• il y a 6 mois

Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Ce soir, ils débattent du cas de François Ruffin, jeté aux orties par LFI après avoir critiqué Jean-Luc Mélenchon.
Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu

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Transcription
00:00Petrerie de Mélenchon qui ont d'ailleurs énervé François Ruffin et qui a justement dit qu'il était un obstacle à la victoire du Nouveau Front Populaire
00:10et qui a carrément été jeté aux ortiges, je fais référence au tweet d'Adrien Quatennens, qui était quand même assez étonnant Jean-Claude.
00:19Oui, j'ai vu qu'effectivement Quatennens ne faisait pas de cadeaux et le traitait de...
00:24De rassemblement national, d'y aller directement. Il lui a dit d'y aller directement, c'est-à-dire qu'il n'est pas d'accord avec Mélenchon, il est un fasciste alors, franchement.
00:33Bon, je ne veux pas avoir toujours un jugement, mais bon, sur Ruffin, j'ai jamais eu d'illusion.
00:42Non, mais il est très mal barré dans sa circonscription.
00:46Bah écoutez, je ne sais pas, nous verrons bien. Mais bon, François Ruffin, vraiment, comme leader à la place de Mélenchon, je ne dirais pas que je préfère Mélenchon, mais enfin quand même.
00:55Ruffin, je ne crois pas une seconde que la gauche soit en situation de toute façon de gagner dans l'état où elle est.
01:01Le problème, il est avec le Rassemblement National, qui fait toute attention, qui rassure, rassure, rassure au maximum de ce qui est possible.
01:09On ne sait même pas, le financement a disparu, on ne sait pas quelles mesures seront prises exactement.
01:14Il joue, évidemment, la victoire.
01:16Est-ce que François Ruffin a une forme d'engouement ? Est-ce qu'il peut drainer des forces nouvelles pour une nouvelle gauche dans 6 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans ?
01:26En tout cas, il s'y prépare. Il a renforcé son dispositif étant son staff sur Paris.
01:31Il a une certaine forme d'autonomie depuis quelques temps vis-à-vis du noyau dur du mélenchonisme.
01:41Il est ami, parce que ça compte aussi, des liens humains en politique avec, justement, ceux qui ont été purgés.
01:49Ça compte, ces liens humains se serrent les coudes dans ces moments-là.
01:53Et il faut bien dire que dans sa circo, il a une construction politique avec Picardie-Debout, qui n'est pas la France Insoumise telle qu'on la connaît dans la Seine-Saint-Denis ou le Val-de-Marne.
02:04C'est une autre construction politique.
02:06Donc, il a une certaine forme d'autonomie.
02:08Alors, on verra comment les choses se passent pour lui, mais je voudrais bien une petite souris pour voir le comportement de Jean-Luc Mélenchon s'il y a l'annonce dimanche soir de la défaite de M. Ruffin.
02:22Catherine Ney, Jean-Luc Mélenchon qui dit nous allons bloquer les prix à l'instant, il est interviewé par nos confrères de LCI.
02:30On le voit beaucoup alors qu'on le voyait peu ces derniers temps.
02:35On l'invite ?
02:37Bien sûr, nous aussi on l'invite.
02:39Oui, il répond.
02:41Bloquer les prix, c'est avoir arrêté sa pensée économique au Moyen-Âge.
02:48Vraiment, c'est assez désespérant d'entendre ça encore en 2024.
02:52Je sais bien que l'économie n'intéresse plus grand monde, mais ça donne quand même cette pure résultat assez spectaculaire.
02:59Notamment le nombre de chômeurs.
03:01Surtout c'est le Front Populaire, d'ailleurs c'était Ruffin qui avait l'idée de calquer un programme sur une idée qui date de 1936.
03:13D'ailleurs, Léon Blum n'est resté qu'un an après avoir mis les 48 heures payées.
03:21En 1981, le programme de Mitterrand c'était 36 multipliés par 100.
03:28Et là maintenant, ils rajoutent des choses, mais en 1981, les caisses étaient pleines.
03:33La vouloir faire 81, augmenter le nombre des fonctionnaires, raser gratis, augmenter le SMIC, alors qu'il n'y a pas d'argent, mais comment on fait ?
03:43Eh bien la question reste en suspens et on en parlera demain.
03:45Merci Jean-Claude Dassier, merci Catherine Ney, merci Olivier Dartigolle.

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