• il y a 2 mois

Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir

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Transcription
00:00Europe 1 Soir. 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Et je salue mes camarades de la première heure jusqu'à 20h.
00:07Bonsoir Jules Torres. Bonsoir Pierre, bonsoir à tous.
00:09Journaliste politique au journal du dimanche.
00:10Bonsoir Maître Goldnadel. Bonsoir.
00:12Merci d'être avec nous ce soir. Bonsoir à vous Prisca Thévenot.
00:15Bonsoir à tous, bonsoir Pierre de Villeneuve.
00:17Vous étiez dans le gouvernement précédent porte-parole du gouvernement.
00:20Vous êtes toujours député EPR des Hauts-de-Seine.
00:23Est-ce qu'on va payer plus d'impôts ?
00:24Ça c'est une question à laquelle effectivement nous aimerions pouvoir répondre
00:29en tant que groupe politique à l'Assemblée Nationale.
00:32Nous avons besoin d'y voir plus clair sur les lignes politiques qui seront décidées
00:37par le Premier ministre et c'est dans ce cadre-là aussi que nous nous sommes réunis ce matin
00:41en réunion de groupe, que Gabriel Attal, notre président de groupe, a posté un message il n'y a pas longtemps.
00:46Parce que déjà, il est important de rappeler, et je pense que c'est dans l'intérêt de tous et de toutes,
00:51que nous ne serons jamais une force de blocage.
00:54Nous serons une force de solution parce que nous avons envie que ce gouvernement...
00:56Même si Michel Barnier veut augmenter les impôts.
00:59Avant de mettre les si et les mêmes, parce que je pense que c'est important de le rappeler
01:02dans le contexte politique dans lequel nous sommes, parce que nous avons envie que notre pays réussisse.
01:06Ça c'est un premier point.
01:07Mais réussir, ça veut dire aussi pouvoir s'engager autour de lignes claires,
01:11de lignes identifiées et de lignes travaillées ensemble.
01:15Et donc sur cela, il y a eu des échanges, il y a eu une invitation en journée parlementaire
01:22au sein du groupe EPR pour Michel Barnier.
01:26Et nous avons encore des interrogations, notamment aujourd'hui quand nous avons vu qu'il y avait des hypothèses.
01:32Ça vous a surpris quand Gérald Darmanin, puisque c'est comme ça que ça s'est passé,
01:36est arrivé aujourd'hui en réunion de groupe en disant
01:38« Michel Barnier envisage d'augmenter les impôts ».
01:40Moi ce qui me surprend, c'est que ça n'ait pas été démenti ou précisé par Matignon.
01:44Et donc ça interroge.
01:46Ça interroge parce qu'il est évident, en rappelant le contexte,
01:49qu'au cours des sept dernières années, nous avons travaillé à l'attractivité du pays,
01:53nous avons travaillé à la réindustrialisation, à protéger les Françaises et les Français
01:58pendant les crises que nous avons connues et que je ne vais pas redévelopper ici.
02:01Et donc oui, il est évident et c'était connu, on n'apprend rien,
02:04que le projet de loi sur les finances qui allait arriver
02:07était un projet de loi de redressement des dépenses publiques.
02:11Mais attention, redressement, il ne faut pas aller sur la simplicité
02:14de proposer simplement une taxe pour une taxe.
02:17Vous parlez de Matignon, pardon je vous coupe,
02:20mais une information me parvient justement de l'hôtel Matignon.
02:23Voilà ce que dit le bureau du Premier ministre ce soir,
02:26les rumeurs sur la fiscalité sont de pure spéculation.
02:29Le Premier ministre analyse la situation budgétaire et aucune option n'est aujourd'hui arrêtée.
02:34Le Premier ministre aura l'occasion de s'exprimer lors de l'ADPG
02:37et le ou les ministres, la déclaration de politique générale,
02:40et le ou les ministres en charge une fois le gouvernement formé
02:44auront l'occasion de présenter les choix faits dans le cadre du PLF,
02:49donc du projet de loi de finances.
02:51Vous souriez Prisca Thévenot, je le dis pour les auditeurs d'Europe 1 qui ne vous voient pas.
02:55Déjà c'est très bien, on apprend qu'il n'y aura donc pas de hausse d'impôts.
02:59Non, je ne le dis pas du tout comme ça.
03:01Voilà, donc on est d'accord.
03:03Merci, c'est ce que je disais tout à l'heure.
03:06Ce que je dis depuis tout à l'heure est très simple,
03:08et ce que j'aurais dit depuis le début,
03:10c'est que nous voulons la réussite de ce gouvernement.
03:12Mais nous avons besoin, avant de parler du qui, de parler du quoi.
03:16Et sur cette base-là, nous devons pouvoir le dire correctement, concrètement,
03:20autour d'échanges avec le Premier ministre.
03:22Vous avez dit que vous ne vous opposeriez pas,
03:24mais là en l'occurrence, et vous l'avez rappelé,
03:26c'est un totem d'Emmanuel Macron de ne pas augmenter les impôts.
03:30Force est de constater aujourd'hui, je n'apprends rien, je pense,
03:33que nous sommes déjà avec une pression fiscale dans notre pays,
03:37sur celles et ceux qui travaillent, assez importante.
03:40Est-ce que nous n'avons pas d'autres marges de manœuvre
03:43pour pouvoir être dans une ligne de redressement des comptes publics ?
03:47Par exemple, la lutte contre l'optimisation fiscale,
03:50sur le sujet des super-profits.
03:53Il y a plein de choses à étudier avant.
03:55Alors oui, c'est un peu plus complexe,
03:57et encore quoi que non, ça se comprend largement,
03:59que de simplement aller sur la solution de facilité,
04:01qui est d'augmenter la pression fiscale sur les Françaises et les Français,
04:04qui, je l'estime, et oui, ça fait partie de notre ligne politique,
04:07est déjà assez importante.
04:09Là, on parle, en tout cas, en effet,
04:11c'est un petit démenti de la part de Matignon,
04:14les infos que pour l'instant on a,
04:16c'est que ce serait plutôt sur les contribuables aisés,
04:19et les entreprises profitables.
04:21Mais alors, qu'est-ce qu'une entreprise profitable ?
04:24Ça, pour le coup, ce sont des informations qui sont rapportées.
04:27Ils sont rapportées.
04:29On ne parle pas du tout du discours de politique générale de Michel Barnier,
04:32ce ne serait pas lui qui s'exprime en son nom,
04:34ni son gouvernement, étant donné qu'il n'est pas nommé.
04:36Mais, pour l'instant, on a donc ces deux axes,
04:38qui pourraient potentiellement être susceptibles
04:41de plaire, en tout cas, à une partie de la gauche,
04:43une partie de votre aile macroniste,
04:45et même une partie du RN.
04:47Mais, encore une fois, je le dis de façon très claire,
04:49et je le dis en plus tranquillement là où je suis,
04:51pour vous expliquer un peu la démarche et ma vision sur le sujet.
04:55Je l'ai déjà dit et redit...
04:56Vous voulez dire plus tranquillement que quand vous étiez porte-parole d'un gouvernement ?
04:58Non, justement, par rapport à ce que je vais dire maintenant.
05:00Je l'ai dit et le redit, je ne lève pas la main
05:02pour faire partie du prochain gouvernement,
05:04non pas que je n'ai pas envie d'en faire partie...
05:05Vous avez envie d'en faire partie ?
05:06Non, parce que je souhaite que mon groupe politique puisse y participer,
05:10et que nous avons énormément de talent,
05:11et je pense que d'autres que moi peuvent y participer,
05:13et que ma place est à l'Assemblée Nationale.
05:15Je dis simplement que j'ai été deux fois appelée
05:18au cours de la dernière année pour faire partie d'un gouvernement,
05:21celui d'Elisabeth Borne, puis celui de Gabriel Attal.
05:23C'est assez simple de répondre pour moi,
05:25puisque je savais qu'elles étaient les lignes,
05:27je savais qu'elles étaient les orientations politiques,
05:29je savais qu'elles étaient les totems et les tabous
05:31pour reprendre vos mots de tout à l'heure.
05:34Là je pense, j'imagine, que quand les gens sont appelés
05:37pour faire partie du gouvernement,
05:39la première des questions c'est
05:41« Et quelles seront les lignes ? »
05:42« Quels seront les grands indicateurs ? »
05:44« Quels seront les sujets ? »
05:45Et c'est normal, et c'est plutôt sain même,
05:47de se poser la question,
05:48sachant que, de façon assez facile,
05:51le gouvernement ne pourra pas être composé,
05:53ne sera pas composé que de les Républicains,
05:56puisqu'ils sont 47 à l'Assemblée Nationale.
05:59Donc il devra y avoir un rassemblement,
06:01c'est d'ailleurs dans la feuille de route
06:03et dans la mission pour le Premier ministre,
06:05et c'est d'ailleurs ce qu'il a l'intention de faire,
06:07de ce que j'ai compris.
06:08Donc il faut pouvoir s'entendre autour de,
06:10au-delà d'un casting,
06:11sur quel est le projet politique.
06:13Quelles sont les lignes rouges ?
06:14Quelles sont les orientations ?
06:16Quelles sont les ambitions ?
06:17Et je pense que c'est sain de pouvoir le faire
06:19pour pouvoir rentrer dans un gouvernement.
06:22Gilles William, je vous sens dubitatif
06:24en entendant Priscia Thévenot.
06:26Je suis en plein doute,
06:28parce que d'abord,
06:30je pense que Priscia Thévenot
06:32n'est pas totalement représentative
06:35de l'ensemble de son parti.
06:37Que malheureusement,
06:38parce que j'aime bien ce qu'elle dit,
06:40il y a des députés macronistes
06:42qui ne seraient pas contre l'impôt.
06:45Que M. Barnier,
06:47ça ne doit pas être un maniaque de l'impôt,
06:50de la fiscalité M. Barnier,
06:52mais malheureusement,
06:53compte tenu de la situation
06:54dont il n'est pas le premier responsable,
06:56loin s'en faut,
06:57il va être obligé de composer.
07:00Ce qui limitera forcément
07:02ses capacités politiques.
07:04Et je rappellerai,
07:06sans vouloir être trop cruel à Mme Thévenot,
07:09que malgré tout,
07:11un élément,
07:12parce que moi,
07:13je considérerais ça comme une catastrophe
07:15d'augmenter les impôts,
07:16parce qu'on est champion du monde
07:18déjà de la fiscalité.
07:20Champion du monde.
07:21Du prélèvement obligatoire.
07:22Du prélèvement obligatoire.
07:23Mais malheureusement,
07:25il y a une circonstance particulière
07:27et parce que Barnier n'en est pas responsable,
07:29c'est la dette à Bissal.
07:31Mais attendez,
07:32on peut choisir les choses.
07:33Est-ce que pendant 7 ans,
07:36effectivement,
07:37on assume d'avoir travaillé
07:38l'attractivité du pays,
07:39la réindustrialisation,
07:40lutter contre le chômage de masse
07:41et protéger les Français face aux crises.
07:43Et creuser le déficit.
07:45Pourquoi on a creusé le déficit en fait ?
07:47Vous n'allez pas me sortir le Covid,
07:48il n'y avait pas que le Covid.
07:49Il n'y a pas que le Covid,
07:50il y a l'inflation aussi.
07:51Sur les 1000 milliards,
07:52le Covid c'est 200 milliards.
07:53Où sont les 800 milliards ?
07:54On peut refaire l'histoire
07:55toute la journée,
07:56mais j'ai en plus été porte-parole
07:57à d'autres niveaux à ce moment-là
07:59et les plateaux que je faisais à l'époque,
08:01ce n'était pas pour nous dire
08:02dépensez moins, dépensez moins.
08:03Au contraire,
08:04c'était allongé et rallongé.
08:06Et moi je le dis encore
08:09de façon très simple
08:11et je préfère le redire en préambule
08:12de ce que je vais vous dire après.
08:14Oui, nous voulons que le gouvernement réussisse.
08:16Mais simplement,
08:17regardez l'année dernière.
08:18Je pense que ça n'a échappé à personne
08:19qu'année dernière,
08:20sur la fin d'année,
08:21il y a aussi eu les débats sur le budget.
08:23Est-ce que vous êtes penchés ?
08:25Est-ce que vous êtes penchés
08:26sur les amendements des uns et des autres
08:28pendant ce budget ?
08:29Les Républicains,
08:30ça se comptait en plusieurs milliards
08:32de dépenses supplémentaires.
08:33Donc, un moment,
08:34je pense que l'enjeu qu'on a devant nous,
08:36ce n'est pas de se demander
08:37qui est responsable,
08:38qui n'est pas responsable.
08:39Nous avons une situation
08:40qui a été celle d'encourager
08:42l'attractivité du PIB,
08:43de protéger les Français
08:44et aujourd'hui, oui,
08:45ce n'est une surprise pour personne,
08:46nous sommes sur un budget
08:47de redressement des comptes publics.
08:49Et ça ne doit pas forcément passer
08:51par augmenter la pression fiscale
08:52sur les Français.
08:53L'une des réussites de M. Macron,
08:55c'est d'avoir réussi à persuader
08:57l'ensemble du peuple français,
08:59en ceux compris la droite,
09:01c'est que l'argent magique,
09:02quoi qu'il en coûte, existait.
09:04Et effectivement,
09:05la France, y compris à droite,
09:07considérait qu'on pouvait dépenser.
09:09Comment y font les autres pays ?
09:10C'est bien qu'il y a quand même
09:12une spécialité française.
09:14La réponse de Prisca Thévenot
09:16à cette flèche envoyée
09:18par Gilles-William Colponcel.
09:20Rappelons aussi que le Président
09:22disait lui-même qu'il n'y avait pas d'argent magique.
09:2419h26, on revient dans un instant tout de suite.
09:30Toujours avec Gilles-William
09:32Goldenadel et avec
09:34Jules Torres du JDD pour interroger
09:36Prisca Thévenot, député EPR
09:38des Hauts-de-Seine, ancienne porte-parole
09:40du gouvernement démissionnaire.
09:42Est-ce que Emmanuel Macron
09:44va pouvoir raisonnablement
09:46tenir jusqu'en 2027,
09:48avec une situation pareille,
09:50des personnalités à droite
09:52comme à gauche qui demandent sa démission,
09:54avec une procédure de destitution
09:56au titre de l'article 68
09:58qui on le sait concrètement n'a pas beaucoup de chances
10:00d'aboutir, mais il y a quand même
10:02un climat qui n'est pas forcément
10:04favorable, et c'est une
10:06teinte d'osophémisme au Président de la République
10:08Prisca Thévenot.
10:10Est-ce que vous voulez parler de la procédure mise en place
10:12de déstabilisation
10:14en réalité de nos institutions
10:16dans leur globalité, par toujours
10:18les mêmes, la France insoumise ?
10:20Mais attendez, c'est pas la France insoumise
10:22qui a lancé une dissolution à la fin
10:24du mois de juin, alors que le peuple
10:26venait de s'exprimer avec les Européennes.
10:28On voulait qu'on refasse l'histoire, on va refaire l'histoire.
10:30Il n'y a pas de problème.
10:32A la veille, pardon, au soir
10:34du résultat
10:36des élections des Européennes,
10:38force est de constater qu'il y a un Français sur deux qui a voté
10:40pour les extrêmes, que ce soit extrême droite
10:42ou extrême gauche. Qu'est-ce qu'on fait ?
10:44On dit circuler, il n'y a rien à voir, et puis on continue
10:46comme si de rien n'était. Vous aurez été les premiers
10:48sur ce même plateau à me dire
10:50mais le Président n'a pas entendu, il n'a rien fait.
10:52Donc il est assez naturel et normal
10:54de redonner la parole aux Français.
10:56Mais est-ce que cela entraîne
10:58et légitime
11:00une déstabilisation de nos institutions ?
11:02Pardon, non. Et vous ne pourrez
11:04pas compter sur moi pour venir ici
11:06légitimer l'action de la LFI
11:08depuis maintenant deux ans.
11:10Ils ne sont pas à leur premier coup.
11:12Ils passent depuis deux ans
11:14leur temps à essayer
11:16de mettre à mal nos institutions,
11:18à fragiliser notre pays.
11:20Et je l'ai déjà dit sur un autre
11:22plateau et je le redis ici,
11:24ils sont le mouvement
11:26anti-France. Ils font tout
11:28pour faire en sorte que notre pays n'avance pas
11:30voire même qu'il commence à reculer.
11:32Enfin pardon, quels sont les égéries
11:34de ce groupe politique, de cette famille politique ?
11:36C'est une femme qui nous explique
11:38qu'elle se sent harcelée à la vue
11:40d'un bébé retenu en otage ?
11:42C'est quoi leur égérie ?
11:44C'est un homme qui est député de la nation
11:46et qui tient à son pied un ballon
11:48à l'effigie d'un ministre ?
11:50C'est quoi leur égérie ?
11:52Votre comité a voté pour ces égéries-là ?
11:54Absolument pas !
11:56Nous avons été très clairs, ni RN, ni LFI.
11:58Au second nom !
12:00Nous avons été très clairs, ni RN, ni LFI,
12:02ça a été d'ailleurs rappelé par Gabriel Attal
12:04qui était notre chef de file pendant les élections législatives.
12:06Comment est-ce que M. Rastla et Larneau est arrivés
12:08à l'hémicycle ? Vous croyez qu'on a voté pour
12:10un fichesse ? Non mais vous avez laissé la place
12:12à un LFI. Non mais attendez,
12:14on l'a été très clair.
12:16Nous n'avons toujours dit...
12:18Il y avait une ligne pendant trois jours
12:20entre le Président de la République et Gabriel Attal qui n'était pas du tout la même.
12:22Gabriel Attal a toujours été clair, et le Président de la République
12:24il est le Président de la République, c'était pas le chef de file
12:26pendant les élections législatives
12:28et il a été aussi très très clair. Non au RN,
12:30non à LFI.
12:32Est-ce que la candidature du camp présidentiel
12:34s'est retirée à Avignon
12:36pour faire baroge ?
12:38J'entends bien au Rassemblement
12:40national, mais qui était le candidat
12:42qui restait ? C'était M. Arnaud.
12:44Mais nous ne
12:46participerons jamais à une volonté
12:48et d'ailleurs nous l'avons aussi dit, que nous censurions
12:50tout gouvernement où il y aurait des LFI à l'intérieur
12:52du gouvernement. Donc maintenant on peut tourner
12:54toute l'histoire dans tous les sens, je le redis
12:56encore une fois, la procédure
12:58puisque votre question initiale était sur la mesure
13:00de destitution du Président de la République
13:02n'a qu'une vocation en réalité, faire
13:04du buzz pour continuer à fragiliser
13:06nos institutions.
13:08Personne ne peut
13:10me battre sur le terrain de la détestation
13:12de la France insoumise.
13:14Je ne fais pas de concours.
13:16Ne cherchez pas. Moi pour moi
13:18j'ai écrit
13:20dans le Figaro il y a huit jours
13:22que si la France insoumise
13:24pratiquait la même politique
13:26de violence antisémite et tout
13:28et qu'elle était de droite,
13:30la question de la dissolution se poserait.
13:32Mais il y a le privilège rouge. Mais c'est pas ça
13:34la question que vous a posée
13:36notre excellent journaliste.
13:38C'est les conséquences
13:40pour M. Macron
13:42de sa funeste dissolution
13:44parce que les résultats quand même
13:46est pire que l'Assemblée
13:48nationale que nous avions. Nous sommes
13:50en face d'une France ingouvernable
13:52et que vous le vouliez ou non
13:54alors même que M. Attal
13:56nous expliquait quinze jours avant
13:58que le plus grand danger c'était
14:00la France insoumise, lors des élections
14:02et notamment lors de la
14:04carambouille du second tour
14:06dans le meilleur des cas pour vous
14:08et les exemples qui ont été donnés
14:10sont très pertinents, ont renvoyé
14:12dos à dos ce qui a permis
14:14effectivement l'élection
14:16de fichés S
14:18de type totalement
14:20insupportable y compris sur le plan
14:22intellectuel. Je souhaite
14:24que M. Barnier
14:26réussisse, je le souhaite vraiment
14:28pour le pays, pour tout le monde
14:30mais qu'à Dieu ne plaise ou qu'à la République
14:32ne plaise, s'il ne réussissait pas
14:34je n'envis pas
14:36déjà que je n'envis pas le sort de
14:38notre Président
14:40je n'envis pas son sort et le nôtre
14:42si jamais M. Barnier
14:44échoue. Mais le sujet c'est pas
14:46le sort du Président de la République si M. Barnier
14:48échoue. Moi je vous réponds
14:50le Président, je vous ai écouté
14:52donc je réponds à ce que vous venez de dire
14:54la question est de savoir
14:56le Président de la République est élu jusqu'en 2027
14:58l'enjeu pour que M. Barnier
15:00réussisse, c'est pas le sort du Président
15:02de la République, c'est le sort de la France et de notre pays
15:04je l'aurai dit encore une fois, moi je ne suis pas
15:06de la famille politique de M. Barnier
15:08et pour autant je veux qu'il réussisse
15:10et pour autant je m'emploie à faire que ça puisse
15:12réussir demain avec le gouvernement
15:14de M. Barnier. Et c'est peu de dire
15:16puisque au cours des derniers mois
15:18et des deux dernières années, je n'ai pas senti
15:20la même envie de la part des républicains
15:22quand nous étions nous au gouvernement
15:24et pour autant je veux, je le redis, que le gouvernement
15:26de M. Barnier réussisse
15:28et ce n'est pas pour le coup
15:30et ce n'est pas représentatif
15:32de tous les partis.
15:34C'est le plus beau compliment que je puisse vous faire.
15:36Regardez ce qu'a dit Gérald Darmanin ce matin
15:38sur Barnier, il a dit
15:40il a lâché en fait cette bombe et visiblement
15:42il a appelé 2-3 proches pendant
15:44le week-end pour dire que
15:46M. Barnier allait augmenter les impôts
15:48un élu du camp présidentiel
15:50dit, Darmanin est un
15:52ministre loyal, là c'est un avant-goût
15:54de ce qu'il sera au parlement
15:56le camp présidentiel
15:58se divise, vous n'êtes pas tous
16:00ensemble sur une même idée, malheureusement
16:02C'est ce que dit Gilles
16:04C'est ce que dit Gilles
16:06C'est très bien ce que dit Gilles
16:08moi je reste factuelle et je me réfère
16:10à ce que vous avez dit au début sur le sujet de l'impôt
16:12pardon mais il n'y a pas eu de démentie
16:14je veux bien qu'on passe notre temps
16:16à dire c'est vous, c'est vous, vous êtes responsable de tout
16:18mais à un moment il faudrait aussi
16:20la question d'aujourd'hui c'est comment on avance
16:22et comment on fait
16:24et on n'a pas le choix que de réussir
16:26on n'a pas le choix que de réussir
16:28donc un moment, je veux bien que tout le monde
16:30se dispatriote en permanence
16:32mais là il ne s'agit pas de se dire patriote
16:34mais il s'agit d'agir en patriote
16:36et de faire en sorte que oui la situation est grave
16:38oui nous entrons dans une nouvelle ère politique
16:40oui les législatives ont fait que nous avons aujourd'hui
16:42une assemblée nationale divisée en trois
16:44et bien nous avons l'obligation
16:46de faire en sorte de nous mettre autour de la table
16:48de travailler autour d'un projet commun
16:50avec des lignes rouges très identifiées
16:52pour faire en sorte que le gouvernement
16:54de Michel Barnier puisse réussir
16:56et donc la première des questions à poser
16:58ce n'est pas qui pour participer au gouvernement
17:00mais c'est pour quoi faire.
17:02Un mot de Stéphane Séjourné
17:04que certains présentent
17:06comme le protégé de Monsieur Macron
17:08qui va directement prendre le poste
17:10de Thierry Breton, un commentaire là-dessus ?
17:12Je trouve que c'est très réducteur
17:14je trouve que c'est très réducteur de dire
17:16qu'il serait simplement
17:18le proche d'un tel ou d'une telle
17:20je pense qu'on pourrait aussi reprendre le CV
17:22et les compétences de Stéphane Séjourné
17:24il a été un député
17:26européen
17:28un des premiers députés européens
17:30parce qu'il était chef de file
17:32du groupe Pivot au niveau européen
17:34qui a permis de faire avancer
17:36un certain nombre de sujets et permis aussi
17:38de rappeler les valeurs que nous portons
17:40au parlement européen. Il a été un ministre
17:42des affaires étrangères
17:44il a une compétence qui est légitime
17:46et à ce titre là, oui effectivement
17:48nous sommes ravis qu'il puisse nous représenter
17:50à la fonction qui est
17:52La Ciel maintenant.

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