Débat Législatives : Léon Deffontaines (PCF) x Constance Le Grip (Renaissance)

  • il y a 3 mois
Avec Léon Deffontaines, Porte-parole PCF, Candidat Nouveau Front Populaire dans la Somme et Constance Le Grip, ancienne député Renaissance des Hauts de Seine

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-06-27##

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00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06Vérissure présente...
00:08Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h-10h, Jean-Jacques Bourdin.
00:13Le débat politique c'est sur Sud Radio et nous poursuivons nos débats politiques,
00:17comme tous les matins évidemment.
00:19Ce matin, deux invités, alors je vais commencer avec Constance Legrippe
00:23qui est ancienne députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:26Bonjour, vous êtes candidate à votre réélection dans la septième circonscription.
00:31Pardon, la sixième circonscription des Hauts-de-Seine.
00:34Septième, c'est Léon Desfontaines.
00:36Oui, sixième circonscription des Hauts-de-Seine.
00:39Vous avez face à vous plusieurs candidats, je les cite parce que
00:43on m'oblige à les citer, mais c'est normal, c'est l'ARCOM qui décide cela.
00:48Geoffroy Didier, LR, Alexis Pany, RN, François LR, RN,
00:53c'est cela, je précise.
00:56François-Xavier Doroche, DVG, Françoise Marcel, EXG,
01:01Jean Messiaen, RECONQUÈTE et Sian Musianis qui est LFI, NFP.
01:07Ça c'est pour vous, Constance Legrippe.
01:09Bien, Léon Desfontaines, vous êtes porte-parole du Parti communiste français,
01:14député sortant, non vous n'êtes pas député sortant, vous êtes candidat,
01:18dans tous les cas, Nouveau Front Populaire dans la Somme.
01:20C'est la septième circonscription ?
01:21Troisième.
01:22Bon, vous voyez, je me trompe, mais il y a sept candidats.
01:25Troisième circonscription de la Somme, sept candidats.
01:29Alors, les candidats, je les nomme, Bruno Mariage, ENSEMBLE,
01:33Michel Vallée, EXTREME GAUCHE, Sylvie Bruard, RECONQUÈTE,
01:37Emmanuel Maquet, LR, Noël BOKSUEN qui est la droite souverainiste,
01:42et Mathias Renault du RN.
01:45Bien, dans le débat, avant même le premier tour, on a déjà un débat,
01:49on va l'évacuer tout de suite parce qu'on va passer à autre chose après.
01:52De plus intéressant, des questions de fond, mais dans le débat,
01:55évidemment, il y a les désistements, le comportement des uns et des autres,
01:59les choix des uns et des autres entre les deux tours.
02:02Alors, je vais être très clair, je vais vous poser la question,
02:05Constance Legrippe, si au second tour, vous étiez dans une configuration
02:11RN et LFP, que feriez-vous ?
02:15Alors, très franchement, je ne me place pas du tout dans cette configuration-là.
02:19Moi, je suis candidate dans la sixième circonscription, à fond,
02:22et je fais tout ce que je peux sur le terrain, avec les soutiens, les élus,
02:27les militants, les amis qui m'accompagnent, pour être en tête le soir du premier tour.
02:32Vous seriez dans une circonscription, vous vous retrouveriez avec un RN et un LFP,
02:36vous feriez quoi ?
02:37Je regarderais d'assez près ce qu'il en est, mais le fond de ma pensée,
02:42si je devais, j'aurais du mal à choisir, très franchement,
02:46et je pense que je prendrais le maquis.
02:48Vous pourriez choisir Léon Desfontaines, par exemple ?
02:50Je ne suis pas dans la circonscription que brigue M. Desfontaines,
02:53je regarderais les programmes, je regarderais les profils,
02:55je regarderais les accointances, mais très franchement,
02:58je pense que je prendrais le maquis.
03:00Bon, et vous auriez du mal à voter pour Constance Legrippe,
03:04si vous vous retrouviez dans une configuration RN, candidate ensemble ?
03:08Non, non, je n'aurais pas de mal, moi j'ai toujours dit,
03:10entre un libéral et un libéral raciste, je ferais toujours le choix
03:12du barrage au Rassemblement National et à l'extrême droite.
03:14C'est clair.
03:15Pour vous, c'est clair.
03:16Pour vous, c'est clair. Bon, d'accord.
03:18On a évacué cette question.
03:20Oui, oui, non mais c'est sûr.
03:22Alors maintenant, parlons de...
03:24Bah tiens, un mot sur ce qu'a dit le président du Sénat,
03:28Emmanuel Macron ratatine la démocratie, Constance Legrippe.
03:32Est-ce qu'Emmanuel Macron ratatine la démocratie ?
03:35Non, je ne suis pas d'accord avec cela.
03:38Retourner aux urnes, faire confiance aux Français
03:40en leur demandant de se prononcer à nouveau à la faveur d'un scrutin,
03:44c'est démocratique.
03:46Ce n'est pas du tout ratatiner.
03:48Et vous le savez, il y a un très, très grand nombre de procurations,
03:52par exemple, qui ont été demandées partout en France.
03:54Il y en a beaucoup chez vous ?
03:55Oui, oui, tout à fait.
03:56Je n'ai plus les derniers chiffres en tête,
03:57mais on a dépassé les 4 500, je crois,
04:01et dans l'ensemble du département des Hauts-de-Seine.
04:02C'est envolant de quoi sur les inscrits ?
04:04Sur les inscrits, ça fait presque 10 %.
04:08Presque 10 % ?
04:09C'est beaucoup, voilà.
04:10Et il y a de manière générale, on peut s'y attendre,
04:12tous les institutions de sondage, tous les politologues nous le disent,
04:14un fort taux de participation, un vif intérêt pour ce scrutin,
04:18un vif intérêt pour la politique.
04:20Il y a une sorte de sursaut citoyen, de sursaut civique,
04:23qui est quand même intéressant si on est attaché à la vie de notre démocratie
04:28et à la participation de nos concitoyens au débat
04:30et aux choix démocratiques qui se font par l'élection.
04:32Léon Desfontaines, est-ce qu'Emmanuel Macron ratatine la démocratie ?
04:36Alors, pas à travers la dissolution, il l'a ratatiné avant,
04:38notamment lors de la mobilisation contre la réforme des retraites.
04:41Et d'ailleurs, cette élection finalement, l'élection européenne,
04:44probablement les résultats et cette élection qui est en cours,
04:46sont finalement que la résultante du mépris de la part de l'exécutif
04:50pour les Français lors de la réforme des retraites.
04:52On a quand même un gouvernement qui a mis en place
04:55un triple coup de force pour imposer sa réforme des retraites.
04:58Premièrement, il n'a pas convaincu les syndicats.
05:00Aucun syndicat n'a soutenu la réforme des retraites.
05:02Il y a une intersyndicale soudée jusqu'au bout contre la réforme.
05:05Deuxièmement, il n'a pas convaincu la population.
05:07Huit Français sur dix, encore aujourd'hui,
05:09sont opposés à cette réforme des retraites.
05:11Et troisièmement, il n'a même pas convaincu
05:13une majorité de députés pour la voter,
05:14parce qu'il a dû mettre en place un 49-3.
05:16Ce triple coup de force contre notre démocratie,
05:18eh bien, il s'exprime aujourd'hui dans les urnes.
05:20Et d'ailleurs, moi, je le vois dans ma circonscription,
05:22la troisième de la somme, Emmanuel Macron est fini.
05:25Tout le monde me le dit. Personne ne veut le soutenir.
05:27D'ailleurs, le député...
05:28– Il est fini, il reste président de la République.
05:30– Dans ma circonscription.
05:31– Il est fini politiquement.
05:32– Politiquement, dans la politique qu'il veut mettre en œuvre.
05:34En fait, la question qui se pose aujourd'hui aux Français,
05:36c'est qu'en effet, Macron, ça va être, je pense,
05:38probablement, avec Gabriel Attal, de l'histoire ancienne,
05:41c'est quelle nouvelle page nous voulons écrire pour ce pays ?
05:43Est-ce qu'on veut partir vers l'extrême droite,
05:45avec tout ce que ça entraîne, et finalement,
05:47un projet économique qui n'est pas si différent, ça,
05:49de celui d'Emmanuel Macron ?
05:51On a encore vu M. Bardella sur la réforme des retraites,
05:53qui disait que quand on commençait à 24 ans,
05:55on aurait une retraite à taux plein à 66 ans.
05:57– Ce qui est très différent de la réforme des retraites,
05:59qui a été mise en œuvre de manière assez courageuse,
06:03par le gouvernement et la majorité présidentielle,
06:06et qui me semble être une réforme, pour le coup, équilibrée,
06:09et de nature, à permettre que ce soit pérennisé,
06:12et sauver le système de retraite par répartition,
06:14auquel nous sommes très attachés.
06:15– On peut librement en débattre, mais en tout cas,
06:17elle va en effet plus loin que celle qui était proposée
06:19par Gabriel Attal, ou alors vers le nouveau front populaire,
06:22qui est synonyme d'espoir, d'espoir de, justement,
06:24abroger cette réforme des retraites,
06:26qui est rejetée par l'écrasante majorité des Français,
06:28mais aussi pour la revalorisation de nos pensions de retraite.
06:30Moi, je le vois, franchement, quand on a travaillé
06:32tout au long de sa vie, j'ai rencontré des salariés,
06:3444 ans de cotisation, qui ont des retraites inférieures
06:37à 1300 euros par mois, inférieures au SMIC,
06:39dans un contexte où on a une explosion
06:41des factures d'électricité et de l'inflation,
06:43je dis à un moment, il faut donner un coup de pouce à la retraite.
06:45– On avait, l'inflation.
06:46– Voilà, l'inflation a quand même considérablement décru.
06:48– Le gaz, il le montre.
06:49– 0%, oui.
06:50– Et les prix de l'électricité sont sans contenu,
06:53et nous savons, pour toute une série de raisons,
06:55notamment la réforme du matériau européen d'électricité,
06:57et notre énergie, au niveau de l'air,
07:00nous allons concrètement faire baisser.
07:02– Peut-être qu'Anouilh Sursen n'y a pas d'impact direct,
07:04mais chez moi, à Friville-Escarbottin, à Frécenville,
07:07on le voit concrètement, l'augmentation des factures d'électricité,
07:09même si elle est contenue un peu aujourd'hui.
07:10– Je n'ai pas nié qu'il y a eu une forte spirale inflationniste
07:13pour toutes les questions et raisons géopolitiques
07:15et géostratégiques que nous savons, et que nous avons mis en place,
07:17ça a été coûteux pour les finances publiques, je l'ai dit,
07:20un bouclier tarifaire, un chèque carburant pour les gros rouleurs,
07:23toute une série de mesures pour protéger nos compatriotes
07:26des effets de la forte poussée inflationniste que nous avons subie,
07:30comme partout en Europe, comme d'autres pays du monde.
07:32Tout cela, c'était un choix de responsabilité et de protection,
07:36ça a coûté cher aux finances publiques,
07:38mais nous avons fait ce bouclier tarifaire, ce chèque carburant, etc.
07:42Et maintenant, l'inflation est considérablement contenue.
07:45– Bien, est-ce que vous croyez à des...
07:47Là aussi, le Président de la République a parlé de guerre civile,
07:50il a employé les mots dans tous les cas,
07:52il a alerté, si j'ai bien compris les Français,
07:55est-ce que vous pensez qu'il peut y avoir des débordements graves
07:58si jamais le Rassemblement National arrive au pouvoir,
08:01ou si LFI est majoritaire ?
08:04Constance Legrippe, vous le pensez ? Il y a un risque ou pas ?
08:07– Écoutez, moi j'entends ce que disent, peut-être Média Votché pour l'instant,
08:12mais certains préfets qui sont effectivement, je dirais,
08:16en vigilance et en alerte dans certaines parties de notre territoire,
08:21sur ce qui pourrait se produire au soir du premier tour
08:24et au soir du second tour.
08:26Et nous avons des dispositifs de sécurité, de protection,
08:31de maintien de l'ordre, qui sont d'ores et déjà envisagés
08:34et construits pour que la démocratie puisse s'exprimer au mieux.
08:38Moi je ne veux pas être alarmiste, je ne suis pas lancé
08:41dans une campagne électorale pour brandir des peurs
08:44ou être uniquement sur le registre de l'alarmisme.
08:47Je fais campagne pour des valeurs, pour des sujets, pour des propositions,
08:51pour une vision de construction, une vision de rassemblement républicain.
08:55Et donc je fais campagne pour, et pas en agitant uniquement des peurs,
08:58des angoisses ou en surfant sur les inquiétudes, voire la colère.
09:01Que par ailleurs, j'ai bien entendu, je ne reprendrai pas à mon compte
09:04l'expression de guerre civile.
09:05Maintenant, j'appelle effectivement, de manière générale,
09:07c'est le sens de la candidature que je porte, avec ce que je suis,
09:10mon parcours, la manière dont j'ai toujours fait de la politique
09:14depuis que je suis engagée, et comme conseillère municipale dans ma ville
09:17et comme députée à l'Assemblée Nationale,
09:19j'appelle à l'apaisement et à la concorde.
09:21Clairement, notre pays est traversé par des tensions,
09:24des détestations, il y a des mouvements, il y a des gens
09:29qui pratiquent soit la détestation de l'autre,
09:31soit la détestation de la France.
09:33Nous avons besoin d'apaisement et de rassemblement et de concorde.
09:37Voilà le message que je porte, parce que les risques
09:39de tensions, d'exacerbations, des tensions, des antagonismes,
09:43ils sont là, oui.
09:45Est-ce que vous sentez, dites-nous, Léon Desfontaines,
09:50un mouvement vers le RN ?
09:52C'est-à-dire que les Français se disent finalement,
09:55oui, le RN, sans savoir même, sans même connaître le nom du candidat,
09:59on vote RN, on vote RN pour exprimer notre ras-le-bol,
10:03parce qu'on n'a jamais essayé, parce que c'est nouveau,
10:05parce que pourquoi pas ?
10:07Vous le sentez ?
10:08Dans la campagne dans laquelle je mène, je le sens.
10:10Jordan Bardella fait 45% aux européennes,
10:12dans la circonscription dans laquelle je me présente.
10:14Ils ont parachuté quelqu'un qui est inconnu localement,
10:17un Lyonnais qui est collaborateur au groupe
10:19à l'Assemblée nationale, du RN, Mathias Renaud,
10:22qui est inconnu au bataillon, d'ailleurs son affiche de campagne,
10:24il n'a même pas mis une photo en arrière-plan,
10:26c'est même pas la Picardie qui est en arrière-plan,
10:28il ne savait pas où il mettait les pieds.
10:29Mais par contre, je vois des gens qui nous disent
10:31qu'ils vont voter pour lui.
10:32Après, moi, ce que je sens aussi, beaucoup, c'est de la colère,
10:34beaucoup de colère.
10:35Et le vote du RN est nourri par la colère et le désespoir,
10:38le mépris qu'a eu le pouvoir politique
10:41pour les habitants de la campagne Picardie, notamment.
10:44Oui, mais regardez, Léon Desfontaines, ça, c'est vrai,
10:46vous avez entièrement raison, il y a cette colère
10:48contre le pouvoir en place.
10:49Mais pardon, vous à gauche, vous n'avez pas su
10:52recueillir cette colère.
10:55J'écoutais Jean-Luc Mélenchon, hier,
10:58c'était sur NCI, je crois,
11:00qui disait, oui, mais regardez, nous on s'est bien battus
11:04dans les quartiers, il y a un mouvement,
11:07ça y est, ça se lève dans les quartiers.
11:12Mais il a oublié toutes les zones, comme la vôtre.
11:15Oui, alors, la gauche nationale, peut-être,
11:17pour certaines d'entre elles, en tout cas, en effet,
11:19ont oublié la campagne, la ruralité.
11:21Par contre, ce que j'observe, moi, localement,
11:23dans ma circonscription, il y a beaucoup de maires
11:25communistes, socialistes, divers gauches,
11:27des conseillers départementaux,
11:28qui mènent un travail acharné,
11:30qui sont reconnus par les habitants
11:31pour le travail qu'ils mènent.
11:33Et aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est une complémentarité
11:34à l'Assemblée nationale.
11:35Mais ce que j'ai envie de dire, par rapport aux mots
11:37sur la guerre civile, la réalité, c'est ce que je ressens
11:39aussi beaucoup, là, dans ma circonscription,
11:41depuis quelques jours, c'est une forme de colère,
11:43aussi, vis-à-vis du Rassemblement national,
11:45qui est en train de monter, vis-à-vis des faux discours
11:47et des faux semblants qui sont entretenus.
11:49J'entends aujourd'hui...
11:50Vous ressentez ça ?
11:51Ça, je commence à l'entendre, parce que la retraite
11:53à 66 ans, je peux vous le dire, on me l'a ressortie
11:55beaucoup hier, lorsque j'étais en porte-à-porte
11:57dans le Pontieu, qui est dans le nord de la circonscription
11:59dans laquelle je me représente.
12:01J'entends beaucoup de gens dire, mais finalement,
12:02même le Rassemblement national est en train
12:04de nous trahir. Et le risque qu'il y a derrière,
12:06c'est que le Rassemblement national a fait
12:08beaucoup de fausses promesses. Si demain, il est au pouvoir
12:10et qu'il met en place sa réforme des retraites
12:12qui permettra de partir à 66 ans,
12:14s'il met en place les économies
12:16qu'il a annoncées, c'est-à-dire des reculs des services
12:18publics, s'il met en place les économies,
12:20les exonérations de cotisations sociales
12:22qui auront pour conséquence une baisse de nos pensions
12:24de retraite, alors là, je vais vous le dire,
12:26oui, on sera dans un climat qui sera le gilet jaune
12:28fois 10, parce que les Français se seront
12:30sentis méprisés et trahis
12:32par celles et ceux qu'ils ont amenés au pouvoir.
12:34Moi, ce que je veux dire, c'est que je ne veux ni
12:36de M. Bardella à Matignon,
12:38ni de M. Mélenchon à Matignon.
12:40Je ne suis pas en train de mettre des signes
12:42et des équivalences, mais je me présente
12:44pour...
12:46On est deux. Ah moi, je vous le dis.
12:48Avoir un discours de raison, de responsabilité,
12:50de sérieux et de rassemblement
12:52pour dire que je ne veux pas,
12:54nous ne voulons pas contre les extrêmes.
12:56Et très franchement, ce que j'entends, moi, vous avez
12:58beaucoup parlé de la colère, du ressentiment.
13:00Croyez-moi, sur le terrain,
13:02à Putot, à Courbeau-Voix Sud, à Neuilly,
13:04les limites de ma circonscription, et j'échange avec d'autres candidats,
13:06bien évidemment, également, parce qu'on est tous
13:08engagés dans cette opération
13:10éclair, consécutive
13:12à la dissolution, nous savons la colère,
13:14le ressentiment, le désamour,
13:16le... Voilà. Voire plus,
13:18à l'encontre du pouvoir, à l'encontre du chef de l'État.
13:20Je ne me cache pas derrière mon petit doigt,
13:22et je ne suis pas langue de bois. Mais une fois
13:24qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait ? On construit,
13:26on rassemble, on fédère
13:28les bonnes énergies, et surtout, on se mobilise
13:30contre les extrêmes. Et très franchement,
13:32moi, j'en veux à certaines forces de
13:34gauche de s'être alliées
13:36et d'être engagées dans un cartel
13:38électoral, dominé, totalement
13:40dominé, par la France insoumise,
13:42par M. Mélenchon et
13:44ses amis. On le voit, quand même.
13:46Il n'a pas renoncé au poste de Premier ministre.
13:48Il n'a pas renoncé.
13:50Là, pour le coup, ça fait peur aux gens.
13:52Vous savez, Jean-Luc Mélenchon, vous le connaissez.
13:54Le communautariste, le discours
13:56à certains égards, avec quelques relents,
13:58le zéabond d'antisémitisme,
14:00etc., etc. Ça n'est pas à l'honneur
14:02des autres forces de gauche. Je le dis
14:04comme je pense. Ça n'est pas à l'honneur des autres forces de gauche
14:06d'avoir fait cette alliance.
14:08Très rapidement et très clairement, Jean-Luc Mélenchon
14:10est candidat à sa propre candidature, mais il n'est pas
14:12candidat du Front populaire à être Premier
14:14ministre. Il le faut, et on
14:16était d'accord avec l'ensemble des forces
14:18de la coalition du nouveau Front populaire
14:20qu'il fallait une personne qui rassemble,
14:22une personne consensuelle. Et je ne pense pas
14:24que Jean-Luc Mélenchon coche ses cases.
14:26Et surtout, je le dis, il n'est pas candidat
14:28du nouveau Front populaire. Il n'est pas candidat à la députation.
14:30Et donc, aujourd'hui, il ne parle
14:32qu'en son nom propre. Et moi, je le dis, en effet,
14:34je ne veux pas de Jean-Luc Mélenchon Premier ministre.
14:36Je veux une personne bien plus consensuelle. Et je pense que nous en avons
14:38beaucoup parmi les forces de gauche.
14:40Il est 9h47. Petite pause et nous poursuivons.
14:52Radio Parlons Vrai chez Bourdin.
14:549h10, Jean-Jacques Bourdin.
14:56Il est quelle heure ?
14:589h50. Regardons un peu, dix heures moins dix,
15:00les déclarations, tiens, de Sébastien
15:02Chenu, qui est
15:04vice-président du RN,
15:06qui nous dit, nous avons une liste
15:08des postes interdits
15:10aux binationaux. Alors, il y en
15:12aurait 50. 50 postes
15:14de la haute fonction publique.
15:16Il y a des relents racistes ou pas
15:18dans cette histoire d'interdiction
15:20de la binationalité. Qu'est-ce que
15:22vous en pensez ? Mais bien sûr, et c'est complètement
15:24grotesque comme proposition.
15:26Les hauts fonctionnaires sont recrutés
15:28pour leurs compétences et pour
15:30nous représenter. Visiblement,
15:32ils se sont pris les pieds dans le tapis parce que, du coup,
15:34il y a eu rétro-pédalage sur rétro-pédalage.
15:36D'abord, on ne savait pas qui c'était. Et finalement,
15:38M. Chenu semble être, du coup,
15:40obligé de préciser quels seront ses postes.
15:42Et donc, finalement, il y en aurait une cinquantaine.
15:44Mais la réalité, c'est qu'à travers cette proposition,
15:46ce qu'il cherche à récupérer, c'est l'électorat
15:48historique du rassemblement national
15:50et de l'extrême-droite.
15:52Et oui, il y a des relents racistes, bien évidemment.
15:54Et l'extrême-droite remonte son
15:56vrai visage, finalement.
15:58Vous êtes d'accord, Constance ? Il y a des relents xénophobes,
16:00de détestation
16:02de l'étranger, de méfiance
16:04incommensurable envers l'étranger.
16:06Je rappelle que les binationaux sont
16:08français. Les binationaux sont
16:10français. Nos compatriotes qui, pour des
16:12raisons d'origine familiale, etc.,
16:14et qui ont fait le choix de la France et qui portent
16:16la nationalité française et qui sont engagés
16:18dans notre pays, n'ont rien à craindre
16:20des forces républicaines
16:22et de ce que, moi, avec d'autres,
16:24nous portons. Mais tout à craindre
16:26du rassemblement national et de propositions
16:28de ce genre. Alors on sent bien qu'effectivement,
16:30ce côté détestation de l'étranger,
16:32détestation de l'autre, xénophobie,
16:34est en train d'apparaître
16:36soudainement comme extrêmement embarrassant
16:38et gênant pour le rassemblement national. C'est pas
16:40une surprise pour moi que de les voir, avoir mis ce sujet-là
16:42sur la table. C'est pas un
16:44dérapage, un bug de communication
16:46que les communicants autour de ce
16:48bordel-là n'auraient pas su très bien
16:50anticiper ou gérer. Nous avons eu régulièrement
16:52à l'Assemblée nationale des amendements.
16:54Des amendements déposés par tel ou tel député
16:56du rassemblement national qui, à la faveur de tel ou tel
16:58texte, avait cette
17:00distinction et voulait
17:02exclure les binationaux.
17:04On n'est plus dans la préférence nationale.
17:06On est dans l'exclusion. Dans
17:08l'exclusion et la stigmatisation des binationaux.
17:10Il y a des volants xénophobes.
17:12C'est anticonstitutionnel
17:14bien évidemment et fort heureusement.
17:16Mais ça viendrait créer des citoyens de seconde
17:18zone. Des citoyens qui n'auraient pas les mêmes droits. Uniquement
17:20parce qu'ils ont une binationalité. Uniquement parce
17:22qu'ils ont demandé également la nationalité
17:24d'un autre pays. Donc aujourd'hui, ça veut dire quoi ?
17:26Si on est le fils d'une mère
17:28canadienne et d'un père français, on ne pourrait
17:30pas briguer au même poste de haut-fonctionnaire
17:32que quelqu'un qui est uniquement
17:34français. C'est ça, par exemple.
17:36Manuel Bompard, autre déclaration.
17:38Je suis partisan de la révolution
17:40citoyenne. Ça veut dire quoi ?
17:42Jean-Denis Fontaine, la révolution citoyenne ?
17:44Vous en pensez quoi ? Vous êtes partisan
17:46de la révolution citoyenne, vous ? Mais tout le monde
17:48peut être partisan de la révolution citoyenne.
17:50Je ne suis pas partisan de la révolution, quoi qu'il arrive.
17:52Je ne doute pas qu'Anouilh Sorcène...
17:54Non mais il n'y a pas qu'Anouilh. Il y a Puto et pour Boissy
17:56d'arrêter de stigmatiser les habitants
17:58et les habitants de la circonscription. Je ne suis pas révolutionnaire.
18:00Je ne doute pas que vous ne soyez pas révolutionnaire.
18:02Anouilh, c'est difficile.
18:04Il n'y a pas qu'Anouilh. Je ne suis pas révolutionnaire.
18:06Contrairement à Emmanuel Macron
18:08qui avait écrit un livre
18:10Révolution il y a quelques années.
18:12C'est un titre.
18:14Mais l'enjeu c'est ce qu'on y met derrière.
18:16Moi je suis partisan en effet que les citoyens
18:18se saisissent de ces élections législatives
18:20pour pouvoir changer radicalement
18:22les choses et changer de société.
18:24Et oui, nous aurons besoin de l'ensemble des forces sociales
18:26associatives, syndicales
18:28et bien sûr des députés majoritaires à l'Assemblée nationale
18:30pour pouvoir faire appliquer notre projet
18:32et qui est un projet de rupture
18:34avec le système que nous avons actuellement
18:36qui permet finalement une meilleure redistribution des richesses
18:38parce qu'aujourd'hui, on le dit,
18:40ceux qui travaillent, ceux qui se lèvent tôt, qui se couchent tard
18:42qui ont les mains usées par le travail
18:44et qui ont tout juste de quoi remplir leur frigo
18:46et bien cette situation est profondément insupportable
18:48et donc oui, si c'est ça la révolution citoyenne
18:50je m'y retrouve pleinement.
18:52Mais l'enjeu c'est de la définir.
18:54Vous êtes d'accord ?
18:56Je ne suis pas révolutionnaire et j'ai du mal quand même à percevoir
18:58les contours de ce que peut être une révolution citoyenne
19:00sauf à dire aux urnes citoyens
19:02mais je ne vais pas aller appeler
19:04un mouvement révolutionnaire
19:06je crois que notre pays est suffisamment
19:08tendu, qu'il y a des antagonismes
19:10qu'on voit bien qu'il y a deux blocs qui s'affrontent
19:12j'ai vécu ça pendant deux ans
19:14à l'Assemblée nationale, qui s'affrontent
19:16de manière virulente, de manière violente
19:18ça n'est pas, à mon avis, ce qui est bon pour notre pays
19:20et pour la démocratie française.
19:22Vous êtes dans une circonscription, il n'y a pas que Neuilly, vous avez raison de le rappeler
19:24il y a des quartiers populaires aussi
19:26à Courbevoie et à Putot
19:28il y a des quartiers populaires
19:30qu'est-ce que dit-on dans ces quartiers populaires
19:32que vous allez visiter dans le cadre de votre campagne ?
19:34Qu'est-ce qu'on vous dit ?
19:36On me dit qu'effectivement, il y a des gens
19:38qui souffrent, qui n'arrivent pas
19:40à finir leur fin de mois
19:42je ne peux pas nier l'avoir entendu
19:44qui ont du mal à finir leur fin de mois
19:46et qu'ils attendent
19:48de la future majorité
19:50du futur pouvoir
19:52une politique...
19:54Le problème c'est que ça fait sept ans que vous êtes au pouvoir
19:56Oui, mais nous avons eu quand même un centre de crise
19:58l'autre, pareil, une période pendant laquelle
20:00effectivement nous avons eu de cesse pendant
20:02la crise Covid de protéger
20:04avec tout un dispositif
20:06de soutien qui a coûté
20:08fort cher aux finances publiques
20:10mais il fallait le faire et nous l'avons fait
20:12et tous les gens responsables et raisonnables
20:14ont voté pour le dispositif
20:16d'activité partielle ou de chômage partiel
20:18qui a permis aux gens de ne pas perdre leur emploi
20:20le soutien à nos PME, à nos
20:22commerces, à nos artisans, tout cela nous l'avons fait
20:24et ça a coûté fort cher
20:26Nous avons fait ce choix-là
20:28Non, ce n'est pas de l'ingratitude, mais je rappelle quand même
20:30qu'il y a eu des dispositifs de protection
20:32contre l'inflation, contre
20:34le prix élevé de l'essence
20:36que nous avons eu de cesse de mettre en place
20:38Maintenant, effectivement, il faut certainement, sur un certain
20:40nombre de sujets, aller plus loin
20:42Effectivement, nous proposons la prime Macron
20:44par exemple, qu'elle puisse être augmentée
20:46parce qu'elle a répondu à l'attente de quelques 6 millions de salariés
20:48Léon Desfontaines
20:50Qu'est-ce que vous entendez ?
20:52Répondez à Constance Legré
20:54Sur le prix de l'électricité, encore une fois, vous avez mis
20:56les boucliers tarifaires, mais pourquoi vous êtes obligés d'en arriver là ?
20:58On a un marché européen de l'électricité
21:00qui fait que notre électricité produit à bas coût
21:02grâce à notre nucléaire est indexée sur le prix du gaz
21:04allemand qui est trois fois plus cher
21:06C'est fini, on a apporté une réforme
21:082025
21:10Nous avons apporté cette réforme du marché
21:12La réforme, c'est que du coup, ça sera sur le temps un peu plus long
21:14La logique reste similaire
21:16La logique reste similaire, c'est juste que c'est sur le temps plus long
21:18Nous n'avons pas voulu sortir du marché européen
21:20Nous ne sommes pas anti-européens
21:22Les portugais sont sortis de cette logique de spéculation
21:24et provisoirement peut-être
21:26Mais ils sont sortis de cette logique de spéculation
21:28et leurs factures ont baissé
21:30Je veux dire, franchement, on ne peut pas
21:32que vanter le bilan d'Emmanuel Macron
21:34Je fais des propositions, nous faisons des propositions
21:36Je ne comprends pas vos propositions, encore une fois
21:38l'augmentation des salaires, pouvoir vivre de son travail
21:40Il faut que les entreprises puissent supporter
21:42le coût de l'augmentation du SMIC
21:46La baisse des charges sociales, la baisse des impôts
21:48pour les ménages et pour les entreprises
21:50La baisse des retraites, c'est pas du tout ça
21:52Au contraire, au contraire
21:54On sauve le système de retraite par répartition
21:56Parce que le temps
21:58est écoulé
22:00c'est terminé
22:02Merci dans tous les cas pour venir nous voir tous les deux
22:04Merci à vous
22:20Le numéro 1 des alarmes en France
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