Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Bonjour, soyez les bienvenus, 12h30, 14h, c'est Mili-News, c'est parti, je vous présente mon équipe de ce jeudi dans quelques minutes, évidemment, mais tout de suite, notre sommaire.
00:00:10A la une, je vous l'ai dit, une édition de Mili-News très politique, sans surprise évidemment, on va tout vous dire, on va tout vous montrer, on sera partout avec nos équipes.
00:00:20Elodie Huchard depuis le siège des Républicains où chaque jour il se passe quelque chose, et puis on retrouvera également Anne-Isabelle Tellet depuis le siège d'Europe Ecologie-Les Verts.
00:00:32On va d'abord s'intéresser à ce qui se passe à gauche, c'est a priori plus calme qu'à droite, au sein du Front Populaire, Eléphi a fait de la place au PS, et puis tout à l'heure on a appris que les négociations étaient suspendues et là aussi ça va très vite, les négociations viennent de reprendre.
00:00:47Voilà, on sera tous avec Anne-Isabelle, on reviendra aussi sur l'intervention de Gérald Darmanin qui était l'invité ce matin de Pascal Praud, il est venu défendre son bilan et il s'est montré très offensif Gérald Darmanin.
00:01:00On l'écoutera évidemment, allez, vous savez tout presque pour cette première demi-heure, mais tout de suite on fait un premier tour de l'information avec Somaya Labidi que je salue.
00:01:08Bonjour Somaya.
00:01:09Bonjour Thierry, bonjour à tous, on commence ce journal par le méa culpa du ministre de l'Intérieur qui reconnaît des erreurs sur le bilan judiciaire de la Macronise qui ne l'empêche pas de faire le service après-vente de la dissolution de l'Assemblée Nationale, écoutez.
00:01:24Est-ce que la dissolution c'est une bonne chose ?
00:01:26Oui bien sûr, c'est la Ve République, il y a manifestement un manque de confiance à l'Assemblée Nationale pour le gouvernement, c'est incontestable, et un manque de confiance dans l'opinion pour ce que fait le Président de la République, c'est incontestable.
00:01:38Si on avait attendu les Jeux Olympiques, j'entends cette critique, mais on aurait dit quoi ? On aurait dit Président de la République, alors il écoute personne, il prend une claque électorale et puis il dit plus rien,
00:01:47et puis il passe ses vacances d'été, et puis qu'est-ce qui se passe ? Ça se passe bien les Jeux Olympiques et il va dissoudre début septembre, en profitant du sport et de l'Union Nationale, pour lui, on aurait fait exactement les mêmes critiques.
00:01:56Le Président de la République a pris une décision rapide, courageuse, humble et gaullienne, avec une défaite possible, mais aussi une victoire possible.
00:02:05On passe à présent au psychodrame qui se joue chez les Républicains, le ralliement au RN d'Éric Ciotti et son exclusion du parti. Hier, font beaucoup parler les électeurs. Reportage de Chloé Tarka et Stéphanie Rouquier.
00:02:19Éric Ciotti avait surpris la sphère politique suite à son annonce d'une alliance avec le Rassemblement National. En réaction, les Républicains ont demandé son exclusion, pas toujours comprise, du côté de ses partisans.
00:02:31Personne ne mérite une exclusion comme ça, mais lui, il a voulu faire son chemin tout seul.
00:02:37Il a bien fait, parce que c'est ou d'un côté ou de l'autre. Lui, il est dans un camp, il a pris la direction. Après, c'est lui qui se juge avec sa conscience.
00:02:48Si la gauche s'unit, c'est normal que la droite aussi puisse s'unir. Là, il a raison. Mais maintenant, les règles du parti, il faut les respecter.
00:02:54Une alliance qui laisse présager d'épineuses batailles juridiques avec son parti.
00:02:59Je pense qu'ils ont parfaitement raison, parce que ce ne sont pas du tout les mêmes lignes politiques.
00:03:05Invité sur le plateau de CNews hier, Éric Ciotti a réaffirmé être et rester le président du parti.
00:03:13Dans le reste de l'actualité, verdict attendu en fin de journée dans le procès en appel de l'attentat de Nice. Un procès que vous suivez pour nous, Noémie Schultz.
00:03:22Noémie, bonjour. Lundi, l'avocate générale a requis la peine maximale contre les deux accusés.
00:03:30Oui, et ça fait maintenant près de trois heures que la cour d'assises spéciales, composée uniquement de magistrats professionnels,
00:03:37comme c'est la règle en matière de terrorisme, trois heures que la cour s'est retirée pour délibérer.
00:03:44Juste avant, les accusés ont eu une dernière fois la parole devant une cinquantaine de partis civils présentes dans la salle d'audience.
00:03:51Chokri Chafroud est resté silencieux, mais Mohamed Graïeb, lui, a pendant plusieurs minutes demandé pardon aux victimes.
00:03:58Il a répété qu'il était innocent. J'ai dit la vérité, je n'ai rien à voir avec l'attentat du 14 juillet.
00:04:03Je ne savais pas que quelque chose se préparait. Je ne suis pas un terrorisme et je ne le serai jamais.
00:04:08Mardi et mercredi, les avocats de la défense ont longuement plaidé l'acquittement pour les deux accusés.
00:04:14Ils ont demandé au juge de ne pas céder à la pression politique, de ne pas condamner à tout prix ces hommes pour compenser l'absence du terroriste Mohamed Laouechboule.
00:04:24Elle a battu le soir de l'attentat. L'avocate générale, elle, vous l'avez dit, a requis des peines plus lourdes qu'en première instance.
00:04:3020 ans de prison pour les deux hommes qui ne sont pas jugés pour complicité ou coaction avec le terroriste,
00:04:35mais qui ont pu, selon elle, contribuer à sa radicalisation, l'encourager dans ses projets criminels.
00:04:41Le verdict est attendu en toute fin de journée.
00:04:44Si, Noémie Schultz, pour toutes ces précisions, merci également à Olivier Gangloff qui vous accompagne.
00:04:49Et puis, après avoir passé deux ans dans les géoles iraniennes, il est enfin arrivé au Bourget ce matin.
00:04:55Louis Arnaud, un ressortissant français détenu en Iran depuis septembre 2022 et condamné à cinq années de prison, a enfin été libéré.
00:05:03Au total, il reste maintenant encore trois Français détenus par Téhéran.
00:05:09Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi et demi, Thierry.
00:05:12Merci beaucoup, à tout à l'heure.
00:05:14Allez, c'est parti.
00:05:15Bidding News vous présente l'équipe du jour, l'équipe du jeudi.
00:05:17Naïma Mfadel, une fidèle, essayez, soyez bienvenue.
00:05:20Merci, bonjour Thierry.
00:05:21Thomas Bonnet.
00:05:22Bonjour Thierry.
00:05:23Vous êtes en forme pour ce Bidding News ?
00:05:25Ça va.
00:05:26Il y a de l'activité, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:05:28Najwa El Haïti, ravie de vous retrouver, avocate.
00:05:30Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:05:32C'est toujours un plaisir de retrouver André Valigny, avocat et ancien ministre.
00:05:35Bonjour Thierry.
00:05:36J'ai hâte de vous entendre sur ce qui se passe.
00:05:38Le spectacle offert à gauche comme à droite.
00:05:42On va commencer par la gauche, si vous le voulez bien.
00:05:44Je parle sous votre gouverne, mon cher Thomas.
00:05:47Ça semble plus calme.
00:05:49Je disais juste avant de commencer cette émission que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
00:05:54Et puis d'un seul coup, juste avant le début de l'émission, les négociations étaient interrompues.
00:05:58Et puis finalement, elles ont repris.
00:06:01Ce n'est pas facile de préparer une émission.
00:06:04En attendant, je vous propose d'écouter Fabien Roussel du Parti communiste.
00:06:09Et puis on retrouvera évidemment Anne-Isabelle Thollé depuis le siège d'Europe Écologie Vert
00:06:14qui va tout nous dire, tout nous expliquer.
00:06:16Allez, d'abord Fabien Roussel.
00:06:19On va trouver des solutions. Je préfère dire qu'on va trouver des solutions.
00:06:29Voilà, on va retrouver Anne-Isabelle Thollé accompagnée de Raphaël Lasreg.
00:06:33Anne-Isabelle, je disais que tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes du côté de la gauche
00:06:38versus ce qui se passe à droite.
00:06:40Et donc, racontez-nous. Interruption et puis reprise.
00:06:43Bonjour Anne-Isabelle.
00:06:46Bonjour Thierry, c'est exactement ça.
00:06:49On a vu ce matin des négociations difficiles, suspendues.
00:06:56Et puis quand Fabien Roussel, qu'on vient d'entendre, est arrivé,
00:06:59eh bien ces négociations semblent avoir repris plutôt sereinement, nous dit-on.
00:07:04Mais on ne sait pas encore combien de temps ça va durer aujourd'hui.
00:07:07Il semblerait que ça dure longtemps parce qu'il est difficile de se mettre d'accord,
00:07:12l'enjeu est de taille aujourd'hui.
00:07:13Il faut d'abord se mettre d'accord sur un programme
00:07:15et aussi qui sera Premier ministre en cas de victoire de ce front populaire.
00:07:20Alors s'agissant du programme, ce qui est compliqué,
00:07:22c'est que la NPA, le parti d'Olivier Besancenot et de M. Poutou
00:07:27rejoindraient, selon Olivier Faure, cette union de la gauche.
00:07:32Et il ne vous a pas échappé que le NPA a eu des propos pour le moins controversés
00:07:40pour la gauche modérée, s'agissant du conflit en Israël
00:07:43où dès le 8 octobre, ce parti avait déclaré que les Palestiniens avaient résisté.
00:07:49Et encore une fois, il ne veut toujours pas reconnaître que le Hamas est un parti terroriste.
00:07:54S'agissant des leaders, François Ruffin se positionne aussi.
00:07:57Il attend la fumée blanche.
00:07:59Et quant à Jean-Luc Mélenchon, il a bien confirmé hier que, sans s'imposer,
00:08:04il était candidat pour être Premier ministre en cas de victoire.
00:08:07En tout cas, nous sommes là et nous allons tout vous raconter, Thierry, au cours de cette journée.
00:08:11On compte sur vous, ma chère Elisabeth Tollet, accompagnée par Raphaël Lasrec.
00:08:14Oui, on compte sur vous.
00:08:15Décidément, rien n'est calme, Thomas.
00:08:18C'était plutôt bien parti à gauche dans le sens où ils avaient trouvé assez vite
00:08:22un accord sur la clé de répartition des circonscriptions.
00:08:25On avait eu des chiffres qui nous étaient parvenus hier où, en fait,
00:08:27le centre de gravité de l'accord se déplaçait un petit peu vers le Parti socialiste
00:08:32en vertu de leurs bons résultats lors des élections européennes.
00:08:35Là, ça coince parce qu'en fait, on avait la clé de répartition, certes,
00:08:39mais on n'avait pas les circonscriptions en question.
00:08:41Et vous le savez, il y a des circonscriptions qui sont plus facilement gagnables que d'autres.
00:08:44Et c'est là où le bas blesse actuellement.
00:08:46Et puis l'autre question, il y en a plusieurs, mais parmi les autres questions,
00:08:49il y a le programme, quand même, parce qu'Anne-Isabelle Tollet nous parlait du NPA.
00:08:53Ça pose une véritable question.
00:08:54Ce matin, Olivier Faure dit qu'on peut avoir un candidat du NPA.
00:08:57Le NPA, on le rappelle, Anne-Isabelle l'a déjà rappelé,
00:09:00le 7 octobre, il publie un communiqué pour dire qu'une offensive a été lancée
00:09:04depuis Gaza par le Hamas en territoire israélien.
00:09:07L'offensive est du côté de la résistance.
00:09:09Les mots ont un sens.
00:09:10On ne voit pas bien comment le Parti socialiste peut s'associer
00:09:13avec le nouveau parti capitaliste.
00:09:17La dernière question, on l'a un peu vue, c'est l'incarnation de l'alliance.
00:09:20Qui pour la porter ?
00:09:21Jean-Luc Mélenchon dit qu'il en est capable.
00:09:23François Ruffin aussi.
00:09:24Est-ce que ça convient à tout le monde ?
00:09:27C'est encore une question.
00:09:28J'en profite pour saluer notre ami Eric de Rigmathen.
00:09:31On évoquera tout à l'heure le scénario.
00:09:33Si jamais, demain, le Front populaire était au gouvernement, quel serait le programme ?
00:09:38Je vous donne la parole dans quelques instants, André.
00:09:40Je voudrais que vous fassiez écouter Manuel Bompard,
00:09:43qui est le coordinateur de La France insoumise,
00:09:45qui était l'invité de Laurence Ferreri ce matin,
00:09:48sur tout semblait aller pour le mieux, visiblement.
00:09:51Écoutez-le.
00:09:54La France insoumise a fait un geste et un pas qui est conséquent,
00:09:58puisqu'il y a une petite centaine de circonscriptions
00:10:01qui étaient attribuées à La France insoumise en 2022
00:10:04et qui aujourd'hui seraient attribuées au Parti socialiste en particulier.
00:10:07Je pense que La France insoumise a montré sa responsabilité
00:10:10dans cette situation pour permettre d'aboutir sur un accord.
00:10:13Maintenant, sur ce sujet non plus, les discussions ne sont pas terminées
00:10:16et je crois qu'il faut que, puisque La France insoumise a fait sa part du chemin,
00:10:19il faut que les autres fassent aussi leur part du chemin
00:10:21pour qu'on puisse aboutir dans les toutes prochaines heures.
00:10:24Ce n'est pas si simple que ça, André Vallini.
00:10:27Heureusement que ce n'est pas si simple que ça.
00:10:30Heureusement qu'il y a des difficultés.
00:10:32Heureusement que le Parti socialiste, auquel je n'appartiens plus depuis la nupes,
00:10:37heureusement que le Parti socialiste retrouve un minimum, j'allais dire,
00:10:42de dignité, de réalisme et d'honneur en refusant de s'allier comme ça,
00:10:46de but en blanc, sur La France insoumise, sur le NPA.
00:10:51Vous allez voir qu'au train où ça va, on va bientôt nous proposer
00:10:54Philippe Pouteau comme Premier ministre.
00:10:56Je plaisante, mais la situation est quand même dramatique.
00:10:59Moi, j'espère que le PS va imposer ses conditions,
00:11:03notamment sur Gaza, sur la politique internationale, sur l'Ukraine,
00:11:07à tous ceux qui, depuis un an ou deux, sur l'Ukraine et sur Gaza,
00:11:13cessent de dire des horreurs.
00:11:16Je ne m'étonne pas que les négociations bloquent, que ça coince.
00:11:21J'espère qu'à la fin, soit il n'y aura pas d'accord, parce que l'accord était impossible,
00:11:25soit c'est le PS qui aura imposé sa vision.
00:11:28En attendant, vous avez des nouvelles de Raphaël Luxman ou pas ?
00:11:31Ça pose de véritables questions.
00:11:33Il n'est plus là.
00:11:34Je prends juste un exemple, avant de céder la parole.
00:11:37Vous parliez des positions sur Gaza.
00:11:39Le 18e arrondissement de Paris, c'est un parfait exemple de cet accord s'il venait à avoir lieu.
00:11:43Aujourd'hui, la députée du 18e arrondissement, c'est Mme Obono.
00:11:46Elle a dit que le Hamas était un mouvement de résistance.
00:11:48Dans le 18e arrondissement, Raphaël Luxman, dimanche, a recueilli 26% des suffrages.
00:11:52Est-ce qu'à l'issue de cet accord, le PS va demander à ses électeurs socialistes
00:11:57de voter pour Mme Obono ?
00:11:59C'est une véritable question et on n'est pas sûr qu'ils suivent dans ce cas-là.
00:12:02Voilà, c'est ce que j'allais dire.
00:12:03Même si le PS va à Canossa et qu'il demande à ses électeurs de voter pour Mme Obono,
00:12:08pour M. Caron, est-ce que les électeurs de M. Luxman,
00:12:11les sociodémocrates, vont suivre cette consigne ?
00:12:14Je n'en suis pas sûr.
00:12:15Je vous donne la parole Naïma et Najwa,
00:12:17mais je voudrais qu'on écoute Fabien Roussel justement sur ce conflit au Proche-Orient.
00:12:22Écoutez-le, parce que c'est important et ça fait sens.
00:12:25Écoutez-le quand même.
00:12:27D'abord, nous faisons le choix de l'union et du rassemblement
00:12:30pour empêcher l'extrême droite de gagner la France.
00:12:33Ça, c'est la première chose.
00:12:34La deuxième chose, c'est que nous allons présenter,
00:12:36j'espère que nous allons présenter dans les heures qui viennent,
00:12:39le programme du Front populaire.
00:12:41Et dans ce programme, nous prenons l'engagement,
00:12:43nous faisons un serment devant les Français,
00:12:46un pacte signé avec notre sang s'il le faut,
00:12:49un engagement que nous prenons sur des propositions claires
00:12:52et notamment la lutte contre l'antisémitisme, le racisme.
00:12:56Nous, nous y engageons tous.
00:12:58Et la qualification du Hamas, ça fait partie quand même des points à éclaircir.
00:13:01Ce sera écrit noir sur blanc ?
00:13:03Ce sera écrit noir sur blanc.
00:13:05Chacun, chacun va prendre un serment.
00:13:08Chacun va s'engager devant les Français.
00:13:10Nous serons clairs.
00:13:11Nous serons clairs sur une république sociale, écologiste, féministe, laïque.
00:13:17Vous comprenez pourquoi je voulais vous faire écouter Fabien Roussel ?
00:13:20Parce que ce sera clair par rapport...
00:13:22Non mais c'est se moquer du monde.
00:13:24Après tout ce qui s'est passé, comment on peut s'asseoir à la même table ?
00:13:27Après les propos qui ont été tenus par certains,
00:13:30après la bordélisation du pays,
00:13:32après une campagne qui a été faite par El-Effi sur la question de la Palestine.
00:13:38Alors évidemment que la question de la Palestine est une question importante,
00:13:42mais elle n'a rien à faire dans une campagne électorale
00:13:44où on doit aborder les sujets européens.
00:13:47Après tout ce qui a été dit, effectivement, autour de...
00:13:51Le Hamas est un mouvement de résistance.
00:13:54Le NPA qui a dit la résistance par n'importe quelle arme.
00:13:59Vous vous rendez compte ?
00:14:00Et M. Roussel et M. Ford, tout ça pour leur petit intérêt,
00:14:05sont en train de nous dire, vous inquiétez pas, on va signer.
00:14:09Et puis c'est sûr, il n'y aura plus ces propos,
00:14:11il n'y aura plus cette bordélisation, etc.
00:14:13Et M. Glucksmann, qui a été renvoyé à ses origines, à sa confession,
00:14:18au fait qu'il était juif, vous vous rendez compte ?
00:14:20Et il accepte ce deal.
00:14:22Mais comment est-ce possible ?
00:14:23Non, il n'accepte pas.
00:14:24Excusez-moi, mais la politique, ce n'est pas ça.
00:14:26Il n'accepte pas.
00:14:27Il est silencieux.
00:14:29Il est silencieux et son parti, de ce que j'ai compris,
00:14:32enfin son mouvement, Place Publique, était autour de la table.
00:14:37Mais comment on peut expliquer ça ?
00:14:39Et comment l'électorat, comment les Français peuvent admettre un peu
00:14:43ces changements en fonction, effectivement, de ces petits intérêts,
00:14:47des plats, effectivement, de l'Anti ?
00:14:49Deux mots, Najwa, juste avant de retrouver Somaya.
00:14:52Non, mais moi déjà, on a entendu Fabien Roussel qui dit,
00:14:56bon, nous sommes prêts, la gauche, au rassemblement pour vaincre
00:15:01le rassemblement national.
00:15:03Mais j'ai envie de lui dire, mais le rassemblement, vous voyez,
00:15:07pas à n'importe quel prix, pas à n'importe quel prix.
00:15:11Moi, j'étais aussi adhérente du Parti Socialiste et j'ai quitté au moment
00:15:15de la Nupes également parce que je pense qu'il y a des gauches irréconciliables.
00:15:21Pourquoi il y a des gauches irréconciliables ?
00:15:23On parlait de la France Insoumise qui estime que le Hamas est un mouvement
00:15:29de résistance.
00:15:30Mais il n'y a pas que ça.
00:15:32J'aimerais bien connaître leur opinion, mais je la connais, sur la laïcité.
00:15:36Quand on les voit insulter les forces de l'ordre,
00:15:39le PS est prêt à accepter ça.
00:15:42Mais moi, je ne reconnais pas du tout le Parti Socialiste auquel j'ai adhéré
00:15:45quand j'étais étudiante.
00:15:47Et c'est pour ça, je trouve qu'on assiste à un triste spectacle.
00:15:51Mais moi, je n'aurais même pas accepté d'être autour de la table
00:15:54des négociations.
00:15:56Parfois, on oublie.
00:15:57Oui, mais André Guzman, il a fait quand même 14%.
00:15:59Comment il peut se taire ?
00:16:01C'est à lui d'être hégémonique.
00:16:03Ce qui est intéressant, c'est qu'on reprenne les différentes prises de position
00:16:06des uns et des autres, des amis et des autres aussi.
00:16:08Et ça, il faut qu'on le fasse.
00:16:09Depuis ce matin, on s'est replongé un peu dans les échanges
00:16:13qui ont pu avoir lieu entre Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon.
00:16:16C'est beaucoup Jean-Luc Mélenchon, d'ailleurs, qui a incarné
00:16:18ces problématiques de personne.
00:16:20Et c'est vrai que ça paraît bizarre aujourd'hui de se dire
00:16:22qu'ils vont se réunir autour d'une même bannière.
00:16:24Et ça, on va les ressortir, parce que c'est important.
00:16:26Allez, il est 12h46, on fait un nouveau point sur l'information
00:16:29avec Somaïa Labidi.
00:16:32À la une de l'actualité, malgré son exclusion des Républicains,
00:16:36hier, Éric Ciotti ne plie pas.
00:16:38Il saisit la justice et compte garder son poste de président,
00:16:41mais aussi les clés du siège du parti, où il s'est rendu ce matin.
00:16:44De leur côté, les Ténors convoquent un nouveau bureau politique
00:16:47dès cet après-midi pour, je cite,
00:16:49« valider l'exclusion de leur patron ».
00:16:52Nouvelle manifestation contre l'extrême droite un peu partout en France.
00:16:55Et vous découvrez les images des dégradations commises à Lyon hier soir.
00:16:59De nombreux tags et des vitrines ont été cassés
00:17:01en marge du rassemblement anti-RN.
00:17:03Bilan, une personne interpellée pourger de projectiles
00:17:06sur un véhicule de police.
00:17:08Et puis un incendie, probablement d'origine accidentelle.
00:17:12Des étincelles causées par un tracteur
00:17:14pourraient être le déclencheur du feu
00:17:16qui a ravagé 600 hectares de forêt du Massif des Morts.
00:17:19Une information confirmée par le parquet à Lyon.
00:17:22Il y a pléthore de candidats, déjà,
00:17:24si le Front populaire arrivait ou gagnait des législatives.
00:17:27On l'a évoqué, Jean-Luc Mélenchon, François Ruvin.
00:17:30Il y en aura peut-être d'autres, d'ici là, j'en sais rien.
00:17:32Et si demain, effectivement, le Front populaire était au gouvernement,
00:17:38ça serait quoi le côté économique ?
00:17:40Est-ce qu'on peut faire une petite présentation ?
00:17:42Et puis l'addition des dépenses que va engager la gauche, surtout.
00:17:45Alors ça serait vraiment des dépenses astronomiques, je vous le dis tout de suite.
00:17:48Alors j'ai ressenti les chiffres de la NUPES et de LFI,
00:17:52qui était le programme de Jean-Luc Mélenchon.
00:17:54C'était pour les législatives de 2022.
00:17:56Le chiffre, il est simple, 250 milliards d'euros de dépenses.
00:18:00Mais comme la pression fiscale exploserait,
00:18:03Jean-Luc Mélenchon, à l'époque, avait dit qu'on compensera.
00:18:06Il y aura autant de dépenses et autant d'impôts.
00:18:08Donc ce serait presque un dollar pour les comptes publics.
00:18:10Alors ce qu'il faut retenir, les idées,
00:18:12250 milliards avec trois postes principaux,
00:18:15où disons, pour bien comprendre,
00:18:17parce que c'est difficile de faire l'addition, elle est très longue,
00:18:19mais si vous voulez retenir la retraite à 60 ans,
00:18:22à partir de 40 ans de travail, là déjà, on est à 85 milliards.
00:18:24On fusionne la sécu et les mutuelles
00:18:26et on promet des remboursements à 100% pour la plupart des Français.
00:18:2940 milliards.
00:18:31Le SMIC à 1400 euros net plus la hausse des salaires de tous les enseignants.
00:18:34Vous ajoutez l'aide d'écologie,
00:18:36de l'assurance chômage longue durée,
00:18:38500 000 places en crèche, voilà.
00:18:40On arrive à 250 milliards de dépenses.
00:18:42Mais pour vous donner une idée, c'est deux fois et demi
00:18:44le budget de dépenses du Rassemblement national.
00:18:47Alors pour les téléspectateurs qui nous regardent, c'est important,
00:18:50on paie comment, en fait, tout ça ?
00:18:52Par l'impôt, c'est par l'impôt.
00:18:54Ils sont très clairs à gauche.
00:18:56Alors justement, la grande question,
00:18:58c'est qu'on se demande comment
00:19:00la gauche classique traditionnelle de Glucksmann
00:19:02pourrait avaliser, valider
00:19:04de telles promesses un tel budget
00:19:06en ce qui concerne l'impôt en plus.
00:19:08Donc là, vous voyez, on arrive,
00:19:10l'addition, on a 108 milliards de rentrées d'argent,
00:19:12mais on a quand même 250 milliards de sorties.
00:19:15On se demande comment ça serait financé.
00:19:17En tout cas, moi, ce que je retiens dans le programme que j'ai un peu épluché,
00:19:19grâce à l'Institut Montaigne, je précise,
00:19:21rien pour produire plus,
00:19:23rien pour réduire la dette,
00:19:25on peut le dire, c'est vraiment de l'anticapitalisme.
00:19:27Et vous avez entendu, Eric, la promesse
00:19:29de Jean-Luc Mélenchon, c'est-à-dire
00:19:31le lendemain du deuxième tour,
00:19:33eh bien la retraite à 60 ans
00:19:35sera remise en place.
00:19:37Ah ben c'est clair, je vous l'ai dit, 85 milliards.
00:19:39Par le fait du prince,
00:19:41il arrive et les gens
00:19:43qui ont 60 ans peuvent partir à la retraite.
00:19:45Le lendemain du deuxième tour.
00:19:47En tous les cas,
00:19:49je donne la parole à tout le monde.
00:19:51On a décrypté avec vous le programme du RN.
00:19:53On décrypte le programme du Front Populaire.
00:19:55Les spectateurs
00:19:57se feront leur avis.
00:19:59Allez, on marque une première pause dans Mini-News.
00:20:01On se retrouve, on ne va pas beaucoup parler de politique
00:20:03et nous allons accueillir Julien Aubert,
00:20:05vice-président LR et ancien député.
00:20:07Évidemment, on a plein de questions à lui poser, n'est-ce pas Thomas ?
00:20:09Quelques-unes.
00:20:11Quelques-unes. Allez, à tout de suite.
00:20:13C'est sur CNews que ça se passe et nulle part ailleurs.
00:20:15À tout de suite.
00:20:17Il est 13h. Rebonjour, merci de nous accueillir.
00:20:19Bon appétit, surtout si vous êtes à table.
00:20:21Menu chargé pour notre émission ce jeudi
00:20:23avec beaucoup de politique, évidemment.
00:20:25Vous vous en doutez, je vous présente mon équipe du jour dans quelques instants.
00:20:27Mais le sommaire de notre partie 2,
00:20:29on va évoquer la situation
00:20:31à droite mais aussi à gauche.
00:20:33On va tout vous montrer, tout vous dire.
00:20:35Nous serons partout sur le terrain avec nos équipes.
00:20:37Élodie Huchard depuis le siège
00:20:39des LR et puis évidemment
00:20:41Elisabeth Tellet depuis le siège
00:20:43d'Europe Ecologie. Les Verts.
00:20:45Et on les retrouvera dans quelques instants
00:20:47dans Mini-News, évidemment.
00:20:49À droite, LR et Euroconquête ont un peu
00:20:51explosé en raison des alliances avec l'ORN.
00:20:53Eric Ciotti, exclu des LR,
00:20:55est revenu à son bureau ce matin.
00:20:57On évoquera aussi notre sondage maison.
00:20:59Êtes-vous favorable ou opposé à une alliance
00:21:01entre les Républicains et l'ORN ?
00:21:03Réponse dans Mini-News.
00:21:05Julien Aubert, vice-président des Républicains,
00:21:07sera aussi notre invité.
00:21:09Et puis on vous reparlera de la situation
00:21:11a priori plus calme au sein
00:21:13du Front Populaire, enfin presque,
00:21:15puisque les négociations ont été suspendues
00:21:17ce matin. Elles ont repris
00:21:19juste avant notre émission.
00:21:21Elisabeth Tellet nous racontera tout ça.
00:21:23En attendant, Jean-Luc Mélenchon ne dit pas non à
00:21:25Matignon. En cas de victoire législative,
00:21:27François Ruffin aussi.
00:21:29Voilà pour notre menu.
00:21:31Ça promet. Restez avec nous. On a plein d'images
00:21:33à vous montrer, plein de choses à vous dire.
00:21:35Elle aussi a plein de choses à nous dire. C'est Sommeil à la
00:21:37midi. On fait un nouveau tour de l'information.
00:21:39Rebonjour Thierry, bonjour à tous.
00:21:41On commence ce journal par la
00:21:43valse hésitation qui agite le Front Populaire
00:21:45après un accord lundi soir.
00:21:47Les négociations ont été rompues
00:21:49ce matin, puis ont finalement repris
00:21:51au siège d'Europe Écologie les Verts.
00:21:53Marie-Victoire Dudenay.
00:21:55Dans cette tempête politique, la mer
00:21:57pourrait sembler d'huile pour la gauche.
00:21:59Mais après avoir été suspendues,
00:22:01les discussions viennent de reprendre.
00:22:03Les diverses formations de la gauche doivent
00:22:05s'attaquer à une épineuse question.
00:22:07Qui, pour diriger ce nouveau Front Populaire
00:22:09et devenir Premier ministre en cas
00:22:11de victoire ? Lors de la Nupes, Jean-Luc Mélenchon
00:22:13était le candidat désigné pour
00:22:15Matignon. Il s'est exprimé hier soir.
00:22:17Je viens de dire que je m'en sens capable,
00:22:19que le groupe le plus important
00:22:21compte tenu des chiffres que
00:22:23vous donnez, c'est forcément les Insoumis.
00:22:25Il fera une proposition. Il n'imposera rien.
00:22:27Il proposera et nous avons
00:22:29dans nos rangs de quoi faire.
00:22:31Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas.
00:22:33Le député LFI François Ruffin
00:22:35a réagi ce matin à
00:22:37Jean-Luc Mélenchon, son rival potentiel
00:22:39pour la présidentielle de 2027.
00:22:41Je m'en sens capable aussi,
00:22:43et si jamais il y a un consensus qui devait aboutir
00:22:45à un non, je suis prêt à prendre
00:22:47la place qu'on souhaitera pour
00:22:49transformer la vie des gens. C'est que les cartes
00:22:51ont été rebattues. Olivier Faure,
00:22:53le patron du PS, ne s'oppose pas à Jean-Luc Mélenchon,
00:22:55à la réputation clivante,
00:22:57mais veut un choix collectif
00:22:59pour choisir celui qui est le plus
00:23:01en mesure de réparer un pays
00:23:03très fracturé. Grand gagnant des scrutins,
00:23:05le PS ne souhaite pas se faire
00:23:07voler la dynamique récente.
00:23:09L'explosion de la Nupes s'est faite sur fond
00:23:11de désaccords profonds, susceptibles
00:23:13de rejaillir, pour définir un programme
00:23:15et une figure de proue pour le navire.
00:23:17On parle maintenant de ces nouvelles
00:23:19manifestations contre l'extrême droite
00:23:21un peu partout en France, et vous allez découvrir
00:23:23des images, des dégratations
00:23:25commises à Bordeaux, Bordeaux
00:23:27où les commerçants s'inquiètent
00:23:29d'un effet gilet jaune.
00:23:31Reportage sur place, signé Jérôme Rampoux.
00:23:33Dans les rues de Bordeaux,
00:23:35certains commerces portent encore les traces
00:23:37de la manifestation de lundi soir.
00:23:39Le mécontentement après les élections
00:23:41s'est encore exprimé de manière violente,
00:23:43ce qui démoralise les propriétaires inquiets.
00:23:45Les consignes que je donne
00:23:47à mes salariés, c'est protection, je dirais,
00:23:49avant tout d'eux et des clients,
00:23:51donc quoi qu'il se passe, ils se protègent eux,
00:23:53le reste, ça reste du matériel,
00:23:55même si c'est assez désolant, effectivement,
00:23:57d'avoir à remettre en état
00:23:59très régulièrement, d'autant plus que spécifiquement
00:24:01sur cet endroit.
00:24:03Je viens de le refaire entièrement à neuf
00:24:05au mois de février à l'intérieur
00:24:07et j'ai investi plusieurs centaines de milliers d'euros.
00:24:09Les commerces avaient déjà beaucoup souffert
00:24:11lors des manifestations des gilets jaunes
00:24:13dans le centre-ville et beaucoup
00:24:15s'inquiètent de revivre une telle situation.
00:24:17C'est triste parce qu'aujourd'hui
00:24:19un commerçant sur deux vit en dessous du SMIC
00:24:21et on ne comprend pas trop que ce soient
00:24:23toujours les commerçants qui soient ciblés en priorité
00:24:25et attaqués dès qu'il y a des difficultés.
00:24:27Les responsables de la Chambre de Commerce
00:24:29et d'Industrie restent à l'écoute.
00:24:31Ils sont prêts à réactiver des systèmes
00:24:33de communication entre les commerçants
00:24:35pour gérer au mieux l'arrivée
00:24:37marchande et notamment la sécurité des clients.
00:24:39Avec la perte du chiffre d'affaires,
00:24:41les frais engagés pour les réparations
00:24:43viennent s'ajouter les cotisations d'assurance
00:24:45qui augmentent à chaque sinistre.
00:24:47Une accumulation qui peut mettre en péril à terme
00:24:49la pérennité d'un commerce.
00:24:51Dans le reste de l'actualité, Emmanuel Macron
00:24:53au G7, au cœur des discussions,
00:24:55la guerre en Ukraine et son corollaire,
00:24:57un accord sur les actifs russes
00:24:59qui serait en passe d'être signé.
00:25:01Et puis on termine ce journal
00:25:03avec la première canicule de l'année en Grèce.
00:25:05Conséquence, l'Acropole d'Athènes,
00:25:07site le plus visité du pays,
00:25:09restera au, fermé au public
00:25:11aux heures les plus chaudes de la journée,
00:25:13Corentin Brio.
00:25:15Les touristes sur place
00:25:17ont dû revoir leur plan.
00:25:19Hier, à la mi-journée dans la capitale grecque,
00:25:21les visiteurs se sont vus
00:25:23refuser l'entrée à l'Acropole d'Athènes.
00:25:25Nous avons essayé d'accéder
00:25:27à l'entrée de l'Acropole
00:25:29et nous avons vu que l'entrée était fermée.
00:25:31J'ai donc cherché des informations
00:25:33et la police nous a dit
00:25:35que c'était à cause de la canicule
00:25:37et qu'il n'était pas possible d'entrer.
00:25:39Des températures records
00:25:41et un thermomètre
00:25:43qui a grimpé jusqu'à 43 degrés.
00:25:45Alors aux alentours du monument
00:25:47quotidiennement pris d'assaut par les touristes,
00:25:49on tente de s'adapter
00:25:51mais on ne cache pas son inquiétude
00:25:53face à cette chaleur
00:25:55qui risque de durer plusieurs jours.
00:25:57Ce sera difficile, c'est sûr.
00:25:59Il fera terriblement chaud.
00:26:01Nous allons simplement apporter
00:26:03beaucoup d'eau et rester hydratés.
00:26:05Je pense que nous allons devoir le faire
00:26:07pour rester en vie aujourd'hui.
00:26:09Pour l'instant, c'est assez supportable.
00:26:11Il y a un peu de brise.
00:26:13C'est un soulagement.
00:26:15Mais je pense qu'il fera beaucoup plus chaud
00:26:17plus tard dans la journée.
00:26:19Je ne pense pas que ce sera supportable.
00:26:21Il risque encore d'être fermé au public
00:26:23ces prochains jours car ces épisodes
00:26:25caniculaires et leurs conséquences
00:26:27dévastatrices inquiètent également
00:26:29les autorités.
00:26:31En 2023, le pays avait été frappé
00:26:33par des incendies qui ont détruit
00:26:35quelques 175 000 hectares.
00:26:37C'est ce qu'on pouvait dire
00:26:39de l'actualité à 13h, Thierry.
00:26:41Merci beaucoup. On se retrouve d'ici
00:26:4315 minutes. Je vous présente l'équipe
00:26:45qui m'entoure depuis
00:26:47une demi-heure déjà.
00:26:49Je vous présente Najwa El Haïté, André Valény,
00:26:51Thomas Bonnet et j'accueille
00:26:53avec beaucoup de plaisir Julien Aubert,
00:26:55vice-président LR et ancien député.
00:26:57Soyez le bienvenu.
00:26:59Il s'en passe des choses chez vous.
00:27:01On ne s'ennuie pas.
00:27:03Hier, il s'est passé beaucoup de choses
00:27:05devant le siège des LR.
00:27:07Ce matin, aussi, Eric Ciotti
00:27:09exclu et revenu
00:27:11au siège des LR. Je vous propose
00:27:13deux petites séquences totalement lunaires.
00:27:15Il est dans son bureau
00:27:17et il s'adresse visiblement
00:27:19aux journalistes. On regarde la première séquence.
00:27:21Ensuite, on regardera une autre séquence
00:27:23qu'il a lui-même tweetée. Mais d'abord, la première séquence
00:27:25et vous me direz ce que vous en pensez, évidemment. Julien.
00:27:27Ça va, monsieur Ciotti ?
00:27:29Tout va bien ?
00:27:31Vous avez tous les accès ?
00:27:33C'est-à-dire, qu'est-ce qui manque ?
00:27:35Qu'est-ce que vous faites dans votre bureau ?
00:27:37Est-ce qu'on vous a beau
00:27:39bloquer l'accès ?
00:27:41Tout se passe pour le mieux, comme si de rien n'était.
00:27:43C'est-à-dire ?
00:27:45C'est-à-dire presque.
00:27:47Bon, ça, c'est la première séquence,
00:27:49Julien Aubert. Deuxième séquence
00:27:51qu'il a lui-même postée.
00:27:53Vous allez voir l'ambiance, vous allez découvrir.
00:27:55Et puis, évidemment, on réagit
00:27:57juste après.
00:27:59...
00:28:11Julien Aubert.
00:28:13Quel spectacle, quand même.
00:28:15Bureau-ville, la musique.
00:28:17C'est quoi le message, en fait ?
00:28:19Je vais vous dire,
00:28:21moi, ça me fait moyennement rigoler, parce que
00:28:23on est quand même
00:28:25à trois semaines d'une échéance
00:28:27qui est très importante, qu'on a
00:28:29rarement vue sous la Ve République,
00:28:31avec derrière la France insoumise,
00:28:33qui est une coalition, un parti antisémite,
00:28:35qui est au cœur d'une coalition de gauche.
00:28:37Et je vois mon
00:28:39parti s'enfoncer dans
00:28:41des querelles juridiques, alors que le fond
00:28:43du problème est politique.
00:28:45Je dirais pathétique, mais au sens
00:28:47premier du terme. Pathétique qui provoque la
00:28:49tristesse et l'émotion.
00:28:51On n'arrêterait pas d'aller sur la deuxième
00:28:53définition du mot pathétique.
00:28:55C'est-à-dire que je crois que
00:28:57la raison doit revenir,
00:28:59parce qu'en réalité,
00:29:01je pense à tous ces candidats, les républicains,
00:29:03quel que soit le choix qu'ils aient fait de choix politique,
00:29:05qui vont ensuite partir
00:29:07à la bataille, pendant que les autres sont en train de se préparer.
00:29:09Et c'est jamais très bon,
00:29:11si vous voulez, parce qu'en réalité, c'est tout le spectacle
00:29:13de la démocratie. Je dirais
00:29:15de manière générale, tout le monde est éclaboussé,
00:29:17parce qu'il y a aussi ce qui se passe chez Zemmour.
00:29:19Que pense celui, si vous voulez, qui a des problèmes
00:29:21de fin de mois, et qui se dit, mais
00:29:23ces gens-là, en fait, ils n'ont rien à faire
00:29:25de mes problèmes. Et donc, voilà.
00:29:27Après, vous avez effectivement
00:29:29des positionnements. Les acteurs essaient peut-être
00:29:31de garder le sourire. Maintenant, je pense que sur la
00:29:33forme, il y a vraiment quelque chose à rectifier.
00:29:35La manière dont Eric Soti
00:29:37s'est embarqué dans cette affaire
00:29:39a provoqué des réactions humaines
00:29:41très vives, parce que nulle part,
00:29:43si vous voulez, on peut avoir une décision comme ça, solitaire,
00:29:45sur un sujet aussi important.
00:29:47Thomas, vous dites
00:29:49plutôt qu'il faudrait se tourner vers les adhérents,
00:29:51pour voir quel serait leur choix politique.
00:29:53Selon vous, que pensent les adhérents
00:29:55de la démarche d'Eric Soti ?
00:29:57Sur la forme, on a compris que vous n'étiez pas forcément
00:29:59de son avis, mais sur le fond ?
00:30:01J'avais fait une consultation
00:30:03il y a 3-4 ans
00:30:05avec Osez la France, qui est mon mouvement.
00:30:07Sur 3 000 ou 6 000 personnes,
00:30:09il y avait 25 % de gens qui étaient pour une alliance
00:30:11avec le Rassemblement national.
00:30:13Entre-temps, la situation a évolué. Je pense qu'aujourd'hui,
00:30:15on aurait
00:30:17une courte majorité, je pense,
00:30:19sur la stratégie d'Eric Soti.
00:30:21Maintenant, il faut voir que vous avez
00:30:23ceux qui en sont fermement convaincus.
00:30:25Vous avez ceux qui sont convaincus pour des raisons
00:30:27temporaires, en disant que c'est la manière de sauver un groupe.
00:30:29Et puis après, vous avez ce spectacle
00:30:31qui peut évidemment provoquer
00:30:33chez les gens aussi des...
00:30:35Mais je crois qu'il ne faut pas
00:30:37partir du résultat. Il faut considérer
00:30:39qu'en fait, le Parti républicain appartient
00:30:41d'abord à ses adhérents. C'est eux qui sont...
00:30:43Moi, je suis un gaulliste,
00:30:45donc si vous voulez, je pense que quand vous avez
00:30:47un conflit, ce n'est pas au juge
00:30:49de venir le régler. C'est soit
00:30:51vous trouvez une autorité légitime extérieure,
00:30:53vous dites par exemple, on va trouver un médiateur, vous demandez
00:30:55le président de la haute autorité. Ça peut être
00:30:57une solution. Soit vous retournez devant le peuple
00:30:59ou alors vous dites, on ne veut pas
00:31:01faire trancher ça par les adhérents, mais on fait trancher ça par les électeurs.
00:31:03On trouve un accord, une trêve
00:31:05et puis dans trois semaines, on aura la réponse.
00:31:07On verra ce que donnera
00:31:09la solution. – Julien Aubert,
00:31:11on va écouter François-Xavier Benhamy.
00:31:13On voit bien que la situation n'est pas claire
00:31:15et pas limpide et que les tentations sont grandes.
00:31:17On y reviendra. – Mais je vais vous aider à clarifier
00:31:19tout ça. – Exactement. – Je vais tout faire mon possible.
00:31:21C'est pour ça que je suis venu. – C'est pour ça qu'on vous a invité
00:31:23aussi. Écoutez ce qu'a déclaré
00:31:25François-Xavier Benhamy.
00:31:27C'était ce matin. Écoutez-le.
00:31:29– Je fais barrage, évidemment,
00:31:31à la France insoumise et cette alliance
00:31:33de la gauche. Le vrai sujet, c'est de soutenir
00:31:35nos candidats au premier tour et ils sont,
00:31:37je n'ai pas peur de le dire, à tous
00:31:39les électeurs qui nous écoutent, le meilleur
00:31:41rempart contre la France insoumise.
00:31:43Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui,
00:31:45on a dans beaucoup de circonscriptions en France
00:31:47la possibilité de gagner face
00:31:49à des candidats macronistes pour sortir
00:31:51la France de cette majorité qui
00:31:53aujourd'hui est en train de la mettre dans le mur
00:31:55et face à l'extrême-gauche.
00:31:57Et des candidats, je crois qu'on est plus
00:31:59forts au premier tour quand on est capable de faire
00:32:01valoir notre ligne avec clarté, avec constance,
00:32:03avec fidélité. Aujourd'hui,
00:32:05notre défi, c'est de réussir
00:32:07à faire en sorte d'éviter que la France ne tombe
00:32:09dans les mains de cette alliance d'extrême-gauche.
00:32:11Voilà, je vais vous faire agir dans quelques
00:32:13instants, mais on va reprendre la direction
00:32:15du siège des Républicains que vous
00:32:17connaissez par cœur. On va retrouver Elodie Richard
00:32:19et Jean-Laurent Constantini. Racontez-nous
00:32:21un petit peu tout ce qui s'est passé ce matin
00:32:23avec Cessen et il y avait
00:32:25beaucoup de journalistes pour
00:32:27accompagner Eric Ciotti.
00:32:29Racontez-nous tout ce qui s'est passé,
00:32:31ma chère Elodie.
00:32:33Oui, parce que
00:32:35Eric Ciotti est arrivé au siège
00:32:37ce matin puisqu'il nous l'a dit,
00:32:39il ne reconnaît pas la décision du bureau
00:32:41politique. Il parle simplement d'une réunion
00:32:43entre cadres. Il maintient ses propos.
00:32:45Il est selon lui toujours le président de ce parti.
00:32:47On sait aussi qu'il a saisi la justice
00:32:49pour contester cette décision.
00:32:51Vous l'avez vu, il s'est ensuite montré à son bureau.
00:32:53Puis il y a eu cette vidéo. Il y a peut-être quelque chose quand même
00:32:55qui vous a interpellé, Thierry, sur la vidéo d'Eric Ciotti
00:32:57dans son bureau. C'est cette grande table vide
00:32:59et pour cause, ces anciennes équipes avaient
00:33:01pris soin de vider le bureau avant qu'ils reviennent.
00:33:03Ça vous en dit assez long sur l'ambiance
00:33:05au siège des Républicains. Vous n'avez pas intérêt
00:33:07à quitter votre bureau. Sinon, ils sont vidés. Je peux vous dire
00:33:09que ce n'est pas le seul à en avoir fait les frais.
00:33:11Eric Ciotti s'est ensuite rendu
00:33:13à l'Assemblée Nationale pour partir plus discrètement
00:33:15et pas sous l'œil des journalistes. Ça s'en déjeunait
00:33:17avec Jordan Bardella. À ce moment-là,
00:33:19il a dit qu'il allait gagner, qu'il comptait
00:33:21gagner ces élections avec son accord avec le Rassemblement
00:33:23National. On l'a pris aussi
00:33:25dans la matinée. Un nouveau bureau
00:33:27politique va être organisé. Cette fois
00:33:29dans les règles des statuts
00:33:31prévus par le parti. C'est-à-dire que
00:33:33au moins un quart du Conseil National a demandé
00:33:35un bureau politique. Maintenant, Eric Ciotti
00:33:37a au maximum huit jours pour le convoquer.
00:33:39En réalité, il devrait l'être ce soir,
00:33:41dans la journée ou demain. Évidemment, avant
00:33:43le dépôt à des candidatures dimanche.
00:33:45Merci beaucoup pour toutes ces précisions,
00:33:47ma chère Élodie, depuis le
00:33:49siège des PS. Je vous croyais bien aussi.
00:33:51On va retrouver tout de suite Fabien Roussel
00:33:53qui intervient. J'étais très inquiet ce matin.
00:33:55Je suis plus optimiste maintenant
00:33:57parce que ça avance
00:33:59et il y a une volonté d'aboutir.
00:34:01Mais tant que ce n'est pas fait,
00:34:03il y aura toujours un danger. Le plus grand danger,
00:34:05c'est que nous ne parvenions pas à cet accord
00:34:07et qu'il y ait un boulevard
00:34:09pour l'extrême droite. Donc, nous avons
00:34:11une obligation de résultat. On est en train d'y travailler.
00:34:13Ça va dans le bon sens
00:34:15là, en ce moment. Mais tant que ce n'est pas
00:34:17fait, il y aura toujours un danger.
00:34:19Très concrètement, sur quel point ça avance
00:34:21et sur quel point ça bloque ?
00:34:23Nous sommes quasi parvenus
00:34:25à nous mettre d'accord sur
00:34:27le contrat de gouvernement qui va nous unir
00:34:29de place publique
00:34:31jusqu'à nous. Et c'est important.
00:34:33Et nous sommes en train
00:34:35de discuter sur
00:34:37les candidatures uniques à gauche
00:34:39que nous voulons présenter dans chacune des circonscriptions
00:34:41avec l'objectif d'aller
00:34:43gagner des circonscriptions pour former une majorité.
00:34:45Or là,
00:34:47les débats sont un peu
00:34:49tendus parce que
00:34:51il faut choisir les meilleurs d'entre nous
00:34:53dans chacune de ces circonscriptions.
00:34:55En tout cas, dans
00:34:57les dernières qu'il nous reste à négocier.
00:34:59Les meilleurs d'entre nous en capacité
00:35:01de gagner. Et peut-être pas les mêmes
00:35:03qu'en 2022.
00:35:05Non, c'est pas du tout ça.
00:35:07Je peux vous dire que
00:35:09en tout cas,
00:35:11il y a un bon dialogue
00:35:13très franc, mais sincère
00:35:15pour avancer entre l'ensemble
00:35:17des forces politiques.
00:35:19Et qu'est-ce qui bloque essentiellement ?
00:35:21C'est juste de savoir si nous sommes
00:35:23d'accord sur le volume
00:35:25de circonscriptions pour chacune
00:35:27des forces politiques.
00:35:29Je dirais à un ou deux près,
00:35:31mais c'est pas ça le sujet.
00:35:33C'est de savoir dans ces circonscriptions,
00:35:35dans chaque département,
00:35:37comment elles sont réparties.
00:35:39Et comment, à chaque fois, nous arrivons à désigner
00:35:41la candidate,
00:35:43le candidat qui représentera le Front Populaire
00:35:45et qui a le meilleur ancrage dans le territoire.
00:35:47Qui a la meilleure chance de l'emporter
00:35:49face à un candidat d'extrême droite ou face à un candidat
00:35:51de la majorité. Et c'est ça qui peut
00:35:53faire difficulté, mais c'est compréhensible.
00:35:55La France Insoumise s'est déjà positionnée
00:35:57s'agissant du candidat. Le futur Premier ministre
00:35:59sera un insoumis ?
00:36:01Non, mais non. Alors là aussi,
00:36:03il y a beaucoup de choses qui sont dites
00:36:05et qui n'ont aucune réalité.
00:36:07Nous n'avons pas abordé ces discussions-là.
00:36:09Aujourd'hui, nous voulons
00:36:11aboutir et présenter à la presse
00:36:13dans les heures qui viennent
00:36:15un accord sur un programme,
00:36:17un accord de gouvernement.
00:36:19Et ensuite, un engagement,
00:36:21c'est que dans chacune des circonscriptions,
00:36:23il y aura un candidat unique à gauche.
00:36:25Avec la NPA ?
00:36:27La seule chose qui nous mobilise aujourd'hui,
00:36:29c'est de réussir à tenir
00:36:31ces deux engagements, un programme,
00:36:33un candidat unique, et de vous présenter ça
00:36:35au français d'ici la fin de la journée.
00:36:37Est-ce qu'Adrien Quatennens sera réinvesti ?
00:36:39Avec l'avenir frais populaire ?
00:36:41Je veux laisser
00:36:43la discussion
00:36:45aboutir sur
00:36:47toutes les circonscriptions. Vous pourrez poser
00:36:49des questions à chacun quand on en sera là.
00:36:51Pour l'instant, on discute encore.
00:36:53Tant qu'on discute, c'est pas fait.
00:36:55Et tant que c'est pas fait, il y a toujours un risque
00:36:57qu'on n'y arrive pas, et ce serait dramatique.
00:36:59Et c'est pour ça qu'on a
00:37:01une vraie responsabilité.
00:37:03Mais quand ce sera fait,
00:37:05ce que je souhaite, le plus rapidement possible,
00:37:07vous pourrez poser des questions sur les investitures
00:37:09de chaque formation politique.
00:37:11Sur l'accord programmatique, il y aura fait mention
00:37:13de la qualification terroriste du Hamas.
00:37:15On sait que certains socialistes
00:37:17fixaient une ligne rouge pour avoir cette formulation-là.
00:37:19Est-ce qu'il y a encore des ambiguïtés
00:37:21en ce moment même dans la rédaction
00:37:23de l'accord programmatique ?
00:37:25Non, parce que nous avons fait,
00:37:27d'ailleurs comme sur les circonscriptions,
00:37:29comme sur le programme,
00:37:31chaque question des crimes qui ont été commis
00:37:33le 7 octobre, y compris pour exiger
00:37:35la libération des otages,
00:37:37y compris pour aboutir à la paix
00:37:39dans cette région du monde où deux peuples
00:37:41doivent pouvoir vivre dans deux Etats.
00:37:43Et de la même manière, concernant l'antisémitisme,
00:37:45il est important que nos concitoyens
00:37:47trouvent dans notre engagement
00:37:49les réponses à leurs inquiétudes
00:37:51et je vous rassure, ils les trouveront,
00:37:53ces réponses, parce que nous avons réussi
00:37:55à l'écrire
00:37:57et à être très clair sur ces sujets.
00:37:59Est-ce que le NPA rejoint
00:38:01le Front populaire ?
00:38:03Je... Vous le verrez
00:38:05quand ce sera fait. Je vous donne
00:38:07des éléments, là, d'appréciation.
00:38:09Vous le verrez quand ce sera fait.
00:38:11Et concernant l'ensemble des formations
00:38:13politiques qui ont
00:38:15manifesté leur souhait de rejoindre
00:38:17le nouveau Front populaire,
00:38:19quand le programme
00:38:21sera ficelé, là, dans les
00:38:23minutes, dans l'heure
00:38:25qui vient, chaque formation,
00:38:27toutes les organisations
00:38:29trouveront ce programme
00:38:31et ils diront
00:38:33s'ils s'y retrouvent ou pas.
00:38:35Et donc, ce sera à elles, à ce moment-là,
00:38:37de dire s'ils s'engagent,
00:38:39s'ils maintiennent leur engagement ou pas.
00:38:41En tout cas, ils ne sont pas présents ce matin.
00:38:43C'est pour cela que nous travaillons
00:38:45et nous travaillons à...
00:38:47bien au-delà des 4 formations
00:38:49de la NUPES. C'est pour ça que c'est pas
00:38:51la NUPES, c'est au-delà. Nous travaillons
00:38:53avec Place publique, avec
00:38:55Génération S, avec
00:38:57la gauche républicaine et socialiste.
00:38:59Nous travaillons à plusieurs mains et à plusieurs
00:39:01formations. Non, il y a 7 formations
00:39:03au départ, les 7 formations qui ont signé
00:39:05l'engagement que nous vous avons
00:39:07présenté ici
00:39:09en début de semaine. Voilà. Et je vous remercie
00:39:11beaucoup, je pense...
00:39:13Mais...
00:39:15Je pense que...
00:39:17Je pense que parmi
00:39:19ceux qui discutent là,
00:39:21beaucoup sont capables,
00:39:23beaucoup ont des talents,
00:39:25et nous aurons cette discussion-là
00:39:27le moment venu. Aujourd'hui,
00:39:29et c'est pour ça que je voulais
00:39:31passer ce message-là, la seule chose
00:39:33qui compte, c'est l'union
00:39:35et c'est réussir
00:39:37à dire aux Français, nous l'avons fait,
00:39:39nous prenons nos responsabilités
00:39:41et nous voulons gagner.
00:39:43C'est la seule chose qui compte, et donc
00:39:45quand nous aurons présenté le
00:39:47programme, notre engagement dans les circonscriptions,
00:39:49nous dirons aussi
00:39:51comment incarner ce
00:39:53rassemblement et ce Front populaire.
00:39:55Et le moment venu,
00:39:57on vous présentera tout ça. Je vous remercie.
00:39:59Merci monsieur Roussel.
00:40:01Voilà.
00:40:03C'était, vous l'avez bien compris, on fait
00:40:05des pas de côté, on parle de la droite, on parle de la gauche,
00:40:07on parle de la gauche, on passe de la droite.
00:40:09Vous voyez que ce n'est pas si simple que ça, si c'est pour vous rassurer,
00:40:11mon cher
00:40:13Julien Aubert. Et on voit
00:40:15que c'est, encore une fois, la bataille des
00:40:17circonscriptions. On a plutôt tendance à un peu oublier
00:40:19les dossiers un peu importants. Certains dossiers,
00:40:21on les met sur la table. Le fond passera après.
00:40:23On y reviendra. Et les idées surtout.
00:40:25Puisque vous nous faites l'honneur d'être avec
00:40:27nous, Julien Aubert. Effectivement,
00:40:29quand on vous a fait écouter
00:40:31François-Xavier Benhamy qui dit qu'il
00:40:33voterait carrément pour le Rennes face à
00:40:35la gauche sur le second tour. Et on comprend bien.
00:40:37Parfois, c'est
00:40:39ça.
00:40:41C'est très étroit.
00:40:43Non ?
00:40:45D'abord, il faut quand même regarder
00:40:47les personnes. Je dis quand même
00:40:49parce que malheureusement, cette élection va être
00:40:51une élection d'étiquette. Donc la question
00:40:53c'est voulez-vous, oui ou non,
00:40:55donner une majorité à Emmanuel Macron.
00:40:57Et si vous ne voulez pas donner une majorité à Emmanuel Macron,
00:40:59vous n'avez plus que deux options.
00:41:01À un moment donné, il faut faire des choix.
00:41:03Effectivement, vous choisissez le candidat qui est le moins
00:41:05éloigné de ce que vous pensez.
00:41:07Il est évident que pour quelqu'un comme moi,
00:41:09la LFI,
00:41:11ou les écologistes radicaux, c'est l'inverse de mon
00:41:13engagement politique.
00:41:15Ça, c'est une chose. Ensuite,
00:41:17effectivement, il peut y avoir
00:41:19des convergences.
00:41:21Moi, je regarde quand même les
00:41:23candidats. Parce que
00:41:25souvent,
00:41:27il peut y avoir des fous, des gens qui ne travaillent pas.
00:41:29Je ne pense pas que ce soit...
00:41:31Je pense que des fois, parfois, on ferait bien quand même de regarder.
00:41:33Moi, dans ma circonscription, j'ai...
00:41:35Mon ex-circonscription, je ne suis pas candidat, je le précise.
00:41:37Vous voyez, la fille du RN
00:41:39vient de m'insulter ce matin dans la presse. Est-ce que vraiment
00:41:41j'ai envie d'aller voter pour elle au deuxième
00:41:43tour ? Vous voyez, ça peut jouer, des choses comme ça.
00:41:45Mais globalement, effectivement, ce serait
00:41:47une querelle d'appareils et d'étiquettes.
00:41:49Et c'est ça donc qu'il faut comprendre.
00:41:51Et effectivement, si on se rappelle bien,
00:41:53en 2022,
00:41:55l'EPS s'est alliée
00:41:57avec la France insoumise, et ça a fracturé
00:41:59l'EPS entre ceux qui ne voulaient pas et ceux qui
00:42:01voulaient. Olivier Faure a fait
00:42:03un choix de réalisme. Il a eu un groupe
00:42:05socialiste, ce qui a permis ensuite
00:42:07à Glucksmann de faire sa campagne
00:42:09et ce qui fait qu'aujourd'hui, dans le rapport de force...
00:42:11Glucksmann, on n'en parle plus pour le moment.
00:42:13Dans le rapport de force socialiste...
00:42:15L'une des raisons pour lesquelles l'EPS aura
00:42:17plus de candidats cette fois-ci,
00:42:19c'est que dans le rapport de force aux Européennes,
00:42:21on a bien vu que ça s'était un peu inversé, donc ils ont
00:42:23effectivement revu. Donc voilà,
00:42:25il y a des logiques, je dirais...
00:42:27Dans votre circonscription, second tour,
00:42:29Front populaire, Rassemblement national,
00:42:31vous votez Rassemblement national ?
00:42:33Moi, je ferai barrage à tout candidat
00:42:35de la France insoumise.
00:42:37De la France insoumise. Après...
00:42:39Donc vous votez ?
00:42:41Oui, mais je vais vous dire...
00:42:43Ah, vous n'allez pas le dire !
00:42:45Non, si vous voulez, je pense que...
00:42:47Je n'aime pas les positions de... Parce que je vous dis,
00:42:49je regarde les individus, mais je pense même que je préférerais
00:42:51un candidat En Marche
00:42:53à un candidat de la France insoumise.
00:42:55Je pense même que je préférerais un candidat socialiste
00:42:57à un candidat de la France insoumise.
00:42:59Mais si c'est un candidat RN.
00:43:01Si c'est un candidat RN.
00:43:03Si c'est un candidat RN, je préfère un candidat...
00:43:05Je préfère un candidat RN, mais évidemment.
00:43:07C'est bien de dire les choses aussi.
00:43:09Mais non, mais évidemment.
00:43:11Modulo, ce que je vous ai dit sur la personnalité des gens,
00:43:13parce que dans mon département,
00:43:15j'ai vu parfois des candidats du Rassemblement national,
00:43:17si vous voulez, vous n'aviez pas envie de voter pour eux.
00:43:19Alors pourquoi ne pas rejoindre avec Ciotti dans sa démarche ?
00:43:21Parce que je ne souhaite pas être candidat aux élections législatives.
00:43:23Et j'ai même vous dire...
00:43:25Vous n'êtes pas contre la démarche.
00:43:27Vous n'êtes pas candidat.
00:43:29Ma question, c'était pourquoi ne pas rejoindre
00:43:31Éric Ciotti dans sa démarche.
00:43:33Il aura besoin de soutien d'un vice-président.
00:43:35Alors là, pour le coup, si vous voulez...
00:43:37Soit vous êtes...
00:43:39Vous voulez devenir député.
00:43:41Donc vous vous engagez, parce que derrière,
00:43:43il y a une suite politique.
00:43:45Moi, je n'ai pas de mandat aujourd'hui.
00:43:47Vous allez vous retrouver député, etc.
00:43:49C'est un choix.
00:43:51Je ne vais pas aller à la bataille et dire je soutiens.
00:43:53D'autant que...
00:43:55Il y a quand même des éléments qui font que...
00:43:57Des choses qui m'ont choqué.
00:43:59Premièrement, c'est une décision très lourde
00:44:01de conséquence qui engage tout le monde.
00:44:03Alors qu'en réalité, le problème des Républicains,
00:44:05depuis le début, c'est ce que je dis depuis 10 ans,
00:44:07c'est qu'il est assis sur des sociologies différentes
00:44:09qu'on aurait dû mettre fin au parti unique.
00:44:11Et en fait, il y a de quoi faire
00:44:132 voire 3 partis dans un parti.
00:44:15Deuxièmement, c'est qu'il a fait ça en autocrate,
00:44:17tout seul dans son coin.
00:44:19Seulement pour des raisons d'ailleurs qui tiennent à sa situation.
00:44:21Et troisièmement, parce qu'il n'a prévenu personne,
00:44:23il n'a respecté lui non plus aucune procédure.
00:44:25Mais il doit démissionner, là ?
00:44:27Il doit démissionner, Julien Berth ?
00:44:29Parce qu'il est toujours président.
00:44:31Il est président des LR.
00:44:33Je crois, si vous voulez,
00:44:35qu'on s'est embarqués dans un débat juridique
00:44:37et que répondre à la question
00:44:39où il doit démissionner ou pas...
00:44:41Mais vous, vous souhaitez quoi ? Sa démission ?
00:44:43Moi, je souhaite, si vous voulez,
00:44:45que cette guerre juridique s'arrête.
00:44:47Je souhaite que les gens se parlent
00:44:49et qu'on préserve les candidats, les républicains.
00:44:51Parce que moi, j'ai beaucoup d'amis.
00:44:53J'ai des amis qui partent avec Eric Ciotti.
00:44:55Et j'ai des amis qui partent.
00:44:57Et ils le veulent tout aussi bien.
00:44:59Et ils sont aussi contre la France insoumise.
00:45:01Et ils sont aussi contre Macron.
00:45:03Vous dites qu'Eric Ciotti n'est pas seul, aujourd'hui ?
00:45:05Les députés sortants ?
00:45:07Ils vont rejoindre Eric Ciotti quand ça démarre ?
00:45:09Non, non, non.
00:45:11J'ai des gens qui ne sont pas des députés sortants
00:45:13qui partent avec Eric Ciotti, qui vont être investis.
00:45:15C'est des députés sortants qui ont fait le choix
00:45:17de se présenter en LR classique.
00:45:19Et ceux-là, si vous voulez, on les met en danger.
00:45:21Imaginez ce que ça va faire.
00:45:23Il y aura certainement un candidat LR-RN
00:45:25et en face,
00:45:27un candidat LR.
00:45:29Et c'est pour ça ?
00:45:31Quelle est la légitimité
00:45:33si aujourd'hui,
00:45:35ce n'est pas légitime d'investir
00:45:37des personnes au niveau des LR ?
00:45:39Et au niveau du bureau politique aussi ?
00:45:41C'est pour ça que si vous rentrez
00:45:43dans la logique de guerre juridique,
00:45:45de savoir... Ce qui va se passer, c'est ça.
00:45:47Or moi, je pense d'abord
00:45:49à l'intérêt de mon parti, Les Républicains,
00:45:51qui est d'avoir un candidat qui soit
00:45:53honnêtement... Moi, je suis, en tant qu'électeur,
00:45:55que j'ai un LR qui ait fait un accord
00:45:57ou pas d'accord. Ce que je veux, c'est avoir un LR.
00:45:59Je ne veux pas en avoir deux.
00:46:01Allez Julien, on marque une pause et j'ai encore
00:46:03deux ou trois petites questions à vous poser, et Thomas aussi.
00:46:05J'ai tout le déjeuner pour vous.
00:46:07C'est bien de le dire.
00:46:09Allez, on marque une pause, on se retrouve dans quelques instants
00:46:11également de ce qui se passe à gauche aussi.
00:46:13Droite, gauche, gauche, droite. A tout de suite.
00:46:17Allez, merci de nous accueillir.
00:46:19Il est un peu plus de 13h30, c'est Bili News, la dernière ligne droite.
00:46:21Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:46:23Beaucoup de sujets, beaucoup de politique, évidemment, vous vous en doutez.
00:46:25Mais on fait un nouveau tour de l'information avec
00:46:27Sommeil à la Bili.
00:46:29Bonjour Thierry, bonjour à tous. A la une de l'actualité,
00:46:31il fait son mea culpa pour Gérald Darmanin.
00:46:33La justice n'est pas assez
00:46:35rapide au cœur de ses regrets.
00:46:37L'exécution des peines, un volet sur lequel
00:46:39la Macronie n'a pas été au rendez-vous,
00:46:41concède le ministre de l'Intérieur au micro
00:46:43de Pascal Praud ce matin.
00:46:45Marion Maréchal est revenue également
00:46:47ce matin sur sa rupture avec Reconquête.
00:46:49Cette exclusion s'impose
00:46:51à moi. Je suis triste, je le vois
00:46:53comme une injustice. Je suis exclue
00:46:55sur un désaccord politique avec Éric Zemmour.
00:46:57A-t-elle ajouté ?
00:46:59Et puis après avoir passé deux ans
00:47:01dans les géolies iraniennes, il est enfin
00:47:03arrivé ce matin au Bourget.
00:47:05Louis Arnault, un ressortissant français détenu en Iran
00:47:07depuis septembre 2022
00:47:09et condamné à cinq années de prison, a été libéré.
00:47:11Ce qui porte au total...
00:47:13Ce qui porte au total...
00:47:15Il reste donc au total, pardonnez-moi,
00:47:17trois Français détenus
00:47:19par le régime de Téhéran.
00:47:21Merci beaucoup, ma chère Somaya.
00:47:23Allez, on poursuit les débats.
00:47:25On parle beaucoup de politique, de la gauche,
00:47:27de la droite. Avec nous,
00:47:29Naïma M. Fadel, Najwa El Haïté,
00:47:31André Véléni, Julien Aubert, Thomas Bonnet.
00:47:33Julien Aubert,
00:47:35je vais vous soumettre
00:47:37un sondage,
00:47:39un sondage maison.
00:47:41Êtes-vous favorable ou opposé à une alliance
00:47:43entre les Républicains et la RN
00:47:45pour les élections législatives du 30 juin ?
00:47:47C'est un sondage CNews Europe 1, le journal du dimanche.
00:47:49La réponse, vous l'avez sous vos yeux.
00:47:5145% oui,
00:47:5354% non.
00:47:55Moi, j'ai une question à vous poser.
00:47:57Donc oui, on est favorable, c'est ça ?
00:47:59C'est ça.
00:48:01C'est fait sur l'ensemble des Français.
00:48:03Réaction ?
00:48:05La réaction, c'est qu'on voit bien que la population,
00:48:07et on peut comprendre
00:48:09que les gens de gauche ont dû dire
00:48:11qu'ils étaient opposés,
00:48:13surtout l'ensemble de la population.
00:48:15On voit bien qu'en réalité,
00:48:17les gens disent,
00:48:19il y a bien des alliances à gauche,
00:48:21pourquoi il n'y aurait pas des alliances à droite ?
00:48:23J'ai l'argument moral
00:48:25qui a pu être utilisé.
00:48:27En réalité, c'est épuisé avec l'instrumentalisation
00:48:29du thème du rassemble national par le président de la République.
00:48:31Il faut quand même le rappeler,
00:48:33il est le premier responsable de cette situation.
00:48:35C'est lui qui a fait en sorte d'être élu
00:48:37une première fois, une deuxième fois
00:48:39sur la thématique du front
00:48:41de « je vais faire barrage au Front National ».
00:48:43Donc si le Rassemble national
00:48:45est aussi élevé, c'est quand même sa faute.
00:48:47C'est lui qui a cassé les partis
00:48:49dits républicains de droite et de gauche.
00:48:51Ce qui fait qu'aujourd'hui, il se retrouve avec une coalition
00:48:53de droite dominée par le RN et de gauche
00:48:55dominée par la LFI.
00:48:57À un moment donné, il a eu échec sur toute la ligne.
00:48:59Moi, ce que j'entends, c'est que les gens me disent
00:49:01« Écoutez... ». Après, il y a une différence
00:49:03entre ce que fait la gauche et ce que fait la droite.
00:49:05La gauche dit « Nous, on fait un pacte de gouvernement ».
00:49:07Moi, autant, si vous voulez,
00:49:09sur la question de gouverner avec le RN,
00:49:11j'ai une position très sceptique
00:49:13parce qu'il y a des vraies divergences
00:49:15et que, sur le plan économique,
00:49:17je ne suis pas sûr de connaître leur programme.
00:49:19Je trouve qu'il a beaucoup bougé.
00:49:21Après, sur une notion de cartel électoral,
00:49:23c'est-à-dire de dire « Vous êtes moins bête puisque la gauche fait ça ».
00:49:25Moi, je n'ai pas d'opposition de principe.
00:49:27Je répète, dans la manière dont ça a été fait,
00:49:29c'est une question très lourde parce qu'il y a des gens
00:49:31qui peuvent considérer que c'est un problème moral
00:49:33parce que ça leur pose un vrai problème politique local,
00:49:35c'est-à-dire que ça les fait disparaître eux.
00:49:37Ça, c'est le problème structurel de l'LR
00:49:39que, malheureusement, on paye aujourd'hui.
00:49:41Je l'ai dit, Eric Chautier est exclu
00:49:43à l'unanimité des décisions prises,
00:49:45et je le redis,
00:49:47par les cadres de votre parti,
00:49:49mais qu'en pensent les électeurs de droite ?
00:49:51Ça, ça va vous intéresser.
00:49:53Chloé Tarka et Stéphanie Rouquier
00:49:55leur ont posé la question.
00:49:57Eric Chautier avait surpris
00:49:59la sphère politique suite à son annonce
00:50:01d'une alliance avec le Rassemblement national.
00:50:03En réaction, les Républicains ont demandé
00:50:05son exclusion, pas toujours comprise,
00:50:07du côté de ses partisans.
00:50:09Personne ne mérite une exclusion comme ça,
00:50:11mais lui, il a voulu
00:50:13faire son chemin
00:50:15tout seul. Il a bien fait parce que
00:50:17c'est ou d'un côté
00:50:19ou de l'autre. Lui, il est dans un camp,
00:50:21il a pris la direction.
00:50:23Après, c'est lui qui se juge
00:50:25avec sa conscience.
00:50:27Si la gauche s'unit, c'est normal que la droite aussi puisse s'unir.
00:50:29Là, il a raison. Mais maintenant,
00:50:31les règles du parti, il faut les respecter.
00:50:33Une alliance qui laisse présager
00:50:35d'épineuses batailles juridiques avec son parti.
00:50:37Je pense qu'ils ont parfaitement raison
00:50:39parce que ce ne sont pas du tout
00:50:41les mêmes lignes politiques.
00:50:43Invité sur le plateau de CNews hier,
00:50:45Eric Chautier a réaffirmé
00:50:47être et rester
00:50:49le président du parti.
00:50:51Julien Aubert, c'est quoi l'avenir des Républicains
00:50:53dans un tel scénario ?
00:50:55Si on confie ce contentieux...
00:50:57Si on pense que c'est au juge
00:50:59de régler un problème de ligne politique,
00:51:01à mon avis, ça se
00:51:03terminera très très mal parce qu'on
00:51:05peut perdre des deux côtés. Parce qu'on peut avoir des candidats
00:51:07comme on le disait tout à l'heure, un, deux LR
00:51:09par cercle. Alors quand même,
00:51:11l'objet, c'est de retrouver de l'oxygène.
00:51:13En revanche,
00:51:15si on sait être,
00:51:17je dirais, raisonnable
00:51:19peut-être commencer à dialoguer, faire trancher
00:51:21ça, je pense qu'on peut arriver
00:51:23avec 40 députés
00:51:25LR réélus parce que
00:51:27M. Macron n'a pas mis de candidats face à l'EU.
00:51:2940 députés LR
00:51:31réélus parce qu'il n'y a pas eu de candidats
00:51:33nationals. Et ça fait donc
00:51:35deux fois plus quasiment de députés
00:51:37LR que la précédente mandature,
00:51:39c'est-à-dire la clé du Parlement.
00:51:41Par contre, ça voudrait dire ensuite
00:51:43comprendre qu'à partir du moment où on est sur
00:51:45des sociologies différentes, sur des territoires
00:51:47différents, ça veut dire une organisation différente.
00:51:49Et donc ça veut dire un vrai débat.
00:51:51J'ai été candidat à la présidence interne des Républicains.
00:51:53C'est le projet que je portais. Je leur disais
00:51:55faisons un modèle allemand
00:51:57CDU-CSU. Le LR
00:51:59de Vaucluse n'est pas le LR de Paris.
00:52:01Admettons-le. Ils ont
00:52:03toujours été fidèles, si vous voulez,
00:52:05à l'UMP comme mantra.
00:52:07On en paye aujourd'hui les conséquences. Moi je dis
00:52:09c'est le moment justement de réorganiser.
00:52:11Il y a des gens qui réfléchissent.
00:52:13Et où est-ce qu'il a explosé en vol là, non ?
00:52:15De toute façon, je vais vous dire.
00:52:17Est-ce qu'on préfère exploser en vol
00:52:19ou est-ce qu'on préfère lentement agoniser
00:52:21en attendant que chaque pelure d'oignon
00:52:23s'en aille ? Alors peut-être
00:52:25que c'est trop tard. Il se trouve que moi je suis
00:52:27un optimiste.
00:52:29En tout cas, vous avez la parole franche.
00:52:31Je pense, si vous voulez, qu'il faut revenir
00:52:33à l'héritage de Gérald Legault.
00:52:35Si le RN aujourd'hui fait un score aussi
00:52:37important, c'est parce qu'il y a des thématiques
00:52:39sur le drapeau, sur la souveraineté.
00:52:41Et surtout, il y a des préoccupations
00:52:43C'est des thématiques du pouvoir d'achat.
00:52:45On en parle avec mes invités
00:52:47à longueur de plateau.
00:52:49Moi, je n'aime pas trop le mot pouvoir d'achat
00:52:51parce que ça donne juste l'impression, si vous voulez,
00:52:53que c'est de l'argent.
00:52:55Mais en fait, le vrai sujet,
00:52:57c'est la place de l'homme dans la société.
00:52:59C'est qu'aujourd'hui, le travail ne paie pas.
00:53:01C'est qu'il y a des gens qui se retrouvent comme ça.
00:53:03Qu'a dit Éric Ciotti ?
00:53:05Il a dit que le RN évoque
00:53:07ces thèmes.
00:53:09C'est une des raisons majeures.
00:53:11Éric Ciotti, il a une ligne très libérale.
00:53:13Quand j'étais député,
00:53:15ce n'était pas le problème des droits de succession
00:53:17qui posait problème chez moi.
00:53:19Moi, ce qui posait problème, c'est que j'avais des gens
00:53:21qui avaient 600 euros de retraite et qui, à la fin du mois,
00:53:23se retrouvaient avec quelques centimes.
00:53:25Qu'est-ce qu'on a à proposer à ces gens-là ?
00:53:27Le RN propose pour moi parfois des solutions
00:53:29qui sont totalement invendables.
00:53:31Si les gens sont favorables à cette alliance,
00:53:33même ceux qui ne connaissent pas très bien la politique,
00:53:35c'est parce que les différences idéologiques de programmes
00:53:37entre Laurent Wauquiez, Éric Ciotti, Marine Le Pen
00:53:39ne sont pas des jeux de tout le monde.
00:53:41En tout cas, moi, je pense qu'il y en a plus.
00:53:43Autant sur la question migratoire,
00:53:45la question sécuritaire, oui, c'est vrai.
00:53:47Autant, y compris,
00:53:49mais attention, ce n'est pas une critique des deux partis,
00:53:51c'est que même au sein des Républicains,
00:53:53il y a des options économiques différentes.
00:53:55Moi, je suis favorable à la participation.
00:53:57Je suis favorable à ce qu'à côté des revenus
00:53:59d'activité, vous ayez des revenus
00:54:01tirés du fait d'être actionnaire
00:54:03de l'entreprise dans laquelle vous êtes,
00:54:05bien plus massif, de telle manière
00:54:07que le problème de compétitivité,
00:54:09c'est une position qui est une position assez minoritaire
00:54:11parce qu'on a plutôt des libéraux.
00:54:13Merci.
00:54:15Merci, Julien Aubert.
00:54:17Vous pouvez rester jusqu'à la fin de l'émission
00:54:19parce qu'on va parler un peu de la gauche,
00:54:21évidemment.
00:54:23Vous pouvez rester.
00:54:25Jean-Luc Mélenchon, on l'a vu,
00:54:27n'a pas dit son dernier mot pour Matignon.
00:54:31Évidemment, l'emporter,
00:54:33François Ruffin aussi. On va écouter
00:54:35son part, justement, sur le fait que
00:54:37Jean-Luc Mélenchon serait plutôt partant
00:54:39pour Matignon.
00:54:41Être Premier ministre, il faut en être
00:54:43capable. Ça, ça me paraît être
00:54:45une évidence. Et que Jean-Luc Mélenchon
00:54:47en soit capable, je pense que personne
00:54:49ne le conteste. En tout cas, pas moi.
00:54:51Et ça me paraît, de ce point de vue-là,
00:54:53être une évidence. Maintenant, Jean-Luc Mélenchon
00:54:55dit aussi, comme Olivier Faure l'a dit,
00:54:57qu'on prend les choses étape par étape,
00:54:59qu'on est en train de discuter du programme,
00:55:01des différentes candidatures sur les circonscriptions.
00:55:03En ce qui concerne la fonction
00:55:05du Premier ministre, il est normal que ça soit
00:55:07le groupe le plus nombreux de la coalition
00:55:09puisqu'il y a une proposition aux autres.
00:55:11Voilà. Et on va retrouver
00:55:13Anne-Isabelle Tellet et Raphaël Lasrec
00:55:15depuis le siège d'Europe Écologie-Lever.
00:55:17Fabien Roussel
00:55:19a essayé de clarifier
00:55:21un petit peu les choses, ma chère.
00:55:25Oui, Thierry,
00:55:27il est sorti en plein milieu de la réunion
00:55:29pour nous faire un petit point d'étape, on va dire.
00:55:31Il nous a confessé
00:55:33qu'il était très optimiste en arrivant ce matin.
00:55:35Et d'ailleurs, quand il est arrivé ce matin,
00:55:37il avait le visage grave et fermé
00:55:39et les discussions étaient suspendues.
00:55:41Dès lors qu'il est rentré à l'intérieur pour rejoindre
00:55:43Marine Tondelier, Emmanuel Bompard
00:55:45qu'on vient d'entendre, ainsi qu'Olivier Faure,
00:55:47les discussions ont reprise.
00:55:49Alors, ce qu'il nous a dit,
00:55:51c'est qu'il est très optimiste désormais.
00:55:53Enfin, il est même plutôt optimiste.
00:55:55Il nous parle de la conclusion d'un accord d'ici une heure.
00:55:57On va voir, parce qu'il y a encore beaucoup de choses
00:55:59quand même à mettre en place,
00:56:01et notamment un programme commun
00:56:03à la question de savoir
00:56:05si l'ANPA appartenait
00:56:07ou va appartenir à ce Front Populaire.
00:56:09Vous savez, l'ANPA, le parti d'Olivier Poutou
00:56:11et d'Olivier Besancenot,
00:56:13qui, eux, ne reconnaissent pas
00:56:15le Hamas comme étant une organisation terroriste
00:56:17est centrale, parce que dans ce programme
00:56:19du Front Populaire, il va falloir inscrire
00:56:21que le Hamas est une organisation
00:56:23terroriste. Et puis,
00:56:25à la question aussi du Premier ministre,
00:56:27du futur Premier ministre,
00:56:29le président du Parti Communiste nous a dit
00:56:31que ce n'était pas à l'ordre du jour
00:56:33qu'aujourd'hui, il s'agissait de choisir
00:56:35un programme commun, et que toutes les autres formations,
00:56:37si elles étaient d'accord avec ce programme,
00:56:39pourront rejoindre ce Front Populaire.
00:56:41Il a fait référence
00:56:43aux années 1936, avec un Front Populaire
00:56:45fort, avec à la tête Léon Blum.
00:56:47Merci beaucoup,
00:56:49Isabelle Tolélé. Vous êtes accompagnée
00:56:51par Raphaël Lazareg.
00:56:53Je vous vois dubitatif, mon cher André Vallini.
00:56:55Vous avez mal à votre gauche.
00:56:57Quand j'entends certains, à gauche,
00:56:59se référer à Léon Blum,
00:57:01et quand on connaît ce que
00:57:03pensait Léon Blum, ce que disait Léon Blum,
00:57:05notamment sur la question d'Israël,
00:57:07parce qu'il était sioniste, au sens positif
00:57:09du terme, bien sûr, et il le revendiquait.
00:57:11Il était juif, évidemment, mais il était
00:57:13sioniste pour la création d'un Etat d'Israël.
00:57:15Léon Blum, aujourd'hui, s'il se
00:57:17retourne dans sa tombe, c'est en entendant
00:57:19LFI et d'autres,
00:57:21et l'ENPA, puisque maintenant il y a l'ENPA
00:57:23dans la coalition, d'entendre
00:57:25ces gens-là parler d'Israël et du
00:57:27Hamas. Non, moi, ce que je voudrais dire, aussi,
00:57:29c'est pas très
00:57:31joli, ce que je vais dire, mais je parle
00:57:33sous le contrôle de mon ancien collègue, Julien
00:57:35Aubert. Il l'a dit, d'ailleurs, à sa manière, tout
00:57:37à l'heure, la nature humaine étant ce qu'elle est,
00:57:39il faut aussi toujours
00:57:41décrypter ce qui se passe, à gauche comme
00:57:43à droite, par la volonté
00:57:45qu'ont les députés sortants de garder leur siège.
00:57:47Olivier Faure, je le connais
00:57:49bien, il sait que sans LFI,
00:57:51il perd son siège en Seine-et-Marne.
00:57:53Éric Ciotti, je le connais bien aussi, et tout le monde sait
00:57:55qu'il pense d'abord à Nice,
00:57:57à être maire un jour, mais il cherche aussi
00:57:59à garder son siège.
00:58:01Or, dimanche dernier,
00:58:03les LR sont arrivés en sixième position
00:58:05aux européennes, sur sa circonscription
00:58:07à Nice. Donc, il faut toujours
00:58:09avoir à l'esprit que la nature humaine est
00:58:11ce qu'elle est, en politique aussi, en politique
00:58:13surtout. – Et puis, d'ailleurs, seul le résultat
00:58:15compte. Moi, qui n'ai pas fait ce
00:58:17choix et qui n'ai jamais voulu traiter, j'ai perdu
00:58:19mon mandat. C'est pas pour autant qu'on vous met
00:58:21des guirlandes. En réalité, il ne comptent que
00:58:23les vainqueurs, ceux qui ont survécu.
00:58:25Aurélien Pradié n'a pas eu de candidat en marche.
00:58:27Ça a buzzé pendant deux jours. – En substance, si je vous suis,
00:58:29l'honnêteté ne paie pas, elle n'est pas récompensée.
00:58:31– Le jour où les électeurs diront, moi,
00:58:33je hiérarchise différemment,
00:58:35ils auront d'autres hommes
00:58:37et femmes politiques, oui. – Majoire.
00:58:39– Oui, mais bon, moi, j'estime aussi,
00:58:41j'entends ce que vous dites, mais il y a aussi
00:58:43une question de conscience.
00:58:45C'est-à-dire que, moi, personnellement,
00:58:47si j'ai arrêté la politique,
00:58:49c'est parce que je ne me retrouvais pas
00:58:51et j'ai trouvé que ma famille politique,
00:58:53et je parle du Parti Socialiste,
00:58:55n'était plus en phase avec son histoire,
00:58:57son histoire, la défense
00:58:59des valeurs, notamment
00:59:01la laïcité,
00:59:03l'égalité, non, l'égalitarisme
00:59:05qui mène vers un nivellement
00:59:07vers le bas. Et donc,
00:59:09moi, je pense qu'il y a une question de conscience.
00:59:11Mais j'entends ce que vous dites, on fait de la politique.
00:59:13Ça, c'est vrai que faire de la politique,
00:59:15c'est pas donné à tout le monde.
00:59:17Et donc, vous parliez
00:59:19très justement, parce qu'on entendait tout à l'heure
00:59:21Fabien Roussel qui
00:59:23parlait que des circonscriptions.
00:59:25C'est voilà, alors là, c'est une circonscription
00:59:27éligible, là, on aura
00:59:29tant de circonscriptions, et là, on se dit
00:59:31électeur. On se dit,
00:59:33mais où sont les idées ?
00:59:35– Mais là, on oublie tous les sensibles.
00:59:37– Mais là, on fait de la politique politicienne.
00:59:39Et j'entends aussi, parce que c'est de la politique.
00:59:41Il joue, et vous avez raison,
00:59:43Monsieur Aubert,
00:59:45c'est qu'il joue leur survie politique.
00:59:47Même, j'ai envie de vous dire, votre parti
00:59:49qui fait 7%
00:59:51aux européennes et 4,78%
00:59:53en 2022 aux présidentielles.
00:59:55Donc, vous êtes devenu
00:59:57une force d'appoint.
00:59:59Et donc, d'une certaine manière, soit vous rejoignez
01:00:01Emmanuel Macron, le président de la République,
01:00:03ou soit vous décidez,
01:00:05comme Éric Ciotti, de rejoindre
01:00:07le RN. – Je dirais même plus,
01:00:09c'est la première fois,
01:00:11qu'Éric Ciotti a fait une chose positive,
01:00:13c'est qu'il a acté le fait que LR n'était pas un parti.
01:00:15Jusqu'ici, LR se pensait comme un parti
01:00:17centre de gouvernement, donc autour desquels
01:00:19les choses s'organisaient.
01:00:21Il a acté, avec cette proposition d'accord,
01:00:23le fait que LR n'était plus en capacité de l'être
01:00:25et devait devenir donc parti satellite
01:00:27d'un autre parti. Chose que d'autres
01:00:29au sein de mon parti refusent, en considérant que demain,
01:00:31on peut se remettre à grossir.
01:00:33– Naïma. – Non, mais en fait,
01:00:35c'est tout simplement aussi la conséquence,
01:00:37comme vous l'avez dit tout à l'heure,
01:00:39de ce parti qui ne s'est absolument pas remis en cause
01:00:41et qui n'a pas fait cette refonte nécessaire.
01:00:43Il a oublié, par exemple,
01:00:45tout le discours du président Chirac
01:00:47autour de la fracture sociale
01:00:49et de garder ce lien avec le peuple
01:00:51et comme vous l'avez dit tout à l'heure,
01:00:53avec ces gens qui ont du mal
01:00:55à boucler les fins de mois.
01:00:57On l'a vu aussi avec les Gilets jaunes,
01:00:59on le voit aussi avec toutes ces personnes
01:01:01qui, au quotidien, disent mais nous,
01:01:03au quotidien, on n'y arrive pas
01:01:05et on ne parle pas de notre quotidien.
01:01:07– C'est le cas de la gauche aussi.
01:01:09– Oui, mais ce qui est terrible
01:01:11dans ce qui se passe aujourd'hui,
01:01:13c'est qu'effectivement, monsieur Ciotti
01:01:15a fait les choses tout seul,
01:01:17parce qu'il aurait pu réunir le bureau politique
01:01:19et discuter avec eux, et eux,
01:01:21au lieu de réagir en va-t'en-guerre,
01:01:23prendre le temps de la discussion,
01:01:25de revenir sur la table des négociations,
01:01:27comme le fait, effectivement, avec stratégie,
01:01:29la gauche.
01:01:31Quant à la gauche, comme l'a dit Najwa,
01:01:33elle s'est complètement assise sur ses valeurs
01:01:35et, excusez-moi,
01:01:37mais ce qui se passe est extrêmement grave,
01:01:39c'est-à-dire qu'on est en train de parler
01:01:41de la laïcité dans les écoles, partout,
01:01:43on est en train de parler de l'antisémitisme
01:01:45qui a fait un bon 1000%, etc.
01:01:47– Oui, mais là, les places sont trop chères,
01:01:49évidemment, on oublie les dossiers.
01:01:51– Et là, vous avez des représentants politiques
01:01:53de premier plan qui s'assiedent sur le fait
01:01:55que certains avec qui ils vont faire une coalition
01:01:57sont des antisémites.
01:01:59Alors maintenant, allons parler à vos autres personnes
01:02:01qui finalement, pour eux,
01:02:03sont des antisémites, c'est pas grave.
01:02:05– Naïma, c'est l'heure de faire un nouveau tour de l'info
01:02:07dans Bidi News, avec Somaya Labidi.
01:02:09– À la une de l'actualité,
01:02:11malgré son exclusion des républicains hier,
01:02:13Éric Ciotti ne plie pas,
01:02:15il saisit la justice et compte garder
01:02:17son poste de président,
01:02:19mais aussi les clés du siège du parti
01:02:21où il s'est rendu ce matin.
01:02:23De leur côté, les ténors convoquent un nouveau bureau politique
01:02:25dès cet après-midi pour, je cite,
01:02:27« valider l'exclusion de leur patron ».
01:02:29Résultat sans appel de notre sondage
01:02:31CSA pour CNews Européens
01:02:33et le JDD, 54% des Français
01:02:35se disent opposés
01:02:37à une alliance entre les républicains
01:02:39et le Rassemblement National,
01:02:41quand 45% des sondés se prononcent
01:02:43en faveur d'un tel accord.
01:02:45Et puis, nouvelle manifestation
01:02:47contre l'extrême droite un peu partout en France hier,
01:02:49vous découvrez les images
01:02:51des dégradations commises à Lyon,
01:02:53de nombreux tags et des vitrines ont été cassés
01:02:55en marge du rassemblement anti-RN,
01:02:57bilan, une personne interpellée
01:02:59pourger de projectiles
01:03:01sur un véhicule de police.
01:03:03Merci beaucoup ma chère Somaïa,
01:03:05assiste-ami de Mini-News.
01:03:07Merci en tous les cas d'avoir accepté notre invitation
01:03:09dans un contexte un peu difficile.
01:03:11Vous revenez quand vous voulez,
01:03:13comme vous n'êtes pas candidat.
01:03:15Merci mes amis de m'avoir accompagné dans ce Mini-News.
01:03:17Merci à l'équipe qui m'a entouré,
01:03:19de plus en plus nombreuses cette équipe.
01:03:21Benjamin Bouchard, Olivier de Caron-Fleck,
01:03:23David Brunet, Arthur Bastide,
01:03:25Somaïa Labili évidemment,
01:03:27merci à la promotion, Nicolas Nissim,
01:03:29merci aux équipes en régie, Mathieu et Virginie à la réalisation,
01:03:31à la vidéo Dominique,
01:03:33au son Rodrigue.
01:03:35Vous pouvez évidemment revivre cette émission
01:03:37sur notre site cnews.fr.
01:03:39Tout de suite c'est Nelly Denach et 180 minutes info.
01:03:41Demain, vous le savez,
01:03:43le vendredi, c'est désormais Anthony Faveli
01:03:45qui occupe ce fauteuil et moi je vous retrouve
01:03:47samedi à partir de midi et tout le week-end d'ailleurs.
01:03:49Bye bye, passez une belle journée sur CNews,
01:03:51il va se passer plein de choses, vous allez voir.