
01:41:10peut-être se disent-ils, là, on va
01:41:12se mobiliser et frapper très fort.
01:41:14Et frapper un grand coup.
01:41:16Et cette mobilisation,
01:41:18me semble-t-il,
01:41:20et là, encore une fois, je peux me tromper, je n'annonce rien,
01:41:22mais me paraît plutôt très favorable
01:41:24au Rassemblement National.
01:41:26C'est bien possible.
01:41:28C'est fort possible quand on voit...
01:41:30Avec une majorité absolue, je crois que
01:41:32Florian, lui, il n'est pas dans ce...
01:41:34Alors c'est difficile.
01:41:36Majorité absolue, ça paraît difficile.
01:41:38Simplement parce qu'il risque d'y avoir beaucoup de triangulaires.
01:41:40Voilà, il va y avoir beaucoup de triangulaires.
01:41:42Après, il va y avoir, évidemment, quand
01:41:44le nouveau Front Populaire
01:41:46va se retrouver face
01:41:48au Rassemblement National.
01:41:50À mon avis,
01:41:52on ne sait pas trop comment les gens vont voter.
01:41:54Effectivement, moi, je pense qu'il peut y avoir...
01:41:56Bruno Milienne du Modem a dit, nous,
01:41:58en cas de duel, on vote Front Populaire.
01:42:00Oui.
01:42:02Ça, ça reste encore la parole d'élus.
01:42:04Mais qu'est-ce que feront les Français, pour de vrai ?
01:42:06Qu'est-ce que feront les Français ? Je pense qu'il y a un rat ball
01:42:08qui est tel. Moi, je le vois au quotidien
01:42:10sur le terrain, mais des gens ne s'en cachent
01:42:12même pas. Même des gens qui
01:42:14jamais n'auraient voté Rassemblement National
01:42:16il y a quelques années, notamment des gens
01:42:18issus de l'immigration, qui me regardent dans les yeux
01:42:20et qui me disent, moi, je vote Rassemblement National.
01:42:22Et d'ailleurs, ils sont même candidats.
01:42:24Beaucoup ont été investis.
01:42:26C'est les premiers qui se sont touchés.
01:42:28C'est-à-dire que c'est les premiers
01:42:30qui font, entre guillemets, mais à
01:42:32chaque fois, je redonne cette image du train de la mondialisation
01:42:34à qui on a dit, regardez,
01:42:36vous allez voir, vous n'avez plus besoin.
01:42:38On ferme votre usine, mais ne vous inquiétez pas.
01:42:40Vous allez gagner tout autant
01:42:42en travaillant pour
01:42:44une entreprise de service. Et puis,
01:42:46grâce à ce train formidable de la mondialisation,
01:42:48vous allez pouvoir aller partout dans le monde.
01:42:50Votre pouvoir d'achat va augmenter, etc.
01:42:52Ils ont vu leur usine fermée.
01:42:54Bon, très bien.
01:42:56Peut-être le pouvoir d'achat a augmenté un tout petit peu
01:42:58quelques années. Finalement, ils se sont rendus compte
01:43:00que le train, en fait, il était assez cher.
01:43:02Qu'ils ne pouvaient pas se le payer.
01:43:04Et ils voyaient le train passer de la mondialisation.
01:43:06Le train est passé par là.
01:43:08Et puis, on leur a dit, oui, mais en plus, il va falloir
01:43:10le payer, le train.
01:43:12Et à un moment donné, on va fermer les petites lignes, etc.
01:43:14Et donc, c'est ça qui motive ce vote.
01:43:16Ce qui est extraordinaire aussi dans la tambouille
01:43:18politique, c'est que vous voyez quelqu'un
01:43:20comme M. Bellamy, qui devient co-directeur
01:43:22des Républicains, à qui on dit, mais
01:43:24alors, oui, assez indigné
01:43:26de l'attitude de M. Sciotti.
01:43:28Et on lui dit, oui, mais enfin,
01:43:30écoutez, dans le cas où vous auriez à voter
01:43:32soit le Nouveau Front Populaire, soit
01:43:34le Rassemblement National, il dit, il n'y a pas
01:43:36de problème, je vote.
01:43:38Je vote Rassemblement National.
01:43:40Mais alors,
01:43:42que ne vas-tu,
01:43:44camarade Bellamy ?
01:43:46C'est quand même là
01:43:48où on voit que le président de la République
01:43:50a joué, pardonnez-moi, un drôle de jeu.
01:43:52Parce que nous parlons
01:43:54depuis maintenant 5 minutes de la possibilité
01:43:56réelle du Rassemblement National
01:43:58d'avoir une majorité absolue
01:44:00et donc de gouverner quasiment
01:44:02seul les affaires
01:44:04de ce pays. On a rarement
01:44:06vu, dans l'histoire de la Vème République,
01:44:08en 97 avec Chirac,
01:44:10qui n'était pas malin non plus, mais donner le pouvoir
01:44:12à une opposition
01:44:14qui n'est pas n'importe quelle opposition,
01:44:16comme le Rassemblement National, charrie avec
01:44:18lui un certain nombre de souvenirs,
01:44:20une certitude de posture qu'il faut
01:44:22que certains Français vont quand même réagir.
01:44:24Quel climat nous allons avoir
01:44:26si c'est le cas de figure qui se produit ?
01:44:28Nous verrons ça le 7 juillet au soir.
01:44:30Mais même le 7 juillet, s'il y a 250 sièges...
01:44:32Et même s'ils deviennent le premier
01:44:34parti de France, ça va
01:44:36créer un drôle de climat.
01:44:38Merci beaucoup. On s'interrompt quelques secondes.
01:44:40Le temps de vous rappeler que ce soir, à 21h,
01:44:42on a un nouveau rendez-vous.
01:44:44C'est Julien Pasquet et
01:44:46Olivier Melkémoud qui vous accompagneront
01:44:48côte à côte dans
01:44:50100% Politique.
01:44:52Le ton est donné. Vous aurez compris
01:44:54que pour la case...
01:44:56J'aime beaucoup la photo, mais je les ai toujours trouvées
01:44:58très beaux tous les deux. Et ils le savent.
01:45:00Je leur dis quand je les vois.
01:45:02Allez, on s'interrompt, on se retrouve.
01:45:08C'est l'heure du journal avec Isabelle Piboulot.
01:45:10Rebonjour Isabelle. On va partir
01:45:12à Metz où aujourd'hui, 5 personnes ont été blessées
01:45:14à l'arme blanche, dont 2 d'ailleurs très grievement.
01:45:16Les victimes sont des hommes
01:45:18âgés d'une trentaine d'années.
01:45:20L'hypothèse terroriste est exclue à ce stade,
01:45:22précise le procureur de la République
01:45:24qui n'a pas donné d'autres éléments dans l'immédiat.
01:45:26La taxe est produite vers 11h à proximité
01:45:28d'une supérette du quartier Borny.
01:45:30Selon le républicain Lorrain, il pourrait s'agir
01:45:32d'un règlement de compte.
01:45:34Et puis, c'est l'information sportive du jour, bien sûr.
01:45:36L'Euro, ça débute ce soir pour les Bleus.
01:45:38Les hommes de Didier Deschamps affronteront l'Autriche
01:45:40à 21h sur la pelouse de Düsseldorf
01:45:42en Allemagne. Le point sur la composition
01:45:44de l'équipe avec un de nos envoyés spéciaux,
01:45:46Nicolas Payard.
01:45:48La dernière séance d'entraînement hier
01:45:50au Poggenstadion a confirmé
01:45:52ce que l'on vous indiquait dès vendredi
01:45:54concernant l'équipe qui va débuter
01:45:56son Euro ce soir face à l'Autriche,
01:45:58à savoir la présence de William Saliba
01:46:00aux côtés de Daio Upamecano.
01:46:02Sur le côté gauche de la défense
01:46:04Théo Hernandez, un temps incertain
01:46:06devrait bien tenir sa place.
01:46:08Au milieu de terrain, le grand retour
01:46:10en compétition officielle avec le maillot bleu
01:46:12sur les épaules d'Engolo Canté
01:46:14aux côtés de Griezmann
01:46:16et d'Adrien Rabiot. Malgré une alerte
01:46:18hier, le Turinois devrait bien être présent
01:46:20en attaque.
01:46:22Dembele et les deux hommes dont on a
01:46:24beaucoup parlé cette semaine, Marcus Thuram
01:46:26et le capitaine Kylian Mbappé.
01:46:28Et puis il y a un peu plus d'un mois
01:46:30de la cérémonie d'ouverture des JO,
01:46:32il y a eu une répétition sur la Seine ce matin.
01:46:34Oui, près d'une cinquantaine
01:46:36de bateaux devant accueillir les délégations
01:46:38étaient en phase de test
01:46:40entre le pont d'Austerlitz
01:46:42et le pont d'Yéna. Maxime Lavandier
01:46:44et Florian Pomme y ont assisté.
01:46:46À moins de 50 jours
01:46:48des JO, c'est une petite répétition
01:46:50qui a lieu ici sur la Seine.
01:46:52Une petite répétition puisque seulement
01:46:54une cinquantaine de bateaux, 56 exactement,
01:46:56ont été prévus pour cette répétition générale.
01:46:58Des bateaux mouches
01:47:00ou encore des péniches sont partis du pont d'Austerlitz
01:47:02jusqu'au pont d'Yéna, soit environ 6 km
01:47:04de trajet.
01:47:06Objectif de cette répétition très technique,
01:47:08c'est de mesurer les distances de sécurité entre les bateaux
01:47:10et les horaires de passage sous les ponts.
01:47:12Ce convoi très restreint fait partie
01:47:14du deuxième groupe de bateaux puisque le premier
01:47:16avait déjà réalisé un test fin juillet dernier.
01:47:18Il faut savoir également que ce test
01:47:20qui était prévu début avril
01:47:22m'a été repoussé deux fois à cause des crues de la Seine.
01:47:24Un deuxième test
01:47:26sera effectué lundi prochain avec cette fois
01:47:28la flotte complète, soit une centaine
01:47:30de bateaux qui, le jour J,
01:47:32le 26 juillet, lors de la cérémonie
01:47:34d'ouverture des JO, transporteront
01:47:36les 206 délégations d'athlètes du monde entier.
01:47:38Et puis il y a une conséquence
01:47:40en ce moment dans les transports, parce que les stations de métro
01:47:42Concorde et Tuileries sont inaccessibles.
01:47:44Elles sont fermées depuis aujourd'hui
01:47:46puisqu'elles se situent sous un stade éphémère
01:47:48des JO. Les correspondances
01:47:50entre les lignes 1, 8 et 12
01:47:52sont donc suspendues jusqu'au 2 septembre.
01:47:54On poursuit avec cet arbre gliaux,
01:47:56il faut le dire pour les électeurs de droite, entre
01:47:58Alliances et des Unions. Difficile
01:48:00de s'y retrouver, notamment sur les affiches
01:48:02de campagne avec les candidats
01:48:04de l'Alliance LR, RN et ceux qui la refusent.
01:48:06Présence d'un logo ou non,
01:48:08d'une figure locale ou nationale,
01:48:10comment savoir pour qui l'on vote ?
01:48:12Explication de Marine Sabourin.
01:48:14C'est un véritable casse-tête pour les électeurs
01:48:16reconnaître à quelle partie
01:48:18appartiennent les candidats de leur circonscription.
01:48:20Pour ceux qui se présentent sous
01:48:22l'Alliance inédite LR-RN,
01:48:24la bannière Républicain Droite soutenue par
01:48:26le RN, où le candidat est présenté
01:48:28aux côtés de Jordan Bardella et Eric Ciotti.
01:48:30Au moins 60 de candidats
01:48:32sont concernés.
01:48:34Est-ce que les électeurs vont pouvoir s'y retrouver ?
01:48:36C'est un premier point,
01:48:38parce que c'est vrai que finalement,
01:48:40quand on arrive dans un bureau de vote,
01:48:42on reçoit beaucoup de signes d'un coup
01:48:44et c'est parfois difficile de s'y retrouver.
01:48:46Les choses se compliquent concernant les LR
01:48:48qui refusent l'Alliance. Certains n'afficheront
01:48:50aucun logo du parti, car
01:48:52le tribunal judiciaire n'a pas statué
01:48:54sur son autorisation ou non.
01:48:56D'autres prennent le risque, quitte à être
01:48:58sanctionnés en cas de décision juridique tardive.
01:49:00Qui appartient désormais le logo LR ?
01:49:02Là, je crois que c'est un des rares cas
01:49:04où justement la dimension
01:49:06identitaire du logotype
01:49:08est remise en question.
01:49:10Vraisemblablement, on va avoir des réponses
01:49:12dans les jours et les semaines à venir.
01:49:14Pour les candidats du RN, c'est plus simple.
01:49:16La fiche de campagne est toujours
01:49:18accompagnée du logo du RN.
01:49:22Dans ce contexte, les soulèvements
01:49:24de la terre lancent un avertissement.
01:49:26Si le RN accède au pouvoir
01:49:28à l'issue des législatives,
01:49:30le collectif écologiste promet
01:49:32des blocages partout en France.
01:49:34A partir du 8 juillet, il menace
01:49:36de compromettre le succès des JO
01:49:38pour éviter la consécration
01:49:40d'un gouvernement fasciste.
01:49:42Le reste de l'actualité, après 5 semaines
01:49:44de troubles, les mesures commencent
01:49:46à s'alléger en Nouvelle-Calédonie.
01:49:48Progressivement, fermée depuis le 14 mai,
01:49:50l'aéroport international de Nouméa
01:49:52à la Tontouta a rouvert ce lundi.
01:49:54Par ailleurs, les élèves de primaire
01:49:56et secondaire ont repris le chemin
01:49:58de l'école selon les établissements.
01:50:00Enfin, le couvre-feu a débuté à 20h
01:50:02et non plus à 18h afin de faciliter
01:50:04un retour à la vie normale.
01:50:06Merci beaucoup Isabelle et je vous dis
01:50:08à très bientôt dans 180 minutes info.
01:50:10On poursuit le débrief de l'actualité politique
01:50:12avec Florian Tardif, Vincent Roy,
01:50:14Jean-Claude Datier et Madi Saïdi autour de moi
01:50:16cet après-midi. On va parler de Renaissance et LR.
01:50:18Il n'y a pas d'accord officiel, pas d'accord
01:50:20global, pas d'accord tout court,
01:50:22nous le dira soudain Florian dans un instant,
01:50:24mais une entente
01:50:26tacite dans certaines
01:50:28localités, certaines circonscriptions,
01:50:30c'est exactement ce que précisait
01:50:32Sabrina Agressé-Roubach.
01:50:34C'est un accord local,
01:50:36ce sont des accords locaux. En faisant
01:50:38le rassemblement, nous permettons
01:50:40au candidat républicain
01:50:42avec un grand R de pouvoir
01:50:44battre et l'extrême gauche et l'extrême droite.
01:50:48L'ancienne ministre sortante
01:50:50Emmanuel Macron l'avait dit
01:50:52ou Gabriel Attal, je ne sais plus. Il y aura
01:50:54un effacement, je crois que c'était
01:50:56s'effacer face au candidat qui
01:50:58représentera l'arc républicain. Ils avaient dit ça
01:51:00au lendemain, le 10 juin.
01:51:02Lorsqu'on écoutait
01:51:04le sonore de Sabrina Agressé-Roubach,
01:51:06je disais en plaisantant
01:51:08qu'on n'était pas loin de l'entente cordiale entre
01:51:10les Français et les Anglais
01:51:12où effectivement on aime bien se faire la guerre
01:51:14mais de temps en temps, quand l'heure est grave,
01:51:16on se sert la main et on fait une trêve.
01:51:18C'est peu ou prou ça.
01:51:20Quelle est la logique ?
01:51:22Dans chaque circonscription,
01:51:24que ce soit les LR
01:51:26ou que ce soit la majorité,
01:51:28on regarde qui est le plus à même
01:51:30de se qualifier au second tour.
01:51:32C'est simple.
01:51:34Si c'est un candidat macroniste,
01:51:36à ce moment-là,
01:51:38on n'y va pas, pas d'accord.
01:51:40Si on se rend compte qu'effectivement
01:51:42face au RN
01:51:44et face à cette alliance de gauche,
01:51:46c'est plutôt un candidat de la droite,
01:51:48LR, canal historique,
01:51:50essayons de simplifier les choses,
01:51:52à ce moment-là, on se met en retrait
01:51:54tout simplement parce qu'on pense
01:51:56forcément au 8 juillet et on se dit
01:51:58si on a aidé le candidat
01:52:00LR à se qualifier pour le second tour
01:52:02et qu'ensuite il l'emporte,
01:52:04potentiellement ce dernier sera enclin
01:52:06à construire une majorité
01:52:08plus ou moins relative dans l'hémicycle plus tard.
01:52:10Mais la vraie question,
01:52:12elle est induite
01:52:14par le commentaire de Florian.
01:52:16La vraie question qu'il faut poser,
01:52:18c'est les républicains
01:52:20tels qu'ils sont là aujourd'hui,
01:52:22ce parti a-t-il encore
01:52:24une existence ?
01:52:26Est-ce que les républicains
01:52:28dans cette structure
01:52:30qui est celle
01:52:32que nous voyons à l'œuvre,
01:52:34est-ce qu'ils ont encore une existence ?
01:52:36Moi je pense que non, je pense que le parti
01:52:38est dépassé, vous en avez
01:52:40un certain nombre
01:52:42qui vont rallier Emmanuel Macron,
01:52:44les autres, on l'a vu,
01:52:46ont rallié le RN, et c'est bien normal
01:52:48puisqu'il y a une feuille de papier à cigarette
01:52:50que l'on peut mettre, que l'on pouvait mettre
01:52:52entre Éric Fioti et Jordan Bardella.
01:52:54Sauf peut-être pour ce qui est
01:52:56du programme économique, et ça on pourra
01:52:58en reparler, mais je crois que là,
01:53:00il y a une scission à l'intérieur des républicains
01:53:02dont à mon sens, ils ne vont pas se remettre.
01:53:04Pardon, là on parle des jeux d'appareils,
01:53:06des cadors,
01:53:08des classiques, tout ce que vous voulez,
01:53:10mais enfin Madi Saïdi c'est un peu présagé,
01:53:12peut-être un peu vite,
01:53:14de ce que les électeurs, les sympathisants LR
01:53:16vont faire dans l'urne, eux.
01:53:18Absolument, des accords il y en a toujours eu dans les partis, encore faut-il les assumer.
01:53:20Moi j'ai vu passer sur les réseaux sociaux
01:53:22un communiqué de presse
01:53:24arc républicain des Hautaines
01:53:26qui était quand même signé
01:53:28de représentants de Renaissance
01:53:30mais également de Philippe Jubin
01:53:32donc la fédération du 92.
01:53:34Et il y a un autre communiqué de presse qui lui
01:53:36émane de la direction nationale
01:53:38et ce n'est pas tout à fait les mêmes candidats.
01:53:42Il faut s'y retrouver déjà.
01:53:44Et puis après peut-être qu'avec un peu
01:53:46l'énervement énorme...
01:53:48Comment qualifier les LR ?
01:53:52Moi je trouve que c'est un manque de considération
01:53:54à l'égard des électeurs
01:53:56et je pense que les électeurs feront ce qui leur plaît.
01:53:58C'est juste pas possible
01:54:00s'il y a des accords au niveau national,
01:54:02il y a toujours eu des accords locaux, mais il faut les assumer.
01:54:04On ne peut pas être moitié LR, moitié RN,
01:54:06moitié LR, moitié Renaissance
01:54:08et puis il y aura les LR qui ne mettent pas le logo
01:54:10et qui disent finalement
01:54:12on est votre député.
01:54:14Et chacun essaie de trouver un moyen de se faire aimer.
01:54:16Mais d'une certaine manière, Jean-Claude,
01:54:18est-ce que les LR ne vont pas devenir la variable d'ajustement centriste
01:54:20du prochain élection ?
01:54:22Moi j'ai la prudence d'attendre les résultats.
01:54:24C'est vrai que les LR sont mal partis.
01:54:26Ils n'ont connu que des malheurs
01:54:28depuis quelques années
01:54:30et que ils ont...
01:54:32C'est Bardella qui disait que ce qui compte c'est l'incarnation
01:54:34en pensant sans doute un peu à lui.
01:54:36C'est l'incarnation plus que les programmes
01:54:38en l'occurrence là
01:54:40je dirais que
01:54:42si Macron
01:54:44prend une déculottée sévère
01:54:46si l'Assemblée nationale
01:54:487 juillet au soir
01:54:50est ingouvernable
01:54:52je pense que les RR
01:54:54les Républicains, pardon,
01:54:56ont encore une chance à jouer derrière leur leader
01:54:58Laurent Wauquiez. Encore faudrait-il
01:55:00Mais ça on a compris que c'est votre chouchou,
01:55:02vous nous le mettez à tout à l'heure.
01:55:04C'est pas mon chouchou, c'est le seul qui tienne la route encore.
01:55:06Il n'y en a plus beaucoup d'autres à droite
01:55:08qui sont capables sans discuter
01:55:10beaucoup
01:55:12d'être président de la République sur un programme
01:55:14clair, net et surtout
01:55:16rigoureux
01:55:18difficile, ce qui n'a pas été
01:55:20celui, en tout cas de deuxième partie
01:55:22C'est le seul qui tienne la route, on n'entend pas beaucoup
01:55:24Mais je suis d'accord avec vous Chiravie et je le regrette
01:55:26Je le regrette, néanmoins
01:55:28je dis simplement que
01:55:30bon tu as raison, les RR sont mal partis
01:55:32et peuvent devenir demain une espèce de
01:55:34variable d'ajustement qui n'intéressera
01:55:36plus grand monde. Il serait peut-être temps
01:55:38en effet de dire attention on est
01:55:40encore là et voilà ce qu'on pense et voilà ce qu'on
01:55:42dit. Le coup de Ciotti
01:55:44est quand même très dur pour eux
01:55:46si ça réussit.
01:55:48Pour dire
01:55:50on est encore là, il faut montrer
01:55:52une cohérence, il faut montrer
01:55:54une unité, il ne faut pas que M. Wauquiez
01:55:56sorte au dernier moment
01:55:58de sa boîte alors qu'il n'a rien
01:56:00dit au cours de la campagne et là on le voit
01:56:02juste sortir montrer le bout de son nez
01:56:04on voit M. Copé
01:56:06c'est à mourir de rire quand on a un peu de souvenirs
01:56:08politiques, on voit M. Copé
01:56:10venir sur les plateaux pour donner des leçons de morale
01:56:12on voit
01:56:14M. Bertrand
01:56:160.3 je crois
01:56:18à la primaire LR
01:56:20venir aussi et s'exprimer comme si
01:56:22il avait une quelconque importance
01:56:24Nous sommes d'accord et c'est pour ça que le rassemblement
01:56:26tient la corde
01:56:28il faudrait peut-être en effet du côté des républicains
01:56:30se réveiller
01:56:32et faire une analyse adaptée à la situation
01:56:34mais bon après tout c'est leur affaire
01:56:36Une polémique en chasse une autre ou plutôt
01:56:38on est toujours attrapé par les polémiques du week-end
01:56:40la dernière en date c'était celle de
01:56:42Kylian Mbappé qui va jouer ce soir
01:56:44qui est sorti du terrain sportif pour évoquer
01:56:46le prochain scrutin et qui a donc eu
01:56:48un message à l'adresse des jeunes
01:56:50on rappelle que juste avant la FFF
01:56:52avait tenté de préempter les choses en disant
01:56:54s'il vous plaît gardez votre devoir de réserve
01:56:56au nom de l'équipe de France
01:56:58porter le maillot bleu etc
01:57:00Kylian on lui a posé la question et il a répondu
01:57:04Kylian Mbappé est contre les extrêmes
01:57:06contre les idées qui divisent
01:57:08j'ai envie d'être fier de porter ce maillot le 7
01:57:10j'ai pas envie de représenter un pays
01:57:12qui ne correspond pas à mes valeurs
01:57:14qui ne correspond pas à nos valeurs
01:57:16parce que je pense et j'espère qu'on est tous dans le même cas
01:57:18donc c'est pour ça qu'il ne faut pas se cacher
01:57:20on dit souvent qu'il ne faut pas mélanger
01:57:22politique et foot
01:57:24je suis d'accord quand ça concerne des broutilles
01:57:26mais quand c'est des situations comme celle-ci
01:57:28c'est très important
01:57:34Kylian
01:57:36n'est pas le seul à s'être exprimé
01:57:38et on voit que nos athlètes
01:57:40ont envie de faire entendre
01:57:42leur voix
01:57:44c'est leur liberté de citoyen
01:57:46de citoyenne
01:57:48on est dans un moment qui est critique
01:57:50et je pense que c'est une belle attitude
01:57:52c'est une attitude qui est courageuse
01:57:54qui est engagée
01:57:56et qui peut être saluée
01:57:58qui est vraiment profondément respectable
01:58:00encore une fois c'est leur liberté d'athlète
01:58:02ils choisissent de l'exercer
01:58:04d'autres choisissent de ne pas le faire
01:58:06c'est tout aussi respectable
01:58:08mais bien entendu
01:58:10je considère que
01:58:12dans ce moment politique
01:58:14si décisif pour notre pays
01:58:16cet engagement
01:58:18citoyen est remarquable
01:58:20et je pense que Kylian a parlé
01:58:22d'une manière absolument exemplaire hier
01:58:24avec ses mots
01:58:26il a voulu parler à la jeunesse
01:58:28dans un moment encore une fois
01:58:30totalement inédit et décisif
01:58:32pour l'avenir de notre pays
01:58:34en même temps on m'a dit
01:58:36la Macronie ne va pas dire le contraire
01:58:38il appelle à voter contre les extrêmes
01:58:40à mon avis le désespoir est tel
01:58:42qu'ils s'en tiennent à des sportifs
01:58:44pour venir les sauver
01:58:46qui portent le bon message
01:58:48en soit le fait qu'un artiste
01:58:50de politique c'est pas gênant
01:58:52parce qu'ils sont d'abord des citoyens
01:58:54avant d'être des artistes
01:58:56ça a toujours existé
01:58:58et puis c'est plutôt bien
01:59:00en revanche moi ça me gêne
01:59:02lorsque c'est agimo et trivariable
01:59:04ça me gêne lorsque il y a des sujets très graves
01:59:06qui se passent dans ce pays
01:59:08on ne les entend pas
01:59:10là Kylian Mbappé l'a fait
01:59:12et c'est tant mieux qu'il l'ait fait
01:59:14mais je trouve qu'effectivement
01:59:16l'attitude aussi de la FFF
01:59:18est un peu limite
01:59:20dans le sens où sur certains sujets
01:59:22notamment de société
01:59:24alors là on demande aux athlètes
01:59:26de parler de s'exprimer
01:59:28et sur des sujets plus politiques
01:59:30là on leur dit attention
01:59:32il ne faut rien dire
01:59:34quand c'est une lutte contre l'homophobie
01:59:36on leur demande de s'engager
01:59:38mais dès qu'il y en a un
01:59:40c'est un bon point de soulever
01:59:42on est dans les réactions de gens
01:59:44qui se mettent à parler
01:59:46également madame Sinclair
01:59:48qui est tout à fait
01:59:50hostile
01:59:52à l'arrivée du rassemblement
01:59:54national au pouvoir
01:59:56on peut l'entendre
01:59:58ce qui me gêne un peu c'est qu'on n'a pas entendu
02:00:00madame Sinclair s'opposer
02:00:02par exemple
02:00:04à El-Effi
02:00:06et à Rima Hassan
02:00:08alors là quand il s'agit
02:00:10de l'horreur de la peste brune
02:00:12qui va s'abattre elle aussi elle parle
02:00:14tout le monde parle
02:00:16vous savez ce genre de situation délit les langues
02:00:18y compris les langues les moins habiles
02:00:20et voilà encore une fois
02:00:22madame Sinclair prendre un parti très clair
02:00:24s'engager très clairement
02:00:26alors que son silence
02:00:28m'est apparu pendant toute une période
02:00:30de notre courte histoire politique
02:00:32récente
02:00:34m'a paru assez assourdissant
02:00:36il y a des langues qu'on entend
02:00:38peu, j'ai lu d'ailleurs ce matin
02:00:40dans les échos un excellent papier
02:00:42je crois de Jean-François Pécresse
02:00:44sur le système, sur le silence
02:00:46pardon, des agents économiques
02:00:48de ce pays, on peut faire beaucoup de reproches
02:00:50au président de la république
02:00:52on s'en prive pas d'ailleurs
02:00:54et il est coupable sur beaucoup de points à nos yeux
02:00:56néanmoins sur l'économie
02:00:58on peut pas admirer que le bilan
02:01:00que fait Jean-François Pécresse dans les échos
02:01:02encore une fois est clair, il a fait beaucoup
02:01:04et les résultats timides
02:01:06encore sont quand même, ils commencent à arriver
02:01:08et tu n'entends pas beaucoup
02:01:10de voix du monde économique
02:01:12et du monde de l'entreprise
02:01:14notamment
02:01:16pour soutenir beaucoup le président de la république
02:01:18ça va peut-être venir, on a juste commencé
02:01:20la campagne aujourd'hui
02:01:22bon, on va voir, mais enfin pour l'instant
02:01:24je trouve que ce silence est un peu
02:01:26inattendu
02:01:28Est-ce qu'il peut y avoir une sorte de
02:01:30on l'entend un petit peu ces dernières heures
02:01:32de vote repli
02:01:34par peur du chaos, le vote repli
02:01:36qui serait un repli vers le centre en fait
02:01:38je pense que le camp macroniste
02:01:40mise sur ça
02:01:42c'est à dire que si
02:01:44ils font campagne
02:01:46sur le bilan économique
02:01:48et sur les incertitudes économiques
02:01:50que représente cette dissolution
02:01:52ce n'est pas pour rien, d'ailleurs hier soir
02:01:54ils se sont tous rassemblés
02:01:56ce qu'on appelle
02:01:58les ténors de la majorité
02:02:00avec les différents représentants des partis politiques
02:02:02de la majorité, avec le premier ministre
02:02:04avec Emmanuel Macron, pour discuter de cela
02:02:06Modem, Horizons et les autres
02:02:08et pour voir
02:02:10sur quoi précisément ils allaient faire campagne
02:02:12et bien justement sur ça
02:02:14c'est à dire que nous sommes le parti
02:02:16entre guillemets, voici leur stratégie politique
02:02:18qui
02:02:20protège votre épargne
02:02:22qui protège votre emploi
02:02:24qui protège votre sécurité sociale
02:02:26etc, etc, etc
02:02:28puisque entre les 300 milliards
02:02:30de hausses
02:02:32de dépenses publiques d'un côté
02:02:34et 12 milliards de hausses de dépenses publiques de l'autre
02:02:36par an, effectivement
02:02:38c'est presque
02:02:40choisi entre caribou-sylla
02:02:42et c'est comme cela que
02:02:44la campagne de la majorité présidentielle
02:02:46va s'opérer, c'est à dire qu'est-ce que vous voulez ?
02:02:48Est-ce que vous voulez un quelqu'un
02:02:50qui protège votre épargne ?
02:02:52Vous avez accumulé une petite épargne ? Faites attention
02:02:54si vous votez à gauche
02:02:56ou si vous votez au Rassemblement National
02:02:58on l'ornuera peut-être sur votre épargne
02:03:00pour financer telle ou telle mesure. Attention
02:03:02si vous avez investi dans l'immobilier
02:03:04Mais totalement
02:03:06et d'ailleurs
02:03:08à un moment donné, certains partis politiques
02:03:10ont fait campagne là-dessus
02:03:12en disant, regardez, est-ce que vous voulez que votre épargne
02:03:14soit utilisée pour financer la guerre
02:03:16ou pour financer les centrales nucléaires
02:03:18ou autre. Oui, oui, tout à fait d'accord
02:03:20les Français vont être sensibles
02:03:22à cet argument, mais
02:03:24ils ont dit des choses très claires que personne n'entend
02:03:26ils ont dit non à l'islamisation des quartiers
02:03:28on leur répond quoi ? Pour l'instant rien
02:03:30non à une Europe passoire, on ne leur répond rien
02:03:32non aux EQTF qui ne sont pas exécutés
02:03:34on ne leur répond rien
02:03:36sur la hausse du prix de l'énergie, M. Attal
02:03:38vient de leur dire une réponse
02:03:40ils disent non, ils ont dit non
02:03:42durant ces élections européennes
02:03:44non au désordre et ils ont dit non à l'insécurité
02:03:46là-dessus, Macron est nul
02:03:48Je suis totalement d'accord
02:03:50On n'aura pas le temps de soulever mais il faudra s'interroger
02:03:52aussi, ça va être l'objet d'un autre débat
02:03:54sur que se passe-t-il
02:03:56si au lendemain du 7 juillet
02:03:58le 8 juillet, le 9 juillet
02:04:00il y a des grèves en masse
02:04:02des manifestations dans les rues, de la casse
02:04:04je vous rappelle qu'on sera à 15 jours
02:04:06de l'ouverture des Jeux Olympiques
02:04:08il est encore temps pour ceux qui voient que ça ne se passe pas très bien en France
02:04:10pour annuler
02:04:12leur venue et leur participation
02:04:14il faudra montrer ce qu'on ne sait plus faire
02:04:16depuis longtemps
02:04:18il faudra montrer
02:04:20que la force doit rester à la loi
02:04:22qu'un État
02:04:24digne de ce nom
02:04:26et un grand État démocratique
02:04:28ce n'est pas le bordel
02:04:30et il faudra montrer de la fermeté
02:04:32c'est-à-dire, pour une fois, nous n'en avons plus
02:04:34depuis des décennies, pour une fois
02:04:36montrer du courage politique
02:04:38Cher ami, c'est vrai, vive le courage
02:04:40un jour peut-être arrivera-t-il dans ce pays
02:04:42dans les projets des hommes politiques
02:04:44néanmoins quand même, peut-être aurait-il fallu
02:04:46différer la dissolution
02:04:48et attendre le mois de septembre ou le mois d'octobre
02:04:50Là on y est, on va voter
02:04:52merci beaucoup
02:04:54A l'après-midi, dans un instant punchline
02:04:56n'oubliez pas le rendez-vous de ce soir, c'est 21h
02:04:58100% politique, avec Julien Pasquet
02:05:00et Olivier Benkemoun, à la manœuvre
02:05:02A demain