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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Midi-news, ça démarre dans quelques instants, à la une, eh bien on va beaucoup parler de politique,
00:00:06vous vous en doutez, le jour d'après, le jour d'après ce premier tour des législatives,
00:00:11on va revenir sur le score historique du Rassemblement National avec plus de 33% des voix,
00:00:15et maintenant, et oui maintenant, que va-t-il se passer ?
00:00:18Emmanuel Macron et Gabriel Attal lancent un appel à faire barrage au RN,
00:00:21on parlera aussi du Front Populaire, des Républicains, des Triangulaires annoncées,
00:00:26elles vont être nombreuses, restez avec nous, on a plein de choses à vous raconter,
00:00:31à tout de suite avec mes invités.
00:00:35Il est 12h30, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce 1er juillet,
00:00:4012h30, 14h, vous connaissez le rendez-vous, c'est midi-news,
00:00:43nous sommes ensemble donc jusqu'à 14h, un midi-news 100% politique,
00:00:46je vous présente mon plateau d'invités dans quelques instants, mais tout de suite, la une,
00:00:50le pari perdu d'Emmanuel Macron avec cette dissolution et le verdict des urnes hier,
00:00:54le RN est arrivé largement en tête, le Président de la République réunit en ce moment même son gouvernement,
00:01:00ça sent un peu la réunion de crise, Thomas Bonnet est sur place, il nous dira tout, ambiance.
00:01:05On va se parler également du Front Populaire dans cette 1ère partie,
00:01:08le Front Populaire est arrivé en 2nde position hier soir,
00:01:11il appelle à la mobilisation générale pour contrer le RN, ça va discuter sec dans les coulisses,
00:01:16ça discute déjà évidemment, Mickaël Dos Santos et Sacha Robin sont au siège d'Elefi,
00:01:22voilà pour notre 1ère demi-heure, très chargée, vous vous en doutez,
00:01:25tout de suite, on fait un 1er tour de l'information à 200kmh avec Somaya Labidi, que je salue, bonjour Somaya.
00:01:32Bonjour Thierry, bonjour à tous, l'actualité de ce lundi évidemment rythmée par les législatives,
00:01:37après le triomphe du RN au 1er tour et déjà 39 sièges de députés,
00:01:42Jordan Mardela remobilise les troupes en vue du 2nd tour, écoutez.
00:01:47Ce n'est pas un front anti-RN, moi j'ai vu une alliance qui n'a ni queue ni tête entre M.Mélenchon et M.Macron,
00:01:55qui est une alliance du déshonneur à la fois pour l'un et à la fois pour l'autre,
00:02:00la gauche et l'extrême-gauche vont devoir expliquer à leurs électeurs comment est-ce que face à Elisabeth Borne,
00:02:06la France Insoumise va retirer son candidat et appeler à voter pour une 1ère ministre
00:02:11qui a mis en oeuvre la réforme des retraites et qui a multiplié la brutalité sociale
00:02:14et les 49-3 dans la période où elle a été 1ère ministre de la République Française.
00:02:18Donc cette alliance n'a ni queue ni tête et moi je tends la main à tous les électeurs de droite, du centre,
00:02:25mais aussi de la gauche raisonnable qui ne veulent pas voir Jean-Luc Mélenchon devenir le 1er ministre de la France
00:02:30parce que ça signifierait pour notre pays l'insurrection, le chaos et le désordre économique.
00:02:34Je vous le disais déjà, 39 députés élus dès le 1er tour pour le RN, 32 pour l'alliance de gauche,
00:02:402 pour la majorité présidentielle et 1 pour les Républicains.
00:02:44Des députés qui feront leur rentrée dès cet après-midi 15h à l'Assemblée nationale.
00:02:50Après l'échec de ce 1er tour réunion de crise depuis ce midi à l'Elysée,
00:02:54Emmanuel Macron réunit le gouvernement au menu la stratégie à adopter au second tour pour limiter la casse.
00:03:00Je vous rappelle que la majorité présidentielle n'a récolté que 22,3% des suffrages,
00:03:05loin derrière le nouveau Front populaire et le RN.
00:03:10Et après cette victoire écrasante du RN au 1er tour, certains électeurs se disent inquiets.
00:03:16Pour la suite, je vous propose de les écouter.
00:03:19L'extrême droite, c'est un peu un choc parce que quand on vote, forcément, on s'attend à ce que les résultats y suivent.
00:03:29Mais c'est un peu compliqué pour la jeunesse, je trouve, qu'on ait un parti qui soit aussi peu pour nous et qui soit en tête.
00:03:37Je m'y attendais un petit peu, sachant que c'est assez bien réparti entre les deux camps.
00:03:44Mais voilà, je m'y attendais un petit peu. Je n'étais pas très choqué.
00:03:47Mais bon, on va voir comment ça évolue. Et ce n'est pas fini. Donc on peut avoir beaucoup de surprises.
00:03:54Je sais que les gens ont peur. Justement, les gens qui ont peur ont voté.
00:04:01On votait justement pour le Front national. Et c'est un peu la peur qui s'est exprimée.
00:04:10Voilà pour l'essentiel de l'actualité à midi, Edmye Thierry.
00:04:13Et on vous retrouve dans 15 minutes. Le rendez-vous est pris à tout à l'heure, ma chère Somaï.
00:04:17Allez, je vous présente la grande équipe du lundi. Nombreuses, vous l'imaginez.
00:04:21Nous sommes le 1er juillet. J'en profite pour vous dire que le 1er juillet, c'est la Saint-Thierry.
00:04:24Je dis ça, je dis rien. Voilà. J'en profite pour saluer Sabrina Medjemer.
00:04:30J'essaie de mettre un peu de douceur dans cette actualité au Combien Riche. Essayiste, sociologue, soyez la bienvenue.
00:04:35Joseph Tounel, fidèle de l'émission, évidemment. Luc Gras, politologue. Votre regard nous intéresse au Combien.
00:04:42Florian Tardif, qui n'a pas dormi de la nuit, quasiment.
00:04:44Deux heures.
00:04:45Deux heures, c'est pas mal. C'est trop, déjà.
00:04:47Vincent Roy, journaliste écrivain, soyez le bienvenu.
00:04:50Merci.
00:04:51Vous n'avez pas beaucoup dormi, vous aussi. Je vous ai regardé sur CNews.
00:04:53Mais oui, j'étais tard.
00:04:54Vous étiez tard.
00:04:55Arthur Levatrigan, journaliste, directeur de rédaction, La Correc. Vous avez dormi un petit peu ?
00:04:59Oui, très bien.
00:05:00Très bien ?
00:05:00Oui.
00:05:01Parfait. Allez les amis, on commence parce qu'on a un programme chargé.
00:05:03Vous avez vu, Thierry, les images du président de la République avec les lunettes aviatoires et la casquette ?
00:05:07Oui, j'ai vu.
00:05:07Ça m'a fait tout de suite penser à, vous savez, à louping dans l'agence du risque.
00:05:12C'est ça.
00:05:12Vous vous souvenez de cette série ?
00:05:14Oui, je m'en souviens.
00:05:15C'est formidable.
00:05:16J'ai un certain âge, vous savez.
00:05:16Le record de ridicule ne tue pas.
00:05:18Allez les amis, programme chargé pour notre Midi News. On va tout vous dire, tout vous montrer au lendemain de ce premier tour des législatives.
00:05:23Vous connaissez les résultats.
00:05:24Le RN est aux portes du pouvoir avec un score historique.
00:05:27Emmanuel Macron a perdu donc en quelque sorte son paille avec cette fameuse dissolution.
00:05:32On voit tout cela avec Félix Pérolaz.
00:05:37Cris de joie à Hénin-Beaumont, FIEF de Marine Le Pen.
00:05:41En tête, avec 33,15% des suffrages, le Rassemblement national confirme sa percée.
00:05:46Le regard est déjà tourné vers le second tour.
00:05:48Il nous faut une majorité absolue pour que Jordan Bardella soit dans huit jours nommé Premier ministre
00:05:54par Emmanuel Macron.
00:05:56Derrière, c'est le nouveau Front populaire qui l'emporte avec 27,99% des suffrages.
00:06:02Jean-Luc Mélenchon ne veut pas une voix, pas un siège de plus pour le RN.
00:06:06Dans l'hypothèse où il serait arrivé en tête tandis que nous ne serions qu'en troisième position,
00:06:12nous retirerons notre candidature.
00:06:16Même décision pour la majorité présidentielle ensemble, en troisième position, avec 20,04% des suffrages.
00:06:22Suivent ensuite les Républicains et divers droits qui ont obtenu 10,23% des suffrages.
00:06:27Un second tour particulièrement incertain.
00:06:30Avec plus de 66,71% de votants, la participation est historique.
00:06:35Conséquence, dans environ 300 circonscriptions, des triangulaires sont à prévoir,
00:06:40sauf désistement et accord stratégique.
00:06:43Et on va prendre les amis de la direction de l'Elysée, retrouver Thomas Bonnet,
00:06:47puisque le gouvernement est réuni à la demande d'Emmanuel Macron.
00:06:50Ça sent un peu la réunion de crise, je peux dire ça, très concrètement, mon cher Thomas.
00:06:59Bonjour Thierry, en tout cas c'est une réunion ô combien importante
00:07:02pour fixer la stratégie dans cet entre-deux-tours des élections législatives.
00:07:07Rappelez-vous, dès hier soir, Emmanuel Macron a réagi par le biais d'un communiqué
00:07:11au résultat qui nous était parvenu.
00:07:12Il appelait alors, je cite, un large rassemblement clairement démocrate et républicain face au RN.
00:07:18Toute la question maintenant, c'est de savoir qui on peut inclure dans ce large rassemblement en clair.
00:07:24Du côté du camp présidentiel, on va redéfinir, une nouvelle fois,
00:07:28cette notion ambiguë et souvent floue d'arc républicain.
00:07:32Qui est susceptible d'en faire partie ?
00:07:34Alors, on a bien compris que l'idée du côté du camp présidentiel,
00:07:37c'est quand même de tendre la main vers la gauche.
00:07:39En témoigne l'annonce, hier soir, très tôt, de Gabriel Attal,
00:07:44de suspendre la réforme de l'assurance chômage.
00:07:47Mais la question, c'est de savoir jusqu'où peut s'étendre cette coalition à gauche ?
00:07:51Est-ce qu'il pourrait y avoir des insoumis ?
00:07:52Voilà, notamment, une des questions.
00:07:54On sait qu'il y a des candidats.
00:07:55Par exemple, la candidate dans la Somme, face à François Ruffin, elle s'est désistée.
00:07:58Elle était arrivée troisième.
00:08:00Mais est-ce que ça va être le cas partout ?
00:08:01Eh bien, c'est justement la question.
00:08:03Les équipes du camp présidentiel planchent sur les profils des candidats de la France insoumise
00:08:08qui sont encore en course pour savoir si le camp présidentiel, justement, doit se désister ou non.
00:08:14Donc, on va fouiller dans le profil, dans les déclarations des uns et des autres
00:08:19pour voir là où on peut se maintenir ou non.
00:08:21En tout cas, cette stratégie est discutée en ce moment même à l'Elysée,
00:08:25dans cette réunion autour du chef de l'État et des ministres de son gouvernement.
00:08:29L'autre question, c'est de savoir si tous les ministres et tous les membres du camp présidentiel
00:08:33vont suivre ces consignes à la lettre.
00:08:35Vous avez entendu un certain nombre de voix s'élever déjà depuis ce matin.
00:08:39Aurore Bergé, Bruno Le Maire ou encore Édouard Philippe qui renvoient l'ERN et l'FI dos à dos.
00:08:44Aucune voix ni pour l'ERN ni pour la France insoumise.
00:08:48Est-ce que dans ces conditions, ils accepteraient de se désister ?
00:08:51C'est là encore toute la question.
00:08:53Les turbulences, peut-être, à prévoir du côté du camp présidentiel.
00:08:57Les turbulences, vous dites.
00:08:58Merci beaucoup, Thomas Bonnet, depuis l'Élysée.
00:09:00Bon, Paris perdu, mon cher Florian Tardif.
00:09:04Évidemment, on pouvait s'y attendre.
00:09:06Et puis là, une petite politique, stratégie d'en même temps.
00:09:09On se rapproche un petit peu de la gauche.
00:09:10On le dit, on ne le dit pas, mais on se rapproche un petit peu.
00:09:13Alors, je ne sais pas si on se rapproche un petit peu de la gauche.
00:09:15Ce qui est sûr, c'est qu'au sein de la majorité, tous ne sont pas d'accord.
00:09:19La stratégie à adopter, c'est ce qui explique, entre guillemets,
00:09:23ce monde flottement qui dure depuis hier soir et ces différentes prises de parole,
00:09:30soit par communiqué, soit via des allocutions,
00:09:34que ce soit Édouard Philippe ou Gabriel Attal,
00:09:37qui restent dans une forme d'ambiguïté stratégique,
00:09:41notamment concernant la France insoumise.
00:09:43Pourquoi ? Tout simplement parce qu'une partie, effectivement,
00:09:48des membres de l'exécutif ou de ses alliés sont d'accord
00:09:53pour mettre un signe égal entre le Rassemblement national et la France insoumise.
00:09:58Mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
00:09:59Et certains commencent à éplucher depuis hier soir les circonscriptions.
00:10:03Or, qu'est-ce qui se passe dans bon nombre de circonscriptions
00:10:05où il y a des triangulaires et où la France insoumise est qualifiée pour le second tour ?
00:10:11C'est tout simplement qu'ils sont arrivés non pas deuxième ni troisième, mais premier.
00:10:15Donc, qu'est-ce que vous faites dans ce cas-là
00:10:17lorsque vous avez un candidat Ensemble qui est arrivé troisième
00:10:20face à un candidat RN second et un candidat LFI premier ?
00:10:24Vous désistez, mais au bénéfice de qui ?
00:10:27Du Rassemblement national ou de la France insoumise ?
00:10:30Donc voici un tout petit peu ce qui se passe en réalité au sein du camp présidentiel.
00:10:34D'où cette ambiguïté, ce moment de flottement qu'on vit depuis plusieurs heures maintenant.
00:10:39Alors, vous allez me pardonner l'expression,
00:10:40mais le jour d'après, c'est un peu l'heure de la tambouille politique,
00:10:44quel que soit le bord, sans aucune surprise, évidemment.
00:10:47On l'a évoqué avec notre ami Luc Gras au cours de ce week-end.
00:10:50L'heure est à la tambouille parce qu'il y a les ordres qui viennent d'en haut
00:10:52et puis il y a la réalité du terrain.
00:10:54Non, mais l'heure est très érotique.
00:10:55Le tout, c'est de savoir.
00:10:56Vous rendez ça érotique, vous.
00:10:58Évidemment, le tout, et c'est en cela que la semaine est captivante,
00:11:02le tout, c'est de savoir qui va coucher avec qui, en mettant.
00:11:05D'ailleurs, c'est très intéressant, c'est qui va coucher avec qui,
00:11:08mais en mettant quand même, si j'ose dire, son mouchoir sur son désir.
00:11:13Parce qu'il est bien évident qu'on nous explique qu'il y aurait un camp démocrate et républicain
00:11:19et un autre camp, ce que M. Attal a appelé le camp de l'honneur.
00:11:23Et puis, 12 millions de personnes qui seraient le camp du déshonneur,
00:11:27qui ne seraient ni démocrates ni républicains,
00:11:29c'est-à-dire 12 millions de Français, majoritairement d'ailleurs les Français des campagnes,
00:11:33les Français des territoires, les Français des champs,
00:11:37parce que les Français des villes, eux, votent majoritairement pour le nouveau Front populaire.
00:11:44Donc, il n'y a pas d'ambiguïté.
00:11:47On voit bien qu'au bout d'un moment, il est clair qu'Ensemble va ne pas présenter de candidats
00:11:55de manière à ce que El-Effi puisse gagner.
00:11:58Le but étant de faire barrage au Rassemblement national.
00:12:02– On continue le tour de table, mais d'abord on écoute…
00:12:04– Ce ne sera pas vrai partout, quand même.
00:12:05– Non, ça ne sera pas vrai, parce que sinon, sans quoi le Rassemblement national n'a plus aucune chance ?
00:12:09Non, la volonté, c'est vraiment de faire barrage au Rassemblement national.
00:12:13Qu'importe que M. Mélenchon se soit produit sur scène hier avec, pour décor, Rima Hassan et son keffier.
00:12:20– Eh bien, on en parlera.
00:12:21– Ça, tout le monde s'en moque.
00:12:23– On va écouter Gabriel Attal et on continue le tour de table.
00:12:25Évidemment, on a une émission très riche aujourd'hui.
00:12:28– Jamais dans notre démocratie, l'Assemblée nationale n'a risqué, comme ce soir,
00:12:33d'être dominée par l'extrême droite.
00:12:35Et donc, notre objectif est clair, empêcher le Rassemblement national
00:12:40d'avoir une majorité absolue au second tour, de dominer l'Assemblée nationale
00:12:44et donc de gouverner le pays avec le projet funeste qui est le sien.
00:12:50– Je le dis avec la force que l'instant appelle à chacun de nos électeurs.
00:12:57Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national.
00:13:01Dans de pareilles circonstances, la France mérite que l'on n'hésite pas, jamais.
00:13:07Si nous voulons être à la hauteur du destin français,
00:13:09il est de notre devoir moral de tout faire pour empêcher le pire d'advenir.
00:13:15– Donc, pas de surprise, il y a ce qu'on dit en haut et puis ce qui va se passer en bas, Luc.
00:13:20– Oui, ce qui est assez frappant, quel que soit le talent ou pas du Premier ministre,
00:13:24c'est qu'il y a une forme d'entêtement, une forme de centrisme, de contrainte.
00:13:29C'est-à-dire que depuis 2017, Emmanuel Macron explique que c'est lui ou le chaos,
00:13:35c'est lui ou l'extrême droite.
00:13:36Ils ont toujours agi par rapport à cette ligne de conduite.
00:13:40Ça les a menés de défaite en défaite et à aucun moment,
00:13:44il n'y a eu une autocritique pour se demander
00:13:46mais pourquoi le Rassemblement national arrive en tête à plus de 33% des voix ?
00:13:50Pourquoi ? Quel est le problème ?
00:13:51Il n'y a pas 33% de Français qui sont d'extrême droite, bien évidemment.
00:13:55Donc, à aucun moment, il n'y a eu une autocritique.
00:13:57Je crois que c'est la fierté et la grandeur du politique
00:14:00que de, à un moment, savoir poser la question de pourquoi on en est arrivé là ?
00:14:05Et là, quel que soit le mode d'expression des uns et des autres dans la majorité sortante,
00:14:11il ne se pose jamais la question, qu'est-ce qu'on n'a pas bien fait pour sortir de là ?
00:14:14Deux mots très rapides, Sabrina, et ensuite, on parle d'Elefi.
00:14:17Le Premier ministre qui a fait appel à ne pas donner une voix au Rassemblement national
00:14:24et qui se drape de vertus morales qui, donc, en sous-texte,
00:14:27veut dire que si vous deviez cautionner le vote du nouveau Front populaire,
00:14:31eh bien, vous avez la caution qui vous est octroyée.
00:14:34Cela veut donc dire, par voix équationnelles,
00:14:37que Renaissance s'allie avec le Front populaire
00:14:40dont les valeurs morales, pardonnez-moi, sont largement discutables.
00:14:43On rappelle un peu, quand même, ce qu'est le Front populaire,
00:14:46au-delà des alliances avec François Hollande ou Olivier Faure,
00:14:49des personnalités issues du Parti socialiste traditionnel.
00:14:53Le noyau dur du Front populaire, ça reste quand même la France insoumise
00:14:57qui exalte les terroristes du Hamas comme étant des résistants,
00:15:01qui, à peine à taper sur la police,
00:15:06qui, encore une fois, exalte l'antisémitisme comme une valeur morale
00:15:11puisque l'identité de victime étant une identité de combat.
00:15:14Et ça a été, comme le rappelle Vincent Roy, identifié hier avec Rima Hassan,
00:15:19qui n'est pas une candidate française,
00:15:21enfin, qui est française, mais qui n'est pas une candidate française,
00:15:23et qui était quand même là pour renvoyer le message de l'OPA
00:15:27sur le vote communautaire des banlieues.
00:15:29Vous savez quoi, on fait de la transition parce qu'on va en parler du Front populaire
00:15:32et, évidemment, de la prise de position de Jean-Luc Mélenchon aussi et de Rima Hassan.
00:15:37Mais tout de suite, on fait un tour de l'info.
00:15:39Premier tour de l'info avec Sommeil et Labédie.
00:15:41À la une de l'actualité, lui plaide pour le camp social-démocrate.
00:15:45Au second tour, Bruno Le Maire appelle à voter pour le PS,
00:15:48Europe Écologie Les Verts, le PCF, mais pas pour Eléfie.
00:15:52« Je combats le Rassemblement national, mais je ne vote pas pour la France insoumise »,
00:15:56déclare ce matin le ministre de l'Économie.
00:15:59Les élus et les battus dès ce premier tour, sans surprise,
00:16:02Marine Le Pen reconduite dans le Pas-de-Calais,
00:16:04Olivier Fauret élu en Seine-et-Marne,
00:16:06tout comme Manuel Bompard, Mathilde Panot ou encore Sandrine Rousseau.
00:16:09Quant à Fabien Roussel, Clément Beaune, Damien Abbad et Jérôme Cahuzac,
00:16:13ils sont d'ores et déjà éliminés et n'auront donc pas de siège à l'Assemblée.
00:16:17Et puis, des tensions hier soir à Paris et à Lyon.
00:16:20Notamment, des manifestants ont battu le Bavé en réaction au résultat de ce premier tour.
00:16:25Des vitrines ont été cassées et des murs tagués, comme vous pouvez le voir sur ces images.
00:16:30Merci beaucoup Sommeil.
00:16:31Allez, on continue à analyser, à décrypter ce qui s'est passé hier avec mes invités.
00:16:36Pour être très chargé, on va parler du Front populaire.
00:16:38Vous m'avez fait la transition, ma chère.
00:16:39Vous connaissez mon programme, en fait, finalement.
00:16:41C'est ça, c'est tout dit.
00:16:43La bataille s'engage donc entre Jean-Luc Mélenchon et Jordane Bardella.
00:16:47À l'issue de ce premier tour, Jordane Bardella a proposé un débat à Jean-Luc Mélenchon,
00:16:52qui a un petit peu botté en touche.
00:16:53On va en parler dans quelques instants.
00:16:54On va écouter ce que disait hier soir Jean-Luc Mélenchon.
00:16:58Le pays doit choisir.
00:17:01Va-t-il aggraver le pire de ses divisions,
00:17:06celle des inégalités sociales,
00:17:09celle des différences de religion,
00:17:11de couleur de peau,
00:17:14d'origine sociale ou géographique ?
00:17:17Ou bien va-t-il se rassembler pour ne former qu'un seul peuple,
00:17:22se consacrant à l'entraide et au bien commun,
00:17:27sans condition préalable ?
00:17:30Tel est le choix du deuxième tour.
00:17:33Ou bien le Nouveau Front Populaire,
00:17:36ou bien le RN.
00:17:39Et on va beaucoup bouger dans ce Medi-News.
00:17:41Priorité évidemment au terrain.
00:17:42On va retrouver tout de suite Miquel Dos Santos et Sacha Robin.
00:17:45Miquel Dos Santos qui se retrouve à l'Assemblée nationale.
00:17:48Bonjour Miquel.
00:17:50Quelle est un petit peu l'ambiance sur place en ce 1er juillet ?
00:17:53Bonjour.
00:17:58Écoutez, c'est assez rare pour être souligné,
00:18:01mais regardez l'Assemblée nationale est calme, très calme.
00:18:04Ici, salle des pas perdus, mais aussi juste derrière moi,
00:18:08salle des quatre colonnes, peu de journalistes,
00:18:12pas de députés et pour cause,
00:18:14les 76 candidats élus au premier tour sont attendus ici
00:18:18en début d'après-midi aux alentours de 14h, 15h.
00:18:2239 députés de l'Alliance Rassemblement National des Républicains,
00:18:26parmi eux Marine Le Pen, Sébastien Chenu ou encore Julien Audoul.
00:18:3031 députés du Nouveau Front Populaire,
00:18:33Olivier Faure, Manuel Bompard ou encore Sandrine Rousseau.
00:18:37Enfin, seulement deux députés pour le camp présidentiel
00:18:40et un pour les Républicains.
00:18:42Que vont faire les députés élus en ce 1er juillet, mon cher Miquel ?
00:18:46Écoutez, on attend des prises de parole à l'extérieur,
00:18:53place du Palais Bourbon, prises de parole des députés
00:18:56du Nouveau Front Populaire, des prises de parole aussi
00:18:59dans la salle des quatre colonnes où l'on se trouve actuellement.
00:19:02Mais ce n'est pas tout, les députés vont également
00:19:05remplir certaines formalités administratives
00:19:07comme fournir leurs données bancaires,
00:19:10récupérer leurs écharpes tricolores et les règlements
00:19:14de l'Assemblée Nationale, poser aussi pour la photo officielle
00:19:17ou encore récupérer leur ticket de transport,
00:19:20leur passe Navigo pour ceux, bien sûr,
00:19:22qui utilisent les transports en commun parisiens.
00:19:25Enfin, les petits nouveaux ont, eux, le droit à une visite
00:19:30de l'Assemblée Nationale, ce qui ne sera pas le cas
00:19:33pour les députés sortant fraîchement réélus
00:19:36qui, eux, connaissent parfaitement les lieux.
00:19:39Beaucoup, Miquel Dos Santos, accompagné par Sacha Robin.
00:19:42C'est vrai que c'est un petit peu désert, l'Assemblée Nationale,
00:19:43dans ce lundi matin.
00:19:45Arthur de Vatrigan, je reviens sur la prise de parole
00:19:48de Jean-Luc Mélenchon hier.
00:19:50Il est là, omniprésent, évidemment.
00:19:52Jordan Bardella le sollicite pour un débat.
00:19:54Il vote en touche.
00:19:56Il dit, vous voyez, plutôt avec les gens du Front Populaire.
00:19:58Mais il est omniprésent, quoi.
00:20:00Il est omniprésent, oui, il a parlé en premier.
00:20:02On sait que le LFI est le parti qui a le plus de circonscriptions
00:20:06et qui a le plus de circonscriptions aujourd'hui gagnables.
00:20:08Donc, ceux qui veulent faire croire que le nouveau Front Populaire,
00:20:11c'est une gauche de gouvernement et une gauche fréquentable,
00:20:13ce n'est pas vrai.
00:20:15Je reviens juste sur l'argument de l'extrême droite,
00:20:16qui est assez intéressant, qu'on n'arrête pas d'entendre,
00:20:18disant que jamais l'extrême droite n'a été aussi proche du pouvoir
00:20:20et jamais l'extrême droite ne va pouvoir gouverner.
00:20:23Si on prend leurs critères de la définition de l'extrême droite,
00:20:25ils ont eu plusieurs victoires.
00:20:26Ils ont gouverné déjà plusieurs fois.
00:20:28Ils ont gouverné en 1958, en 1965, en 1995.
00:20:31Ils ont gouverné en 2007.
00:20:32Et puis, même si on prend dans les critères la généalogie
00:20:35et l'histoire du passif, on peut dire qu'en 1981,
00:20:37l'extrême droite a gouverné parce que c'est un vicis
00:20:39qui a été élu au pouvoir.
00:20:40Donc, il faudrait peut-être, une bonne fois pour toutes,
00:20:42arrêter avec ces catégories complètement absurdes,
00:20:44même si on se râpe dans l'avis d'un conseil d'État
00:20:46qui est purement juridique et purement pratique
00:20:50pour pouvoir faire voter les sénatoriales.
00:20:52Bon, voilà, on va peut-être parler des vrais sujets.
00:20:54Malheureusement, on se rend compte qu'il n'y a aucun argument
00:20:56sinon de dresser des barrages sur des vieux castors préhistoriques
00:20:59en disant qu'on est des vieux castors préhistoriques.
00:21:02– Bienvenue.
00:21:03– Vous êtes tous les deux très très bons quand même.
00:21:05– Oui, très très bons.
00:21:06C'est pour ça qu'il faut partager des clips de vidéos.
00:21:07– Ça n'a rien de la métaphore.
00:21:08– Les amis, on marque une pause.
00:21:12Plus tardive, vous allez céder votre place à notre ami Mathieu Vallée.
00:21:17– Pour être un raciste peut-être.
00:21:18– Oui, allez vous reposer, vous l'avez bien mérité.
00:21:19C'est toujours un plaisir, vous faites toujours partie de l'équipe,
00:21:21évidemment, vous le savez.
00:21:22Je vous donne la parole en premier lieu, Joseph Tounel,
00:21:24parce que vous n'êtes pas exprimé.
00:21:25– Sinon je fais un scandale.
00:21:26– Sans quoi vous faites un scandale.
00:21:27Allez, on marque une pause,
00:21:28mais c'est vrai que le programme est très chargé aujourd'hui
00:21:30et on a beaucoup de choses à voir
00:21:31et on va parler évidemment du Rassemblement National à 13h.
00:21:36À tout de suite.
00:21:40Il est 13h, 13h01 très précisément, rebonjour, merci de nous accueillir.
00:21:44Bon appétit, si vous êtes à table, c'est important,
00:21:46il ne faut jamais oublier, évidemment,
00:21:47je vous présente mon plateau du lundi dans quelques instants,
00:21:50mais tout de suite le sommaire de notre dernière heure.
00:21:54Le jour d'après, oui, le jour d'après,
00:21:56on continue d'analyser, de commenter les résultats
00:21:58de ce premier tour des législatives.
00:22:00Le Rassemblement National est donc en porte du pouvoir,
00:22:03mais il n'a pas encore la majorité absolue
00:22:05souhaitée par Jordan Bardella.
00:22:07On sera, avec Origine Delfour et Laurent Sellerier,
00:22:09depuis le siège du Rassemblement National.
00:22:11On va vous parler de la droite, enfin, ce qu'il en reste.
00:22:15La partie de la droite a récolté environ 10% des voix.
00:22:19Laurent Wauquiez devra, par exemple, retourner devant les électeurs.
00:22:22On va en parler.
00:22:23Et puis enfin, on regardera, en fin d'émission, la perception.
00:22:26Oui, c'est important, la perception qu'ont nos voisins
00:22:28sur ce qui se passe chez nous en France.
00:22:30Voilà, programme très chargé pour cette dernière heure.
00:22:33Mais tout de suite, on fait un nouveau tour de l'information
00:22:34avec Somaya Labidi, que je vous salue.
00:22:37Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:22:39L'actualité de ce lundi, rythmée évidemment par le premier tour
00:22:42des législatives, on fait le point sur les résultats
00:22:45avec ce sujet signé Félix Pérolaz.
00:22:51Cris de joie à Hénin-Beaumont, FIEF de Marine Le Pen.
00:22:55En tête, avec 33,15% des suffrages,
00:22:57le Rassemblement National confirme sa percée.
00:23:00Le regard est déjà tourné vers le second tour.
00:23:02Il nous faut une majorité absolue pour que Jordan Bardella
00:23:05soit dans huit jours nommé Premier ministre par Emmanuel Macron.
00:23:10Derrière, c'est le nouveau Front populaire qui l'emporte
00:23:13avec 27,99% des suffrages.
00:23:16Jean-Luc Mélenchon ne veut pas une voix,
00:23:18pas un siège de plus pour le RN.
00:23:20Dans l'hypothèse où il serait arrivé en tête
00:23:23tandis que nous ne serions qu'en troisième position,
00:23:26nous retirerons notre candidature.
00:23:29Même décision pour la majorité présidentielle ensemble
00:23:32en troisième position avec 20,04% des suffrages.
00:23:36Suivent ensuite les Républicains et divers droites
00:23:38qui ont obtenu 10,23% des suffrages.
00:23:41Un second tour particulièrement incertain.
00:23:44Avec plus de 66,71% de votants, la participation est historique.
00:23:49Conséquence, dans environ 300 circonscriptions,
00:23:52des triangulaires sont à prévoir,
00:23:54sauf désistement et accord stratégique.
00:23:57Et après le triomphe du RN au premier tour
00:23:59et déjà 39 sièges de députés,
00:24:01Jordan Bardella remobilise les troupes en vue du second tour.
00:24:04Écoutez.
00:24:06Ce n'est pas un Front anti-RN.
00:24:08J'ai vu une alliance qui n'a ni queue ni tête
00:24:11entre M. Mélenchon et M. Macron,
00:24:13qui est une alliance du déshonneur à la fois pour l'un
00:24:16et à la fois pour l'autre.
00:24:18La gauche et l'extrême-gauche vont devoir expliquer
00:24:21à leurs électeurs comment, face à Elisabeth Borne,
00:24:24la France insoumise va retirer son candidat
00:24:27et appeler à voter pour une première ministre
00:24:29qui a mis en oeuvre la réforme des retraites
00:24:30et qui a multiplié la brutalité sociale et les 49.3
00:24:34dans la période où elle a été première ministre
00:24:36de la République française.
00:24:36Donc, cette alliance n'a ni queue ni tête.
00:24:39Et moi, je tends la main à tous les électeurs de droite,
00:24:42du centre, mais aussi de la gauche raisonnable
00:24:44qui ne veulent pas voir Jean-Luc Mélenchon
00:24:46devenir le premier ministre de la France
00:24:48parce que ça signifierait pour notre pays
00:24:50l'insurrection, le chaos et le désordre économique.
00:24:53Je vous le disais déjà, 39 députés élus
00:24:55dès le premier tour pour le RN,
00:24:5632 pour l'alliance de gauche,
00:24:582 pour la majorité présidentielle
00:25:00et 1 pour les Républicains.
00:25:01Des députés qui feront leur rentrée
00:25:03dès cet après-midi 15h à l'Assemblée nationale.
00:25:07Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 13h, Thierry.
00:25:10Merci beaucoup, Somaïa.
00:25:11On vous retrouve dans 15 minutes.
00:25:13Je vous présente la grande équipe de ce lundi, évidemment.
00:25:17Joseph Touvenel, Arthur Devat-Trigan,
00:25:18Vincent Roy, Saouida Mahdjameur,
00:25:20Luc Gras et Mathieu Vallée, député européen.
00:25:23Merci de votre invitation.
00:25:24Je vous en prie.
00:25:25Vous êtes un peu l'homme de la situation.
00:25:26Vous avez des petits yeux.
00:25:27Vous avez beaucoup dormi ou pas, cette nuit ?
00:25:29Non, non, on est concentré.
00:25:31On est déterminé à convaincre les Français
00:25:32jusqu'au dernier moment de voter
00:25:34pour notre rassemblement pour tous les Français.
00:25:36Bon, score historique,
00:25:38mais la majorité absolue n'est pas encore assurée.
00:25:42Rien n'est fait.
00:25:44Et le vote jouera jusqu'au dernier moment,
00:25:46avant 20h dimanche, 7 juillet.
00:25:48Alors, Jordan Bardella a lancé un appel.
00:25:51On va le voir tout de suite à Jean-Luc Mélenchon.
00:25:55Dès ce matin, il est évidemment très actif.
00:25:58On a le sentiment, évidemment,
00:25:59que c'est Jordan Bardella qui mène la danse, là, aujourd'hui.
00:26:02Après ce premier tour, deux choix s'offrent aux Français.
00:26:05Soit l'alliance du pire et l'extrême gauche au pouvoir,
00:26:07soit l'Union nationale, la République et ses valeurs.
00:26:09Je suis donc prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon.
00:26:11Les Français veulent de la clarté.
00:26:14Réponse de Jean-Luc Mélenchon, qui n'a pas tardé.
00:26:17Ça risque d'être une semaine très agitée.
00:26:21Jean-Luc Mélenchon répond.
00:26:22Monsieur Bardella a raison.
00:26:24Il y a besoin d'un débat entre les deux projets.
00:26:26Pour les Français, le candidat du Nouveau Front populaire
00:26:28pour la primature n'a pas été désigné.
00:26:31Il doit donc s'adresser aux Insoumis.
00:26:32Premier mouvement en nombre d'élus au premier tour
00:26:35du Nouveau Front populaire.
00:26:36Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur,
00:26:39Mathilde Panot, présidente du groupe où Clémence Guettet,
00:26:42coordinatrice du programme.
00:26:43Mais ce qui surprend, c'est que c'est lui qui a parlé en premier hier.
00:26:46Mais en fait, là, hop, comme au rugby, il passe le ballon aux autres.
00:26:53On se croirait dans les douze travaux d'Astérix.
00:26:54Il y a 36 guichets, même une personne à consulter
00:26:57avant de pouvoir arriver au groupe suprême qui est M. Mélenchon.
00:27:00La réalité, c'est qu'on lui demande s'il est d'accord pour faire un débat.
00:27:03Il a été prompt à s'exprimer hier soir.
00:27:05Dès, il n'est pas connu.
00:27:06Exactement. Avec, en plus, à ses côtés que des gens des Insoumis.
00:27:09Je n'ai pas vu d'écologistes, de socialistes, de communistes.
00:27:11Rima Hassan, on l'évoquait avec Sabrina.
00:27:13Ça fait longtemps que, malheureusement, Rima Hassan est perdue
00:27:16pour la cause républicaine.
00:27:18Quand on voit ses déclarations, ses positions et malheureusement,
00:27:21ses tenues, j'imagine que ce n'est pas la France qui l'obsède en permanence.
00:27:25Et donc, ce que je veux dire, c'est que M. Mélenchon,
00:27:28il a l'occasion unique de faire un débat.
00:27:29Il me semble que dans le passé, il ne l'a pas refusé face à,
00:27:32par exemple, à M. Zemmour, face, par exemple, à des gens de la majorité.
00:27:35Là, j'estime que nous représentons aujourd'hui le premier parti
00:27:38de l'alternance des Françaises et des Français sortis des urnes.
00:27:41Et donc, j'espère que cette semaine, on aura un débat qui permettra
00:27:44sur la laïcité, sur les forces de l'ordre, sur la sécurité,
00:27:46sur l'immigration, mais aussi sur l'économie.
00:27:48Il veut abaisser tous les salaires au SMIC à 1600 euros et ruiner
00:27:51les petites et moyennes entreprises qui représentent plus de 90%
00:27:54du tissu économique français.
00:27:55Donc, je dis simplement, éclaircissons les positions
00:27:58et qu'eux soient clairs sur ce qu'ils veulent faire.
00:27:59On supprime la brigade d'anti-criminalité ou on ne la supprime pas ?
00:28:02Est-ce qu'on relâche les salaires de tous les salariés ou est-ce qu'on affaisse
00:28:04tout le monde vers le bas avec 1600 euros qui ruinent les petites entreprises ?
00:28:07Est-ce que sur l'immigration, on accueille tout le monde
00:28:09ou est-ce qu'on maîtrise nos frontières ?
00:28:10Ce sont des questions très concrètes.
00:28:12Hier soir, sur votre plateau, face à des représentants du Parti socialiste,
00:28:14je n'ai pas eu de réponse.
00:28:15Et donc, M. Bardella, qui est évidemment notre candidat légitime
00:28:18et qui est celui qui porte l'espoir d'un peuple,
00:28:20doit pouvoir se confronter à M. Mélenchon,
00:28:22dont le Parti est arrivé en deuxième position hier soir.
00:28:24Allez, on va prendre la direction du siège de votre parti.
00:28:27On va retrouver Régine Delfour et Laurent Sellerier.
00:28:31Bonjour, Régine.
00:28:32Mobilisation générale au sein du Rassemblement national,
00:28:35c'est ce que nous dit évidemment Mathieu Vallée avec Jordan Bardella,
00:28:39qui a été très actif dès son arrivée.
00:28:41Racontez-nous.
00:28:43Oui, absolument, Thierry.
00:28:46En fait, depuis plus d'une demi-heure,
00:28:48il y a plusieurs cadres du Rassemblement national
00:28:51qui sont réunis au siège du Rassemblement national.
00:28:54Une réunion du bureau exécutif autour de Marine Le Pen et de Jordan Bardella
00:28:59avec un objectif de faire en sorte que dimanche,
00:29:02ils obtiennent la majorité absolue.
00:29:05Alors, ils vont étudier chaque circonscription par circonscription,
00:29:09au cas par cas, comme le disait Jordan Bardella,
00:29:12qui, quand il est arrivé, a déclaré qu'il tendait donc la main
00:29:16aux électeurs de droite, du centre, mais aussi de la gauche raisonnable,
00:29:21qui ne veulent pas de Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre,
00:29:24puisque pour Jordan Bardella, ce serait donc signification
00:29:27de l'insurrection, du chaos ou encore du désordre économique.
00:29:31Vous l'avez dit, Jordan Bardella a appelé Jean-Luc Mélenchon
00:29:34à un débat, puisque Jean-Luc Mélenchon s'est présenté
00:29:38comme Premier ministre et puis Jean-Luc Mélenchon a répondu sur X
00:29:41qu'il était pour un débat. Le problème, c'est que le Nouveau Front populaire
00:29:45n'avait toujours pas proposé de candidat au niveau de la prémature.
00:29:49Merci beaucoup, Régine Delfour, accompagnée de Laurence Elray
00:29:52et depuis le siège du Rassemblement national.
00:29:55Joseph Tounel, on a vraiment le sentiment que celui
00:29:58qui est en haut de l'affiche, c'est normal, puisqu'il obtient
00:30:01la majorité des sièges, c'est Jordan Bardella aujourd'hui.
00:30:04On n'entend plus Gabriel Attal, on n'entend plus...
00:30:07Mais c'est Jordan Bardella qui donne le tempo et la petite musique.
00:30:10Ce qui est tout à fait normal, à priori, il sera de toute façon
00:30:13à la tête du plus gros groupe. Mais ce qui est particulièrement intéressant,
00:30:16je trouve, c'est cette larification qui est en train de se faire.
00:30:18Au-delà du bouillonnement politicaire pour des accords
00:30:21qui peuvent sembler contre nature, on voit qu'il y a deux choses
00:30:25qui ressortent. Il y a la France des frontières et ceux qui sont
00:30:28la mondialisation pétodière. Et ça, ça paraît très normal.
00:30:32Il y a ceux pour qui l'appartenance à une nation, à une histoire,
00:30:35à un territoire, à un sens. Et puis ceux qui, de l'autre côté,
00:30:38les mondialismes des marchés ou les mondialistes du marxisme
00:30:41sans limite. Alors ça peut sembler étonnant, mais les deux B
00:30:45se sont souvent entendus. Les deux B, c'est le business et le bolchevik.
00:30:48Rappelez-vous Domingue, le milliardaire rouge.
00:30:52C'était bien un milliardaire, il était bien communiste,
00:30:55ça se passait sans problème. Vous connaissez tous Ikea ?
00:30:59Attention à la publicité.
00:31:00Où Sachen pendant des années a fait fabriquer ses meubles
00:31:04en Allemagne de l'Est communiste par des prisonniers politiques.
00:31:07On voit que le bolchevik et le business, ce sont des vrais choix,
00:31:10une clarification qui me semble utile, voire indispensable.
00:31:13Est-ce qu'elle se fera complètement dimanche prochain ?
00:31:16Je n'en sais rien, mais elle est en route et ce n'est pas une mauvaise chose.
00:31:19Adrien Fontenot va nous montrer justement à quoi pourrait ressembler
00:31:22l'Assemblée nationale la semaine prochaine. On va le voir,
00:31:24on va le découvrir ensemble et je vous donne la parole évidemment
00:31:27mon cher Vincent. D'après les estimations d'Opinion Noël,
00:31:30le Rassemblement national et ses alliés obtiendraient entre 250 et 300 sièges
00:31:35pour une majorité absolue fixée à, vous le savez, à 289.
00:31:38Le nouveau front populaire entre 130 et 170.
00:31:41La majorité présidentielle obtiendrait entre 65 et 105.
00:31:45Suivent les républicains entre 30 et 50 sièges.
00:31:47Les républicains dont on parlera dans quelques instants évidemment.
00:31:50Commentaire peut-être Vincent ?
00:31:51Non, je reste sur trois faits réels sur la politique aérie.
00:31:56Est-ce qu'on se rend bien compte que monsieur Hollande sera élu
00:32:02grâce à la présence du Rassemblement national ?
00:32:06Est-ce qu'on a bien remarqué que Gabriel Attal,
00:32:09qui a donné assez clairement comme consigne, malgré tout,
00:32:13enfin en tous les cas, c'est le sous-texte,
00:32:15de préférer le LFI, enfin le nouveau front populaire,
00:32:21à tout autre moyen, il a retiré cette nuit son projet de loi
00:32:27sur l'assurance chômage.
00:32:28C'est étonnant, le petit clin d'œil.
00:32:30On n'a pas remarqué.
00:32:32Si le clin d'œil à gauche n'est pas clair, on voit bien qu'avec,
00:32:36et on constate encore qu'avec la dissolution,
00:32:39c'est surtout Emmanuel Macron qui s'est dissous, pour être très clair.
00:32:42Donc moi ce qui m'intéresse, c'est devant toutes ces magouilles,
00:32:45toute cette politique aérie, quelle image les Français
00:32:49peuvent encore avoir de la politique.
00:32:51Mais il n'y a pas de surprise, mon cher Vincent.
00:32:53Non mais attendez, c'est absolument clair,
00:32:55parce qu'on en voit certains qui sont toujours étonnés
00:32:57par le fait qu'il y a une désaffection pour la politique.
00:33:00Mais l'image donnée par les politiques, c'est une image.
00:33:05Enfin écoutez, Madame Borne va être élue parce que,
00:33:09et les filles, parce que le nouveau front populaire se retire.
00:33:13Nouveau front populaire qu'il a tant critiqué
00:33:15au moment de la réforme des retraites.
00:33:17Donc c'est pourquoi je vous disais qu'il y a là
00:33:20des alliances absolument contre nature,
00:33:23et que le spectacle politique que les Français ont devant les yeux
00:33:27est un spectacle absolument lamentable.
00:33:29Nos politiques ne tiennent pas compte des choses.
00:33:31Alors qu'ils sont toujours, ils n'ont que le mot de valeur à la bouche.
00:33:33Franchement, de valeur, il n'y en a pas beaucoup
00:33:35qui ont une colonne vertébrale, permettez-moi de vous le dire.
00:33:37Arthur, la politique aérie.
00:33:40On va rentrer dans la rousse.
00:33:42La politique aérie, depuis que la République existe,
00:33:44c'est les postes d'abord, les idées après,
00:33:46c'est pas nouveau ça.
00:33:48Oui, mais il y a une nouveauté par contre.
00:33:50La nouveauté, c'est que là, officiellement,
00:33:52les communiqués, c'est qu'on ne veut pas que les idées s'expriment.
00:33:55Parce qu'on n'est pas sur un projet contre projet,
00:33:57on n'est pas sur un débat d'idées,
00:33:59on est sur empêcher des idées d'arriver au pouvoir,
00:34:03des idées majoritaires.
00:34:05Parce que la seule qui peut avoir une majorité absolue,
00:34:07le seul parti qui peut avoir une majorité absolue,
00:34:09a priori, sauf Miracle, évidemment, ça arrive,
00:34:11mais quand même c'est assez rare, c'est le Rassemblement national.
00:34:13Et là, tout est fait pour qu'il n'y ait pas de majorité absolue.
00:34:15C'est-à-dire que tout est fait pour que ceux qui gagnent,
00:34:18leurs idées ne soient pas représentées et majoritaires,
00:34:21et qu'ils n'aient pas les rênes du pouvoir.
00:34:23On voit derrière qu'on dit que Macron a été autodissout,
00:34:26je ne suis pas certain.
00:34:28Mais même pas certain du tout.
00:34:29Parce que si vous regardez, la dissolution, il l'a faite
00:34:31en espérant que la gauche ne s'unisse pas pour pouvoir récupérer.
00:34:33Il a raté là-dessus.
00:34:35Le fait, c'est qu'en s'alliant avec la gauche,
00:34:37on a appris grâce à M. Bruno Le Maire
00:34:39qu'un communiste pouvait être social-démocrate.
00:34:41C'est très bien.
00:34:42Ils s'unissent, mais pour faire quoi ?
00:34:44Pour empêcher le RN d'avoir une majorité absolue.
00:34:47Qu'est-ce qu'il y a s'il n'y a pas de majorité absolue ?
00:34:49Il y a une majorité relative.
00:34:51Et là, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:34:52Ce ne sera pas un gouvernement de gauche,
00:34:53ce ne sera pas un gouvernement de droite,
00:34:55ça va être un gouvernement de techno,
00:34:56avec la possibilité qu'il y ait une motion de censure.
00:34:58Sauf que la stratégie de Macron, c'est de dire
00:35:00que l'ERN va faire une motion de censure,
00:35:02LFI ne va pas la voter.
00:35:03LFI va peut-être faire une motion de censure,
00:35:05l'ERN la votera, mais pourra renvoyer doigt à doigt
00:35:07les extrêmes en disant, regardez.
00:35:09Qu'est-ce qu'il se passe s'il y a motion de censure ?
00:35:10Il ne peut pas faire dissolution.
00:35:12Et qu'est-ce que vous voulez faire derrière ?
00:35:13L'article 16.
00:35:14Donc qui récupère le bébé ?
00:35:15Qui récupère le pouvoir ?
00:35:16Emmanuel Macron.
00:35:17Donc il ne faut pas éliminer Emmanuel Macron
00:35:19trop vite de l'équation,
00:35:20parce que depuis le début, tout est pensé
00:35:22pour qu'il garde l'ERN.
00:35:24Ça c'est vrai.
00:35:25Donc vous y croyez encore vous, le 1er juillet ?
00:35:28S'il n'y a pas de majorité absolue,
00:35:29la majorité relative, c'est pour Macron.
00:35:31Quoi qu'il arrive, ce sera un gouvernement
00:35:33de technicien avec une...
00:35:36Ils pleurent en genoux devant le FMI,
00:35:38devant Bruxelles.
00:35:39Et si le gouvernement de technicien
00:35:41est rejeté par une motion de censure,
00:35:43ce que je ne pense pas malheureusement
00:35:44que la gauche fera,
00:35:45dans ces cas-là, c'est l'article 16
00:35:46parce que c'est encore plus ingouvernable.
00:35:47Quoi qu'il arrive, Macron gardera l'ERN.
00:35:49Donc vous avez soit entre
00:35:50le gouvernement de Macron,
00:35:51soit une majorité absolue ERN.
00:35:53C'est ça l'équation aujourd'hui.
00:35:54Encore que ça n'est pas...
00:35:55Encore que ça n'est pas du tout...
00:35:57Vous êtes d'accord avec cette stratégie ?
00:35:58Parce que c'est vrai qu'on l'a évoqué
00:35:59sur nos plateaux.
00:36:00Pas vraiment.
00:36:01Je pense que l'article 16 correspond,
00:36:03en tout cas c'était la volonté du constituant,
00:36:06correspond vraiment à des situations
00:36:08quasiment de guerre.
00:36:09Vous voyez, il faut vraiment
00:36:10qu'il y ait une situation
00:36:11qui soit très grave.
00:36:12Et dans votre exposé, j'ajouterais
00:36:14qu'il y a aussi...
00:36:16Alors qu'il y ait blocage,
00:36:18c'est une probabilité absolue.
00:36:20Mais s'il y a blocage,
00:36:21il y a une hypothèse qui n'a pas été évoquée,
00:36:23c'est que ça ne marche pas,
00:36:25ça ne fonctionne pas,
00:36:26et le président n'a pas de gouvernement,
00:36:29je ne crois pas du tout
00:36:30avec le tempérament français
00:36:31qu'un gouvernement technocrate à la Draghi
00:36:33soit possible en France.
00:36:34Il y aura un blocage
00:36:35et à ce moment-là,
00:36:36et vous savez souvent
00:36:37quand Emmanuel Macron annonce quelque chose
00:36:38qu'il ne fera pas, il le fait.
00:36:40On l'a vu avec la dissolution.
00:36:42Moi je pense qu'on peut arriver
00:36:43à un moment de notre histoire
00:36:45où il y a un blocage
00:36:46et le président ne peut pas
00:36:47mettre en place un gouvernement
00:36:49et à ce moment-là,
00:36:50la démission est tout à fait possible.
00:36:51Et il y aura à ce moment-là
00:36:53une convocation d'une élection présidentielle
00:36:55qui enfin permettra
00:36:57de trancher le nœud gordien
00:36:59et de redonner véritablement
00:37:01la parole au peuple
00:37:02par l'élection d'un nouveau
00:37:03ou d'une nouvelle présidente de la République
00:37:05et dans la foulée,
00:37:06une vraie majorité absolue.
00:37:08Mais l'hypothèse de l'article 16,
00:37:10je n'y crois pas
00:37:11parce que constitutionnellement
00:37:12il n'est pas fait pour cela
00:37:13et de toute manière
00:37:14l'article 16,
00:37:15il peut le faire
00:37:16mais ça ne peut durer
00:37:17que quelques semaines
00:37:18parce qu'autrement
00:37:19il doit se représenter
00:37:21devant la représentation nationale
00:37:23et donc ça ne peut pas durer.
00:37:25L'article 16 n'est utilisable
00:37:27par le président
00:37:29sans contre-seins,
00:37:30sans contrôle
00:37:31que quelques semaines.
00:37:32Donc de toute manière
00:37:33ce n'est pas une solution.
00:37:34On est probablement
00:37:35dans une position
00:37:36où le blocage
00:37:37pourrait durer un petit peu
00:37:38et puis repartir
00:37:39au bout d'un an
00:37:40à une élection.
00:37:41Et puis il y a majorité relative
00:37:42et majorité relative.
00:37:43Une majorité relative
00:37:44pour Jordan Bardella
00:37:46à 275 sièges,
00:37:47ce n'est pas la même majorité relative
00:37:49que la même
00:37:50avec 283 sièges.
00:37:52Allez les amis,
00:37:53on a beaucoup de choses
00:37:54à évoquer,
00:37:55on va trouver sommeil la midi
00:37:56et on parlera des Républicains.
00:37:57Ça vous intéresse
00:37:58ce qui se passe aux Républicains
00:37:59je suppose Mathieu Vallée ?
00:38:00On a déjà Éric Ciotti
00:38:01qui a rattaché
00:38:02pour le gouvernement
00:38:03d'unité nationale le parti.
00:38:04Effectivement on aurait aimé
00:38:05un peu plus de courage
00:38:06des autres Républicains.
00:38:07On est dans un moment historique
00:38:08du pays
00:38:09entre le chaos
00:38:10et le sursaut
00:38:11que nous on prétend représenter
00:38:12face aux propositions
00:38:13dangereuses pour la démocratie.
00:38:14On va en parler.
00:38:15Du nouveau front antipopulaire.
00:38:16Comme je savais
00:38:17que vous seriez avec nous,
00:38:18je me suis dit tiens
00:38:19on va parler des Républicains
00:38:20avec Mathieu Vallée.
00:38:21Allez on fait un nouveau tour
00:38:22d'horizon de l'information
00:38:24À la une de l'actualité
00:38:25après Emmanuel Macron
00:38:26la semaine dernière
00:38:27c'est ce matin
00:38:28c'est Jordan Bardella
00:38:29qui adresse une lettre aux Français.
00:38:30La France est à l'heure du choix
00:38:32soit l'extrême gauche
00:38:33et la menace existentielle
00:38:34qu'elle constitue
00:38:35soit l'union nationale
00:38:36autour de nos valeurs
00:38:37et notre identité.
00:38:38Je vous appelle à amplifier
00:38:39la mobilisation
00:38:40écrit sur X
00:38:41le président du RN
00:38:42propos qu'il a réitéré
00:38:44il y a quelques heures
00:38:45devant le siège du parti.
00:38:47Lui plaide pour le camp social
00:38:49démocrate au second tour.
00:38:51Bruno Le Maire appelle
00:38:52à voter pour le PS
00:38:53Europe Écologie Les Verts
00:38:54le PCF
00:38:55mais pas pour Éléfie.
00:38:57Je combats le Rassemblement National
00:38:59mais je ne vote pas
00:39:00pour la France Insoumise
00:39:01déclare ce matin
00:39:02le ministre de l'Économie.
00:39:04Et puis déjà
00:39:0539 députés élus
00:39:06dès le premier tour pour le RN
00:39:0732 pour l'Alliance de Gauche
00:39:092 pour la majorité présidentielle
00:39:10et 1 pour les Républicains
00:39:12des députés qui feront
00:39:13leur rentrée
00:39:14dès cet après-midi
00:39:1515h à l'Assemblée Nationale.
00:39:17Merci beaucoup Somaï.
00:39:19Allez à la demande de Mathieu Vallée
00:39:20on va prendre la température
00:39:21des Républicains.
00:39:22Comment vont-ils ?
00:39:23Quel avenir pour les LR ?
00:39:25On sait qu'ils ont fait
00:39:26à peu près 10%
00:39:27on voit tout cela
00:39:28avec Sharon Camara
00:39:30et on en parle avec mes invités.
00:39:32Pas de consigne de vote
00:39:34pour le second tour.
00:39:35Arrivé en 4ème position
00:39:37avec un peu plus de 10% des voix
00:39:39les Républicains dévoilent
00:39:41leur stratégie pour le scrutin
00:39:42du 7 juillet prochain.
00:39:44Pour le parti
00:39:45une seule priorité
00:39:46inciter les électeurs
00:39:48à soutenir ces candidats
00:39:49toujours en lice.
00:39:51Là où nous ne sommes pas
00:39:52présents au second tour
00:39:53considérant que les électeurs
00:39:54sont libres de leur choix
00:39:55nous ne donnons pas
00:39:56de consigne nationale
00:39:57et laissons les Français
00:39:58s'exprimer en conscience.
00:40:00Dans son communiqué officiel
00:40:02le parti fustige
00:40:03la politique du chef de l'État.
00:40:05Pour les Républicains
00:40:06la montée des deux extrêmes
00:40:08serait le résultat
00:40:09des décisions prises
00:40:10par le gouvernement
00:40:11ces dernières années.
00:40:12En prenant la décision
00:40:13irresponsable et orgueilleuse
00:40:14de la dissolution
00:40:15de l'Assemblée Nationale
00:40:16le président de la République
00:40:17porte l'immense responsabilité
00:40:19d'avoir renforcé
00:40:20ce qu'il prétendait
00:40:21combattre depuis 2017.
00:40:23Deux ans après
00:40:24les dernières élections législatives
00:40:26l'histoire se répète
00:40:27pour les Républicains.
00:40:28En 2022
00:40:29le parti avait réalisé
00:40:31un score de 13,62%
00:40:33au premier tour.
00:40:34Tout comme en 2024
00:40:35il avait alors refusé
00:40:37de donner des consignes de vote.
00:40:39Bon, ça vous intéresse
00:40:40évidemment au plus haut point
00:40:41pour ce second tour
00:40:43l'attitude des Républicains.
00:40:45Et je rappelle que
00:40:46Éric Ciotti est toujours président
00:40:47officiellement des Républicains.
00:40:48Oui, il a gagné
00:40:49tous les recours
00:40:50qui ont été accordés contre lui
00:40:51parce qu'il a été élu
00:40:52légitimement et démocratiquement
00:40:53par les adhérents du mouvement.
00:40:55Faut que je parle
00:40:56des autres Républicains.
00:40:57J'espère que nos téléspectateurs
00:40:58comprennent.
00:40:59C'est pas facile
00:41:00pour prendre des notes.
00:41:01J'ai beaucoup de respect
00:41:02pour les Républicains
00:41:03parce qu'aujourd'hui
00:41:04qu'est-ce qui me différencie ?
00:41:05Sur l'immigration
00:41:06ils ont repris rapidement
00:41:07l'idée de Marine Le Pen
00:41:08de faire un référendum
00:41:09sur l'immigration.
00:41:10Sur les forces de l'ordre
00:41:11les peines minimales
00:41:12les peines planchers
00:41:13la présomption d'intimes défenses
00:41:15J'étais syndicaliste
00:41:16à ce moment-là
00:41:17devant le syndicat Allianz
00:41:18à proposer cette mesure
00:41:19sur les soutiens
00:41:20aux forces de l'ordre
00:41:21pareil
00:41:22sur l'autorité
00:41:23également
00:41:24du professeur
00:41:25du juge
00:41:26on a les mêmes propositions
00:41:27et même
00:41:28sur les idées de société
00:41:29on se rejoint
00:41:30sur beaucoup de sujets.
00:41:31Donc en gros
00:41:32ils parlent comme nous
00:41:33ils pensent comme nous
00:41:34mais la totalité des Républicains
00:41:35ne nous ont pas encore rejoint.
00:41:36Donc aujourd'hui
00:41:37on est sur un moment
00:41:38non pas uniquement
00:41:39de clarification
00:41:40mais de choix historique.
00:41:41Est-ce qu'on veut des partis
00:41:42où on a M. Raphaël Arnault
00:41:43qui est en balotage
00:41:44dans la circonscription d'Avignon
00:41:45et le Fichiers
00:41:46ou M. Poutou
00:41:47qui est en balotage
00:41:48dans la circonscription
00:41:49du gendarme Beltrame
00:41:50qui a sacrifié sa vie
00:41:51pour un otage
00:41:52face à un terroriste islamiste ?
00:41:53C'est ça l'idée.
00:41:54C'est qu'on sait
00:41:55que les Républicains
00:41:56veulent lutter
00:41:57contre l'islamisme radical
00:41:58avec ardeur
00:41:59et avec détermination.
00:42:00C'est aussi notre cas.
00:42:01Donc quand l'essentiel
00:42:02est en jeu
00:42:03c'est-à-dire notre pays
00:42:04la France
00:42:05j'estime que les querelles politiques
00:42:06les visions partisanes
00:42:07doivent laisser place
00:42:08à l'unité nationale
00:42:09que Jordan Bardella appelle
00:42:11on a Alexandre Varro
00:42:12on a Manika Sorel
00:42:13il y avait votre humble serviteur
00:42:14donc on est venu
00:42:15de tous les horizons
00:42:16et de tous les parcours
00:42:17et de toutes les origines
00:42:18parce que l'Europe
00:42:19et la France
00:42:20étaient en jeu.
00:42:21Et aujourd'hui plus que jamais
00:42:22notre pays est en danger
00:42:23par l'extrême gauche
00:42:24donc le sursaut républicain
00:42:25c'est bien dans les mots
00:42:26mais dans les actes
00:42:27on leur dit
00:42:28vous garderez votre identité
00:42:29mais rejoignez-nous
00:42:30pour redresser le pays
00:42:31et pour protéger les Français.
00:42:32La main est tendue en tous les cas.
00:42:33Luc, 10%
00:42:34on le disait avec Arthur de Vartegan
00:42:35c'est pas rien non plus quoi.
00:42:36On ne peut pas les endurer
00:42:37à toute France.
00:42:38Je pense que Mathieu
00:42:39est définitivement passé
00:42:40du côté de l'engagement politique
00:42:41avec brio
00:42:42mais il est définitivement passé
00:42:43parce que la réalité
00:42:44c'est évident
00:42:45quand on est dans un parti politique
00:42:46on défend son parti politique
00:42:47mais la réalité
00:42:48me semble un peu plus complexe
00:42:49parce que l'histoire
00:42:50de France politique
00:42:51elle est construite
00:42:52sur des identités
00:42:53identité gaulliste
00:42:54identité libérale
00:42:55identité socialiste
00:42:56etc.
00:42:57Le LR
00:42:58pour l'instant
00:42:59comme vous le signalez Thierry
00:43:00il fait quand même 10%
00:43:01pour un parti moribond
00:43:02depuis des années
00:43:03c'est assez
00:43:04assez étonnant
00:43:05parce que
00:43:06le LR
00:43:07a fait tout ça
00:43:08assez exceptionnel
00:43:09parce qu'ils ont
00:43:10un ancrage territorial
00:43:11très fort
00:43:12dans les mairies
00:43:13dans les circonscriptions
00:43:14cette sensibilité-là
00:43:15n'est pas morte
00:43:16mais en politique
00:43:17de toute manière
00:43:18avant d'être à 33
00:43:19voire 36%
00:43:20le Rassemblement National
00:43:21le Front National
00:43:22était à 2%.
00:43:23Vous voyez
00:43:24c'est très important
00:43:25en politique
00:43:26de savoir que
00:43:27ce qui compte
00:43:28c'est deux choses
00:43:29d'abord
00:43:30un
00:43:31officiellement
00:43:32cette sensibilité gaullienne
00:43:33gaulliste
00:43:34est morte en 2002
00:43:35à partir du moment
00:43:36où toute une population
00:43:37populaire
00:43:38était en déshérence
00:43:39et a trouvé
00:43:40abri et refuge
00:43:41au sein
00:43:42de la sensibilité
00:43:43Front National
00:43:44devenu Rassemblement National
00:43:45ça c'est une première chose
00:43:46et donc
00:43:47le LR n'est pas mort maintenant
00:43:48le LR est mort en 2002
00:43:49et la question
00:43:50est de savoir
00:43:51s'ils vont se reconstruire
00:43:52pourquoi pas
00:43:53en politique tout change
00:43:54tout change
00:43:55rien ne change
00:43:56et la question c'est
00:43:57est-ce qu'ils vont se reconstruire
00:43:58la réponse est très simple
00:43:59s'ils ont une colonne vertébrale
00:44:00s'ils savent
00:44:01avoir une vision
00:44:02pour le pays
00:44:03savoir où ils vont
00:44:04bien sûr qu'il y aura place
00:44:05dans cette France
00:44:06moderne
00:44:07d'une sensibilité
00:44:08à côté du Rassemblement National
00:44:09d'une droite modérée
00:44:10mais habitée
00:44:11par quelque chose
00:44:12par une âme
00:44:13s'ils n'ont rien
00:44:14que des intérêts
00:44:15orléanistes
00:44:16de clans politiques
00:44:17etc.
00:44:18à ce moment-là
00:44:19vous savez que
00:44:20la figure
00:44:21préférée
00:44:22de Jordan Berdala
00:44:23c'est le général de Gaulle
00:44:24et je vais plus loin
00:44:25sur Marine Le Pen
00:44:26puisqu'il faut dégager
00:44:27le sérieux
00:44:28pardon
00:44:29mais elle fait un sans-faute
00:44:30sur la politique étrangère
00:44:31sur le conflit
00:44:32israélo-palestinien
00:44:33elle avait été visionnaire
00:44:34sur la Nouvelle-Calédonie
00:44:35en parlant aussi
00:44:36de la France
00:44:37elle avait prédit
00:44:38malheureusement
00:44:39qu'il pouvait y avoir
00:44:40des exactions violentes
00:44:41et derrière
00:44:42elle fait des propositions
00:44:43donc nous sommes aujourd'hui
00:44:44partis du sérieux
00:44:45je suis d'accord avec vous
00:44:46que la réussite
00:44:47du Rassemblement National
00:44:48repose
00:44:49en grande partie
00:44:50sur une captation
00:44:51des idées gaulliennes
00:44:52désertées
00:44:53par les partis traditionnels
00:44:54deux mots Joseph
00:44:55deux mots et on part en pub
00:44:56sur le LR
00:44:57alors on voit
00:44:58qu'il y en a un
00:44:59qui se réveille
00:45:00parce qu'il est en ballotage
00:45:01mais il y a d'autres LR
00:45:02quand on écoute
00:45:03Christophe Gomart
00:45:04qui est un nouveau député européen
00:45:05qui était le numéro 3
00:45:06eux sont très clairs
00:45:07en disant
00:45:08s'il y a le choix
00:45:09entre Rassemblement National
00:45:10et les filles
00:45:11front machin etc
00:45:12c'est Rassemblement National
00:45:13donc on ne peut pas dire
00:45:14les LR
00:45:15parce que monsieur Wauquiez
00:45:16tout d'un coup
00:45:17s'inquiète
00:45:18les LR c'est ça
00:45:19les LR c'est
00:45:20je parlais de clarification
00:45:21tout à l'heure
00:45:22au sein des LR
00:45:23est en train de se faire
00:45:24une vraie clarification aussi
00:45:25allez on marque une pause
00:45:26les amis
00:45:27et on regardera
00:45:28quelques circonscriptions
00:45:29avec des ténors
00:45:30de la politique
00:45:31on parlera
00:45:33de François Hollande
00:45:34d'Eric Chiotti
00:45:35de François Ruffin
00:45:36ou de Fabien Roussel
00:45:37qui a bien perdu
00:45:38Fabien Roussel
00:45:39il ne fallait pas
00:45:40aller à la soupe
00:45:41mais on parle
00:45:42de tout ça
00:45:43et puis on parlera
00:45:44de la vision
00:45:45que nos amis européens
00:45:46ont sur ce qui se passe
00:45:47chez nous
00:45:48voilà
00:45:49restez avec nous
00:45:50ça va Mathieu ?
00:45:51ah oui oui
00:45:52c'est une émission passionnante
00:45:53on est sur des vrais sujets
00:45:54allez à tout de suite
00:45:55et on continue
00:45:56de 13h30
00:45:57et c'est déjà
00:45:58la dernière ligne droite
00:45:59pour Mini News
00:46:00beaucoup de sujets
00:46:01évidemment
00:46:02ce 1er juillet
00:46:03mais tout de suite
00:46:04on fait un tour
00:46:05complet
00:46:06de l'actualité
00:46:07avec
00:46:08Sommeil à la Midi
00:46:09à la ligne de l'actualité
00:46:10évidemment
00:46:11les législatives
00:46:12déjà 39 députés élus
00:46:13dès le 1er tour
00:46:14pour le RN
00:46:1532 pour l'alliance de gauche
00:46:162 pour la majorité présidentielle
00:46:17et 1 pour les républicains
00:46:18des députés
00:46:19qui feront leur rentrée
00:46:20dès cet après-midi
00:46:2115h
00:46:22à l'Assemblée nationale
00:46:23après la publication
00:46:24des résultats
00:46:25du 1er tour
00:46:26Gabriel Attal
00:46:27a mis sur pause
00:46:28la réforme
00:46:29controversée
00:46:30de l'assurance chômage
00:46:31réforme
00:46:32qui toutefois
00:46:33pourra aussi
00:46:34faire l'objet
00:46:35d'aménagements
00:46:36de discussions
00:46:37entre forces républicaines
00:46:38après le 2nd tour
00:46:39des législatives
00:46:40indique l'entourage
00:46:41du Premier ministre
00:46:42et puis
00:46:43les cinéastes
00:46:44Benoît Jacot
00:46:45et Jacques Doyon
00:46:46ont garde à vue
00:46:47à Paris
00:46:48les réalisateurs
00:46:49sont accusés
00:46:50par des actrices
00:46:51dont Judith Gaudrèche
00:46:52de violences sexuelles
00:46:53accusation
00:46:54formement contestée
00:46:55par les deux hommes
00:46:56Merci Sommail
00:46:57on vous retrouve
00:46:58dans 15 minutes
00:46:59sur mon plateau
00:47:00mon équipe du lundi
00:47:01de ce lundi 1er juillet
00:47:02Joseph Tounel
00:47:03Arthur De Vattrigue
00:47:04en Vincent Roy
00:47:05Saouina Ahmed Jammer
00:47:06le gras
00:47:07et notre grand témoin du jour
00:47:08Mathieu Vallée
00:47:09député européen
00:47:10RN
00:47:11qui a très peu dormi
00:47:12cette nuit
00:47:13vous êtes en forme quand même
00:47:14c'est les 33%
00:47:15qui vous font...
00:47:16Ah mais moi
00:47:17je n'oublie pas
00:47:18que le parti vient de loin
00:47:19et vous savez
00:47:20je rencontre sur le terrain
00:47:21encore la semaine dernière
00:47:22des militants
00:47:23des adhérents
00:47:24qui font l'ADN de notre parti
00:47:25qui tous les jours
00:47:26font du boîtage
00:47:27donc du tractage
00:47:28c'est très admiratif
00:47:29parce qu'ils m'ont accueilli
00:47:30les bras ouverts
00:47:31alors que moi je venais
00:47:32de nulle part
00:47:33et que Jordan Bardel
00:47:34et Marine Le Pen
00:47:35font confiance à des gens
00:47:36comme moi
00:47:37à des gens qui viennent
00:47:38d'horizons différents
00:47:39et pour lesquels
00:47:40moi je suis toujours
00:47:41très reconnaissant
00:47:42vis-à-vis des gens
00:47:43qui me tendent la main
00:47:44qui me font confiance
00:47:45je mors jamais
00:47:46la main qui me nourrit
00:47:47contrairement peut-être
00:47:48à certaines personnes
00:47:49c'est comme ça
00:47:50que j'ai été éduqué
00:47:51par ma mère en tout cas
00:47:52Voilà
00:47:53Mathieu Vallée
00:47:54je vous propose
00:47:55qu'on s'intéresse
00:47:56à certaines personnalités politiques
00:47:58On va voir Atul
00:48:00Quelle colonne vertébrale
00:48:02Arrêtez
00:48:03Vous savez qu'hier
00:48:04en commentaire
00:48:05il avait oublié
00:48:06sa carte d'identité
00:48:07C'est ce qu'on appelle
00:48:08un acte manqué en psychanalyse
00:48:12Sa candidature
00:48:13avait donc surpris tout le monde
00:48:14et il est temps
00:48:15presque quand même
00:48:16de gagner son pari
00:48:17c'est possible
00:48:1837,6
00:48:1930,09
00:48:20C'est pas sûr
00:48:21Mais ça reste possible
00:48:23Quand on présente une élection
00:48:25il est toujours possible
00:48:26qu'on soit élu
00:48:28Sarkozy ne devrait pas
00:48:29voter pour lui
00:48:31Quand on regarde bien
00:48:32c'est un peu plus difficile
00:48:33et surtout il y a
00:48:34des petites fautes
00:48:35de communication
00:48:36Je pense à un sac
00:48:37arboré par sa compagne
00:48:38qui chaque quand même
00:48:40dans les banlieues
00:48:41mais aussi dans les campagnes
00:48:43Enfin c'est un socialiste
00:48:44Sabrina un petit commentaire
00:48:45Le sac vaut 7000 euros
00:48:50Non mais ce que je voudrais
00:48:51simplement indiquer
00:48:52c'est qu'on parle beaucoup
00:48:53évidemment
00:48:54c'est normal
00:48:55c'est le contexte
00:48:56qu'il le veut
00:48:57des tactiques
00:48:58et des calculs
00:48:59politiciens
00:49:00d'appareil politique
00:49:01mais vous savez
00:49:02moi je m'exprime
00:49:03en tant que citoyenne
00:49:04je ne suis pas politique
00:49:06Moi ce dont j'ai peur
00:49:07c'est la France
00:49:08de Samuel Paty
00:49:10J'ai peur de la France
00:49:11de Lola
00:49:13J'ai peur la France
00:49:14de Thomas
00:49:15J'ai peur de la France
00:49:16de ces retraités
00:49:17qui n'arrivent pas
00:49:18malheureusement à vivre
00:49:19et qui ont les huissiers
00:49:20qui arrivent tous les jours
00:49:21chez eux
00:49:22parce qu'ils n'arrivent pas
00:49:23à payer leurs factures
00:49:24Je rappelle quand même
00:49:25que sur l'année 2023
00:49:261 million de factures
00:49:27à payer d'électricité
00:49:28ont été actées
00:49:30J'ai peur de la France
00:49:31qui libère un criminel
00:49:33qui a assassiné
00:49:34un pompier à Nice
00:49:35il y a quelques jours
00:49:36du nom malheureusement
00:49:37du défunt Jérémy
00:49:39J'ai peur de cette justice
00:49:40qui laisse encore une fois
00:49:41tous les criminels
00:49:42en liberté
00:49:44après tout ce qui s'est passé
00:49:45contre Samara
00:49:46contre Cheb Sedin
00:49:48et contre tant d'autres enfants
00:49:50malheureusement
00:49:51ou adultes
00:49:52qui meurent
00:49:53sous les coups
00:49:54des délinquants
00:49:55dans cette France
00:49:56J'ai peur de la laïcité
00:49:57qui s'éteint
00:49:58J'ai peur de l'école
00:49:59qui ne devient que
00:50:00l'ombre d'elle-même
00:50:01et j'ai peur
00:50:02de tant d'autres paradigmes
00:50:03et aujourd'hui
00:50:04je ne vois aucun politique
00:50:05parler au nom
00:50:06de l'intérêt général
00:50:08Tout ce que l'on cherche
00:50:09à faire
00:50:10c'est invisibiliser
00:50:11les 12 millions de Français
00:50:12qui se sont manifestés
00:50:13par la voie démocratique
00:50:14c'est-à-dire
00:50:15celle du suffrage
00:50:16universel
00:50:17et par lequel
00:50:18et duquel aujourd'hui
00:50:19on tente malheureusement
00:50:20d'essayer
00:50:21d'invisibiliser
00:50:22leur parole
00:50:23et de délégitimer
00:50:24leur vote
00:50:25c'est-à-dire
00:50:26délégitimer
00:50:27la démocratie
00:50:28qu'on soit
00:50:29du Rassemblement National
00:50:30du Front Populaire
00:50:31de quel que soit
00:50:32le parti politique
00:50:33ou le bord politique
00:50:34il s'agit avant tout
00:50:35de la démocratie
00:50:36et la démocratie
00:50:37aujourd'hui
00:50:38est en danger
00:50:39non seulement
00:50:40parce qu'on tente
00:50:41encore une fois
00:50:42de faire barrage au RN
00:50:43en invisibilisant
00:50:44les voix de ces Français
00:50:45qui se sont manifestés
00:50:46et exprimés
00:50:47mais plus encore
00:50:48on assiste à des calculs
00:50:49politiciens
00:50:50où on se drape de vertus
00:50:51où on érige
00:50:52encore une fois
00:50:53ces valeurs de la République
00:50:54qui ne veulent plus rien dire
00:50:55aujourd'hui
00:50:56lorsqu'on est prêt
00:50:57encore une fois
00:50:58à se soumettre
00:50:59avec la France insoumise
00:51:00qui est tout
00:51:01sauf démocrate
00:51:02qui est tout
00:51:03sauf républicaine
00:51:04notamment lorsqu'on voit
00:51:05Arima Hassan
00:51:06près de Jean-Luc Mélenchon
00:51:07hier soir
00:51:08au discours
00:51:09d'ailleurs on l'oublie souvent
00:51:10Marine Le Pen
00:51:11est accueillie souvent
00:51:12avec ferveur et popularité
00:51:13au Tchad
00:51:14en Égypte
00:51:15au Sénégal
00:51:16où elle s'est rendue
00:51:17en visite régulière
00:51:18mais aussi quand elle voit
00:51:19nos compatriotes
00:51:20que ce soit la Guyane
00:51:21l'île de la Réunion
00:51:22la Martinique
00:51:23la Guadeloupe
00:51:24et donc l'idée
00:51:25de faire croire
00:51:26que nous on fait un trait
00:51:27entre les Français
00:51:28pas du tout
00:51:29nous sommes à l'étranger
00:51:30Marine Le Pen
00:51:31dans des pays
00:51:32qui ont un lien fort
00:51:33avec la Français populaire
00:51:34mais dans nos territoires
00:51:35ultramarins
00:51:36on veut aussi les mettre
00:51:37au même niveau
00:51:38que les territoires
00:51:39français de la République
00:51:40parce qu'aujourd'hui
00:51:41c'est comme des territoires
00:51:42sur lesquels on n'en parle plus
00:51:43mais la Nouvelle-Calédonie
00:51:44ça reste compliqué
00:51:45Mayotte ça reste toujours compliqué
00:51:46et on n'en parle peut-être plus
00:51:47mais nous on est les oublie-pains
00:51:48et c'est pour ça
00:51:49qu'on parle des Français
00:51:50à part entière.
00:51:51Allez on continue
00:51:52de regarder quelques ténors
00:51:53Eric Ciotti ça vous intéresse
00:51:54évidemment votre ami Eric Ciotti
00:51:55En tout cas il a toujours
00:51:56défendu les policiers
00:51:57et les gendarmes
00:51:58ça nous change
00:51:59de la France insoumise
00:52:00qui leur tape dessus
00:52:01en permanence.
00:52:02On voit le résultat
00:52:03d'Eric Ciotti
00:52:04son alliance avec vous
00:52:05a visiblement convaincu
00:52:06les électeurs
00:52:07puisqu'il arrive
00:52:08avec 41%
00:52:09beau score
00:52:10face au Front Populaire
00:52:13quasiment l'addition
00:52:14du score
00:52:15du Rassemblement National
00:52:16aux Européennes
00:52:17plus de LR
00:52:18les 41%
00:52:19ça correspond à ça
00:52:20il n'avait aucune chance
00:52:21d'être élu
00:52:22s'il restait LR
00:52:23mais là il est élu.
00:52:24Donc c'était un pari
00:52:25gagnant.
00:52:26François Ruffin
00:52:27tiens c'est intéressant
00:52:28François Ruffin aussi
00:52:29François Ruffin
00:52:30il est arrivé
00:52:31en deuxième position
00:52:32mais loin derrière
00:52:33votre candidat
00:52:34on va voir ça
00:52:35tout de suite
00:52:36donc 40,7%
00:52:40pour votre candidate
00:52:41et 33,9%
00:52:43pour François Ruffin
00:52:45réaction, commentaire ?
00:52:46Ce n'est pas gagné
00:52:47ce n'est pas gagné
00:52:48pour François Ruffin
00:52:49ce n'est pas gagné
00:52:50ça va beaucoup dépendre
00:52:51du report de voix
00:52:52de ceux qui ne sont pas
00:52:53Rassemblement National
00:52:54dans ces circonscriptions
00:52:55et ce n'est pas gagné.
00:52:56Regardez bien ce qui se passe
00:52:57dans la Somme
00:52:58depuis plusieurs années
00:52:59c'est un territoire sinistré
00:53:01où des usines ont fermé
00:53:03les seuls qui défendent
00:53:04alors là quand on parle
00:53:05du monde ouvrier
00:53:06c'est ce monde ouvrier là
00:53:07les seuls qui les défendent
00:53:08c'est du côté
00:53:09du Rassemblement National
00:53:10et moi je connais des gens
00:53:11qui étaient au Parti Communiste
00:53:12aux jeunesses communistes
00:53:13dont le père
00:53:14était au Parti Communiste
00:53:15qui aujourd'hui
00:53:16sont des élus
00:53:17du Rassemblement National
00:53:18pourquoi ?
00:53:19Parce qu'ils ont l'impression
00:53:20que c'était les seuls
00:53:21qui prenaient en compte
00:53:22leur malheur
00:53:23leur souffrance
00:53:24et le fait qu'on avait besoin
00:53:25d'une industrie
00:53:26rappelez-vous
00:53:27quand nos grandes têtes
00:53:28qu'elles soient socialistes
00:53:29ou qu'elles soient
00:53:30de l'ex-majorité
00:53:31dite de droite
00:53:32disaient que de toute façon
00:53:33l'industrie en France
00:53:34c'était terminé.
00:53:35Une erreur grossière
00:53:36une erreur monumentale
00:53:37une erreur qu'on continue
00:53:38à payer
00:53:39et bien les braves gens
00:53:40dans les territoires
00:53:41les deux pieds dans le travail
00:53:42ils avaient compris
00:53:43mais je vais plus loin
00:53:44moi je reviens
00:53:45je reviens de ces territoires
00:53:46je suis de l'île
00:53:47dans cette région
00:53:48avec le Pas-de-Calais
00:53:49qui a tant donné pour la France
00:53:50la sidérurgie
00:53:51la métallurgie
00:53:52les mines
00:53:53vous avez les centres
00:53:54historiques miniers de Loire
00:53:55placés au patrimoine mondial
00:53:56de l'UNESCO
00:53:57mais pourquoi ces gens
00:53:58ne se reconnaissent plus
00:53:59dans les communistes
00:54:00ils se reconnaissent
00:54:01dans les collières
00:54:02du Rassemblement National
00:54:03y compris dans la circonstance
00:54:04de Marine Le Pen
00:54:05où elle a été élue
00:54:06le premier tour
00:54:07mais parce que nous
00:54:08aujourd'hui on représente
00:54:09la France du travail
00:54:10du mérite
00:54:11de l'effort
00:54:12de la communauté nationale
00:54:13face au communautarisme
00:54:14c'est ce qu'on dit pas
00:54:15moi ma mère est issue
00:54:16des vagues
00:54:17d'immigration espagnole
00:54:18on s'est assimilé
00:54:19on s'est intégré
00:54:20et ces discours là
00:54:21aujourd'hui
00:54:22c'est ce que les Français
00:54:23et les Français
00:54:24en majorité recherchent
00:54:25et en tout cas
00:54:26c'est ce qu'on a
00:54:27la prétention d'incarner
00:54:28face à un parti en face
00:54:29dont visiblement
00:54:30la France ne les intéresse pas
00:54:31et ceux qui la protègent non plus
00:54:32c'est pour ça que nous
00:54:33on veut réindustrialiser le pays
00:54:34et rendre la dignité
00:54:35et leur fierté
00:54:36à ces territoires
00:54:37qu'on a souvent déconsidérés
00:54:38et mis en seconde zone
00:54:39parce que c'était pas
00:54:40les grandes métropoles
00:54:41Très rapidement
00:54:42parce qu'il nous reste
00:54:43très peu de temps
00:54:44j'aimerais vous montrer
00:54:45le résultat de Fabien Roussel
00:54:46qui a été largement battu
00:54:47Adrien Frontenot va nous montrer
00:54:48le score
00:54:49très rapidement
00:54:50voilà
00:54:51battu par votre candidat
00:54:5350-03
00:54:54Fabien Roussel
00:54:5531-02
00:54:56Mais c'est extraordinaire
00:54:57parce qu'évidemment
00:54:58il se fait manger
00:54:59enfin bon
00:55:00il ne restait plus grand chose
00:55:01du parti communiste
00:55:02avant la Nupes 2
00:55:03mais alors là
00:55:04il ne va plus rien en rester
00:55:05si bien que
00:55:06il va se faire manger
00:55:07il va se faire manger
00:55:08il va se faire manger
00:55:09il va se faire manger
00:55:10si bien qu'il est probable
00:55:11qu'il n'ait même pas un groupe
00:55:12puisqu'il ne faut qu'un élu
00:55:13un groupe à l'Assemblée nationale
00:55:14c'est quand même
00:55:15absolument terrible
00:55:16dans le sud
00:55:17il y a fort à parier
00:55:18que Pierre Darréville
00:55:19par exemple
00:55:20ne puisse pas sortir
00:55:21la tête de l'eau
00:55:22mais le parti communiste
00:55:23c'est prévu entre 6 et 12 élus
00:55:24mais il y a aussi
00:55:25les ultramarins
00:55:26et en règle générale
00:55:27ils arrivent
00:55:28c'est pour ça
00:55:29c'est une bagnole
00:55:30avec les ultramarins
00:55:31c'est pour ça
00:55:32qu'ils arrivent
00:55:33à avoir un groupe
00:55:34mais ce qui est intéressant
00:55:35c'est qu'il y a quand même
00:55:36aujourd'hui
00:55:37le très beau témoignage
00:55:38de Sabrina
00:55:39qui disait
00:55:40cette peur des français
00:55:41et objectivement
00:55:42l'analyse dit
00:55:43que le seul réceptacle
00:55:44aujourd'hui
00:55:45qui est proposé
00:55:46c'est le Rassemblement national
00:55:47donc le travail
00:55:48de réflexion profonde
00:55:49que devrait avoir
00:55:50la gauche
00:55:51sur la question sociale
00:55:52il n'est pas là
00:55:53ils ont parlé
00:55:54de Wauquiez
00:55:55de Wauquiez
00:55:56de Wauquiez
00:55:57et aujourd'hui
00:55:58on n'a pas
00:55:59une structure
00:56:00de pensée à gauche
00:56:01qui répondent
00:56:02à ces enjeux
00:56:03et même sur l'immigration
00:56:04Valls avait essayé
00:56:05il s'est fait envoyer
00:56:06envoyer Pet
00:56:07mais on attend
00:56:08l'immigration
00:56:09la sécurité
00:56:10et le pouvoir d'achat
00:56:11et on attend
00:56:12des alternatives
00:56:13au discours
00:56:14du Rassemblement national
00:56:15le Rassemblement national
00:56:16lui il a une stratégie
00:56:17elle est claire
00:56:18et c'est le réceptacle
00:56:19des gens qui sont en difficulté
00:56:20d'ailleurs
00:56:21je fais l'historium
00:56:22que je connais
00:56:23qui a remporté
00:56:24le combat
00:56:25face à Fabien Roussel
00:56:26il y a Alexandre de Fausset aussi
00:56:27dans la circonscription
00:56:28de Cambrai
00:56:29il y a Mickaël Tavin
00:56:30Sébastien Chénu
00:56:31Mathieu Marchaud
00:56:32qui ont tous été élus
00:56:33au premier tour
00:56:34et d'autres
00:56:35parce que
00:56:36leur rôle
00:56:37c'est reconnaître le travail
00:56:38intensif
00:56:39de terrain
00:56:40et de proximité
00:56:41avec des députés simples
00:56:42qui n'ont rien lâché
00:56:43pendant deux ans
00:56:44et qui je pense
00:56:45ont la plus belle
00:56:46des reconnaissances
00:56:47des électeurs
00:56:48de la circonscription
00:56:49qui les ont portés
00:56:50tout de suite
00:56:51en tête de l'élection
00:56:52et à l'élection
00:56:53immédiatement au premier tour
00:56:54Dans la circonscription
00:56:55de Cambrai
00:56:56il s'est quand même dit
00:56:57beaucoup de bêtises
00:56:58Allez on termine
00:56:59par votre ancien patron
00:57:00Gérald Darmanin
00:57:01Oui oui
00:57:02j'ai connu mieux
00:57:03en tant qu'ancien patron
00:57:04Il est toujours
00:57:05dans son fief
00:57:06du Nord
00:57:07avec 36% des voix
00:57:08Il est très proche
00:57:09de son adversaire
00:57:10d'autre partie
00:57:11C'est vrai c'est pas
00:57:12si net que ça là
00:57:13Qui est obtenu 34,3%
00:57:14C'est pas si net que ça
00:57:15Non non
00:57:16C'est peut-être
00:57:17le mode des délinquants anglais
00:57:18qui va faire la différence
00:57:19Est-ce que LFI
00:57:20va appeler à voter
00:57:21pour Gérald Darmanin
00:57:22ça serait assez amusant
00:57:23C'est pour ça
00:57:24que je vous montre
00:57:25la circonscription
00:57:26Normalement
00:57:27ils sont engagés
00:57:28à se désister
00:57:29Ils sont engagés
00:57:30Mais justement
00:57:31c'est là où on voit
00:57:32quand même un truc
00:57:33qui est assez intéressant
00:57:34c'est qu'ils les mettent
00:57:35maintenant en laisse
00:57:36Là on voit les élites
00:57:37qui essaient de les rattraper
00:57:38au lasso
00:57:39à coup de valeur de la République
00:57:40Sauf que les valeurs de la République
00:57:41on les a vu s'exprimer hier
00:57:42à la place de la République
00:57:43C'est-à-dire peu
00:57:44ou pas de drapeau français
00:57:45À mort les flics
00:57:46À mort les fachos
00:57:47Donc on a
00:57:48On sait depuis
00:57:49Christophe Horlache
00:57:50que les élites ont fait
00:57:51sécession avec le peuple
00:57:52La question c'est
00:57:53est-ce que le peuple
00:57:54va faire sécession
00:57:55avec les élites
00:57:56qui pendant une semaine
00:57:57vont leur dire
00:57:58que c'est pas bien
00:57:59qu'il faut pas faire ça
00:58:00C'est là où ça va être intéressant
00:58:01Cette semaine
00:58:03Ils ont déjà fait sécession
00:58:04avec les élites
00:58:05Je voudrais
00:58:06C'est consacré par
00:58:07Christophe Guilloui
00:58:08dans ses deux ouvrages
00:58:09La France périphérique
00:58:10et Les dépossédés
00:58:11C'est dommage que
00:58:12Gérald Darmanin a dû attendre
00:58:13d'être à nouveau confronté
00:58:14au suffrage des électeurs
00:58:15pour reconnaître
00:58:16puisqu'il a mis 7 ans
00:58:17que les peines planchers
00:58:18étaient une bonne idée
00:58:19Il l'a dit sur vos confrères
00:58:20de la C.I.
00:58:21C'est dommage qu'il ait reconnu
00:58:22que les courtes peines
00:58:23pour des comparaisons médiates
00:58:24soient exécutives
00:58:25Ce que Marine Le Pen
00:58:26proposait déjà face à M.Macron
00:58:27en 2022
00:58:28et pour laquelle elle avait été
00:58:29On a fait supprimer
00:58:30la réforme de l'assurance-chômage
00:58:31en tout cas on les met
00:58:32entre parenthèses
00:58:33Il y a eu aussi
00:58:34l'indexation de l'inflation
00:58:35pour les pensions des retraités
00:58:36Maintenant il y a des mesures
00:58:37qui nous reprennent
00:58:38Tant mieux
00:58:39si le vote des Français
00:58:40permet de changer le cours
00:58:41des choses réellement
00:58:42dans la vie quotidienne
00:58:43C'est exactement notre ambition
00:58:44celui de l'intérêt général
00:58:45Allez les amis
00:58:46J'aimerais qu'on termine
00:58:47cette émission
00:58:48par regarder comment est perçu
00:58:49ce qui se passe
00:58:50chez nous en France
00:58:51On va avoir quelques unes
00:58:52qu'Adrien Fontenot
00:58:53va nous montrer
00:58:54On commence par quoi
00:58:55Adrien Fontenot ?
00:58:56Peut-être l'Angleterre
00:58:58Vous voyez
00:58:59il y a le Financial Times
00:59:02Il y a d'autres journaux
00:59:03qu'on peut regarder
00:59:05très rapidement
00:59:06Et puis on va commenter
00:59:07avec Lucra
00:59:08On verra le Corriere della Sera
00:59:10En fait la France
00:59:11est à la une
00:59:12partout évidemment
00:59:13avec Vince Le Pen à Republica
00:59:16La Stampa
00:59:17Et le soir
00:59:18Cyprès du pouvoir
00:59:19Et là nous sommes en Belgique
00:59:21Lucra
00:59:22Quelle est la perception
00:59:23de nos voisins européens
00:59:24sur ce qui se passe
00:59:25chez nous en France
00:59:27Très rapidement
00:59:28En quelques mots
00:59:29La dissolution
00:59:30La dissolution
00:59:31ça a été une stupeur
00:59:32Ils n'ont absolument
00:59:33pas compris
00:59:34parce qu'ils avaient
00:59:35très peu de chances
00:59:36de revenir avec une majorité
00:59:37renforcée
00:59:38avec cette dissolution
00:59:39Donc deuxième point
00:59:40une démonétisation importante
00:59:41d'Emmanuel Macron
00:59:42importante
00:59:43La preuve en est
00:59:44c'est que
00:59:45Mme van der Leyen
00:59:46qui a été discutée
00:59:47par Emmanuel Macron
00:59:48va être reconduite
00:59:49sans problème
00:59:50Et enfin
00:59:51On va voter
00:59:52Vous allez voter
00:59:53Contre
00:59:54Mais ça devrait
00:59:56Et troisième point
00:59:57Donc un stupeur
00:59:58démonétisation
00:59:59Et troisième point
01:00:00Emmanuel Macron
01:00:01se met en dehors
01:00:02du jeu politique
01:00:03Et ça
01:00:04ça effraye un petit peu
01:00:05ces pays qui ont souvent
01:00:06des alternances droite-gauche
01:00:07assez modérées
01:00:08Vous avez été parfait
01:00:09Vous avez été très synthétique
01:00:10Et je vous en remercie
01:00:11mon cher Lucas
01:00:12On fait un dernier tour de l'info
01:00:13avec Somaya Labidi
01:00:14À la une de l'actualité
01:00:15la ministre déléguée
01:00:16chargée des collectivités
01:00:17et de la ruralité
01:00:18Dominique Faure
01:00:19arrivée troisième
01:00:20dans la dixième circonscription
01:00:21de Haute-Garonne
01:00:22derrière le PS et le RN
01:00:23se maintient
01:00:24au second tour
01:00:25Je me dois d'aller
01:00:26jusqu'au bout
01:00:27c'est tel justifié
01:00:28Après l'échec
01:00:29de ce premier tour
01:00:30réunion de crise
01:00:31ce midi à l'Elysée
01:00:32Emmanuel Macron
01:00:33a réuni le gouvernement
01:00:34au menu
01:00:35la stratégie
01:00:36à adopter au second tour
01:00:37pour limiter la casse
01:00:38Je vous rappelle
01:00:39que la majorité présidentielle
01:00:40n'a récolté
01:00:41que 22,3%
01:00:42des suffrages
01:00:43loin derrière
01:00:44le nouveau front populaire
01:00:45et le RN
01:00:46Et puis
01:00:47le prix moyen du gaz
01:00:48augmente de près de 12%
01:00:49ce lundi
01:00:50Cette hausse prévue
01:00:51depuis plusieurs mois
01:00:52tombe entre les deux tours
01:00:53de ces élections
01:00:54législatives anticipées
01:00:55des élections dominées
01:00:56par le thème
01:00:57du pouvoir d'achat
01:00:58principale préoccupation
01:00:59des Français
01:01:00Merci Somaya
01:01:01Merci Mathieu Vallée
01:01:02d'avoir accepté
01:01:03cette invitation
01:01:04Merci mes amis
01:01:05Vous avez été parfaits
01:01:06pour ce lundi
01:01:07mais comme d'habitude
01:01:08Merci à l'équipe
01:01:09qui m'a entouré
01:01:10Somaya, ils sont remerciés
01:01:11Nous, on n'est pas remerciés
01:01:12Je me suis dit
01:01:13merci mes amis
01:01:14Oui mais il n'y a pas
01:01:15merci 20 ans
01:01:16Si, merci chaleureusement
01:01:17Merci
01:01:18Merci à Adrien Frotteau
01:01:19Merci à David Brunet
01:01:20Merci à Kélvin
01:01:21Merci à David Brunet
01:01:22Merci à Camille Joly
01:01:23à Somaya Labidi
01:01:24Merci à la programmation
01:01:25Nicolas Nissim
01:01:26oui l'allemand
01:01:27Réalisation c'était Mathieu
01:01:28La vidéo c'était Dominique
01:01:29Au son c'était Amanda
01:01:30Vous pouvez revivre
01:01:31nos émissions évidemment
01:01:32sur notre site
01:01:33cnews.fr
01:01:34Tout de suite
01:01:35Kelly Mathias
01:01:36et 180 minutes info
01:01:37Et surtout ne manquez pas
01:01:38ce soir évidemment
01:01:39le rendez-vous politique
01:01:40100% politique
01:01:41avec le duo de choc
01:01:42Olivier Benkemoun
01:01:43J'ai un pasquet
01:01:44Je vais vite
01:01:45A demain c'est promis
01:01:46J'ai débordé
01:01:47mille excuses
01:01:48A demain 12h30
01:01:49La lumière sera allumée