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Avec Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée Nationale

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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-05-26##

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Transcription
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Rocher.
00:05 - Et l'invité ce matin, Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée Nationale.
00:11 - Bonjour Mathilde Panot. - Bonjour.
00:13 - La suite du feuilleton de la réforme des retraites, le bras de fer avec le gouvernement, la stratégie et les fils, le climat de violence, autant de sujets que nous allons aborder ensemble.
00:20 Commençons si vous le voulez bien Mathilde Panot, par la fameuse proposition d'abrogation de la réforme des retraites du groupe Lyot.
00:27 Les opposants à la réforme y voient un espoir, alors c'est assez technique.
00:33 Mais cette proposition est irrecevable, a dit hier la présidente de l'Assemblée Nationale à ce micro, Yael Broun-Pivet,
00:39 qui a mis en garde, si je puis dire, votre collègue Éric Coquerel, qui en tant que président de la Commission des Finances à l'Assemblée, va se prononcer la semaine prochaine.
00:48 Qu'est-ce que vous répondez vous à Yael Broun-Pivet ?
00:50 - Alors d'abord je suis assez sidérée, sidérée de voir les manœuvres politiciennes qui ont lieu actuellement à l'Assemblée,
00:58 à la fois de la présidente de l'Assemblée Nationale mais aussi de la Première Ministre, dont je ne savais pas qu'elle était en charge de la recevabilité des propositions de loi.
01:06 - Parce qu'elle avait dit "anticonstitutionnelle" cette proposition.
01:10 - Exactement. Que se passe-t-il ? Ils expliquent que dans la procédure normale, vous avez d'abord un bureau qui juge de la recevabilité,
01:16 présidé par Yael Broun-Pivet, qui a jugé que la proposition était recevable et donc qu'elle pouvait être discutée dans l'Assemblée.
01:23 C'est elle qui le présidait. Et puis maintenant, maintenant que le président de la Commission des Finances est saisi,
01:28 elle explique, avant même qu'il rende son avis, qu'il devrait juger ça irrecevable.
01:32 Je trouve ça assez incroyable, la pression qui est mise sur le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel,
01:39 dont je l'assure aujourd'hui de tout mon soutien, qui fera ce qu'il doit faire, c'est-à-dire juger sur la Constitution,
01:46 ce qui est sa prérogative constitutionnelle, pour dire, et je crois que c'est ce qu'il dira, que oui, cette proposition de loi est recevable.
01:53 - Il a des arguments ? - Oui. Alors quand vous regardez l'ensemble de la jurisprudence...
01:57 - Parce qu'hier, la présidente de l'Assemblée nationale, elle a laissé faire aussi pour qu'il y ait le débat.
02:02 Ça c'est une bonne chose, vous pouvez lui retenir de ça, peut-être, non ?
02:05 - Elle a tenu, elle a tenu au départ, parce qu'il voulait au départ qu'il y ait un nouveau bureau qui soit convoqué,
02:10 ce qui n'est jamais arrivé, pour pouvoir faire en sorte que ça ne soit pas discuté.
02:14 Mais oui, il y a beaucoup d'arguments. Quand vous regardez l'ensemble de la jurisprudence, ce n'est pas juste Éric Coquerel comme individu,
02:21 c'est quand vous regardez l'ensemble de la jurisprudence, ça veut dire que si cette proposition de loi est irrecevable,
02:27 ça veut dire qu'il n'y a plus d'initiative parlementaire possible dans cette Assemblée.
02:32 Et nous sommes face à un jeu de dupe. Ce qui est en train de se passer, c'est une brutalité démocratique,
02:37 une énième brutalité démocratique, qui se rajoute aux 11 49 3 qui ont déjà été utilisées,
02:43 au vote bloqué, à de l'obstruction gouvernementale, et je vais vous dire, quoi qu'il se passe,
02:48 en commission le 31 mai, des affaires sociales, ou le 8 juin lorsque ça sera en séance,
02:54 les gens verront que si cette loi n'est pas discutée, ne va pas jusqu'au bout,
02:59 parce que nous savons qu'elle sera adoptée dans la composition actuelle de l'Assemblée Nationale,
03:04 ils verront à quel point ils manœuvrent pour essayer de faire en sorte qu'on ne puisse pas voter sur cette loi,
03:10 et en quelque sorte envoyer un signal politique que l'Assemblée Nationale refuse le passage de 62 à 64 ans.
03:16 - Alors face à cela, quelle va être votre stratégie, vous Mathilde Panot ?
03:20 - Alors dans les stratégies, d'abord Éric Coquerel est en train de travailler sur la réponse...
03:24 - Il a des arguments alors, qui tiennent la route, parce qu'on disait que d'un point de vue constitutionnel, ça ne tenait pas la route.
03:30 - Si, si, ça tient la route, et d'ailleurs quand vous regardez dans les propositions de loi qui ont même été promulguées
03:36 dans l'histoire récente du Parlement, vous voyez que beaucoup ont généré des coûts, et pourtant ont été promulguées.
03:44 Ce que je veux dire sur le fait que ça tue l'initiative parlementaire, c'est que derrière on ne pourra plus rien faire,
03:51 et je vais vous dire, ils pourront utiliser tous les 49.3 qui veulent, ils pourront utiliser toutes les manœuvres politiciennes,
03:56 à la fin, le peuple aura le dernier mot. Ils ne vont pas pouvoir à chaque fois bloquer des initiatives parlementaires comme ils le font.
04:03 Et puis j'observe que la Cour des Comptes a expliqué, sur la question du passage, de la réforme des retraites du passage de 62 à 64 ans,
04:11 que jusqu'en 2024, cela créait des surcoûts pour la sécurité sociale.
04:16 Donc je veux bien qu'on m'explique je ne sais quel milliard, mais ça va créer des surcoûts.
04:20 Et puis une dernière chose, M. Roger, qui est quand même importante, une dernière chose.
04:26 Vous avez une réforme qui certes est promulguée, mais toujours pas appliquée.
04:29 Nous avons voté un projet de loi de financement de la sécurité sociale.
04:32 Donc pourquoi est-ce qu'on nous explique que si on abrogait ça, ce serait une catastrophe, et que ce serait inconstitutionnel ?
04:38 Ça ne l'est pas, c'est faux, ce sont des manœuvres politiciennes, et nous, nous allons être extrêmement présents en commission,
04:44 nous allons toutes et tous être là, le 6 juin en manifestation avec l'intersyndicale, et le 8 juin en séance, pour dire que...
04:51 - Alors qu'est-ce qui peut se passer le 8 juin en séance, justement ?
04:54 Est-ce que... Bon, on va attendre, vous l'avez dit, la semaine prochaine, avec cette décision d'Éric Coquerel,
05:01 et puis la suite, quoi. S'il n'y avait pas de vote, si finalement...
05:06 Parce qu'elle l'a dit très clairement hier, Yael Brown-Pivet, elle s'y oppose quand même.
05:11 - Oui, ce qui est un problème, ce n'est pas sa prérogative, puisque dans sa prérogative, comme présidente du bureau...
05:16 - Donc vous lui demandez de laisser les débats se dérouler.
05:18 - De respecter la prérogative constitutionnelle du président de la commission des finances,
05:22 et d'arrêter avec ces manœuvres à tout va, sous pression du gouvernement, pour faire en sorte que nous ne puissions pas voter ce texte.
05:30 Pourquoi ont-ils utilisé le centième 49.3 de la Ve République, lors de la réforme des retraites ? Pourquoi ?
05:36 La première ministre l'a dit directement sur un plateau, le comte n'y était pas.
05:41 Vous ne pouvez pas avoir des puissants qui pleurent des chaudes larmes sur la question de l'abstention à chacune des élections,
05:47 et avoir des représentants du peuple, élus par le peuple, qui sont à l'Assemblée Nationale,
05:52 qui veulent voter contre un texte, et un gouvernement qui essaye de continuellement passer en force.
05:57 Je vous le dis, cette réforme des retraites empoisonne le mandat d'Emmanuel Macron.
06:02 Donc à un moment, on doit devenir raisonnable sur cette question. Il doit revenir à la raison.
06:07 Est-ce que vous imaginez un seul instant qu'on puisse continuer quatre années supplémentaires ?
06:12 Est-ce que vous pensez que les Français ne vont pas tourner finalement la page de la réforme des retraites, avec l'été qui arrive, et puis ensuite ?
06:19 Ça c'est effectivement l'espoir du gouvernement, qui depuis multiplie des annonces, qui d'ailleurs ne trouve aucun écho derrière,
06:26 pour essayer de faire tourner la page. Je vais vous dire, M.Rogy, on ne tourne pas la page de nos vies.
06:31 Parce que c'est une réforme qui va dans les chairs des gens.
06:35 Moi j'ai été par exemple avec des égoutiers dans les égouts. Vous savez, la CGT dit que les égoutiers ont 17 ans d'espérance de vie en moins que le reste de la population.
06:44 Vous êtes dans un environnement qui est humide, qui est étroit, avec des gaz toxiques, avec des rats, avec des blattes.
06:52 Et on vous explique que pour les égoutiers du public, il faudrait travailler jusqu'à 54 ans, pour ceux du privé jusqu'à 64 ans.
06:59 C'est impossible ! C'est impossible ! Aussi bien le veulent-ils, ils ne pourraient pas.
07:04 - Oui. Mais Mathilde Panot, est-ce que vous seriez d'accord pour qu'il y ait aussi une conférence plus générale sur le travail,
07:10 et peut-être aussi de trouver quelques pistes pour que certains travaillent plus longtemps et d'autres moins ?
07:16 Est-ce que vous êtes bloquée sur un âge ?
07:20 - Alors oui, nous nous sommes pour la retraite à 60 ans. Nous sommes pour la retraite à 60 ans, pour toutes et tous, avec 40 annuités.
07:27 C'est ce qu'il y a dans le programme du gouvernement de la Mifes.
07:29 - Y compris pour ceux qui, aujourd'hui, commencent à travailler à 26 ans ?
07:31 - Avec 48, et c'est ce que je suis en train de vous dire.
07:34 Mais la suppression de la décote pour les femmes, j'y tiens parce que vous savez, nous avons d'ores et déjà aujourd'hui
07:39 20% des femmes qui doivent travailler jusqu'à 67 ans parce que leur pension n'est pas suffisante
07:46 et qu'elles subissent une décote qui est une mesure anti-féministe par excellence.
07:50 Mais oui, nous sommes pour la retraite à 60 ans. Mais je vais vous dire, sur la question des conférences,
07:54 où on nous dit "maintenant on va partager la valeur", etc.
07:58 Il y a la chose la plus simple qui soit, qui est l'augmentation des salaires.
08:03 On commence par augmenter le SMIC, c'est juste un décret, et ensuite on fait une conférence pour les salaires.
08:08 Ça fait des années que nous demandons ça.
08:10 Et quand vous voyez le nombre d'endroits où les gens sont obligés de se battre pour avoir une petite augmentation de salaire,
08:16 et évidemment je pense d'abord et avant tout aux ouvrières de Verbaudet qui ont subi une répression extrêmement forte
08:22 et qui demandent 150 euros nets d'augmentation de salaire.
08:26 Enfin, rendez-vous compte, lorsque la vie est aussi chère,
08:30 et bien elles sont déjà depuis deux mois en grève.
08:32 Je le dis, il faut faire en sorte qu'on augmente les salaires dans ce pays
08:36 pour que les femmes et les hommes qui travaillent puissent vivre dignement de leur travail.
08:40 Et ça nous le demandons depuis longtemps, et à chaque fois on nous répond "non, non"
08:44 avec un Bruno Le Maire qui fait des petites caresses.
08:46 - En disant "oui, concurrence aussi internationale, les entreprises françaises ne seront plus compétitives et il n'y aura plus de moins d'emplois".
08:54 - Non, parce que... - C'est l'une des réponses à porter.
08:58 - Effectivement, si on continue les accords de libre-échange à tout va,
09:01 oui, on peut emmener tout le monde vers un dumping social vers le bas,
09:04 voire vers un dumping environnemental.
09:06 La question c'est, à partir de quel moment on réfléchit à qu'est-ce qu'on produit,
09:12 pourquoi on le produit, et surtout comment est-ce qu'on fait que les gens puissent vivre dignement dans ce pays.
09:17 - Et où on le produit aussi, et donc la souveraineté.
09:20 - Oui, bien sûr, enfin regardez, on a vu avec le Covid des chaînes de production qui se sont rompues
09:26 avec des dépendances extrêmement fortes qui sont apparues.
09:29 Là, en ce moment, une des choses dont je crois on parle peu, mais les pilules abortives.
09:35 Vous savez que nous avons une pénurie de pilules abortives,
09:37 ça veut dire qu'un droit qui est pour moi un droit fondamental,
09:40 le droit des femmes à disposer de leur corps est mis en danger juste sur des questions de relocalisation.
09:45 - Oui, de production.
09:46 Il y a des échauffourées là ce matin qui sont en cours en marge de l'Assemblée Générale de TotalEnergie,
09:52 entre la police et puis des militants radicaux.
09:55 Et est-ce que vous pensez que maintenant, à chaque moment où il va y avoir des décisions économiques, politiques,
10:04 il y aura de la contestation ?
10:06 - En fait, ce ne sont pas des militants radicaux, monsieur Roger.
10:09 Je vous explique. D'abord, je veux saluer l'initiative.
10:12 - Ce sont plutôt des écologistes.
10:14 - Voilà, je veux juste dire, ils sont en train de faire un sitting devant le siège de Total parce qu'il y a une AG de Total.
10:19 - Ils veulent empêcher les actionnaires de pénétrer dans l'AG.
10:22 - Oui, mais c'est une action pacifiste, c'est ça que je veux dire.
10:25 Pourquoi ont-ils raison de faire cela ?
10:28 Parce que nous sommes sur une trajectoire, la trajectoire la plus grave du GIEC parle de +5,8 degrés.
10:36 Nous n'avons qu'un seul écosystème qui est compatible avec la vie humaine.
10:40 Vous savez, en début de semaine a été présenté un plan sur la France +4 degrés.
10:46 La France +4 degrés, je rappelle que les accords de Paris avaient fixé une limite à +1,5 degrés.
10:52 Ça veut dire que vous avez un gouvernement, alors certes il faut avancer sur l'adaptation,
10:56 mais qui abandonne la question de l'atténuation du dérèglement climatique.
11:01 La France a été déjà condamnée deux fois pour une action climatique.
11:07 Et pourquoi avait-on mis +1,5 degrés ?
11:10 Parce que ça voulait dire que les États qui sont des îles ne pouvaient pas survivre avec la montée des mers avec +1,5 degrés.
11:17 Ce n'est pas du tout la trajectoire que nous suivons.
11:19 Et je le dis quand vous avez un gouvernement qui a non seulement réouvert des centrales à charbon,
11:23 réouvert de l'importation de gaz de schiste du continent américain.
11:29 - Oui, mais parce qu'on produisait moins de nucléaire et donc à un moment donné il faut aller chercher des sources d'énergie quelque part.
11:35 - Oui, nous sommes celles et ceux qui demandons le 100% énergie renouvelable.
11:38 - Mais oui, mais le 100% est trop dépendant évidemment aussi de la météo.
11:42 - Écoutez, depuis des années nous demandons...
11:43 - Vous savez que ça fonctionne par alternance et que ce n'est pas jouable quoi.
11:46 - Si, si, c'est jouable.
11:47 - En 100%.
11:48 - C'est jouable.
11:49 Vous savez qu'il y a plusieurs scénarios de l'ADEME notamment,
11:53 qui montrent qu'on peut aller vers le 100% énergie renouvelable, première des choses.
11:58 Deuxième chose, nous avons beaucoup progressé sur les stockages.
12:01 La troisième chose, c'est que vous avez vu ce à quoi nous mène le nucléaire.
12:04 Vous aviez des réacteurs à arrêter, que ce soit pour des questions de maintenance, pour des questions de corrosion.
12:10 Et surtout, je vais vous dire, le nucléaire n'est pas résilient aux dérèglements climatiques.
12:14 Comment allez-vous faire quand le GIEC dit que le Rhône va baisser de débit de 10 à 40% d'ici 2050 ?
12:22 Le Rhône est le fleuve le plus nucléarisé de France.
12:25 Comment allez-vous refroidir vos centrales nucléaires ?
12:27 C'est ça la question qui est posée.
12:29 Donc évidemment, il faut faire une transition vers les seules énergies qui peuvent être résilientes justement avec ce dérèglement climatique,
12:37 c'est-à-dire les énergies renouvelables.
12:39 Et ça implique à la fois de faire de la planification, de l'investissement, et surtout de créer des emplois.
12:44 Parce que ça va créer beaucoup d'emplois de faire une sortie planifiée de l'énergie nucléaire.
12:49 - Un dernier mot Mathilde Panot, parce qu'il nous reste une minute trente.
12:52 Vous êtes présidente de l'Assemblée Nationale, de votre groupe.
12:57 - Pour l'instant non.
12:59 - Vous espérez un jour être présidente de l'Assemblée Nationale ?
13:01 - Non, pas forcément, mais en tout cas j'espère qu'on prendra le pouvoir.
13:03 Parce que je crois que, oui, nous représentons une alternative au monde de malheur d'Emmanuel Macron.
13:08 - Alors sur les prix que vous avez évoqués tout à l'heure.
13:10 - Avec des solutions bien plus intelligentes.
13:12 - Vous proposez le blocage des prix, tout à l'heure.
13:15 La ministre Olivia Grégoire vous a rétorqué qu'une telle mesure, par exemple en Hongrie, avait provoqué une inflation à 45%.
13:21 Qu'est-ce que vous lui répondez ?
13:23 - Alors d'abord c'est faux, parce que nous avons prouvé dans les faits que l'augmentation des prix,
13:27 et vous pouvez regarder notamment une note de la Boétie sur cette question,
13:30 était due à 60% du fait des marges des industriels, et non pas de l'augmentation des salaires ou autres.
13:36 Donc ce n'est pas vrai, première des choses.
13:38 La deuxième chose c'est que, quand il fait, à quoi ça mène ce qu'ils ont fait eux actuellement,
13:42 puisqu'ils nous refusent le blocage des prix à la baisse depuis au moins quatre ans ?
13:46 Eh bien ça arrive au fait qu'un Français sur six se prive de repas dans notre pays,
13:50 septième puissance économique au monde,
13:52 au fait que huit Français sur dix expliquent qu'ils se serrent la ceinture,
13:55 et que le nombre de bénéficiaires à l'aide alimentaire a triplé en dix ans.
14:00 Ça c'est une violence alimentaire ?
14:02 Oui, Emmanuel Macron est le président d'une maltraitance et d'une violence alimentaire,
14:05 et la faim est en train de disloquer notre pays,
14:08 et je voudrais faire une énorme alerte sur cette question,
14:10 donc il faut augmenter les salaires, faire en sorte que les salaires soient indexés sur l'inflation,
14:14 et surtout bloquer les prix à la baisse.
14:16 Merci Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise,
14:20 à l'Assemblée Nationale qui était l'invité ce matin de Sud Radio.

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