Tous les soirs à 20h15, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique. Ce soir, Matthieu Valet, eurodéputé RN.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir
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00:00Europe 1 soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:05Deuxième partie d'Europe 1 soir jusqu'à 21h, en effet, et à trois jours des législatives.
00:11Nous allons dans un instant avec Raphaël Stainville. Bonsoir Raphaël.
00:14Bonsoir Pierre.
00:15Directeur adjoint de la rédaction du journal du dimanche et le journaliste politique à Europe 1 Jacques Serret.
00:20Bonsoir Jacques.
00:21Bonsoir Pierre.
00:22Nous allons interroger Mathieu Vallée, eurodéputé Rassemblement National. Bonsoir Mathieu Vallée.
00:26Bonsoir Pierre de Villeneuve.
00:28Est-ce que vous connaissez l'article 15 de la Constitution ?
00:31Oui, il me semble que ce n'est pas celle des pleins pouvoirs, non ?
00:35Non, c'est l'article 16. 15, c'est le fait que le chef de l'État est chef des armées.
00:41Et si je vous interroge là-dessus, c'est qu'évidemment Marine Le Pen aujourd'hui fait le buzz avec sa petite phrase dans le Télégramme,
00:50parce qu'elle dit que le chef des armées pour le président c'est un titre honorifique puisque c'est le premier ministre qui tient les cordons de la bourse.
00:58Comment est-ce qu'on doit comprendre cette phrase Mathieu Vallée ?
01:02Il faut comprendre cette phrase dans le sens où le premier ministre, si les Français nous font confiance le 30 juin et le 7 juillet,
01:09fera attention à ce que les lignes rouges ne soient pas franchies, notamment en Ukraine,
01:13c'est-à-dire avoir l'envoi par exemple de soldats français sur le sol ukrainien,
01:18et aussi par exemple l'utilisation de missiles en direction de la Russie,
01:21parce qu'aujourd'hui M. Zelensky ne demande pas à ce qu'on fasse la guerre à sa place en envoyant des troupes,
01:27ce soir c'est compliqué, je suis en campagne dans le Vaucluse pour rien vous cacher.
01:31Il y a Valensky dans le Vaucluse, oui.
01:34Non, non, non, je suis dans le Vaucluse en campagne, je soutiens les candidats sur le terrain.
01:39Du coup, simplement, le premier ministre Jordan Bardella, si les Français nous font confiance,
01:43on va pouvoir mettre des lignes rouges sur lesquelles on souhaite qu'elles ne soient pas franchies,
01:47et dans un couple exécutif, il y a deux têtes, c'est notre système français, un président, un premier ministre,
01:51et donc effectivement, Jordan Bardella ne sera pas un collaborateur,
01:54et Marine Le Pen en faisant cette déclaration, je pense qu'elle voulait clairement démontrer l'état d'esprit,
02:00les attentions qui étaient celui de Jordan Bardella s'il était amené à être premier ministre.
02:05Oui, que cette déclaration de Marine Le Pen ait dû être accompagnée d'un message sur Twitter, sur X,
02:12pour expliciter sa pensée qui a pu sembler maladroite,
02:16est-ce que ce n'était pas le signe, malgré tout, d'une défaillance dans la communication de Marine Le Pen ?
02:22On comprend très bien que le sujet de Marine Le Pen, et vous venez de le dire,
02:26était de réaffirmer les lignes rouges qui sont les vôtres aujourd'hui,
02:31mais est-ce que dans la manière de dire les choses,
02:34de considérer que la fonction du président en tant que chef des armées,
02:42relevée de... je ne sais plus quelle était l'expression...
02:45C'est un titre honorifique puisque c'est le premier ministre qui tient les cordons de la bourre.
02:48Est-ce que ce n'était pas une vraie maladresse ?
02:51Non, je ne pense pas. Après, vous savez, M. St-Denis, en politique,
02:55on se connaît assez bien pour pouvoir se le dire franchement,
02:57il y a des phrases faites en communication pour marquer les esprits.
03:01L'idée, ce n'était pas de rabaisser le chef de l'État,
03:03ou encore moins d'être railleurs vis-à-vis de ses fonctions,
03:06qu'il incarne par l'élection présidentielle de 2022, légitime des Françaises et des Français.
03:10L'idée, c'est de dire, le premier ministre, si c'est Jordan Bardet,
03:13par le vote des Françaises et des Français, aura des lignes rouges,
03:16et d'une certaine manière, un couple exécutif, ça se fait à deux, ça ne se fait pas tout seul,
03:19sinon, on appelle ça un célibat.
03:21Donc, elle voulait simplement, par une phrase forte,
03:23exprimer la position de notre parti en vue des élections.
03:26Mais vous avez raison, une phrase, une expression, une position,
03:30c'était pareil sur les binationaux,
03:32aujourd'hui, c'est sur le titre honorifique du chef des armées,
03:35tout est sujet à polémique, et d'une certaine manière,
03:38si on est à ce niveau-là, je me dis que le débat ne vole pas très haut,
03:41et qu'au niveau des idées, les adversaires n'ont pas grand-chose à redire,
03:44parce qu'ils sont vraiment sur la petite polémique politicienne,
03:47et en tout cas, s'il fallait préciser les choses, Marine Le Pen l'a fait,
03:50parce qu'effectivement, vous avez raison, on est dans une société où il faut tout expliquer,
03:53et même quand on a expliqué derrière, la polémique est entretenue,
03:56après c'est le jeu électoral, mais je pense que c'est surtout
03:59le fait de nos adversaires que d'entretenir cette confusion.
04:02Est-ce que vous diriez que c'est une maladresse de sa part ?
04:06Non, pas du tout, je dirais qu'elle s'exprime régulièrement auprès des gens,
04:11elle était en campagne à Hénin-Beaumont et dans sa circonscription du Pas-de-Calais,
04:15et les gens, ils aiment qu'on leur parle simplement,
04:17qu'on exprime clairement nos positions, nos idées,
04:19la manière dont on conçoit le pouvoir si jamais on arrive aux responsabilités,
04:22le 8 juillet, après le deuxième tour des élections législatives,
04:25et les gens, ils aiment quand c'est simple, et quand on est clair,
04:27et je pense que sur cette campagne, on essaye de l'être le mieux possible,
04:30au 1er juillet, on arrêtera les 11% d'augmentation du gaz,
04:33au 1er juillet, si on arrive aux responsabilités le 8,
04:37il y aura une politique qui sera déterminée par le gouvernement,
04:39comme le dit l'article 20 de la Constitution,
04:41alors vous voyez, monsieur Devineau, je n'ai plus l'article 15,
04:43mais j'ai bien l'article 20 en tête,
04:45et puis en tout cas, ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui,
04:47les Françaises et les Français, Emmanuel Macron, ils n'en peuvent plus,
04:49donc ce qu'ils veulent, c'est un Premier ministre qui tchane les manettes,
04:51qui présentera, et qui aura la responsabilité du gouvernement,
04:53avec les pistes qu'on a évoquées durant cette campagne.
04:56– Oui, il y a eu une phrase sibylline de Sébastien Chenu tout à l'heure,
05:00qui disait que quand Jordan Bardella arriverait au pouvoir,
05:05il y aurait peut-être un partage des pouvoirs avec le Président
05:08qui serait à redéfinir, est-ce que ça veut dire qu'il est question
05:12de museler d'une certaine manière le Président de la République ?
05:16– Non, nous, on ne musèle personne, en tout cas, celui qui musèle les gens,
05:20c'est le chef de l'État, quand il était venu,
05:22et je vais bien passer pour en parler M. Devineau,
05:24quand il était venu à Marseille sur ses opérations place nette,
05:27la Provence avait fait une lendemain en disant un petit tour,
05:29et puis s'en va, et le Président avait voulu que le rédacteur en chef soit limogé,
05:33donc ce n'est pas nous qui voulons muser les gens,
05:35et encore moins les responsables politiques,
05:36nous on dit simplement que sur les responsabilités qui seront les nôtres,
05:40sur la détermination et la conduite de la politique de la nation,
05:42comme le dit l'article 20 de la Constitution,
05:44il y aura la politique des armées, la politique énergétique,
05:47la politique économique, et qu'effectivement,
05:49si Jordan Bardella est nommé par le Président de la République
05:51grâce au vote des Français, évidemment,
05:53il y aura une discussion de répartition des compétences,
05:56et il me semble, je ne suis peut-être pas assez vieux,
05:59mais il me semble que lors de la cohabitation avec Jacques Chirac,
06:02entre 1997 et 2002, et Lionel Jospin,
06:05chacun est resté dans ses précarés et ses positions politiques,
06:07et pour autant la France a fonctionné,
06:09et M. Jospin a pu mettre en place son programme,
06:11c'est aussi la prétention et l'ambition qu'on a pour notre pays.
06:14Raphaël Stainville ?
06:15Oui, au fond, à vous entendre, on a l'impression que ces polémiques,
06:19ce qui peut apparaître parfois comme des flottements
06:22dans l'expression de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella,
06:26ne seraient que de la mousse politico-médiatique
06:29qui indiffère grandement les Français.
06:32Vous avez l'impression, aujourd'hui, sur le terrain,
06:34vous êtes dans le Vaucluse, vous le rappeliez,
06:36que les Français, quoi qu'il arrive,
06:39veulent un changement, une véritable alternative,
06:42c'est votre sentiment ?
06:44Non mais on est plus exigeants avec nous qu'avec les autres,
06:47et je vais même vous faire une confidence,
06:49on n'aura pas le droit à l'erreur,
06:50c'est-à-dire qu'on ne nous a jamais essayé,
06:51que demain, si on a une responsabilité,
06:53et qu'on ne réussit pas ce qu'on promet,
06:54ou qu'on n'obtient pas les résultats qu'on annonce,
06:56derrière, on n'aura pas une deuxième chance,
06:58et l'élection présidentielle sera évidemment plus compliquée.
07:00Ce qu'on dit simplement, c'est que moi, par exemple,
07:03je le dis puisque je suis sur le terrain et même dans les médias,
07:05on ne parle pas beaucoup du programme de M. Macron
07:07ou du programme de la France Insoumise,
07:09excepté quand les journalistes viennent les chercher
07:11sur les questions techniques.
07:12Donc moi, je dis que sur notre programme,
07:14sur les retraites par exemple,
07:15puisque c'était le polémique du début de la semaine,
07:17on a toujours dit que l'âge de départ serait 62 ans,
07:20mais qu'à 62 ans, si on n'a pas 42 annuités,
07:22on ne part pas avec une pension complète.
07:23Par contre, on a dit qu'on sacrifierait
07:25un milliard et demi d'euros d'argent des Français,
07:27parce que la justice sociale appelle à ce que
07:29quand on commence à travailler à l'âge de 20 ans,
07:31on puisse partir à 60 ans.
07:32Moi, je trouve que c'est simple,
07:33mais quand vous l'expliquez comme ça,
07:34pardon, je ne suis pas plus intelligent qu'un autre,
07:36on nous a fait une polémique de trois jours.
07:37Après, les binationaux, c'est pareil,
07:39on nous a expliqué qu'on voulait sacrifier les Français
07:41en fonction de leur nationalité.
07:42Mais non, sur les postes à responsabilité,
07:44comme c'est le cas actuellement,
07:45on ne reviendra pas dessus,
07:46sauf que Jordan répondait à une question
07:47en disant, bah oui, on va maintenir le système actuel,
07:49et puis sur les postes à haute responsabilité,
07:51comme en Algérie ou comme dans d'autres pays
07:52où il est strictement interdit d'être binational,
07:54nous on dit, on gardera cette binationalité
07:56pour être préfet, pour être magistrat,
07:58pour être commissaire de police par exemple,
08:00mais en revanche, pour être patron de la police,
08:01pour être patron de la sécurité extérieure ou intérieure,
08:03effectivement, il faut ne pas être exposé
08:05aux ingérences étrangères
08:06et ne pas avoir une vulnérabilité
08:07que pourrait présenter cette binationalité.
08:09Ce n'est pas le cas des 196 pays,
08:11ou alors, je ne sais pas,
08:13ou alors, il y a pour l'instant,
08:15la DGSI qui passe au crible,
08:17justement, ces binationaux
08:19qui seraient, dans certains cas,
08:21employés par des services très spécialisés,
08:24notamment dans le nucléaire,
08:26mais est-ce qu'il faut vraiment
08:28stigmatiser les binationaux,
08:30dont je fais partie d'ailleurs,
08:31et qui, tout d'un coup,
08:33diront, voilà, vous ne pourrez pas
08:35travailler ici ou là ?
08:37Non, mais on ne stigmatise personne.
08:39Monsieur, reconnaissez-moi quand même
08:41que je suis ancien policier,
08:42j'ai été syndicaliste et avec des adhérents
08:44qui travaillent à la Direction générale
08:45de la sécurité intérieure.
08:46En fait, ce qui se passe aujourd'hui
08:47dans ce qu'on appelle une enquête d'habilitation
08:49en secret défense ou autre secret défense,
08:51quand vous avez des vulnérabilités,
08:52dont celle de la binationalité
08:53pour des postes à haute responsabilité,
08:55on vous refuse l'habilitation
08:56sans vous donner le motif.
08:57C'est un peu comme à la banque,
08:58quand on vous refuse l'ouverture
08:59du compte en banque,
09:00on n'est pas obligé de vous donner le motif.
09:01Et nous, ce qu'on dit simplement,
09:02c'est que vous êtes binational...
09:03Mais est-ce que c'est démocratique, ça ?
09:05Ah ben bien sûr, non, mais la démocratie...
09:07Vous pouvez défendre la même démocratie ?
09:08Ah ben bien sûr, mais bien sûr
09:09que c'est démocratique, monsieur Devineau.
09:11C'est la démocratie, c'est de préserver
09:12l'intégrité du territoire national,
09:13c'est même une obligation du président
09:15de la République dans la Constitution
09:16et de s'assurer de la continuité...
09:17Donc de ne pas donner d'explications,
09:18c'est démocratique ?
09:20Mais non, je ne parle pas des explications.
09:21Je vous parlais de la binationalité,
09:22donc je n'ai pas compris votre question.
09:23On vous donne des explications,
09:24je suis en train de le faire,
09:25donc je ne vous donne pas l'impression
09:26de ne pas répondre à vos questions
09:27ou de ne pas détailler ce qu'on dit.
09:28Moi, je vous dis simplement
09:29que sur cette binationalité,
09:30on est en train de faire un flanc,
09:32puisqu'il n'y a pas lieu d'en être un, en fait.
09:34Vous êtes binational, c'est très bien.
09:35Moi, je suis issu de l'immigration espagnole,
09:36j'en suis fier aussi,
09:37mais pour autant,
09:38on se repose la très haute responsabilité.
09:40Comme c'est le cas actuellement,
09:41on ne changera pas la donne
09:43et on restera dans le même fonctionnement.
09:44Vous me direz alors, pourquoi en avoir parlé ?
09:45Parce qu'il y a un de vos confrères
09:46qui nous a posé la question.
09:47Donc, pour répondre à votre question...
09:48Ça y est, c'est la faute de la presse.
09:49On y répond.
09:50Ah ben non,
09:51ce n'est jamais la faute de la presse.
09:52Je vous dis simplement
09:53qu'on répondait à une question
09:54de vos confrères ou vos consoeurs,
09:55donc on n'allait justement pas
09:56ne pas y répondre.
09:57La démocratie,
09:58c'est de répondre à la question.
09:59Ça tombe bien,
10:00on a beaucoup de questions pour vous,
10:01Mathieu Vallée.
10:02Oui, je me demandais la stratégie
10:03de Jordan Bardella
10:04lors des élections européennes.
10:05C'était de demander,
10:06en cas de victoire du RN,
10:07de demander la dissolution
10:08de l'Assemblée.
10:09Je voulais savoir,
10:10la prochaine étape,
10:11c'est quoi ?
10:12En cas de victoire
10:13de majorité absolue
10:14de Jordan Bardella
10:15à l'occasion de ces législatives,
10:17est-ce que la stratégie,
10:18ce sera cette fois
10:19de demander la démission
10:20d'Emmanuel Macron
10:21ou pas du tout
10:22et vous souhaitez travailler
10:23à ses côtés jusqu'en 2027 ?
10:26Non, mais c'est simple.
10:28Il y a eu des élections européennes
10:29et le président de la République
10:30s'est directement impliqué
10:31dans la campagne.
10:32Il y a eu le discours de la Sorbonne,
10:33il y a eu le Premier ministre
10:34qui a été envoyé en première ligne
10:35notamment pour le débat
10:36sur une chaîne concurrente
10:37un jeudi soir avec M. Attal.
10:39Donc, quand on engage
10:40sa responsabilité dans la campagne,
10:42on engage sa responsabilité politique
10:44lorsqu'il y a le résultat des élections.
10:45Là, c'est également le cas
10:46pour ces législatives.
10:47Mais j'y viens,
10:48ne soyez pas impatients,
10:49je vais essayer d'y répondre.
10:50La réponse va arriver.
10:51Donc, on avait été très clairs.
10:53Dès le début, on a dit
10:54le président s'engage,
10:55le président expose sa responsabilité,
10:56le président doit en tirer
10:57les conséquences.
10:58Le 9 juin au soir
10:59ou en tout cas les jours
11:00qui suivent les résultats du scrutin,
11:01on a fait 32%.
11:02Le double de la liste
11:04de Mme Hayek.
11:05D'ailleurs, on n'a plus entendu parler.
11:06Dis donc, quel respect pour les femmes.
11:07Elle n'a même pas eu le droit
11:08de citer le droit de parole
11:09le soir des élections.
11:10Elle était totalement éclipsée.
11:11Je le dis en passant
11:12parce que ça a l'air
11:13de choquer personne.
11:14Et donc, effectivement,
11:15on avait demandé
11:16à ce que l'Assemblée soit dissoute
11:17par le chef de l'État
11:18si on arrivait en tête
11:19avec un score assez élevé
11:20qui démontrait la volonté
11:21des Françaises et des Français
11:22de tourner la pince.
11:23À 20h, on avait les résultats.
11:24J'étais d'ailleurs sur le plateau
11:26d'une chaîne avec qui vous travaillez.
11:28Et derrière, à 21h,
11:29on a dit solution.
11:30Maintenant,
11:31pour les élections législatives,
11:32on ne dit pas
11:33si M. Bardella fait un score historique,
11:35M. Macron doit démissionner.
11:36On dit si M. Bardella
11:37fait un score historique
11:38avec ses députés,
11:39il arrivera à Matignon
11:40et il appliquera une politique
11:41qu'on a d'ores et déjà
11:42annoncée dans les grandes lignes
11:43par la conférence de presse de lundi
11:44et le programme qu'on expose ensemble.
11:45Mais on ne demandera
11:46en aucun cas la démission.
11:47Après, effectivement,
11:48il peut y avoir,
11:49s'il n'y a pas de majorité absolue
11:50de notre parti
11:51ou d'aucun autre parti politique,
11:52que ce soit le Bloc central
11:53ou le Bloc de l'extrême gauche,
11:54il peut y avoir
11:55une France ingouvernable
11:56pendant un an
11:57et là,
11:58le Président de la République
11:59n'aura en aucun moment
12:00résolu la crise politique
12:01dans laquelle il s'est engagé
12:02depuis des mois
12:03et particulièrement démontré
12:04le soir du 9 juin
12:05lors des élections européennes.
12:06Raphaël Saint-Gilles.
12:07Oui, Mathieu Vallée.
12:08Au soir du 30 juin
12:09et du 7 juillet,
12:10quelle que soit la configuration
12:13qui sortira,
12:14qui se dessinera
12:15ou sortir des unes,
12:16Gérald Darmanin évoquait
12:19une crainte de troubles
12:21à l'ordre public.
12:22Est-ce que cette crainte,
12:23vous la partagez,
12:24quelle que soit,
12:25encore une fois,
12:26la configuration
12:27qui sortira des urnes ?
12:29Oui.
12:30Cette nuit,
12:31vous me connaissez.
12:32Moi, je suis un policier républicain
12:33qui, pendant 20 ans,
12:34a consacré sa vie
12:35à protéger les Françaises
12:36et les Français
12:37et sur le risque
12:38de voir des gens
12:39contester dans la rue
12:40la bataille qu'ils n'ont pas gagnée
12:41dans les urnes,
12:42elle est très importante,
12:43surtout venant de l'ultra-gauche.
12:44Vous avez, par exemple,
12:45les soulèvements de la terre
12:46puisque on est souvent
12:47dans les grandes phrases,
12:48moi je vais être dans
12:49les grands exemples précis.
12:50Vous avez les soulèvements de la terre
12:51qui ont d'ores et déjà
12:52fait des mobilisations
12:53sur les réseaux sociaux,
12:54sur les messages récryptés
12:55et dans les mouvances
12:57de l'ultra-gauche radicale
12:59dont fait partie
13:00monsieur, d'ailleurs,
13:01Raphaël Arnaud,
13:02à Avignon,
13:03puisque je suis dans le Vaucluse,
13:04fichier S pour Saint,
13:05qui disent
13:06qu'il faut se préparer
13:07à gagner la bataille
13:08dans les urnes,
13:09mais ça va être compliqué.
13:10Mais si on ne la gagne pas
13:11dans les urnes,
13:12on la gagnera dans la rue
13:13en mettant des barricades,
13:14en se confrontant
13:15en force de larmes.
13:16Donc, vous allez sur les réseaux,
13:17tout est déjà clairement affiché
13:18dans leurs intentions.
13:19Ce qui me choque, moi,
13:20c'est que les gens
13:22qui disent
13:23que ceci ne s'exprime pas
13:24en leur faveur
13:25et surtout en faveur
13:26de notre parti,
13:27eh bien, derrière,
13:28ils contestent
13:29cette légitimité
13:30et cette expression populaire
13:31et démocratique
13:32dans la rue
13:33en voulant casser
13:34l'outil des commerçants,
13:35en voulant brûler
13:36ce qu'on vit depuis des années
13:37dans les manifestations
13:38et sur lesquelles, nous,
13:39on veut lutter,
13:40c'est-à-dire ces milices ultra-gauches.
13:41Les soulèvements de la terre,
13:42ce n'est toujours pas dissous
13:43parce que le gouvernement
13:44s'y est pris avec les pieds.
13:45La jeune garde antifasciste
13:46à Lyon
13:47dont monsieur Louis Boyard
13:48était un fervent soutien
13:50parce qu'effectivement,
13:51on lutte contre tous les ultras
13:52mais j'ai l'impression
13:53qu'il y a un deux poids,
13:54deux mesures.
13:55L'ultra-droite, c'est tout de suite,
13:56l'ultra-gauche, c'est après
13:57ou alors c'est fabriqué.
13:58Ils ont dissous aussi
13:59une organisation islamiste
14:00qui s'appelle Jonas.
14:01Oui, mais moi,
14:02je ne confonds pas tout.
14:03Je ne confonds pas
14:04les organisations islamistes
14:05qui prônent
14:06un islam radical
14:07avec derrière
14:08les conséquences
14:09qu'on peut connaître
14:10dans notre pays
14:11depuis plus de 10 ans
14:12et l'ultra-gauche
14:13qui, en fait,
14:14veut brûler du flic,
14:15qui brûle des casernes
14:16de gendarmerie
14:19qui, dans les manifestations,
14:20brûle des policiers
14:21avec des cocktails Molotov
14:22et donc moi,
14:23je dis simplement
14:24que tant mieux
14:25mais je me permets,
14:26Monsieur Delvino,
14:27si nous, demain,
14:28on arrive au pouvoir,
14:29on fera un projet de loi
14:30qui permettra
14:31de fermer une dizaine
14:32de mosquées radicalisées
14:33connues en tant que telles
14:34par les services
14:35de renseignement
14:36et qui ne sont toujours
14:37pas fermées
14:38et on expulsera
14:39les 4500 étrangers
14:40qui sont fichés
14:41pour islamisme radical.
14:42Ça prendra du temps
14:43mais on le fera.
14:44On a quelque part,
14:45Mathieu Vallès,
14:46la liste de ces mosquées
14:47radicales ?
14:48Non, mais Monsieur Delvino,
14:49moi, j'ai été policier
14:50pendant 20 ans
14:51et vous savez
14:52ce qui me rend fou ?
14:53Oui, je sais bien.
14:54Vous savez,
14:55ce qui me rend fou,
14:56c'est que les ultras,
14:57que ce soit l'ultra gauche
14:58ou l'ultra droite
14:59et l'extrême gauche,
15:00les antifas,
15:01on les connaît.
15:02Les trois quarts
15:03sont fichés,
15:04sont suivis
15:05et vous voilà
15:06un exemple concret.
15:07Lorsque vous avez eu
15:08le G7 à Evian
15:09en août 2019,
15:10moi, j'y étais.
15:11Tous les services
15:12de renseignement européens
15:13ont tracé,
15:14ont suivi
15:15et ont pris des mesures restrictives
15:16sur les individus
15:17de la mouvance
15:18de l'ultra gauche
15:19et qui ont été tenus
15:20à la culotte
15:21durant tout le sommet
15:22et vous avez eu quoi
15:23à la fin ?
15:24Vous avez eu zéro dégradation,
15:25vous avez eu zéro agression
15:26quasiment sur ce sommet.
15:27Et bien,
15:28ce qu'on fait
15:29pour les sommets extraordinaires,
15:30on peut le faire demain
15:31pour les manifestations.
15:32Mais pourquoi on ne le fait pas ?
15:33Parce qu'aujourd'hui,
15:34le préfet, par exemple,
15:35ne peut pas interdire
15:36quelqu'un qui est fiché S
15:37pour ultra gauche
15:38et qui est même parfois
15:39même condamné
15:40pour avoir commis
15:41des exactions violentes
15:42sur les policiers
15:43ou les magasins
15:44lors des manifestations
15:45comme on le fait
15:46mais il a dit
15:47c'est une bonne intention
15:48mais encore une fois,
15:49c'est mal écrit.
15:50Et bien nous,
15:51excusez-nous,
15:52on n'est pas plus intelligent
15:53que les autres
15:54mais on a quand même
15:55la prétention de dire
15:56que les projets de loi,
15:57on les rédigera
15:58avec un peu plus de sérieux
15:59pour que derrière,
16:00dehors,
16:01ce soit les gens pacifiques
16:02qui soient protégés
16:03et qui puissent réellement
16:04exprimer leurs revendications.
16:05Mathieu Vallée,
16:06est-ce que vous diriez
16:07que les 5500 militants
16:08d'ultra gauche
16:09qui sont fichés
16:10par le renseignement
16:11sont le bras armé
16:12du Front populaire
16:13et à l'inverse
16:14que les 2700
16:15militants de droite
16:16n'ont aucun lien
16:17finalement
16:18avec le Rassemblement national ?
16:19Non,
16:20moi je dis qu'il y a
16:21une complaisance
16:22de l'extrême gauche
16:23vis-à-vis de l'ultra gauche.
16:24Visiblement,
16:25ça n'a pas l'air
16:26de les choquer plus que ça
16:27que les têtes de cortège,
16:28les têtes de manifestation
16:29soient désormais tenues
16:30par les Black Bloc
16:31et puis par les syndicats
16:32et que quand vous interrogez
16:33M. Mélenchon
16:34ou quand vous interrogez
16:35d'autres responsables politiques
16:36M. Boyard par exemple
16:37et que vous leur demandez
16:38quel est le problème
16:39dans les manifestations
16:40ils vous disent
16:41c'est la police
16:42et que ce n'est pas
16:44Donc il y a une complaisance
16:45aujourd'hui
16:46avec l'ultra gauche
16:47quand on veut supprimer
16:48les lanceurs de la défense.
16:49Mais est-ce que vous êtes d'accord
16:50avec Raphaël Stainville
16:51sur le fait que les 2700
16:52de l'ultra droite
16:53n'ont rien à voir
16:54avec le Rassemblement national ?
16:55Non,
16:56je ne dirais pas
16:57que les 2700
16:58je ne fais pas des racontes
16:59qui sont hasardeuses.
17:00Je n'ai pas la preuve
17:01matérielle et individuelle
17:02que tous ceux
17:03qui sont fichés
17:04pour l'ultra gauche
17:05radical ou la mouvance
17:06de l'ultra gauche
17:07sont des copains
17:08ou des amis
17:09ou des connaissances
17:10ou dans l'amitié
17:11avec les gens
17:12qui ne sont pas
17:13dans l'ultra gauche.
17:14C'est-à-dire
17:15qu'ils n'existent pas
17:16ou qu'ils n'existent plus
17:17aujourd'hui
17:18entre le Rassemblement national
17:19et cette coudre à droite.
17:20Si vous voulez un mot
17:21qui résume ma pensée,
17:22il y a une complaisance
17:23entre l'extrême gauche
17:24et l'ultra gauche
17:25et on le voit
17:26dans les déclarations
17:27dans le programme.
17:28Attendez,
17:29c'est simple.
17:30Philippe Poutou,
17:31il est pour désarmer la police
17:32et dans les manifestations
17:33il s'est toujours
17:34plaint de la police
17:35et jamais des événements
17:36ultra violents.
17:37Voilà.
17:38Monsieur Raphaël Arnaud
17:39a intronisé dans le Vaucluse
17:41des gens de ce passif-là,
17:44c'est qu'il y a un sujet.
17:45Après, sur l'ultra droite,
17:46pardon,
17:47mais nous,
17:48quand on défile,
17:49par exemple,
17:50le 12 novembre
17:51contre l'antisémitisme,
17:52il n'y a pas des gens
17:53de l'ultra droite derrière nous
17:54qui saccagent la manifestation.
17:55Quand on participe
17:56à des cortèges
17:57ou à des manifestations
17:58bien encadrées,
17:59bien organisées,
18:00il n'y a pas des gens
18:01de l'ultra droite
18:02qui suivent derrière nous
18:03parce qu'ils viennent
18:04saccager du flic,
18:05saccager des commerces
18:06ou saccager de se manifester.
18:07Donc nous,
18:08on n'a rien à voir
18:09et je n'ai jamais constaté
18:10de près ou de loin
18:11une collusion
18:12avec des gens
18:13qui ne seraient pas fréquentables
18:14ou dont ils seraient fichés S.
18:15En tout cas,
18:16moi je ne l'ai pas vue.
18:17Donc je vous parle
18:18de ma propre expérience.
18:19En tout cas,
18:20quand j'étais policier en face,
18:21j'ai vu des élus
18:22aux côtés de ceux qui crient
18:23tout le monde déteste la police
18:24et qui derrière passent à l'action
18:25être aux côtés des élus
18:26de la France Insoumise.
18:27Par exemple,
18:28ça oui, je l'ai vu.
18:29Et ils ne se sont pas désolidarisés.
18:30Il suffit de regarder
18:31vos archives vidéo
18:32et vous verrez que
18:33c'est facilement vérifiable.
18:35une manifestation
18:36qui se prépare samedi,
18:37donc à la veille
18:38du premier tour
18:39de ces législatives.
18:40Manifestation relayée
18:41par l'élu insoumise
18:42Rima Hassan
18:43qui appelle
18:44un rassemblement
18:45samedi après-midi
18:46à Nanterre.
18:47Un rassemblement
18:48en justice
18:49pour Nahel
18:50un an après
18:51la mort
18:52de ce jeune garçon.
18:53Est-ce que vous avez
18:54le sentiment
18:55qu'à la veille
18:56de ces élections,
18:57ça peut créer
18:58un climat
18:59assez chaotique ?
19:00Non mais,
19:01ils sont dans la continuité,
19:02dans la logique
19:03de leur programme.
19:04Ils veulent mettre
19:05à bas les institutions
19:06et demain,
19:07leur programme,
19:08c'est quoi ?
19:09Ça repose sur quoi ?
19:10C'est le problème,
19:11c'est la police
19:12et le problème,
19:13c'est qu'on ne soutient pas,
19:14c'est les voyous.
19:15C'est ça leur idée.
19:16Et pardon de le dire,
19:17mais on nous avait déjà fait le coup
19:18avec Assa Traoré,
19:19avec des comités,
19:20des goodies,
19:21un marché qui avait
19:22carrément été fait
19:23sur le dos
19:24de cette affaire
19:25où on disait
19:26que les gendarmes
19:27étaient des tortionnaires,
19:28étaient des criminels.
19:29D'ailleurs,
19:30Mme Traoré a été condamnée
19:31sur ces propos-là
19:32parce qu'elle n'accepte pas
19:33les déclarations
19:34d'un ancien président.
19:35Ça a fait le shit
19:36parce que
19:37le dernier procès,
19:38la dernière décision de justice,
19:39c'était de dire
19:40que les gendarmes
19:41n'avaient aucune responsabilité
19:42pour l'affaire Nahel
19:43attendant la fin d'instruction.
19:44Il y a eu une reconstitution
19:45qui a été faite
19:46il y a un peu moins de trois mois
19:47et aujourd'hui,
19:48il souffle sur les braises.
19:49Et d'ailleurs,
19:50je termine là,
19:51M. Léaument,
19:52mais M. Mélenchon,
19:53c'est député
19:54ou ancien député
19:55de la France Insoumise
19:56ou l'ancien patron,
19:57je ne sais plus qui il est,
19:59une fois il se présente,
20:00une fois il ne se présente pas.
20:01Ils avaient dit
20:02qu'ils n'appelleraient pas au calme
20:03et qu'ils n'appelleraient pas
20:04au retour à la sérénité
20:05lors des émeutes.
20:06Donc moi,
20:07je le comprends
20:08comme continuer
20:09à bordéliser le pays
20:10et Mme Rima Hassan,
20:11ce n'est pas une nouveauté.
20:12Elle bordélisait déjà
20:13les universités
20:14en instrumentalisant
20:15le conflit israélo-palestinien
20:16et en faisant son beurre
20:17sur les morts à Gaza.
20:18Maintenant,
20:19elle va instrumentaliser
20:20les cités
20:21en faisant son beurre
20:22sur la haine anti-flic.
20:23Moi, je dis que c'est dangereux
20:24pour les gendarmes d'ailleurs,
20:25sans les citer,
20:26c'est de voir arriver
20:27aux responsabilités de main
20:28aux manettes du pouvoir
20:29des personnes qui détestent
20:30les flics,
20:31qui détestent les juifs
20:32et qui mèneront une politique
20:33qui en tirera les conséquences
20:34et on en a déjà là
20:35les prémices.
20:36Vous voyez,
20:37je ne les ai pas vus
20:38manifester pour les policiers
20:39qui sont agressés,
20:40pour les policiers
20:41qui s'orientaient.
20:42Je ne les ai pas vus
20:43à la manifestation
20:44contre l'antisémitisme
20:45le 12 novembre.
20:46Par contre,
20:47on les voit
20:48dans une manifestation
20:49aux côtés de ceux
20:50qui détestent la police
20:51et qui stigmatisent
20:52l'uniforme de la République.
20:53C'est ce qu'on voit
20:54toujours de plus
20:55au ministère de l'Intérieur
20:56alors que les Jeux Olympiques
20:57approchent.
20:58Est-ce que vous auriez aimé
20:59que Gérald Darmanin
21:00fasse un peu de rab
21:01après ces élections
21:02pour rester à Beauvau
21:03le temps des Jeux Olympiques ?
21:04Vous savez,
21:05je ne suis pas l'impresario
21:06de M. Darmanin.
21:07Ce n'est pas à moi
21:08de lui dire
21:09qu'il doit partir,
21:10qu'il doit rester.
21:11Ce que je constate,
21:12c'est que moi,
21:13je n'oublie rien.
21:14Les gens,
21:15peut-être pour certains
21:16ont la mémoire courte.
21:17Moi, j'avais compris
21:18en début d'année
21:19lorsqu'il avait installé
21:20à Levallois-Péret
21:21le siège de la DGSI.
21:22Il avait dit
21:23mon destin est intimement lié
21:24aux policiers et aux gendarmes.
21:25C'est avec eux
21:26qu'on va faire les JO.
21:27C'est avec eux
21:28que j'affronterai les difficultés.
21:29Et puis celui
21:30qui fait des leçons
21:31à Jordan Bardella
21:32en disant
21:33s'il n'a pas de majorité absolue
21:34il va faire un refus d'offside,
21:35j'ai l'impression
21:36que lui,
21:37il se préserve
21:38et il ménage sa monture politique
21:39et son avenir politique.
21:40Il part avant
21:41comme ça,
21:42si ça se passe bien,
21:43il dira
21:44c'est grâce à moi,
21:45il n'y a plus qu'à mettre
21:47ou c'est parce que mon successeur
21:48a mal géré.
21:49Donc pour des gens
21:50qui font des leçons à tout le monde,
21:51je trouve ça un peu bizarre
21:52mais j'en profite,
21:53vous me donnez la parole
21:54sur M. Darmanin
21:55qui est mon ancien ministre de tutelle.
21:56Ce qui me fait bien rire
21:57c'est que pendant 7 ans
21:58il a refusé
21:59qu'on remette en place
22:00les peines planchers
22:01que M. Sarkozy
22:02dont il est un fervent supporter
22:03et dont il va sur ses lieux
22:04de villégiature l'été
22:05avait mis en place.
22:06Et au bout de 7 ans
22:07il a cité la chaîne d'information
22:08SCI Dimanche
22:09que c'était une connerie
22:10de ne pas les avoir remis en place.
22:12Il lui dit que c'est Bardella
22:13qui ne sait pas ce qu'il veut
22:14mais j'ai l'impression
22:15que c'est surtout lui
22:16qui ne sait pas ce qu'il dit.
22:17Donc c'est un peu compliqué
22:18effectivement de suivre M. Darmanin
22:19mais en tout état de cause
22:20j'ai bien compris
22:21qu'aujourd'hui
22:22c'était sauf qui peut
22:23courage fouillon
22:24le ministère de l'Intérieur
22:25ça ne l'intéresse plus.
22:26En tout cas
22:27il en a fait des caisses
22:28et finalement
22:29ça va déboucher
22:30sur une montagne
22:31qui accouche d'une cerée.
22:32Il y a quelques temps encore
22:33Gérald Darmanin
22:34toujours lui
22:35en débat
22:36face à Marine Le Pen
22:37l'a jugée trop molle
22:38que diriez-vous
22:39aujourd'hui
22:40du programme
22:41de Marine Le Pen
22:42et de Jordan Bardella
22:43en matière de sécurité
22:44est-ce suffisant
22:45compte tenu
22:46des enjeux
22:47qui sont
22:48face à vous
22:49dans les jours
22:50semaines
22:51et mois à venir ?
22:52D'abord
22:53je remarque
22:54qu'il prend
22:55toutes nos propositions
22:56il nous explique
22:57actuellement
22:58lui et la majorité
22:59que finalement
23:00le problème de la justice
23:01c'est la réponse pénale
23:02ce qu'on disait avant
23:03avec M. Dupont-Moretti
23:04s'acharnait à démonter
23:05lorsqu'on lui expliquait
23:06que la réponse pénale
23:07n'était pas à la hauteur
23:08des agressions
23:09que vivent nos concitoyens
23:10là aujourd'hui
23:11ce qu'ils veulent faire
23:12c'est qu'après
23:13les comparaisons médiates
23:14on exécute tout de suite
23:15les peines
23:16c'est dommage qu'il y ait
23:17fallu 7 ans
23:18pour qu'ils en fassent le conseil
23:19et une proposition
23:20en ce sens-là
23:21ensuite nous
23:22c'est très simple
23:23moi j'ai rejoint ce parti
23:24parce que c'est le parti
23:25qui a les solutions
23:26qui à mon avis
23:27ne résoudront pas
23:28tout dans le sens
23:29où la délinquance zéro
23:30n'existera jamais
23:31mais en tout cas
23:32on va aller sur les marges
23:33de progression
23:34on va mettre en place
23:35les peines planchers
23:36ça veut dire que
23:37la première fois
23:38on va mettre en place
23:39les peines minimales
23:40on n'attend pas
23:41la 9ème agression
23:42d'un policier
23:43d'un pompier
23:44d'un médecin
23:45ou d'un professeur
23:46pour une peine de prison
23:47même si elle sera courte
23:48au moins il y aura
23:49une réponse pénale
23:50avec une exécution de peine
23:51tout de suite
23:52je rappelle qu'aujourd'hui
23:53il y a un peu moins de 100 000
23:54peines de prison fermes
23:55qui ne sont pas exécutées
23:56et puis enfin
23:57on mettra en place
23:58la présomption
23:59de légitime défense
24:00l'idée c'est que
24:01dans un état de droit
24:02il y aura une enquête
24:03mais au lieu de dire
24:04c'est au policier
24:05qui met en jeu sa vie
24:06qui n'est pas d'accord
24:07avec l'utilisation de la force
24:08ou d'une arme
24:09d'expliquer pourquoi
24:10il n'est pas d'accord
24:11et d'en apporter la preuve
24:12donc l'enquête restera pareille
24:13sauf que nous
24:14comme on fait confiance
24:15aux policiers
24:16et pas aux voyous
24:17on dit que les policiers
24:18seront d'entrée de jeu
24:19cru sur parole
24:20à la partie adverse
24:21de démontrer
24:22que l'utilisation de la force
24:23n'était pas dans les clous
24:24dans les règles
24:25avec les preuves
24:26qui accombront à la partie
24:27qui n'est pas contente
24:28Vous évoquez la réponse pénale
24:29on a pu voir
24:30et lire
24:31quelques jours
24:32un syndicat
24:33de magistrats
24:34pour ne pas le nommer
24:35un syndicat de magistrature
24:36qui est appelé
24:37à faire barrage
24:38au Rassemblement National
24:39concrètement
24:40comment
24:41vous attendez-vous
24:42à pouvoir
24:43mettre en application
24:44un certain nombre
24:45de vos projets
24:46de lois
24:47en matière
24:48de justice
24:49alors même
24:50qu'un certain nombre
24:51de magistrats
24:52vous sont
24:53plus qu'opposés
24:54mais
24:55feront probablement
24:56barrage
24:57à toute tentative
24:58de changer
24:59ce qui est
25:00à court
25:01aujourd'hui
25:02D'abord
25:03le syndicat
25:04de la magistrature
25:05il ne représente plus
25:06que lui-même
25:07moi je ne mélange pas
25:08les magistrats
25:09et ce syndicat
25:10qui est un syndicat
25:11d'extrême gauche
25:12et qui aujourd'hui
25:13rappelons-le
25:14a été condamné
25:15dans le passé
25:16pour avoir fait
25:17le mur des cons
25:18Peut-être
25:19mais en attendant
25:20il y a beaucoup
25:21de juges
25:22et de magistrats
25:23aujourd'hui
25:24qui sont syndiqués
25:25par ce syndicat-là
25:26donc la justice
25:27Ils revendiquent
25:2830% des juges
25:29je trouve que c'est inquiétant
25:30pour notre démocratie
25:31moi j'attends d'un magistrat
25:32qui rende la justice
25:33donc c'est très inquiétant
25:34pour notre démocratie
25:35et vous voyez
25:36je ne suis pas toujours d'accord
25:37pour ne pas dire quasiment jamais
25:38avec Dupond-Moretti
25:39mais monsieur Dupond-Moretti
25:40lors de la fête de l'Humanité
25:41où il y avait une table ronde
25:42organisée par ce syndicat
25:43sur les violences policières
25:44et sur les contrôles au faciès
25:45il avait expliqué
25:46que ce n'était pas
25:47les magistrats
25:48et que ça ne représentait pas
25:49les magistrats
25:50moi j'ai des amis magistrats
25:51qui ne sont absolument pas
25:52dans ce syndicat
25:53qui ne représentent que lui-même
25:54ou en tout cas
25:55une minorité de magistrats
25:56mais effectivement
25:57il y a un vrai sujet qui se pose
25:58c'est celle de la responsabilité
25:59si on dit que le président
26:00de la République
26:01est garant de l'indépendance
26:02du pouvoir judiciaire
26:03j'espère que si nous mettons
26:04en place des mesures
26:05votées par le Parlement
26:06qui représente les Français
26:07pour qu'on puisse changer
26:08le quotidien des gens
26:09et pardon de le dire
26:10accessoirement des victimes
26:11qui sont les oubliés
26:12du carrosse de la justice
26:13elles seront exécutées
26:14et d'ailleurs sur les peines planchées
26:15si le magistrat ne veut pas
26:16l'exécuter comme ça a été le cas
26:17entre 2007 et 2012
26:18et bien il devra le justifier
26:19parce que quand on a
26:20des grandes responsabilités
26:21derrière il faut aussi
26:22rendre des comptes
26:23à ceux qui nous confient
26:24l'avenir de la nation
26:25et notamment la justice
26:27Mathieu Vallée
26:28il y a un dernier sondage
26:30qui donne 250 à 305 sièges
26:33pour l'ORN
26:34et ses alliés
26:35ce qu'on a du mal à comprendre
26:36c'est comment va se passer
26:37la cohabitation
26:38entre Marine Le Pen
26:39qui a fini toujours ses phrases
26:42par la conclusion
26:45c'est que finalement
26:46ce serait quand même mieux
26:47qu'Emmanuel Macron
26:48présente sa démission
26:49est-ce qu'une cohabitation
26:50est possible
26:51et si oui
26:52de quelle façon
26:53et avec quel casting ?
26:56puisque vous avez parlé
26:57d'un pressério
26:59donc vous parlez dans le cas
27:00où Jordan Bardella
27:01à la majorité absolue
27:02est à Matignon
27:03avec la cohabitation
27:04avec M. Macron
27:05on est d'accord ?
27:06oui dans celle que
27:07effectivement
27:08puisque Jordan Bardella
27:09a imposé cette donne
27:11qui fait qu'il n'ira
27:12que s'il y a
27:13une majorité absolue
27:15oui de toute façon
27:16il n'y a pas une feuille
27:17de cigarette à papier
27:18entre Marine Le Pen
27:19et Jordan Bardella
27:20moi je les vois régulièrement
27:21pas plus tard
27:22qu'en début de semaine
27:23ils sont sur la même longueur de gonde
27:24ils fonctionnent
27:25à deux
27:26en binôme
27:27et puis vous savez
27:28si vous évoquez
27:29les sondages
27:30et qu'ils sont confirmés
27:31par les urnes
27:32250 à 300
27:33voire 305 députés
27:34ça donne une grande responsabilité
27:35de gérer le groupe parlementaire
27:36à l'Assemblée Nationale
27:37on en avait 88
27:38en 2022
27:39là on va quasiment
27:40en avoir 5 ou 6
27:41ou 7 fois plus
27:42enfin pardon
27:434 ou 5 fois plus
27:44donc ça va aussi
27:45demander beaucoup de travail
27:46et un suivi
27:47c'est important
27:48pour les réformes
27:49comment se passe la cohabitation ?
27:50est-ce que
27:51Emmanuel Macron
27:52a la main
27:53ou est-ce que
27:54comment est-ce que
27:55vous allez
27:56le travail parlementaire
27:57avec le chef de l'État
27:58exécutif
27:59qui n'est
28:00pour le coup
28:01pas du tout
28:02dans votre
28:03ligne politique ?
28:04d'abord
28:05le chef de l'État
28:06va redevenir
28:07le président
28:08de tous les Français
28:09quand il est rentré
28:10en campagne
28:11lorsqu'il a fait
28:12sa conférence de presse
28:13au pavillon
28:14Cambon
28:15dans le 12ème arrondissement
28:16il a mis de côté
28:17sa fonction présidentielle
28:18pour prendre la tête
28:19de la majorité
28:20moi je pensais
28:21que c'était
28:22le président
28:23donc il va retourner
28:24dans l'esprit
28:25des institutions
28:26de la Vème République
28:27que le général de Gaulle
28:28a voulu avec Michel Debré
28:29à savoir celui
28:30d'être le président
28:31de tout le monde
28:32ensuite
28:33Jordan Berdelin
28:34lui s'il arrive à Matignon
28:35il sera le Premier ministre
28:36de tous les Français
28:37et de toutes les Françaises
28:38et on aura
28:39des comptes à rendre
28:40à deux personnes
28:41le Parlement
28:42c'est la Constitution
28:43et aussi les Françaises
28:44et les Français
28:45vous parliez tout à l'heure
28:46de répondre aux questions
28:47des journalistes
28:48ça en fait partie
28:49c'est la démocratie
28:50et donc c'est comme ça
28:51c'est la politique de la défense
28:52sur la politique du pays
28:53mais celui qui déterminera
28:54et conduira
28:55la politique de la nation
28:56c'est Jordan Berdelin
28:57et je peux vous dire
28:58que c'est quelqu'un de gentil
28:59de respectueux
29:00et d'à l'écoute
29:01mais derrière
29:02quand il faut appliquer
29:03les décisions
29:04pour lesquelles
29:05le peuple français l'a mandaté
29:06parce qu'il est très attaché
29:07à la légitimité populaire
29:08du vote des Français
29:09et bien il montera au créneau
29:10s'il faut défendre nos idées
29:11et s'il faut mettre en application
29:12les propositions qu'on a faites
29:13je vous l'ai dit
29:14on n'aura pas le droit à l'erreur
29:15on le voit déjà aujourd'hui
29:17et bien demain
29:18si on arrive aux responsabilités
29:19il faut qu'on soit à la hauteur
29:20de l'attente des Françaises
29:21et des Français
29:22et attention
29:23j'en termine là
29:24monsieur Domino
29:25le vote n'est pas fait
29:26rien n'est gagné d'avance
29:27j'espère qu'il y aura
29:28une mobilisation maximale
29:29dimanche 30 juin
29:30et dimanche 7 juillet
29:31et qu'elle sera évidemment
29:32en notre faveur
29:33parce qu'on veut remettre
29:34la France en or
29:35et surtout
29:36on veut permettre aux Français
29:37de vivre dignement de leur travail
29:38et de pouvoir vivre
29:39paisiblement en France
29:40dans ce beau pays
29:41qu'on aime tous
29:42et qu'aujourd'hui
29:43on a bien besoin
29:44du changement qu'on propose
29:45je suis à 21h sur Europe 1
29:46avec Raphaël Stainville
29:47et Jacques Serret
29:48vous avez parlé à l'instant
29:49de la constitution
29:51et des contours
29:52de la 5ème République
29:54et donc pas de la 4ème République
29:56ma question c'est
29:57vous n'allez pas faire
29:58du chef de l'État
29:59un inaugurateur de Crézentemme
30:01pour reprendre la célèbre phrase
30:02du général De Gaulle
30:03non pas du tout
30:04sur son rôle dans la constitution
30:07il est très clair
30:08moi vous pensez que c'est anecdotique
30:11mais pardon
30:12quand on est président
30:14quand on est président
30:15de toutes les Françaises
30:16et tous les Français
30:17c'est important
30:18on ne peut pas être le président
30:19d'un parti, d'une caste
30:20ou d'une secte
30:21on doit être le président
30:22de tout le monde
30:23et c'est quelque chose
30:24qui est dans une société fracturée
30:25essentiel
30:26ensuite sur les sujets
30:27de société et de politique
30:28par exemple énergétique
30:29pour baisser les factures
30:30d'électricité ou de sécurité
30:31pour mieux protéger
30:32ceux qui nous protègent
30:33et notamment les Françaises
30:34et les Français
30:35qui n'en peuvent plus
30:36il l'ont dit
30:37durant l'élection européenne
30:38pour pouvoir aussi monter
30:39à Bruxelles
30:40sur ce sujet important
30:41il va falloir
30:42qu'on affirme nos positions
30:43c'est-à-dire qu'on est
30:44le président
30:45il respectera sa fonction
30:46ses prérogatives
30:47et effectivement
30:48l'élection d'il y a deux ans
30:49où les Français
30:50l'ont mis à la tête
30:51du pays
30:52mais en tout état de cause
30:53on ne se laissera pas
30:54marcher dessus non plus
30:55et on mettra en place
30:56la politique
30:57qu'on a annoncée
30:58durant ces semaines
30:59de campagne législative
31:00même si elle était très courte
31:01et que c'est un peu
31:02une campagne éclair
31:03Raphaël Stainville
31:04Oui, si le Rassemblement National
31:05et Jordan Bardella
31:06devaient l'emporter
31:07le 7 juillet
31:08de toute évidence
31:09le nouveau front populaire
31:10s'imposerait
31:11comme le premier adversaire
31:12de votre parti
31:13est-ce que ça n'augure pas
31:14notamment à l'Assemblée Nationale
31:15d'une extrême polarisation
31:16des débats ?
31:17On avait pu regretter
31:18lors de la présidence
31:19mandature
31:20la bordélisation
31:21de la vie politique
31:22est-ce que finalement
31:23on ne risque pas
31:24d'avoir un spectacle
31:25encore plus terrible ?
31:26J'ai envie de vous dire
31:27M. Stainville
31:28qu'on ne change pas
31:29une équipe qui gagne
31:30la France Insoumise
31:31lorsqu'elle a fait
31:32la campagne législative
31:33c'est-à-dire
31:34qu'elle a fait
31:35une campagne
31:36qui a été
31:37une campagne
31:38qui a été
31:39une campagne
31:40de la France Insoumise
31:41lorsqu'elle a fait
31:42la première mandature
31:43de 2022 à 2024
31:44ils ont bordélisé l'Assemblée
31:45ils ont brandi
31:46des drapeaux étrangers
31:47à chaque fois
31:48ils ont créé
31:49des incidents de séance
31:50ils ont manifesté
31:51leur mécontentement
31:52et leur opposition
31:53par perte et fracas
31:54nous ce n'est pas
31:55notre manière
31:56de faire la politique
31:57alors les macronistes
31:58disent oui
31:59il ne suffit pas
32:00de mettre une cravate
32:01et de se tenir correctement
32:02mais ça compte en fait
32:03dans une société
32:04qui est en sauvager
32:05dans laquelle on a une violence
32:06de tous les instants
32:07c'est aux élus
32:08de montrer l'exemple
32:09on veut discuter
32:10avec les parlementaires
32:11et c'est d'ailleurs pourquoi
32:12merci de me donner l'occasion
32:13de le rappeler
32:14pour la réforme des retraites
32:15on ne la fera pas en juillet
32:16mais on la fera en fin d'année
32:17parce qu'on respecte le Parlement
32:18parce qu'on ne veut pas
32:19le brutaliser avec A49-3
32:20et parce que
32:21on veut pouvoir échanger
32:22sur des sujets importants
32:23pour la nation
32:24et effectivement
32:25il y a un risque
32:26que l'extrême gauche
32:27déjà rageuse
32:28et assez amère
32:29de ne pas gagner les élections
32:30si c'est le cas
32:31de vouloir avoir un esprit
32:32revancheur à l'Assemblée
32:33puisse à nouveau
32:34bordéliser l'Assemblée
32:35et bordéliser le pays
32:37ça fait des années
32:38que moi je le sais
32:39puisque je les avais déjà vus
32:40à l'oeuvre
32:41dans les manifestations
32:42et malheureusement
32:43le comportement
32:44qu'ils ont dehors
32:45ils ont le même comportement
32:46à l'intérieur
32:47quand vous avez
32:48M.Guirault
32:49qui traite de port
32:50M.Meyeb
32:51je trouve que
32:52ce n'est pas une attitude
32:53républicaine
32:54comment voulez-vous
32:55qu'on fasse respecter
32:56sur le terrain
32:57le respect
32:58et la politesse
32:59entre les personnes
33:00de confession
33:01ou d'opinion différente
33:02si dans l'Assemblée
33:03vous ne montrez pas
33:04l'exemple
33:05c'est très important
33:06parce que
33:07les parlementaires
33:08plus qu'avant
33:09avec les réseaux sociaux
33:10et vu que l'Assemblée
33:11est en permanence filmée
33:12sont regardés
33:13plus que jamais
33:14donc les valeurs
33:15d'exemplarité
33:16j'y crois beaucoup
33:17puis la France Insoumise
33:18elle ne peut pas dire
33:19que les policiers
33:20doivent être exemplaires
33:21parce qu'ils incarnent
33:22la République
33:23et s'exonérer
33:24elle-même
33:25en tant que représentant
33:26du peuple
33:27d'avoir un comportement
33:28irréprochable
33:29dans l'Assemblée
33:30ou même dans la vie
33:31quotidienne
33:32vis-à-vis des Français
33:33Si l'emporte
33:34n'existe pas
33:35ce gouvernement
33:36d'Union Nationale
33:37est-ce que ça veut dire
33:38que vous êtes prêt
33:39à convier
33:40des personnalités
33:41de gauche
33:42par exemple
33:43au sein de ce gouvernement
33:44bardelin ?
33:45Qui serait d'accord
33:46avec vous ?
33:47D'abord
33:48on ne fait pas
33:49le casting
33:50avant d'avoir été
33:51mandaté
33:52en tant que tel
33:53par les Français
33:54et puis moi
33:55j'ai une expression
33:56qu'on voulait
33:57Jordan Bardin
33:58a déjà confié
33:59qu'il avait
34:00une montée
34:01Je tiens à le redire
34:02sur votre antenne
34:03même si les sondages
34:04ont donné raison
34:05effectivement
34:06aux résultats
34:07qu'on a vu
34:08aux européennes
34:09je suis prudent maintenant
34:10sur le gouvernement
34:11de l'Union Nationale
34:12pour qu'on l'appelle
34:13en tant que tel
34:14parce qu'effectivement
34:15on n'est pas sectaire
34:16et on accueillera
34:17dans ce gouvernement
34:18des gens qui viennent
34:19de la société civile
34:20des gens qui ne sont pas
34:21issus de l'Assemblée Nationale
34:22des gens qui en sont
34:23aussi issus
34:24et qui ont des compétences
34:25à faire prévaloir
34:26mais nous ce qui nous intéresse
34:27c'est l'intérêt du pays
34:28et réellement
34:29Jordan Bardin
34:30souhaite mettre
34:31à la tête de ministère
34:32les gens qui vont
34:33réellement changer les choses
34:34et ça c'est quelque chose
34:35d'important
34:36donc on va compter
34:37avec des ressources politiques
34:38de premier plan
34:39comme des ressources politiques
34:40qui viennent pas de notre parti
34:41mais aussi des gens
34:42de la société civile
34:43qui ne seront pas des gaudis
34:44mais qui sont réellement là
34:45pour une plus-value
34:46qu'ils ont
34:47par leur parcours professionnel
34:48et par leur engagement
34:49aussi personnel
34:50qui sera une plus-value
34:51pour le gouvernement
34:52C'est votre cas aussi ?
34:53Vous avez l'ambition
34:54d'intégrer ce gouvernement ?
34:55Moi l'ambition que j'ai
34:56c'est d'abord
34:57essayer de faire au mieux
34:58de servir le mandat
34:59pour lequel j'ai été élu
35:00celui de député européen
35:01en fonction législative
35:02je vous parlais des mots d'amour
35:03mais surtout des preuves d'amour
35:04là c'en est une
35:05Vous n'allez pas
35:06si on vous appelle
35:07en tant que ministre
35:08quitter Bruxelles
35:09pour aller tout d'un coup
35:10prendre la place d'un ministre ?
35:11Non mais vous savez
35:12moi je ne suis pas
35:13comme M. Dupond-Moretti
35:14en me disant
35:15je ne serai jamais ministre
35:16ou je ne serai jamais ça
35:17vous savez
35:18quand j'ai été élevé seul
35:19par ma mère
35:20dans une cité du nord de la France
35:21je n'aurais jamais cru
35:22qu'un jour je serais député
35:23de la nation
35:24au parlement européen
35:25encore moins à l'époque
35:26commissaire de police
35:27Moi ma vie
35:28c'est des rencontres
35:29d'opportunités
35:30vous savez
35:31il n'était pas de mon parti actuel
35:32mais Pierre Moreau
35:33à l'ancien maire de Lille
35:34qui était une grande figure de la gauche
35:35et qui a été le premier ministre socialiste
35:36de François Mitterrand
35:37il disait qu'en politique
35:38c'est trois choses
35:39c'est les rencontres
35:40c'est les opportunités
35:41et c'est l'engagement
35:42bon écoutez
35:43on verra de quoi l'avenir est fait
35:44en tout cas
35:45je n'en rêve pas
35:46toutes les nuits
35:47ce n'est pas mon ambition
35:48et moi j'essaie d'être là
35:49où je suis réellement
35:50le plus utile pour mon pays
35:51et je pense que pendant 20 ans
35:52je l'ai montré
35:53je n'aurais pas fait du syndicalisme
35:54et je serais encore moins engagé
35:55en politique
35:56parce qu'aujourd'hui
35:57on sait très bien
35:58que les Français sont exigeants
35:59et que si on est là pour des postes
36:00on ne reste pas très longtemps
36:01aux responsabilités
36:02et d'ailleurs
36:03ils l'ont encore démontré
36:04le 9 juin ce soir
36:05lors des élections européennes
36:06Quelques questions d'international
36:07puisque en plus
36:08vous êtes à Bruxelles
36:09donc vous êtes au fait
36:10Mathieu Vallée
36:11je ne laisserai pas
36:12l'impérialisme russe
36:13annexer un pays
36:14comme l'Ukraine
36:15dit Jordan Bardella
36:16c'est assez intéressant
36:17et c'est à l'instant
36:18sur le débat
36:19sur France Télévision
36:20puisque c'est intéressant
36:21je disais
36:23puisque
36:24là où
36:25le RN
36:26met en garde
36:27d'une certaine manière
36:28le président Macron
36:29de ne pas aller
36:30trop envoyer
36:31des munitions
36:32aux Ukrainiens
36:33de ne pas aller
36:34envoyer des troupes au sol
36:35aux Ukrainiens
36:36là
36:37voilà
36:38Jordan Bardella
36:39je ne laisserai pas
36:40l'impérialisme russe
36:41annexer un pays
36:42comme l'Ukraine
36:43on a envie de vous demander
36:44oui mais de quelle façon
36:45dans ce cas là ?
36:46Il y a eu 50 milliards
36:47d'euros
36:48qui ont été votés
36:49par l'Union Européenne
36:50à destination de l'Ukraine
36:51très bien
36:52qu'on continue
36:53à aider militairement
36:54financièrement
36:55alors quand je dis militairement
36:56c'est par la fourniture
36:57d'équipements militaires
36:58puisque c'est ce qui se fait
36:59actuellement
37:00mais aussi
37:01par des équipements
37:02humanitaires
37:03par aussi
37:04une aide logistique
37:05à l'Ukraine
37:06il n'y a pas de soucis
37:07on ne reviendra pas dessus
37:08on continuera
37:09maintenant
37:10aider l'Ukraine
37:11ce n'est pas faire tout
37:12et n'importe quoi
37:13et pourquoi
37:14on vous dit
37:15qu'il faut être prudent
37:16sur ce sujet là
37:17le but
37:18c'est qu'on arrive
37:19à la fin
37:20de la guerre
37:21à Yota
37:22de son territoire
37:23et surtout
37:24qu'elle est légitime
37:25à défendre son pays
37:26sa nation
37:27et ses habitants
37:28Est-ce que l'Ukraine
37:29est légitime
37:30pour rentrer
37:31dans l'Union Européenne ?
37:32Non
37:33on est contre
37:34l'entrée de l'Ukraine
37:35dans l'Union Européenne
37:36comme on est contre
37:37l'entrée de la Turquie
37:38l'Union ne fait pas
37:39la danse du ventre
37:40ou l'assassin
37:41ça fait des années
37:42Ça permettrait
37:43pour reprendre
37:44les propos de Jordan Bardal
37:45à l'instant
37:46à l'impérialisme russe
37:47de ne pas annexer l'Ukraine
37:48Non je ne le crois pas
37:49C'est-à-dire que
37:50par l'Union Européenne
37:51mais aussi par le monde entier
37:52vous avez aujourd'hui
37:53l'Ukraine
37:54qui même si c'est difficile
37:55même s'il y a des batailles
37:56qui peuvent être perdues
37:57n'a pas perdu la guerre
37:58et que moi je suis optimiste
37:59et que j'estime
38:00que non seulement
38:01cette guerre
38:02elle peut la gagner
38:03mais qu'en plus
38:04derrière on peut aboutir
38:05à un processus de paix
38:06où les russes
38:07retirent leurs troupes
38:08retirent cette invasion
38:09illégitime et illégale
38:10au regard du droit national
38:11en discutant
38:12et en faisant de la diplomatie
38:13C'est deux ans et demi
38:14qu'on discute
38:15Non ça ne fait pas deux ans et demi
38:16qu'on discute
38:17Parfois il faut peut-être
38:18prendre le temps
38:19de la diplomatie
38:20La diplomatie
38:21c'est l'art du temps
38:22On a des diplomates
38:23Alors vous direz
38:24M. Macron
38:25il a supprimé
38:26le corps des diplomates
38:27comme le corps des préfets
38:28Mais nous on croit
38:29en ces serviteurs de l'État
38:30dont on rétablira les corps
38:31parce que l'efficacité
38:32de la diplomatie
38:33dans le monde
38:34et dans l'Europe
38:35à l'époque a été montrée
38:36par nos hauts fonctionnaires
38:37et par des discussions politiques
38:38qui ont toujours été menées
38:39Je suis désolé
38:40mais toute guerre
38:41c'est souvent terminée
38:42pour que ça soit long
38:43par des processus de paix
38:44Je suis désolé
38:45d'aller à l'encontre
38:46Si il y a bien une chose
38:47qui a été faite
38:48c'est la diplomatie
38:49et elle a commencé
38:50pratiquement au lendemain
38:51de la guerre en Ukraine
38:52Vous vous souvenez même
38:53puisque l'image
38:54a fait le tour du monde
38:55qu'Emmanuel Macron
38:56a été le premier diplomate
38:57à aller essayer de négocier
38:58avec Vladimir Poutine
38:59Je fais référence bien sûr
39:00à la fameuse image
39:01avec la grande table
39:02Oui bien sûr
39:03mais aller faire
39:04de la négociation diplomatique
39:05c'est pas que devant les caméras
39:06sur une grande table
39:07avec des images
39:08C'est une diplomatie
39:09de tous les instants
39:10Et moi je crois
39:11que même si ça pourrait
39:12prendre un an, deux ans
39:13trois ans, quatre ans
39:14de toute façon on sait
39:15qu'il y a une guerre d'usure
39:16effectivement où les Russes
39:17misent sur l'épuisement
39:18et finalement sur l'affaissement
39:19de leur puissance militaire
39:20des Ukrainiens
39:21pour pouvoir l'emporter
39:22Moi j'estime qu'il faut
39:23continuer militairement
39:24et physiquement
39:25à aider les Ukrainiens
39:26à faire face à la Russie
39:27mais pas à n'importe quel prix
39:28et surtout
39:29la faire rentrer
39:30dans l'Union Européenne
39:31ça ne changera à l'heure actuelle
39:32strictement rien
39:33c'est pas comme si
39:34qu'elle devait rentrer dans l'Union
39:35Mais il y aura une politique
39:36de suivi du Rassemblement National
39:37au pouvoir
39:38avec Jordan Bardella
39:39Premier Ministre
39:40Il y aura une continuité
39:41pour aider l'Ukraine
39:42à se protéger face aux Russes
39:43Il n'y a aucun sujet sur ça
39:44évidemment qu'il y aura
39:45une continuité
39:46non seulement
39:47sur le sujet ukrainien
39:48qui est un sujet essentiel
39:49pour l'Europe
39:50mais surtout
39:51les sujets diplomatiques
39:52et de la même manière
39:53qu'on est contre
39:54l'entrée de l'Ukraine
39:55dans l'OTAN
39:56Aujourd'hui
39:57et je termine juste sur ma phrase
39:58puisque c'est des sujets
39:59comme vous l'avez dit
40:00qui m'intéressent
40:01parce que c'est des sujets
40:02sur lesquels on aura
40:03vraisemblablement à s'exprimer
40:04au Parlement Européen
40:05dans l'avenir
40:06comme ça a été le cas
40:07avant que je sois élu
40:08c'est ce que je vous disais
40:09il ne faut pas
40:10aujourd'hui
40:11que l'Ukraine rentre
40:12dans l'Union Européenne
40:13pour pouvoir améliorer la situation
40:14c'est déjà le cas
40:15il n'y aura aucune plus-value
40:16si ce n'est par exemple
40:17parce que vous l'avez oublié
40:18mais moi je ne l'ai pas oublié
40:19en début d'année
40:20les agriculteurs qui étaient mobilisés
40:21Je n'ai pas oublié
40:22pourquoi vous dites que j'ai oublié ?
40:23Non mais non
40:24je ne parle pas de vous
40:25je parle des gens
40:26les gens oublient
40:27les gens oublient par exemple
40:28qu'en début d'année
40:29parce qu'une actualité
40:30vous vous êtes bien placé
40:31en tant qu'observateur politique
40:32pour le constater
40:34moi j'ai encore visité
40:35dans le Lot-et-Garonne
40:36une exploitation la semaine dernière
40:37c'est que par exemple
40:38lorsque l'Union Européenne
40:39a exonéré de droits
40:40et d'exigences
40:41le poulet ukrainien
40:42sur l'importation
40:43dans notre territoire
40:44ça a créé
40:45une distorsion concurrentielle
40:46et que ce n'est pas bon
40:47pour nos agriculteurs
40:48donc moi je dis
40:49aujourd'hui
40:50niet pour que l'Ukraine
40:51rentre dans l'Union Européenne
40:52parce que ça n'apporte rien
40:53de la même manière
40:54que l'entrée dans l'OTAN
40:55de l'Ukraine
40:56ça n'apporterait rien
40:57et que c'est la raison
40:58pour laquelle je termine là
40:59si aujourd'hui
41:00la France
41:01mettait des soldats
41:02sur le sol ukrainien
41:03pour faire la guerre
41:04à la Russie
41:05la Russie
41:06ils ne sont pas plus bêtes
41:07que les autres
41:08ils déclareraient
41:09la guerre
41:10ou en toute et telle cause
41:11il y aurait une réponse militaire
41:12des Russes à vis de la France
41:13et comme on fait partie de l'OTAN
41:14vous savez
41:15qu'il y a une clause
41:16du traité de l'OTAN
41:17qui dit que
41:18quand on agresse un de ses membres
41:19on engage tous les autres membres
41:20donc le but
41:21ce n'est pas d'avoir
41:22un conflit nucléaire
41:23ou une troisième guerre mondiale
41:24le but
41:25c'est qu'à la fin
41:26les Ukrainiens gagnent
41:27mais pas à n'importe quel prix
41:28et surtout
41:29avec une logique
41:31et ce sont les dernières minutes
41:32de notre interview
41:34Mathieu Vallée
41:35il y a un grand débat
41:36cette nuit
41:37à 3h du matin
41:38sur CNN
41:39entre Joe Biden
41:40et Donald Trump
41:43j'ai l'impression
41:44que ça vous fait sourire
41:45je ne sais pas pourquoi
41:46mais en tout cas
41:47l'élection présidentielle arrive
41:48je ne sais pas
41:49si vous me voyez arriver
41:50en tout cas
41:51la question est très sérieuse
41:52puisqu'il y a effectivement
41:53ces deux personnalités
41:54qui s'affrontent
41:55pour diriger
41:56le pays le plus puissant du monde
41:58avec lequel
41:59la France a des liens
42:01pas que l'OTAN
42:02mais il y a aussi
42:03des liens commerciaux
42:05on sait que beaucoup
42:06d'entreprises du CAC 40
42:08notamment
42:09ont des capitaux étrangers
42:11via des fonds d'investissement
42:13pas seulement américains
42:14mais beaucoup de fonds
42:15d'investissement américains
42:16est-ce que
42:17c'est un débat
42:18que vous allez
42:19suivre attentivement
42:20entre Biden et Trump
42:22et pour quelles raisons ?
42:23Bon d'abord
42:24je vais vous concéder
42:25que j'ai des efforts
42:26à faire en langue anglaise
42:27ou américaine
42:28j'ai un accent ch'ti
42:29j'essaie de le cacher
42:30mais je vais prendre
42:31des cours d'anglais
42:32parce que c'est pas
42:33mon point le plus fort
42:34on peut pas être bon partout
42:35ensuite
42:36je souriais parce que
42:37on parlait tout à l'heure
42:38de double nationalité
42:39ou d'origine
42:40j'ai déjà celle espagnole
42:41et la fierté d'être français
42:42j'ai pas celle américaine
42:43peut-être pas encore malheureusement
42:44et donc du coup
42:45les américains
42:46en tout cas
42:47par le système
42:48qui est très particulier
42:49dont on connait ici
42:50les détails
42:51désigneront par leur
42:52processus démocratique
42:53le président
42:54qui veut l'élire
42:55moi j'ai pas de commentaires
42:56à faire sur ça réellement
42:57parce que moi je vous dis
42:58effectivement
42:59les Etats-Unis c'est un grand pays
43:00et vous vous avez commencé
43:01par l'économie
43:02moi je commence par le lien affectif
43:03on a rendu hommage
43:04non mais c'est important
43:05monsieur Domino
43:06on a rendu hommage
43:07aux soldats militaires
43:08sur Omaha Beach
43:09Juno Beach
43:10Utah Beach
43:11sur ces plages du débarquement
43:12aux 80 ans de la libération
43:13de la France
43:14non mais la question
43:15elle peut être plus nette
43:16Mathieu Vallée
43:17est-ce que le RN
43:18a une préférence
43:19pour le futur président américain
43:20est-ce que vous
43:21est-ce que Marie
43:22Monsieur Domino
43:23je vous apprécie
43:24mais vous allez me vexer
43:25j'ai l'impression d'être clair quand même
43:26c'est pas notre rôle
43:27de dire si on avait une préférence
43:28pour un tel ou un tel
43:29parce qu'on n'en a pas
43:30donc honnêtement
43:31vous avez quand même un candidat
43:32Mathieu Vallée
43:33qui était le représentant
43:34des républicains en France
43:35et qui aujourd'hui concourt
43:36sous les couleurs
43:37du RN
43:38c'est-à-dire ?
43:39un candidat
43:40un représentant de Trump
43:41en France
43:42et qui aujourd'hui
43:43concourt
43:44sous les couleurs
43:45du RN
43:46pour ses initiatives
43:47mais c'est...
43:48attendez
43:49dans la majorité
43:50vous avez eu
43:51un candidat
43:52qui était
43:53le président
43:54de la République
43:55dans la majorité
43:56vous avez eu
43:57un candidat
43:58qui était
43:59soupçonné
44:00de collusion
44:01avec les services chinois
44:02et donc ça voudrait dire
44:03que le parti macroniste
44:04est en collision totale
44:05avec le RN
44:06je trouve un peu bizarre
44:07Mathieu Vallée
44:08ne le prenez pas comme ça
44:09c'était peut-être
44:10que le RN
44:11a une préférence
44:12je ne dis pas
44:13qu'ils vont faire
44:14la campagne
44:15de Donald Trump
44:16ce qui se conçoit
44:17simplement
44:18s'énonce clairement
44:19disait Boileau
44:20donc je vais vous le faire
44:21très simple
44:22au jour d'aujourd'hui
44:23à l'heure actuelle
44:24vous ne le savez pas
44:25qu'on n'a aucune préférence
44:26pour M. Biden
44:27ou pour M. Trump
44:28les américains
44:29par leur processus démocratique
44:30éliront le président
44:31qu'ils veulent élire
44:32et on travaillera avec
44:33parce qu'il représentera
44:34les américains
44:35ce n'est pas à nous dire
44:36on veut un tel
44:37ou on préfère un tel
44:38ce n'est pas comme ça
44:39qu'on conçoit
44:40en tout cas que je conçois
44:41la démocratie
44:42à faire des leçons aux gens
44:43et à dire
44:44il faut voter pour un tel
44:45en tout cas ce n'est pas
44:46la ligne politique
44:47qui est celle du RN
44:48surtout dans un contexte
44:49où on a déjà fort à faire
44:50avec nos élections nationales
44:51qui va engager le pays
44:52pour les mois
44:53et c'est pour ça
44:54que j'ai eu l'occasion
44:55de venir commenter
44:56dimanche soir
44:57avec Laurence Ferrari
44:58et moi-même
44:59sur Europe 1
45:00et c'est une transition
45:01c'est ce qu'on appelle
45:02communément une transition
45:03cher Mathieu Vallée
45:04merci encore d'avoir été
45:05avec nous aussi longuement
45:06sur Europe 1
45:07et effectivement
45:08on se retrouve dimanche
45:09avec Laurence Ferrari
45:10pour cette grande soirée
45:11élection législative
45:12premier tour
45:1319h30
45:1422h
45:15c'est le timing
45:16qu'il faut
45:17c'est le timing
45:18qu'il faut
45:19c'est le timing
45:20qu'il faut
45:21c'est le timing
45:22c'est le timing
45:23exact
45:24que vous pourrez suivre
45:25sur Europe 1
45:26merci à vous
45:27Raphaël Stainville
45:28merci à vous
45:29Jacques Serret
45:30on lira bien sûr
45:31attentivement le journal du dimanche
45:32ce dimanche
45:33merci à tous