Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:04Simon, votre start-up a à peine deux ans, c'est ça ?
00:07Plus d'un an, on va le dire, entre les deux.
00:09Vous avez travaillé dans pas mal de domaines en tant que commercial, pendant combien d'années ?
00:14Pendant quasiment dix ans.
00:15Vous avez quel âge ?
00:16J'ai 34 ans, je suis sorti d'école de commerce,
00:18et pendant dix ans j'ai vendu tout un tas de services à des entreprises,
00:21que ce soit des aquabikes, des photocopieuses, des services d'ingénierie.
00:26Et qu'est-ce qui vous pousse à basculer vers l'entrepreneuriat ?
00:30Parce que quand on est commercial, quand on a un bon commercial,
00:33c'est plutôt sympathique comme métier, on peut bien gagner sa vie,
00:36et rencontrer des tas de personnes.
00:38Absolument, c'est sympathique.
00:39Et d'ailleurs, mon métier aujourd'hui n'a pas tellement changé,
00:42parce que depuis deux ans que j'ai créé mon entreprise,
00:44je suis avant tout commercial de ma propre société,
00:46mais j'ai eu à cœur de vendre un service et un produit
00:49qui répondait un petit peu plus à mes valeurs.
00:51Il vous ressemble plus, parce que vous, vous êtes un passionné de jeu, Simon.
00:55Absolument, j'adore jouer, mais je pense comme nous tous depuis qu'on est enfant.
00:59Nos premières interactions avec nos parents, c'est quand on joue,
01:02avec nos copains, c'est quand on joue.
01:04Donc j'ai toujours adoré ce jeu et ce lien social qu'il crée,
01:07et j'ai voulu l'amener en entreprise avec les jeux de société.
01:11Donc vous avez créé l'enjeu ENJEUX.
01:14Vous aussi, vous allez pitcher et on se retrouve juste après.
01:17Est-ce que vous êtes prêts ?
01:18Allez, c'est parti.
01:19C'est à vous.
01:20L'objectif de l'enjeu, c'est justement de créer du lien en entreprise par les jeux,
01:24et plus particulièrement par les jeux de société.
01:26Cela se décline en deux services.
01:28Le premier, c'est la première ludothèque d'entreprise,
01:31qui va permettre à des salariés d'emprunter des jeux de société depuis leur bureau,
01:35pour jouer évidemment avec leurs collègues durant les pauses,
01:38mais potentiellement les ramener à la maison pour jouer en famille.
01:40Et trois points clés à ce service,
01:42déjà le renouvellement des jeux tous les trimestres,
01:44une application qui va permettre d'emprunter des jeux de société,
01:47et l'entreprise dispose d'une période d'essai de trois mois
01:50pour tester la ludothèque sur son site avant de s'abonner à l'année.
01:52Le second service, pour des occasions ponctuelles,
01:55sont des animations, où dans toute la France,
01:57des animateurs se déplacent pour animer des séances de jeux
01:59sous différents formats ou en intégrant différents univers
02:02pour coller à la semaine de l'environnement ou à la semaine du goût.
02:05Au final, mes clients sont des entreprises, des comités d'entreprise
02:08ou des espaces de coworking qui font l'appel à moi
02:10pour amener de la cohésion sociale sur leur lieu de travail.
02:13Ça y est, merci pour votre pitch, Simon Chourault.
02:16C'est pas mal.
02:17Ça vous donne envie ?
02:18On n'a pas ça, Europe 1.
02:19Non, c'est vrai.
02:20En même temps, est-ce qu'on a l'impression de travailler vraiment ?
02:23Non, on joue tous les jours à préparer la France bouge.
02:27Mais tout de même, c'est une très bonne idée.
02:30Comment vous vous accueillez ?
02:32Qui décide dans les entreprises de collaborer avec vous, Simon ?
02:36Je dirais ça, il y a deux points d'entrée.
02:38Il peut y avoir le comité d'entreprise, qui est l'organisation à part
02:41et qui a évidemment pour vocation d'amener du loisir en entreprise.
02:44Ou ça peut être l'entreprise en direct,
02:46avec des personnes au service ressources humaines,
02:49ou directement le patron qui veut fidéliser ses équipes.
02:52Comment on vient vers vous ?
02:53C'est vous qui allez vers eux ?
02:54Comment vous vendez votre produit ?
02:56C'est pas évident.
02:57Je me sers de mon passif de commercial,
02:59parce que c'est une nouvelle offre qui n'existe pas
03:01et qui finalement n'est pas vraiment recherchée aujourd'hui.
03:04Ce qui est le plus dur dans une entreprise, dans une start-up,
03:07c'est quand on crée l'habitude, crée le geste.
03:09Evidemment.
03:10Si on y arrive, c'est super, mais c'est la face nord.
03:14Evidemment, il y a un gros travail commercial,
03:16c'est 90% de mon temps, démarcher des entreprises,
03:19aller à la rencontre de ces personnes, participer à des salons.
03:22Mais vous leur dites quoi au patron ?
03:24Je trouve que vos salariés ont besoin de jouer ?
03:26Exactement.
03:27Ils ont l'air déprimés.
03:29Ils ont des enjeux différents.
03:30Qu'est-ce qu'ils ont l'air tristes.
03:31Il y en a, ils veulent faire revenir les collaborateurs sur le site,
03:33suite à l'après-Covid, suite à la généralisation du télétravail.
03:37Exactement.
03:38Il y en a, ils se rendent compte,
03:39et c'est le cas de toutes les entreprises,
03:40ils ont des difficultés RH à recruter ou à fidéliser les équipes.
03:43Ils se rendent compte que ce lien social, cette cohésion,
03:46c'est ce qui manque,
03:47et c'est un des points clés pour faire rester les collaborateurs.
03:49Il y en a, ils se rendent compte,
03:50particulièrement dans des gros sites,
03:51comme chez Europe 1, par exemple,
03:53où des gens vont sur le lieu de travail tous les jours,
03:55mais ne se parlent plus vraiment,
03:57ne discutent plus vraiment,
03:58et ils veulent des services,
03:59pour faire mélanger les services,
04:00pour faire mélanger les personnes.
04:01Et c'est sur le temps de travail,
04:02ce que vous proposez ?
04:03C'est quoi ?
04:04Ça peut être les deux.
04:05Je suis en train de préparer l'offre.
04:08L'idée de la ludothèque,
04:09c'est un service qui peut être en libre-service,
04:11ou à un endroit,
04:12à l'accueil ou au comité entreprise.
04:13Là, chacun se sert pour emprunter des jeux.
04:15Généralement, c'est pour jouer durant les pauses,
04:17entre midi et deux,
04:18principalement,
04:19durant les after-work.
04:20Mais j'ai des entreprises qui s'en servent
04:21pour faire des icebreakers en début de réunion,
04:24ou en début de lancement.
04:25C'est-à-dire, avant de commencer une réunion,
04:26on va faire un jeu ?
04:27Exactement.
04:28On va stimuler la créativité.
04:29Il faut que ça se fasse bien, quoi.
04:34Si c'est la patronne qui perd...
04:37Et puis il vous triche,
04:38il faut faire gagner son patron.
04:40Les faillots, on voit les faillots.
04:41On voit les faillots tout de suite.
04:42Mais il y a un truc qui m'a frappée aussi
04:44dans l'enjeu, Simon Chourault,
04:45c'est que vous proposez aussi
04:47un petit réseau d'animateurs.
04:48Donc, ce n'est pas juste la ludothèque,
04:50on va choisir tel ou tel jeu.
04:52Il y a même des êtres humains
04:54qui peuvent venir animer.
04:55Non, mais c'est extraordinaire.
04:57Il y a complètement des êtres humains.
04:58Il faut savoir qu'il y a évidemment
04:59plein de passionnés de jeux en France,
05:01et plein d'animateurs de jeux de société
05:02qui interviennent dans les festivals,
05:04qui interviennent dans des bars à jeux ou autres.
05:06Donc, moi, je trouve ces personnes-là
05:09très heureuses des missions en entreprise
05:10pour venir animer.
05:11Parce qu'en effet, l'entreprise,
05:12elle attend des fois plus que simplement
05:13un service de ludothèque avec des jeux.
05:15Elle veut une personne.
05:16Mais il y a le sujet de l'usage.
05:19C'est-à-dire qu'en fait, le risque,
05:20c'est que ça ne soit pas utilisé.
05:21Donc, le DRH ou le meilleur interlocuteur,
05:24d'ailleurs, c'est le Chief Happiness Officer,
05:26qui était le nouveau métier des start-upers.
05:27Encore faut-il qu'il y en ait dans les entreprises.
05:29C'est plutôt dans les start-up.
05:30Et d'ailleurs, c'est intéressant,
05:31c'est que les start-up,
05:32on a tous l'image du baby-foot
05:33dans les sièges de start-up.
05:34Les start-up, c'est eux qui ont un peu remis...
05:36Enfin, cassé la gêne de parler de jeux
05:39et de moments de plaisir.
05:40C'est marrant.
05:41C'est finalement très moderne.
05:43Et donc, il y a des entreprises
05:45qui ont le bon interlocuteur.
05:46Mais ensuite, il faut quand même
05:47qu'il y ait de l'adhésion et de l'usage.
05:48Donc, c'est vrai que probablement,
05:49quand il y a un animateur,
05:50pour le coup, les gens osent plus.
05:52Alors que peut-être le premier
05:53qui oserait dire...
05:54Allez, on va se faire un mille-board.
05:55C'est ça.
05:56Et surtout, c'est pour tenter le coup.
05:58Il y a un des freins, des fois,
06:00pour se lancer sur l'idée,
06:01c'est la lecture de la règle.
06:03Et donc, dès l'instant,
06:04on arrive à avoir des jeux simples, forcément.
06:06Mais même au départ,
06:07il y a un certain frein des personnes.
06:09Donc, plus on peut rendre le jeu simple
06:10et donner envie de jouer,
06:11on rend compte que ça se démocratise
06:13très, très vite.
06:14Complètement les règles.
06:15C'est pour ça que moi, sur tous mes jeux,
06:16il y a des QR codes
06:17qui mènent vers les règles en vidéo.
06:18Mais ça ne remplace jamais un humain
06:20qui va organiser une session,
06:21qui va créer une olympiade
06:22de jeux de société
06:23ou en tout cas, qui va entraîner...
06:24Quel jeu le plus demandé
06:26dans vos clients,
06:27auprès des entreprises ?
06:28Alors, de loin, le jeu le plus joué.
06:30Parce que mes clients, des fois,
06:31c'est moi qui leur conseille
06:32une sélection de jeux.
06:33Ils peuvent les choisir.
06:34Mais le jeu le plus joué,
06:35c'est Sky Joe,
06:36qui est un peu le jeu du moment.
06:37Vous en avez peut-être entendu parler.
06:39C'est la meilleure vente du marché
06:40en ce moment.
06:41C'est la meilleure vente du marché.
06:42C'est pas nous.
06:43C'est pas nous, malheureusement.
06:44Mais voilà, encore une fois,
06:45ça reste un jeu de cartes.
06:46Et c'est très...
06:47Alors, tout le monde n'aime pas
06:48le design du produit.
06:49Mais dès l'instant où vous jouez avec,
06:50quand vous avez compris
06:51comment ça fonctionne,
06:52tout le monde adhère.
06:53On entendait une personne
06:54dans la rue qui jouait au Uno
06:55comme étant son jeu préféré.
06:56Le Sky Joe,
06:57on pourrait le comparer à ça.
06:58Un jeu très simple à apprendre,
07:00qui peut se jouer aussi bien
07:01avec les adultes
07:02et les enfants mélangés.
07:03Une grosse rejouabilité,
07:04une part importante de chance.
07:05Et ça en fait, en effet,
07:06un des énormes succès
07:07de ces années.
07:08Yannick Lebaye,
07:09vous êtes le patron du Jardin.
07:10Du Jardin, c'est, entre autres,
07:11Melbourne,
07:12qui a 70 ans cette année.
07:13Quel regard portez-vous
07:14sur l'enjeu
07:15de la start-up de ce soir
07:16sur Europe 1 ?
07:17On a souvent tendance à dire
07:18que ce sont les coordonnées
07:19les plus mal chaussées.
07:20Nous, on joue au bureau,
07:21mais on ne joue pas tant que ça,
07:22alors qu'on a les produits
07:23à portée de main.
07:24On teste nos produits avant,
07:28après,
07:29parce qu'on veut voir
07:30si on ne s'est pas trompé,
07:31si on a tout bien cerné.
07:32On achète ou on prend des produits,
07:34on s'échange des produits
07:35de la concurrence aussi
07:36pour se tenir éveillé
07:37par rapport au marché.
07:39Je trouve l'initiative très bonne
07:41parce qu'effectivement,
07:42il y a toujours un enjeu
07:44de se retrouver au bureau
07:46post-année Covid,
07:47de plus en plus de télétravail.
07:49Et c'est essentiel
07:50de pouvoir créer
07:51des moments de partage au bureau.
07:52On joue chez Utopia, Anton Finn ?
07:54Je rappelle, c'est un fonds d'investissement.
07:55Exactement, mais on essaie
07:56de s'amuser quand même.
07:57Non, mais j'ai une anecdote
07:58assez drôle.
07:59On a fait un week-end d'équipe
08:00ou il y a quelques jours d'équipe
08:01et une des personnes de l'équipe
08:03avait acheté un code Names
08:04et il avait changé...
08:06Je ne sais pas si vous connaissez
08:07le jeu, c'est très drôle.
08:08Il faut retrouver les mots,
08:10faire deviner les mots,
08:11c'est un peu un pyramide
08:12pour ceux qui connaissent.
08:13Il avait changé les mots
08:15pour mettre des mots
08:16de notre jargon
08:17ou de notre histoire.
08:18Ah, de l'entreprise,
08:19de l'AQA, j'aime bien.
08:20C'est exceptionnel.
08:21C'est peut-être un axe pour vous,
08:22c'est essayer de trouver
08:23une manière qui soit
08:24pas trop compliquée.
08:25Ah, de personnaliser.
08:26Parce qu'en fait,
08:27on a toujours ce jeu.
08:28Et trois ans après,
08:29c'est fantastique
08:30parce que les nouveaux venus
08:31nous disent
08:32mais qu'est-ce que c'est que ce terme ?
08:33C'est un bon jeu d'intégration.
08:34C'est génial.
08:35Là, on l'a refait
08:36à la soirée de Noël,
08:37on l'a ressorti.
08:38Donc, il y en a
08:39qui connaissaient la réponse.
08:40Mais pour les nouveaux,
08:42pour expliquer pourquoi ce mot
08:43est dans le jargon de Topia.
08:44Et donc, ça fait
08:45une transmission
08:46de l'histoire de l'entreprise.
08:47Nous, on pourrait le faire.
08:48On mettrait jingle,
08:49on mettrait carillon,
08:50l'anode.
08:51On a vite fait le tour.
08:52Non, non.
08:53Je suis sûr que vous aurez
08:54plein de mots.
08:55Le pif-paf,
08:56on a plein de choses.
08:57Ça va remonter,
08:58plein de mots
08:59qui vous ont fait rire
09:00ou vous marquer.
09:01Plein de mots qui pour nous
09:02sont entrés dans nos habitudes
09:03et pourtant,
09:04quand on vient de l'extérieur,
09:05on ne les connaît pas forcément.
09:06C'est une bonne idée.
09:07Vous en pensez quoi,
09:08Antoine Finn, de l'enjeu ?
09:11Le pitch était très clair.
09:12Déjà, la forme était excellente.
09:13Excellent.
09:14Très bon orateur.
09:15Merci.
09:16Alors effectivement,
09:17les enjeux sont évidents
09:18sur la dynamique RH
09:19des entreprises aujourd'hui.
09:20Au télétravail,
09:21déjà, on n'est pas sur place
09:22mais même quand on est sur place,
09:23on a des outils de communication
09:24asynchrone,
09:25en cloud.
09:26Donc finalement,
09:27on a beau être même à côté,
09:28on ne se parle pas non plus.
09:29C'est vrai.
09:30Donc effectivement,
09:31le sujet de recréer du lien,
09:32c'est évident.
09:33Après, effectivement,
09:34il faut trouver la place du jeu
09:35dans l'entreprise.
09:36Dans un monde très productiviste,
09:37c'est ce qu'on disait en intro,
09:38mais c'est intéressant.
09:39Les modèles d'abonnement,
09:40c'est génial
09:41parce qu'effectivement,
09:42une fois que c'est...
09:43Alors,
09:44on en parlera peut-être tout à l'heure
09:45des métries que ça suive
09:46mais c'est sûr que ça donne
09:47de la visibilité.
09:48Il y a des métiers
09:49où on joue toute sa vie à Noël.
09:50Là, c'est vrai qu'avoir des abonnements
09:52qui s'empilent,
09:53ça permet de gérer
09:54cette entreprise
09:55de manière assez sereine.
09:56Je pense qu'il y a
09:57une bonne marge
09:58entre guillemets
09:59puisque c'est du service.
10:00Donc ça,
10:01c'est des modèles intéressants.
10:02Après, effectivement,
10:03comme je disais tout à l'heure,
10:05de la conversion
10:06à de nouveaux gestes.
10:07On a essayé
10:08quelques projets comme ça
10:09avec Topia.
10:10C'est dur.
10:11Mais après,
10:12c'est comme ça.
10:13Ceux qui innovent
10:14sont souvent avant-gardistes
10:15mais ça rend l'exercice
10:16plus difficile.
10:17Ça rend l'exercice
10:18plus compliqué.
10:19Vous êtes parmi nous
10:20ce soir sur Europe 1 Simon Chouraud
10:21parce que vous avez aussi
10:22des besoins.
10:23Je rappelle que
10:24vous avez financé en grande partie
10:25avec vos économies
10:26cette start-up.
10:27Absolument, c'est ça.
10:28J'ai mis toutes les primes commerciales
10:29que j'avais gagnées
10:30pendant 10 ans.
10:31Je les ai réinvesties
10:32dans ma société
10:33et puis j'ai démarré
10:34en achetant quelques jeux
10:35dans mon salon,
10:36en les mettant dans un petit meuble
10:37et puis en allant démarcher
10:38les entreprises
10:39de la région lyonnaise.
10:40Vous avez des besoins.
10:41Vous n'êtes pas certain
10:42d'avoir envie de lever des fonds ?
10:43Vous avez dit en préambule.
10:44Oui.
10:45C'est l'une de mes premières questions.
10:46Ce modèle économique
10:47que j'ai,
10:48il est déjà rentable.
10:49Je gagne déjà de l'argent.
10:50C'est-à-dire que vous louez
10:51vos ludothèques ?
10:52Vous les vendez ?
10:53C'est ça.
10:54Mes ludothèques,
10:55c'est un service par abonnement
10:56qui en moyenne coûte
10:571 500 euros par an.
10:59Ça va dépendre
11:00de la quantité de jeux
11:01qu'on va y mettre.
11:02Aujourd'hui,
11:03j'ai une cinquantaine
11:04de ludothèques qui tournent
11:05et donc j'ai un revenu annuel
11:06récurrent de 70 000 euros
11:07qui me permet déjà
11:08de me bercer un salaire,
11:09de commencer à recruter.
11:10L'une des questions
11:11que j'ai sur le financement,
11:12c'est est-ce que finalement
11:13j'ai besoin de financement ?
11:14Ça va dépendre,
11:15je suppose,
11:16évidemment,
11:17de mes ambitions aussi.
11:18Mais ça va dépendre
11:19de mes ambitions.
11:20Si oui,
11:21quel serait le bon moment ?
11:22Comment ?
11:23J'avoue que je n'ai pas besoin
11:24en tant qu'être de financement
11:25pour continuer à accroître.
11:26Vous savez qu'Antoine Fihn
11:27a les réponses
11:28à toutes ces questions.
11:29D'abord,
11:30on va écouter Ben Harper
11:31Diamonds on the Inside
11:32et ensuite,
11:33on se retrouve pour les réponses.
11:34A tout de suite sur Europe 1.
11:41Bien sûr qu'elle bouge,
11:42cette France.
11:43La France au service
11:44de l'entrepreneuriat,
11:45c'est sur Europe 1.
11:46C'est de 21h à 22h.
11:47On y découvre des patrons
11:48comme vous Yannick Lebaille,
11:49directeur général de Dujardin.
11:51Dujardin,
11:52non,
11:53c'est pas pour jardiner,
11:54pas du tout.
11:55C'est pour jouer.
11:56Ce soir,
11:57on joue.
11:58On peut jouer dans le jardin aussi.
11:59On peut jouer dans le jardin
12:00Benjamin Lévesque.
12:01Dujardin,
12:02ce sont des jeux
12:03que vous connaissez sûrement.
12:04C'est le Millbourne
12:05qui a 70 ans cette année.
12:06C'est aussi Burger Quiz.
12:07Quoi d'autre comme jeu ?
12:08Chronobomb pour les enfants.
12:09Cochon qui rit
12:10pour les plus traditionnels.
12:11C'est vachement bien aussi.
12:12Cochon qui rit.
12:13Nous sommes avec vous
12:14Benjamin Lévesque.
12:15Benjamin,
12:16les jeux de société,
12:17vous étiez en train de dire
12:18qu'on peut y jouer dans le jardin.
12:19Effectivement,
12:20on y joue pas que dans le salon.
12:21Effectivement,
12:22les Français jouent quand même
12:23à la maison.
12:24Mais on a aussi
12:25de plus en plus de bars à jeux.
12:26On en parlait un petit peu
12:27tout à l'heure
12:28qui permettent bien de se retrouver
12:29le soir, le week-end.
12:30C'est comme dans un bar
12:31mais sur la table.
12:32En plus des boissons,
12:33vous avez aussi des cartes,
12:34des pions.
12:35Vous avez des jeux de société
12:36et c'est pas un phénomène parisien
12:38puisque j'en ai trouvé à Carcassonne,
12:39à Nice,
12:40dans des petites villes,
12:41dans les Vosges
12:42ou en Lorraine.
12:43Bref,
12:44il y en a partout
12:45et on peut également aussi
12:46jouer en ligne.
12:47On trouve par exemple
12:48la plateforme française
12:49Board Game Arena
12:50qui donne accès à plus de 600 jeux
12:51de sociétés en ligne.
12:52Yannick Lebaye,
12:53pour les JO,
12:54vous avez fait un
12:55Millbourne spécial JO.
12:56Comment circuler dans Paris ?
12:57Je ne sais pas.
12:58Non, pas encore.
12:59C'est une idée.
13:00En tout cas,
13:01on n'y avait pas pensé.
13:02Rien de prévu en lien
13:04avec Paris 2024 ?
13:05Non, rien de prévu.
13:06Non ?
13:07Benjamin ?
13:08Malheureusement,
13:09il faut payer.
13:10Toutes les entreprises
13:11se sont posées la question
13:12en disant
13:13comment je pourrais faire ?
13:14Et c'est cher ?
13:15C'est pas gratuit.
13:16Ah non, c'est hors de prix.
13:17Pour utiliser Paris 2024,
13:18c'est hors de prix ?
13:19C'est hors de prix.
13:20C'est hors de prix.
13:21Il y a une partie économique
13:22et une partie contrainte aussi
13:23par rapport à l'utilisation
13:24de l'image.
13:25C'est très contraignant
13:26en termes d'organisation.
13:27Benjamin,
13:28vous l'avez trouvé
13:29le jeu de sociétés pour les JO ?
13:30Oui, je vous l'ai trouvé.
13:31Il s'appelle
13:32La Traversée de Paris.
13:33Le sous-titre,
13:34vous allez tout comprendre,
13:35c'est le premier qui arrive
13:36à la cérémonie d'ouverture
13:37des Jeux Olympiques
13:38en préservant sa santé mentale,
13:40remporte la partie.
13:42C'est vraiment un jeu,
13:43un plateau.
13:44On le déplie,
13:45vous avez des cartes
13:46et chaque case,
13:47vous avez soit des grèves,
13:48des manifs,
13:49c'est un petit clin d'œil
13:50sur le quotidien
13:51des Parisiens.
13:52C'est un habitant
13:53des Yvelines
13:54qui l'a créé.
13:55Et alors,
13:56si vous le voulez,
13:57il faut se dépêcher
13:58parce qu'il y a seulement
13:593000 boîtes disponibles.
14:00Et ça s'appelle,
14:01vous l'avez dit ?
14:02La Traversée de Paris.
14:03Je ne sais pas si vous vous rappelez
14:04du sketch d'Inconnu
14:05sur le jeu de table
14:06de la vie politique.
14:07Je l'ai revu récemment.
14:08Il devrait être publié.
14:09Du Jardin devrait le lancer.
14:10C'est encore plus d'actualité
14:1130 ans après.
14:12C'est très très drôle.
14:13On va aller le regarder.
14:14On est avec Simon Chouraud
14:16qui, ce soir,
14:17c'est la start-up
14:18de La France Bouge,
14:19fondateur de L'Enjeu.
14:20L'Enjeu, donc,
14:21c'est faire venir
14:22le jeu au bureau
14:24pour créer du lien social
14:26entre les salariés.
14:27Vous avez pas mal de questions
14:28que vous avez évoquées
14:29avant qu'on écoute Ben Harper.
14:30Notamment,
14:31faut-il lever des fonds,
14:32oui ou non ?
14:33C'est le moment
14:34de me tourner vers vous,
14:35Antoine Sfine,
14:36cofondateur et président
14:37de Topia.
14:40Alors Antoine,
14:41Simon le disait,
14:42il a monté cette entreprise
14:43il y a un peu moins
14:44de deux ans,
14:45en partie,
14:46avec ses économies.
14:47C'est intéressant
14:48comme question.
14:49Faut-il,
14:50oui ou non,
14:51lever des fonds
14:52sachant qu'il est déjà rentable ?
14:53C'est une excellente question.
14:54Il y a plusieurs paramètres à ça.
14:55Il y a déjà, effectivement,
14:56la trajectoire qu'on souhaite avoir.
14:57Et là,
14:58il n'y a que vous
14:59qui pouvez répondre.
15:00C'est-à-dire qu'on peut
15:01être très heureux
15:02avec une activité
15:03d'une certaine taille.
15:04D'ailleurs,
15:05on peut aller très loin
15:06sans lever de fonds.
15:07On a certaines entreprises
15:08qui ont des trajectoires
15:09exceptionnelles
15:10sans lever de fonds.
15:11Mais en tout cas,
15:12c'est une question,
15:13en tout cas,
15:14d'ambition
15:15et notamment,
15:16le fait de collaborer.
15:17Parce que c'est vrai
15:18que c'est beaucoup de pression
15:19de lever des fonds.
15:20C'est-à-dire qu'en fait,
15:21derrière,
15:22il y a des gens
15:23qui ont des attentes
15:24parce qu'ils auront payé
15:25entre guillemets
15:26une valorisation.
15:27Il y aura un business plan.
15:28Et donc,
15:29voilà,
15:30on passe de la liberté
15:31de l'entrepreneur
15:32à...
15:33On n'est pas aliénés,
15:34mais en tout cas,
15:35on rend des comptes.
15:36Donc,
15:37il faut bien choisir.
15:38Les associations,
15:39on sait tous
15:40que ce n'est pas forcément simple.
15:41Donc,
15:42il y a des projections.
15:43Simon,
15:44il n'a pas l'air
15:45d'avoir très envie
15:46de rendre des comptes.
15:47Ce qui est vrai,
15:48c'est que c'est confortable
15:49de remonter son entreprise
15:50seul
15:51et d'avoir la liberté.
15:52Donc,
15:53c'est à voir
15:54ce que ça apporte
15:55aussi.
15:56Après,
15:57positivement,
15:58c'est un interlocuteur.
15:59On parle aussi souvent
16:00de la solitude du dirigeant.
16:01Donc,
16:02c'est vrai que nous,
16:03on essaie d'apporter
16:04autre chose
16:05que juste un chèque
16:06et les embrouilles potentielles
16:07entre associés.
16:08Ça,
16:09c'est la version négative
16:10de l'association.
16:11C'est-à-dire,
16:12c'est un interlocuteur
16:13de partage,
16:14de retour d'expérience,
16:15etc.
16:16Donc,
16:17c'est aussi,
16:18est-ce que vous vous sentez seul ?
16:19Est-ce que vous avez besoin ?
16:20Il y a des domaines
16:21dans lesquels vous souhaiteriez
16:22avoir des interlocuteurs ?
16:23Ça, par contre,
16:24en termes d'accompagnement,
16:25évidemment,
16:26j'ai besoin de beaucoup de choses
16:27parce que j'étais commercial
16:28et maintenant,
16:29je dois gérer une entreprise.
16:30Les sujets des recrutements,
16:31les sujets de la trésorerie,
16:32les sujets de la stratégie commerciale
16:33à 3, 5, 10 ans,
16:34il y a beaucoup de sujets.
16:35Après,
16:36l'écosystème français,
16:41radicalement,
16:42en 15 ans,
16:43je me rappelle,
16:44j'avais lancé un premier projet
16:45d'entrepreneuriat en 2010,
16:46il n'y avait pas beaucoup de portes
16:47auxquelles frapper.
16:48Là,
16:49je trouve que
16:50la France propose
16:51plein d'initiatives.
16:52Vous êtes dans un incubateur,
16:53vous disiez,
16:54ou un accélérateur.
16:55Il y a plein de structures.
16:56On va trouver des interlocuteurs
16:57sans forcément passer par la case
16:58« j'ouvre mon capital ».
16:59Donc,
17:00il y a différentes réponses
17:01aux problématiques.
17:02Après,
17:03c'est sûr qu'on sort aussi
17:04d'une période
17:05où c'était le Graal de lever.
17:06C'est-à-dire que l'annonce,
17:07ce n'était pas
17:08« mon client est content »
17:09ou « j'ai recruté ».
17:10C'est « j'ai levé ».
17:11Et c'est quoi le Graal
17:12aujourd'hui,
17:13en 2024 ?
17:14Maintenant,
17:15c'est la rentabilité.
17:16C'est assez marrant.
17:17Dans mon univers
17:18du capital risque,
17:19c'était quasiment
17:20une injure
17:21de dire
17:22qu'on était rentable
17:23il y a quelques années
17:24parce qu'il fallait
17:25des trajectoires incroyables
17:26de croissance
17:27et on ne regardait pas du tout
17:28la profitabilité.
17:29Et aujourd'hui,
17:30tout le monde soulève
17:31le capot en disant
17:32« c'est quoi vos marges ? ».
17:33Donc,
17:34on revient dans un monde normal
17:35qui est celui
17:36des entreprises
17:37qui sont capables
17:38de durer des décennies
17:39parce qu'elles ont
17:40des modèles économiques sains.
17:41Sains et viables
17:42et qui perdurent
17:43dans le temps.
17:44Et parfois,
17:45juste pour finir,
17:46quand on lève,
17:47on prend une trajectoire
17:48qui se biaise
17:49et qui n'est pas forcément
17:50pérenne,
17:51parce qu'on se retrouve
17:52à avoir des ressources
17:53et donc la dépense
17:54et évidemment,
17:55on sait tous
17:56que c'est plus facile
17:57de dépenser de l'argent
17:58que d'en gagner
17:59et donc,
18:00il faut faire très attention
18:01à l'usage des fonds.
18:02Donc là,
18:03par exemple,
18:04dans votre cas,
18:05il faut vraiment réfléchir
18:06où est-ce que j'aurais
18:07des dépenses
18:08qui auront un bon retour
18:09sur investissement
18:10et notamment,
18:11peut-être effectivement,
18:12regarder le coût d'un commercial
18:13et quelle est sa capacité
18:14à générer derrière
18:15des revenus
18:16vers votre équation.
18:17Et voilà,
18:18il faut bien réfléchir
18:19à l'usage des fonds.
18:20Quel conseil ?
18:21Donc ça,
18:22c'est pour les premiers conseils
18:23Antoine Finn,
18:24pour Simon Choureau,
18:25pour l'enjeu.
18:26Est-ce qu'il ne faudrait pas
18:27qu'il fasse plus
18:28davantage de partenariats ?
18:29Là,
18:30vous avez une cinquantaine
18:31de clients, c'est ça ?
18:32C'est ça, exactement.
18:33Alors effectivement,
18:34à part les chief happiness officer
18:35des startups,
18:36c'est compliqué
18:37de trouver le bon interlocuteur
18:38et client.
18:39Vous avez quasiment
18:40tout le tissu économique
18:41en client potentiel
18:42mais souvent,
18:43d'ailleurs,
18:44dans le business,
18:45quand on a une cible trop large,
18:46en fait,
18:47c'est impossible
18:48d'aller la chercher.
18:49Il faut d'abord trouver
18:50la cible parfaite
18:51où le message
18:52passe tout de suite,
18:53sinon,
18:54on s'épuise en fait.
18:55Donc le point,
18:56c'est effectivement,
18:57est-ce que vous avez
18:58un premier cerf concentrique
18:59assez facile ?
19:00Et donc effectivement,
19:01dans ces univers-là,
19:02la startup,
19:03nous, on a dans le portefeuille,
19:04par exemple,
19:05on a BAM Karaoké
19:06qui gère des salles de karaoké.
19:07Les startups étaient
19:08leurs clients évidents
19:09en B2B
19:10pour les sorties d'équipes
19:11et aller démarcher
19:12ensuite les grands groupes,
19:13c'est une sortie en karaoké,
19:14c'est moins évident.
19:15Donc,
19:16trouver votre cœur
19:17de cible,
19:18ça, c'est le plus important.
19:19Et ensuite,
19:20pour aller adresser
19:21un plus large marché,
19:22probablement des partenariats
19:23effectivement
19:24de gens qui proposent
19:25déjà des choses.
19:26J'avais quelques idées
19:27à partager avec vous.
19:28Alors, nous,
19:29on a vu passer
19:30un certain nombre de dossiers,
19:31donc par exemple,
19:32un peu les univers
19:33de convivialité.
19:34Donc, il y a l'univers
19:35Food & Beverage,
19:36en gros,
19:37par exemple,
19:38Totem,
19:39des marques comme ça
19:40ou Café Joyeux,
19:41j'avais une relation
19:42à vous mettre.
19:43Café Joyeux,
19:44on connaît très bien
19:45Yann Bucay,
19:46Trophée Européen de l'Avenir
19:472019-2020.
19:48Je connais une personne
19:49qui a été à la fois
19:50chez Totem,
19:51donc qui gère
19:52des comptoirs
19:53de snacks sains,
19:54etc.
19:55et Café Joyeux
19:56pour les entreprises.
19:57Typiquement,
19:58c'est quelqu'un qui aura...
19:59Il faut qu'il s'installe
20:00dans les entreprises
20:01parce que c'est
20:02une interlocutrice
20:03intéressante pour vous.
20:04Donc ça,
20:05c'est des gens
20:06qui ont déjà
20:07ce travail
20:08de démarchage
20:09d'entreprise.
20:10Donc, c'est un service
20:11additionnel
20:12qu'ils pourraient
20:13commercialiser
20:14et comme vous avez
20:15probablement des bonnes marges,
20:16vous pouvez rémunérer
20:17ce service, probablement.
20:18Donc, je trouvais
20:19effectivement ces relais-là.
20:20Il y a eu tout un...
20:21On parlait tout à l'heure
20:22de la santé mentale
20:23pour le jeu
20:24de circulation dans Paris.
20:25Il y a eu toute une mode
20:26ces dernières années
20:27sur cet enjeu
20:28des salariés
20:29et donc, il y a pas mal
20:30d'entreprises,
20:31des plateformes, etc.
20:32Mais c'est peut-être
20:33des gens qui ont besoin
20:34aussi d'élargir un peu
20:35leur proposition de valeur
20:36et les Mutuelles aussi
20:37étaient un interlocuteur
20:38pour ces startups-là
20:39puisqu'elles,
20:40quelque part,
20:41pour éviter,
20:42c'est plus de la prévention,
20:43pour éviter d'avoir
20:44des problématiques
20:45à gérer et à rembourser,
20:46elles sont assez actives
20:47sur le bien-être des salariés.
20:48Donc, peut-être aller voir
20:49des Mutuelles
20:50qui ont ensuite
20:51un portefeuille de clients.
20:52Ce serait des leviers
20:53pour accélérer.
20:54Un partenariat peut-être
20:55avec Dujardin ?
20:56J'y vais, on y va.
20:58Aujourd'hui, je ne sais pas
20:59si Simon a dans son catalogue
21:01de produits
21:02des produits Dujardin,
21:04mais après,
21:05on est aussi là
21:06pour accompagner
21:07les entreprises
21:08qui se lancent
21:09et ça peut être aussi
21:10des mises en relation
21:11avec d'autres partenaires,
21:13d'autres connaissances
21:14dans le réseau.
21:15Voilà, ça peut l'accompagner.
21:16Mais en effet,
21:17le Millboard,
21:18les cochons du riz,
21:19ils sont dans les jeux
21:20à référencer.
21:21Aujourd'hui,
21:22mes services permettent
21:23aussi de faire découvrir
21:24des jeux,
21:25donc à terme,
21:26plus j'aurai de clients
21:27et plus j'aurai de sites.
21:28J'espère pouvoir faire
21:29des partenariats
21:30pour mettre en avant
21:31le prochain Millboard
21:32ou le prochain jeu
21:33Dujardin potentiellement.
21:34On vous prend rendez-vous.
21:35Antoine, vous l'avez ajouté ?
21:36J'avais un exemple,
21:37je pense qu'il faut creuser.
21:38Vous connaissez
21:39la fresque du climat ?
21:40Oui.
21:41Et je trouve qu'on est
21:42à la frontière entre...
21:43Vous connaissez ?
21:44Vous l'avez fait ?
21:45Non, on ne l'a pas fait.
21:46Pas nous en tout cas,
21:47mais peut-être
21:48que d'autres services
21:49l'ont fait.
21:50On est une grande boîte.
21:51C'est à la frontière
21:52entre le jeu,
21:53le team building
21:54et la conscience
21:55de certains enjeux.
21:56Là, c'est les enjeux écologiques,
21:57mais je crois que c'est décliné
21:58dans pas mal de sujets.
21:59Je suis aussi sur l'équité
22:00homme-femme, etc.
22:01Donc là,
22:02essayez de réfléchir
22:03sur ce genre de...
22:04C'est incroyable la diffusion
22:05de cette activité.
22:06Je pense que c'est un bon exemple
22:07pour vous
22:08d'être au carrefour
22:10des enjeux de l'entreprise
22:11et du jeu.
22:12Il y a la preuve
22:13qu'on peut vraiment
22:14réussir de belles choses.
22:15À creuser.
22:16À creuser.