La Victoire est en Elles - Audrey Léger

  • il y a 3 mois
Dans ce numéro de La Victoire est en elles, Alexandre Delpérier reçoit Audrey Léger. Directrice des partenariats ACE Education depuis juin 2022, elle est également passionnée de sport et pratiquante elle-même. Parmi ses activités : ski de randonnée, trail, surf, vélo... Retour sur son parcours et ses prochains défis.

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Sports
Transcript
00:00Musique d'ambiance
00:17Bienvenue dans La Victoire est en Ailes.
00:19Cette semaine, comme toutes les semaines, je suis ravi d'accueillir mon camarade de jeu, Salim Enjani.
00:23Salut Salim.
00:24Salut Alex. Bonjour, bonjour tout le monde.
00:26On t'en veut pas de rester en province, tu as raison, profites-en.
00:28Je sais que tu es heureux et très actif.
00:31Je prends soin du Sud-Ouest en ton absence, cher Alexandre.
00:34Pas trop de chocolatine.
00:37Aujourd'hui, on est ravi d'accueillir Audrey Léger.
00:39Bonjour Audrey.
00:40Bonjour, bonjour Salim.
00:41Ravie d'être présente sur le plateau.
00:43Merci de m'avoir invitée.
00:44Audrey, ton profil, ta personnalité, ton attachement aux valeurs,
00:49le fait que tu sois quelqu'un qui pousse, qui a envie, qui essaye, qui tente, qui innove, nous a beaucoup plu aujourd'hui.
00:56Tu es directrice des partenariats chez ACE Education.
01:00ACE Education.
01:01ACE Education.
01:02Tu es également très sportive.
01:04Tu as travaillé pendant 25 ans sur les partenariats et le sponsoring.
01:08J'aimerais déjà que tu me dises dans ta vie privée ce que tu fais comme sport,
01:11quelle discipline, quel niveau, comment, quoi.
01:13Alors principalement des sports de montagne, des sports outdoors,
01:17donc à la fois du trail, du ski de randonnée, beaucoup de ski de randonnée,
01:20beaucoup de surf, surf des mers, surf des neiges, que j'ai la chance de pratiquer encore.
01:25Et puis voilà, VTT, via ferrata, alpinisme, quand c'est possible.
01:31Et puis voilà, beaucoup de terrains de jeu à exploiter.
01:35En France, beaucoup ?
01:36Oui, et puis également dans de magnifiques pays comme la Norvège, les Lingen, les Lofoten,
01:41qui se sont prêtés à des magnifiques aventures sur des terrains de jeu assez exceptionnels.
01:46Salim.
01:47Incroyable, une amoureuse du sport.
01:49Est-ce que tu arrives à choisir parmi tous ces sports ?
01:53C'est horrible comme question, mais on me la pose à chaque fois, alors il n'y a pas de raison.
01:55Je te transmets la patate chaude.
01:57Mais si tu devais te garder un domaine, aller par un sport, un domaine de prédilection, quel est-il ?
02:02La montagne.
02:03Oui, la montagne, parce que c'est un sport qu'on peut pratiquer longtemps, même quand on…
02:06On peut tout faire en montagne.
02:07On prend un peu d'âge, exactement, on peut tout faire en montagne.
02:09Et puis ce sont des sports de fond.
02:11Le ski de randonnée, ça permet quand on pratique aussi le vélo, de pratiquer longtemps.
02:17C'est moins impactant qu'un certain nombre d'autres sports.
02:19Et puis on est quand même en extérieur, il y a des paysages magnifiques.
02:22Donc voilà, c'est vraiment peut-être ces sports-là que je privilégie.
02:26Et puis la montagne, c'est toute l'année.
02:28Oui, c'est toute l'année, même si…
02:29C'est autant l'hiver que l'été.
02:30Oui, voilà, même si le changement climatique aujourd'hui impacte l'ensemble de nos massifs.
02:35Mais c'est vrai qu'on a cette chance d'être plutôt bien pourvue en France.
02:39Alors, on va parler de ACE Education, qui est aujourd'hui un groupement d'écoles,
02:45au sein duquel il y a ce groupement d'écoles, que sont Amos Business School.
02:49Ça te permet d'allier ta passion pour le sport et le business dans le sport ?
02:53Absolument, parce qu'on a aujourd'hui plus de 17 campus.
02:57On a des campus également à l'étranger, à Madrid, à Valence, en Angleterre.
03:02Et la particularité est d'avoir des ancrages territoriaux.
03:05Donc, chaque territoire va colorer les partenariats qu'il va déployer
03:09avec l'ensemble des acteurs du territoire.
03:11Donc, ça va de la Route du Rhum en passant par le Roc d'Azur,
03:15le circuit Paul Ricard, le groupe Amas Stadium à Lyon,
03:18le stade toulousain à Toulouse, la Amos Women French Cup,
03:21qui est le premier tournoi international de foot féminin en présaison
03:25sur la période d'août.
03:27Ça s'est joué récemment.
03:28Et puis, d'utiliser aussi la compétence et l'appétence des directeurs
03:33en fonction aussi de leurs envies.
03:36Et on est très chanceux d'être partenaire d'à peu près,
03:39d'un peu plus de 50 entités aujourd'hui,
03:42avec de très beaux partenariats exclusifs également,
03:45tous secteurs écoles de commerce confondus,
03:48la Fédération française de tennis, la Ligue nationale de hand,
03:51le PSG féminin et la Polo Rider Cup.
03:54Donc, voilà, des grands écarts entre des pratiques très, très différentes.
03:58Alors, il va falloir que tu nous expliques,
03:59parce que moi, je me dis, une école, c'est des étudiants.
04:01Pourquoi on est partenaire ?
04:02Qu'est-ce qu'on fait ?
04:03Que font les étudiants ?
04:04On les forme à quoi ?
04:06Alors, on est sur, déjà, des diplômes en management
04:09des organisations sportives.
04:10Donc, ce sont tous les métiers de l'événementiel,
04:11de la communication, de la data,
04:13les aspects juridiques, les aspects financiers.
04:15Donc, c'est tout le spectre très, très large
04:17de tous les métiers en lien avec le sport.
04:19Et en fait, les étudiants vont bénéficier
04:22d'expériences professionnelles tout au long de l'année
04:24avec des crédits ECTS.
04:26On est également souvent en travail d'accompagnement
04:30des structures sur des projets pédagogiques dédiés
04:32qu'elles nous donnent.
04:33Là, on est en train de travailler sur un très, très joli travail
04:36avec Demain le sport, dont on a été partenaire récemment.
04:40Voilà.
04:41Donc, on a cette possibilité toute l'année.
04:43Et puis surtout, on acquiert des droits, on s'affiche
04:46et on anime aussi tout un tas de lieux.
04:49Le virage étudiant du Stade Toulousain,
04:51la fan zone du groupe Hamas Stadium à Lyon.
04:54C'est très divers, mais c'est surtout l'expérience étudiante
04:57qui prime dans les partenariats financiers
04:59qu'on a aussi en acquisition de droits,
05:01c'est classique, de marketing opérationnel.
05:03Vous êtes ultra multidisciplinaire.
05:05On essaie de l'être et on essaie aussi
05:07de créer de la transversalité entre nos marques,
05:09ce qui est le cas, par exemple, sur un événement
05:11comme la Polo Rider Cup.
05:12On peut y mettre des étudiants en hospitalité
05:14qui viennent de nos écoles en management hôtelier.
05:16On y fait un défilé de mode avec nos écoles
05:18qui travaillent dans le fashion business.
05:20Et puis, sur des aspects très logistiques et opérationnels,
05:23nos étudiants des écoles à Moss.
05:25Et pourtant, tu as commencé dans le domaine de l'art.
05:27Oui, puisque moi, j'ai un diplôme.
05:29À l'époque, il y avait très, très peu d'entités
05:31qui avaient des diplômes dédiés au sport.
05:33Et donc, en ingénierie culturelle à l'USA Paris
05:36et puis un double diplôme avec sciences politiques
05:40avec un professeur Pascal Horry
05:42qui était dédié aux sciences politiques.
05:44Et après, oui, la Fondation Cartier,
05:46le Centre Georges Pompidou,
05:47la Réunion des musées nationaux
05:49et puis beaucoup de maisons très connues
05:51comme la Maison Hermès et d'autres.
05:53Donc, c'est une chance d'avoir pu travailler aussi
05:56et d'être bénévole aussi pour beaucoup de structures.
05:58Il faut te suivre.
05:59Salim !
06:01Comment on passe justement d'un cursus
06:03dont tu viens de nous parler
06:04à tout ce que tu fais aujourd'hui ?
06:06Je veux dire, tu mets l'art,
06:08l'amour de l'art, l'amour du sport
06:10et l'envie de, je ne sais pas,
06:12de voir des choses évoluer,
06:13de voir des choses changer dans un shaker
06:15et ça donne toi ?
06:17Comment est-ce que ça fonctionne ?
06:18Je pense qu'en fait, les étudiants,
06:19ce qu'on doit pouvoir leur donner,
06:20les compétences aujourd'hui sont très transversales.
06:22On a la chance en France d'avoir des excellentes formations
06:25et dont Aïss Education et l'ensemble de ses marques
06:27Amosport, Bineschool, IDM, CMH, SDAC font partie.
06:31Et les étudiants ne se rendent pas compte
06:32que ces compétences acquises,
06:33elles sont interchangeables,
06:34elles sont transposables dans beaucoup d'univers
06:36et c'est la chance aussi qu'ils ont dans ces études-là
06:40de pouvoir partir d'une compétence
06:41et l'exploiter dans d'autres secteurs.
06:43Moi, j'ai essayé de l'optimiser
06:44et j'ai été ravie, par exemple,
06:45de participer pendant deux ans à un programme
06:47pour la Surfrider Fondation Europe
06:49sur les protections des sites de pratique dans le monde
06:51avec un très beau symposium
06:53entre Saint-Sébastien et Biarritz.
06:54Donc, toutes les missions qu'on m'a confiées,
06:56je les ai prises avec grand plaisir
06:58et ça a permis, peut-être aujourd'hui dans le shaker,
07:01de me permettre de diriger les partenariats
07:03de l'ensemble du groupe.
07:04Pour bien comprendre,
07:05alors aujourd'hui, on a compris ce que tu faisais,
07:07on va revenir dessus,
07:08mais pour voir les étapes précédentes,
07:09qu'est-ce que tu as fait pour la Louis Vuitton Cup
07:11et pour les shows aériens de Breitling, par exemple ?
07:13Alors, en fait, la ville de Marseille
07:15avait candidaté en 2007 face à Valence
07:17pour obtenir la Louis Vuitton Cup
07:19et il y avait en fait une...
07:20Pardon, la Coupe de l'América
07:22et il y avait la Louis Vuitton Cup
07:23comme étape préliminaire.
07:24Donc, il fallait configurer la rate de Marseille
07:26pour l'accueil de la Louis Vuitton Cup.
07:29Donc, il y avait divers événements sur divers lieux
07:31et donc, il fallait travailler
07:33à l'optimisation événementielle de cette rate
07:35et voilà, du Palais de Pharaon, etc.
07:38Donc, ça, c'était un point.
07:40Et puis, la deuxième question était,
07:42donc, Louis Vuitton Cup d'un côté
07:43et puis...
07:44Et les shows aériens chez Breitling.
07:45Les shows aériens, alors oui,
07:46là, c'était une mission intéressante.
07:47Breitling a très rapidement équipé
07:49les cockpits de tous les hydravions
07:51qui décollaient de Biscarosse
07:53puisque la première base aéronautique de France,
07:55c'était Biscarosse,
07:56avant la création des aéroports en dur.
07:58Donc, ils sont très fidèles
07:59et Breitling est venue chaque année
08:01faire des shows aériens
08:02à la fois avec la patrouille Breitling
08:04et les aerobatics,
08:05c'est-à-dire des femmes qui...
08:06Enfin, des gymnastes
08:07qui sont câblés sur des biplans
08:09et donc, il y avait tout un tas de missions
08:11à accomplir dans le cadre de la...
08:13de la...
08:14Voilà, de ces shows aériens
08:15pour Breitling à Biscarosse.
08:17My God !
08:18Amosport, il est arrivé quand dans ta vie ?
08:21Alors, moi, j'ai démarré en 2015.
08:23J'étais intervenante.
08:24J'ai été chargée de l'option
08:26communication, option événementielle
08:28pour les masters du côté de Bordeaux.
08:30Voilà, en créant un raid multisport,
08:33d'ailleurs, du côté de Carcan.
08:35Ça s'est bien déroulé.
08:37On avait beaucoup de partenaires associés.
08:39Il a évolué depuis.
08:41Il a pris les formes plutôt du triathlon
08:43avec un directeur qui avait pris la suite.
08:46Et puis, en 2017,
08:48pour se sédentariser un peu
08:49et calmer cette vie trépidante,
08:51j'ai accepté la mission d'ouvrir
08:53le campus de Toulouse
08:55avec les chocolatines à la clé.
08:57Ah !
08:58Salim.
08:59Ah !
09:00Ouais, on entend enfin parler de chocolatines.
09:02Non, c'est génial.
09:04Comment est-ce que tu identifies
09:06un événement sur lequel
09:08tu sais que tu vas être efficace
09:11et tu vas pouvoir apporter une transversalité,
09:13apporter un manger à tes étudiants ?
09:15Comment ça se choisit ?
09:17Comment tu sélectionnes tout ça ?
09:18Et ce que vont faire tes étudiants ?
09:20C'est vrai.
09:21Alors, il y a des travaux.
09:22J'ai la chance d'avoir des équipes
09:23qui sont extrêmement compétentes,
09:25des directeurs sur les campus
09:26extrêmement compétentes,
09:28sur lesquels on s'appuie beaucoup,
09:29qui ont aussi des préconisations.
09:31Je vais donner l'exemple
09:32d'un handi sportif, Maxime Vallée,
09:34qui est multimédaillé
09:35aux Jeux de Rio, aux Jeux de Tokyo.
09:36Voilà, à la fois médecin aux crêpes,
09:38qui est aussi dans les sports
09:40sur lesquels on réussit très bien,
09:42ice cream fleuré épais.
09:43Donc voilà, il a la chance
09:44d'avoir gagné par équipe,
09:46d'avoir gagné en individuel.
09:47Il n'a pas la chance.
09:48Il a fait ce qu'il fallait pour.
09:49Oui, et puis d'avoir fait le travail.
09:51Tu as toute raison de me corriger,
09:52mais voilà, donc on a choisi
09:53de l'accompagner, par exemple,
09:55comme ambassadeur.
09:57Et il est venu présenter
09:58un certain nombre de choses
09:59sur son parcours d'handiathlète.
10:01Et puis, aussi,
10:04la success story de la performance,
10:05on l'a fait également
10:06avec Jonathan Iverna,
10:07qui est sur rugby fauteuil.
10:08Donc on a aussi dans nos campus
10:10des étudiants qui sont eux-mêmes
10:12des handiathlètes,
10:13parce qu'on a des athlètes
10:14au sein de nos écoles
10:15qui suivent un double cursus.
10:17Donc voilà, on essaie
10:18à la fois de répondre
10:19à des fois des sollicitations
10:20qui viennent du terrain,
10:21des étudiants qui nous font
10:22des propositions,
10:23des directeurs qui nous font
10:24des propositions,
10:25ou des gens qui viennent vers nous
10:26ou certains qu'on a identifiés.
10:27Donc c'est, on va dire
10:28que c'est une sorte
10:29de collaboration,
10:30c'est collaboratif
10:31comme travail d'identification.
10:33J'aimerais que tu me donnes
10:34des exemples concrets.
10:35Vous faites quoi, par exemple,
10:36pour Paris 2024 ?
10:38Et vous faites quoi
10:39pour le stade toulousain ?
10:40Je fais exprès de prendre
10:41deux choses,
10:42une discipline, on va dire,
10:43très à la mode, le rugby,
10:45et les Jeux de Paris
10:46qui seront éphémères, 15 Jeux.
10:48Bien sûr.
10:49Alors sur les Jeux olympiques,
10:50c'est assez particulier
10:51puisque l'acquisition des droits
10:52est très élevée,
10:53les tickets d'entrée
10:54sont très élevés.
10:55Donc on n'a pas la possibilité,
10:56en tout cas, de positionner
10:57un partenariat direct en visibilité
10:59au regard des tickets d'entrée
11:01et des prix d'acquisition de droits.
11:03En revanche, on travaille
11:04pour tout un tas de prestataires
11:06sur lesquels nos étudiants
11:07se sont positionnés
11:08ou en réponse directe
11:10pour trouver du stage,
11:11de l'alternance
11:12et de l'expérience professionnelle.
11:13Aujourd'hui, pour nous,
11:14c'est une petite trentaine
11:15d'étudiants qui sont
11:16très spécifiquement dédiés
11:18sur du flux de la logistique,
11:20de la billetterie,
11:21de la sécurité,
11:22de la gestion de projets,
11:23de l'accueil des délégations.
11:24Donc ça, c'est ce qu'on fait
11:25toute l'année.
11:26Ils seront en alternance
11:27chez vous, par exemple,
11:28chez Paris 2024 ?
11:29Absolument.
11:30Et on en a, voilà,
11:31ça représente plus d'une
11:32trentaine d'étudiants
11:33qui ont des missions
11:34vraiment importantes,
11:35au-delà de tous ceux
11:36qui vont être bénévoles
11:37et présents.
11:38Et on a fait la même chose
11:39avec un certain nombre d'entités.
11:40On a travaillé avec une structure
11:41qui s'appelle Elevate,
11:42qui nous a fait confiance,
11:43avec une autre structure
11:44pour la Coupe du Monde 2023
11:45qui s'appelle Couleurs rugby,
11:46par exemple.
11:47C'est plus facile
11:48de travailler avec les prestataires
11:49quand les tickets d'entrée
11:50sont très élevés
11:51que de travailler en direct.
11:52Donc ça, ça va être,
11:53voilà, de la mission.
11:54Ensuite, on travaille
11:55avec un certain nombre
11:56d'étudiants.
11:57Je vais citer nos alumnis
11:58de Lyon
11:59qui ont créé
12:00une société Sporeo.
12:01Aujourd'hui,
12:02ils gèrent le merchandising
12:03de la Coupe du Monde
12:04de rugby 2023
12:05et ils ont remporté
12:06l'appel d'offres à projets
12:07pour les goodies
12:08des JO 2024.
12:09Des étudiants ?
12:10Des étudiants
12:11qui sont sortis
12:12il y a cinq ans,
12:13même pas,
12:14quatre ans et demi
12:15du campus lyonnais
12:16et qui donc,
12:17avec la société Sporeo,
12:18ben voilà,
12:19ont une réelle success story.
12:20Donc c'est aussi
12:21via nos étudiants
12:22qu'on travaille
12:23de façon directe
12:24avec ces grands événements.
12:25Le Stade Toulousain,
12:26vous avez différents leviers
12:27ou différents niveaux
12:28d'application ?
12:29Oui, alors le Stade Toulousain,
12:30ça va vous...
12:31Ben puisque tu es
12:32dans le Sud-Ouest,
12:33on a travaillé en fait
12:34en collaboration
12:35avec une structure
12:36qui est un établissement
12:37plutôt festif
12:38pour les étudiants
12:39qui s'appelle Chez Tonton.
12:40L'idée était
12:41de leur faciliter
12:42par des navettes
12:43l'accès au stade,
12:44un billet combiné
12:45qui leur permettait
12:46d'avoir de quoi fêter
12:47la victoire des Toulousains
12:48et le billet d'entrée
12:49et d'être accessible à tous
12:51et leur permettre
12:52de rentrer sereinement
12:53et de façon sécure
12:54à nouveau en ville.
12:55Donc les navettes les ramènent.
12:56Et en fait,
12:57ça a tellement bien pris
12:58parce que vraiment,
12:59il y a des institutions
13:00qui sont des institutions
13:01festives à Toulouse.
13:02D'ailleurs,
13:03l'équipe de France
13:04y passe régulièrement
13:05et l'équipe du Stade Toulousain
13:06aussi.
13:07Donc voilà,
13:08on s'est associé
13:09avec un établissement
13:10qui s'appelle Chez Tonton
13:11et que je salue.
13:13Et vous apparaissez
13:14comme partenaire aussi
13:15du Stade Toulousain.
13:16Oui, bien sûr.
13:17Nous sommes partenaires
13:18à part entière.
13:19On a une bâche
13:20qui va sortir au moment
13:21du début de match
13:22en même temps que celle
13:23de Chez Tonton.
13:24On est affichés
13:25mais on est aussi
13:26très présents
13:27dans les choix d'animation.
13:28On a mis par exemple
13:29un jacuzzi
13:30un moment dans les tribunes
13:31avec Iris Jardin.
13:32Et voilà,
13:33c'était une idée
13:34des étudiants
13:35d'aller vers...
13:36Et puis bien sûr
13:37de Vincent Bonnet,
13:38le directeur marketing du stade
13:39qui était toujours ouvert
13:40à l'écoute et au dialogue
13:41pour des idées un peu farfelues.
13:42Puisque voilà,
13:43des étudiants
13:44sont tirés au sort
13:45pour assister au match
13:46depuis un jacuzzi
13:47avec tout ce qui va avec.
13:48Ah !
13:49Tu sais nager, Salim ?
13:50Non.
13:51Vas-y, question.
13:52C'est très contemporain
13:53comme notion,
13:54cette multidisciplinarité,
13:55le fait de puiser
13:56dans toutes ces compétences
13:57personnelles
13:58pour faire quelque chose.
13:59On a vraiment l'impression
14:00que la notion de diplôme
14:01devient quasiment...
14:02Alors,
14:03c'est un peu
14:04l'exemple
14:05de l'exemple
14:06de l'exemple
14:07de l'exemple
14:08de l'exemple
14:09de l'exemple
14:11ce n'est pas toi
14:12qui le dis,
14:13parce que
14:14au sein d'un cursus,
14:15ça a son importance.
14:16Mais que la notion de diplôme
14:17ne se suffit plus
14:18à elle-même
14:19et vous arrivez
14:20à piocher chez vos étudiants
14:21le fait d'aller
14:22chercher en eux
14:23même jusqu'à leur propre
14:24network,
14:25jusqu'à leur propre réseau
14:26et leur donner
14:27cette notion entrepreneuriale,
14:28cette fibre entrepreneuriale,
14:29tu sens que ça a pris
14:30davantage
14:31ces dernières années,
14:32ces dix-quinze
14:33dernières années ?
14:34Oui,
14:35parce que le monde
14:36professionnel change,
14:37les étudiantes
14:38ne vont pas rester
14:39longtemps dans les structures et eux-mêmes sont prêts à les quitter rapidement si elles ne leur conviennent pas.
14:43Donc il faut avoir de l'agilité, alors de l'agilité dans les référentiels qu'on propose, dans le contenu des formations,
14:49mais également dans ce que les étudiants vont pouvoir aussi développer comme compétences pour justement changer d'univers,
14:56changer d'horizon et s'adapter en fait. On va dire que les nouveaux emplois leur demandent de l'adaptabilité permanente,
15:03y compris parce que les outils évoluent très très vite, vous ne me contredirez pas, mais la technologie, la data, le numérique,
15:12toute la partie digitale et même l'intelligence artificielle est en train de bouleverser la totalité de nos façons de travailler.
15:19Nos usages, des vraies évolutions. Parle-nous du PSG féminin, qu'est-ce que vous faites à MOSS avec ?
15:26Alors avec le PSG féminin, c'est une très très belle histoire, on a choisi d'être partenaire pour trois ans
15:31parce qu'on soutient aussi fortement la féminisation, la parité dans le sport,
15:36ça nous a semblé pertinent d'être associé au PSG féminin pour toutes ces raisons-là,
15:41ne serait-ce que parce que c'est aussi une équipe qui brille par ses résultats,
15:45qui brille aussi par l'envie de continuer à déployer le sport au féminin.
15:49Et nos étudiants en fait travaillent sur certaines missions ponctuellement pendant les jours de match, sur tout un tas de sujets différents.
15:57On nous propose aussi d'être partenaire associé sur un certain nombre d'événements en lien avec le PSG.
16:02Cette année, on était partenaire associé sur du déploiement pour les premiers 10 km du PSG.
16:10Donc voilà, on rajoute de la compétence.
16:12C'est quoi les premiers 10 km du PSG ?
16:14Alors ils ont choisi de faire une course sous un format 10 km dans Paris.
16:18On part du Parc des Princes, on court sous la Tour Eiffel et on revient au Parc des Princes.
16:22Et cette année, voilà, ils ont lancé les premiers 10 km, donc nous nous y étions associés.
16:27Et cette année, on a à la fois du projet pédagogique, de la conférence, de la transmission métier,
16:32la participation du PSG à nos forums des métiers.
16:35Voilà, c'est très divers et puis des projets pédagogiques qu'on a déployés aussi avec eux
16:40au regard d'un certain nombre de besoins qu'avait le club.
16:42Amos, ça a été créé en ?
16:44Alors Amos, c'est 2005.
16:45Il y avait combien d'étudiants la première année ?
16:47Alors ça commence avec, si je ne dis pas de bêtises, 13 étudiants.
16:50Et 18 années plus tard ?
16:51Et 18 années plus tard, c'est près de 3000 étudiants.
16:54Et sur l'ensemble du groupe, 8000 étudiants.
16:56Salim ?
16:57Incroyable, tu voyais ça, alors sans bien sûr aller dans des chiffres démesurés comme ça,
17:01mais tu voyais une évolution potentielle, tu voyais ce besoin-là quand tu as créé ?
17:06Quand je suis rentrée dans le groupe, pas en tant qu'intervenante, mais en tant que directrice,
17:10il y avait en fait 4 campus et j'étais le cinquième à ouvrir et Marseille allait ouvrir, c'était le sixième.
17:16Donc c'est vraiment exponentiel et ça date de 2017.
17:20Je crois aussi qu'on a construit une position progressive de leader sur le secteur
17:25et qu'on la consolide pied à pied, pierre à pierre,
17:28en essayant aussi de déployer le plus possible la qualité de nos formations et ce que l'on dispense.
17:35Alors, on a parlé beaucoup de sport, mais il n'y a pas que ça.
17:39Vous êtes dans tellement de domaines d'activité.
17:41Oui, en septembre, on était parrain de la Paris Design Week avec les écoles de design.
17:45Donc des très jolis projets qui ont été faits par le campus de Paris,
17:49le campus d'Aix-en-Provence et notre campus ENAI BAESDA qui est à Chambéry
17:53et qui travaille en illustration et qui avait choisi une immersion avec du mapping numérique.
17:58Donc, on est effectivement très diversifié et c'est la particularité du groupe d'essayer d'être leader et majeur,
18:07activement majeur sur la totalité des grands événements en lien avec nos disciplines.
18:12Ce qui est formidable, c'est qu'aujourd'hui, vous permettez à tous ces étudiants, filles et garçons,
18:20d'acquérir des compétences, mais de se former, de se tester dans la vie professionnelle.
18:27C'est-à-dire qu'ils sont directement impliqués dans des gros projets.
18:30Et moi, je trouve ça génial parce que, comme tu le disais, nos parents avaient un métier dans leur vie.
18:35Nous deux, notre génération, on en aura cinq ou six, mais eux, ils en auront dix ou quinze.
18:39Et cette capacité à tester, à faire des choses, tout en étant protégé par un cursus universitaire, c'est merveilleux.
18:48Oui, et je pense que c'est aussi l'idée de leur dire, vous êtes important, vous comptez.
18:53Ce n'est pas le nombre des années qui va compter ou primer.
18:58On se rend compte que leurs idées sont excellentes.
19:01La force de la jeunesse, c'est ça aussi, c'est d'être innovant.
19:04Et je crois qu'on essaie de capitaliser sur leur donner confiance en leurs propres capacités.
19:09Donc sur la Paris Design Week, on a confié un projet qui a été exposé dans la cour de l'hôtel de ville de Paris,
19:15de la bibliothèque de l'hôtel de ville de Paris, qui concernait des bachelors deuxième année
19:19sur un dialogue entre des fontaines exsoises et des fontaines parisiennes.
19:22Et ils s'en sont très bien sortis puisque le projet a été retenu et présenté.
19:26C'est un exemple parmi d'autres, mais voilà.
19:28Et c'est une idée d'étudiants ?
19:29Alors, c'était une idée d'étudiants puisqu'ils avaient un champ assez libre
19:33dans le cadre d'une thématique qui s'appelait Enjoy cette année sur la Paris Design Week.
19:37Décathlon était présent d'ailleurs également sur le projet.
19:40Ils présentaient le design de leurs produits.
19:42Donc le sport et le design se rejoignent également.
19:44Salim ?
19:46Oui, les sports évoluent.
19:48On voit tous ceux qui rejoignent et qui quittent, notamment le panel olympique,
19:54du changement pour Paris 2024, d'autres changements annoncés pour 2028.
19:57Comment vous gérez ces nouveaux sports ?
19:59Je pense notamment à l'e-sport qui est en plein essor.
20:03Quand vous avez des disciplines comme ça, des univers qui vous arrivent entre les mains,
20:08comment vous gérez la découverte de tout ça et votre adaptabilité justement dans tout ça ?
20:14Comment vous évoluez avec le temps ?
20:18En fait, c'est une bonne question, Salim.
20:19On s'est rendu compte qu'on n'allait pas non plus devenir des écoles
20:22spécifiquement orientées sur chaque nouvelle tendance qui allait sortir ou chaque nouveauté.
20:27Par contre, on est forcément obligés d'intéresser nos étudiants à l'e-expérience en général,
20:32qu'elles soient dans une fan-zone, qu'elles soient dans une fan-expérience,
20:35parce qu'ils y sont confrontés.
20:36On le voit aujourd'hui sur Roland-Garros.
20:38Il y a tout un tas de facilitations qui sont proposées au grand public lors des visites.
20:42Et on est partenaire de la Fédération française de tennis.
20:45On sait qu'il y a des implémentations.
20:46Donc, on a des cours dédiés qui leur permettent de comprendre
20:49quelle sera leur action dans un cadre déterminé au regard des évolutions en cours.
20:56Avec les outils ?
20:57Soit du catering, soit des zones de chalandise autour du flux billetterie,
21:02soit de la fidélisation CRM pour le public qui vient dans une zone de stade.
21:07Donc, tous ces métiers-là, on les implémente.
21:10Et on essaie de rester le plus proche possible de la réalité et des évolutions.
21:14Parce que ça passe à la fois par l'aspect consommateur et grand public,
21:18la fan-expérience, mais aussi le spectateur.
21:22Puisqu'on sait qu'aujourd'hui, toutes ces disciplines, même l'e-sport,
21:25transforment la consommation du sport en général.
21:28Et le développement durable ?
21:29Alors, le développement durable, c'est évidemment un enjeu majeur.
21:32Mais il est tellement majeur qu'en fait, il énerve la totalité de nos actions.
21:36On s'associe à énormément d'événements qui sont labellisés,
21:39qui sont labellisés avec des charts très détaillés.
21:43Nous travaillons avec Fair Play for the Planet.
21:45Nous travaillons avec la Fondation Alice Milla sur l'inclusivité, sur le sport.
21:48Parce qu'aujourd'hui, la RSE, finalement, c'est tout ça.
21:51C'est évidemment la partie qui concerne le climat,
21:54la protection des écosystèmes.
21:56On a des opérations de nettoyage de plages avec les campus de Bordeaux.
21:59On en a eu avec le campus de Marseille qui avait fait une très, très belle opération.
22:04Donc voilà, on a tous les ans un nombre incalculable d'opérations.
22:09Et puis aujourd'hui, on essaie en fait de le rendre naturel
22:12dans la totalité des contrats de partenariat que l'on développe sur toutes nos marques.
22:18Les femmes ?
22:19Les femmes, dans le sport, c'est important aussi.
22:21Mais pas que dans le sport.
22:23Dans le sport, en tout cas, ça l'est dans nos autres disciplines,
22:26mais c'est plus marqué dans le sport parce que le sport permet une visibilité
22:29soit de l'inclusivité, soit de la non-inclusivité.
22:32C'est un petit peu moins marqué dans le design
22:33parce qu'on a quelque chose de beaucoup plus naturel.
22:36Dans le sport, on a l'impression qu'on défend un positionnement.
22:39Le logo qui a été choisi pour la Most Women French Cup, c'est « Sport has no gender ».
22:43Donc on est même allé un peu plus loin sur ce respect-là,
22:46le respect de l'autre et le respect de la diversité, de la personne,
22:51quelle qu'elle soit, dans ses choix de vie, dans ses choix divers et variés.
22:55Donc on est vraiment dans de la proactivité autour de toutes ces questions.
22:59Mais paradoxalement, elle a l'air beaucoup plus naturelle pour nos étudiants
23:01qu'elles ne le sont même pour nous.
23:02En fait, on se rend compte que pour eux, le climat,
23:04ils sont sensibilisés depuis le primaire.
23:08L'inclusivité, la parité, la citoyenneté, l'attention portée.
23:13Finalement, c'est quand même assez naturel pour eux.
23:17Oui, bien sûr.
23:18Pour terminer, la Most Women French Cup ?
23:22Une très belle success story.
23:23On a été la première année, puisque six ans, d'édition,
23:28d'abord apporteur de bénévoles et de volontaires sur l'événement.
23:31On s'est un peu observé.
23:32Rappelle ce qu'est l'événement.
23:33Donc une compétition internationale de football féminin de pré-saison
23:36qui accueille les meilleures équipes européennes et internationales,
23:41puisqu'il y a aussi des équipes qui candidatent pour être présentes à ce tournoi.
23:46L'organisatrice, on a à la fois l'association Sport Incube,
23:49qui d'ailleurs travaille beaucoup à l'inclusivité et la citoyenneté.
23:52Sa fondatrice, Cam Ninode, avec une équipe formidable
23:55de gens qui sont très impliqués, des bénévoles sur cette organisation.
23:59Et aujourd'hui, un tournoi renommé puisqu'on accueille des équipes
24:01comme l'Atletico Madrid, le Bayern de Munich, le PSG féminin, Manchester.
24:09Enfin voilà, c'est vraiment les meilleures équipes qui sont présentes
24:12chaque année sur un plateau qui est très disputé.
24:15C'est exceptionnel d'arriver là, les perspectives d'avenir et d'évolution
24:20pour cette aventure déjà gigantesque, quelles peuvent-elles être ?
24:25Aujourd'hui, on a 32 universités partenaires, donc c'est déjà beaucoup.
24:29On déploie maintenant à l'international puisqu'on est sur du déploiement
24:33qui est en cours sur les pays européens et je l'espère bientôt outre-Atlantique.
24:38Mais voilà, on rachète des écoles, on ouvre des champs,
24:41on ouvre des champs aussi disciplinaires.
24:43Donc aujourd'hui, voilà, on est un groupe en croissance et en déploiement.
24:46Pour terminer, j'aimerais, avant Amos, parce qu'on a parlé tout à l'heure
24:50de toutes tes expériences formidables, quel est ton plus beau souvenir,
24:53toi, perso, de partenariat ?
24:55En fait, ça a été lorsque j'étais bénévole.
24:56J'ai eu la chance d'être bénévole pour deux sportifs exceptionnels,
24:59donc Yannick Noah et la famille Noah, parce que Marie-Claire
25:02est vraiment quelqu'un d'exceptionnel, elle était quelqu'un d'exceptionnel.
25:05Voilà, j'ai eu l'occasion de recroiser Joachim il n'y a pas longtemps.
25:08Mais voilà, le temps donné, le fait d'avoir pu accueillir
25:15des enfants malades présents, le temps donné par Yannick était toujours...
25:20Avec son assaut, les enfants de la terre.
25:21Oui, et puis son temps consacré aux bénévoles.
25:23Il allait gonfler des ballons avec les bénévoles, il vendait les t-shirts,
25:26il ne comptait pas son temps pour être présent avec des enfants.
25:29Il n'y avait que de l'authenticité, il n'y avait jamais rien de factice.
25:32Et le deuxième sportif que j'ai rencontré qui avait les mêmes valeurs,
25:35c'était Boris Diot, avec lequel voilà, j'ai eu le plaisir
25:37de le recroiser régulièrement.
25:39C'est des gens qui sont réellement ce qu'ils sont,
25:41c'est-à-dire qu'ils se souviennent d'où ils viennent,
25:43qu'ils se souviennent des vraies valeurs importantes,
25:45quel que soit le succès et le succès historique qu'ils ont vécu.
25:48Donc voilà, ils sont de vrais exemples et ça a été un vrai plaisir
25:52de travailler bénévolement pour eux.
25:53Donc ça, c'est les meilleurs souvenirs.
25:55Mais tu vas les recroiser, je n'ai pas de doute là-dessus.
25:57Merci Audrey, merci mille fois.
25:58Merci Salim.
26:00Merci, merci à tous les deux.
26:01À bientôt, merci beaucoup.
26:02Puis continuez, on va continuer de vous suivre en tout cas.
26:05Merci à vous tous pour votre fidélité.
26:07À très bientôt, salut.

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